NOTAMMENT DE TYPE CANETTE

DOMAINE DE L’INVENTION

L’invention appartient au domaine des installations de distribution de boissons, et typiquement des boissons gazeuses, telles que la bière, dans des récipients notamment de type canette. Elle vise plus spécifiquement un élément d’une telle installation permettant le stockage et la distribution de couvercles aptes à obturer lesdits récipients après remplissage, et à être sertis au niveau de l’extrémité supérieure libre desdits récipients.

ETAT ANTERIEUR DE LA TECHNIQUE

Le conditionnement de liquide dans des canettes pourvues d’un système d’ouverture du couvercle est aujourd’hui d’un usage largement répandu. Ce type de contenant peut être stocké dans des unités de distribution automatique, le cas échéant maintenues à une température donnée, l’utilisateur pouvant sélectionner la boisson de son choix et l’obtenir, le cas échéant, après paiement du prix auprès d’un automate.

Ce faisant, la boisson en question est conditionnée en canette préalablement à son stockage dans de tels distributeurs automatiques. La durée de séjour de la boisson dans les canettes peut ainsi varier en fonction de la durée de renouvellement desdites canettes, et susceptible d’altérer les qualités gustatives de ladite boisson. Par ailleurs, lorsque le distributeur propose différents types de boissons, la gestion du stock s’avère nécessairement plus complexe.

Afin de surmonter ces inconvénients, il a été proposé une installation permettant le remplissage d’un récipient de type canette, sa fermeture et son obtention en temps réel, c’est-à-dire une fois le processus d’obtention initié par l’utilisateur. De fait, une telle installation engendre, typiquement après déclenchement d’un cycle par l’utilisateur, et avec paiement intégré ou non auprès d’un automate, le remplissage d’un récipient, puis son obturation, de sorte que les qualités gustatives de la boisson sont conservées, puisque cette dernière ne séjourne que très peu de temps dans le récipient avant son achat. En outre, la boisson en question est stockée dans un réservoir de plus grande capacité, qui peut être réfrigéré, apte à mieux préserver ses qualités gustatives et, d’autre part, favorisant la gestion de l’installation proprement dite.

Une telle installation est par exemple décrite dans le document WO 2001/153321.

Dans les faits, une fois le cycle initié, l’utilisateur se saisit d’une canette vide dans un réservoir de stockage adjacent à l’unité de remplissage, positionne ladite canette sur un réceptacle approprié de l’unité de remplissage. La canette subit alors un cycle dans lequel elle est acheminée au niveau d’une unité de remplissage proprement dite, puis au niveau d’une unité d’obturation au niveau de laquelle le couvercle qui lui est associé est tout d’abord positionné, puis serti à l’extrémité supérieure libre de la canette une fois remplie, et enfin, est acheminée au niveau de la zone de réception de la canette pleine, l’utilisateur pouvant alors s’en saisir.

Ce faisant, l’utilisateur dispose d’une canette remplie à l’instant t de la boisson en question, de sorte que cette dernière n’a pas séjourné au sein de ladite canette préalablement à sa consommation.

Cependant, la gestion des différentes unités d’une telle installation pour l’opérateur peut être plus ou moins complexe, s’agissant notamment du stockage des couvercles destinés à obturer lesdites canettes, et de leur préhension en vue de leur scellement ultérieur une fois la canette remplie. C’est l’objet de la présente invention.

De fait, l’objet de la présente invention est de proposer un magasin pour un distributeur automatique de couvercles, qui soit à la fois démontable et remontable sans outil, afin d’en faciliter son chargement, et donc corollairement, la gestion générale de l’installation par l’opérateur.

EXPOSE DE L’INVENTION

L’invention vise donc une installation de distribution de boissons dans des récipients notamment de type canette, comprenant :

■ une unité de réception du récipient vide,

■ une unité de remplissage dudit récipient en boisson, ■ une unité de distribution et de positionnement d’un couvercle sur lesdits récipients après remplissage,

■ une unité de sertissage du couvercle sur le récipient une fois rempli ;

■ de moyens aptes à déplacer ledit récipient depuis l’unité de réception au niveau des unités respectivement de remplissage, de distribution et de positionnement du couvercle et de sertissage.

Selon l’invention, les couvercles sont stockés les uns sur les autres dans un magasin de stockage escamotable, et donc amovible, ledit magasin étant pourvu de moyens de positionnement et de centrage aptes à coopérer avec des organes de guidage et de positionnement associés à l’installation.

Ce faisant, de par la mise en œuvre d’un tel magasin de stockage escamotable, on simplifie considérablement les opérations de gestion d’une telle installation par l’opérateur.

Selon un premier mode de réalisation de l’invention, les moyens de positionnement et de centrage du magasin sont constitués d’orifices traversants ménagés au sein d’une base orientée perpendiculairement par rapport à la dimension principale du magasin, en l’espèce typiquement verticale, lesdits orifices coopérant avec des tiges verticales montées sur l’unité de distribution des couvercles.

Selon cette caractéristique, au moins trois tiges verticales émanant de ladite unité de distribution sont ménagées, de telle sorte à tangenter ledit magasin à l’extérieur de celui-ci.

Selon une autre caractéristique de l’invention, les moyens de positionnement et de centrage sont constitués d’excroissances prolongeant la où les faces latérales, définissant le volume de stockage dudit magasin, lesdites excroissances étant destinées à coopérer avec l’unité de distribution unitaire des couvercles.

Avantageusement, le magasin de stockage est muni d’un organe amovible apte à coulisser selon toute la hauteur dudit magasin, et destiné à favoriser le remplissage du magasin et sa manipulation tant lors du remplissage que du positionnement du magasin au sein de l’installation. Cet organe est avantageusement constitué d’une languette de largeur inférieure à la fente verticale dont est muni le magasin selon toute sa hauteur.

Selon un second mode de réalisation de l’invention, les moyens de positionnement et de centrage du magasin sont constitués d’une part, d’un organe faisant fonction de point d’accrochage sur un élément solidaire de l’installation, ledit organe étant positionné sensiblement à mi-hauteur du magasin, et d’autre part, de pions de centrage sur l’unité de distribution et de positionnement des couvercles.

Avantageusement, l’organe faisant fonction de point d’accrochage est configuré de telle sorte à permettre le basculement dudit magasin afin de permettre respectivement sa mise en place et son escamotage dans et hors de l’installation.

L’unité de distribution de l’invention est avantageusement mobile entre une position de chargement du magasin et une position opérationnelle.

Cette unité de distribution est munie d’une plate-forme percée d’un orifice traversant, dont les dimensions permettent le passage d’un couvercle en vue de sa distribution, ledit orifice traversant étant obturable au moins partiellement à l’aide d’un tiroir mobile en translation parallèlement à ladite plate-forme et corollairement perpendiculairement par rapport à la dimension principale du magasin de stockage, le déplacement dudit tiroir étant réalisé au moyen d’un électro-aimant, ou de tout autre dispositif équivalent.

Selon l’invention, le tiroir comprend deux plaques solidaires l’une de l’autre, lesdites plaques étant chacune pourvue d’un orifice traversant de forme oblongue, lesdits orifices traversants étant positionnés de manière antagoniste l’un par rapport à l’autre et l’un au- dessus de l’autre, chacun desdits orifices traversants comportant une partie circulaire, dont le diamètre est compatible avec le passage d’un couvercle d’obturation à distribuer. BREVE DESCRIPTION DES FIGURES

La manière dont l’invention peut être réalisée et les avantages qui en découlent ressortiront mieux de l’exemple de réalisation qui suit, donné à titre indicatif et non limitatif, à l’appui des figures annexées.

La figure 1 est une représentation schématique simplifiée en perspective de l’installation vue de trois quarts d’une première forme de réalisation de l’invention.

La figure 2 est une représentation schématique illustrant plus en détail les éléments essentiels de l’installation de la figure 1.

La figure 3 est une vue schématique en perspective du magasin de stockage des couvercles, représenté vide, et de sa coopération avec l’unité de distribution desdits couvercles, de la figure 2.

La figure 4 est une représentation schématique du magasin de stockage des couvercles selon une variante de la figure 3, avant son positionnement sur l’unité de distribution de l’invention.

La figure 5 est une représentation schématique du magasin de stockage des couvercles de la figure 4 après mise en place sur l’unité de distribution de l’invention.

La figure 6 est une représentation schématique d’une seconde variante du magasin de stockage de l’invention, toujours en lien avec le premier mode de réalisation de l’invention. La figure 7 est une représentation schématique d’une troisième variante du magasin de stockage de l’invention, toujours en lien avec le premier mode de réalisation de l’invention. La figure 8 est une représentation schématique simplifiée en perspective de l’installation vue de trois quarts d’une seconde forme de réalisation de l’invention.

La figure 9 est une représentation schématique illustrant plus en détail les éléments essentiels de l’installation de la figure 8.

La figure 10 est une représentation schématique illustrant le magasin de stockage de couvercles mis en œuvre au sein de l’installation des figures 8 et 9, respectivement en perspective et vue du dessus.

La figure 11 illustre schématiquement le magasin de stockage de couvercles de la figure 10 et sa coopération avec des éléments de fixation réversible au sein de l’installation et avec l’unité de distribution.

La figure 12 est une représentation schématique en perspective de l’unité de distribution et de positionnement des couvercles selon une première position dite d’attente. La figure 13 est une vue schématique du dessus de l’unité de distribution de la figure 12, après escamotage de la plate-forme qu’elle comprend.

La figure 14 est une représentation schématique en perspective de l’unité de distribution et de positionnement des couvercles selon une seconde position dite de libération d’un couvercle.

La figure 15 est une vue schématique du dessus de l’unité de distribution de la figure 14, après escamotage de la plate-forme qu’elle comprend.

La figure 16 illustre schématiquement la coopération des éléments constitutifs du tiroir de l’unité de distribution et de positionnement des figures 12 à 15.

DESCRIPTION DETAILLEE DE L’INVENTION

La figure 1 illustre schématiquement la face principale de l’installation de distribution de boissons, conforme à un premier mode de réalisation de l’invention. Elle est représentée en l’espèce avec la face avant ouverte, correspondant à une phase de maintenance ou de SAV. Cependant, en fonctionnement normal, la porte (1) est fermée, seule une trappe (2) d’accès et de positionnement d’un récipient, et notamment d’une cannette (3) demeurant ouverte. La référence (4) apparaissant sur la face de l’installation constitue la zone interactive, par exemple un écran tactile, permettant à l’utilisateur de sélectionner la boisson de son choix. Le cas échéant, un moyen de paiement (non représenté) est associé à l’installation.

La figure 2 illustre davantage dans le détail les éléments essentiels de cette installation. Au sein de celle-ci, la référence (5) illustre un plateau rotatif horizontal, destiné à permettre la circulation du récipient, en l’espèce la canette (3), au niveau des différents postes ou unités de l’installation, et ce en mode pas à pas. Typiquement, le plateau (5) est pourvu sur sa face supérieure, de zones de réception (6) de forme complémentaire à la base desdites canettes (3). Ces zones de réception sont avantageusement couplées, soit à un organe de détection de présence d’une canette (3), soit à un peson, destiné à détecter la présence d’une canette vide, autorisant le démarrage d’un cycle de remplissage de ladite canette.

Après détection de la présence d’une canette vide, et le cas échéant après paiement du prix, le cycle démarre, engendrant la rotation du plateau (5) de telle sorte que la canette vide soit positionnée à l’aplomb d’une unité de remplissage (7). Après remplissage de la canette avec la boisson choisie par l’utilisateur, le plateau (5) entame une nouvelle rotation apte à positionner la canette pleine à l’aplomb d’une unité (8) de distribution et de positionnement d’un couvercle au niveau de l’extrémité supérieure de ladite canette.

Le plateau (5) entame alors une nouvelle rotation, de telle sorte à positionner la canette pleine pourvue d’un couvercle au niveau d’une unité de sertissage (9) dudit couvercle sur la canette, afin de rendre cette dernière étanche.

Enfin, après nouvelle rotation du plateau (5), la canette pleine et munie d’un couvercle serti retourne à sa position initiale, c’est-à-dire à l’aplomb de la trappe d’accès (2), permettant à l’utilisateur de récupérer ladite canette remplie et obturée.

La référence (10) désigne le magasin de stockage des couvercles, conforme à une première variante du premier mode réalisation de l’invention.

On l’a représenté de manière plus précise au sein de la figure 3. Ce magasin de stockage (10) des couvercles, en l’espèce représenté vide, est destiné à être reçu de manière amovible au sein de l’unité de distribution et de positionnement (8) desdits couvercles au niveau de l’extrémité des canettes remplies (cf. supra). Plus précisément, ce magasin de stockage (10) est, par exemple, constitué de tôles verticales (11) définissant un volume interne ou puit globalement cylindrique de dimensions adaptées au diamètre externe desdits couvercles, de telle sorte à ce que ceux-ci puissent, par simple gravité, descendre librement au sein du magasin au fur et à mesure de l’utilisation et de la distribution des couvercles en question. Ces tôles aboutissent jusqu’au niveau d’une base (12) et sont solidarisées à celle-ci. La base s’étend donc perpendiculairement par rapport à la dimension principale du magasin (10) en l’espèce selon un plan horizontal lorsque le magasin est en position opérationnelle.

Par ailleurs, il peut être observé sur la figure 3 l’absence de ces tôles en zone amont (13) du magasin, et donc selon toute la hauteur de celui-ci, ainsi qu’une lumière traversante (14) ménagée au niveau inférieur de la face opposée à la face amont (13). Cette lumière traversante (14) est destinée à permettre l’action de l’unité de distribution et de positionnement (8) unitaire des couvercles au niveau de l’extrémité supérieure des canettes après remplissage. Plus précisément, cette lumière traversante (14) permet le passage d’un doigt (15), actionné par un moteur (16), et apte à gérer la distribution de manière unitaire des couvercles au niveau de l’extrémité supérieure d’une canette remplie pour ensuite permettre l’opération de sertissage.

Avantageusement, on munit le magasin de stockage (10) d’un organe (17) destiné à coulisser selon toute la hauteur dudit magasin. Cet organe (17) est amovible ; il pénètre à l’intérieur du volume défini par le magasin par la face amont (13), et est donc dimensionné en conséquence. Il est apte à maintenir les couvercles stockés dans le magasin lors des opérations de manipulation de ce dernier. Cet organe (17) est muni d’une languette (18) de largeur inférieure à l’ouverture (13) ménagée le long de la face amont dudit magasin, pour ainsi permettre son insertion au sein de celui-ci, et sa montée ou sa descente lors de l’opération de chargement dudit magasin en couvercles. Cet organe (17) est destiné à être retiré lorsque le magasin (10) est positionné au sein de l’unité de distribution et de positionnement (8). Avantageusement, et afin de conserver la languette (18) horizontale, l’organe (17) est muni de deux pattes extérieures (28), s’étendant parallèlement et selon la même direction que la languette (18), mais à l’extérieur et au contact des tôles définissant le magasin (10).

Ainsi que mentionné en préambule, ce magasin (10) est amovible, justement afin de faciliter les opérations de remplissage dudit magasin en couvercles d’obturation.

A cet effet, la base (12) dudit magasin est pourvue d’alésages (19), ménagés à la périphérie des tôles (11) définissant le puit de réception des couvercles du magasin, et destinés à coopérer avec des tiges verticales (20) émanant de la face supérieure d’une plate-forme (21) de l’unité de distribution et de positionnement (8). On conçoit dès lors que l’escamotage du magasin alors vide, ou partiellement rempli, s’effectue par préhension dudit magasin et ascension vers le haut, pour dégager la base (12) des tiges (20). Corollairement, une fois le magasin rempli, on procède par simple descente dudit magasin en prenant soin de faire coopérer les tiges (20) avec les alésages (19). On conçoit la grande simplicité de mise en œuvre, et plus particulièrement de mise en place et d’escamotage du magasin (10) dans et hors de l’installation.

Une fois le magasin (10) escamoté hors de ladite installation, son remplissage est des plus aisé. L’opérateur se contente de faire glisser une pile de couvercles entre les tôles (11) définissant le volume interne dudit magasin. Cette pile de couvercles est idéalement préalablement stockée au sein d’un emballage de forme et dimensions adaptées à celles des couvercles. L’opérateur introduit cette pile par l’extrémité supérieure du puit défini par les tôles (11), ces dernières étant avantageusement évasées au niveau de leur extrémité supérieure afin de favoriser l’introduction de cette pile.

Afin de retenir la pile de couvercles lors de son introduction dans le puit, l’utilisateur positionne son doigt sous cette dernière par la zone amont (13), ou utilise l’organe (17).

Une fois la pile de couvercles en place dans le magasin, ledit organe est retiré, puis l’opérateur retire par le haut l’emballage de stockage préalable des couvercles par simple traction au niveau de l’extrémité supérieure du puit.

Le magasin alors rempli, peut être repositionné au sein de l’installation, comme évoqué supra.

Ce faisant, on conçoit toute la simplicité de la gestion de l’installation, plus particulièrement s’agissant de la gestion des stocks de couvercles.

On a représenté au sein de la figure 6 une variante du magasin de stockage (10). Cette variante diffère uniquement dans le mode de positionnement réversible dudit magasin au sein de l’unité de distribution et de positionnement (8). A cet effet, le magasin (10), et plus précisément les tôles (11) qui définissent le puit de réception des couvercles sont munies de moyens de positionnement et de centrage, constitués d’excroissances (22) prolongeant typiquement quatre desdites tôles (11), lesdites excroissances ou saillies (22) étant régulièrement réparties afin de conférer la stabilité requise au magasin une fois positionné en place sur l’unité de distribution et de positionnement (8). Ces excroissances ou saillies (22) sont positionnées de telle sorte à venir en contact avec la paroi interne d’un orifice traversant (23) ménagé au sein de la plate-forme (21) de l’unité de distribution et de positionnement (8), dont le fonctionnement sera décrit ultérieurement.

Dans la figure 6, les excroissances (22) sont prévues pour optimiser la stabilité du magasin. Elles sont associées aux moyens décrits en lien avec la première variante, c’est-à-dire les tiges (20) qui s’étendent le long de la paroi externe des tôles (11) au voisinage de l’extrémité inférieure du magasin. La figure 7 illustre schématiquement une troisième variante du magasin de stockage (10) du premier mode de réalisation de l’invention. Dans cette variante, le puit est défini simplement par quatre tiges verticales (24), assemblées les unes aux autres, respectivement au niveau supérieur par une plaque (25) orientée perpendiculairement par rapport à la dimension principale des tiges (24), et au niveau inférieur par deux plaques (26, 27) identiques à la plaque (25), séparées l’une de l’autre par une distance compatible avec la hauteur des tiges (20) émanant de la plate-forme (21), dont la fonction a déjà été décrite en lien avec les figures 3 à 5. De fait, ces plaques (26, 27) sont également pourvues d’alésages (27), situés à l’aplomb les uns des autres deux à deux, destinés à recevoir les tiges (20), et sont donc positionnés en conséquence.

Le mode d’escamotage et de repositionnement du magasin (10) hors et au sein de l’installation de l’invention de ces deux variantes est identique à celui décrit en lien avec la première variante décrite avec les figures 2 à 5.

Il va maintenant être décrit le second mode de réalisation de l’invention, en relation avec les figures 8 à 11.

Sur le plan fonctionnel, ce second mode de réalisation est identique au premier mode décrit précédemment. L’installation en question présente sur sa face avant une trappe d’accès, permettant là encore le positionnement d’une canette (3) vide. Ladite face est également munie d’un organe interactif type écran tactile (4), permettant notamment à l’utilisateur de choisir sa boisson, et de faire démarrer le cycle de remplissage de ladite canette.

En revanche, le magasin de stockage (10’) diffère tant da sa structure que de son interaction avec ladite installation. Il est représenté plus en détail sur la figure 10. Là encore, il est constitué de tôles définissant un puit de stockage, en l’espèce de section transversale octogonale, dont les dimensions sont adaptées de telle sorte à permettre la libre descente des couvercles d’obturation (36) qu’il est destiné à stocker. Il est également muni d’une face amont (37) ouverte sur toute sa hauteur. Il est muni d’un organe descendeur (33), susceptible de coulisser selon une tige (38) parallèle à la dimension principale (hauteur) dudit magasin (10’). Cet organe descendeur comporte une languette (35) s’étendant selon un plan horizontal, y compris à l’intérieur du puit de stockage, et pénétrant dans ledit puit par la face amont ouverte (37). Il est destiné à accompagner la descente des couvercles (36) lors du chargement du magasin (10’) en couvercles, lors des opérations de gestion de l’installation.

Le magasin (10’) compote à sa base des pions de centrage (34) sur l’unité de distribution et de positionnement (8’) de l’installation, cette dernière étant munie de logements appropriés afin de recevoir ces pions de centrage.

Le magasin (10’) comprend également des moyens de fixation (30, 31) sur l’installation. Ces moyens sont constitués de deux tôles (30), parallèles l’une à l’autre, solidarisées, par exemple par soudage sur deux des tôles définissant le puit de stockage, sensiblement à mi- hauteur du magasin. Lesdites tôles d’ étendent en direction de la face arrière du magasin. Des lumières ouvertes (31) sont ménagées au voisinage de l’extrémité desdites tôles (30). Ces lumière ouvertes (31) sont destinées à coopérer avec un axe horizontal fixe (44) monté sur une cornière (43) solidarisée sur le bâti de l’installation, et définissant un espace apte à permettre le passage du magasin (10’) lors des opérations d’escamotage et de remise en place dudit magasin hors et au sein de l’installation.

A cet effet, lorsque l’opérateur souhaite recharger le magasin en couvercles, il soulève tout d’abord ledit magasin en direction du haut, afin de libérer les pions de centrage (34), puis bascule le magasin par rotation, cette dernière résultant de la coopération des lumières ouvertes (31) sur l’axe horizontal fixe (44). L’opérateur peut alors sortir le magasin hors de l’installation en le tirant obliquement vers le bas, pour le dégager du passage défini par les cornières (43) reliées entre elles par une patte (45). Il peut alors poser le magasin sur une surface horizontale et procéder à son rechargement en couvercles, en introduisant par le haut, une recharge de couvercles, avantageusement stockée dans un emballage susceptible d’être retiré par le haut dudit magasin une fois la recharge en place.

Le repositionnement du magasin une fois rempli au sein de l’installation consiste à effectuer les étapes précédemment décrites dans l’ordre inverse. La distribution unitaire des couvercles est réalisée par l’unité de distribution et de positionnement (8, 8’), dont la structure et le fonctionnement sont décrits en relation avec les figures 12 à 16.

Comme déjà évoqué, cette unité comprend une plate-forme (21) plane, percée d’un orifice traversant (23), dont les dimensions sont compatibles avec le diamètre externe des couvercles (36) à distribuer, et notamment leur passage par cet orifice.

Sous cette plate-forme (21), un tiroir (40), constitué de deux plaques (41, 42) solidaires l’une de l’autre, est susceptible de coulisser parallèlement à ladite plate-forme, sous l’action d’un électro-aimant (16) actionnant un doigt (15), solidaire dudit tiroir.

La plaque supérieure (41), également percée d’un orifice traversant (46) de forme ob longue, a pour fonction, en position d’attente, de bloquer le passage du couvercle le plus inférieur stocké dans le puit du magasin, en raison de la réduction du diamètre de l’orifice (23) qu’elle génère du fait de la forme particulière dudit orifice (46).

La plaque inférieure (42), est également percée d’un orifice traversant (47), là encore de forme oblongue, mais dont le positionnement respectif de la partie circulaire est opposé ou antagoniste par rapport à celui de l’orifice traversant (46) de la plaque supérieure (41), ainsi qu’on peut bien le voir sur la figure 16, qui illustre schématiquement lesdits orifices traversants (46, 47) et leur coopération entre eux. Cet orifice traversant (47) a pour fonction, une fois qu’un couvercle est libéré par la plaque supérieure (41), en suite du déplacement du tiroir, de distribuer ledit couvercle sur une canette remplie.

Ainsi, en position dite d’attente, représentée sur les figures 12 et 13, le couvercle le plus inférieur stocké dans le puit du magasin repose au sein de la partie supérieure de l’orifice traversant (23) sur la plaque supérieure (41) du tiroir (40), la partie étroite de l’orifice traversant (46) de ladite plaque supérieure étant à l’aplomb de l’orifice traversant (23) (partie droite de la figure 16). Lorsque l’électro -aimant (16) est actionné, le tiroir (40) est tracté sur la gauche de la figure 12, induisant le déplacement des deux plaques (41, 42) et corollairement le positionnement de la partie circulaire de l’orifice traversant (46) à l’aplomb de l’orifice traversant (23), permettant alors la libération dudit couvercle dans l’épaisseur de l’orifice traversant (23). En revanche, en raison de la solidarisation des plaques (41, 42) l’une à l’autre, ladite traction engendre également le déplacement de la plaque inférieure (42) et corollairement celle de l’orifice traversant (47) dont elle est pourvue. Ce faisant, la partie étroite dudit orifice traversant (47) se situe alors à l’aplomb de l’orifice (23), bloquant la poursuite de la descente du couvercle, ce dernier se trouvant donc provisoirement stocké dans l’épaisseur du tiroir (40).

Lorsque l’électro-aimant est désactivé, le tiroir (40) revient à sa position dite d’attente (figures 12 et 13), engendrant le déplacement vers la droite (sur la figure 16) des deux plaques (41, 42), et corollairement le positionnement de la partie circulaire de l’orifice traversant (47) de la plaque inférieure (42) à l’aplomb de l’orifice traversant (23), permettant de libérer le couvercle stocké provisoirement dans l’épaisseur de l’unité de distribution. En outre, l’orifice (46) de la plaque supérieure (41) revient à sa position initiale, et permet de recevoir le couvercle consécutif.

On conçoit ce faisant le principe de la distribution unitaire desdits couvercles, en raison de ce mode de fonctionnement du tiroir et de la coopération respective des orifices dont sont pourvues les plaques (41, 42) qui le constituent.

Lors de cette distribution, les tiges verticales (20) assurent le guidage correct des couvercles.

Typiquement, l’installation de l’invention fonctionne de la manière suivante :

Une fois la sélection de la boisson opérée, et le cas échéant, le prix payé, l’utilisateur se saisit d’une canette vide et la positionne sur le plateau rotatif (5) au niveau d’un réceptacle de réception de ladite canette. Dès détection de la présence de la canette, le plateau subit une première rotation jusqu’à l’unité de remplissage (7). Lorsque cette opération de remplissage est terminée, par exemple détectée par une mesure du poids de ladite canette au moyen d’un peson intégré dans le réceptacle de réception des canettes ou de tout système approprié, le plateau rotatif (5) subit une nouvelle rotation jusqu’à aboutir à l’aplomb de l’unité de distribution et de positionnement (8, 8’) des couvercles. A ce stade, le moteur électrique (16) est actionné, engendrant la poussée du doigt (15) au niveau de l’extrémité inférieure du magasin (10, 10’), et corollairement, le positionnement du couvercle le plus bas stocké dans le magasin au niveau de l’extrémité supérieure de la canette. Après une nouvelle rotation, l’ensemble constitué de la canette remplie et du couvercle positionné, est acheminé au niveau de l’unité de sertissage (9), assurant la fermeture effective et étanche de la canette au moyen du couvercle.

Une fois cette opération réalisée, le plateau (5) subit une nouvelle rotation jusqu’à revenir à sa position d’origine, permettant à l’utilisateur de récupérer la canette remplie et obturée.

Idéalement, l’installation comprend également des moyens de contrôle du positionnement correct du couvercle à l’extrémité supérieure de la canette, et du sertissage étanche du couvercle sur la canette. Ces moyens ne sont pas représentés sur les figures.

L’invention permet ainsi de procéder à des opérations de gestion, en l’espèce le chargement en couvercles d’obturation, de manière simple, efficace, et rapide, sans nécessiter de quelconque outil ou ustensile dédié, autorisant la mise en œuvre de recharges de couvercles conditionnées dans des emballages de dimensions appropriées et correspondant au volume défini par le magasin (10, 10’).