La présente invention concerne un télécopieur comprenant un processeur, des moyens de liaison à une ligne téléphonique, des moyens de liaison à au moins un poste téléphonique principal, un détecteur de sonneries, un module de reconnaissance de la nature d'appels entrants et une imprimante.

Les télécopieurs font aujourd'hui partie des équipements de bureau classiques, dont il est difficile de se passer. Leur utilisation dans un cadre domestique se développe d'ailleurs déjà. Parallèlement à ces appareils de télécopie, leurs usagers disposent d'autres équipements, comme des terminaux vidéotex, des répondeurs-enregistreurs téléphoniques, sans parler des nombreux postes téléphoniques quasiment indispensables.

Les télécopieurs classiques du type ci-dessus sont pourvus de moyens de reconnaissance de la nature d'appels entrants, leur permettant, en combinaison avec d'autres moyens, de discriminer les transmissions télécopie des communications téléphonie et d'aiguiller la ligne téléphonique soit sur les organes de télécopie soit sur le poste téléphonique. Ces télécopieurs sont aussi dotés d'une imprimante leur permettant, entre autres fonctions, d'assurer, en mode "copie locale", celle d'un équipement de photocopie.

Ces deux caractéristiques des télécopieurs ont donné l'idée à la demanderesse de vouloir leur associer, fonctionnellement, les équipements évoqués ci-dessus à titre de terminaux pour faire bénéficier ceux-ci de certains des moyens de ces télécopieurs.

La présente invention concerne un télécopieur du type défini ci-dessus, caractérisé par le fait qu'il comporte des moyens de liaison directe à au moins un terminal et des moyens de liaison du terminal à la ligne téléphonique et qu'il est agencé pour, en cas de liaison entre le terminal et la ligne téléphonique, saisir des événements sur la ligne, et donc reconnaître leur nature, et aiguiller ainsi la ligne sur le télécopieur ou le terminal en fonction de la nature des événements.

Par événements, il faut entendre des transmissions de données ou de signaux fréquentiels, par exemple.

Le terminal peut être un terminal vidéotex partageant la ligne téléphonique avec le télécopieur et le poste téléphonique, et l'imprimante du télécopieur pouvant servir au terminal vidéotex qui peut ainsi être dépourvu en soi d'imprimante.

Dans ce cas, le terminal vidéotex comportant une prise peri-informatique, le télécopieur peut être directement relié au terminal par cette prise. Quand un poste téléphonique secondaire est branché en parallèle sur la ligne téléphonique, en amont du télécopieur, le télécopieur le considère aussi comme un terminal, au sens de l'invention, en ce sens que le télécopieur est agencé pour, en cas d'appel entrant et de décrocher au poste secondaire parallèle, passer en intrusion parallèle, à l'écoute des signaux du poste parallèle, et reconnaître leur nature.

Le télécopieur peut aussi être agencé pour inverser les vitesses de réception et d'émission d'un terminal vidéotex, c'est-à-dire commander le terminal en mode "opposé".

Le terminal peut être un répondeur-enregistreur.

Dans ce cas, le télécopieur peut être agencé pour, en cas d'appel entrant, ne prendre la ligne téléphonique qu'après un nombre de sonneries supérieur à celui au terme duquel le répondeur-enregistreur connecte ses moyens d'enregistrement-lecture à la ligne téléphonique.

Le télécopieur, avantageusement, comporte des moyens de liaison directe à plusieurs terminaux.

Le télécopieur peut être agencé pour être isolé de la ligne téléphonique et isoler celle-ci d'un répondeur- enregistreur.

Le télécopieur peut encore être agencé pour, en association avec un poste téléphonique et un terminal vidéotex et un répondeur-enregistreur étant relié à la ligne téléphonique, aiguiller la ligne téléphonique sur I ^e poste téléphonique et isoler le répondeur- enregistreur.

L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description suivante de la forme de réalisation préférée du télécopieur de l'invention, en référence au dessin annexé, sur lequel

- la figure l est une représentation schématique et structurelle du télécopieur associé à un terminal vidéotex, un répondeur-enregistreur et un poste téléphonique secondaire et parallèle et

- la figure 2 est un organigramme du fonctionnement du télécopieur de la figure 1.

En référence à la figure 1, un télécopieur 1 de l'invention est ici associé à trois terminaux, un terminal vidéotex 2, en l'occurence de la marque déposée Minitel, bien connu de l'homme de métier, dans une version ordinaire sans imprimante, un répondeur- enregistreur 3, tout autant classique et répandu que le terminal 2, et un poste téléphonique secondaire parallèle 9. Le terminal 2 est agencé pour recevoir des "écrans" d'un centre serveur et les afficher. N'ont été représentés, sur la figure 1, comme éléments du terminal 2, que son processeur 4, son modem 5 et un commutateur 6 de liaison à un poste téléphonique principal 7.

Le télécopieur 1 est connecté à une ligne téléphonique 8 et au poste principal 7 par l'intermédiaire du terminal 2. Le poste téléphonique secondaire 9, branché en parallèle sur la ligne 8, en "amont" du télécopieur 1, selon un câblage conventionnel, partage la ligne avec le télécopieur 1 et le poste principal associé 7. L'ordre dans lequel ces appareils sont connectés pourrait d'ailleurs être différent, par exemple ligne 8, terminal 2, télécopieur 1, poste principal 7.

Le télécopieur 1 comporte un processeur central 10 relié à une mémoire il, un module d'analyse, ou scanner, 12, un générateur de caractères 13, une imprimante 14, une touche "début" 15, une touche "stop" 16, un inverseur réponse manuelle-réponse automatique 29, un module 17, à filtres programmables, de reconnaissance de la nature des appels entrants, pour la mise en oeuvre de la fonction d'aiguillage téléphonie-télécopie et, plus généralement, de la fonction tri des appels entrants, un modem 18, branché aux bornes de l'enroulement secondaire d'un transformateur 19, et d'autres éléments classiques d'un télécopieur, non utiles pour la compréhension de l'invention et par conséquent non représentés.

Le module de reconnaissance 17 est agencé pour reconnaître la fréquence 1100 Hz des télécopieurs à numéroteur automatique, la fréquence 1300 Hz (hachée ou permanente) des serveurs vidéotex à appel automatique ainsi que l'absence de signaux vocaux. La ligne téléphonique 8 pénètre dans le télécopieur 1 et peut être dirigée, par un commutateur 20 commandé par le processeur 10, soit vers le modem 18 soit vers le terminal 2 et le poste associé 7. Un indicateur d'appel, ou détecteur de sonneries, 21 est branché en parallèle sur la ligne 8, en "amont" du commutateur 20, et un détecteur de courant 22, qui peut être connecté en série avec le terminal 2 et le poste 7, entre ceux-ci et le commutateur 20, permet de déterminer si le poste 7 est en ligne ou au repos.

Le processeur 4 du terminal 2, par une prise peri- informatique 23 du terminal 2 et une prise peri- informatique 23' du télécopieur 1, est relié au processeur 10 du télécopieur 1. Le répondeur- enregistreur 3, auquel est ici aussi associé un poste téléphonique 24, peut être branché sur la ligne 8, en "amont" du commutateur 20 et, ici, en aval du détecteur 21, par l'intermédiaire d'un commutateur 25 et d'un second détecteur de courant 26, entre le commutateur 25 et le répondeur-enregistreur 3. Un commutateur 27, dans le répondeur-enregistreur 3, permet de connecter la ligne soit sur un organe d'enregistrement-lecture 28, symbolisé sur la figure 1 par une cassette, par simplicité, soit sur le poste 24. A l'état de repos, le commutateur 20 est dans la position de la figure 1 qui connecte la ligne 8 au terminal 2 et le commutateur 25, dans la position, toujours de la figure 1, qui connecte la ligne 8 au répondeur-enregistreur 3.

Le télécopieur 1 est agencé pour trier les appels entrants.

Lorsque l'usager du télécopieur 1 est présent, par actionnement de l'inverseur 29, il bascule 30 le télécopieur 1 en réponse manuelle pour l'isoler : le commutateur 20 reste dans sa position de repos et le commutateur 25 est activé pour isoler aussi le répondeur 3. Dans cet état, ni le télécopieur 1 ni le répondeur 3 ne peuvent répondre aux appels entrants. On notera que les répondeurs-enregistreurs sont pourvus d'une commande de basculement réponse manuelle/réponse automatique. Hais ici, les commandes de basculement des deux appareils 1 et 3 sont avantageusement regroupées en une seule sur le télécopieur. Dans cet état encore, les postes central 7 et parallèle 9 peuvent être utilisés de façon tout-à-fait normale.

En référence à l'organigramme de la figure 2, si l'appel entrant est un appel non téléphonique, ou non vocal, et que l'usager a décroché le combiné du poste principal 7, il actionne 31 la touche "début" 15, le commutateur 20 passant en position active qui connecte la ligne 8 au modem 18. Auparavant, par l'analyse de sonnerie 32, par le détecteur 21, et l'analyse de courant 33, par le détecteur 22, le décrocher du poste principal 7 a été saisi 34 par le télécopieur (processeur 10) . Le télécopieur reste en écoute 35 quelques instants, ici 5 secondes, et. détermine la nature de l'appel. Il peut provenir d'un télécopieur à numéroteur automatique ou d'un serveur vid otex à appel automatique.

Dans le premier cas, la fréquence 1100 Hz ayant été détectée par le module de reconnaissance 17, le processeur 10 est agencé pour que le télécopieur poursuive en télécopie 36 : le commutateur 20 reste en

position active et le protocole normalisé T 30, qui régit les échanges entre télécopieurs, est mis en oeuvre.

Dans le second cas, la fréquence 1300 Hz ayant été détectée par le module 17, le processeur 10 fait basculer le commutateur 20 en position de repos après avoir, par la prise peri-informatique 23 et le processeur 4, fait basculer le commutateur 6 du terminal 2 dans la position reliant la ligne 8 au modem 5. Le télécopieur poursuit ainsi, et par analogie avec les termes téléphonie et télécopie, dans un mode qu'on peut désigner par le néologisme "videotexie" 37. Le terminal 2 est en communication sur la ligne 8 et le télécopieur 1 observe le flot des informations par les prises peri- informatiques 23 et 23', à la recherche d'éventuelles applications de haut niveau pouvant le concerner, comme par exemple une impression d'écran ou un transfert graphique.

Dans un troisième cas 38, aucune fréquence particulière n'a été détectée au bout de 5 secondes et le télécopieur poursuit aussi en télécopie 36.

Si l'appel entrant est non vocal et que l'usager a décroché 39 le combiné du poste parallèle 9, par l'analyse de sonnerie 32 (la sonnerie disparait) et l'analyse de courant 33 (le détecteur 22 n'est pas activé) , le décrocher du poste parallèle 9 a été saisi par le processeur 10 du télécopieur. Le télécopieur passe en intrusion parallèle 40, par basculement du commutateur 20 en position active, à l'écoute des signaux du poste parallèle 9 dont il détermine la nature. Il peut s'agir de signaux télématiques et de signaux de télécommande DTMF (dual tone ultifrequency) émis par l'usager à partir d'une touche du poste

parallèle 9 et reconnaissables par les filtres du module de reconnaissance 17.

L'usager n'a plus ensuite qu'à raccrocher le combiné du poste parallèle 9 avant que le télécopieur ne poursuive dans l'application reconnue.

En cas de détection d'une fréquence de 1100 Hz, le télécopieur poursuit en télécopie 36; en cas de détection d'une fréquence de 1300 Hz, il poursuit en videotexie 37; dans le cas d'un signal DTMF, le télécopieur peut poursuivre en télécopie 36. Si aucun des signaux précédents n'a été détecté 41 au bout, par exemple, de 15 secondes, le commutateur 20, dans l'exemple considéré, est basculé en position repos 30, le télécopieur considérant que le poste parallèle 9 reste en conversation vocale sur la ligne.

Ont jusqu'ici été abordées les fonctions du télécopieur assurant le tri parmi des signaux de nature vocale, télécopie ou télématique.

Lorsque l'usager du télécopieur 1 est absent, au moyen de l'inverseur 29, il bascule le télécopieur en réponse automatique, avec, pour effet, de mettre le commutateur 25 en position de repos et de liaison avec le répondeur- enregistreur 3, le commutateur 20 étant en position de repos 30.

Le répondeur-enregistreur 3, de structure classique, comporte un détecteur d'appel, non représenté, permettant, lorsque l'usager n'a pas décroché au bout de m sonneries, de faire basculer le commutateur 27 sur l'organe d'enregistrement-lecture 28.

Le télécopieur 1, à la mise en service, est réglé pour, en cas d'appel entrant, ne répondre, c'est-à-dire ne prendre l'appel, qu'au bout de n sonneries, n étant supérieur à m. Lorsque le répondeur-enregistreur 3 est en marche et qu'au bout de m sonneries, par un message classique, il accueille l'appel entrant 42, cette situation est détectée par le processeur 10 du télécopieur 1, par un nombre de sonneries inférieur à n 32 et l'activation 43 du détecteur de courant 26, le télécopieur 1 passe en intrusion parallèle 44, par basculement du commutateur 20 en position active, à l'écoute des signaux du répondeur-enregistreur 3.

Dans le cas d'un message vocal, celui-ci est saisi 42 sur l'organe d'enregistrement 28 du répondeur- enregistreur 3.

En cas de détection d'une fréquence de 1100 Hz, le télécopieur poursuit en télécopie 45, le commutateur 20 restant en position active; en cas de détection d'une fréquence de 1300 Hz, il poursuit en videotexie 46, par rebasculement du commutateur 20 en position de repos et commande appropriée du terminal vidéotex 2 par les prises péri-informatiques. Dans les deux cas, le processeur 10 du télécopieur rebascule le commutateur 25 en position active pour isoler 51 le répondeur- enregistreur 3 qui retournera de lui-même en position de repos peu après. Lorsque l'appelant n'émet aucun message vocal 47 ou qu'un message vocal a bien été saisi par le répondeur-enregistreur 3 qui a raccroché et dont la séquence a pris fin 47', cette situation est saisie par le télécopieur, après un silence ici de 8 secondes environ ou par le relâchement du détecteur 26, , et le télécopieur peut tenter de mettre en oeuvre 48 un mode d'exploitation dit "répondeur papier".

Le terminal vidéotex 2, dans sa liaison avec la ligne téléphonique 8, reçoit normalement les informations du serveur à une vitesse rapide (1200 bauds) et émet les siennes à une vitesse lente (75 bauds) . Le processeur 4 du terminal 2 est agencé pour inverser les vitesses de réception et d'émission du terminal : en "mode opposé", l'émission d'informations par le terminal 2 s'effectue à vitesse rapide, la réception d'informations, à vitesse lente.

La fréquence porteuse de la voie rapide du terminal 2 est ici 1300 Hz, celle de la voie lente, 390 Hz. Le protocole T 30 évoqué ci-dessus définit notamment des trames normalisées et en particulier une trame DIS (digital identification signal) qui permet à un télécopieur appelé d'annoncer ses capacités normalisées (caractéristiques de son modem, codage, vitesse, format, capacité d'être relevé, ...). Lors donc de la tentative de mise en oeuvre du mode "répondeur papier", par l'intermédiaire de la prise peri-informatique 23 du terminal 2, le télécopieur 1, dont le commutateur 20 était toujours en position active d'intrusion, commande la connexion du terminal 2 en "mode opposé" et le basculement du commutateur 20 en position de repos et de liaison avec le terminal 2 et attend la porteuse retour, par conséquent à 390 Hz.

En cas de réception de cette porteuse retour dans un laps de temps ici de 12 secondes, le message est saisi 49 sur l'imprimante 14 du télécopieur 1 par l'intermédiaire du terminal 2 et de la prise peri- informatique 23, d'où la désignation de "répondeur papier" de cette application. Si la porteuse retour ne "converge" pas au bout du laps de temps considéré, le télécopieur entreprend 50 une dernière tentative de mettre en oeuvre le mode télécopie, bascule le

commutateur 20 en position active et émet des trames DIS pendant ici 35 secondes.

La tentative répondeur-papier 48 n'est pas obligatoire et, lorsque l'appelant n'émet aucun message vocal 47, le télécopieur entreprend directement une dernière tentative du mode télécopie. Une chance a donc été donnée à toutes les applications, y compris, en dernier lieu, à la télécopie à appel manuel sans fréquence de 1100 Hz des télécopieurs à numéroteur automatique. La première a été donnée au répondeur-enregistreur 3, la seconde et la troisième à la réception d'un message d'un télécopieur à numéroteur automatique (1100 Hz) ou d'un serveur vidéotex (1300 Hz) , la quatrième, au répondeur papier et la cinquième, à la réception d'un message d'un télécopieur à appel manuel.

Au plan opératoire, toujours dans le cas où le répondeur-enregistreur est en marche et qu'il accueille un appel entrant au bout de m sonneries, le message d'accueil du répondeur-enregistreur 3 invite l'appelant à laisser un message parlé, une télécopie, en lançant son télécopieur, ou un message vidéotex, en appuyant sur la touche connexion de son terminal.

En cas de message parlé enregistré sur le répondeur- enregistreur 3, après que l'appelant ait raccroché, et sans qu'il n'en sache rien, des tentatives de répondeur papier et de télécopie seront effectuées.

Si l'appelant est équipé d'un terminal vidéotex, après le message d'accueil, il pourra appuyer sur la touche connexion de son terminal, en recherche de la fréquence porteuse à 1300 Hz, ce qui crée le silence de 8 secondes au terme duquel le télécopieur 1 lance le mode répondeur-papier.

Si l'appelant est l'usager d'un télécopieur, il lance son télécopieur en mode télécopie, dont la mise en oeuvre sera retardée par la tentative de répondeur papier du télécopieur appelé 1 mais sera quand même effectuée avant le chien de garde de son télécopieur, qui est une temporisation normalisée.

Quant aux appels automatiques, caractérisés par une fréquence de 1100 ou 1300 Hz, ils sont immédiatement détectés par le module de reconnaissance 17, le télécopieur 1 étant en intrusion parallèle, et aiguillés en conséquence.

S'il ne s'est rien passé au bout de n sonneries, cela signifie qu'il n'y a pas de répondeur ou qu'il y en a un mais qu'il est indisponible ou éteint. Dans ce cas, le télécopieur 1 prend l'appel par basculement du commutateur 20 en position active et procède à une écoute silencieuse 52 ici pendant 5 secondes. En cas de détection d'une fréquence de 1100 Hz, le télécopieur 1 poursuit en télécopie 36; en cas de détection d'une fréquence de 1300 Hz, il poursuit en videotexie 37, par rebasculement du commutateur 20 en position de repos. Si au bout de 5 secondes, aucun signal n'a été détecté 53, le télécopieur 1 fait une tentative de répondeur papier 48, comme dans le cas de l'émission d'un message d'accueil par le répondeur-enregistreur 3.

Si, bien que l'installation soit en mode réponse automatique, l'usager rentre et décroche avant que le répondeur-enregistreur ou le télécopieur ne l'ait fait

(m ou n sonneries) , le télécopieur 1 se comporte comme en réponse manuelle. S'il ne s'agit pas d'un appel téléphonique et qu'il a décroché le combiné du poste principal 7, il peut "rendre la main" en actionnant la touche début 15. S'il a décroché le combiné du poste

parallèle 9, il peut rendre la main au télécopieur 1 en laissant passer les signaux télématiques ou en actionnant la touche de télécommande DTMF puis en raccrochant.

Les répondeurs-enregistreurs du commerce permettent généralement l'écoute sur haut-parleur et la reprise de la communication par l'usager sur le poste associé (24) , reprise qui est détectée par l'appareil et provoque son retour au repos. Avec le télécopieur qui vient d'être décrit, cette possibilité existe aussi; mais on peut faire l'économie du poste associé 24. A cet effet, on prévoit d'effectuer la reprise de la communication sur le poste principal 7 tout en actionnant la touche stop 16 du télécopieur 1. Celui-ci quitte alors l'état d'intrusion parallèle dans lequel il se trouvait, avec basculement du commutateur 20 en position de repos, activâtion du détecteur de courant 22, et, le temps de la communication, activation du commutateur 25 pour isoler le répondeur-enregistreur 3 qui se met ensuite à l'état de repos.

Les intrusions parallèles 40 et 44 ont été décrites comme une connexion du télécopieur à la ligne par activation du commutateur 20. Ceci est possible mais présente le léger inconvénient d'atténuer légèrement les signaux de parole et de dériver une partie du courant de ligne. Une intrusion en haute impédance évite cet inconvénient ; elle peut s'effectuer, par exemple, en actionnant dans les états 40 et 44 non seulement le commutateur 20 mais également deux autres, non représentés, l'un coupant le chemin du courant de ligne, en coupant la résistance 60 située entre le transformateur 19 et le commutateur 20, l'autre commutant la résistance d'adaptation du modem 18 de la valeur normale à une valeur élevée.

En ce qui concerne les appels sortants, chacun des appareils de l'association peut prendre à volonté la ligne 8 si elle est libre. Le terminal vidéotex 2 peut l'obtenir sauf si le télécopieur 1 est en ligne, le commutateur 20 en position active. Le télécopieur 1 s'abstient de procéder à des appels automatiques si les détecteurs 22, 26 sont activés. Lorsque le télécopieur 1 tente un appel sortant, il s'assure de la présence de la tonalité d'invitation à numéroter et, s'il ne l'a pas, raccroche rapidement, le poste parallèle 9 pouvant par exemple être en ligne. Le poste 24, ici associé au répondeur-enregistreur 3, peut prendre la ligne si le télécopieur 1 ne l'a pas; il en résulte normalement un arrêt de la fonction enregistrement-lecture 28, en cas d'enregistrement. Le poste parallèle 9 peut prendre la ligne à tout instant mais l'usager devra déceler de lui- même une communication de données en cours pour raccrocher rapidement.

On a décrit diverses circonstances où était tentée l'application répondeur papier, en liaison étroite avec une tentative subséquente en télécopie. On peut évidemment en déduire des configurations restreintes où

- soit le répondeur papier ne serait pas offert ; on enchaînerait donc directement en tentative télécopie,

- soit la télécopie ne serait pas offerte à ce stade.

Vont maintenant être décrits plus en détail le répondeur papier ainsi qu'une autre application intéressante rendue possible par l'association avec le terminal vidéotex : l'éditeur de télécopie.

Soit donc les télécopieur 1 et terminal vidéotex 2 de la figure 1. Lorsque l'usager est absent et qu'un appel

entrant arrive sur la ligne 8, le télécopieur 1 le prend et détermine s'il est destiné à une application qu'il sait reconnaître. Dans le cas contraire, l'appel entrant ayant été émis par un terminal vidéotex, le télécopieur 1 procède à une tentative de répondeur papier. A cet effet, il commande, d'une part, le basculement du commutateur 20 en position de repos et, d'autre part, par les prises peri-informatiques 23', 23, la prise de ligne par le terminal vidéotex 2 et l'inversion de ses vitesses d'émission et de réception.

Toujours par les prises 23', 23, le télécopieur commande au terminal vidéotex de se comporter en serveur en émettant en ligne un écran d'accueil fourni par le télécopieur. L'usager appelant, détectant la porteuse de la voie rapide du terminal 2, connecte son propre terminal vidéotex, reçoit l'écran d'accueil du terminal 2 qui l'invite à taper un message sur le clavier de son terminal vidéotex. Le terminal vidéotex 2 reçoit ce message qui, par les prises 23, 23', est recueilli par le télécopieur 1. Grâce au générateur de caractères 13, qui fournit une image de ce message, celui-ci est imprimé sur l'imprimante 14 du télécopieur 1. Dans cette application, le télécopieur assure une fonction de répondeur-enregistreur télématique que l'usager, à son retour, peut consulter directement sans aucune manipulation.

L'association du télécopieur 1 et du terminal vidéotex 2 rend également possible l'application éditeur de télécopie. Sous contrôle du processeur 10, par les prises 23, 23', l'usager, à l'aide du clavier et de l'écran du terminal 2, peut saisir un message sur le terminal 2, message qui est mémorisé par le télécopieur avant d'être converti en éléments d'image (pixels) et transmis en télécopie à un correspondant usager d'un

autre télécopieur. Dans cette application, l'usager n'utilise du terminal vidéotex que son écran et son clavier, l'ensemble télécopieur et terminal étant exploité en traitement de texte.

Le télécopieur, qui vient d'être décrit dans toutes ses applications, est un télécopieur multifonctionnel.

On a décrit un télécopieur intégré dans une chaîne ligne téléphonique-télécopieur-terminal videotex-poste télé¬ phonique. Ces appareils pourraient tout aussi bien être intégrés différemment, par exemple dans une chaîne ligne téléphonique-terminal videotex-télécopieur-poste télé¬ phonique.