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Title:
FASTENING DEVICE HAVING A PULL-OUT RESISTANCE FUNCTION
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2019/185664
Kind Code:
A1
Abstract:
The device (4) for fastening a first part (1) and a second part (2) comprises: - a female element (6) that is intended to be fastened to the first part (1) and comprises a housing (14), - a male element (8) that is intended to be fastened to the second part (2) and comprises a stem (28) comprising a body (32), a foot (30) and a head (34), the head (34) having a transverse dimension (e3), - a retaining element (18) that defines, in the housing (14), a passage (36), the transverse dimension (e4) of which is less than the maximum transverse dimension (e3) of the head (34). The male element (8) comprises a stop surface (40), the female element (6) or the retaining element (18) comprising a complementary stop surface (42), said stop surface (40) cooperating with said complementary stop surface (42) in a fastening configuration.

Inventors:
MAGNIEZ CLAUDE (FR)
PONTHIEU DIDIER (FR)
Application Number:
PCT/EP2019/057645
Publication Date:
October 03, 2019
Filing Date:
March 26, 2019
Export Citation:
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Assignee:
FAURECIA INTERIEUR IND (FR)
International Classes:
F16B5/06; B60R13/02; F16B21/07
Foreign References:
EP2279356B12018-02-21
US20040052575A12004-03-18
DE102014008806A12015-12-17
JP2011194897A2011-10-06
EP3357759A12018-08-08
FR2981135A12013-04-12
FR3038019A12016-12-30
Attorney, Agent or Firm:
HABASQUE, Etienne et al. (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1.- Dispositif de fixation (4) d’une première pièce (1 ) et d’une deuxième pièce (2), ledit dispositif de fixation comprenant :

- un élément femelle (6) destiné à être fixé à la première pièce (1 ) et comprenant un logement (14) s’étendant selon une direction axiale (A),

- un élément mâle (8) destiné à être fixé à la deuxième pièce (2) et comprenant une tige (28) comprenant un corps (32), un pied (30) et une tête (34), le pied (30) et la tête (34) s’étendant de part et d’autre dudit corps (32), la tête (34) présentant une dimension transversale (e3), selon une direction transversale sensiblement perpendiculaire à la direction axiale (A),

- un élément de retenue (18) s’étendant en travers d’une partie du logement (14) de l’élément femelle (6) et définissant dans celui-ci un passage (36) dont la dimension transversale (e4) est inférieure à la dimension transversale (e3) maximale de la tête (34), l’élément femelle (6) et l’élément mâle (8) étant fixés l’un à l’autre au moins dans une configuration de fixation, dans laquelle au moins une partie du corps (32) de la tige (28) de l’élément mâle (8) est introduite dans ledit logement (14) selon la direction axiale (A) de sorte que le pied (30) et la tête (34) de la tige (28) s’étendent de part et d’autre de l’élément de retenue (18), une distance de débattement (d) séparant la tête (34) de l’élément de retenue (18),

le dispositif de fixation étant caractérisé en ce que l’élément mâle (8) comprend en outre une surface de butée (40) s’étendant transversalement sur l’élément mâle (8), l’élément femelle (6) ou l’élément de retenue (18) comprenant une surface de butée complémentaire (42), ladite surface de butée (40) coopérant avec ladite surface de butée complémentaire (42) dans la configuration de fixation, la distance de débattement (d) entre la tête (34) de la tige (28) et l’élément de retenue (18) étant maintenue par ladite coopération.

2.- Dispositif de fixation selon la revendication 1 , dans lequel l’élément femelle (6) et l’élément mâle (8) sont en outre fixé l’un à l’autre dans une configuration de résistance à l’arrachement, dans laquelle la surface de butée (40) est séparée de la surface de butée complémentaire (42) et dans laquelle la fixation de l’élément mâle (8) et de l’élément femelle (6) est maintenue par une coopération entre la tête (34) de la tige (28) et l’élément de retenue (18).

3.- Dispositif de fixation selon la revendication 2, dans lequel une première force de retenue selon la direction axiale (A) est appliquée entre la surface de butée (40) et de la surface de butée complémentaire (42) dans la configuration de fixation et une deuxième force de retenue selon la direction axiale (A) est appliquée entre la tête (34) et l’élément de retenue (18) dans la configuration de résistance à l’arrachement, la première force de retenue étant inférieure à la deuxième force de retenue.

4 Dispositif de fixation selon la revendication 3, dans lequel la première force de retenue est sensiblement comprise entre 10 daN et 30 daN.

5.- Dispositif de fixation selon la revendication 3 ou 4, dans lequel la deuxième force de retenue est sensiblement supérieure ou égale à 80 daN.

6.- Dispositif de fixation selon l’une quelconque des revendications 1 à 5, dans lequel l’élément de retenue (18) comprend deux branches (38) sensiblement élastiques, définissant entre elles le passage (36), une partie du corps (32) de la tige (28) de l’élément mâle (8) s’étendant dans le passage (36) au moins dans la configuration de fixation.

7.- Dispositif de fixation selon l’une quelconque des revendications 1 à 6, dans lequel l’élément de retenue (18) est mobile par rapport à l’élément femelle (6) entre une position de retenue, dans laquelle l’élément de retenue (18) forme dans le logement (14) le passage (36) dont la dimension transversale (e4) est inférieure à la dimension transversale (e3) maximale de la tête (34), et une position de démontage, dans laquelle l’élément de retenue (18) forme dans le logement (14) un passage de démontage dont la dimension transversale est supérieure à la dimension transversale (e3) maximale de la tête (34).

8.- Dispositif de fixation selon l’une quelconque des revendications 1 à 7, dans lequel l’élément de retenue (18) est fixé de façon amovible à l’élément femelle (6)..

9.- Dispositif de fixation selon l’une quelconque des revendications 1 à 8, dans lequel un élément de liaison s’étend entre l’élément de retenue (18) et l’élément femelle (6), ledit élément de retenue (18) étant mobile par rapport à l’élément femelle (6) entre une position de retenue, dans laquelle l’élément de retenue (18) forme dans le logement (14) le passage (36) dont la dimension transversale (e4) est inférieure à la dimension transversale (e3) maximale de la tête (34), et une position de démontage, dans laquelle l’élément de retenue est écarté du logement et reste solidaire de l’élément femelle (6) par ledit élément de liaison. 10.- Dispositif de fixation selon l’une quelconque des revendications 1 à 9, dans lequel la surface de butée (40) s’étend selon une direction transversale à partir d’une partie du corps (32) de la tige (28).

1 1.- Ensemble d’une première pièce (1 ) et d’une deuxième pièce (2), ladite deuxième pièce (2) étant fixée à ladite première pièce (1 ) par au moins un dispositif de fixation (4) selon l’une quelconque des revendications 1 à 10, l’élément femelle (6) dudit dispositif de fixation (4) étant fixé à ladite première pièce (1 ) et l’élément mâle (8) dudit dispositif de fixation (4) étant fixé à ladite deuxième pièce (2), ledit dispositif de fixation (4) étant dans la configuration de fixation.

12.- Ensemble selon la revendication 1 1 , dans lequel la première pièce (1 ) est une tôle de porte de véhicule et la deuxième pièce (2) est un panneau de porte.

Description:
Dispositif de fixation présentant une fonction de résistance à l’arrachement

La présente invention concerne un dispositif de fixation d’une première pièce à une deuxième pièce, du type comprenant :

- un élément femelle destiné à être fixé à la première pièce et comprenant un logement s’étendant selon une direction axiale,

- un élément mâle destiné à être fixé à la deuxième pièce et comprenant une tige comprenant un corps, un pied et une tête, le pied et la tête s’étendant de part et d’autre dudit corps, la tête présentant une dimension transversale, selon une direction transversale sensiblement perpendiculaire à la direction axiale,

- un élément de retenue s’étendant en travers d’une partie du logement de l’élément femelle et définissant dans celui-ci un passage dont la dimension transversale est inférieure à la dimension transversale maximale de la tête,

l’élément femelle et l’élément mâle étant fixés l’un à l’autre au moins dans une configuration de fixation, dans laquelle au moins une partie du corps de la tige de l’élément mâle est introduite dans ledit logement selon la direction axiale de sorte que le pied et la tête de la tige s’étendent de part et d’autre de l’élément de retenue, une distance de débattement séparant la tête de l’élément de retenue.

L’invention concerne également un ensemble d’une première pièce et d’une deuxième pièce fixées par au moins un tel dispositif de fixation.

Un tel dispositif de fixation est par exemple utilisé pour fixer un élément de garnissage à une partie structurelle d’un véhicule, par exemple pour fixer un panneau de porte à la tôle de porte d’un véhicule.

Un tel dispositif de fixation est plus particulièrement adapté pour empêcher une séparation ou un arrachement entre la première pièce et la deuxième pièce en cas de choc contre le véhicule, par exemple au cours du déploiement d’un coussin gonflable. On évite ainsi que l’une des pièces soit projetée dans l’habitacle du véhicule, ce qui pourrait blesser les passagers du véhicule.

L’arrachement est empêché grâce à la coopération entre la tête de la tige de l’élément mâle et l’élément de retenue solidarisé à l’élément femelle. A cet effet, la force de retenue appliquée entre la tête et l’élément de retenue est dimensionnée pour que la coopération entre la tête et l’élément de retenue soit maintenue lorsqu’une force contraire supérieure à un certain seuil est appliquée sur le dispositif de fixation.

Afin de permettre un démontage des pièces entre elles, il est par exemple prévu de permettre de retirer ou de déplacer l’élément de retenue afin de pouvoir retirer la tige du logement de l’élément femelle sans que l’élément de retenue n’interfère avec la tête de la tige. Pour ce faire, la première et la deuxième pièces doivent pouvoir être écartées l’une de l’autre afin qu’un outil ou la main d’un opérateur puisse accéder à l’élément de retenue pour le retirer ou le déplacer. C’est pourquoi, en utilisation normale du dispositif de fixation, une distance est maintenue entre la tête et l’élément de retenue lorsque la tige est introduite dans le logement.

Les documents FR-2 981 135 et FR-3 038 019 décrivent par exemple de tels dispositifs de fixation.

De tels dispositifs de fixation sont donc satisfaisants pour éviter l’arrachement en cas d’impact, mais ils ne permettent pas d’assurer un placage d’une pièce sur l’autre sans jeu entre les pièces, ce qui n’est pas satisfaisant en termes de qualité perçue par les passagers du véhicule.

Pour pallier cet inconvénient, il est prévu des dispositifs de fixation complémentaires permettant un maintien sans jeu entre la première et la deuxième pièces. Ces dispositifs de fixation sont par exemple prévus pour être moins résistants à l’arrachement que le dispositif de fixation décrit ci-dessus de sorte que le démontage des pièces reste possible.

La fixation de la deuxième pièce sur la première pièce nécessite donc une pluralité de dispositifs de fixation et d’opérations de fixation de ces dispositifs de fixation, ce qui complique la structure des pièces et le procédé de montage d’une pièce sur l’autre.

L’invention a pour but de pallier les inconvénients ci-dessus en proposant un dispositif de fixation permettant d’assurer à la fois une fonction de prévention de l’arrachement tout en assurant un maintien sans jeu des pièces entre elles et en permettant un démontage des pièces.

A cet effet, l’invention concerne un dispositif de fixation du type précité dans lequel l’élément mâle comprend en outre une surface de butée s’étendant transversalement sur l’élément mâle, l’élément femelle ou l’élément de retenue comprenant une surface de butée complémentaire, ladite surface de butée coopérant avec ladite surface de butée complémentaire dans la configuration de fixation, la distance de débattement entre la tête de la tige et l’élément de retenue étant maintenue par ladite coopération.

Ainsi, le même dispositif de fixation permet d’assurer la fonction anti-arrachement par la coopération entre la tête et l’élément de retenue en cas d’impact et d’assurer une fixation sans jeu par la coopération entre la surface de butée et la surface de butée complémentaire. Le démontage des pièces entre elles reste possible en défaisant la coopération entre la surface de butée et la surface de butée complémentaire, ce qui permet d’écarter les pièces l’une de l’autre pour le passage d’un outil ou de la main d’un opérateur. Selon d’autres caractéristiques optionnelles du dispositif de fixation selon l’invention, prises isolément ou selon toute combinaison techniquement envisageable :

- l’élément femelle et l’élément mâle sont en outre fixé l’un à l’autre dans une configuration de résistance à l’arrachement, dans laquelle la surface de butée est séparée de la surface de butée complémentaire et dans laquelle la fixation de l’élément mâle et de l’élément femelle est maintenue par une coopération entre la tête de la tige et l’élément de retenue ;

- une première force de retenue selon la direction axiale est appliquée entre la surface de butée et de la surface de butée complémentaire dans la configuration de fixation et une deuxième force de retenue selon la direction axiale est appliquée entre la tête et l’élément de retenue dans la configuration de résistance à l’arrachement, la première force de retenue étant inférieure à la deuxième force de retenue ;

- la première force de retenue est sensiblement comprise entre 10 daN et 30 daN ;

- la deuxième force de retenue est sensiblement supérieure ou égale à 80 daN ;

- l’élément de retenue comprend deux branches sensiblement élastiques, définissant entre elles le passage, une partie du corps de la tige de l’élément mâle s’étendant dans le passage au moins dans la configuration de fixation ;

- l’élément de retenue est mobile par rapport à l’élément femelle entre une position de retenue, dans laquelle l’élément de retenue forme dans le logement le passage dont la dimension transversale est inférieure à la dimension transversale maximale de la tête, et une position de démontage, dans laquelle l’élément de retenue forme dans le logement un passage de démontage dont la dimension transversale est supérieure à la dimension transversale maximale de la tête ;

- l’élément de retenue est fixé de façon amovible à l’élément femelle ;

- un élément de liaison s’étend entre l’élément de retenue et l’élément femelle, ledit élément de retenue étant mobile par rapport à l’élément femelle entre une position de retenue, dans laquelle l’élément de retenue forme dans le logement le passage dont la dimension transversale est inférieure à la dimension transversale maximale de la tête, et une position de démontage, dans laquelle l’élément de retenue est écarté du logement et reste solidaire de l’élément femelle par ledit élément de liaison ; et

- la surface de butée s’étend selon une direction transversale à partir d’une partie du corps de la tige.

L’invention concerne également un ensemble d’une première pièce et d’une deuxième pièce, ladite première pièce étant fixée à ladite deuxième pièce par au moins un dispositif de fixation tel que décrit ci-dessus, l’élément femelle dudit dispositif de fixation étant fixé à ladite première pièce et l’élément mâle dudit dispositif de fixation étant fixé à ladite deuxième pièce, ledit dispositif de fixation étant dans la configuration de fixation.

Selon une autre caractéristique optionnelle de l’ensemble, la première pièce est une tôle de porte de véhicule et la deuxième pièce est un panneau de porte.

D’autres aspects et avantages de l’invention apparaîtront à la lecture de la description qui suit, donnée à titre d’exemple et faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels :

- la Fig. 1 est une représentation schématique en coupe d’un ensemble d’une première pièce et d’une deuxième pièce fixées l’une à l’autre par un dispositif de fixation dans une configuration de fixation,

- la Fig. 2 est une représentation schématique en coupe de l’ensemble de la Fig. 1 , lorsque les première et deuxième pièces ne sont pas fixées l’une à l’autre, et

- la Fig. 3 est une représentation schématique en coupe de l’ensemble de la Fig. 1 , les première et deuxième pièces étant fixées l’une à l’autre par un dispositif de fixation dans une configuration de résistance à l’arrachement.

En référence à la Fig. 1 , on décrit un ensemble d’une première pièce 1 et d’une deuxième pièce 2 fixées l’une à l’autre par au moins un dispositif de fixation 4, comprenant un élément femelle 6 et un élément mâle 8.

La première pièce 1 est par exemple une tôle de porte de véhicule, plus particulièrement une tôle interne de porte, et la deuxième pièce 2 est par exemple un panneau de porte, formant un garnissage intérieur de la porte de véhicule. Il est cependant entendu que l’invention peut s’appliquer à tout type de pièces de véhicule devant être fixées l’une à l’autre.

L’élément femelle 6 est fixé à la première pièce 1. Plus particulièrement, l’élément femelle 6 est par exemple reçu dans un alésage 10 correspondant de la première pièce 1 , le bord de cet alésage 10 étant par exemple introduit dans une gorge annulaire 12 de l’élément femelle 6. L’élément femelle 6 comprend un logement 14 s’étendant selon une direction axiale A. La direction axiale A est par exemple alignée sur l’axe de l’alésage 10. Le logement 14 peut avoir toute forme appropriée. Il est par exemple formé par un orifice traversant l’élément femelle 6 selon la direction axiale. L’orifice peut être fermé ou ouvert du côté externe de la première pièce 1 et il est ouvert du côté interne de la première pièce 1 , c’est-à-dire du côté s’étendant en regard de la deuxième pièce 2. Le logement 14 présente une dimension transversale mesurée selon une direction transversale sensiblement perpendiculaire à la direction axiale A. Dans le cas d’un logement 14 présentant la forme d’un cylindre de révolution, la dimension transversale ei correspond au diamètre de la section du logement 14. L’élément femelle 6 comprend en outre une zone de réception 16 d’un élément de retenue 18, qui sera décrit ultérieurement. La zone de réception 16 est par exemple formée par un alésage s’étendant du côté ouvert du logement 14 dans un plan sensiblement perpendiculaire à la direction axiale A. L’élément femelle 6 est par exemple formé d’une seule pièce en matière plastique rapportée, comme indiqué précédemment, sur la première pièce 1. En variante, l’élément femelle 6 peut être formé d’une seule pièce avec la première pièce 1.

L’élément mâle 8 est fixé sur la deuxième pièce 2. Plus particulièrement, l’élément mâle 8 est par exemple reçu dans un alésage 20 correspondant de la deuxième pièce 2, le bord de cet alésage 20 étant par exemple introduit dans une gorge annulaire 22 prévue dans un corps 23 de l’élément mâle 8. L’alésage 20 est par exemple pratiqué dans une interface de fixation 24 s’étendant en saillie de la face externe 26 de la deuxième pièce 2, c’est-à-dire la face s’étendant en regard de la première pièce 1. Ainsi, l’interface de fixation 24 n’est pas visible depuis l’habitacle du véhicule, ce qui particulièrement avantageux lorsque la deuxième pièce 2 est un élément de garnissage de l’habitacle du véhicule, dont l’aspect est un critère important. En variante, lorsque la deuxième pièce n’est par exemple pas un élément de garnissage, l’alésage 20 peut traverser la deuxième pièce. Selon une autre variante, l’élément mâle 8 est réalisé d’une seule pièce avec la deuxième pièce 2.

L’élément mâle 8 comprend une tige 28 s’étendant en saillie du corps 23 de l’élément mâle 8 de sorte à s’étendre vers la première pièce 1. Le cas échéant, la tige 28 s’étend en saillie de l’interface de fixation 24 vers la première pièce 1. La tige 28 s’étend selon la direction axiale A et est alignée avec l’axe du logement 14 de l’élément femelle 6 lorsque la deuxième pièce 2 est correctement positionnée par rapport la première pièce 1 , comme représenté sur la Fig. 2.

La tige 28 comprend, de son extrémité solidaire de la deuxième pièce 2 à son extrémité libre selon la direction axiale A, un pied 30, un corps 32 et une tête 34, le pied 30 et la tête 34 s’étendant donc de part et d’autre du corps 32.

Le corps 23 est solidaire du pied 30 et forme une base pour l’élément mâle 8

Le corps 32 présente toute forme cylindrique appropriée selon la direction axiale A. A titre d’exemple, le corps 32 présente une forme de cylindre de révolution, à base carrée, rectangulaire ou triangulaire ou autre. Le corps 32 présente une dimension transversale e 2 selon la même direction transversale que celle servant pour la mesure de la dimension transversale e ! du logement 14. Dans le cas d’un corps 32 de section circulaire, la dimension transversale e 2 correspond au diamètre du corps 32. Selon un mode de réalisation, le corps 32 présente une dimension transversale e 2 décroissante, par exemple de façon linéaire, du pied 30 vers la tête 34. Dans ce cas, le corps 32 présente une dimension transversale e 2 maximale du côté du pied 30. La dimension transversale e 2 du corps 32 est inférieure à la dimension transversale ei du logement 14 de sorte que le corps 32 peut pénétrer dans le logement 14 dans interférence avec celui- ci.

La tête 34 forme l’extrémité libre de la tige 28 et présente par exemple une forme sensiblement ovoïde ou cylindrique. Selon un mode de réalisation, l’extrémité libre de la tête 34 est par exemple en forme de pointe ou de pointe arrondie. La tête 34 présente une dimension transversale e 3 maximale, mesurée dans la même direction transversale que la dimension transversale e2 du corps 32, inférieure ou égale à la dimension transversale du logement 14. Ainsi, la tête 34 peut pénétrer dans le logement 14, par exemple avec une légère friction avec les parois du logement 14. Selon un mode de réalisation, la tête 34 présente une section sensiblement complémentaire de celle du logement 14.

L’élément de retenue 18 est agencé pour réduire localement la dimension transversale du logement 14. Ainsi un passage 36 de dimension transversale e 4 inférieure à la dimension transversale du logement 14 est formé au droit de l’élément de retenue 18, comme représenté sur la Fig. 2. La dimension transversale e 4 est également inférieure à la dimension transversale e 3 maximale de la tête 34. Selon un mode de réalisation, la dimension transversale e 4 au droit du logement est en outre sensiblement inférieure ou égale à la dimension transversale e 2 maximale du corps 32. L’élément de retenue 18 présente un comportement élastique permettant d’augmenter la dimension transversale e 4 du passage 36 sous l’effet d’une sollicitation entre les bords du passage 36. En d’autres termes, la tête 34 peut passer par le passage 36 en écartant les bords du passage 36 de l’élément de retenue 18 et revenir vers sa position initiale une fois que la tête est passée au-delà du passage 36.

L’élément de retenue 18 comprend par exemple deux branches 38 formant entre elles le passage 36 et liées l’une à l’autre de façon élastique de sorte que les branches 38 peuvent s’écarter l’une de l’autre sous l’effet d’une sollicitation et retourner à leur position initiale en l’absence de cette sollicitation. En d’autres termes, l’élément de retenue présente par exemple la forme d’une fourche ou d’une goupille dont les deux branches peuvent s’écarter de façon élastique et dont l’écartement, au moins au droit du logement 14 et en l’absence de sollicitation, est égal à la dimension transversale e 4 du passage 36.

L’élément de retenue 18 est par exemple monté de façon mobile dans la zone de réception 16 entre une position de retenue, dans laquelle le passage 36 défini par l’élément de retenue 18 s’étend au droit du logement 14, et une position de démontage, dans laquelle un passage de démontage est formé au droit du logement 14. Ce passage de démontage présente une dimension transversale supérieure à la dimension transversale e3 maximale de la tête 34 de sorte que la tige 28 peut être extraite du logement 14 sans interférence avec l’élément de retenue 18. Selon un mode de réalisation, le passage de démontage est formé dans une zone de l’élément de retenue 18 dans laquelle l’écartement entre les branches est augmenté. Selon un autre mode de réalisation, en position de démontage, l’élément de retenue 18 est écarté du logement 14 en étant désengagé de la zone de réception 16 mais reste solidaire de l’élément femelle 6, par exemple par un élément de liaison s’étendant entre l’élément de retenue 18 et l’élément femelle 6. Ainsi, en position de démontage, la tige peut être extraite du logement 14 sans que l’élément de retenue 18 ne forme un obstacle au démontage, mais celui-ci reste lié à l’élément femelle 6 de sorte qu’il ne peut pas se perdre au cours du démontage.

Selon un autre mode de réalisation, l’élément de retenue 18 est extrait hors de la zone de réception 16 dans la position de démontage. En d’autres termes, dans ce mode de réalisation, l’élément de retenue 18 est monté de façon amovible dans la zone de réception 16 de l’élément femelle 6 et est complètement séparé de l’élément femelle 6 au cours du démontage.

Le déplacement ou l’extraction de l’élément de retenue 18 dans ou hors de la zone de réception 16 se fait par exemple manuellement ou à l’aide d’un outil agencé pour coopérer avec la zone de jonction entre les branches 38.

L’élément mâle 8 comprend en outre une surface de butée 40 agencée pour coopérer, dans une configuration de fixation qui sera décrite ultérieurement, avec une surface de butée complémentaire 42 prévue sur l’élément de retenue 18 ou sur l’élément femelle 6.

Selon le mode de réalisation représenté sur les figures, la surface de butée 40 est formée sur le corps 32 de la tige 28 et s’étend selon une direction transversale en saillie du corps 32 de sorte à augmenter localement sa dimension transversale. Ainsi, selon ce mode de réalisation, la surface de butée 40 présente une dimension transversale e 5 supérieure à la dimension transversale e 4 du passage 36. La dimension transversale e 5 de la surface de butée 40 est par exemple sensiblement inférieure ou égale ou inférieure à la dimension transversale e 3 maximale de la tête 34 et est donc inférieure ou égale à la dimension transversale du logement 14. La surface de butée 40 s’étend par exemple tout autour du corps 32. Dans le cas d’un corps de section circulaire, la surface de butée 40 forme ainsi une bague radiale s’étendant autour du corps 32.

L’élément mâle 8 décrit ci-dessus est par exemple formé d’une seule pièce en matière plastique. Selon le mode de réalisation représenté sur les figures, la surface de butée complémentaire 42 est formée par l’élément de retenue 18 et plus particulièrement par les bords du passage 36 du côté du logement 14.

En variante, la surface de butée complémentaire 42 est prévue sur l’élément femelle 6, à l’extérieur du logement 14, par exemple sur une partie de l’élément femelle 6 s’étendant de l’autre côté de l’élément de retenue 18 par rapport au logement 14. Dans ce cas, la surface de butée 40 est par exemple prévue sur une partie du corps 32 proche du pied 30 ou sur le pied 30.

Le fonctionnement du dispositif de fixation 4 va à présent être décrit.

L’élément femelle 6 et l’élément mâle 8 sont montés indépendamment l’un de l’autre respectivement sur la première pièce 1 et sur la deuxième pièce 2. Avant ou après le montage de l’élément femelle 6 sur la première pièce 1 , l’élément de retenue 18 est monté dans la zone de réception 16 de l’élément femelle et placé dans la position de retenue. On notera qu’en variante, l’élément mâle 8 pourrait être monté sur la première pièce 1 et l’élément femelle et l’élément de retenue 18 pourrait être monté sur la deuxième pièce 2. Le dispositif de fixation 4 est alors dans une configuration désassemblée, dans laquelle l’élément mâle 8 et l’élément femelle 6 ne sont pas fixés l’un à l’autre.

La deuxième pièce 2 est ensuite positionnée par rapport à la première pièce 1 de sorte à placer l’élément mâle 8 en regard de l’élément femelle 6 et plus particulièrement de sorte à aligner l’axe de la tige 28 sur l’axe du logement 14, comme représenté sur la Fig. 2. La première et la deuxième pièces 1 et 2 sont alors rapprochées l’une de l’autre, comme représenté par la flèche F de la Fig. 2, afin de faire pénétrer la tige 28, par la tête 34, dans le logement 14. Avant de pénétrer dans le logement 14, la tête 34 entre en contact avec l’élément de retenue 18 et est engagée dans le passage 36 en écartant les bords du passage 36, grâce au caractère élastique de l’élément de retenue 18. On notera, à cet effet, que la tête 34 peut être conformée pour faciliter cet écartement en présentant une forme de pointe à son extrémité libre, comme décrit précédemment. L’élément de retenue 18 est donc déformé de sorte que la tête 34 peut pénétrer dans le logement 14. Une fois que la tête 34 a passé le passage 36, l’élasticité de l’élément de retenue 18 ramène celui-ci autour du corps 32. Selon la valeur des dimensions transversales e 2 du corps 32 et e 4 du passage 36, l’élément de retenue 18 interfère ou non avec le corps 32 tandis que la tige 28 continue à être enfoncée dans le logement 14.

L’insertion de la tige 28 dans le logement 14 est poursuivie jusqu’à ce que la tête 34 soit écartée selon la direction axiale A de l’élément de retenue 18 d’une distance de débattement d. Lorsque cette distance de débattement d est atteinte, la surface de butée 40 et la surface de butée complémentaire 42 coopèrent l’une avec l’autre de sorte à bloquer les première et deuxième pièces 1 et 2 l’une par rapport à l’autre au moins selon la direction axiale A tendant à extraire la tige 28 hors du logement 14. La distance de débattement d est par exemple sensiblement comprise entre 3 mm et 5 mm, et est par exemple sensiblement égale à 4 mm.

Avant cette coopération, la surface de butée 40 est passée au-delà de la surface de butée complémentaire 42 selon la direction axiale A, par exemple en prévoyant que la surface de butée 40 ou la surface de butée complémentaire 42 puisse se déformer élastiquement pour permettre le passage de la surface de butée 40. Selon le mode de réalisation représenté sur les figures, dans lequel la surface de butée complémentaire 42 est formée sur l’élément de retenue 18, le passage de la surface de butée 40 au-delà de la surface de butée complémentaire 42 se fait par écartement des bords du passage 36 par la surface de butée 40, comme pour le passage de la tête 34. La forme de la surface de butée 40 peut d’ailleurs être agencée pour faciliter cet écartement. Une fois que la surface de butée 40 est passée au-delà du passage 36, celui-ci retourne vers sa forme initiale.

En outre, un appui 44 entre la première pièce 1 et la deuxième pièce 2 peut être prévu pour bloquer les première et deuxième pièces 1 et 2 l’une par rapport à l’autre dans la direction axiale tendant à enfoncer la tige 28 dans le logement 14, comme représenté sur la Fig. 1. En variante, cet appui peut être prévu entre l’élément femelle 6 et l’élément mâle 8.

Le dispositif de fixation 4 se trouve alors dans une configuration de fixation représentée sur la Fig. 1 , dans laquelle la surface de butée 40 coopère avec la surface de butée complémentaire 42 et dans laquelle la tête 34 est séparée de l’élément de retenue 18 par la distance de débattement d. Dans cette configuration, la tête 34 et au moins une partie du corps 32 sont engagées dans le logement 14 de sorte que la tête 34 et le pied 30 s’étendent de part et d’autre de l’élément de retenue 18. Selon un mode de réalisation, l’élément de retenue 18 exerce un force de pincement sur le corps 32 selon une direction transversale. La première pièce 1 et la deuxième pièce 2 sont alors fixées l’une à l’autre par le dispositif de fixation 4 et sont immobilisées l’une par rapport à l’autre au moins selon la direction axiale A, notamment grâce à la coopération de la surface de butée 40 et de la surface de butée complémentaire 42, et le cas échéant grâce à l’appui 44. Ainsi, dans la configuration de fixation, la deuxième pièce 2 est immobilisée sur la première pièce 1 selon la direction axiale, sans jeu selon cette direction. Il est entendu que plusieurs dispositifs de fixation 4 peuvent être prévus pour fixer les première et deuxième pièces 1 et 2 en plusieurs endroits de celles-ci. Dans la configuration de fixation, une première force de retenue selon la direction axiale est appliquée entre la surface de butée 40 et la surface de butée complémentaire 42 tendant à s’opposer à l’extraction de la tige 28 hors du logement 14. La première force de retenue est agencée pour empêcher la tige 28 de s’extraire hors du logement 14 en utilisation normale du véhicule, c’est-à-dire en l’absence d’une sollicitation excessive tendant à écarter la deuxième pièce 2 de la première pièce 1 selon la direction axiale A. Cette première force de retenue est par exemple sensiblement comprise entre 10 daN et 30 daN (décanewton), et de préférence, entre 15 daN et 20 daN..

Si une force supérieure à la première force de retenue est appliquée sur l’assemblage de la première pièce 1 et de la deuxième pièce 2 selon la direction axiale A dans le sens d’une extraction de la tige 28 hors du logement 14, par exemple en cas d’un choc contre la face extérieure de la première pièce 1 ou lorsqu’un coussin gonflable de sécurité disposé entre la première pièce 1 et la deuxième pièce 2 se déploie, la coopération de la surface de butée 40 et la surface de butée complémentaire 42 est rompue et la surface de butée 40 passe de l’autre côté de la surface de butée complémentaire 42, c’est-à-dire du côté tourné vers la deuxième pièce 2 de la surface de butée complémentaire 42. Ainsi, la surface de butée 40 est écartée de la surface de butée complémentaire 42 et n’assure plus la fixation des première et deuxième pièces 1 et 2, de sorte que la distance de débattement d n’est plus maintenue par la coopération entre la surface de butée 40 et la surface de butée complémentaire 42. La tête 34 est alors déplacée vers l’élément de retenue jusqu’à ce que la partie de la tête 34 présentant une dimension transversale e3 supérieure à la dimension transversale e4 du passage 36 arrive en butée contre l’élément de retenue 18, comme représenté sur la Fig. 3. La coopération entre la tête 34 et l’élément de retenue 18 est alors agencée pour qu’une deuxième force de retenue, supérieure à la première force de retenue, s’applique entre la tête 34 et l’élément de retenue 18 pour s’opposer à l’extraction de la tête 34 hors du logement 14.

On notera que l’élément de retenue 18 et/ou la tête 34 peuvent être conformés pour que les bords du passage 36 ne s’écartent pas lorsque la tête 34 exerce une force opposée à la deuxième force de retenue sur l’élément de retenue 18. La deuxième force de retenue est donc agencée pour empêcher l’extraction de la tête 34 hors du logement 14 et maintenir une fixation entre la première pièce 1 et la deuxième pièce 2 en cas d’impact et/ou en cas de déploiement d’un coussin gonflable. La deuxième force de retenue correspond donc à une force de résistance à l’arrachement entre la deuxième pièce 2 et la première pièce 1. La deuxième force de retenue est par exemple sensiblement supérieure ou égale à 80 daN. Selon un mode de réalisation, la deuxième force de retenue est sensiblement comprise entre 80 daN et 150 daN, et de préférence, entre 100 daN et 130 daN. Lorsque la fixation des première et deuxième pièces 1 et 2 est assurée par la coopération de la tête 34 et de l’élément de retenue 18 car la surface de butée 40 ne coopère pas avec la surface de butée complémentaire 42, le dispositif de fixation 4 est dans une configuration de résistance à l’arrachement, représentée sur la Fig. 3 et empêchant la deuxième pièce 2 de se séparer de la première pièce 1 et ainsi d’être projetée dans l’habitacle du véhicule.

Selon le mode de réalisation dans lequel la surface de butée complémentaire 42 est formée par l’élément de retenue 18, on notera que la tête 34 vient également en contact avec cette surface de butée complémentaire 42 dans la configuration de résistance à l’arrachement.

On notera qu’après le choc, si la première et/ou la deuxième pièces 1 et 2 ainsi que le dispositif de fixation 4 n’ont pas été endommagés, le dispositif de fixation 4 peut à nouveau être placé dans la configuration de fixation en rapprochant la deuxième pièce 2 de la première pièce 1.

Comme indiqué précédemment, le dispositif de fixation 4 peut être désassemblé en séparant l’élément mâle 8 de l’élément femelle 6. Pour ce faire, à partir de la configuration de fixation, la coopération entre la surface de butée 40 et la surface de butée complémentaire 42 est défaite par exemple en tirant manuellement sur la deuxième pièce 2 pour la séparer de la première pièce 1 en exerçant une force supérieure à la première force de retenue sur la deuxième pièce 2, ce qui ne nécessite pas un effort trop important de la part d’un opérateur. Le dispositif de fixation 4 passe alors dans la configuration de résistance à l’arrachement, dans laquelle un jeu correspondant à la distance de débattement d existe entre la première pièce 1 et la deuxième pièce 2. La deuxième pièce 2 peut donc être écartée de la première pièce 1 d’une distance égale à la distance de débattement, ce qui permet à un opérateur de passer un doigt ou un outil entre les première et deuxième pièces 1 et 2 et d’actionner l’élément de retenue 18 pour le déplacer de sa position de retenue à sa position de démontage. En continuant de tirer sur la deuxième pièce 2, la tête 34 peut alors être extraite du logement 14 sans interférence avec l’élément de retenue 18 et donc sans avoir à surmonter la deuxième force de retenue. La deuxième pièce 2 est alors désolidarisée de la première pièce 1.

Le dispositif de fixation décrit ci-dessus remplit donc à la fois une fonction de résistance à l’arrachement et une fonction de fixation sans jeu des première et deuxième pièces 1 et 2 entre elles. Ainsi, il n’est pas nécessaire de prévoir deux dispositifs de fixation distincts pour remplir ces fonctions, ce qui simplifie la structure des pièces, en réduisant le nombre de dispositifs de fixation nécessaires, et le procédé de montage d’une pièce sur l’autre et de désassemblage des pièces entre elles.