Domaine technique de l'invention

L'invention concerne le domaine des ensembles modulaires équipés d'appareils de commande, de gestion et de distribution d'énergie, d'informations, de produits et/ou de services à des usagers. Elle concerne plus particulièrement des ensembles modulaires conçus pour équiper des espaces d'exposition dans des halls d'exposition et pour permettre aux occupants temporaires de ces espaces (stands) d'exposition de se connecter aux réseaux électriques ou électroniques de distribution d'énergie, de services et d'informations.

Etat de la technique

Un hall d'exposition est un espace couvert présentant une dalle (sol) de grande surface. Ce sol comprend un réseau de fosses ou caniveaux techniques dans lesquels circulent des câbles de différentes natures (notamment électricité, réseau informatique, téléphone). Ce réseau de fosses ou caniveaux techniques comprend un grand nombre d'unités de branchement aménagées dans le sol et reparties sur la dalle, qui sont recouvertes lorsqu'elles ne sont pas utilisées, pour ne pas gêner la circulation des piétons et chariots. Les stands d'exposition sont installés avant le début de chaque exposition et démontés après sa clôture. Classiquement on distingue deux types de stands ; les stands « déco » fabriqués sur mesure par des concepteurs-designers de stands et les stands « modulaires » standardisés, de plus petite taille, pouvant accueillir tout type d'exposants. La plupart du temps, ces derniers sont réalisés à la demande de l'exploitant du hall d'exposition par un prestataire d'installation générale. Les stands modulaires sont assemblés et montés en utilisant des structures normalisées comprenant des poteaux multi-départs, qui sont typiquement des profilés extrudés en aluminium présentant des rainures longitudinales, et des éléments de cloison, typiquement des panneaux rectangulaires en bois mélaminés. Pour former une cloison verticale de longueur unitaire on monte deux poteaux verticaux dont la base repose sur la dalle, on les relie à leur base par une traverse horizontale, qui est un profilé métallique, on insère le panneau vertical dans une rainure longitudinale de chacun des poteaux, de manière à ce que la base du panneau repose dans la traverse horizontale puis on les relie en partie haute par une deuxième traverse de façon à créer un ensemble rigide. Cet ensemble élémentaire composé par un panneau, de deux poteaux et de deux traverses, dont la longueur typique est d'environ un mètre et dont la hauteur est typiquement d'environ 2,5 mètres, peut être multiplié pour créer des cloisons de longueur voulue. Ainsi on peut subdiviser l'espace du hall d'exposition en stands individuels, faciles à monter, faciles à modifier et faciles à démonter. Les poteaux, traverses et cloisons peuvent être de forme, de longueur, d'épaisseur et de hauteurs différentes. Il reste à gérer le problème du branchement de chaque stand aux différents réseaux câblés. Sur la plupart des petits stands d'exposition, les exposants ont simplement besoin d'une ou plusieurs prises de courant afin de pouvoir raccorder l'éclairage du stand (typiquement un rail de spots), leur ordinateur portable, leur chargeur de téléphone, et éventuellement une imprimante et un réfrigérateur.

Il est connu d'utiliser pour ces types de stands des boîtiers comportant une pluralité de prises pour se raccorder au réseau électrique fourni à l'exposant. Ces boîtiers sont raccordés aux unités de branchement aménagées dans le sol du hall d'exposition. Le document FR 2 727 577 A1 divulgue une colonne technique dans laquelle passe une pluralité de câbles électriques, informatiques et téléphoniques. La colonne est pourvue d'une ouverture longitudinale apte à recevoir les prises pour brancher des appareils. Le document EP 1 172 910 A1 décrit une colonne pour le support d'appareillages de commande et/ou de distribution d'énergie et de cheminement de câbles comportant une ossature présentant des ailes disposées en étoile qui délimitent deux à deux des goulottes. La colonne technique est fixée au sol au moyen d'un socle qui est recouvert d'un cache de finition en forme de coupelle. Ces colonnes techniques, bien que parfaitement adaptable dans des emplacements pour expositions, présentent l'inconvénient d'être très encombrante, ce qui est très défavorable pour des stands de petites surfaces.

D'autres systèmes de branchements électriques existent, et sont adaptés aux sites d'exposition qui offrent, outre un branchement aisé aux différents services proposés (courant électrique, ligne téléphonique, accès internet) la possibilité d'un paramétrage automatique ou semi-automatique selon la commande de l'exposant. Ce système se présente sous la forme d'un coffret électrique intelligent intégrant, outre les composants électriques traditionnels (prises, protections), une partie électronique de contrôle et de communication. Selon les règles en vigueur dans les établissements recevant du public (ERP type T), chaque stand d'exposition doit comprendre un organe de coupure de l'alimentation électrique, typiquement un coffret électrique dédié. Un tel système est commercialisé sous la marque KEOPS par la société Cube Technologies ; il est décrit dans la demande de brevet WO 03/060840 A1 . Ce système satisfait les besoins des utilisateurs comme des exploitants de centres d'exposition.

Cependant, ce coffret électrique intelligent ainsi que d'autres produits similaires, bien que présentant de nombreuses caractéristiques avantageuses, pose encore certains problèmes, et reste parfois perfectible, pour son utilisation notamment sur les stands modulaires de petites tailles. Ce type de coffret électrique possède sa propre électronique de contrôle et est souvent capable de distribuer des puissances bien supérieures aux demandes des exposants de ces types de stands. Le coffret électrique intelligent est donc est assez lourd, assez encombrant, assez coûteux, et dans la mesure où chaque stand d'exposition dans un hall d'exposition doit être équipé d'un tel coffret les exposants réclament depuis de nombreuses années un produit plus adapté à leur besoin.

De plus, le besoin électrique pour un stand d'exposition donné, et cela notamment pour les petits stands d'exposition, i.e. dont la surface est comprise entre 9 et 16 m ² , ne dépasse pas souvent de nos jours une puissance de l'ordre de 1 kW (ce qui est en partie lié à la disponibilité de systèmes d'éclairage de basse consommation). Or, beaucoup de sites d'exposition proposent un branchement électrique standard de 3 kW, surdimensionné et trop onéreux. En effet, l'arrivée de technologies d'éclairage à basse consommation accentue encore plus ce surdimensionnement. Le consommateur qui investit dans ces équipements de basse consommation souhaite une facturation transparente de sa consommation électrique qui lui permet de valoriser son investissement. La facturation forfaitaire proposée par la plupart des gestionnaires de sites d'expositions ne répond pas à ce besoin. En revanche, elle ne nécessite pas de relevé individuel de la consommation, sachant que l'établissement d'un tel relevé individuel complique la gestion des centres d'exposition.

Un but de la présente invention est de remédier aux inconvénients précités, notamment en fournissant une colonne technique pour le support d'appareillages qui soit aussi compacte que possible, de manière à ne pas occuper trop de surface au sol sur le stand d'exposition.

Un autre but de la présente invention est de fournir une colonne technique permettant de simplifier le branchement électrique des stands d'exposition par les équipes d'installation.

Un autre but de la présente invention est de fournir une colonne technique qui soit facile à fabriquer, avec un coût de fabrication restreint. Un autre but de la présente invention est de fournir une colonne technique amovible, aisément transportable, et suffisamment stable au sol.

Un autre but de la présente invention est de fournir une colonne technique qui soit facile d'utilisation, et adaptable à tout type de matériel existant, notamment adaptable aux principaux types de structures modulaires utilisés dans les stands d'exposition, et notamment à toutes les tailles de traverses et de cloisons typiquement utilisée par les gestionnaires de sites ou les prestataires d'installation générale.

Un autre but selon l'invention est de fournir une colonne permettant de moduler, de contrôler et d'adapter la consommation énergétique nécessaire à un stand d'exposition en fonction de plusieurs paramètres, tels que la surface d'expositions disponible, le nombre d'appareils électriques en marche, ou encore la puissance électrique requise.

Objets de l'invention

Selon l'invention, le problème est résolu en proposant une colonne technique commune à plusieurs stands contigus, qui présente une façade individuelle pour chaque stand avec ses moyens de branchement, et qui présente pour chaque stand un système électronique de gestion et de distribution.

A cette fin, la colonne technique selon l'invention intègre un poteau central multi-départ de type connu. Cette solution entraine une contrainte lorsque les cloisons qui s'intègrent dans les rainures du poteau multi-départ vont compartimenter l'intérieur de la colonne technique. Afin de pouvoir intégrer les différents systèmes électriques de gestion et de distribution dans la colonne technique, il est nécessaire de pouvoir faire passer les connexions filaires (câbles) contenues dans la colonne entre les différents compartiments (appelés aussi segments) de la colonne qui sont séparées par les cloisons. Les inventeurs ont constaté qu'il est très difficile de conduire la traverse jusqu'au centre du poteau central car ainsi il ne reste plus de place pour le passage des câbles, ce qui est incompatible avec le but de n'utiliser qu'une seule unité de branchement pour le dispositif desservant deux ou quatre stands. En effet, à l'intérieur du dispositif les câbles ne pourraient passer qu'entre le sol et le bord inférieur de la traverse. Cet espacement est faible, typiquement de l'ordre de 19 mm. Si l'on souhaite rendre le dispositif transportable à l'aide de roulettes, l'espacement entre le rebord inférieur du socle et le bord inférieur de la traverse devra être diminué encore plus (à moins de prévoir des roulettes escamotables). De toute manière il n'est pas souhaitable que le socle du dispositif repose directement sur le sol à cause du risque électrique lié au dispersement accidentel de liquides sur le sol (bouteilles de boisson renversées) et à cause de l'accumulation de poussière à même le sol. Il y a donc une réelle difficulté à prévoir le passage des câbles si tous les buts du dispositif doivent être atteints simultanément.

Selon l'invention ce problème a été résolu en utilisant une traverse inférieure raccourcie. Ainsi, de manière connue, l'ensemble monté laisse un espace libre entre le bord de la traverse raccourcie et le poteau central. Cet espace est suffisant pour permettre le passage de câbles à l'intérieur du dispositif. Lesdits câbles sont protégés par des passe- câbles, typiquement en tôle pliée et soudés sur le socle. Selon le réglage fin de la hauteur de la traverse la cloison peut reposer également sur la face supérieure desdits passe- câbles, ou il peut y avoir un petit espace entre le bord inférieur de la cloison et la face supérieure du passe-câbles.

Cette solution oblige donc l'utilisation de traverses basses non standards qui se distinguent des traverses standards par leur longueur plus courte. L'utilisation du dispositif nécessiterait donc que le prestataire d'installation générale possède en stock deux types de traverses afin de disposer en temps voulu des traverses basses spécifiques qui forment le départ des poteaux centraux. L'utilisation lors du montage des stands de traverses non standards à côté de traverses standards n'est pas pratique.

Les inventeurs ont résolu ce problème en intégrant les traverses non standards dans le dispositif lui-même ; les traverses non standard n'ont pas besoin d'être détachées du dispositif (ainsi elles ne peuvent pas être égarées). Selon l'invention elles sont fixées de manière escamotable sur le dispositif, afin de ne pas gêner son stockage et son transport, et afin de permettre de n'utiliser qu'un, deux ou trois de traverses, selon les besoins. Par rapport aux traverses standard elles ont été raccourcies ; ainsi elles ne touchent pas le poteau central et ne gênent pas le passage des câbles. Avantageusement, la hauteur de la colonne technique est telle que les traverses en position escamotées ne dépassent pas en haut. Cela évite à l'utilisateur de s'accrocher à la traverse ; rendre invisibles les traverses escamotées répond également à des critères esthétiques.

Cette manière de résoudre le problème de l'invention soulève cependant un nouveau problème. En effet, il existe plusieurs standards de traverses qui se distinguent légèrement, et la colonne technique selon l'invention devrait pouvoir s'adapter à ces différents standards sans avoir à échanger la traverse escamotable contre une autre. Plus précisément, il existe actuellement trois longueurs standards de traverses : 940 mm, 945 mm et 954 mm, pour un espacement des poteaux d'environ 1 m. Par ailleurs, il existe deux hauteurs différentes : 45 mm et 60 mm.

Selon un mode de réalisation avantageux de l'invention la colonne technique selon l'invention est munie d'un système d'adaptation aux différentes longueurs et/ou hauteurs de traverses. Dans un mode de réalisation préféré ce système d'adaptation aux différentes longueur et/ou hauteurs de traverses comprend un système d'articulation et de réglage qui assure cette compatibilité. Plus précisément, ce système comprend une platine de réglage qui coopère avec une pièce en « U » comprenant deux bras parallèles qui prennent ladite platine de réglage en pince. La pièce en « U » est fixée à l'extrémité de la traverse. Ladite platine comprend des évidements dans lesquels s'insère au moins une tige transversale reliée aux deux bras parallèles de la pièce en « U ». Par un mouvement relatif, dans l'axe de la traverse et dans le sens orthogonal à cet axe, on peut ajuster la position de la pièce en « U » par rapport à la platine ; une desdites tiges transversales peut être un boulon permettant de figer la position relative de la platine de réglage et de la pièce en « U ». L'autre extrémité de ladite platine comporte un autre axe transversal permettant d'escamoter ladite platine avec la traverse qui y est attachée par l'intermédiaire de ladite pièce en « U ».

Ainsi un premier objet de la présente invention est une colonne technique pour stands d'exposition formés par des éléments de cloison (appelés ici simplement « cloisons ») maintenues par des poteaux et à leur base par une traverse s'étendant entre deux poteaux au niveau du sol, laquelle colonne comprend un socle comportant des connexions filaires, et une pluralité de façades individuelles comprenant chacune des moyens de gestion et de distribution de produit(s) et/ou de service(s) permettant de distribuer à chaque stand d'un groupe de stands des produits ou services provenant de réseaux de distribution physiques, ladite colonne étant caractérisée en ce qu'elle comprend au moins une traverse, possiblement démontable, solidaire au socle de ladite colonne, laquelle colonne comprenant en outre une ouverture centrale apte à accueillir un poteau central et au moins une fente verticale apte à accueillir une cloison venant en contact avec ledit poteau central et ladite au moins une traverse solidaire au socle, laquelle traverse laissant suffisamment d'espace pour permettre le passage des connexions filaires présentes à l'intérieur de la colonne technique. Typiquement deux façades sont séparées par une fente. Avantageusement, ladite au moins une traverse est escamotable ; en position escamotée elle se range dans ladite fente verticale.

La colonne technique peut comprendre en outre un système d'adaptation de la longueur et/ou de la hauteur de ladite au moins une traverse. Dans un mode de réalisation, ce système d'adaptation de la longueur et/ou de la hauteur de ladite au moins une traverse comprend une platine de réglage qui coopère avec une pièce en « U » dont les deux bras parallèles prennent ladite platine de réglage en pince, ladite platine de réglage comprenant deux évidements dans lesquels s'insère au moins une tige transversale reliée aux deux bras parallèles de ladite pièce en « U ». Selon un mode de réalisation de ce système, lesdits deux évidements comprennent une zone centrale allongée comprenant à chacune des deux extrémités une zone périphérique, étant entendu que pour chaque évidement la direction de la zone centrale allongée ne coïncide pas avec celle de chacune des zones périphériques. Ladite platine peut comporter en outre un second axe transversal permettant d'escamoter ladite platine avec ladite au moins une traverse attachée par l'intermédiaire de ladite pièce en « U ».

Avantageusement le socle de ladite colonne comprend des passes-câbles formant des tunnels permettant d'ordonner, de contenir et de faire circuler l'ensemble des connexions filaires présentes à l'intérieur de la colonne technique.

Dans un mode de réalisation, la colonne technique selon l'invention comprend une ossature formée par des closions radiales disposées en étoile et délimitant plusieurs compartiments pour le montage d'un ou plusieurs boîtiers d'appareillages électriques.

Chacune des façades de la colonne comprend avantageusement au moins une prise électrique, de préférence deux prises électriques, pour la distribution d'énergie en monophasé, chaque prise étant reliée à un coupe-circuit ou disjoncteur, et au moins une prise de connexion réseau de type DB xx, et/ou RJ45, RJ1 1 .

La colonne technique selon l'invention comprend avantageusement des roulettes pour être aisément transportable. Dans ce même but elle comporte avantageusement une poignée amovible apte à être fixée de manière réversible, ladite poignée étant fixées sur la colonne au moyen d'au moins une bride disposée sur la face interne d'au moins une façade de ladite colonne ; ainsi la colonne peut être transportée sur ses roulettes intégrées.

Dans un mode de réalisation la colonne technique selon l'invention présente une poignée amovible fixée sur une bride à l'aide de pions, lesdits pions étant fixés sur ladite bride, lesdits pions présentant chacun un fût supportant une tête et coopèrent chacun avec une lumière aménagée dans une plaque supportant ladite poignée, ladite lumière présentant un tronçon circulaire de diamètre suffisant pour faire passer la tête dudit pion et un tronçon rectiligne d'un diamètre suffisant pour accueillir le fût dudit pion en bloquant la tête du pion suite à un mouvement de rotation de ladite poignée.

Un autre objet de l'invention est l'utilisation de la colonne technique selon l'invention dans une pièce ou une salle, telle qu'un hall d'exposition, séparée par une pluralité de cloisons amovibles soutenues par un poteau central et au moins un poteau périphérique. Dans cette utilisation, ladite colonne technique comporte dans son ouverture centrale un poteau central. Encore un autre objet de l'invention est un stand d'exposition assemblé à partir d'au moins une colonne technique selon l'invention, une pluralité de cloisons verticales et une pluralité de poteaux, caractérisé en ce que :

- chaque colonne technique comprend dans son ouverture centrale un poteau central, et comprend au moins deux traverses solidaires au socle, et comprend au moins deux fentes verticales aptes à accueillir une cloison venant en contact avec le poteau central,

- au moins deux cloisons verticales traversent chacune une fente verticale de la dite colonne technique et sont solidarisées audit poteau central chacune à une desdites traverses.

Un dernier objet de l'invention est un procédé de montage d'un stand d'exposition comprenant au moins une colonne technique selon l'invention, au moins un poteau et au moins une cloison, ledit procédé comprenant les étapes suivantes :

(a) on positionne ladite colonne technique sur un sol horizontal ; (b) on positionne un poteau central dans l'ouverture centrale de ladite colonne technique ;

(c) on positionne une cloison dans une fente verticale de la colonne technique et on solidarise ladite cloison audit poteau central et par rapport à la traverse.

Si ladite traverse est dotée d'une rainure horizontale, on positionne à l'étape (c) le chant inférieur de la cloison dans la rainure de la traverse. Si ledit poteau central est doté d'une rainure verticale on positionne l'étape (c) un chant vertical dans une rainure verticale dudit poteau central.

Le poteau central et les cloisons sont de types connus, et pour assembler le stand d'exposition on solidarise ladite cloison par son chant vertical opposé à un deuxième poteau central, de préférence du même type que le premier. Un tel stand d'exposition comprend en règle générale une pluralité de poteaux centraux, une pluralité de cloisons, et au moins une colonne technique selon l'invention.

Description des figures

La figure 1 illustre la subdivision de l'espace sur la dalle d'un hall d'exposition en stands individuels à l'aide de poteaux et de panneaux ; ces stands sont équipés de colonnes techniques selon l'état de la technique. La figure 3 montre deux exemples avec des poteaux centraux 21 de type connu, utilisés pour délimiter deux (figure 3a) ou quatre (figure 3b) stands d'exposition à l'aide de cloisons 20.

Les figures 2 et 4 à 10 illustrent différents aspects de l'invention.

La figure 4 est une représentation en perspective d'une colonne technique 10 selon l'invention installée dans une pièce 100 comportant des cloisons amovibles 20 maintenues par un poteau central 21 et des poteaux périphériques 22, ainsi que par des traverses escamotables 30 solidaires de la colonne technique 10.

La figure 5 est une vue de haut de la colonne technique 10 selon l'invention telle que représentée en figure 4. Dans ce mode de réalisation, la colonne technique 10 comporte quatre façades 10, séparées par des cloisons amovibles 20 formant une pluralité de stands d'exposition 23, 24, 25, 26, les cloisons amovibles 20 étant ici toutes reliées à un poteau central 21 située dans l'axe transversal de la colonne technique 10.

La figure 6 est une vue latérale en perspective de la colonne technique 10 selon l'invention, dans laquelle une traverse escamotable 30 est représentée en position dépliée.

Les figures 7 et 8 représentent deux perspectives de l'ossature 37 de la colonne technique 10 selon l'invention.

La figure 9 est une représentation détaillée du socle 11 de la colonne technique 10 selon l'invention.

La figure 10 montre en détail la structure de la platine de réglage 34 (Figure 10a), son emboîtement dans la pince 112 (Figure 10b), son implantation dans le socle 11 de la colonne technique 10 (Figure 10c) et son fonctionnement pour permettre le réglage de la hauteur et de la longueur de la traverse escamotable 30 (Figures 10d à g).

La figure 1 1 montre en détail la poignée amovible 60 (figure 1 1 a) et son emboîtement dans la colonne technique 10 (figure 1 1 b et c).

La figure 12 montre un autre mode de réalisation de la poignée amovible.

Liste des repères utilisés sur les figures :

Colonne technique 10 Brides 66

Socle 11 Boulon 67

Façade 12 Orifice central 68

Gaine de câbles de

Prise monophasée 13 70

raccordement

Couvercle 14 Boîtier de raccordement 71

Prise de connexion réseau 15 Pion 80

Coupe-circuit (disjoncteur) 18 Semelle 81 Coque 19 Fût 82

Cloison amovible 20 Tête 83

Poteau central 21 Poignée 84

Poteau périphérique 22 Lumière principale 85

Stands 23,24,25,26 Tronçon circulaire de 85 86

Allée de circulation 27,28 Tronçon rectiligne de 85 87

Ouverture centrale 29 Lumière secondaire 90

Traverse escamotable 30 Tronçon circulaire de 90 91

Encoche 31 Encoche 92

Rainure longitudinale 32 Tige 93

Etrier 33 Ressort 94

Platine de réglage 34 Organe intermédiaire (tirette) 95

Roulettes 35 Bande centrale de 95 96

Corps de support 36 Orifice de passage 97

Ossature 37 Plage en arc de cercle de 95 98

Pièces de support de

43 Découpes dans 95 99 cloisons

Equerre de stabilisation 44 Evidement 100, 101

Passe-câble 45 Zone centrale de l'évidement 102, 103

Embase 46,47 Zone périphérique 104,105,106,107

Pièce 48 Orifice pour tige 109 108

Cloison radiale (voile) 38 Tige 109

Compartiments (ou secteurs) 39,40,41 ,42 Vis de fixation 110

Fente verticale 49 Pion de positionnement 111

Colonne technique selon état

50 Pince (pièce en « U ») 112 de la technique

Poignée amovible 60 Fixation antivol 113

Organe principal de

Pièce de préhension 61 120

manutention

Organe de prise en main

Arceau 62 121

secondaire

Plateau circulaire 63 Plateau auxiliaire 122

Boulon 64 Echancrure dans 122 123

Voiles 65 Découpe dans 95 124 Description détaillée de l'invention

1 . Définitions

On entend ici par système électronique de gestion et de distribution, un système de gestion d'informations et de distribution de produit(s) et/ou service(s), installé en règle générale de manière mobile et exploité, de manière permanente, temporaire ou intermittente, sur des sites à variabilité de besoins, nécessitant une pluralité desdits systèmes électroniques de gestion et de distribution formant alors un groupe de systèmes électroniques de gestion et de distribution. Ce groupe de systèmes électroniques de gestion et de distribution permet dès lors de gérer et de distribuer des informations, des produit(s) et/ou service(s) pour une pluralité d'utilisateurs. Préférentiellement, le système électronique de gestion et de distribution possède des moyens de distribution, des moyens de communication, et des moyens d'interaction avec les utilisateurs (clients, locataires du site) et le gestionnaire. Ce système est intégré dans la colonne technique selon l'invention.

On entend ici par moyen de distribution, un ensemble physique permettant de véhiculer ou de fournir les prestations, qui comprend notamment des sorties (connexions, raccords sur réseaux, câbles, tubes, émetteurs, compteurs, éléments de connections et de déconnections).

On entend ici par utilisateur, une personne utilisant un système électronique de gestion et de distribution compris dans la colonne technique selon l'invention. Cet utilisateur est généralement le locataire d'un espace ou d'un stand dans un salon d'exposition, mais il peut aussi s'agir du client locataire de locaux ou d'installations industrielles ou tout autre contexte nécessitant la mise à disposition de produit(s) et/ou service(s) délivrés par réseau(x).

On entend ici par gestionnaire, une ou des personnes ayant en charge l'organisation par exemple d'un site d'exposition ou d'un groupe de locaux en location, ou ayant en charge le bon fonctionnement de systèmes de distribution de produit(s) et/ou service(s) distribués par réseau(x). Le gestionnaire peut avoir la charge de l'installation, de la gestion et de la maintenance.

On entend ici par supports d'informations l'ensemble des moyens permettant de transmettre des informations de gestion du système électronique de gestion et de distribution ou des informations permettant le fonctionnement dudit système et de ses dispositifs multifonctionnels.

2. Description détaillée

Les figures 1 et 2 montrent de manière schématique le plan de la subdivision d'un hall d'exposition en quatre stands 23,24,25,26 en utilisant une pluralité de poteaux 21 , 22 multi-départ identiques reliés par des cloisons amovibles 20. Entre chaque ensemble de stands se trouvent les allées de circulation 27,28 pour les visiteurs. Selon l'état de la technique représenté sur la figure 1 , chaque stand comporte une colonne technique 50 reliée à l'unité de branchement d'un caniveau technique (non montrés sur la figure). Selon l'invention représentée sur la figure 2, une colonne technique 10 est partagée par plusieurs (ici : quatre) stands 23,24,25,26 voisins ; le poteau central 21 traverse ladite colonne technique.

Ce poteau central 21 peut être un poteau multi-départ de type connu. Il peut présenter une pluralité de rainures longitudinales dans lesquelles on peut insérer des cloisons amovibles 20 (par exemple un panneau en bois mélaminé). De tels poteaux multi-départ connus sont montrés sur les figures 3a et 3b. On peut utiliser par exemple le produit connu sous la référence PX8019 de la société SODEM. Il présente quatre rainures longitudinales disposées de manière à permettre l'insertion de panneaux de bois 20 d'épaisseur appropriée à des angles de 90° l'un par rapport à l'autre.

En se reportant à la figure 4, la colonne technique 10 selon l'invention est disposée dans une pièce ou salle 48 séparée par une pluralité de cloisons amovibles 20 soutenues par un poteau central 21 et des poteaux périphériques 22, sachant que le poteau central 21 et périphériques 22 peuvent être identiques. Bien entendu, plusieurs cloisons amovibles 20 peuvent être alignées et soutenues par l'intermédiaire de poteaux périphériques 22 réparties uniformément pour former plusieurs stands d'exposition, de surfaces variables. La colonne technique 10 dispose d'une ouverture centrale 29 apte à accueillir le poteau central 21. De plus, la colonne comprend des fentes verticales 49 (quatre fentes sont représentées sur la figure 4) apte à accueillir les cloisons 20 venant en contact avec le poteau central 21.

Dans le mode de réalisation présenté en figure 5, les cloisons amovibles 20 sont agencées de manière à former quatre stands d'exposition 23, 24, 25, 26 à partir d'une seule colonne technique 10 qui comporte dans son centre le poteau central 21 .

Comme visible sur la figure 4, la colonne technique 10 comporte avantageusement des traverses escamotables 30 solidaires au socle 11 de la colonne technique 10, les traverses 30 présentant une forme permettant de soutenir les cloisons amovibles 20 au niveau de leur base. Les traverses escamotables 30, bien que solidaires au socle 11 , sont agencées de manière à laisser suffisamment d'espace pour permettre le passage des connexions filaires présentes à l'intérieur de la colonne technique 10. Comme il sera décrit plus loin, les traverses escamotables 30 de la colonne 10 sont adaptables à tout type de cloison connue, notamment les cloisons fournies par la majorité des prestataires techniques (dénommés prestataires d'installation générale ou prestataire IG). En effet, la longueur et/ou la forme des cloisons normalisées mises à la disposition par les différents prestataires IG ne sont pas totalement identiques, ce qui nécessite en conséquence une légère adaptation des traverses escamotables 30 solidaires de la colonne technique 10. Les traverses escamotables 30 sont reliées chacune à la colonne technique 10 par une charnière située dans le socle 11 de la colonne (représentée aux figures 6 et 7).

Le poteau central 21 s'insère au centre de la colonne technique 10. Il peut être fixé dans la colonne 10 à l'aide de moyens de fixation appropriés. Une vue de haut de la colonne technique 10 selon l'invention est représentée en figure 5 ; comme le montre cette figure, la colonne 10 est constituée ici de quatre façades 12 obtenues à partir d'un même profilé en matériau léger, par exemple en matière plastique ou en matière métallique. Dans ce mode de réalisation particulier, la colonne technique 10 permet de distribuer du ou des produit(s) et/ou service(s) dans quatre stands distincts 23, 24, 25, 26 séparés par les cloisons amovibles 20. Dans d'autres modes de réalisation selon l'invention, et non représentés sur les figures, la colonne technique 10 peut être utilisée pour former deux façades, en position « côte à côte ».

Les façades 12 de la colonne 10 comprennent chacune des moyens de gestion et de distribution de produit(s) et/ou de service(s) pour distribuer des produits ou services provenant de réseaux de distribution physiques tels que par exemples des moyens de distribution d'énergie électrique par une sortie électrique, des moyens de distribution de service(s) de télécommunication comme une sortie connectée à un réseau informatique de type réseau de communication par réseaux filaires (fibre optique ou autre) avec protocole de communication par exemple de type TCP/IP, réseau de communication par ondes hertziennes ou autres types d'ondes électromagnétiques avec protocole de communication par exemple de type TCP/IP, ou réseau de communication par courant porteur.

A titre illustratif, et tel que mieux visible en figure 5, la colonne technique 10 selon l'invention peut comprendre quatre façades 12 identiques. Comme montré sur la figure 6 (sur laquelle seulement deux des quatre façades sont visibles) les façades 12 reposant toutes sur un socle 11 commun ; comme indiqué ci-dessus, la colonne technique 10 selon l'invention peut aussi comporter deux ou, trois façades 12 (et de préférence autant de traverses escamotables 30), mais le mode de réalisation avec quatre façades 12 est préféré car il offre le plus grand degré de polyvalence pour l'implantation des cloisons 20.

Chacune de ces façades 12 comprend au moins une (et de préférence deux) prises électriques 13 pour la distribution d'énergie en monophasé, chaque prise étant reliée à son coupe-circuit ou disjoncteur 18, et au moins une prise de connexion réseau 15 de type DB xx, et ou RJ45, RJ1 1. La colonne technique 10 selon l'invention peut en effet supporter une multitude d'appareils électriques, informatiques, téléphoniques, tels que des interrupteurs, prises de courants, prises pour téléphones, prises de raccordement informatiques, ou encore des prises de connexion réseau. La colonne technique 10 selon l'invention peut comporter également un système électronique de gestion et de distribution d'information, de produit(s) et/ou de service(s), par exemple un système tel que décrit dans la demande WO 03 / 060 840 A1 , permettant de contrôler et réguler la consommation énergétique de chaque stand d'exposition. Ce système, qui est de préférence un système autonome, est accessible par des moyens de connexions entre l'utilisateur et la colonne technique via une carte dite interface homme- machine (IHM). Ainsi, la colonne technique 10 selon l'invention permet, via un système électronique de gestion d'informations et de distribution de produit(s) et/ou de service(s) de télécommunication(s) de contrôler la distribution des services commandés en l'occurrence la distribution d'énergie. Dans un mode de réalisation, une des façades se distingue des autres en ce qu'elle comporte un bouton de commande qui actionne un organe de coupure générale, qui est avantageusement caché par un couvercle 14. Cet organe de coupure, agit sur l'alimentation électrique de toutes les façades de la colonne 10. Dans un mode de réalisation avantageux ce bouton de commande coopère avec une bobine à émission MX associée à tous les disjoncteurs de la colonne 10 : lorsque l'organe de coupure est actionné (i.e. le bouton pressé) un circuit électrique se ferme et la bobine à émission MX déclenche tous les disjoncteurs auxquels elle est reliée. Cet organe de coupure générale permet à un technicien de couper à partir d'une façade 12 l'alimentation de toutes les prises électriques 13 de la colonne, lors qu'il doit effectuer une intervention sur la colonne 10.

Les façades 12 de la colonne technique 10 sont en partie recouvertes d'une coque 19. Cette dernière peut être fabriquée par rotomoulage d'une matière plastique appropriée, ou par toute autre technique appropriée. Le socle 11 de la colonne technique comporte également des moyens de connexion, tels que des prises de distribution. La colonne technique 10 représentée sur la figure 6 comprend également des roulettes 35 disposées en partie dans le socle 11. Dans un mode de réalisation avantageux il s'agit d'une pluralité (par exemple d'une paire) de roulettes 35 disposés d'un côté de la colonne 10, qui permettent à un opérateur de déplacer la colonne 10 en l'inclinant légèrement en direction du côté sur lequel se situent les roulettes 35. A cette fin la colonne technique 10 peut être pourvue d'une poignée 60 qui sera décrit ci-dessous. Une traverse escamotable 30 est représentée sur les figures 6 ou 7, en position dépliée. Cette traverse escamotable 30 peut s'escamoter dans la colonne technique 10 à l'aide d'une charnière qui se situe au niveau des encoches 31 comprises dans le socle 11 entre deux façades 12 et qui se prolongent vers le haut par des fentes 49 séparant les façades 12 entre elles. Ainsi la traverse 30 peut se ranger dans ladite fente 49 verticale entre deux façades 12. Ces encoches 31 et fentes 49 permettent également l'emboitement et le maintien des cloisons amovibles 20 lorsque les traverses escamotables 30 sont en position dépliée. Les traverses escamotables 30 de la colonne technique sont constituées d'un profilé, de préférence un alliage léger, par exemple en aluminium. Les traverses escamotables 30 comprennent chacune une rainure longitudinale 32 apte à venir en prise avec la partie inférieure des cloisons amovibles 20. Dans un mode de réalisation avantageux, chacune des traverses escamotables 30 présente une section transversale ayant un contour extérieur de forme générale rectangulaire, section qui va en se rétrécissant de la partie basse, i.e. de la partie en vis-à-vis avec le sol de la pièce 48, à la partie haute, i.e. la partie venant en prise avec les cloisons amovibles 20. On peut fabriquer ces traverses 30 à partir de traverses standard de type connu pour le montage de stands d'exposition.

Chaque traverse escamotable 30 peut être munie d'une ou plusieurs embases 47, comme c'est visible sur la figure 4 ; Ces embases 47 sont destinées à reposer sur le sol ; elles sont de préférence réglables en hauteur.

L'intérieur de la colonne technique 10 selon l'invention comprend une ossature 37 formée par des closions radiales 38 (appelées aussi ici voiles) disposées en étoile et délimitant plusieurs compartiments permettant le montage d'un ou plusieurs boîtiers d'appareillages électriques, et cela directement sur les cloisons radiales 38. A titre d'illustration, et en se reportant aux figures 7 et 8, la colonne technique comporte une ossature 37 constituée de quatre cloisons radiales 38 définissant entre elles quatre compartiments 39, 40, 41 , 42. Les compartiments comprennent indépendamment les uns des autres des appareils électriques distribuant de l'énergie et/ou des informations et/ou des supports pour chaque façade 12 de la colonne technique 10. Les boîtiers d'appareillages électriques peuvent être fixés sur les cloisons radiales 38 par encliquetage ou par vissage.

Les traverses escamotables 30 peuvent pivoter grâce à des moyens d'articulation 34 qui comportent avantageusement des charnières et des tiges d'articulation situées sur chaque côté du socle 11 et permettant auxdites traverses 30 de pivoter d'un angle d'environ 100° dans le sens contraire aux aiguilles d'une montre (ou vice versa) autour d'un axe de rotation Δ (cf. figure 9). Ainsi, les traverses escamotables 30 peuvent aisément passer d'une position repliée (escamotée), chaque traverse 30 est alors contenue dans un plan perpendiculaire à celui du socle 11 , à une position dépliée, chaque traverse escamotable 30 étant alors contenue dans le plan du socle 11. Le pivotement des traverses escamotable 30 est réalisé par la présence de trous de fixation réalisés sur les paires de charnières reliés par une tige d'articulation 34. Le socle 11 comprend également une pluralité d'ouvertures permettant l'insertion des câbles de connexion externe aux différents appareillages électriques compris dans la colonne technique.

En se reportant à la figure 9, le socle 11 de la colonne technique 10 comprend des pièces de support de cloisons (pattes de fixation) 43 permettant de fixer d'autres composants électrotechniques, et des équerres de stabilisation 44 permettant de fixer et maintenir les coques 19 sur le socle 11. Le socle 11 comprend en outre des passes-câbles 45 permettant d'ordonner et de contenir l'ensemble des connexions filaires présentes à l'intérieur de la colonne technique 10. Ces passe-câbles 45 forment un tunnel capable de faire circuler les câbles à partager entre les compartiments associés aux façades, malgré le faible espace disponible. Leur face supérieure est de préférence horizontale. Alternativement ou en plus, la colonne technique 10 peut comporter des embases 46 escamotables et/ou de hauteur réglable, et/ou des roulettes 35.

Dans un mode de réalisation très avantageux, le socle 11 comprend une pluralité de roulettes 35 libres, qui peuvent être montées par emboîtement sur un corps de support 36, afin de faciliter le transport de la colonne technique. Afin de stabiliser la colonne technique 10 sur son lieu d'implantation, ces roulettes 35 peuvent être munis d'un système d'escamotage, par actionné par exemple par des vis, et/ou par un moyen de blocage (non montré sur les figures).

L'ossature 37 de la colonne technique est avantageusement réalisée en matière métallique tel que l'aluminium ; les façades 12 et les coques 19 peuvent avantageusement être réalisées en matière plastique ou en matière métallique.

Dans un mode de réalisation, la façade 12 peut être couverte totalement ou partiellement par un couvercle amovible (non montré sur les figures) qui cache et protège ses parties fonctionnelles dans le cas où la façade 12 n'est pas mise en service. Cette situation peut se présenter lorsque qu'une colonne technique 10 comportant quatre façades 12 est utilisée pour délimiter moins que quatre stands : ainsi un stand peut comporter deux façades 12, dont l'une ne sera peut-être pas mise en service, ou une façade 12 peut déboucher sur une allée de circulation et on peut souhaiter de la protéger du risque d'être dégradé par le mouvement de passage des visiteurs. Ledit couvercle peut aussi avoir une fonction décorative et/ou être un support de publicité. La colonne technique 10 selon l'invention présente ainsi de nombreux avantages, notamment pour son utilisation dans des salons événementiels ou d'expositions, et cela aussi bien pour les utilisateurs que les gestionnaires. En effet, la relative compacité de la colonne technique 10 permet de récupérer de la surface utile pour les utilisateurs, ce qui est particulièrement avantageux dans des salons ou le prix du mètre carré devient de plus en plus cher. Cette compacité est liée en partie au fait que ladite colonne 10 agit comme colonne centrale d'un assemblage de cloisons 20 qu'elle tient en place grâce au traverses escamotables 30 et aux encoches 31 et fentes verticales 49 aménagées dans la colonne 10 entre deux façades 12. Un autre avantage de la colonne technique 10 selon l'invention réside dans sa polyvalence quant au nombre de cloisons 10 qu'elle supporte : cela permet de n'approvisionner qu'un seul modèle de colonne technique 10 pour tout un hall d'exposition.

Dans un mode de réalisation particulier la colonne technique 10 selon l'invention est munie de moyens d'affichage pour visualiser le paramétrage de la puissance électrique qui a été réservée par l'utilisateur (par exemple en unités de kW) ; avantageusement ce moyen d'affichage affiche également un dépassement de cette puissance électrique et le système est configuré de manière à permettre un dépassement temporaire de la puissance maximale réservée (par exemple pour faire marcher un aspirateur). Ledit moyen d'affichage (non montré sur les figures) peut être constitué par un ou plusieurs voyants (LED) ou par un écran. On peut également prévoir un module de communication en champ (notamment basé sur la technologie RFID) permettant par exemple à l'utilisateur d'afficher les données de consommation et/ou de réservation de services sur les moyens d'affichage d'un dispositif qui lui est propre, par exemple sur son téléphone portable ou sa tablette graphique.

Dans un mode de réalisation particulier la colonne technique 10 selon l'invention permet à chaque utilisateur de la façade 12 d'observer aisément en temps réel sa consommation en énergie via un système électronique de gestion d'information embarqué dans la colonne technique 10 pour ainsi gérer de manière optimale sa consommation électrique. Nous décrivons maintenant le système d'adaptation aux différentes longueurs et/ou hauteurs de traverses. Il s'agit de manière préférée d'un système d'articulation et de réglage des traverses, représenté de manière schématique sur la figure 10. Il comprend une platine de réglage 34 qui coopère avec une pièce en « U » 112 dont les deux bras parallèles (typiquement réalisées en tôle pliée) prennent ladite platine de réglage 34 en pince, comme cela est montré sur la figure 10b. Ladite pièce en « U » est fixée à une extrémité de la traverse 30. Ladite platine 34 comprend des évidements 100,101 dans lesquels s'insère au moins une tige transversale 110, 111 reliée aux deux bras parallèles de la pièce en « U » 112.

Plus précisément, et comme montré sur la figure 10a, ladite platine de réglage 34 est une pièce plate de forme globalement rectangulaire ou allongée, présentant un sens long (abrégé EL) et un sens court (abrégé EC). Elle comprend deux évidements 100,101 , de même forme typiquement en « T » ou en « L » ou présentant une combinaison des deux, ou encore en « X ». Les largeurs L1 ,L3 (voir figure 10a) n'ont pas besoin d'être identiques, compte tenu de la fonction des évidements 100,101 d'être traversés par une tige transversale 110, 111. Chacun des deux évidements 100,101 comprend une zone centrale allongée 102, 103, dans une direction D1 parallèle ou sensiblement parallèle, ou au moins diagonale, au sens court EC, et chacune de ces zones centrales 102,103 présente à chacune des deux extrémités une zone périphérique 104,105 ; 106,107 allongée dans une direction D2 parallèle ou sensiblement parallèle, ou au moins diagonale, au sens long EL ; sachant que pour chaque évidement 100,101 la direction de la zone centrale allongée 102,103 ne doit pas coïncider avec celle de chacune des zones périphériques 104,105 ; 106,107, sachant que les direction de chacune des zones périphériques 105,106; 107,109 peuvent être parallèles, comme sur la figure 10a, et/ou les direction des zones centrales allongées 102,103 peuvent être parallèles (comme montré sur la figure 10a).

Par un mouvement relatif, dans l'axe de la traverse 30 et dans le sens orthogonal à cet axe, on peut ajuster la position de la pièce en « U » 112 par rapport à la platine 34; une desdites tiges transversales peut être un boulon 110 permettant de figer la position relative de la platine de réglage 34 et de la pièce en « U » ; l'autre tige 111 transversale peut être un pion de positionnement ou encore un boulon. Ledit boulon 110 est avantageusement du même type que ceux utilisés habituellement pour monter les stands avec le système de poteaux, traverses et cloisons selon l'état de la technique, permettant d'utiliser les mêmes outils.

L'autre extrémité de ladite platine 34 comporte un orifice 108 dans lequel s'insère un autre axe transversal 109. Cet axe transversal 109 est fixé en bas du socle 11 de la colonne technique 10, comme cela est montré sur la figure 10c. L'axe 109 permet d'escamoter ladite platine 34 avec la traverse 30 qui y est attachée par l'intermédiaire de ladite pièce en « U » 112.

Comme montré en détail sur les figures 10d, 10e, 10f et 10g, le système d'articulation et de réglage selon l'invention permet d'ajuster, dans une certaine mesure, la longueur effective et la hauteur de la traverse 30 par un mouvement relatif entre la platine de réglage 34 et la pièce en « U » 112. Plus précisément, il est possible de choisir entre quatre positions extrêmes qui se distinguent, pour une hauteur X de la traverse 30 donnée, par leur hauteur H de son bord supérieur (et donc par l'espace E entre le sol et le bord inférieur de la traverse 30) et par leur écartement latéral P entre deux points de repère dans l'axe de la traverse 30.

Ainsi, en choisissant convenablement les dimensions H2, L2, L3, L4 et L5 des évidements 100,101 de la platine 34, le système d'articulation et de réglage selon l'invention permet de s'adapter aux situations qui se rencontrent dans la pratique en Europe :

(a) Longueur 945 mm / Hauteur (H) 45 mm ;

(b) Longueur 940 mm / Hauteur (H) 60 mm ;

(c) Longueur 954 mm / Hauteur (H) 45 mm ;

(d) Longueur 954 mm / Hauteur (H) 60 mm ;

et cela sans changer la traverse 30.

Dans une variante on peut réaliser la platine de réglage 30 avec un seul évidement 100, mais cette variante est moins préférée car la stabilité mécanique d'un tel système de réglage et d'articulation n'est pas satisfaisante.

Dans un mode de réalisation non montré sur les figures, les traverses peuvent être démontables.

L'utilisation de la colonne technique selon l'invention est très facile, tant pour le montage mécanique que pour le branchement électrique. Un procédé de montage d'un stand d'exposition comprenant au moins une colonne technique selon l'invention, au moins un poteau et au moins une cloison, comprend typiquement les étapes suivantes : (a) on positionne ladite colonne technique sur un sol horizontal ;

(b) on positionne un poteau central dans l'ouverture centrale de ladite colonne technique ;

(c) on positionne une cloison dans une fente verticale de la colonne technique et on solidarise ladite cloison audit poteau central et par rapport à la traverse. On entend ici par « solidarisation » la fixation sans degré de liberté, ni en rotation ni en translation (sauf à exercer une force qui ne correspond plus à l'usage normal d'un stand d'exposition). Si ladite traverse est dotée d'une rainure horizontale, on positionne à l'étape (c) le chant inférieur de la cloison dans la rainure de la traverse. Si ledit poteau central est doté d'une rainure verticale on positionne l'étape (c) un chant vertical dans une rainure verticale dudit poteau central. Si la traverse est une traverse escamotable 30, elle doit être abaissée avant l'étape (c), et sa hauteur et/ou longueur doit éventuellement être adaptée aux dimensions des éléments de cloison 20 standard et/ou des traverses standard disponibles, de préférence à l'aide du système d'adaptation de la longueur et/ou de la hauteur décrit ci-dessus.

La colonne technique 10 selon l'invention peut comprendre une poignée amovible 60, telle que représentée en figures 1 1 a, 1 1 b et 1 1 c, qui s'insère dans l'ouverture centrale 29. La poignée mobile 60 une fois fixée sur la colonne technique 10 se présente avantageusement parallèlement à l'axe des roulettes 35. La poignée amovible 60 est fixée sur la colonne technique avantageusement par clipsage sur des brides afin de faciliter la manipulation du dispositif. Cette poignée amovible 60 relie entre elles les extrémités supérieures de la colonne technique 10 pendant le transport. La poignée amovible 60 est adaptable aussi bien pour les colonnes techniques 10 présentant quatre façades 12, que pour les colonnes 10 à deux façades 12. La poignée amovible 60, telle que représentée en figure 1 1 a, comporte une pièce de préhension 61 fixée sur un arceau 62 sensiblement en forme de « U » dont la base est elle-même fixée à un plateau circulaire 63 au moyen d'un boulon 64 ou tout autre organe de fixation. Le plateau circulaire 63 est de diamètre sensiblement égal à celui d'un poteau multi-départ central 21 afin de pouvoir insérer aisément ladite poignée 60 dans l'ouverture centrale 29 lorsque l'utilisateur veut insérer la poignée amovible pour transporter la colonne technique 10. Le plateau circulaire 63 est avantageusement solidarisé sur la colonne technique 10 par des voiles 65 situées directement sous ledit plateau circulaire 63. Tel que mieux représenté en figures 1 1 b et 1 1 c, le plateau circulaire 63 comprend des évidements étant aptes à coopérer chacun avec des brides hautes 66 positionnées sur les faces internes supérieures de chaque façade 12 de la colonne technique. Ces évidements permettent le passage des brides hautes 66 à travers le plateau circulaire 63. Par un mouvement de rotation autour de l'axe central de la colonne technique 10, la poignée amovible 60 est verrouillée sur la colonne technique 10, ce qui par ailleurs permet de présenter ladite poignée 60 parallèlement à l'axe des roulettes 35. Ces brides hautes 66 sont fixées sur la colonne technique au moyen de boulon 67 ou tout autre organe de fixation.

Les figures 12 montrent une conception alternative de la poignée amovible 60 qui correspond à un mode de réalisation préféré. Dans ce système, et comme cela est montré sur la figure 12a, chaque façade 12 est munie d'une bride ou embase 66a, 66b, 66c, 66d laquelle supporte un pion 80a, 80b, 80c, 80d. Chaque embase 66a, 66b, 66c, 66d possède une semelle 12 réalisée par exemple en matériau élastomère, qui permet un petit débattement radial entre chaque siège et la façade 12 qui le supporte. Le pion 80a, 80b, 80c, 80d présente un fût 82, s'étendant à partir de l'embase 66, prolongé par une tête supérieure 83 de plus grande section transversale que ledit fût 82.

La poignée 84 de ce mode de réalisation diffère de celle de la figure 1 1 a, d'abord en ce que le plateau 63 présente une structure différente. En effet, ce plateau 63 est creusé de différentes lumières périphériques 85, dites principales, en l'occurrence prévues au nombre de quatre. Chaque lumière principale 85 présente un tronçon 86 sensiblement circulaire, prolongé par un tronçon rectiligne 87 de plus petite section transversale que le tronçon circulaire 86. Comme cela est montré sur la figure 12b, la dimension transversale du tronçon circulaire 86 est supérieure à celle de la tête 83 du pion 80, de sorte que cette tête 83 peut pénétrer librement dans ce tronçon 86. En revanche, la dimension transversale du tronçon rectiligne 87 est voisine de celle du fût 82 du pion 80, de sorte que ce fût 82 peut coulisser dans ce tronçon 87, mais que la tête 83 vient en butée contre les parois latérales de ce tronçon 87.

Comme cela est montrés sur la figure 12c, on retrouve en outre d'autres lumières périphériques 90, dites secondaires, en l'occurrence prévues au nombre de deux. Chaque lumière secondaire 90 est formée par un tronçon sensiblement circulaire 91 , prolongé par une encoche 92. Enfin le plateau 63 est creusé d'un orifice central 68, destiné au passage d'une tige 93 entourée par un ressort 94.

Ces deux lumières périphériques sont utilisés avec une colonne technique selon l'invention qui dispose de deux façades seulement. Alors que pour une colonne technique selon l'invention utilisant quatre façades les roulettes 35 se trouvent disposées au- dessous d'une de ces façades 12, comme cela est montré sur la figure 6, dans une colonne technique ne disposant que de deux façades 12 les roulettes 35 sont avantageusement décalées de 45° par rapport cette position. La figure 12d montre ces deux positions en mode superposé : les pions 80a, 80b, 80c, 80d et les brides 66a 66b,66c,66d correspondent au modèle à quatre façade, les pions 80a', 80b'et les brides 66a', 66b' au modèle à deux façades.

La poignée 84 de ce mode de réalisation diffère aussi de celle de la figure 1 1 a, également en ce que le plateau 63 ne supporte pas directement la poignée 84.

En effet, le plateau 63 est solidarisée à un organe intermédiaire 95 (appelé ici « tirette »), comprenant une bande centrale 96, creusée d'un orifice de passage 97 de la tige 93 précitée. Cette bande centrale 96 est prolongée radialement par deux plages 98a, 98b en forme d'arc de cercle, dont les parois extérieures s'étendant au voisinage du pourtour du plateau 63. Chaque plage 98a, 98b est creusée de découpes 99, permettant le passage de la tête 83 des pions 80. La tirette 95 et le plateau 63 sont solidaires en rotation, à savoir qu'il n'y a pas de degré de liberté mutuel. En revanche, cette tirette 95 et ce plateau 63 présentent un degré de liberté en translation, selon l'axe de la tige 93. La bande centrale 96 comporte de découpes 124 pour laisser passer les pions 80, comme cela est montré sur la figure 12i.

De façon avantageuse, comme illustré en figure 12i, la poignée 84 peut être pourvue de deux organes de prise en main, à savoir tout d'abord un organe principal de manutention 120 globale de l'ensemble de la colonne technique 12. Il est en outre prévu un organe de prise en main secondaire 121 , de dimensions plus réduites, destiné plus particulièrement aux manipulations de la tirette 95, qui vont être décrites dans ce qui suit.

En service, comme cela est illustré sur la figure 12f, on fait tout d'abord descendre la poignée 84 vers les pions 80, de sorte que ces derniers viennent en butée contre la face inférieure des plages. Puis si on appuie sur la poignée 84, le ressort 94 soulève la tirette 95 par rapport au plateau, de sorte que les pions 96 peuvent pénétrer dans les tronçons circulaires 86 des lumières 85 respectives. Puis, l'opérateur fait tourner l'ensemble de la poignée 84 par rapport aux façades 12, typiquement selon 1/8 de tour dans le sens des aiguilles d'une montre. La tête 83 des pions 80 vient alors en regard des découpes ménagées dans les plages de la tirette, puis pénètre dans ces découpes. Sous l'action du ressort, la tirette redescend, de sorte que le plateau est verrouillé et maintenu en position.

Puis, si on souhaite procéder au déverrouillage l'inverse, on tire la poignée 84 vers le haut de sorte que les têtes 83 des pions 80 sont libérées, à savoir qu'elles ne se trouvent plus en regard des parois des découpes. L'opérateur fait alors tourner la poignée 84 par rapport aux façades 12, dans le sens opposé à celui décrit ci-dessus, en l'occurrence dans le sens anti-horaire. Les pions se trouvent alors placés dans le tronçon circulaire des lumières, de sorte que l'ensemble de la poignée 84 peut être désolidarisé par rapport aux façades 12, en le tirant vers le haut. De façon avantageuse, comme illustré en figure 12j, un plateau auxiliaire 122 peut être intercalé entre le plateau principal et la tirette. Ce plateau auxiliaire 122, fixe par rapport au plateau principal, est creusée d'échancrures 123, qui sont complémentaires des lumières ménagées dans le plateau principal. De la sorte, le pourtour de ces échancrures 123 évite tout coincement des pions 80 sur le plateau principal, lors des opérations d'extraction de la poignée par rapport aux façades 12. L'invention a de nombreux avantages. Elle simplifie considérablement la gestion du parc de boîtiers mobiles de raccordement dans un espace d'exposition, en réduisant le nombre desdits boîtiers mobiles et en simplifiant leur branchement au caniveau technique et aux stands. Elle permet l'utilisation des éléments de cloison 20 et des poteaux 21 , 22 de format standard, comme ils existent par centaines voire milliers en stock dans chaque parc d'exposition.

Un des avantages essentiels de la colonne technique 10 selon l'invention est qu'elle permet de relier une pluralité de stands aux réseaux par l'intermédiaire d'un seul branchement à l'unité de branchement du caniveau technique dans le sol de la pièce 48 (hall d'exposition). Ce branchement se fait par d'un boîtier de raccordement 71 dans lequel terminent les câbles de raccordement contenus en provenance de la colonne technique 10 ; ces câbles de raccordement sont contenus dans une gaine 70.

Par ailleurs, la colonne technique 10 selon l'invention permet de partager plusieurs composants électroniques pour une pluralité de stands. Plus précisément il s'agit de l'électronique de pilotage nécessaire pour faire fonctionner les services distribués par chaque façade ; il peut s'agir également d'un dispositif de mesure avec autant de canaux que de façades. Peut être également partagé l'électronique de communication de type WIFI ou autre, avec autant de canaux que de façades 12. Ces systèmes électroniques partagés se trouvent de manière générale dans le bas de la colonne, fixés sur le socle et/ou sur les platines de fixation (appelés voiles ou ailes). Ce partage nécessite un passage de nombreux câbles entre les différents secteurs de la colonne ; ce problème a également été résolu par la présente invention.

Un autre avantage de la colonne technique 10 selon l'invention est la possibilité d'échanger les façades 12 avec leurs modules électroniques en cas de panne ; cela n'interrompt la fourniture des services que pendant une courte durée. Cette possibilité d'échanger les façades 12 est très avantageuse car la colonne technique 10 elle-même, une fois installée, ne peut plus être déplacée ou échangée sans démonter les stands 23,24,25,26 délimités par les cloisons 20 qui prennent naissance dans son poteau central 21. Bien évidemment, plusieurs modifications peuvent être apportées au mode de réalisation décrit ci-avant sans pour autant sortir du cadre de l'invention, l'invention n'étant pas limitée par les détails des modes de réalisation et des exemples choisis pour l'illustrer.