Biberon gobelet et support de tétine pour biberon gobelet

La présente invention concerne un dispositif du genre biberon, permettant de donner à boire à, notamment, des enfants dans des conditions d'hygiène optimale. Un biberon usuel comporte un réservoir en verre ou en matière plastique, d'une contenance d'environ 300ml à 400ml et dont le col est pourvu d'un filetage extérieur. Ce filetage est destiné à recevoir une bague vissante de fixation d'une tétine, la tétine étant pincée sur le buvant du col par une collerette de la bague lors de son vissage sur le filetage susdit. Ce pincement assure l'étanchéité du montage en même temps d'ailleurs que l'évent nécessaire à l'entrée d'air dans le biberon lors de son usage. Pour des enfants en bas âge, il est nécessaire que l'ensemble soit stérile.

Le réservoir est l'élément le plus encombrant du biberon qui complique les opérations de stérilisation en raison de l'encombrement des moyens de stérilisation nécessaires

La présente invention entend proposer une alternative au biberon jetable conventionnel en offrant un dispositif bon marché et biodégradable à usage unique au moins pour le réservoir, objet le plus encombrant.

Pour cela l'invention propose un dispositif de fourniture d'un liquide alimentaire comportant un gobelet cylindrique au niveau d'une ouverture ou sensiblement conique vers ladite ouverture qui comporte un support d'une tétine lui-même pourvu de moyens coopérant avec une paroi intérieure du gobelet à proximité de l'ouverture de sorte que le support de tétine est solidarisé mécaniquement au gobelet de manière sensiblement étanche aux liquides, suffisamment étanche au moins, afin que le dispositif puisse être renversé sans fuite notable lorsque le liquide est donné à boire à un enfant. Pour atteindre ce résultat les moyens comportent un rebord, de forme sensiblement de révolution autour d'un axe X et de hauteur h entre une extrémité inférieure, destinée à être introduite dans le gobelet par l'ouverture du gobelet, et une extrémité libre opposée sur le support de tétine à l'extrémité inférieure, en contact suivant un périmètre et au moins sur une partie de la hauteur h, avec la paroi intérieure du gobelet.

Afin de réaliser un serrage favorable entre le support et le gobelet, avant assemblage du gobelet et du support de tétine, le rebord du support présente, entre l'extrémité inférieure et l'extrémité libre, à une distance hm de l'extrémité libre un diamètre moyen D1 supérieur à un diamètre Dr du gobelet au niveau de la paroi intérieure à une distance hm de l'ouverture de sorte que la mise en place du support sur le gobelet ne puisse être réalisée qu'en exerçant un effort suffisant.

Pour rester dans un domaine de déformation acceptable le diamètre moyen D1 est par exemple supérieur au diamètre Dr entre un et cinq pour cent et de préférence entre un et trois pour cent.

Dans une forme de réalisation la paroi du gobelet, au moins à proximité de l'ouverture, est extensible en restant partiellement élastique relativement au support de tétine ce qui conduit à solidariser le gobelet et le support de tétine par un serrage du support de tétine par la paroi du gobelet au moins au niveau du diamètre D1 du rebord.

Pour permettre une introduction aisée du support de tétine dans le gobelet et guider un utilisateur lors de l'assemblage des deux éléments, l'extrémité inférieure a avantageusement un diamètre moyen De inférieur ou égal à un diamètre moyen D de l'ouverture du gobelet. Un assemblage encore plus sûr est obtenu lorsque le diamètre moyen Ds de l'extrémité libre du rebord du support de tétine est supérieur au diamètre moyen D de l'ouverture du gobelet, par exemple afin de ne pas rendre l'insertion trop difficile avec un diamètre Ds supérieure au diamètre moyen D entre 0,5% et 1 ,5%. Pour améliorer la résistance de l'assemblage et l'étanchéité, le rebord comporte un ou des éléments saillants périmétriques coopérant avec la paroi intérieure du gobelet, le ou les éléments saillant faisant saillie du rebord du support de tétine de un à cinq dixièmes de millimètre pour ne pas être un obstacle sensible à l'assemblage avec le gobelet. Par leurs profils par exemple en dent de scie ou en forme de bossage, les éléments saillants déforme localement la paroi du gobelet ce qui concours au résultat recherché.

Afin de limiter le risque de trop enfoncer le support de tétine dans le gobelet ou de placer celui-ci de travers de manière excessive, le rebord du support comporte au niveau de l'extrémité libre une collerette faisant saillie sur tout ou partie du périmètre de ladite extrémité libre vers l'extérieur du rebord.

Afin de maintenir le gobelet fermé et de fixer la tétine, le support de tétine comporte un opercule de fermeture du gobelet qui comporte un orifice dans lequel est maintenue la tétine.

Pour apporter une rigidité particulière au support de tétine, dans une forme de réalisation du support, l'opercule est sensiblement à l'intérieur du gobelet par rapport à l'ouverture du gobelet et comporte une portion décalée sensiblement dans un plan de l'ouverture ou à l'extérieur du gobelet dans laquelle portion est réalisée l'orifice.

Dans une autre forme de réalisation présentant une géométrie simplifiée, l'opercule est sensiblement dans un plan de l'ouverture du gobelet.

Afin de faciliter les opérations de tétée, avantageusement la tétine est décalée vers un buvant de l'ouverture du gobelet par rapport à un axe X de révolution du gobelet, décalage qui peut ou non être combiné avec une inclinaison de l'axe Y de la tétine par rapport à l'axe X du gobelet. Pour assurer l'étanchéité de la tétine par rapport au support une méthode consiste à assembler la tétine et le support de tétine de manière non démontable par co-injection ou par soudage ou par collage.

Une autre méthode qui évite les opérations complexes de co-injection ou les opérations supplémentaires de soudage ou de collage consiste à maintenir de manière élastique la tétine dans l'orifice de l'opercule. Pour cela la tétine comporte à sa base une collerette reliée à un corps, la collerette est placée contre une surface intérieure de l'opercule située vers l'intérieur du gobelet et le corps traverse l'orifice de l'opercule, et la tétine est maintenue dans l'orifice par la force élastique exercée par le corps de la tétine à proximité de la collerette sur un bord de l'orifice. La qualité de l'étanchéité obtenue est encore améliorée lorsque la tétine comporte prés de la collerette une gorge dans laquelle est inséré le bord de l'orifice de l'opercule.

Pour obtenir une étanchéité résultat d'une pression suffisante sur les bords de l'orifice et d'une déformation non excessive de la tétine en position dans l'orifice, le diamètre d1 de l'orifice est compris entre 82 % et 74 % du diamètre d_2 du corps, ou du diamètre au fond de la gorge lorsque le corps en est pourvu, avant insertion de la tétine dans l'orifice et de préférence compris entre 80 % et 76 % du diamètre d_2.

Pour permettre une arrivée d'air compensant la quantité de liquide prélevé par la tétine, si besoin l'opercule comporte un trou capillaire de mise à l'air libre de l'intérieur du gobelet. En raison de leur faible coût et de leur grande diffusion dans de nombreux emplacement de vente et de distribution de boisson, avantageusement le gobelet est un gobelet réalisé essentiellement en carton.

L'invention concerne également un kit de diffusion d'un biberon à usage unique comportant au moins un gobelet et au moins un support de tétine formant de manière non-assemblée un ensemble de préparation d'un dispositif qui, après que le liquide ait été placé dans le gobelet, est assemblé pour réaliser le biberon à usage unique, le support de tétine étant ou non réutilisable suivant le cas.

II sera fait référence aux dessins annexés parmi lesquels :

- la figure 1 est une vue générale extérieure du dispositif selon l'invention associé à un premier mode de réalisation du support de tétine ;

- la figure 2 est une vue en coupe du support de tétine équipé de sa tétine suivant le premier mode de réalisation du support de tétine ; - la figure 3 illustre par un détail une variante de réalisation au niveau de la coopération du support de tétine et de la tétine ; la figure 4 illustre sur une section un détail de la forme d'un mode de réalisation du rebord d'un support de tétine présenté au-dessus d'un gobelet ; - la figure 5 illustre sur une vue perspective en coupe un second mode de réalisation d'un support de tétine présenté sans la tétine.

En se reportant à ces figures, on constate que le dispositif de l'invention comporte un gobelet 1 de forme tronconique ou cylindrique, de section droite circulaire, au moins dans une partie supérieure du gobelet située près d'une ouverture 2, ouverture qui présente un diamètre intérieur maximal d'ouverture, dit diamètre d'ouverture D.

Le gobelet 1 est de préférence en carton étanche ou dans tout matériau qui est communément utilisé pour réaliser des gobelets jetables.

Le dispositif comporte également un support de tétine 3 en forme générale d'une capsule de fermeture du gobelet 1. Ce support de tétine définit une paroi 4 qui forme un opercule du gobelet, lorsque le gobelet et le support de tétine sont assemblés, et est pourvu à sa périphérie d'un rebord 5 sensiblement cylindrique, au moins de symétrie de révolution, de hauteur h entre une première extrémité, dite extrémité inférieure 31 , située du côté du gobelet et une seconde extrémité, dite extrémité libre 32, du côté opposé du support de tétine 3 opposée à l'extrémité inférieure et du côté de l'ouverture 2 du gobelet.

Au moins sur un périmètre du rebord 5 entre l'extrémité inférieure 31 et l'extrémité libre 32, à une hauteur hm par rapport à l'extrémité libre 32, le rebord 5 a un diamètre D1 légèrement supérieur à un diamètre intérieur Dr du gobelet 1 à une distance sensiblement égale à hm de l'ouverture 2 dudit gobelet.

Suivant cet agencement dont un détail est présenté sur la figure 4, la hauteur hm du diamètre D1 du rebord 5 et le diamètre Dr du gobelet 1 sont tels que lorsque le support 3 est placé sur le gobelet 1 et que le rebord 5 est enfoncé dans ledit gobelet par l'ouverture 2, le rebord est en contact avec une paroi intérieure 21 du gobelet 1 au moins sur une partie de la hauteur h, en particulier autour de la distance hm de l'extrémité libre 32.

En outre l'extrémité inférieure 31 du support de tétine 3 a un diamètre d'extrémité De inférieur, au plus égal, au diamètre d'ouverture D. Dans un mode particulier de réalisation, adapté par exemple aux gobelets de forme tronconique, la hauteur hm peut être confondue avec la hauteur h, c'est à dire que Dr égal De, par exemple avec un rebord 5 cylindrique ou

conique de même sens d'ouverture que le gobelet.

Lorsque le gobelet 1 et le support de tétine 3 sont assemblés, c'est à dire que le rebord 5 du support de tétine est enfoncé dans le gobelet par l'ouverture 2, le rebord 5 déforme le gobelet, en particulier au niveau et à proximité de la section de diamètre D1 dudit rebord et les dimensions relatives des diamètres D1 et Dr conduisent à une déformation des parois du gobelet dans la zone d'insertion pour créer une surface de contact entre la paroi intérieure 21 du gobelet et le rebord 5 suffisante pour d'une part maintenir ferment le support de tétine solidaire du gobelet et d'autre part créer une étanchéité entre le gobelet et le support de tétine, notamment lorsque le dispositif est renversé, position normale pour un biberon et impossible pour un gobelet dont il est fait un usage ordinaire.

Un tel résultat est atteint notamment avec un support de tétine présentant une rigidité sensiblement plus élevée que les parois du gobelet, ce qui est obtenu à moindres coûts avec des matériaux conventionnels dans le domaine des ustensiles alimentaires du fait que le gobelet est relativement élastique est travaille en traction en raison du contact intérieur du rebord et que a contrario le support de tétine travaille en compression.

En outre, le gobelet étant au niveau de sa paroi mis en traction, le rebord 5 peut ne pas être rigoureusement de révolution dans la mesure ou son périmètre au niveau du diamètre D1,qui est alors un diamètre moyen, est supérieur au périmètre intérieur Dr, également en tant que diamètre moyen, du gobelet 1. Les gobelets étant en général de révolution, un rebord non de révolution n'est pas particulièrement recherché mais la tolérance des sections dudit rebord par rapport au cercle n'a donc pas besoin d'être sévère.

Il convient de noter qu'un tel résultat serait difficile à obtenir avec un support de tétine qui coifferait le gobelet qui travaillerait alors en écrasement au niveau de l'interface entre le gobelet et un support de tétine et dont les déformations ne permettraient pas de garantir une tenue du support de tétine et une étanchéité satisfaisante gobelet renversé.

Dans une forme préférée de réalisation une collerette 6, faisant saillie vers l'extérieur du rebord 5, surmonte le rebord 5 du côté de l'extrémité libre 32 et

vient au contact d'un buvant 2a du gobelet 2 au niveau de l'ouverture lorsque le support de tétine 3 est enfoncé sur le gobelet.

La collerette 6 est continue sur tout le périmètre de l'extrémité libre 32 comme illustré sur les figures ou bien est discontinue, solution non représentée, et limitée à des secteurs du périmètre, par exemple trois secteurs agencés sensiblement à 120 degrés de décalage angulaire.

En pratique il n'est pas nécessaire que la collerette 6 soit en contact avec le buvant 2a.

Il est tout à fait possible que les conditions de tenue et d'étanchéité recherchées soient atteintes lorsque le rebord 5 n'est enfoncé que partiellement dans le gobelet 1.

Une telle situation se produit en particulier si le gobelet associé au support de tétine est de diamètre plus faible que le diamètre maximal pour lequel le support de tétine a été réalisé. Loin d'être un inconvénient, cette possibilité est mise en œuvre dans certains mode de réalisation afin que le support de tétine soit en mesure d'être assemblé avec des gobelets de diamètres légèrement différents, dans certaines limites bien entendu.

Un support de tétine 3 comportant un rebord 6 présente toutefois les avantages d'une part de limiter l'enfoncement du support de tétine à l'intérieur du gobelet qui pourrait être excessif en raison de l'application d'un effort d'enfoncement mal maîtrisé et du fait des capacité des parois du gobelet à s'allonger et d'autre part de garantir une meilleure symétrie de l'assemblage avec le gobelet en limitant la possibilité que le support de tétine ne soit enfoncé incliné, de travers, dans le gobelet.

L'enfoncement du support de tétine 3 jusqu'au contact de la collerette 6 avec le buvant 2a est également un indicateur dans les cas de gobelet et de support de tétine assortis, par exemple lorsqu'ils sont fournis ensembles dans un même emballage, que le support de tétine est correctement enfoncé. Dans un mode préféré de réalisation, le rebord 5 comporte également un ou plusieurs éléments saillants 51 périphériques en contact avec la paroi intérieure 21 du gobelet.

Les éléments saillants 51 sont a priori de faibles dimensions, tant suivant la hauteur h du rebord 5 que suivant le diamètre dudit rebord.

Les dimensions du ou des éléments saillants 51 et leurs formes sont déterminées pour améliorer la résistance à l'arrachement du support de tétine assemblé avec le gobelet et l'étanchéité au niveau du rebord 5 avec la paroi intérieure 21 , ce qui permet le cas échéant pour un résultat équivalent de diminuer la hauteur h du rebord nécessaire.

Dans un exemple de réalisation adapté à des gobelets en carton tels que ceux largement utilisés actuellement dans les échoppes de restauration rapide, le diamètre D1 est supérieur d'au moins un pour cent au diamètre intérieur Dr, par exemple supérieur de un à cinq pour cent du diamètre intérieur Dr et de préférence supérieur de un à trois pour cent du diamètre intérieur Dr.

Avantageusement le rebord 5 du support de tétine 3 comporte une conicité de même nature que le gobelet 10 de sorte que lorsque le support de tétine est solidarisé avec le gobelet le rebord 5 présente un serrage avec le gobelet également à proximité de l'extrémité libre 32 d'un diamètre extérieur Ds, c'est à dire de l'ouverture 2 pour le gobelet. Ce serrage est de préférence inférieur à celui obtenu au niveau du diamètre D1 à la distance hm de l'extrémité libre et correspond à un diamètre du rebord au niveau de l'extrémité libre supérieur d'environ un pour cent au diamètre d'ouverture D du gobelet, par exemple entre 0,5% et 1 ,5%.

Le ou les éléments saillants 51 , lorsque le support de tétine en comporte, ne nécessitent pas d'être très saillants par rapport au rebord 5 pour être relativement efficaces, quelques dixièmes de millimètre, par exemple entre un et cinq dixièmes de millimètre, par exemple deux dixièmes de millimètre, sont suffisants pour améliorer la résistance de l'assemblage avec le gobelet.

La forme du ou des éléments saillants peut être très variable, par exemple suivant un profil en dent de scie ou en bossage, dans la mesure ou elle ne s'oppose pas significativement à l'insertion du support de tétine dans gobelet.

Le support de tétine 3, qui comme il vient d'être décrit permet de solidariser l'opercule 4, solidaire du rebord 5, au gobelet 1 , comporte une

tétine 10 faisant saillie sur une face supérieure de l'opercule à l'opposé du gobelet.

Dans un premier mode de réalisation, correspondant aux illustrations des figures 1 et 2, la paroi 4 est solidaire du rebord 5 dans une partie dudit rebord située du côté de l'extrémité inférieure 31 et possède une portion 7 qui est en saillie au-dessus d'elle, de préférence au niveau ou au-dessus d'un plan de l'ouverture 2, c'est à dire du côté opposé au gobelet, et qui est plus ou moins inclinée par rapport à la partie de la paroi 4 au-dessus de laquelle elle est en saillie. Cette portion de paroi 7 est reliée à la paroi 4 par une cloison 8 sensiblement parallèle au rebord 5. Le contour périphérique de la portion 7 de paroi peut être de toute forme et notamment polylobée pour donner un certain aspect esthétique au dispositif. Dans un mode préféré de réalisation, cette portion 7 est décentrée par rapport à un axe X du rebord 5 de révolution, et est inclinée vers la paroi 4 de sorte à présenter un point bas dans sa portion la plus proche du rebord 5.

La paroi 4, plus précisément sa portion 7 est pourvue d'un orifice 9 traversée par une tétine 10 en matériau élastomère déformable, tétine 10 qui en raison de la position décalée de la portion de paroi 7 au-dessus de la paroi 4 se trouve, pour sa partie utile, située sensiblement entièrement au-dessus du gobelet.

Comme l'illustre la figure 2, un axe Y de la tétine est donc incliné par rapport à l'axe X du rebord 5, donc du gobelet. Cette disposition confère au dispositif un confort d'usage amélioré. En effet, lorsqu'il est présenté devant le visage de l'enfant, la portion de paroi 7 du support est sensiblement parallèle à son visage tandis que le support est au plus près du visage vers le menton alors qu'il s'écarte largement du visage au niveau du nez.

Dans un second mode de réalisation proposé, la paroi 4 de l'opercule est solidaire du rebord 5 du côté de son extrémité libre 32.

Comme dans le premier mode, la paroi 4 de l'opercule est pourvue d'un orifice 9 traversé par une tétine 10 en matériau élastomère déformable. Toutefois, du fait de la position de la paroi 4, il n'est pas nécessaire de surélever la tétine 10 qui se trouve naturellement, pour sa partie utile, située

sensiblement entièrement sur le dessus et à l'extérieur du gobelet 1.

La paroi 4 peut présenter une portion plus ou moins inclinée comme dans le premier mode décrit et la tétine peut être plus ou moins excentrée par rapport à l'axe X de symétrie axiale du rebord ou, comme dans l'exemple illustré sur la figure 5 la paroi 4 peut être sensiblement parallèle au plan de l'extrémité libre 32 et ou la tétine peut être sensiblement axiale.

Avantageusement le support de tétine 3 est réalisé dans un matériau de type plastique, de préférence injectable, répondant aux normes de contact alimentaire et relativement rigide pour répondre aux conditions énoncées précédemment et la tétine 10 est réalisée dans un matériau en élastomère au contraire de grande souplesse comme il est d'usage pour les tétines, par exemple dans un matériau silicone ou dans un latex naturel qui avantageusement est biodégradable.

Dans une forme de réalisation, le support de tétine 3 et la tétine 10 sont réalisés simultanément ou de manière quasi simultanée par une technique connue de co-injection qui permet d'obtenir un ensemble indissociable support de tétine et tétine.

Dans une autre forme de réalisation, le support de tétine 3 est réalisé, avec l'orifice 9, séparément de la tétine 10 qui est rapportée sur le support dans une étape ultérieure.

L'assemblage est réalisé par exemple par soudage ou par collage ou par simple insertion.

Dans ce dernier cas la tétine possède une collerette 11 et un corps 12 tels que le diamètre extérieur d_2 du corps 12 au voisinage de la collerette 11 est supérieur sensiblement au diamètre d1 de l'orifice 9.

A la figure 2 on a représenté en coupe le montage de la tétine 10 sur son support 3 à titre d'illustration dans le cas du premier mode de réalisation décrit pour le support de tétine, le montage étant similaire pour une autre forme de support de tétine. L'étanchéité entre la tétine et le support est assurée par la contrainte de compression circulaire (cerclage) qu'impose le bord de l'orifice 9 au corps 12 de cette tétine.

A la figure 3 on a représenté entre la collerette 11 et le corps 12 de la

tétine, une gorge 13 dans laquelle vient se loger le bord de l'orifice 9. Par la présence de la gorge 13, on augmente les surfaces de contact entre le support 3 et la tétine 10 et donc on limite les éventualités de fuite de liquide en particulier lorsque le dispositif est renversé. Contrairement à un biberon conventionnel, la tétine n'est pas maintenue par une bague vissée assurant l'étanchéité par serrage sur une surface de contact de la tétine avec le biberon.

Pour assurer le montage correct de la tétine et une étanchéité correcte, l'orifice 9 doit présenter un diamètre d'ouverture d1 inférieur au diamètre extérieur de la tétine 10 au fond de la gorge 13.

Le rapport entre ces deux diamètres doit être compris entres des valeurs minimales et des valeurs maximales qui varient notamment en fonction du matériau utilisé pour la tétine. Dans la pratique et compte tenu des dimensions des tétines pour les applications humaines, le diamètre d1 de l'orifice 9 doit être compris entre 82% et 74 % du diamètre de la tétine 10, et de préférence entre 80% et 76% du diamètre de la tétine 10.

Il convient de remarquer que la pression exercée par le liquide, contenu dans le gobelet 1 , dans la tétine 10 souple lorsque le dispositif est renversé renforce l'étanchéité ainsi obtenue et que lorsqu'un vide partiel est créé dans le gobelet, du fait de l'aspiration de liquide par la tétine, la tétine souple se déforme par écrasement sous la pression atmosphérique et que des passages d'air se forment momentanément entre la tétine 10 et le bord de l'orifice 9 pour équilibrer la pression entre l'intérieur et l'extérieur du gobelet sans nuire à l'étanchéité au liquide contenu dans le gobelet. Lorsque la tétine 10 et le support de tétine 3 sont solidarisés de sorte qu'un tel passage d'air ne puisse pas se créer naturellement le support de tétine 3 comporte de préférence au niveau de l'opercule 4 un trou capillaire, non représenté sur les figures, qui permet à l'air d'entrer dans le gobelet 1 sans fuite de liquide au cours de l'utilisation normale du dispositif. On mentionnera enfin l'existence dans le premier mode de réalisation décrit du support de tétine d'un protecteur 14 de tétine qui est prolongé par une jupe 15 dont le contour est adapté au contour de la cloison 8 de sorte que

le protecteur peut coiffer et la tétine et la partie 7 du support de cette dernière. Un lien 16 souple en une seule pièce avec le support 3 et le protecteur 14 relie ces deux éléments afin de les rendre imperdables l'un par rapport à l'autre. Le support, le protecteur et la tétine sont les éléments du dispositif selon l'invention de moindre encombrement. L'usage d'un protecteur s'avère utile dans le cas d'un support de tétine réutilisable et leurs stérilisations, même en déplacement ou en voyage, ne posent pas de difficulté majeure. En revanche, le gobelet 1 , après usage, peut être jeté. Un gobelet neuf est ensuite utilisé, chacun des gobelets étant enveloppé dans un emballage stérile et stocké empilés les uns dans les autres ce qui, en plus, est moins encombrant qu'une série de quelques biberons à transporter.

Le deuxième mode de réalisation décrit du support de tétine permet de réaliser un support particulièrement mince, de l'ordre de 5 à 10 millimètres, et permet étant donné la grande facilité des tétines à être déformées de réaliser des supports de tétine à usage unique pouvant être empilés en nombre élevé dans un emballage de dimensions relativement limitées. De tels supports de tétine à usage unique sont avantageusement présentés en emballage individuel stérile et il n'est pas besoin de prévoir de protecteur de tétine.

Dans la pratique le gobelet et le support de tétine sont fournis séparés l'un de l'autre par exemple dans un paquet de transport.

Le cas échéant, seul le support de tétine est fourni comme partie transportée du dispositif et l'utilisateur obtient dans un lieu tel qu'un restaurant ou un magasin d'articles de camping un gobelet aux dimensions adaptées au support de tétine.

La boisson préparée est alors versée dans le gobelet et le support de tétine est placé sur l'ouverture du gobelet puis enfoncé dans ce dernier par une pression exercée de préférence à la main jusqu'à ce que le support de tétine soit solidarisé de manière sûre au gobelet, ce qui peut être contrôlé visuellement par la qualité de l'enfoncement et en retournant le dispositif rempli de liquide pour vérifier l'absence de fuite visible.

Le biberon est alors prêt à être utilisé.