Login| Sign Up| Help| Contact|

Patent Searching and Data


Title:
FIBRE-ENRICHED TABLE SWEETENERS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2002/079264
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns fibre-enriched table sweeteners, characterised in that they comprise 3 to 99 wt. %, preferably 10 to 95 wt. % of branched maltodextrins having between 15 and 35 % of 1-6 glucoside linkages, a reducing sugar content less than 20 %, a polymolecularity index less than 5 and an average-number molecular weight Mn up to 4500 g/mole and which are stable in acid conditions. The invention also concerns their preparation method.

Inventors:
SERPELLONI MICHEL (FR)
Application Number:
PCT/FR2002/001055
Publication Date:
October 10, 2002
Filing Date:
March 27, 2002
Export Citation:
Click for automatic bibliography generation   Help
Assignee:
ROQUETTE FRERES (FR)
SERPELLONI MICHEL (FR)
International Classes:
A23L27/30; A23L29/30; A23L33/21; C13B50/00; (IPC1-7): C08B30/18; A23L1/09; A23L1/236
Domestic Patent References:
WO1995002969A11995-02-02
Foreign References:
EP1006128A12000-06-07
EP0335852A11989-10-04
US5882716A1999-03-16
EP0411991A21991-02-06
Attorney, Agent or Firm:
Boulinguiez, Didier (84 rue d'Amsterdam, Paris Cedex 09, FR)
Download PDF:
Claims:
REVENDICATIONS
1. Edulcorants de table enrichis en fibres, caractérisés en ce qu'ils comprennent de 3 à 99 % en poids de maltodextrines branchées présentant entre 15 et 35 % de liaisons glucosidiques 16, une teneur en sucres réducteurs inférieure à 20 %, un indice de polymolécularité inférieur à 5 et une masse moléculaire moyenne en nombre Mn au plus égale à 4500 g/mole et qu'ils sont stables en conditions acides.
2. Edulcorants de table selon la revendication 1, caractérisés en ce que lesdites maltodextrines branchées présentent une teneur en sucres réducteurs comprise entre 2 et 5 % et une masse moléculaire moyenne en nombre Mn comprise entre 2000 et 3000 g/mole.
3. Edulcorants de table selon l'une ou l'autre des revendications 1 et 2, caractérisés en ce que tout ou partie desdites maltodextrines branchées est hydrogénée.
4. Edulcorants de table selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisés en ce qu'ils comprennent en outre un édulcorant intense choisi dans le groupe constitué par l'aspartame, l'acésulfame K, la saccharine, le cyclamate, le stévioside, le sucralose seuls ou en mélange.
5. Edulcorants de table selon la revendication 4, caractérisée en ce que ledit édulcorant intense est présent à hauteur de 0,1 à 5 % en poids.
6. Edulcorants de table selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisés en ce qu'ils comprennent également un sucre ou un polyol choisi dans le groupe constitué par le saccharose, le dextrose, le fructose, le maltose, le lactose, les maltodextrines, les sirops de glucose déshydraté, le sorbitol, le xylitol, le mannitol, le maltitol, l'isomalt et l'rythritol, pris seul ou en combinaison.
7. Edulcorants de table selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce qu'ils comprennent de 3 à 50 % en poids desdites maltodextrines branchées, le complément en poids à 100 % étant un sucre ou un polyol choisi dans le groupe constitué par le saccharose, le fructose, le dextrose, le maltose, les sirops de glucose déshydratés, le maltitol, le xylitol, le sorbitol, l'érythritol, l'isomalt, le thréitol et l'iditol pris seuls ou en combinaison.
8. Procédé de préparation des édulcorants de table selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que l'on met en oeuvre une technique choisie parmi les techniques de coatomisation ou de mélange physique de poudres, prises seules ou en combinaison.
9. Edulcorant de table selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce qu'il se présente sous forme liquide et qu'il comprend 10 à 30% en poids desdites maltodextrines branchées, hydrogénées ou non, et 20 à 40% en poids d'au moins un polyol choisi dans le groupe constitué par le maltitol, le xylitol, l'érythritol, le sorbitol, l'isomalt.
Description:
EDULCORANTS DE TABLE ENRICHIS EN FIBRES L'invention pour objet des édulcorants de table enrichis en fibres.

Plus précisément, l'invention a pour objet des édulcorants de table en poudre enrichis en fibres, contenant des maltodextrines branchées.

Les « édulcorants de table » s'entendent habituellement de compositions de remplacement de sucres traditionnels (saccharose) sous forme poudre qui présentent un pouvoir sucrant comparable ou supérieur à celui du saccharose, pour une valeur calorique du mme ordre de grandeur (de l'ordre de 4 Kcal/g) voire plus faible.

Du fait de leur pouvoir sucrant en général supérieur, les quantités d'édulcorants de table nécessaires pour sucrer les aliments ou les boissons sont ainsi plus faibles que celles requises avec le saccharose, ce qui réduit d'autant la charge calorique pour une mme pouvoir sucrant.

Le pouvoir édulcorant est par exemple apporté par des agents édulcorants intenses préparés par synthèse chimique de type saccharine, aspartame, acésulfame K, cyclamate, stévioside, sucralose, néotame ou alitame.

Ces édulcorants de table renferment également avec l'agent édulcorant, des agents de charge, habituellement choisis parmi les polyols, tels par exemple le sorbitol, le xylitol, le mannitol, le lactitol, le maltitol, l'érythritol et l'isomalt pris seuls ou en mélange, ou encore des polysaccharides ou des oligosaccharides de type dextrines, maltodextrines, polydextrose ou fructooligosaccharides.

Les édulcorants de table sont utilisés de manière intensive dans les industries des aliments et de la restauration, notamment sous forme poudre, pour leur apport de goûts sucrés sans apport calorique élevé.

De tels édulcorants de table sont ainsi largement répandus dans les aliments dits diététiques ou « light », destinés aux agents amincissants ou autres agents à valeur calorique contrôlée.

Ces édulcorants de table sont également utilisés dans les produits alimentaires destinés aux diabétiques. C'est ainsi que l'acésulfame K, qui n'est pas métabolisé par l'organisme, est communément utilisé dans de telles compositions.

Des édulcorants de table sont par exemple les édulcorants commercialisés sous le nom de marque « CANDEREL », constituées par le mélange de maltodextrines comme agent de charge et d'Aspartame comme agent édulcorant intense.

Cependant, ces produits présentent un certain nombre d'inconvénients comme la valeur énergétique intrinsèque élevée des agents de charge (les maltodextrines présentent déjà une valeur de caloricité de 4 Kcal/g), leur cariogénicité et l'absence d'effet fibre.

Une solution partielle a été proposée par la fabrication au Japon d'édulcorants sous le nom de marque ELISLIM où l'agent de charge est remplacé par de l'érythritol, ce qui rend le produit final acariogène, mais n'apporte toujours aucun effet fibre.

En outre, les agents édulcorants intenses présentent un certain nombre de défauts, comme par exemple le manque de stabilité au pH ou à la température et les arrière-goûts prononcés au-delà de certaines concentrations.

Il a été alors proposé de réutiliser des sucres en mélange avec les agents édulcorants.

La saveur sucrée est ainsi fournie pour partie par un agent édulcorant intense et pour l'autre par le sucre ou du glucose, qui maintient une saveur sucrée optimale et stable dans le temps, alors que l'agent édulcorant se décompose sous l'effet de l'acidité et de la chaleur, dès sa solubilisation.

Il a été proposé dans l'EP 1.060.674 des édulcorants de table où l'agent de charge comprend un polydextrose, et où l'agent édulcorant intense est de l'acésulfame K, de l'aspartame, du DL aminomanoyl-D-alanine isopropyl ester, du cyclamate de sodium, de la saccharine de sodium seuls ou en mélange.

Il a été proposé également comme édulcorants de table des compositions renfermant des fructooligosaccharides comme agent de charge avec du saccharose.

Ces fructooligosaccharides présentent des fonctionnalités supplémentaires, tels notamment ceux commercialisés sous la dénomination ACTILIGHT par BEGHIN-SAY ou par ORAFTI sous la dénomination RAFTILOSE.

Ces agents édulcorants de table, comme l'ACTISUCRE, à base de fructooligosaccharides, présentent ainsi en plus des effets bénéfiques pour la santé en termes de propriétés bifidogènes, au contraire des compositions citées ci-avant, i. e. les édulcorants de table à base d'érythritol (tel l'ELISLIM) ou de polydextrose.

Ces produits à base de fructooligosaccharides présentent cependant le désavantage d'tre très instables en conditions de pH acides. Cette instabilité se traduit par une hydrolyse progressive en solutions acides, qui génère une libération indésirable de glucose et de fructose.

En outre, il est connu de l'homme du métier que les fructooligosaccharides à haute dose ne sont pas bien tolérés par l'organisme humain.

De tout ce qui précède, il résulte qu'il existe un besoin non satisfait de disposer d'édulcorants de table sources de fibres, ayant d'excellentes propriétés bifidogènes, non ou peu laxatifs, caractérisés également par leur non cariogénicité et leur grande stabilité aux acides et à la chaleur en solution aqueuse.

Après de longues et fastidieuses recherches, la société Demanderesse a montré que ce besoin pouvait tre satisfait dès lors qu'on utilise, en tant que substitut des agents de charge, une maltodextrine particulière.

L'invention a donc pour objet des édulcorants de table enrichis en fibres, caractérisés en ce qu'ils comprennent de 3 à 99 %, et de préférence de 10 à 95% en poids de maltodextrines branchées présentant entre 15 et 35 % de liaisons glucosidiques 1-6, une teneur en sucres réducteurs inférieure à 20 %, un indice de polymolécularité inférieur à 5 et une masse moléculaire moyenne en nombre Mn

au plus égale à 4500 g/mole, et qu'ils sont stables en conditions acides.

Par « maltodextrines branchées » on entend au sens de la présente invention les maltodextrines décrites dans la demande de brevet EP 1.006.128 dont la Demanderesse est titulaire. Ces maltodextrines branchées présentent un caractère d'indigestibilité qui a pour conséquence de diminuer leur pouvoir calorique, en empchant leur assimilation au niveau de l'intestin grle. Elles constituent donc une source de fibres indigestibles.

A titre indicatif, leur taux de fibres insolubles est généralement supérieur à 50% sur matière sèche, valeur déterminée selon la méthode AOAC N° 985-29 (1986).

En comparaison, l'ACTILIGHT présente une teneur en fibres insolubles inférieure à 2 % sur matière sèche, et le polydextrose, de l'ordre de 6 % sur matière sèche.

La faible teneur en molécules de bas degré de polymérisation (DP) desdites maltodextrines branchées contribue également à leur caloricité réduite.

La détermination du pouvoir calorique des maltodextrines branchées est effectuée par calcul, à partir de l'évaluation de la part représentée par la fraction indigestible dans l'intestin grle et fermentée dans le gros intestin, considérée ici comme apportant 2Kcal/g. Les maltodextrines branchées ont ainsi une valeur calorique déduite inférieure à 2,5 Kcal/g.

Leur teneur élevée en liaisons glucosidiques 1-->6 a pour conséquence d'abaisser leur pouvoir cariogène en réduisant leur assimilation par les micro-organismes de la cavité buccale.

Ce taux élevé en liaisons 1-->6 leur confère également des propriétés prébiotiques tout à fait particulières : il est en effet apparu que les bactéries du caecum et du colon de l'homme et des animaux, telles que les bactéries butyrogènes, lactiques ou propioniques métabolisent des composés hautement branchés.

D'autre part, ces maltodextrines branchées favorisent le développement des bactéries bifidogènes au détriment des

bactéries indésirables. Il en résulte des propriétés tout à fait bénéfiques pour la santé du consommateur.

La Demanderesse a trouvé que l'incorporation desdites maltodextrines branchées permet donc avantageusement une substitution partielle ou totale des agents de charge dans les édulcorants de table enrichis en fibres conformes à l'invention de manière à en réduire la cariogénicité, et en constituant un apport de fibres indigestibles dans une application à laquelle ne pouvaient prétendre les fructooligosaccharides ou les polydextroses classiquement utilisés par ailleurs.

Ainsi, en substituant par exemple dans une composition édulcorante calorique tout ou partie des maltodextrines par les maltodextrines branchées conformes à l'invention, on peut obtenir une composition allégée jusqu'à 50 % de sa valeur calorique initiale, présentant des qualités organoleptiques satisfaisantes.

Toutes les compositions décrites dans la demande de brevet EP 1.006.128 sont appropriées à la préparation d'édulcorants de table selon l'invention.

Selon une variante préférée, celles-ci présentent une teneur en sucres réducteurs comprise entre 2 et 5% et une masse moléculaire en nombre comprise entre 2000 et 3000 g/mole.

Selon une autre variante avantageuse, tout ou partie de ces maltodextrines branchées sont hydrogénées.

Les édulcorants de table enrichis en fibres conformes à l'invention peuvent comprendre en outre un édulcorant intense choisi dans le groupe constitué par l'aspartame, l'acésulfame K, la saccharine, le cyclamate, le stévioside, le sucralose seuls ou en mélange.

De préférence, ledit édulcorant intense est présent à hauteur de 0,1 à 5 % en poids.

L'invention a en outre pour objet des édulcorants de table en poudre enrichis en fibre qui, en plus des maltodextrines branchées et desdits édulcorants intenses, renferment un complément de sucres ou de polyols.

Ces sucres ou polyols sont avantageusement choisis dans le groupe constitué par le saccharose, le dextrose, le

fructose, le maltose, le lactose, les maltodextrines, les sirops de glucose déshydraté, le sorbitol, le xylitol, le mannitol, le maltitol, l'isomalt, le lactitol et l'érythritol, pris seul ou en combinaison.

Selon une variante avantageuse, lesdits agents édulcorants de table enrichis en fibres conformes à l'invention comprennent de 3 à 50 % en poids desdites maltodextrines branchées, le complément en poids à 100 % étant un sucre ou un polyol choisi dans le groupe constitué par le saccharose, le fructose, le dextrose, le maltose, les sirops de glucose déshydraté, le maltitol, le xylitol, le sorbitol, l'érythritol, l'isomalt, le thréitol et l'iditol pris seuls ou en combinaison.

Les édulcorants de table enrichis en fibres conformes à l'invention sont préparés en mettant en oeuvre une technique choisie parmi les techniques de co-atomisation ou de mélange physique de poudres, prises seules ou en combinaison, comme il sera exemplifié ci-après.

Selon une autre variante de la présente invention, lesdits édulcorants de table peuvent tre formulés sous forme liquide, à une matière sèche d'environ 50%. Ces édulcorants de table liquide comprennent alors avantageusement 10 à 30% en poids desdites maltodextrines branchées, hydrogénées ou non, et 20 à 40% en poids d'au moins un polyol choisi dans le groupe constitué par le maltitol, le xylitol, l'érythritol, le sorbitol, l'isomalt.

De très bons résultats ont été obtenus avec une formulation comprenant 20% en poids de maltodextrines branchées hydrogénées, 15% en poids d'érythritol, et 15% en poids de maltitol ou de xylitol.

L'invention sera mieux comprise à la lecture des exemples qui suivent et des figures qui s'y rapportent.

Exemple 1 : Préparation des édulcorants de table conformes à l'invention Trois édulcorants de table conformes à l'invention sont préparés à l'aide de techniques de co-atomisation et de mélange physique de poudres. Leurs compositions respectives sont présentées dans le tableau I suivant.

Tableau I

Edulcorant Edulcorant Edulcorant de table A de table B de table C Maltodextrines branchées 97 17 6 Erythritol 93 Saccharose 83 Aspartam3 1 Les valeurs sont exprimées en % en poids.

Les maltodextrines branchées présentent entre 15 et 35% de liaisons glucosidiques 1->6, une teneur en sucres réducteurs comprise entre 2 et 5%, un indice de polymolécularité inférieur à 5 et une masse moléculaire moyenne en nombre Mn comprise entre 2000 et 3000 g/mole. Le tableau 2 suivant présente leur composition précise.

Tableau 2 2,3 Sucres réducteurs Mn (g/mole) 2480 Mw (g/mole) 5160 Liaison 1,2 (%) 10 Liaison 1,3 (%) 12 Liaison 1,4 (%) 49 Liaison 1,6 (%) 29 Les dites maltodextrines présentent en outre un taux de fibres insolubles de 55% sur sec, déterminé selon la méthode AOAC (N°985-29).

Pour préparer l'édulcorant de table A, on procède à l'atomisation du mélange de maltodextrine et d'aspartame dans les conditions suivantes.

Un mélange de maltodextrines et d'aspartame dans les proportions indiquées dans le tableau I à 40 % de matière sèche est amené à la température de 50°C.

Le mélange ainsi préchauffé alimente un atomiseur NIRO de type FU11DA720 référencé P208 à turbine. La température d'air à l'entrée de l'atomiseur est fixée à une valeur de 200 à 210 °C, et la température de l'air à la sortie est de 90°C.

Pour préparer l'édulcorant de table B, on procède au mélange à sec des deux constituants sous forme de poudre en mélangeur de type LÔDIGE par une technique connue par ailleurs de l'homme du métier.

Le conditionnement est effectué en sachets de 6 g, sans qu'il ne soit constaté de problème de séparation de phase.

Pour préparer l'édulcorant de table C, on procède également au mélange à sec des poudres en mélangeur de type LÔDIGE, et le conditionnement est effectué en doses individuelles.

Exemple 2 : étude de la stabilité en conditions acides des maltodextrines branchées utilisées comme agents de charge Afin d'estimer la stabilité des maltodextrines branchées en conditions acides, on prépare des solutions à différents pH, contenant soit des fructooligosaccharides (ACTILIGHT 950P ou RAFTILOSE P35) en témoin de l'état de la technique, soit des maltodextrines branchées conformes à l'invention.

On mesure au cours du stockage l'évolution des masses moléculaires de ces oligosaccharides en solution, par exclusion stérique suivie d'une détection par réfractométrie différentielle.

Les résultats sont illustrés en figure 1.

Dans le cas des maltodextrines branchées, on constate une très légère répercussion de l'acidification des solutions. Il y a donc une légère hydrolyse aux pH très acides (inférieurs à 3) qui se traduit par une évolution du

poids moléculaire vers des valeurs plus basses. Après deux semaines de stockage, les différences ne sont pas supérieures à celles observées immédiatement après acidification. Après 1 mois de stockage, seules les valeurs obtenues pour les pH très faibles (inférieurs à 2,7) ont diminué par rapport au vieillissement de deux semaines. On passe d'un poids moléculaire en nombre de 2800 daltons à 2400 daltons pour des solutions à pH 2.

Dans le cas des fructooligosaccharides, après deux semaines de stockage à pH 2 le poids moléculaire est réduit à 30% de sa valeur initiale. Après 1 mois, les solutions à pH 2 et 2,7 contiennent de l'ACTILIGHT très fortement dégradé.

Conclusion : les maltodextrines branchées sont bien adaptées aux conditions de pH acide.

Exemple 3 : Caractéristiques des édulcorants de table conformes à l'invention Les tableaux ci-après reprennent les avantages technologiques conférés par la composante maltodextrines branchées comme agent de charge des édulcorants de table conformes à l'invention.

L'édulcorant de table A conforme à l'invention est comparé à un édulcorant de table de type CANDEREL, qui renferme également 3 % en poids d'aspartame, mais 97 % en poids de maltodextrine standard.

L'édulcorant de table B conforme à l'invention est comparé à un édulcorant de table de type ACTISUCRE, qui renferme également 83 % en poids de saccharose, mais 17 % en poids de fructooligosaccharides.

Quant à l'édulcorant de table C conforme à l'invention, il est comparé à un édulcorant de table de type ELISLIM, qui renferme 99 % en poids d'érythritol et 1 % en poids d'aspartame.

La détermination du pouvoir calorique est effectuée par calcul comme indiqué ci-avant. La détermination de la teneur en fibres insolubles de l'agent de charge est effectuée selon la méthode AOAC (N°985-29). La stabilité en

milieu acide est effectuée en suivant le protocole décrit dans l'exemple 2.

Les tableaux III, IV et V suivants présentent les résultats obtenus en comparant l'édulcorant de table A avec l'édulcorant de table de type CANDEREL, l'édulcorant de table B avec l'édulcorant de table de type ACTISUCRE et l'édulcorant de table C avec l'édulcorant de table de type ELISLIM, respectivement.

Tableau III Edulcorant de table de Edulcorant de table A typeCANDEREL Pouvoir calorique (Kcal/g) 4 2, 06 Teneur en fibre de l'agent <2 55 de charge (%) Stabilité en conditions-+++ acides Tableau IV Edulcorant de table de Edulcorant de table B type ACTISUCRE Pouvoir calorique (Kcal/g) 3,66 3,66 Teneur en fibre de l'agent 2 55 de charge (%) Stabilité en conditions + +++ acides Tableau V Edulcorant de table de Edulcorant de table C typeELISLIM Pouvoir calorique (Kcal/g) < 1 < 1 Teneur en fibre de l'agent < 1 55 de charge (%) Stabilité en conditions +++ acides Grâce à leur composante maltodextrine branchée comme agent de charge, les édulcorants de table conforme à l'invention présentent de remarquables propriétés de par leur teneur très élevée en fibres indigestibles, et leur excellente stabilité en conditions acides.