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Title:
FILTER AND REMOVABLE CARTRIDGE WITH TWO LEVELS OF TIGHTNESS IN A CHAMBER AT THE BASE OF THE FILTER
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2019/180353
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a filter (1) for lubricating liquid of an internal combustion engine, said filter comprising a housing (2) having, in a base (B), an inlet (2a) for raw liquid and an outlet (2b) for purified liquid accessible via a chamber. A filtering insert (4) received in said housing (2) has a tube secured to at least one structural element of the insert and surrounded by an annular filtering medium (5). A purge rod that can axially engage in the liquid-discharging chamber comprises: a plug forming a first, typically annular, rod-chamber sealing area (C1), for closing a purge channel; and a section of said tube (7), defining a conduit communicating with the outlet (2b), the outer face of which has circumferential grooves which are axially interspaced by annular beads forming a second rod-chamber sealing area (C2) adjacent to a raw liquid area (Z1).

Inventors:
GRANGE ARNAUD (FR)
MARIA ARNAUD (FR)
SAUVE SAMUEL (FR)
Application Number:
PCT/FR2019/050585
Publication Date:
September 26, 2019
Filing Date:
March 15, 2019
Export Citation:
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Assignee:
SOGEFI FILTRATION SPA (FR)
International Classes:
B01D35/153; B01D29/15
Foreign References:
US20080060993A12008-03-13
US20080060994A12008-03-13
US20150157968A12015-06-11
US20150337695A12015-11-26
US20030010689A12003-01-16
DE19859960A12000-07-06
US20080060994A12008-03-13
Attorney, Agent or Firm:
CABINET PLASSERAUD (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Filtre (1 ) pour la purification d’un liquide de moteur à combustion, en particulier de l’huile de lubrification, comprenant :

- un boîtier (2, 3) présentant dans une base (B) une entrée (2a) de liquide brut et une sortie (2b) de liquide purifié, la base (B) incluant un connecteur femelle (CF) délimitant intérieurement un conduit axial (21 ) d’accès à la sortie (2b) et à un canal de purge (2d) ;

- un insert filtrant (4) pourvu d’un média filtrant (5) annulaire délimitant intérieurement un espace creux (6) qui débouche axialement vers la base (B) via une ouverture (04) à une extrémité axiale (4b) de l’insert filtrant, et d’un élément de maintien (8 ; 9) solidaire du média filtrant (5) ;

- une tige (T) qui fait saillie axialement vers l’extérieur par rapport à la dite extrémité axiale (4b), comprenant un bouchon (10) destiné à obturer le canal de purge (2d) ; et

- un tube (7) solidaire de l’élément de maintien (8 ; 9), la tige (T) comprenant un connecteur mâle (CM) constitué au moins en partie d’un tronçon (7c) du tube pour s’engager de façon étanche dans le conduit axial (21 ) du connecteur femelle (CF) et délimiter un canal intermédiaire (70) entre l’espace intérieur (6) et la sortie (2b) dans un état de couplage final du tube (7) dans le conduit axial (21 ) ;

caractérisé en ce que le tronçon (7c) dispose de plusieurs éléments d'étanchéité déterminés (14a, 14b, 14c) répartis sur sa face externe latérale,

et en ce que dans l’état de couplage final, il est obtenu :

- par le bouchon (10), une première zone d’étanchéité (C1 ) tige-connecteur femelle pour obturer le canal de purge (2d) ;

- par plusieurs des éléments d'étanchéité déterminés (14b, 14c), une deuxième zone d’étanchéité (C2) tige-connecteur femelle séparant le conduit axial (21 ) d’une zone (Z1 ) périphérique entourant le connecteur femelle (CF) et en communication avec l’entrée (2a) de liquide brut.

2. Filtre selon la revendication 1 , dans lequel les éléments d'étanchéité déterminés (14a, 14b, 14c), préférentiellement réalisés en une seule pièce avec le tronçon (7c), comprennent une surface annulaire d’étanchéité (14a) définissant un contact d'étanchéité annulaire (C3), de préférence un contact annulaire radial, avec la face interne d’une portion tubulaire (PT) appartenant à un flasque inférieur (9) prévu dans ladite extrémité axiale (4b) de l’insert filtrant (4), ce grâce à quoi l’espace intérieur (6) est séparé de façon étanche de la zone (Z1 ) périphérique.

3. Filtre selon la revendication 1 ou 2, dans lequel le connecteur mâle (CM) a une face externe qui présente des gorges circonférentielles (G) axialement espacées entre elles par une pluralité de bourrelets annulaires (14a, 14b, 14c) venus de matière avec ledit tronçon (7c) du tube, de façon à former un joint labyrinthique (14) qui inclut lesdits bourrelets annulaires et qui réalise la deuxième zone d’étanchéité (C2) par une pluralité de contacts radiaux annulaires contre une face interne sensiblement cylindrique du connecteur femelle (CF).

4. Filtre selon la revendication 3, dans lequel l’insert filtrant (4) s’étend longitudinalement entre un premier flasque (8) distal de la sortie (2b) et un deuxième flasque (9) proximal de la sortie (2b), le deuxième flasque (9) délimitant par une bordure ladite ouverture (04) qui est traversée par le tube (7), le joint labyrinthique (14) ayant une première extrémité annulaire, adjacente à une des gorges circonférentielles, qui inclut une surface annulaire en contact étanche radial (C3) contre ladite bordure.

5. Filtre selon la revendication 4, dans lequel le joint labyrinthique (14), réalisé de préférence à partir d’une seule matière plastique, comprend un diamètre externe maximal dans une configuration au repos, le diamètre maximal étant formé par la surface annulaire d’un bourrelet déterminé (14a) parmi les bourrelets annulaires (14a, 14b, 14c) et compris entre 101% et 1 10% d’un diamètre externe (D14) des autres bourrelets (14b, 14c).

6. Filtre selon la revendication 5, dans lequel le bourrelet déterminé (14a) s’étend en dehors du conduit axial (21 ) formé par le connecteur femelle (CF), de préférence pour s’engager par un contact d'étanchéité annulaire (C3) contre un flasque inférieur (9) de l’insert filtrant (4), tandis que les autres bourrelets (14b, 14c), au moins au nombre de trois, de préférence au moins au nombre de cinq, sont en contact annulaire radial contre une face interne du connecteur femelle (CF).

7. Filtre selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la tige (T) et l’insert filtrant (4) font partie d’une cartouche amovible (CA) adaptée pour libérer le canal de purge (2d) lors de l’extraction de la cartouche (CA) hors du volume intérieur (V).

8. Filtre selon la revendication 7, dans lequel la tige (T) est obtenue par une fixation d’un élément d’obturation (19) incluant le bouchon (10) à une extrémité inférieure (7a) du tube (7), de préférence par engagement de pattes élastiquement déformables (19c) contre au moins un bord de prise (71 ), l’élément d’obturation (19) et le tube (7) étant rendus solidaires en coulissement, lors d’un coulissement de la tige (T) dans le connecteur femelle (CF), dans un état assemblé de la cartouche amovible (CA).

9. Filtre selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le tube (7) est d’une seule pièce en matière plastique.

10. Filtre selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le tronçon (7c) du tube (7) est une portion intermédiaire du tube, qui s’étend entre :

- une portion d’extrémité inférieure du tube débouchant dans le conduit axial (21 ) et permettant de raccorder une extrémité de tige conçue séparément du tube (7) et qui inclut le bouchon (10) ;

et

- une portion d’extrémité supérieure du tube entourée par le média filtrant (5) et préférentiellement pourvue d’ouvertures radiales (28).

1 1 . Filtre selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le tronçon (7c) du tube (7) forme une barrière adaptée pour retenir du liquide purifié dans l’espace intérieur, au moins dans un espace annulaire délimité entre une face interne (5b) du média filtrant (5) et le tube (7) et qui s’étend au-dessus d’un flasque inférieur (9) de l’insert filtrant (4). 12. Filtre selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le connecteur femelle (CF) comporte une face interne qui présente :

- un premier diamètre D1 dans un premier tronçon cylindrique où est engagée en contact radial étanche une extrémité inférieure du bouchon (10),

- un deuxième diamètre D2 dans un deuxième tronçon cylindrique où est engagée en contact radial étanche une extrémité supérieure du bouchon (10), et

- un troisième diamètre D3 dans un troisième tronçon cylindrique sur lequel s’engagent au moins trois des bourrelets annulaires (14b, 14c) du joint labyrinthique (14),

- un orifice de purge, situé entre le premier tronçon et le deuxième tronçon,

- un orifice appartenant à la sortie (2b), situé dans une zone de variation de section entre le deuxième tronçon et le troisième tronçon

sachant que le connecteur femelle (CF) et le tube (7) s’étendent autour d’un même axe central (A),

et sachant que la relation suivante est satisfaite :

D1 < D2 < D3.

13. Cartouche amovible (CA) du filtre défini dans l’une quelconque des revendications 1 à 12, destinée à la séparation d’impuretés dans un liquide de lubrification et pourvue d’un élément d’obturation (19) qui est relié à l’insert filtrant (4) par le tube (7), le tube (7) et l’élément d’obturation (19) définissant la tige (T) qui s’étend au travers d’un flasque annulaire (9) formant l’extrémité axiale inférieure (4b) de l’insert filtrant (4), les éléments d'étanchéité déterminés (14a, 14b, 14c), de préférence sous la forme d’un joint labyrinthique (14), étant réalisés d’une seule pièce sur laquelle se fixe l’élément d’obturation (19), le connecteur mâle (CM) s’étendant axialement :

- depuis une zone d’étanchéité (C3) résultant d’un contact annulaire radial entre la tige (T) et le flasque annulaire (9),

- jusqu’au bouchon (10) de l’élément d’obturation (10) qui présente un encombrement radial plus étroit que les éléments d'étanchéité déterminés (14a, 14b, 14c).

14. Cartouche amovible (CA) selon la revendication 13, dans laquelle les éléments d'étanchéité déterminés (14a, 14b, 14c) comprennent une surface annulaire d’étanchéité (14a) définissant un contact d'étanchéité annulaire (C3), de préférence un contact annulaire radial, avec la face interne d’une portion tubulaire (PT) appartenant au flasque annulaire (9) formant l’extrémité axiale inférieure (4b) de l’insert filtrant (4).

15. Cartouche amovible (CA) selon la revendication 13 ou 14, dans laquelle les éléments d'étanchéité déterminés (14a, 14b, 14c) sont inclus dans un joint labyrinthique (14) qui : - s’étend axialement plus près du flasque annulaire (9) que du bouchon (10) ;

et/ou

- présente des gorges circonférentielles (G) axialement espacées entre elles par une pluralité de bourrelets annulaires (14a, 14b, 14c) appartenant au joint labyrinthique (14).

16. Cartouche amovible (CA) selon la revendication 15, dans laquelle les éléments d’étanchéité déterminés comprennent au moins trois bourrelets annulaires (14a, 14b, 14c), de préférence au moins cinq bourrelets annulaires, au moins l’une des gorges circonférentielles (G) formées entre deux bourrelets annulaires successifs étant axialement plus étroite dans au moins deux zones de la gorge qui sont diamétralement opposées, en raison d’une surépaisseur locale dans lesdits deux bourrelets successifs. 17. Cartouche amovible (CA) selon l’une quelconque des revendications 13 à 16, dans laquelle l’insert filtrant (4) comprend un flasque additionnel dit supérieur (8) à l’opposé du flasque annulaire (9) inférieur formant l’extrémité axiale inférieure (4b) de l’insert filtrant, le flasque annulaire (9) inférieur étant pourvu d’une ouverture (04) centrée sur un axe central (A), pour le passage du tube (7) et du liquide purifié provenant de l’espace intérieur (6) délimité par le média filtrant (5), au moins l’un, et de préférence chacun, des deux flasques annulaires (8, 9) présentant :

- une portion tubulaire (PT) ayant une face interne pourvue d’un ou plusieurs reliefs saillants (8e, 9e) vers l’intérieur ;

- une portion radiale (8r, 9r) sensiblement plane et étanche, s’étendant autour d’une ouverture, et sur laquelle est fixée une extrémité axiale annulaire (5c, 5d) du média filtrant (5) ;

dans laquelle le tube (7) présente une face externe sur laquelle des projections (37a, 37b, 14a, 27) font saillie radialement vers l’extérieur en délimitant entre elles au moins une gorge de retenue (GB, GH) annulaire,

et dans laquelle le flasque supérieur (8) et/ou le flasque inférieur (9) sont solidaires du tube (7) en coulissement, suivant la direction de l’axe central (A), grâce aux reliefs saillants (8e, 9e) vers l’intérieur et à un bord axial de butée (8f, 9f) distinct des reliefs saillants, pour ce qui concerne la portion tubulaire (PT) d’au moins l’un des deux flasques annulaires (8, 9).

Description:
Filtre et cartouche amovible, avec deux niveaux d’étanchéité dans un puits de la base du filtre

La présente invention concerne la purification de liquides et en particulier de l’huile utilisée dans les moteurs à combustion interne des véhicules motorisés.

L’invention se rapporte plus spécifiquement à un filtre pour la purification d’un liquide de moteur à combustion, en particulier de l’huile de lubrification, comprenant :

- un boîtier présentant dans une base (située au fond, typiquement à l’opposé d’un couvercle) une entrée de liquide brut et une sortie de liquide purifié, la base incluant un conduit axial d’accès à la sortie et à un canal de purge ;

- un insert filtrant pourvu d’un média filtrant annulaire délimitant intérieurement un espace creux qui débouche axialement vers la base via une ouverture à une extrémité axiale de l’insert filtrant, et d’un élément de maintien solidaire du média filtrant ;

- une tige qui fait saillie axialement vers l’extérieur par rapport à la dite extrémité axiale, la tige comprenant un bouchon destiné à obturer un canal de purge.

Un filtre de ce genre est décrit dans le document DE 19859960. La filtration du liquide, généralement de l’huile, est réalisée de façon centripète au travers du média filtrant annulaire et le liquide purifié circule de façon descendante autour de la tige, par l’espace creux puis par le conduit axial pour rejoindre la sortie via un débouché radial dans le conduit axial.

Le conduit axial formé dans la base de ce type de filtre est centré et présente un canal d’évacuation par drainage (couramment appelé canal de vidange ou purge, le drainage s’effectuant par gravité) qui est situé plus bas que le débouché radial vers la sortie de liquide purifié. L’extrémité supérieure de la tige de purge se raccorde à un élément de maintien rigide, formé par un flasque annulaire recouvrant de façon étanche une extrémité axiale du média filtrant ou éventuellement un organe tubulaire de support central intégré dans l’insert filtrant (et qui peut être rapporté de façon solidaire du flasque supérieur et/ou du flasque inférieur, cet organe tubulaire étant apte à entourer la tige).

Afin de séparer de façon étanche le conduit axial (pour le liquide purifié) de la zone périphérique externe au conduit axial et entourant l’insert filtrant (zone périphérique pour le liquide brut), l’insert filtrant doit inclure un joint annulaire spécifique en contact avec une zone annulaire externe du connecteur femelle formant le conduit axial.

La tige de purge comporte elle aussi un joint annulaire, qui est un joint labyrinthique, c’est-à-dire multi-barrière avec des contacts annulaires d’étanchéité successifs (étanchéité radiale répartie sur plusieurs zones annulaires), afin de limiter les efforts à exercer lors du montage (par rapport à des solutions à étanchéité axiale), tout en permettant de répéter les opérations de montage/démontage avec une même efficacité de séparation étanche.

Ce filtre présente certains inconvénients, notamment dans le montage de la tige de purge qui nécessite d’interposer un ressort entre une vanne de dérivation et le dessus de la tige. Ce ressort contribue à solliciter le bouchon de tige dans sa position d’obturation du canal de purge.

On comprend que le filtre décrit dans le document DE 19859960 laisse peu de flexibilité pour la réalisation de l’insert filtrant et/ou pour l’intégration d’une vanne de dérivation.

Si l’insert filtrant est symétrique (pour éviter toute confusion lors de l’assemblage de la tige), il faut observer qu’il faut utiliser le même type de joint aux extrémités opposées de l’insert filtrant. En pratique, cela nécessite de s’aligner sur le joint le plus coûteux (qui est typiquement le joint du bas entourant le connecteur femelle, sachant que le connecteur femelle de la base est typiquement métallique).

Par ailleurs, il peut être utile de pouvoir extraire une cartouche formée par l’ensemble insert filtrant et la tige de purge, puis de changer sélectivement l’insert filtrant en réutilisant la tige de purge.

Plus généralement, il serait intéressant de limiter le coût de production de l’insert filtrant.

Dans les documents US 2008/00606693 et US 2008/0060994, hormis dans la partie formant bouchon à l’extrémité basse de la tige d’obturation, prévue pour obturer de façon étanche un canal de purge, il n’est pas prévu de réaliser une autre étanchéité à l’intérieur du conduit axial. Ici encore, un joint annulaire spécifique (référencé 28 sur la figure 1 de ces documents) est prévu afin de séparer de façon étanche le conduit axial (pour le liquide purifié) de la zone périphérique externe au conduit axial et entourant l’insert filtrant (zone périphérique pour le liquide brut). Un tel joint est en contact axial avec une zone annulaire externe du connecteur femelle formant le conduit axial.

Il existe donc un besoin pour une solution alternative d’assemblage d’une cartouche avec insert filtrant et tige de purge dans un boîtier correspondant et qui pallie un ou plusieurs des inconvénients susmentionnés, tout en permettant d’obtenir efficacement les fonctions d’étanchéité, avec peu de difficulté dans les manipulations pour l’utilisateur.

A cet effet, il est proposé selon l'invention un filtre du type précité, comprenant un tube solidaire de l’élément de maintien, la tige comprenant un connecteur mâle constitué au moins en partie d’un tronçon du tube pour s’engager de façon étanche dans le conduit axial d’un connecteur femelle de la base et délimiter un canal intermédiaire entre l’espace intérieur et la sortie, dans un état de couplage final du tube dans le conduit axial, le tronçon disposant de plusieurs éléments d'étanchéité déterminés répartis sur sa face externe latérale,

sachant que dans l’état de couplage final, il est obtenu :

- par le bouchon, une première zone d’étanchéité tige-connecteur femelle pour obturer le canal de purge (appelé aussi canal de drainage) ;

- par plusieurs des éléments d'étanchéité déterminés, une deuxième zone d’étanchéité tige-connecteur femelle séparant le conduit axial d’une zone périphérique entourant le connecteur femelle et en communication avec l’entrée de liquide brut.

Grâce à cet agencement de tige pour former à la fois un canal intermédiaire (en position centrale) d’évacuation vers la sortie et un connecteur mâle autour de ce canal intermédiaire, il est permis de réaliser les étanchéités souhaitées vis-à-vis de la zone en amont de la filtration, de façon compatible avec une conception simple de l’insert filtrant. L’expression « plusieurs des éléments d'étanchéité » s’interprète comme signifiant deux, trois ou autre nombre supérieur d’éléments d’étanchéité. Dans des options, cela peut signifier la totalité des éléments d’étanchéité présents sur le tronçon.

En outre, il est permis de réaliser l’étanchéité sous l’espace intérieur par une surface annulaire externe directement formée sur la tige, typiquement sur le tronçon délimitant le canal intermédiaire. La tige obture ainsi l’ouverture axiale formant le débouché inférieur de l’insert filtrant.

Le tube peut en outre former une barrière de retenue de liquide purifié, pour que l’espace intérieur délimité par le média filtrant ne se vide pas du liquide.

Une réalisation en une pièce du tube est permise (pièce incluant les éléments d’étanchéité déterminés), ce qui limite le nombre de pièces pour former la cartouche résultant de l’assemblage de la tige avec l’insert filtrant. Typiquement, le connecteur mâle appartient au / est une sous-partie du tube réalisé d’une seule pièce.

Selon une particularité, les éléments d'étanchéité déterminés préférentiellement réalisés en une seule pièce avec le tronçon, comprennent une surface annulaire d’étanchéité définissant un contact d'étanchéité annulaire, de préférence un contact annulaire radial, avec la face interne d’une portion tubulaire appartenant à un flasque inférieur (flasque typiquement en matériau plastique) prévu dans l’extrémité axiale de l’insert filtrant. Ceci permet de séparer l’espace intérieur de façon étanche de la zone périphérique, une fois la tige assemblée avec l’insert filtrant. Cette conception est compatible avec une structure simple du flasque inférieur, par exemple sans joint technique à interposer entre l’insert filtrant et la tige.

La fixation de la tige sur l’insert filtrant peut être rigide, typiquement sans jeu axial ou avec un jeu axial très faible (bien inférieur à 1 mm).

Un élément de maintien du média filtrant peut être constitué par le flasque inférieur, en plastique rigide (réalisé d’une pièce de préférence). Ce flasque inférieur inclut une portion radiale attachée de façon étanche à l’extrémité axiale inférieure du média filtrant et présente des moyens de butée pour limiter ou interdire le déplacement axial relatif de la tige (ou tout du moins de la partie de tige, typiquement le tube, directement connectée au flasque inférieur) par rapport à l’insert filtrant.

On comprend que le tube de la tige peut former à lui seul l’interface de fixation de la tige à l’insert filtrant, par exemple en se raccordant à au moins un élément de maintien intégré à l’insert filtrant lors de sa conception. Typiquement, deux flasques opposés, de préférence en plastique rigide, pourront former les moyens de maintien auxquels se raccorde le tube.

Selon une particularité, le connecteur mâle a une face externe qui présente des gorges circonférentielles axialement espacées entre elles par une pluralité de bourrelets annulaires venus de matière avec le tronçon du tube, de façon à former un joint labyrinthique qui inclut ces bourrelets annulaires et qui réalise la deuxième zone d’étanchéité par une pluralité de contacts radiaux annulaires contre une face interne, par exemple sensiblement cylindrique, du connecteur femelle.

L’expression « joint labyrinthique », dans le contexte d’une étanchéité réalisée contre une face d’un conduit axial, est à interpréter de la même façon que dans le document DE 19859960 (dont la publication date de l’an 2000). Un tel joint a un effet multi-barrière du fait de la présence d’au moins trois bourrelets annulaires (délimitant au moins deux gorges circonférentielles dont la géométrie et les dimensions peuvent être identiques ou similaires entre elles).

Dans une variante de réalisation, les éléments d'étanchéité déterminés comprennent ou sont réalisés sous la forme de deux joints annulaires dont l'un au moins est conçu séparément du tube. Selon une option préférée, l’insert filtrant s’étend longitudinalement entre un premier flasque distal de la sortie et un deuxième flasque proximal de la sortie, le deuxième flasque (flasque inférieur) pouvant délimiter par une bordure l’ouverture qui est traversée par le tube.

Le joint labyrinthique peut présenter une première extrémité annulaire, adjacente à une des gorges circonférentielles, qui inclut une surface annulaire en contact étanche radial contre la bordure.

Le cas échéant, le tube attaché à l’un au moins des flasques peut participer à une fonction de retenue d’un élément d’étanchéité, cet élément d’étanchéité réalisant une étanchéité avec une vanne de dérivation qui est typiquement placée entre le couvercle et l’insert filtrant.

Selon une autre particularité, il est prévu une vanne de dérivation qui présente une partie insérable au travers d’un passage central de l’extrémité supérieure de l’insert filtrant. Cette disposition permet de limiter l’encombrement en hauteur additionnel de la vanne de dérivation par rapport à l’insert filtrant.

De préférence, le connecteur femelle forme un élément fixe de centrage de la cartouche formée par l’insert filtrant et la tige, avant tout contact de l’insert filtrant contre le connecteur femelle (ceci permet un guidage du mouvement de rotation si le couvercle se fixe par vissage, en évitant de décentrer la cartouche, en particulier au début du vissage du couvercle).

Dans divers modes de réalisation du filtre selon l’invention, on peut éventuellement avoir recours en outre à l’une et/ou à l’autre des dispositions suivantes :

- le joint labyrinthique, réalisé de préférence à partir d’une seule matière plastique, comprend un diamètre externe maximal dans une configuration au repos, le diamètre maximal étant formé par la surface annulaire d’un bourrelet déterminé parmi les bourrelets annulaires et compris entre 101% et 1 10% d’un diamètre externe des autres bourrelets (également au repos).

- le bourrelet déterminé s’étend en dehors du conduit axial formé par le connecteur femelle, de préférence pour s’engager par un contact d'étanchéité annulaire contre un flasque inférieur de l’insert filtrant, tandis que les autres bourrelets, au moins au nombre de trois, de préférence au moins au nombre de cinq, sont en contact annulaire radial contre une face interne du connecteur femelle.

- la tige et l’insert filtrant font partie d’une cartouche amovible adaptée pour libérer le canal de purge lors de l’extraction de la cartouche hors du volume intérieur. - la cartouche présente une périphérie latérale directement délimitée par la face externe du média filtrant.

- un flasque supérieur de l’insert filtrant (en contact avec l’extrémité axiale supérieur du média filtrant) forme l’extrémité supérieure de la cartouche, éventuellement en supportant une vanne de dérivation.

- la tige est obtenue par une fixation d’un élément d’obturation incluant le bouchon à une extrémité inférieure du tube, de préférence par engagement de pattes élastiquement déformables contre au moins un bord de prise.

- alternativement, l’élément d’obturation appartenant à la tige est un élément soudé sur le tube ou conçu en même temps que le tube (élément non séparé).

- l’élément d’obturation et le tube sont rendus solidaires en coulissement (lors du coulissement de la tige dans le connecteur femelle), dans un état assemblé de la cartouche amovible.

- dans une variante, l’élément d’obturation et le tube sont rendus solidaires en coulissement (lors du coulissement de la tige dans le connecteur femelle), dans un état assemblé de la cartouche amovible, en ayant un mode d’encliquetage qui autorise un jeu axial (par exemple comme montré sur les figures 3A et 3B de US 2008/0060994).

- le tube est d’une seule pièce en matière plastique. Optionnellement, le tube est encliqueté, par exemple par emboîtage élastique, contre une face interne rigide de l’insert filtrant (face interne pouvant être formée par des moyens de maintien tels que deux flasques opposés).

- le tronçon du tube est une portion intermédiaire du tube, qui s’étend entre :

- une portion d’extrémité inférieure du tube débouchant dans le conduit axial et permettant de raccorder une extrémité de tige, conçue séparément du tube et qui inclut le bouchon ;

et

- une portion d’extrémité supérieure du tube entourée par le média filtrant et préférentiellement pourvue d’ouvertures radiales.

- le flasque inférieur comporte une portion radiale de forme annulaire pouvant axialement buter contre un bord libre du connecteur femelle.

- le conduit axial s’étend entièrement sous l’espace intérieur délimité par la face interne du média filtrant.

- le flasque inférieur, préférentiellement réalisé d’une pièce en matière plastique, inclut des moyens de solidarisation complémentaires d’une gorge de retenue axiale formée extérieurement sur le tronçon du tube.

- le flasque inférieur est réalisé en au moins deux pièces ; dans ce cas, l’une des pièces formant le flasque de fixation peut être plus large pour définir la fonction de recouvrement axial du média filtrant, tandis qu’une autre pièce peut être moins large en présentant une surface en contact avec le tube et/ou le connecteur femelle, au moins dans la configuration montée/opérationnelle de l’insert filtrant.

- le boîtier présente un bol réalisé d’un bloc, en matériau métallique de préférence, présentant un support de montage pourvu du connecteur femelle, le connecteur femelle étant de préférence central et faisant saillie de façon longitudinale en direction d’une ouverture supérieure du bol.

- le boîtier présente un fond avec un canal de purge distinct de l’entrée et de la sortie et situé plus bas que la sortie, le tube supportant un élément d’obturation formant ou prolongeant vers le bas une partie en saillie de la tige, le bouchon appartenant à l’élément d’obturation pour obturer de manière étanche au moins une ouverture du canal de purge (le drainage peut résulter du simple effet de la gravité lorsque la cartouche est désengagée).

- le couvercle, qui forme une partie de fermeture du boîtier permettant d’obturer l’ouverture supérieure du bol, est adapté pour être vissé sur le bol, en présentant de préférence une partie insérable (dans le bol) pourvue d’un filetage externe.

Selon une particularité, le tronçon du tube peut former une barrière adaptée pour retenir du liquide purifié dans l’espace intérieur, au moins dans un espace annulaire délimité entre une face interne du média filtrant et le tube. Un tel espace annulaire (sous-espace de l’espace intérieur de l’insert filtrant) s’étend typiquement au- dessus d’un flasque inférieur de l’insert filtrant.

Avec un tel tronçon, typiquement dépourvu d’ouvertures radiales, il est permis une retenue de liquide dans l’espace intérieur (le liquide ne s’évacue pas vers le carter d’huile), en le maintenant à un niveau suffisant même à l’arrêt du moteur, par exemple atteignant au moins la moitié de la hauteur du média filtrant. Ceci permet de lubrifier le moteur plus rapidement (pas besoin par exemple de réalimenter la ligne) et peut empêcher, au redémarrage, que le moteur fonctionne sans pression d’huile suffisante.

Selon une autre particularité, le tube comprend une face cylindrique externe sur laquelle font saillie des reliefs externes pour maintenir un espacement radial entre une face interne du média filtrant et la face cylindrique externe.

Selon une option, le connecteur femelle comporte une face interne qui présente : - un premier diamètre D1 dans un premier tronçon cylindrique où est engagée en contact radial étanche une extrémité inférieure du bouchon,

- un deuxième diamètre D2 dans un deuxième tronçon cylindrique où est engagée en contact radial étanche une extrémité supérieure du bouchon, et

- un troisième diamètre D3 dans un troisième tronçon cylindrique sur lequel s’engagent au moins deux ou trois des bourrelets annulaires du joint labyrinthique,

- un orifice de purge, situé entre le premier tronçon et le deuxième tronçon,

- un orifice appartenant à la sortie, situé de préférence dans une zone de variation de section entre le deuxième tronçon et le troisième tronçon.

Le connecteur femelle et le tube s’étendent autour d’un même axe central, et la relation suivante peut être satisfaite :

D1 < D2 < D3.

Optionnellement, un élément d’obturation distinct du tube (typiquement de moindre encombrement radial que le tube) forme les premier et deuxième diamètres et la relation suivante D2 < D3/2 est satisfaite.

Par ailleurs, l’invention a également pour objet une cartouche cumulant les fonctions de filtration de liquide afin de séparer les impuretés (notamment solides) dans un liquide de lubrification, d’obturation d’un canal de purge (et optionnellement de dérivation en cas de surpression), adaptée pour coopérer dans un filtre selon l’invention sachant que cette cartouche amovible est définie par l’insert filtrant qui est jetable et par la tige qu’on peut choisir ou non de réutiliser (une réutilisation partielle de la tige étant aussi permise le cas échéant, par exemple en réutilisant seulement l’extrémité avec le bouchon de purge).

La cartouche amovible, apte à coopérer dans le volume intérieur du boîtier du filtre selon l’invention, en pouvant séparer les impuretés dans un liquide de lubrification, est pourvue d’un élément d’obturation qui est relié à l’insert filtrant par le tube, le tube et l’élément d’obturation définissant la tige qui s’étend au travers d’un flasque annulaire formant l’extrémité axiale inférieure de l’insert filtrant,

sachant que les éléments d'étanchéité déterminés, de préférence sous la forme d’un joint labyrinthique, sont réalisés en une seule pièce sur laquelle se fixe l’élément d’obturation, le connecteur mâle s’étendant axialement :

- depuis une zone d’étanchéité résultant d’un contact annulaire radial entre la tige et le flasque annulaire, - jusqu’au bouchon de l’élément d’obturation qui présente un encombrement radial plus étroit que les éléments d'étanchéité déterminés.

Selon une particularité, les éléments d'étanchéité déterminés comprennent une surface annulaire d’étanchéité définissant un contact d'étanchéité annulaire, de préférence un contact annulaire radial, avec la face interne d’une portion tubulaire appartenant au flasque annulaire formant l’extrémité axiale inférieure de l’insert filtrant.

Selon une option, les éléments d'étanchéité déterminés sont inclus dans un joint labyrinthique (également appelé joint labyrinthe). Typiquement, ce joint labyrinthique s’étend axialement plus près du flasque annulaire que du bouchon et/ou présente des gorges circonférentielles axialement espacées entre elles par une pluralité de bourrelets annulaires appartenant au joint labyrinthique.

Optionnellement, les éléments d’étanchéité déterminés comprennent au moins trois bourrelets annulaires, de préférence au moins cinq bourrelets annulaires.

Au moins l’une des gorges circonférentielles formées entre deux bourrelets annulaires successifs peut être axialement plus étroite dans au moins deux zones de la gorge qui sont diamétralement opposées, en raison d’une surépaisseur locale dans lesdits deux bourrelets successifs. Cette conception peut limiter l’extension axiale de chaque bourrelet, pour ce qui concerne plus de la moitié de sa circonférence, ce qui permet de limiter les contraintes et l’effort à appliquer lors du montage de la cartouche (vissage et dévissage pouvant être plus aisés) tout en garantissant une bonne étanchéité entre zone de liquide propre et zone de liquide brut non filtré.

Selon une particularité, l’insert filtrant comprend un flasque additionnel dit supérieur à l’opposé du flasque annulaire inférieur formant l’extrémité axiale inférieure de l’insert filtrant.

Optionnellement, le flasque annulaire inférieur est pourvu d’une ouverture centrée sur un axe central, pour le passage du tube et du liquide purifié provenant de l’espace intérieur délimité par le média filtrant.

Par exemple, au moins l’un, et de préférence chacun, des deux flasques annulaires présente :

- une portion tubulaire ayant une face interne pourvue d’un ou plusieurs reliefs saillants vers l’intérieur ;

- une portion radiale sensiblement plane et étanche, s’étendant autour d’une ouverture et sur laquelle est fixée une extrémité axiale annulaire du média filtrant. De préférence, le tube présente une face externe sur laquelle des projections font saillie radialement vers l’extérieur en délimitant entre elles au moins une gorge de retenue annulaire, le flasque supérieur et/ou le flasque inférieur étant solidaires du tube en coulissement, suivant la direction de l’axe central. Typiquement, cette solidarisation est permise par les reliefs saillants vers l’intérieur et un bord axial de butée distinct des reliefs saillants, pour ce qui concerne la portion tubulaire d’au moins l’un des deux flasques annulaires.

Lorsque la portion tubulaire est en prise dans la gorge du tube, on comprend que le flasque et la tige restent solidaires l’un de l’autre en coulissement axial.

Selon une particularité, la portion tubulaire du flasque inférieur fait saillie axialement vers le haut depuis la portion radiale de ce flasque, la portion tubulaire comprenant sur une face interne des ergots (ou reliefs saillants similaires) faisant saillie radialement vers l’intérieur par rapport au reste de la face interne de la portion tubulaire.

D’autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description suivante de plusieurs de ses modes de réalisation, donnés à titre d’exemples non limitatifs, en regard des dessins joints dans lesquels :

- la figure 1 est une vue éclatée d’un filtre conforme à l’invention, illustrant la cartouche du filtre et le boîtier associé ;

- la figure 2 est une vue en perspective montrant un tube formant un joint labyrinthique et pouvant s’engager dans l’espace intérieur creux de l’insert filtrant ;

- la figure 3 est une vue en coupe longitudinale montrant le montage de la cartouche dans la partie de fond du boîtier, selon le même mode de réalisation que la figure 1 ;

- la figure 4 est une vue en perspective de la partie du tube prévue pour s’engager dans le conduit axial de la base formant support de montage ;

- la figure 5 est un détail de la figure 3 illustrant une interface d’étanchéité entre le côté propre et le côté sale ;

- la figure 6 est une vue en coupe longitudinale illustrant la partie inférieure de la cartouche amovible dans un état de de couplage final de la tige dans le connecteur femelle de la base du boîtier ;

- la figure 7 est une vue en coupe longitudinale montrant la partie supérieure de la cartouche amovible dans un état de montage, avec une solidarisation de la cartouche au couvercle via une vanne de dérivation ; Sur les différentes figures, les mêmes références désignent des éléments identiques ou similaires.

En référence aux figures 1 et 3, le filtre à liquide 1 comporte un boîtier qui comprend un bol 2, avec une partie de fond ou base B, et un couvercle 3 se fixant de manière détachable sur le bol 2, par exemple par vissage. La forme générale de bol 2 permet de délimiter, avec le couvercle 3, un volume intérieur V du boîtier 2.

La base B peut inclure un support de montage destiné à rester solidaire du moteur, dans un véhicule automobile. Plus généralement, on préfère que la base B ou le bol dans son ensemble constitue une partie fixe du boîtier 2, tandis que le couvercle 3 est séparable à l’aide d’une fixation amovible définie en périphérie du volume intérieur V. Le couvercle 3 est préférentiellement en matière plastique, tandis que la partie de fond ou base B peut se composer, en totalité ou pour l’essentiel, d’un matériau métallique, par exemple de l’aluminium ou un alliage d’aluminium. Le bol 2 dans son ensemble peut être métallique.

Le couvercle 3 présente par exemple une zone filetée 3a formée sur la face externe d’une portion tubulaire du couvercle 3. Cette zone filetée 3a coopère typiquement avec une zone filetée 2c complémentaire prévue sur une paroi latérale 24 du bol B, ici sur une face interne de la paroi latérale 24. Un joint annulaire J1 peut être ajouté et placé en butée axiale contre une collerette ou logé dans une gorge annulaire, ici formée sur le couvercle 3 dans l’exemple non limitatif de la figure 1 . La partie supérieure du couvercle 3 peut présenter un ou plusieurs organes saillants. Ici, il est prévu un relief de manœuvre facilitant la prise par un outil de démontage.

Comme bien visible sur la figure 3, le filtre 1 présente, dans un état opérationnel, un axe longitudinal appelé dans ce qui suit axe central A. Un insert filtrant 4 jetable, capable de filtrer un liquide de lubrification (huile de moteur à combustion thermique par exemple), s’étend autour de cet axe A. Comme cela est visible sur la figure 1 , l’insert filtrant 4 est logé dans un volume intérieur du boîtier (2, 3). L’insert filtrant 4 comporte une première extrémité 4a, ici supérieure, pourvue par exemple d’un premier flasque 8, dit flasque supérieur.

Le flasque supérieur 8 permet optionnellement le montage d’une vanne de dérivation 30 qui peut être désolidarisée du couvercle 3 et/ou l’insert filtrant 4. Des pattes 4p peuvent retenir de façon amovible une telle vanne 30. Selon une option, la vanne 30 peut être montée en rotation et se verrouiller sur le flasque supérieur 8 par l’engagement d’une portion annulaire dans les pattes 4p.

Un clapet 12 mobile de la vanne 30, visible sur la figure 7, peut s’appuyer sur une zone de siège axiale formée dans l’espace intérieur 6 et entourée par le tube 7 de la tige T. Un ressort ou élément de rappel élastique analogue sollicite le clapet 12 vers une position haute d’étanchéité contre la zone de siège, ici annulaire.

L’insert filtrant 4 présente une deuxième extrémité 4b, ici inférieure, pourvue d’un deuxième flasque appelé dans ce qui suit flasque inférieur 9. Un média filtrant 5 de forme annulaire s’étend entre les deux extrémités 4a, 4b, et plus particulièrement entre ces deux flasques 8, 9 autour de l’axe central A. Le média filtrant 5 permet de filtrer le liquide, typiquement une huile de lubrification. Selon une option, le média filtrant 5 peut présenter des fibres en cellulose et/ou des fibres en polyéthylène (avec une technologie mixte associant au moins deux types de fibres, les particules supérieures à 4 microns peuvent être typiquement stoppées). Chacun des flasques 8, 9 peut être réalisé en une matière plastique.

Eventuellement, il peut être avantageux que les flasques 8 et 9 soient identiques, de sorte que l’insert filtrant 4 peut être monté indifféremment dans les deux sens (suivant l’axe A). Par exemple, lorsqu’il est prévu des reliefs d’attache d’une vanne de dérivation 30, par exemple sous la forme de pattes 4p élastiquement déformables (ici à effet de rappel élastique radialement vers l’intérieur dans l’exemple de la figure 3), chacun des flasques 8, 9 peut inclure les mêmes reliefs d’attache.

Des parties annulaires périphériques respectives des flasques 8, 9, qui prolongent axialement les portions radiales 8r, 9r, sont optionnellement prévues afin de recouvrir les extrémités de la face latérale externe 5b du média filtrant 5.

L’insert filtrant 4 peut être simple à assembler. Il inclut par exemple le média filtrant annulaire 5 et seulement un ou deux flasques 8, 9 (formant chacun un élément de maintien rigide) supportant le média filtrant 5 à une de ses extrémités axiales 5c, 5d. Comme illustré sur les figures 3 et 7, le média filtrant 5 de l’insert filtrant 4 présente une face externe 5a du côté d’une zone périphérique en communication avec l’entrée 2a, ainsi qu’une face interne 5b délimitant intérieurement un espace creux 6 qui débouche axialement vers la base B via une ouverture inférieure 04 à une extrémité axiale 4b de l’insert filtrant 4.

Typiquement deux ouvertures axiales opposées sont prévues dans l’insert filtrant 4, chacune dans une zone centrale de l’extrémité correspondante 4a, 4b. Lorsque l’insert filtrant 4 présente deux flasques 8, 9, les ouvertures peuvent être de taille identique ou similaire. L’ouverture supérieure peut servir d’accès de dérivation, la vanne de dérivation 30 étant en partie logée dans l’espace intérieur 6. L’ouverture inférieure 04 permet : - de faire communiquer l’espace intérieur 6 avec un conduit axial 21 prévu dans la base B ;

- de former une fiche femelle de raccordement par laquelle peut s’insérer (par le bas) une tige T permettant d’obturer le canal de purge 2d.

L’insert filtrant 4 peut être supporté par le couvercle 3 (ici via la vanne 30 engagée contre les reliefs d’attache) et s’engage contre la base B en formant une zone annulaire d’étanchéité, de façon à ce que l’insert filtrant 4 délimite une zone Z1 en amont de la filtration en communication avec l’entrée 2a pour du liquide brut et une zone Z2 en aval de la filtration en communication avec la sortie 2b de liquide filtré/purifié. Sur la figure 1 , on peut voir que l’entrée 2a et la sortie 2b sont formées de préférence à l’opposé du couvercle 3, dans la base B. L’entrée 2a et la sortie 2b peuvent ainsi être décalées axialement plus bas que le flasque inférieur 9.

Sur la figure 1 , on peut voir que la base B présente un connecteur femelle CF qui délimite intérieurement un conduit axial 21 d’accès à la fois à la sortie 2b et à un canal de purge 2d. Dans cet exemple non limitatif, l’axe central A forme un axe de symétrie au moins pour la partie supérieure du conduit axial 21. Le conduit axial 21 est sous la forme d’un puits de la base B, qui débouche à son extrémité inférieure vers une zone de collecte du liquide purgé via le canal de purge 2d.

La tige T pour la purge et sa fixation à l’insert filtrant 4 vont à présent être plus particulièrement décrites.

La tige T fait saillie axialement vers l’extérieur par rapport à l’extrémité axiale 4b inférieure, et présente une portion insérée dans l’ouverture 04 pour permettre :

- de relier la tige T à l’insert filtrant 4, de façon solidaire en coulissement suivant l’axe A ;

- de séparer de façon étanche l’espace intérieur 6 où circule le liquide propre et la zone Z1 qui s’étend autour de l’insert filtrant 4 et autour du connecteur femelle CF.

La tige T présente un tube 7 incluant la portion insérée dans l’insert filtrant 4 et formant en outre un joint labyrinthique 14 qui est, totalement ou partiellement, situé dans une partie saillante, axialement en saillie vers le bas par rapport à l’insert filtrant 4.

A l’extrémité basse de la tige T, en dessous du joint labyrinthique 14, il est prévu un bouchon 10 destiné à obturer le canal de purge 2d. Le bouchon 10 présente une ou plusieurs surfaces d’étanchéité annulaires pour réaliser un ou des contacts d’étanchéité C1 , C1’ qui empêchent le liquide purifié de rejoindre une zone de fond du conduit axial 21 . Eventuellement le bouchon 10 peut présenter deux joints J2, J2’ (comme visible sur la figure 6) axialement espacés entre eux et/ou présenter un joint labyrinthique distinct du joint labyrinthique 14.

De façon connue en soi, la longueur de la partie saillante de la tige T est telle que, à l’état monté dans le boîtier (2, 3) d’une cartouche CA incluant l’insert filtrant 4 et la tige T, le bouchon 10 soit en configuration d’obturation du canal de purge 2d. La cartouche CA, amovible, est conçue et agencée pour libérer le canal de purge 2d lors de l’extraction de la cartouche CA hors du volume intérieur V. L’ensemble formé par l’insert filtrant 4 et la tige T (et également la vanne de dérivation 30 dans certaines variantes) définit une cartouche amovible CA, adaptée pour être montée dans et extraite du volume intérieur V grâce à la liaison de la cartouche CA, directe ou indirecte, avec le couvercle 3.

Dans l’état monté de la cartouche CA, il est prévu en outre que le joint labyrinthique 14 soit engagé dans le connecteur femelle CF. Autrement dit, la tige T présente un connecteur mâle CM constitué au moins en partie d’un tronçon 7c du tube 7 pour s’engager de façon étanche dans le conduit axial 21 du connecteur femelle CF. Le tronçon 7c peut délimiter un canal intermédiaire 70 qui s’étend entre l’espace intérieur 6 et la sortie 2b, éventuellement à distance axiale du bouchon 10.

Comme illustré sur les figures 2 et 4, le joint labyrinthique 14 est inclus dans le tronçon 7c, de telle sorte que la face externe annulaire du tronçon 7c présente des gorges circonférentielles G axialement espacées entre elles par une pluralité de bourrelets annulaires 14a, 14b, 14c venus de matière avec le tronçon 7c du tube 7.

Le connecteur mâle CM a ainsi un effet multi-barrière pour empêcher du liquide brut de la zone Z1 de pénétrer dans le conduit axial 21. Sur la figure 3, on voit que Le tronçon 7c délimite un canal intermédiaire 70 entre l’espace intérieur 6 et la sortie 2b dans l’état de couplage final du tube 7 dans le conduit axial 21.

Le tube 7 est de préférence un tube creux en plastique s’étendant longitudinalement, autour de l’axe A, entre une extrémité inférieure 7a et une extrémité supérieure 7b. Le tube 7 peut contribuer à rigidifier l’insert filtrant 4, en étant en contact radial annulaire par l’intérieur contre un élément de maintien appartenant à l’insert filtrant 4, typiquement contre le flasque supérieur 8 et contre le flasque inférieur 9 dans des modes de réalisation préférés.

Le tube 7 a une structure de type grille au moins dans une portion adjacente à son extrémité supérieure 7b. Cette extrémité supérieure 7b délimite une ouverture centrale 01 à travers laquelle peut passer la vanne de dérivation 30 optionnelle.

Le tronçon 7c peut être une portion intermédiaire du tube 7, de préférence dépourvue d’ouvertures radiales, qui s’étend entre :

- une portion d’extrémité inférieure du tube débouchant dans le conduit axial 21 et permettant de raccorder une extrémité de tige qui inclut le bouchon 10 ; et

- une portion d’extrémité supérieure du tube entourée par le média filtrant 5 et préférentiellement pourvue d’ouvertures radiales 28 (la structure de cette portion d’extrémité supérieure étant une grille dans les exemples représentés).

En référence aux figures 1 , 3 et 6, la tige T peut présenter un élément d’obturation 19 pour former une extrémité de tige conçue séparément du tube 7. Dans une variante de réalisation, l’extrémité de tige peut être formée directement par le tube 7, le ou les joints J2, J2’ du bouchon 10 étant par exemples rapportés angulairement sur cette extrémité.

En référence aux figures 1 , 3 et 6, l’élément d’obturation 19 inclut le bouchon 10 sous une collerette C qui peut s’appuyer sur un siège annulaire qui entoure le débouché d’un sous-conduit étroit 21’ du conduit axial 21 . Le connecteur femelle CF fait préférentiellement saillie vers le couvercle 3, par une partie plus large que le sous- conduit étroit 21’.

L’élément d’obturation 19 a, dans l’exemple non limitatif illustré, un encombrement radial maximal inférieur à un diamètre externe D14 du joint labyrinthique 14. Ici, l’élément d’obturation 19 est relié à l’insert filtrant 4 par le tube 7. L’élément d’obturation 19 forme la partie la plus basse de la tige T, axialement distante du flasque inférieur 9.

En référence aux figures 1 , 3 et 7, le tube 7 s’étend au travers du flasque annulaire 9. Le joint labyrinthique 14 peut être réalisé d’une seule pièce sur laquelle se fixe l’élément d’obturation 19. Préférentiellement, le tube 7 est d’une seule pièce en matière plastique, incluant le joint labyrinthique 14. Le tube 7 est encliqueté dans l’espace intérieur 6, de préférence avec une fixation à la fois sur le flasque supérieur 8 et sur le flasque inférieur 9.

Dans l’option illustrée, l’extrémité inférieure 7a du tube 7 présente une ouverture centrale 02 pour le passage de liquide purifié et présente un ou plusieurs bords de prise 71 , autour de cette ouverture 02, sur lesquels des pattes d’accrochage 19c ou reliefs analogues appartenant à l’élément d’obturation 19 viennent s’appuyer. En référence aux figures 5 et 6, l’élément d’obturation 19 présente une section ajourée 15, ici formée par quatre branches qui convergent vers une partie de jonction du bouchon 10, par exemple sur le dessus d’une extrémité du bouchon où est formée la collerette C. Les pattes d’accrochage 19c sont formées dans une bague 19b et sont élastiquement déformables, pour s’écarter radialement vers l’intérieur, ce qui permet d’insérer la bague 19b dans le canal intermédiaire 70. Lors du montage de l’élément d’obturation 19 sur le tube 7, on pousse axialement la bague 19b dans l’ouverture 02 jusqu’à ce que la partie radialement saillante des pattes d’accrochage 19c franchisse l’extrémité inférieure 7a et se trouve en vis-à-vis d’évidements ou fentes 07. Avec un effet de retour élastique, les pattes 19c s’engagent radialement dans les fentes 07 et se positionnent en butée axialement (au-dessus) contre les bords de prise 71 . Avec cette disposition, la remontée de l’insert filtrant 4 qui se produit lors du dévissage ou démontage analogue du couvercle 3 entraîne aussi la remontée de l’élément d’obturation 19.

Plus généralement, on comprend que l’élément d’obturation 19 peut se fixer de façon amovible sur le tube 7, par exemple par encliquetage, et de préférence à l’extrémité inférieure 7a sans que la section de passage interne définie dans la zone de jonction (entre l’élément d’obturation 19 et le tube 7) soit trop réduite. Typiquement, la fixation est réalisée de façon à ce que le diamètre interne de cette section de passage reste supérieur à un diamètre interne du sous-conduit étroit 2T obturé par le bouchon 10.

Dans l’exemple représenté sur les figures 1 à 3, le tube 7 peut présenter une portion barrière tubulaire 17 (sans ouverture radiale) pour permettre une retenue de liquide venant d’être filtré dans une partie basse de l’espace intérieur 6. Cette portion barrière tubulaire 17 évite en effet à une partie importante du liquide venant d’être filtré d’être déversé dans le conduit axial 21 . Lorsque le moteur équipé du filtre 1 est éteint, au moins la moitié du liquide purifié de la zone Z2 peut rester dans cette zone Z2 du volume intérieur V.

Comme bien visible sur la figure 2, le tube 7 peut comporter une face cylindrique externe 18 sur laquelle font saillie des reliefs externes R1 , R2 pour maintenir un espacement radial entre la face interne 5b du média filtrant 5 et la face cylindrique externe 18. Il est par exemple prévu deux nervures longitudinales R1 , dont la longueur est sensiblement identique à la hauteur du média filtrant 5 et qui sont diamétralement opposées. Alternativement ou en complément, on peut prévoir une ou plusieurs nervures longitudinales réparties régulièrement sur la périphérie de la face cylindrique externe 18. Les reliefs R2 peuvent être espacés les uns des autres, en ayant optionnellement une extension perpendiculaire aux nervures R1 . Dans une variante, on peut prévoir au moins une nervure hélicoïdale pour permettre l’espacement vis-à-vis de la face interne 5b. Ici, la face externe 18 est formée par la portion barrière tubulaire 17 et par la portion de grille 7h qui prolonge axialement la portion barrière tubulaire 17.

Le tube 7 peut contribuer à supporter la face interne 5a (ici définie par du matériau filtrant du média filtrant 5), afin d'empêcher toute déformation excessive du média filtrant 5 sous la pression de liquide traversant de façon centripète le matériau filtrant. Les ouvertures 28 dans le tube de support 7 permettent une pénétration de liquide sans restriction à l’intérieur de ce tube 7.

Le tube de support 7 peut être notamment vissé ou clipsé, directement sur le flasque inférieur 9, par exemple dans une zone de fixation située dans l’espace intérieur 6, au-dessus d’une zone d’étanchéité radiale entre l’insert filtrant 4 et une projection ou bourrelet annulaire 14a du tube 7. Le tube 7 peut aussi être vissé, clipsé, ou rendu solidaire d’une autre façon au flasque supérieur 8.

Le tube 7 et l’insert filtrant 4 peuvent être préassemblés, par exemple avant de monter l’élément d’obturation 19 sur l’extrémité inférieure 7a. Dans le cas d’une cartouche CA, ceci peut permettre de minimiser l’encombrement en longueur et la taille de l’emballage associé. Typiquement, l’encliquetage de l’élément d’obturation 19 est une opération très aisée, réalisable de préférence avec moins d’effort qu’un encliquetage du tube 7 dans l’espace intérieur 6.

Pour le pré-assemblage avec l’insert filtrant 4, le tube 7 peut être inséré à travers l’ouverture 04 et fixé à l’un au moins des flasques 8, 9. Dans l’exemple non limitatif des dessins, chacun des deux flasques annulaires 8, 9 présente :

- une portion radiale 8r ou 9r sensiblement plane, s’étendant autour d’une ouverture, et sur laquelle est fixée de manière étanche une extrémité axiale annulaire 5c ou 5d du média filtrant 5 ; et

- une portion tubulaire PT ayant une face interne pourvue d’un ou plusieurs reliefs saillants vers l’intérieur 8e ou 9e.

Comme visible sur la figure 2, lorsqu’il se fixe aux deux flasques 8, 9 le tube 7 présente sur sa face externe 18 deux zones axialement espacées, sur chacune desquelles des projections 14a, 27, 37a, 37b font saillie radialement vers l’extérieur. Ainsi les projections 27 et 37b, ici de forme annulaire et formées à l’extrémité supérieure 7b, délimitent entre elles une gorge de retenue GH annulaire, appelée également gorge haute pour recevoir un ou plusieurs des reliefs d’encliquetage du flasque supérieur 8. De façon similaire, les projections 14a et 37a, ici de forme annulaire et placés à proximité du joint labyrinthique 14, délimitent entre elles une gorge de retenue GB annulaire, appelée également gorge basse pour recevoir un ou plusieurs reliefs d’encliquetage du flasque inférieur 9.

Bien entendu, cette disposition peut ne concerner qu’un seul flasque 8 ou 9 dans une option alternative. Par ailleurs, le joint labyrinthique 14 peut être plus éloigné vers le bas que le flasque inférieur 9 dans une variante de réalisation, ou à l’inverse il peut être placé au moins en partie dans l’espace intérieur 6 en prévoyant, plus bas, une gorge annulaire basse GB ou autre zone de fixation similaire du flasque 9.

Grâce à la venue en prise de chaque flasque 8, 9 dans la gorge correspondante GH, GB, le tube 7 est rendu solidaire de l’insert filtrant 4 en coulissement, suivant la direction de l’axe central A. Les reliefs saillants 8e, 9e, qui sont par exemple sous la forme d’ergots en saillie radialement vers l’intérieur pour pénétrer dans la gorge correspondante GH, GB, sont associées à un bord axial de butée 8f, 9f appartenant à la portion tubulaire PT du flasque concerné 8, 9.

Par exemple, pour ce qui concerne le flasque inférieur 9, les reliefs ou ergots 9e et le bord de butée supérieur 9f de la portion tubulaire PT sont en prise dans la gorge de retenue GB, de façon à rendre le flasque inférieur 9 solidaire en coulissement du tube 7.

Dans une forme de réalisation, comme visible par exemple sur la figure 5, le flasque inférieur 9 présente au moins deux évidements longitudinaux 7d qui sont de préférence deux fentes, chacun de ces évidements longitudinaux 7d ayant un bord inférieur adjacent à un ergot 9e ou relief similaire parmi les reliefs saillants respectifs qui sont espacés entre eux sur la circonférence intérieure du flasque inférieur 9. Les évidements 7d peuvent rendre la déformation plastique de la portion tubulaire PT plus aisée, ce qui facilite l’opération de pré-assemblage du tube 7 et limite les risques de détérioration lors de l’insertion du tube 7 dans l’insert filtrant 4 (même si celui-ci est symétrique ou sans différence significative entre ses flasques 8, 9).

Selon une option, la projection 37a est ici axialement décalée vers le haut par rapport au joint labyrinthique 14, de façon à être située entre le connecteur mâle CM et une extrémité supérieure 7b du tube 7. Les figures 1 et 2 illustrent cette position relative pour former une zone de fixation à distance axiale de la portion de grille 7h et à distance axiale de l’extrémité inférieure 7a.

La position de la projection 37a est ici plus haute que les ergots ou reliefs similaires 9e pour s’engager axialement (vers le bas) contre le bord de butée supérieur 9f. On comprend que la projection 37a, optionnellement annulaire, peut délimiter de façon continue ou éventuellement discontinue le haut de la gorge de retenue GB. En référence à la figure 2, il est prévu une première projection annulaire 14a du joint labyrinthique 14 qui peut délimiter le bas de la gorge de retenue GB, en formant une surface de butée annulaire sur laquelle les ergots ou reliefs similaires 9e peuvent s’engager axialement (vers le bas). Plus généralement, et comme visible dans l’exemple non limitatif de la figure 3, le joint labyrinthique 14 peut être utilisé pour séparer de façon étanche les zones Z1 et Z2, en réalisant à la fois :

- un contact radial annulaire C2 (contact radial vers l’extérieur) contre le connecteur femelle CF, par une première partie du joint labyrinthique 14, et

- un contact radial annulaire C3 (contact radial vers l’extérieur) contre le flasque inférieur 9, par une deuxième partie de ce même joint labyrinthique 14.

Grâce à l’encliquetage entre le tube 7 et le flasque inférieur 9, ici réalisé au plus près du contact C3, on limite dans les zones d’étanchéité les contraintes (par exemple causées par les vibrations lors du fonctionnement du véhicule embarquant le filtre 1 ) qui sont exercées sur la tige T. En effet, ces zones avec contacts d’étanchéité C2, C3 se situent dans la zone de contact entre le connecteur mâle CM et le connecteur femelle CF, avec un effet protecteur/de maintien joué par le connecteur femelle CF qui est typiquement en matériau plus rigide que le matériau plastique du tube 7.

En référence à la figure 1 , la cartouche CA peut se retirer avec le couvercle 3, en se désengageant du connecteur femelle CF. Les interfaces de fixation, notamment celles réalisées dans les deux flasques 8, 9 permettent au couvercle 3 de remonter la cartouche CA, sachant qu’au moins le flasque inférieur 9 est solidaire du tube 7, au moins par un contact axial des bords de butée supérieurs 9f contre le dessous de la projection 37a.

Lors du montage de la cartouche CA (lors du vissage ou montage analogue du couvercle 3), ce sont optionnellement les ergots 8e, 9e qui prennent appui contre un bord inférieur des gorges GH, GB. Par exemple, des ergots 9e du flasque inférieur 9 peuvent s’engager sur le dessus de la première projection annulaire 14a.

Plus généralement, on comprend que chacun des deux flasques 8, 9 peut être engagé dans une gorge en correspondance formée par le tube 7, afin que chacun des flasques soit solidaire en coulissement du tube 7.

Pendant le fonctionnement du filtre 1 , Le liquide à filtrer arrive par l’entrée 2a et peut circuler le long d’une paroi latérale du bol 2, avant de traverser de façon centripète le média filtrant 5. Dans l’espace intérieur 6, le liquide filtré est évacué par le conduit central 21 qui forme par exemple l’unique accès à la sortie 2b à l’état monté de la cartouche CA. Lorsqu’il est prévu la portion barrière tubulaire 17, un mouvement de circulation ascendant est réalisé pour que le liquide purifié rejoigne les ouvertures 28 de la portion de grille 7h puis circule de façon descendante à l’intérieur du tube 7 et dans le canal intermédiaire 70, jusqu’à déboucher hors du tube 7, dans une chambre 22 interne au connecteur femelle CF, visible sur la figure 3. La chambre 22 constitue une sous-partie du conduit axial 21 , entre la zone de raccordement tige-connecteur femelle et le sous- conduit étroit 21’.

La sortie 2b peut se raccorder radialement à la chambre 22 où arrive le liquide purifié. Comme bien visible sur la figure 6, dans l’état de couplage final, le liquide purifié ne peut pas descendre plus bas grâce au bouchon 10.

Dans un exemple non limitatif, comme illustré sur la figure 3, le connecteur femelle CF peut comporter une face interne qui présente :

- un premier diamètre D1 dans un premier tronçon cylindrique (pour une zone d’étanchéité C1’ tige - connecteur femelle) où est engagée en contact radial étanche une extrémité inférieure du bouchon 10,

- un deuxième diamètre D2 dans un deuxième tronçon cylindrique (plus haut que le premier tronçon, immédiatement sous la chambre 22) où est engagée en contact radial étanche C1 une extrémité supérieure du bouchon 10, et

- un troisième diamètre D3 dans un troisième tronçon cylindrique (plus haut que le deuxième tronçon, où est prévue l’ouverture supérieure 21 a) sur lequel s’engagent au moins trois des bourrelets annulaires 14b, 14c du joint labyrinthique 14 pour former une autre zone d’étanchéité C2 tige - connecteur femelle.

L’extension axiale du premier tronçon D1 peut être plus courte que l’extension axiale du troisième tronçon. Par ailleurs, le connecteur femelle CF peut aussi comporter, dans sa face interne, un orifice de purge situé entre le premier tronçon et le deuxième tronçon. Un autre orifice appartenant à la sortie 2b peut être situé dans la chambre 22 (plus haut que l’orifice de purge) ou dans une zone de variation de section analogue, entre le deuxième tronçon et le troisième tronçon.

Optionnellement, la relation suivante est satisfaite :

D1 < D2 < D3.

Le diamètre D1 et/ou le diamètre D2 est préférentiellement inférieur ou égal à la moitié du diamètre D3. Ceci permet de miniaturiser le bouchon 10 et ainsi éviter d’augmenter l’encombrement de la base B.

Plus généralement, on comprend que, dans l’état de couplage final, il est obtenu :

- par le bouchon 10, au moins une première zone d’étanchéité tige-connecteur femelle C1 , C1’ pour obturer le canal de purge 2d ; et

- par le joint labyrinthique 14 incluant les bourrelets annulaires 14a, 14b, 14c, une deuxième zone d’étanchéité tige-connecteur femelle C2 séparant le conduit axial 21 de la zone Z1.

En référence aux figures 3 et 7, la zone Z2 où circule le liquide purifié peut être en partie interne au tube 7. Par la partie de la zone Z2 externe au tube 7, on peut conserver un niveau important de liquide purifié à l’arrêt du moteur, en particulier lorsque ce tube 7 présente des ouvertures d’accès radiales 28 seulement à proximité de son extrémité supérieure 7b.

Le joint labyrinthique 14 de la tige T peut être dimensionné pour limiter les efforts à fournir. Dans l’exemple montré sur la figure 4, plusieurs bourrelets intermédiaires 14b, optionnellement plus minces que les bourrelets d’extrémité 14a, 14c, sont prévus pour former un contact radial étanche contre la face interne du connecteur femelle CF, ici dans le tronçon cylindrique où est formée l’ouverture supérieure 21 a d’accès au conduit 21 (troisième tronçon de diamètre D3 dans l’exemple non limitatif illustré).

Le bourrelet 14c le plus proche de l’extrémité inférieure 7a, peut présenter une dimension externe inférieure à la dimension externe du bourrelet 14a le plus éloigné de l’extrémité inférieure 7a (ce dernier bourrelet 14a étant conçu pour être engagé contre le flasque inférieur 9, de préférence en restant à l’extérieur du conduit axial 21 ). Dans l’option illustrée, le tronçon 7c du tube 7 où est conçu le joint labyrinthique 14 peut présenter :

- une dimension externe maximale (ici un diamètre maximal), supérieure au diamètre D3 de l’ouverture supérieure 21 a, prévue dans un bourrelet 14a supérieur qui délimite le dessus d’une gorge circonférentielle supérieure parmi les gorges annulaires G du joint labyrinthique 14, et

- un diamètre externe D14 ou dimension externe caractéristique similaire, dans une configuration au repos, qui est identique ou sensiblement le même pour les autres bourrelets 14b, 14c destinés à s’engager par un contact radial contre une face interne du connecteur femelle, ce diamètre D14 étant supérieur au diamètre D3 prévu à l’ouverture supérieure 21 a ou à proximité de celle-ci.

Le diamètre externe D14 caractéristique du joint 14 peut être optionnellement formé par la surface annulaire des bourrelets annulaires intermédiaires 14b et du bourrelet inférieur 14c du joint 14, qui délimitent entre eux au moins deux ou trois gorges circonférentielles G. La dimension du bourrelet supérieur 14a, ici un diamètre, est par exemple compris entre 101% et 1 10% du diamètre externe D14 (diamètre des autres bourrelets 14b, 14c).

La distance d1 minimale entre deux bourrelets successifs du joint labyrinthique 14 peut être supérieure à la dimension axiale de n’importe lequel des bourrelets intermédiaires 14b. Ceci facilite la déformation élastique des bourrelets 14b, 14c engagées contre le connecteur femelle CF et optionnellement du bourrelet 14a sélectivement engagé contre l’insert filtrant 4 (typiquement via le flasque inférieur 9).

Dans un mode de réalisation préféré, au moins l’une des gorges circonférentielles G formées entre deux bourrelets annulaires 14a, 14b, 14c successifs est axialement plus étroite dans au moins deux zones de la gorge qui sont diamétralement opposées. La distance minimale d1 peut ainsi être mesurée dans deux zones diamétralement opposées du joint labyrinthique 14, alors qu’une distance maximale d2 (mesurée également axialement, suivant la direction de l’axe A) entre deux bourrelets annulaires successifs 14a, 14b, 14c peut aussi être définie dans deux autres zones complémentaires, éloignées des deux rétrécissements de gorge. Le rétrécissement des gorges annulaires G résulte ici d’une surépaisseur locale dans les bourrelets intermédiaires 14b, de sorte qu’entre deux bourrelets successifs l’extension de la gorge G varie (extension non constante suivant la direction axiale de l’axe A).

Il doit être évident pour les personnes versées dans l’art que la présente invention permet des modes de réalisation sous de nombreuses autres formes spécifiques sans l’éloigner du domaine d’application de l’invention comme revendiqué.

Ainsi, bien que la face interne du conduit axial 21 en contact avec le joint labyrinthique 14 (dans l’état de couplage final) puisse être sensiblement cylindrique sur l’ensemble de la longueur du joint labyrinthique 14 dans une option préférée, on peut bien entendu prévoir de légères modifications dans la section du conduit axial 21 ou même au moins un épaulement, selon les besoins, sous réserve bien entendu que les variations de section soient à la baisse au fur et à mesure qu’on s’éloigne du débouché supérieur du conduit axial 21 .