La présente invention a trait à un dispositif coupe-feu pour le calfeutrement d'une ouverture, d'une part, définie au niveau d'un élément de séparation sous forme d'une cloison, d'un mur ou analogue, et, d'autre part, traversée par des éléments traversants, notamment constitués par des câbles, des conduites ou analogue.

La présente invention concerne le domaine de la fabrication des dispositifs conçus aptes à éviter la propagation des flammes et/ou des fumées d'un incendie d'un local à un autre, ceci au travers d'une ouverture définie au niveau d'un mur ou d'une cloison séparant les deux locaux et autorisant le passage de câbles, conduits ou analogues. L'on connaît, d'ores et déjà, un dispositif coupe-feu illustré dans le document WO03095757 et qui est composé, d'une part, d'un cadre interne destiné à être monté à l'intérieur d'une ouverture définie dans un mur et comportant une pluralité de compartiments conçus, chacun, aptes à être traversés par un ou plusieurs câbles ou analogue et, d'autre part, d'un cadre externe, associé à ce cadre interne, venant se positionner à l'avant de ce dernier et en saillie par rapport au mur. Ce cadre externe comporte plusieurs côtés assemblés de manière réversible autour des câbles ou analogue et est rendu solidaire du cadre interne ou du mur.

Ce dispositif présente un certain nombre d'inconvénients consistant, notamment, en ce que le cadre interne doit présenter des dimensions autorisant son implantation à l'intérieur d'une ouverture que comporte le mur tout en assurant, de manière efficace, une fonction de coupe-feu en cas d'incendie.

Afin de réaliser une telle implantation, il est, alors, indispensable que ce cadre interne présente des dimensions sensiblement ajustées à celles de ladite ouverture ce qui implique la fabrication, l'achat et l'acheminement sur site d'une pluralité de dispositifs de dimensions différentes. De plus et afin d'assurer la fonction coupe-feu, il est, de

surcroît:, indispensable de combler un interstice subsistant entre ce cadre interne et les parois de l'ouverture, notamment par maçonnage.

Une autre solution consiste à choisir, soit un cadre aux dimensions inférieures à celles de l'ouverture et de procéder à un maçonnage autour dudit cadre, soit un cadre interne aux dimensions supérieures à celles de l'ouverture et à intervenir sur la maçonnerie afin d'élargir cette ouverture, voire encore de maçonner autour du cadre après son implantation. Quelle que soit la situation, ceci se traduit par une multiplication des dispositifs nécessaires et/ou par un certain nombre d'opérations manuelles additionnelles fastidieuses et coûteuses.

Un autre inconvénient consiste en ce que ce dispositif, plus particulièrement son cadre interne, doit impérativement être implanté au niveau de la maçonnerie avant la mise en place des câbles ou analogues qui sont amenés à traverser les compartiments définis au niveau de ce cadre. Ce dispositif ne convient, alors, aucunement, lorsqu'il s'agit de calfeutrer une ouverture d'ores et déjà traversée par de tels câbles ou analogues, par exemple dans le cadre de la rénovation ou de la sécurisation d'une installation existante.

Encore un autre inconvénient consiste en ce que, d'une part, les câbles ou analogues traversent des compartiments mettant en communication les deux locaux et, d'autre part, le cadre externe comporte des moyens expansables uniquement à haute température et aptes à obturer l'ouverture de ce cadre externe uniquement en cas d'incendie, de sorte qu'à froid, une circulation d'air, de fumées ou de poussières est toujours permise au travers de ce dispositif. Finalement, ce dispositif est conçu en sorte que, lorsque le cadre externe est un élément séparé du cadre interne, la solidarisation de ces cadres est réalisée par soudure, rivetage ou collage ce qui exclut tout démontage et toute intervention sur ce dispositif après son implantation sur site. L'on connaît, encore, un dispositif, décrit dans le document GB-2.334.770, et adoptant la forme d'un collier destiné

à entourer un tube. Ce collier est constitué de deux parties articulées l'une par rapport à l'autre et est revêtu, intérieurement, par un matériau intumescent conçu pour, en cas de feu, gonfler et remplir l'espace entre le tube et ce collier. Ce dispositif permet, alors, de constituer une barrière uniquement lorsque le feu est déjà bien déclaré et que les flammes aient atteint ce dispositif ou que le local, au niveau duquel est implanté ce dispositif, ait atteint une température particulièrement élevée. La présente invention se veut à même de remédier aux inconvénients des dispositifs de l'état de la technique au travers d'un nouveau dispositif coupe-feu.

A cet effet, l'invention concerne un dispositif coupe-feu pour le calfeutrement d'une ouverture, d'une part, définie au niveau d'un élément de séparation sous forme d'une cloison, d'un mur ou analogue, et, d'autre part, traversée par des éléments traversants, notamment constitués par des câbles, des conduites ou analogue, ce dispositif adoptant la forme d'un corps tubulaire présentant deux extrémités au niveau desquelles ce corps tubulaire présente une ouverture destinée à être traversée par lesdits éléments traversants qui s'étendent à l'intérieur dudit corps tubulaire constitué de deux portions de tube de forme complémentaire, d'une part, assemblées par le biais de moyens d'assemblage que comporte ledit dispositif, s'étendant d'une ouverture à l'autre et le long dudit corps tubulaire, et, d'autre part, immobilisées, notamment de manière réversible, l'une par rapport à l'autre par le biais de moyens d'immobilisation que comporte le dispositif. Ce dispositif est caractérisé par le fait qu'il comporte, intérieurement, des moyens conçus aptes à empêcher la traversée de ce dispositif par des particules contenues dans un flux d'air, voire par un tel flux d'air, ceci au moins pour une température inférieure à celle d'un incendie.

Selon une autre caractéristique de l'invention, les moyens d'assemblage sont constitués, d'une part, par des moyens d'emboîtement que comporte l'une des portions de tube et,

d'autre part, par des moyens d'emboîtement complémentaires que comporte l'autre portion de tube et conçus aptes à coopérer avec lesdits moyens d'emboîtement.

Une caractéristique additionnelle consiste en ce que les moyens d'immobilisation sont de type réversible et sont définis par des moyens de type amovible aptes à rendre solidaires, de manière réversible, les deux portions de tube au niveau desdits moyens d'assemblage que comporte ce tube.

Une autre caractéristique additionnelle consiste en ce que les moyens d'immobilisation sont de type réversible et sont définis, d'une part, par des moyens d'accrochage que comporte l'une des portions de tube et, d'autre part, par des moyens d'accrochage complémentaires que comporte l'autre portion de tube et conçus aptes à coopérer, de manière réversible, avec lesdits moyens d'accrochage.

Encore une autre caractéristique concerne des moyens d'immobilisation de type réversible et constitués par une grenouillère comportant, d'une part, une première partie rendue solidaire d'une portion de tube et, d'autre part, une seconde partie rendue solidaire de l'autre portion de ce tube et conçue apte à coopérer avec ladite première partie en vue de l'immobilisation de ces portions de tube, l'une par rapport à l'autre.

Selon une autre caractéristique de l'invention, les moyens d'immobilisation réversible sont complétés par des moyens conçus aptes à indiquer et/ou à empêcher une intervention sur ces moyens d'immobilisation après assemblage et immobilisation des deux portions de tube.

Une caractéristique additionnelle concerne le fait que le dispositif comporte, intérieurement, des moyens aptes à empêcher une circulation d'air au travers de ce dispositif, ceci au moins en cas d'incendie, plus particulièrement pour une température correspondant à celle d'un incendie.

Finalement, ce dispositif comporte des moyens conçus aptes à assurer une protection des moyens pour empêcher sa traversée par des particules ou par un flux d'air, ces moyens de

protection étant conçus aptes à assurer une telle protection en cas d'augmentation de la température, notamment en cas d'incendie.

Les avantages de la présente invention consistent en ce que le dispositif peut être implanté par-dessus des câbles, conduites ou autres alors que ceux-ci sont d'ores et déjà en place au niveau de l'ouverture.

Ce dispositif peut, également, être implanté au niveau d'une ouverture qui se situe à proximité immédiate du plafond, notamment par engagement d'une portion de tube par-dessus les éléments traversants et par coulissement par-dessus ces derniers et en direction de l'élément de séparation.

Encore un autre avantage consiste en ce que les portions de tube de ce dispositif sont immobilisées par le biais de moyens de type réversible complétés par des moyens conçus aptes à indiquer et/ou à empêcher une intervention sur ces moyens d'immobilisation, ceci après assemblage et immobilisation des deux portions de tube. La présence de ces moyens d'indication et/ou d'empêchement, soit permet de garantir l'inviolabilité du dispositif, soit autorise uniquement l'intervention d'un personnel habilité, soit permet de garantir le comportement approprié du dispositif vis-à-vis d'un incendie.

Un autre avantage concerne la possibilité de faire traverser le dispositif par de nouveaux éléments traversants, même après implantation sur site du dispositif, ceci sans procéder au démontage de ce dernier et tout en garantissant un comportement approprié en cas d'incendie.

Selon un autre avantage, le dispositif permet d'empêcher une circulation de particules, voire d'air, entre deux locaux et au travers de ce dispositif, ceci même à froid lorsqu'aucun incendie n'est déclaré.

Encore un autre avantage consiste en ce que ce dispositif vient en applique contre la paroi d'un élément de séparation et peut être maintenu en applique, soit en rendant le dispositif solidaire de l'élément de séparation, soit par simple fermeture du dispositif sur les éléments traversants et par serrage sur

ces derniers. Ce dispositif n'est aucunement destiné à être implanté à l'intérieur d'une ouverture et, par conséquent, ne nécessite aucune intervention (reprise, maçonnage) sur ledit élément de séparation ou sur l'ouverture y ménagée. D'autres buts et avantages de la présente invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre se rapportant à des modes de réalisation qui ne sont donnés qu'à titre d'exemples indicatifs et non limitatifs.

La compréhension de cette description sera facilitée en se référant aux dessins joints en annexe et dans lesquels :

- la figure 1 est une vue schématisée et en éclaté d'un dispositif conforme à l'invention ;

- la figure 2 est une vue schématisée et en perspective du dispositif implanté au niveau d'un mur de séparation ; - la figure 3 est une vue schématisée et en coupe, dans la direction d'extension des éléments traversants (non représentés), du dispositif illustré figure 2.

La présente invention concerne le domaine de la fabrication des dispositifs conçus aptes à éviter la propagation des flammes et/ou des fumées d'un incendie d'un local à un autre, ceci au travers d'une ouverture, d'une part, définie au niveau d'un élément de séparation 1 adoptant la forme d'un mur ou d'une cloison séparant les deux locaux et, d'autre part, autorisant le passage d'éléments traversants 2 adoptant la forme de câbles (notamment électriques) , de conduits (notamment de circulation d'un fluide) ou analogues, ceci au travers dudit élément de séparation 1 et d'un local à l'autre.

En fait, l'invention a trait à un dispositif 3 coupe-feu pour le calfeutrement d'une telle ouverture, ce dispositif 3 adoptant la forme d'un corps tubulaire 4 présentant deux extrémités 5 ; 6 au niveau desquelles ce corps tubulaire 4 présente une ouverture 7 ; 8. Ces ouvertures 7 ; 8 sont destinées à être traversées par des éléments traversants 2 qui s'étendent à l'intérieur dudit corps tubulaire 4. Selon l'invention, ce corps tubulaire 4 est constitué de deux portions 9 ; 10 de tube 4 de forme complémentaire, de

préférence réalisées en un matériau résistant au feu, plus particulièrement de la tôle, notamment galvanisée.

A ce propos, on observera qu'au moins une portion 9 du tube

4 constituant, en partie, ledit corps tubulaire 4, est définie par un profilé en « U » 11 comportant deux ailes 12 ; 13, sensiblement parallèles, et raccordées entre elles par une partie intermédiaire 14.

En ce qui concerne l'autre portion 10 du tube 4, celle-ci peut, là encore, être définie par un profilé en « U ». Cependant et selon un mode de réalisation préféré de l'invention illustré sur les figures en annexe, cette autre portion de tube 10 est définie par un profilé plan 15.

Selon une autre caractéristique de l'invention, les deux portions 9 ; 10 de tube 4 sont assemblées par le biais de moyens d'assemblage 16 que comporte ledit dispositif 3 et qui s'étendent d'une ouverture 8 à l'autre 9, ceci le long dudit corps tubulaire 4.

Tel que visible sur les figures en annexe, lesdits moyens d'assemblage 16 sont constitués, d'une part, par des moyens d'emboîtement 17 que comporte l'une 9 des portions de tube 4 et, d'autre part, par des moyens d'emboîtement complémentaires 18 que comporte l'autre portion 10 de tube 4 et conçus aptes à coopérer avec lesdits moyens d'emboîtement 17.

Tel que visible sur la figure 1, les moyens d'emboîtement 17 sont définis au niveau du bord libre des ailes 12 ; 13 du profilé en « U » 11 constituant une portion 9 de tube 4 tandis que les moyens d'emboîtement complémentaires 18 sont définis au niveau de rebords latéraux 19 définis, notamment, au niveau du profilé plan 15 constituant l'autre portion 10 de tube 4. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, les deux portions 9 ; 10 de tube 4 sont immobilisées l'une 9 par rapport à l'autre 10 par le biais de moyens d'immobilisation 20 que comporte le dispositif 3, plus particulièrement à proximité ou au niveau desdits moyens d'assemblage 16 susmentionnés. Selon un premier type de réalisation, lesdits moyens d'immobilisation 20 sont conçus aptes à assurer une

immobilisation définitive des deux portions 9 ; 10 de tube 4 l'une 9 par rapport à l'autre 10.

Cependant et selon un type de réalisation préféré de l'invention, ces moyens d'immobilisation 20 sont conçus aptes à assurer une immobilisation réversible des deux portions 9 ; 10 de tube 4 l'une 9 par rapport à l'autre 10.

Selon un premier mode de réalisation, les moyens 20 d'immobilisation réversible sont définis par des moyens de type amovible et sont conçus aptes à rendre solidaires, de manière réversible, les deux portions 9 ; 10 de tube 4 au niveau desdits moyens d'assemblage 16 que comporte ce tube 4.

De tels moyens d'immobilisation 20 amovibles peuvent être constitués par une tige amovible 21 (figure 1) ou par des portions de tige amovibles (non représentées) aptes à coopérer avec des orifices 22 que comportent en correspondance les deux portions 9 ; 10 de tube 4 au niveau des moyens d'assemblage 16.

Un autre mode de réalisation consiste en des moyens 20 d'immobilisation réversible définis, d'une part, par des moyens d'accrochage que comporte l'une 9 des portions de tube 4 et, d'autre part, par des moyens d'accrochage complémentaires que comporte l'autre 10 portion de tube 4 et conçus aptes à coopérer avec lesdits moyens d'accrochage.

Là encore, de tels moyens d'accrochage et de tels moyens d'accrochage complémentaires peuvent être définis au niveau des moyens d'assemblage 16 que comporte le tube 4.

Un mode de réalisation préféré concerne, alors, des moyens d'accrochage constitués par des moyens d'endiquetage aptes à coopérer avec des moyens d'endiquetage complémentaires constituant des moyens d'accrochage complémentaires. Cependant et selon un mode de réalisation préféré de l'invention, les moyens 20 d'immobilisation réversible sont constitués par une grenouillère comportant, d'une part, une première partie rendue solidaire d'une portion 9 ; 10 de tube 4 et, d'autre part, une seconde partie rendue solidaire de l'autre portion 10 ; 9 de ce tube 4 et conçue apte à coopérer avec

ladite première partie en vue de l'immobilisation de ces portions 9 ; 10 de tube 4, l'une 9 par rapport à l'autre 10.

A ce propos, on observera que les moyens 20 agencés pour assurer une immobilisation réversible peuvent, avantageusement, être complétés par des moyens conçus aptes à indiquer et/ou à empêcher une intervention sur ces moyens d'immobilisation 20 après assemblage et immobilisation des deux portions 9 ; 10 de tube 4.

De tels moyens d'indication et/ou d'empêchement peuvent être constitués par un scellé ou analogue.

Ces moyens peuvent, alors, être mise en place par un installateur agréé garantissant le montage approprié du dispositif 3 et le bon comportement de ce dernier 3, notamment vis-à-vis d'un incendie. L'absence ou la détérioration de ces moyens indique une intervention non autorisée sur le dispositif 3.

Selon une autre caractéristique de l'invention, l'une 10 des portions de tube 4 définit un support pour la réception desdits éléments traversants 2 qui peuvent, alors, venir reposer (directement ou indirectement) sur un tel support, notamment défini par le profilé plan 15.

Une telle portion 10 de tube 4 peut, encore, définir un support pour la réception d'un moyen de montage de ces éléments traversants 2 sur cette portion 10 de tube 4 et, ainsi, dans le dispositif 3.

A ce propos, on observera qu'un tel moyen de montage peut être constitué par un chemin de câble 23 illustré figure 2, par des pattes de fixation d'un ou plusieurs éléments traversants 2 ou analogue. Une telle portion 10 de tube 4 constitue, alors, un support tandis que l'autre portion 9 de tube 4 définit un capot conçu apte à venir se positionner (notamment de manière amovible) par¬ dessus ledit support.

Ainsi et tel que visible sur les figures en annexe, le dispositif 3 adopte, de préférence, la forme d'un boîtier ouvert comportant, d'une part, un tel support constituant le fond du

boîtier et, d'autre part, un tel capot constituant le couvercle de ce boîtier.

Selon un premier mode de réalisation, le dispositif 3 selon l'invention peut être conçu apte à être resserré par-dessus et/ou autour des éléments traversants 2, ceci par le biais des moyens d'assemblage 16 et des moyens d'immobilisation 20. Un tel mode de réalisation autorise un positionnement dudit dispositif 3 à proximité de l'ouverture définie au niveau de l'élément de séparation 1 sans que ce dispositif 3 ne soit rendu solidaire de ce dernier 1.

Cependant et selon un autre mode de réalisation, l'une au moins des portions 9 ; 10 de tube 4 comporte ou est conçue apte à coopérer avec des moyens de fixation du dispositif 3 sur ledit élément de séparation 1 pourvu de ladite ouverture, notamment en périphérie de cette dernière.

Un mode préféré de réalisation consiste en ce que seule la portion 10 de tube 4 définissant le support comporte ou est conçue apte à coopérer avec de tels moyens de fixation, usuellement définis par des vis ou analogue. Selon une autre caractéristique de l'invention, le dispositif 3 comporte, intérieurement, des moyens 24 aptes à empêcher une circulation d'air au travers de ce dispositif 3, ceci au moins en cas d'incendie, plus particulièrement pour une température correspondant à celle d'un incendie. Pour ce faire, de tels moyens 24 peuvent être constitués par un habillage 25, 25' d'au moins une paroi interne d'au moins une portion 10 ; 9 de tube 4 par un matériau intumescent.

En fait, un tel habillage 25, 25' est disposé sur une partie au moins du pourtour interne dudit dispositif 3 mais est, de préférence et tel que visible sur les figures en annexe, disposé sur tout le pourtour interne de ce dispositif 3.

Cet habillage 25, 25' est implanté, de préférence, à proximité ou au niveau de l'extrémité 5 opposée à l'extrémité 6 orientée en direction de l'élément de séparation 1, plus particulièrement à proximité de l'ouverture 7 du dispositif 3.

A ce propos, on observera que le matériau intumescent: est conçu apte à présenter une expansion pour une température correspondant à celle d'un incendie ce qui permet d'assurer une obturation de l'ouverture 7 du dispositif 3 (et, par conséquent, empêche toute circulation d'air au travers de ce dispositif 3) mais uniquement en cas d'incendie.

Selon une autre caractéristique de l'invention, le dispositif 3 comporte, intérieurement, des moyens 26 conçus aptes à empêcher la traversée de ce dispositif 3 par des particules contenues dans un flux d'air, voire par un tel flux d'air. Ces moyens 26 sont conçus aptes à empêcher une telle traversée au moins pour une température inférieure à celle d'un incendie (à froid) , de préférence quelle que soit la température des locaux, notamment à température ambiante et plus particulièrement en l'absence d'incendie.

A ce propos et selon un mode de réalisation préféré de l'invention, ces moyens 26 sont conçus en sorte d'empêcher le passage de particules présentant une taille supérieure à 1 micron, en particulier des particules de fumées et/ou de poussières, ceci plus particulièrement à froid, c'est-à-dire pour une température inférieure à celle d'un incendie, notamment à température ambiante.

Un mode particulier de réalisation de ce mode de réalisation préféré consiste en ce que ces moyens 26 sont conçus en sorte d'empêcher le passage de tout flux d'air, ceci plus particulièrement à froid, de manière à garantir une étanchéité du dispositif 3.

Une autre caractéristique de ces moyens 26 conçus aptes à empêcher la traversée de ce dispositif 3 par des particules ou par un flux d'air consiste en ce que ces moyens 26 sont conçus en un matériau apte, d'une part, à obturer intégralement le passage délimité par le corps tubulaire 4, intérieurement à ce dernier 4 et, d'autre part, à subir une déformation, de préférence réversible, afin d'épouser la forme des éléments traversants 2.

Le fait: que ces moyens 26 soient: déformables et épousent la forme des éléments traversants 2 permet, avantageusement, à ces moyens 26 de s'adapter à toutes les formes, à toutes les sections ainsi qu'à un nombre variable d'éléments traversants 2 susceptibles d'être mis en place au travers du dispositif 3 coupe-feu selon l'invention et, ainsi, de garantir l'étanchéité de ce dispositif 3.

En particulier, ces moyens 26 autorisent, avantageusement, la mise en place de nouveaux éléments traversants 2 ou le retrait de certains de ces éléments traversants 2, notamment au niveau d'un dispositif 3 coupe-feu déjà implanté sur site, ceci tout en garantissant l'étanchéité de ce dispositif 3.

Ces moyens 26 sont implantés intérieurement audit tube 4 et, de préférence, à proximité ou au niveau de l'extrémité 6 orientée en direction de l'élément de séparation 1.

Ces moyens 26 sont rendus solidaires d'au moins une paroi interne d'au moins une portion 9 ; 10 de tube 4 et s'étendent, à partir de cette paroi, en direction d'une paroi interne de cette même portion 9 ; 10 de tube 4 ou de l'autre 10 ; 9 portion de tube 4.

En fait, de tels moyens 26 peuvent être constitués par au moins une brosse ou par au moins un bloc de mousse 27, 27' (figures 1 à 3) , notamment une mousse de type viscoélastique, ou analogue. Un mode particulier de réalisation concerne des moyens 26 adoptant la forme d'une pluralité de blocs de mousse 27, 27' dont, d'une part, un bloc de mousse 27 implanté au niveau du support (plus particulièrement du profilé plan 15) que comporte une portion 9 de tube 4 et, d'autre part, au moins un bloc de mousse 27' (de préférence deux blocs disposés côte à côte comme visible figures 1 et 3) implanté au niveau de la partie intermédiaire 14 de l'autre portion 10 de tube 4 (profilé en « U » 11), ces blocs de mousse 27, 27' étant rendus solidaire du tube 4, notamment par collage.

En fait, dans le passage, de tels moyens 26 s'étendent les uns 27 en direction des autres 27' et se rejoignent en sorte d'assurer l'obturation de ce passage.

Un autre mode de réalisation consiste en ce que ces moyens 26 adoptent la forme d'une pluralité de brosses qui, à l'instar des blocs de mousse 27, 27' susmentionnés, peuvent être constitués par, d'une part, une brosse implantée au niveau du support que comporte une portion 10 de tube 4 et, d'autre part, au moins une brosse (de préférence deux brosses disposées côte à côte) implantée au niveau de la partie intermédiaire 14 de l'autre portion 9 de tube 4, ces brosses étant rendues solidaires du tube 4, notamment par collage.

Finalement et en ce qui concerne ces moyens 26, ceux-ci sont conçus pour empêcher la traversée du dispositif 3 coupe-feu au moins pour une température inférieure à celle d'un incendie de sorte que, pour une température correspondant à celle d'un incendie, l'étanchéité est garantie, soit par les moyens 24 susmentionnés qui prennent le relais des moyens 26, soit encore par l'ensemble de ces moyens 24 et 26. Selon une caractéristique additionnelle, le dispositif 3 comporte, encore, des moyens 28 conçus aptes à assurer une protection des moyens 26 pour empêcher la traversée de ce dispositif 3 par des particules contenues dans un flux d'air, voire par un tel flux d'air. De tels moyens de protection 28 sont conçus aptes à assurer une telle protection plus particulièrement en cas d'augmentation de la température, notamment en cas d'incendie.

Plus précisément, ces moyens de protection 28 peuvent être conçus aptes à assurer une telle protection alors que les moyens 24 ne sont pas encore gonflés mais que les moyens 26 subissent déjà les contraintes d'une augmentation de la température.

En fait, de tels moyens de protection 28 peuvent être réalisés en un matériau minéral, notamment de type intumescent. Cependant et selon un mode de réalisation préféré, de tels moyens de protection 28 sont réalisés en un matériau élastomère (plus particulièrement à base de PVC ou analogue) , notamment de

type intumescent: (plus particulièrement: à base de graphite ou analogue) .

De tels moyens de protection 28 adoptent, par exemple, la forme d'un cache, d'une nappe souple ou d'un rideau souple à lames juxtaposées, voire jointives (figure 1) , notamment en vue d'épouser la forme des éléments traversants 2.

De tels moyens de protection 28 peuvent, par exemple, être implantés à proximité ou au niveau de l'extrémité 5, opposée à l'extrémité 6 orientée en direction de l'élément de séparation 1, plus particulièrement à proximité de l'ouverture 7 du dispositif 3 et à l'avant des moyens 24 pour empêcher une circulation d'air (figure 3) .

Selon un autre mode de réalisation, de tels moyens de protection 28 peuvent être implantés entre les moyens 24 pour empêcher une circulation d'air et les moyens 26 pour empêcher la traversée du dispositif 3 par des particules ou par un flux d'air.

De tels moyens de protection 28 peuvent, encore, être implantés à l'avant et/ou à l'arrière des moyens 26 pour empêcher la traversée du dispositif 3 par des particules ou par un flux d'air, sachant qu'un mode préféré de réalisation (non représenté) consiste en ce que ces moyens de protection 28 sont implantés à l'avant et à l'arrière (c'est-à-dire de part et d'autre) de ces moyens 26. Ces moyens 24, 26, 28 sont, de préférence, implantés de manière juxtaposée tel que visible figure 3.

Finalement et selon une caractéristique additionnelle de l'invention, le dispositif 3 coupe-feu peut, encore, comporter des moyens pour renforcer l'isolation thermique de ce dispositif 3. De tels moyens de renfort (non représentés) peuvent se présenter sous la forme d'une coque de protection disposée au moins en partie autour de ce dispositif 3, plus particulièrement par-dessus l'une au moins des deux portions 9, 10 du corps tubulaire 4. Un mode particulier de réalisation consiste en ce que ladite coque est constituée de deux parties dont l'une est

conçue pour être disposée par-dessus la première portion 9 du corps tubulaire 4 tandis que l'autre partie est conçue pour être disposée par-dessus la seconde portion 10 de ce corps tubulaire

4. L'implantation de ces moyens de renfort se fait, de préférence, à une certaine distance du corps tubulaire 4 en sorte de ménager une lame d'air entre ce corps tubulaire 4 et ces moyens de renfort.

Ces moyens de renfort sont rendus solidaires du corps tubulaire 4 du dispositif 3 coupe-feu par le biais de moyens de solidarisation, de préférence constitués par des moyens de clipsage.

En fait de tels moyens de renfort peuvent être réalisés en un matériau métallique (plus particulièrement par découpage et pliage d'une plaque de tôle) , voire encore en un matériau synthétique, plus particulièrement par moulage.