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Patent Searching and Data


Title:
FISH FEED BASED ON LIVING ORGANISMS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2007/093733
Kind Code:
A3
Abstract:
The invention concerns fish feed comprising living organisms in a substrate based on at least one colloid, characterized in that it is arranged in a container (10) of which at least one wall part (28) is watertight and gas-porous, said part having dimensions for enabling sufficient exchange so that the living organisms are provided with enough oxygen but limited so as to generate too high evaporation.

Inventors:
PUFF JEAN-MARIE (FR)
Application Number:
PCT/FR2007/050785
Publication Date:
November 08, 2007
Filing Date:
February 13, 2007
Export Citation:
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Assignee:
PUFF JEAN-MARIE (FR)
International Classes:
B65D51/16; B65D35/00
Foreign References:
FR2822348A12002-09-27
FR2670650A11992-06-26
US4882872A1989-11-28
Other References:
PATENT ABSTRACTS OF JAPAN vol. 005, no. 184 (C - 080) 21 November 1981 (1981-11-21)
Attorney, Agent or Firm:
FANTIN, Laurent (Allée de la Forestière, Beychac et Caillau, FR)
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Claims:

REVENDICATIONS

1. Aliment pour poissons comprenant des organismes vivants dans un substrat à base d'au moins un colloïde, caractérisé en ce qu'il est disposé dans un contenant (10) dont au moins une partie (28) de la paroi est imperméable à l'eau et poreuse aux gaz, ladite partie ayant des dimensions adaptées pour permettre un échange suffisant afin que les organismes vivants disposent de suffisamment d'oxygène mais limitées pour ne pas engendrer une trop importante évaporation susceptible d'altérer le substrat.

2. Aliment pour poissons selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il est conditionné dans un contenant (10) en un matériau sensiblement imperméable comprenant une ouverture susceptible d'être obturée par un couvercle ou bouchon dont au moins une partie de la paroi est en un matériau imperméable aux liquides et poreux aux gaz, l'ouverture ayant des dimensions adaptées pour permettre un échange suffisant afin que les organismes vivants disposent de suffisamment d'oxygène mais limitées pour ne pas engendrer une trop importante évaporation.

3. Aliment pour poissons selon la revendication 2, caractérisé en ce que le contenant se présente sous la forme d'un tube souple (10), en un matériau sensiblement imperméable aux liquides et aux gaz, avec à une extrémité un goulot (14) comportant une ouverture (20) de section suffisante pour permettre la sortie dudit aliment (22) après pression sur le tube souple (10), ladite ouverture étant susceptible d'être obturée par un bouchon (18) comportant au droit de ladite ouverture (20) du tube, une ouverture (27) obturée par une paroi (28) imperméable aux liquides et poreuse aux gaz.

4. Aliment pour poissons selon la revendication 3, caractérisé en ce que la paroi poreuse (28) est plaquée contre le fond (24) du bouchon, intercalée entre le goulot (14) et le fond (24) du bouchon.

5. Aliment pour poissons selon la revendication 3, caractérisé en ce que la paroi poreuse (28) est solidarisée au bouchon par tout moyen approprié, notamment grâce à une soudure par ultrason.

6. Aliment pour poissons selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la paroi ou la partie de paroi imperméable aux liquides et poreuse aux gaz est en un matériau en fibres de polyéthylène thermoliées et non tissées.

7. Procédé de conditionnement d'un aliment pour poissons comprenant des organismes vivants dans un substrat à base d'au moins un colloïde, caractérisé en ce qu'il est disposé dans un contenant (10) dont au moins une partie (28) de la paroi est imperméable à l'eau et poreuse aux gaz, ladite partie ayant des dimensions adaptées pour permettre un échange suffisant afin que les organismes vivants disposent de suffisamment d'oxygène mais limitées pour ne pas engendrer une trop importante évaporation afin de ne pas altérer le substrat.

Description:

ALIMENT POUR POISSONS A BASE D'ORGANISMES VIVANTS

La présente invention se rapporte à un aliment pour poissons à base d'organismes vivants et plus particulièrement à un conditionnement pour un aliment pour poissons à bases d'organismes vivants.

Dans les domaines de l'aquaculture, la pisciculture, l'aquariophilie, il existe différents types d'aliments tels que les aliments lyophilisés, les proies séchées, les aliments congelés, les aliments secs en flocons, en paillettes ou en granulés. Malgré les efforts de présentation, ces aliments n'ont pas l'aspect de proies vivantes et sont moins attrayants pour les poissons que les aliments à base de proies vivantes. Néanmoins, la commercialisation de ce type d'aliments ne tend pas à se développer en raison des problématiques liées à leurs conservations.

Il existe pourtant de nombreuses espèces animales commercialisées vivantes telles que les larves aquatiques ou terrestres, les petits crustacés, les petits poissons ou autres. Pour assurer leur conservation, ces organismes vivants sont transportés et stockés sous température contrôlée, dans un milieu adapté (algues, gravier, eau, tourbe, papier, sciure, etc..) et dans un emballage spécifique (carton, polystyrène, film plastique, papier, etc..) en fonction de l'espèce conditionnée. Dans ces conditions, la survie des organismes vivants est de l'ordre d'une semaine chez le détaillant. Après la vente, la durée de vie de ce type d'aliments est très réduite pour l'utilisateur qui doit utiliser l'aliment à base d'organismes vivants rapidement sans avoir le loisir de le stocker chez lui. Par conséquent, ce type d'aliment n'est pas pratique à utiliser.

Un exemple de conditionnement est décrit dans le document FR-2.670.650. Il comprend une barquette recouverte d'une pellicule pelable perméable à l'air mais imperméable à l'eau, ladite barquette contenant un mélange d'eau et de chironomes vivants. Ce mode de conditionnement ne donne pas pleinement satisfaction car il n'est pas pratique à utiliser et ne permet pas de maintenir en vie les organismes vivants pendant une durée satisfaisante, en raison notamment d'une absence de régulation des échanges gazeux.

Pour pallier aux inconvénients liés à la durée de vie, un aliment à base d'organismes vivants a été développé et décrit dans le document FR-2.822.348. Selon ce document, les organismes vivants sont placés à l'intérieur d'un cocon d' hydrocolloïde gélifié.

Dans une forme de réalisation préférée, l'aliment est obtenu en mélangeant un ou plusieurs organismes vivants avec une dispersion d' hydrocolloïdes, puis en gélifiant le mélange. A titre d'exemple, les organismes vivants sont des larves d'insectes telles que les larves de chironomus, de coretha plumicornis, de chaoborus, ...

Les hydrocolloïdes peuvent être d'origine naturelle (les alginates, les carraghénanes, le xanthane, les gommes, les protéines, la caséine, la gélatine, etc ) ou synthétique ( la carboxyméthylcellulose, le marigel, le polyacrylamide, etc. ...).

Des agents gélifiants ainsi que des adjuvants nutritifs comme par exemple du sucre, de l'amidon, des algues ou autres peuvent être ajoutés au mélange afin d'améliorer la durée de vie des organismes vivants. Selon cette préparation, il est alors possible de conserver pendant une trentaine de jours, voire plusieurs mois les organismes vivants.

Même s'il permet d'améliorer la durée de vie des organismes vivants de manière notable, l'aliment décrit dans cette demande ne donne pas pleinement satisfaction en raison de sa présentation. En effet, l'aliment décrit dans cette

demande de brevet se présente sous la forme d'un cocon d 1 hydrocolloïde dont l'aspect est repoussant pour la majorité des utilisateurs, cet aspect pouvant difficilement être mis en valeur sur le lieu de vente. Par ailleurs, cette forme de produit est peu pratique à utiliser ou à stocker pour l'utilisateur. Aussi, la présente invention vise à pallier les inconvénients de l'art antérieur en proposant un aliment pour poissons à base d'organismes vivants d'utilisation pratique, avec une durée de conservation relativement importante desdits organismes vivants. A cet effet, l'invention a pour objet un aliment pour poissons comprenant des organismes vivants dans un substrat à base d'au moins un colloïde, caractérisé en ce qu'il est disposé dans un contenant dont au moins une partie de la paroi est imperméable à l'eau et poreuse aux gaz, ladite partie ayant des dimensions adaptées pour permettre un échange suffisant afin que les organismes vivants disposent de suffisamment d'oxygène mais limitées pour ne pas engendrer une trop importante évaporation susceptible d'altérer le substrat.

Selon un avantage de l'invention, la durée de vie est améliorée grâce à l'optimisation des échanges gazeux entre l'intérieur et l'extérieur de l'enveloppe. De plus, le contenant permet de dissimuler l'aspect repoussant de l'aliment. D'autres caractéristiques et avantages ressortiront de la description qui va suivre de l'invention, description donnée à titre d'exemple uniquement, en regard des dessins annexés sur lesquels :

- la figure 1 est une vue en perspective d'un tube souple contenant un aliment pour poissons selon l'invention, et

- la figure 2 est une coupe illustrant en détails l'ouverture du tube ainsi que son bouchon.

La présente invention vise à proposer un aliment pour poissons destiné aux domaines de l'aquaculture, la pisciculture, l'aquariophilie et de la pêche. Par aliment, on entend aussi bien un aliment qu'un appât.

Selon l'invention, l'aliment pour poissons comprend des organismes vivants dans un substrat à base de colloïde, comme pour la demande de brevet FR-2.822.348. Les organismes vivants sont des invertébrés tels que des vers ou des larves aquatiques ou terrestres par exemple. Selon un mode de réalisation préféré, les organismes vivants sont des larves aquatiques d'insectes, notamment de chironomus, dénommées couramment vers de vase.

Dans une forme de réalisation préférée, l'aliment est obtenu en mélangeant un ou plusieurs organismes vivants avec une dispersion d' hydrocolloïdes. Les organismes vivants sont alors dans un gel visqueux et non dans de l'eau. Les hydrocolloïdes peuvent être d'origine naturelle (les alginates, les carraghénanes, le xanthane, les gommes, les protéines, la caséine, la gélatine, etc ) ou synthétique ( le carboxyméthylcellulose, le marigel, le polyacrylamide, etc. ...). A titre d'exemple, on peut utiliser la pectine comme hydrocolloïde.

Des agents gélifiants ainsi que des adjuvants nutritifs comme par exemple du sucre, de l'amidon, des algues monocellulaires ou autres peuvent être ajoutés au mélange afin d'améliorer la durée de vie des organismes vivants. Selon l'invention, l'aliment n'est pas conservé dans de l'eau mais dans un gel. Celui- ci est composé d'un colloïde ou d'un mélange de plusieurs colloïdes en synergie. Certains de ces colloïdes sous l'action d'ions Calcium peuvent former un réseau qui constitue une enveloppe pour le mélange d'aliment et de gel.

Par exemple, un colloïde tel que la pectine permet d'obtenir ce résultat. Additionné d'une gomme tel que le xantane ou le guar ou le carboxyméthylcellulose ou un mélange de ceux-ci, on obtient une bonne rétention de la phase aqueuse. Selon un premier mode opératoire, on prépare une composition comportant de l'eau, du sel, de préférence de 1 à 5 g/1 de Chlorure de calcium pour augmenter la viscosité et pour son rôle antifongique, et de l'ordre de 5 à 10 g/1 d'un

hydrocolloïde tel que le cαrboxyméïhylcellulose auquel on peut ajouter une gomme comme le xantane par exemple à raison de 1 à 10 g/1. Les vers, de préférence triés à savoir séparés des détritus organiques ou des vers morts, sont mélangés à la composition avec un ratio de l'ordre de 0,5 à 1. L'ensemble se présente sous la forme d'un mélange de gel et d'organismes vivants.

Avantageusement, lorsque les différents composants sont intimement mélangés, on ajoute une infime quantité de chlore ou d'hypochlorite, on malaxe puis on neutralise en ajoutant du thiosulfate de sodium. Cette étape permet d'hygiéniser l'aliment.

En variante, on peut ajouter des phytoplanctons comme éléments nutritifs. Selon un autre mode opératoire, on prépare une composition comprenant de l'eau ainsi que de l'ordre de 5 à 30g/l d'alginate de sodium. Les vers, de préférence triés à savoir séparés des détritus organiques ou des vers morts, sont mélangés à la composition avec un ratio de l'ordre de 0,5 à 1. Ce mélange peut être hygiénisé de la même manière que précédemment. De la même manière, des adjuvants nutritifs peuvent être ajoutés. Ces deux compositions sont données à titre d'exemple et ne sont pas limitatives. A titre d'exemple, deux applications sont intéressantes : Le mélange de colloïdes n'est pas soumis à l'action d'ions Calcium et les proies vivantes mélangées au gel sont conservées dans une enveloppe. On peut dans ce cas privilégier le carboxyméthylcellulose additionné de xantane. Le mélange de colloïde(s) et de proies vivantes est soumis à l'action d'ions Calcium. La formation d'un réseau qui constitue une enveloppe permet la structuration de l'ensemble proies/gel et de produire soit des substituts d'aliments ou des appâts qui peuvent être vivants, congelés ou lyophilisés. Dans ces cas, l'enrobage par dispersion de gélatine à 50 g/1 par exemple accroît la

rétention d'eau pour les produits congelés et une protection à l'effritement des produits lyophilisés.

Selon l'invention, l'aliment est conditionné dans une enveloppe dont au moins une partie de la paroi est imperméable à l'eau et poreuse aux gaz. Cette configuration permet d'obtenir un conditionnement présentable susceptible de permettre les échanges gazeux entre l'intérieur et l'extérieur de l'enveloppe de manière à maintenir les organismes et notamment les vers vivants. De préférence, seulement une partie de la paroi de l'enveloppe permet les échanges gazeux. Cette surface doit être suffisante pour que les organismes vivants disposent de suffisamment d'oxygène mais limitée pour éviter une trop grande évaporation susceptible d'altérer le gel et donc les organismes vivants. Selon un mode de réalisation, la partie de paroi permettant les échanges gazeux est un matériau en fibres de polyéthylène thermoliées et non tissées, notamment commercialisé sous la marque Tyvek par la société Dupont de Nemours. Selon un mode de réalisation préféré et illustré sur les figures 1 et 2, l'enveloppe se présente sous la forme d'un tube souple cylindrique 10 avec à une première extrémité un fond 12 soudé après remplissage, et à l'autre extrémité, un goulot 14 avec une surface latérale extérieure 16 filetée afin de permettre le vissage d'un bouchon 18. Le goulot 14 comprend une ouverture 20 de section suffisante pour permettre la sortie de l'aliment 22 après pression sur le tube souple 10.

Le tube souple est réalisé en matière souple, par exemple en plastique, compatible avec les organismes vivants. Ce tube souple a des parois imperméables aux gaz et aux liquides. Avantageusement, le tube souple est en une matière permettant l' impression d' informations grâce à une encre adaptée.

Selon l'invention, le bouchon 18 comprend un fond 24 et au moins une partie cylindrique 26 avec une surface intérieure filetée permettant le vissage du bouchon 18 sur le goulot 14. A l'intérieur de la partie cylindrique, le fond 24

comprend une ouverture 27 obturée par une paroi 28 imperméable aux liquides et poreuse aux gaz, ladite ouverture 27 étant susceptible d'être disposée au droit de l'ouverture 20 du tube. Cette configuration permet d'obtenir une conception simple. Les dimensions des ouvertures 20 et 27 sont adaptées pour permettre des échanges gazeux suffisants pour que les organismes vivants disposent de suffisamment d'oxygène. Les dimensions sont limitées pour éviter une trop grande évaporation susceptible d'altérer le substrat. A titre d'exemple, l'ouverture 27 a un diamètre variant de 1 à 15 mm en fonction des dimensions du bouchon.

L'ouverture 20 doit avoir des dimensions adaptées pour permettre l'écoulement de l'aliment sans endommager les organismes vivants.

Selon les variantes, la paroi poreuse 28 peut être simplement plaquée contre le fond 24, intercalée entre le goulot et le fond. Selon un mode de réalisation préféré et illustré sur la figure 2, la paroi poreuse 28 est solidarisée au bouchon par tout moyen approprié, notamment grâce à une soudure par ultrason. Selon un mode de réalisation préféré, cette paroi poreuse est en un matériau en fibres de polyéthylène thermoliées et non tissées, notamment commercialisé sous la marque Tyvek par la société Dupont de Nemours. Pour le remplissage, le tube 10 est disposé le bouchon vers le bas. L'aliment est introduit via le fond 12 encore ouvert. A la fin du remplissage, le fond 12 est soudé.

Plus généralement, l'aliment selon l'invention est conditionné dans un contenant en un matériau sensiblement imperméable comprenant une ouverture susceptible d'être obturée par un couvercle ou bouchon dont au moins une partie de la paroi est en un matériau imperméable aux liquides et poreux aux gaz. La partie de la paroi poreuse a des dimensions adaptées pour permettre un échange suffisant afin que les organismes vivants disposent de suffisamment

d'oxygène mais limitées pour ne pas engendrer une trop importante évaporation susceptible d'altérer le substrat. De plus, l'ouverture doit permettre un écoulement de l'aliment.

L'aliment selon l'invention est facile à utiliser puisqu'il suffit de presser sur le tube pour provoquer l'écoulement de l'aliment via l'ouverture 20.

La durée de vie des organismes vivants est accrue car les échanges gazeux entre l'intérieur et l'extérieur du tube sont optimisés (suffisant pour l'apport en oxygène mais limitée pour l'évaporation). Cette caractéristique améliore l'usage de cet aliment, l'utilisateur pouvant le conserver chez lui, de préférence dans un endroit frais et humide.

Enfin, ce conditionnement permet de dissimuler l'aspect non attrayant de l'aliment placé à l'intérieur, ce qui permet de mettre le produit en valeur sur le lieu de vente. Bien entendu, l'invention n'est évidemment pas limitée au mode de réalisation représenté et décrit ci-dessus, mais en couvre au contraire toutes les variantes, notamment en ce qui concerne les formes, les dimensions et les matériaux des différents éléments ainsi que la nature des organismes vivants et du substrat.