DOMAINE TECHN IQUE AUQUEL SE RAPPORTE L'INVENTION La présente invention concerne un dispositif de serrage adapté pour serrer un gant sur la main d'un utilisateur, en particulier pour permettre à un gant en cotte de mailles d'épouser au mieux la forme de la main.

ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE

Les gants en tissu de cotte de mailles, c'est-à-dire constitués d'un treillis d'anneaux métalliques entrelacés, sont largement utilisés dans diverses industries, en particulier dans l'industrie de la viande, pour protéger la main de l'opérateur contre les risques de coupures ou de perforations liés à l'utilisation d'outils coupants ou tranchants.

Ces gants comprennent une partie destinée à recouvrir la main, prolongée par une partie de recouvrement du poignet qui est généralement équipée d'un organe de fermeture (de type sangle ou élément élastique de serrage). Cette partie de recouvrement du poignet peut elle-même être prolongée par un élément de recouvrement de l'avant-bras, du bras, voire même de l'épaule.

D'une manière générale, il est prévu différentes tailles de gants et l'utilisateur fait son choix au sein de la gamme proposée de sorte à optimiser le confort, en fonction de la taille de sa main.

Mais, de par sa structure, la cotte de mailles est un tissu souple, non élastique, et elle présente la particularité d'être déformable.

Ainsi, pour un gant, il est nécessaire de surdimensionner certaines de ses zones (en particulier les parties de doigts en longueur), afin de disposer de suffisamment de matière pour accepter le pliage des articulations.

Or, le surdimensionnement en question génère un surplus de cotte de mailles à l'extrémité des doigts lorsque ces derniers sont en situation d'extension. Ce surplus de matière est souvent gênant, nuit à la qualité de préhension des produits ou objets, et peut être une source de risques.

On connaît un dispositif ou accessoire de serrage, appelé « fixe-gant » ou « serre-gant » qui consiste en un organe monobloc en matériau élastique agencé pour venir se positionner sur la main équipée du gant, et apte à enserrer cette main et à se positionner entre certains des doigts de gants.

De manière classique ces dispositifs de serrage élastiques comprennent - un anneau principal adapté pour l'insertion de la main jusqu'au poignet, comportant une lumière oblongue délimitée par une bordure périphérique, et - trois anneaux secondaires, adaptés chacun pour le passage d'un doigt, à savoir, un anneau secondaire central, placé entre deux anneaux secondaires latéraux, comportant chacun une lumière allongée délimitée par une bordure périphérique.

La mise en place de ces dispositifs de serrage est réalisée en insérant la main équipée du gant dans l'anneau principal, jusqu'à ce que ce dernier arrive au niveau du poignet, et avec les trois anneaux secondaires situés du côté de la partie « dos » de la main, puis en enfilant par traction les trois anneaux secondaires sur trois des doigts, généralement le pouce, l'index et l'annulaire.

De tels dispositifs de serrage sont habituellement obtenus au moyen d'une découpe à plat, par un emporte-pièces, de feuilles de matière plastique élastique, généralement des feuilles de polyuréthane ayant une épaisseur de l'ordre de 0,2 à 0,3 mm.

On utilise pour cela un outil comportant généralement une pluralité d'emporte-pièces, en association avec une ou plusieurs feuilles de polyuréthane de dimensions adaptées.

Les emporte-pièces en question sont organisés au mieux sur l'outil de découpe pour limiter les pertes de matières dans la feuille de base.

Mais, la forme générale, et en particulier l'encombrement à plat des dispositifs de serrage actuels, génère malgré tout des pertes de matière relativement importantes dans la feuille de polyuréthane, avec les coûts qui en découlent.

D'autre part, la structure de ces dispositifs de serrage actuellement sur le marché n'offre pas un confort optimal à leurs utilisateurs du fait de la localisation et de l'importance des zones de recouvrement de la main.

OBJET DE L'INVENTION

La présente invention vise à remédier au moins en partie à ces inconvénients.

Pour cela, le dispositif de serrage de gant selon l'invention, est du type de celui connu jusqu'à présent, c'est-à-dire qu'il consiste en un organe monobloc en matériau élastique agencé pour venir se positionner sur la main équipée du gant, comprenant :

- un anneau principal, adapté pour l'insertion de la main jusqu'au poignet, comportant une lumière délimitée par une bordure périphérique,

- trois anneaux secondaires, adaptés chacun pour le passage d'un doigt, à savoir un anneau secondaire central placé entre deux anneaux secondaires latéraux, comportant chacun une lumière délimitée par une bordure périphérique, chacun desdits anneaux secondaires comportant (i) une partie proximale, située du côté dudit anneau principal, et raccordée de façon monobloc à la bordure périphérique de ce dernier, et (ii) une partie distale s'étendant à distance dudit anneau principal ;

en outre chaque anneau secondaire latéral est séparé de l'anneau secondaire central par une échancrure comportant une partie proximale située du côté dudit anneau principal, et une partie distale située à distance dudit anneau principal ; et conformément à l'invention, l'encombrement à plat de l'une au moins desdites échancrures est supérieur à l'encombrement à plat de l'un au moins desdits anneaux secondaires latéraux.

Une telle structure permet d'optimiser la gestion de la découpe à plat par l'emporte-pièce dans la feuille de matière de base, pour limiter les pertes de matière, et elle permet également d'améliorer le confort de l'utilisateur par une meilleure ergonomie du positionnement sur la main.

De préférence, l'encombrement à plat des deux échancrures, de part et d'autre de l'anneau secondaire central, est supérieur à l'encombrement à plat des deux anneaux secondaires latéraux.

Et dans ce cadre, plus particulièrement, la plus petite largeur de la partie distale d'au moins l'une desdites échancrures est supérieure à la plus petite largeur de la partie proximale de l'un au moins desdits anneaux secondaires latéraux ;

et en outre, la plus grande largeur de la partie proximale de cette ou de ces échancrures est supérieure à la plus grande largeur de la partie distale dudit ou desdits anneaux secondaires latéraux, de manière à ce que l'encombrement de ladite ou desdites échancrures soit supérieur à l'encombrement dudit ou desdits anneaux secondaires latéraux.

Selon encore une autre particularité, la plus petite largeur de la partie proximale des anneaux secondaires est inférieure à la plus grande largeur de leur partie distale.

Toujours selon une autre caractéristique de l'invention, ledit anneau principal est de forme oblongue et comporte un axe longitudinal de part et d'autre duquel s'étendent, parallèlement ou sensiblement parallèlement, deux côtés longitudinaux de sa bordure périphérique, l'un desdits côtés longitudinaux correspondant à l'une des extrémités du dispositif de serrage, et l'autre côté longitudinal correspondant à celui à partir duquel s'étendent lesdits anneaux secondaires, ces derniers étant également de forme oblongue et comportant chacun un axe longitudinal de part et d'autre duquel s'étendent deux côtés longitudinaux ;

et dans ce cadre, de préférence :

- l'axe longitudinal de l'anneau secondaire central s'étend perpendiculairement ou sensiblement perpendiculairement à l'axe longitudinal de l'anneau principal, et/ou

- les axes longitudinaux des anneaux secondaires latéraux s'étendent de manière inclinée par rapport à l'axe longitudinal de l'anneau secondaire central, selon un angle compris entre 20 ° et

40° , et/ou

- les bordures longitudinales des anneaux secondaires qui délimitent lesdites échancrures sont en arc de cercle centré en direction de ladite échancrure en regard, et/ou

- le côté longitudinal de la bordure périphérique de l'anneau principal correspondant à l'une des extrémités du dispositif de serrage est en forme d'arc de cercle centré dans une direction opposée à la lumière dudit anneau principal. Selon une autre particularité, le dispositif de serrage comporte un axe de symétrie correspondant à l'axe longitudinal de l'anneau secondaire central.

DESCRI PTION DÉTAILLÉE D'UN EXEMPLE DE RÉALISATION L'invention sera bien comprise à l'aide de la description suivante d'un dispositif de serrage connu et d'une forme de réalisation possible, non limitative, d'un dispositif de serrage selon l'invention, cela en relation avec les dessins annexés dans lesquels :

- la figure 1 est une vue à plat d'un dispositif de serrage conforme à l'état de la technique ;

- la figure 2 montre le dispositif de serrage de la figure 1 positionné sur la main d'un utilisateur équipée d'un gant en cotte de mailles ;

- la figure 3 est une vue à plat d'une forme de réalisation possible d'un dispositif de serrage selon la présente invention ;

- la figure 4 montre le dispositif de serrage de la figure 3 positionné sur la main d'un utilisateur équipée d'un gant en cotte de mailles ;

- la figure 5 est une vue à plat illustrant schématiquement une possibilité d'imbrication des unités de découpe, pour le dispositif de serrage de la figure 3, lors de la fabrication par découpe à l'emporte-pièce dans une feuille de matière.

On a représenté sur la figure 1 un dispositif de serrage de gant de l'état de la technique, connu pour venir se positionner sur un gant en cotte de mailles enfilé sur la main d'un utilisateur, tel qu'illustré sur la figure 2.

Ce dispositif de serrage connu consiste en un organe monobloc 1 en matériau élastique qui comprend, lorsqu'il est disposé à plat comme illustré sur la figure 1 :

- un anneau principal 2 comportant une lumière 21 délimitée par une bordure périphérique 22, et

- trois anneaux secondaires 3, 4 et 5, comportant chacun une lumière allongée 31 , 41 , 51 délimitée par une bordure périphérique 32, 42, 52.

Ces trois anneaux secondaires 3, 4 et 5 comportent chacun une partie distale libre 33, 43, 53, qui s'étend à distance de l'anneau principal 2, et une partie proximale 34, 44, 54, située du côté dudit anneau principal 2 et raccordée de façon monobloc à la bordure périphérique 22 de ce denier.

Les trois anneaux secondaires 3, 4 et 5 sont disposés les uns à côté des autres, un anneau secondaire central 4 étant placé entre deux anneaux secondaires latéraux 3 et 5, séparé de ces derniers respectivement par une échancrure 7 et 8.

Les bordures périphériques 32, 42 et 52 des anneaux secondaires 3, 4 et 5 ont une largeur sensiblement constante et identique (excepté au niveau de leur zone de raccordement avec l'anneau principal 2). De son côté, la largeur de la bordure périphérique 22 de l'anneau principal 2 est sensiblement constante (excepté au niveau de la zone de raccordement avec les anneaux secondaires 3, 4 et 5), et légèrement supérieure à la largeur des bordures périphériques 32, 42 et 52 des anneaux secondaires 3, 4 et 5.

L'anneau principal 2 comporte un axe longitudinal 23 ; et les anneaux secondaires 3, 4 et 5 comportent, respectivement, un axe longitudinal 35, 45 et 55.

On remarque ici que l'axe longitudinal 35 de l'anneau secondaire latéral 3 s'étend sensiblement perpendiculairement à l'axe longitudinal 23 de l'anneau principal 2 ; de son côté, selon les tailles des dispositifs de serrage 1 , l'axe longitudinal 45 de l'anneau secondaire central 4 est incliné d'un angle de l'ordre de 10° à 30° pa rapport à l'axe longitudinal 35 de l'anneau secondaire latéral 3 ; et l'axe longitudinal 55 de l'anneau secondaire latéral 5 est incliné d'un angle de l'ordre de 10° à 30° par rapport à l'axe ( ngitudinal 45 de l'anneau secondaire central 4.

La bordure périphérique 22 de l'anneau principal 2 comporte deux côtés longitudinaux rectilignes, l'un 221 qui correspond à l'une des extrémités du dispositif de serrage 1 , et l'autre

222 à partir duquel s'étendent les trois anneaux secondaires 3, 4 et 5.

Les échancrures 7 et 8 qui séparent l'anneau secondaire central 4 des anneaux secondaires latéraux 3 et 5 ont une largeur constante ou sensiblement constante qui est inférieure à la plus grande largeur desdits anneaux secondaires 3, 4 et 5, et en particulier des anneaux secondaires latéraux 3 et 5.

Ce dispositif de serrage 1 consiste en un organe souple, déformable élastiquement, réalisé de manière classique par découpe à l'emporte-pièce (comportant une pluralité d'unités de découpe juxtaposées) dans une feuille de polyuréthane d'épaisseur de l'ordre de 0,2 à 0,3 mm (et plus particulièrement dans un empilage de telles feuilles).

Après enfilement d'un gant en cotte de mailles G sur la main M, la mise en place du dispositif de serrage 1 s'effectue en introduisant la main M dans la lumière 21 de l'anneau principal 2, dans le sens adapté pour que les anneaux secondaires 3, 4 et 5 se situent du côté de la partie « dos » de la main 1 .

Ensuite, chaque anneau secondaire 3, 4 et 5 est enfilé sur l'un des doigts, comme illustré sur la figure 2 (en particulier sur le pouce, l'index et l'annulaire), cet enfilage étant réalisé par traction élastique sur lesdits anneaux secondaires 3, 4 et 5.

Le dispositif de serrage 1 est alors en légère tension sur la main et on comprend qu'il vient serrer élastiquement le gant de cotte de mailles G sur la main M de l'utilisateur, de manière à assurer un maintien correct de ce gant G sur ladite main M, et en particulier pour éviter ou tout au moins limiter la présence d'excès de cotte de mailles à l'extrémité des doigts (du fait de la structure lâche du tissu de cotte de mailles).

Comme précisé dans la partie introductive, ce type de structure limite les possibilités d'imbrication des poses lors de la fabrication du dispositif de serrage, générant ainsi des déchets importants dans les feuilles de matière de base. De plus, le confort de port d'une telle structure n'est pas optimal, certaines de ses parties constitutives ayant une surface importante et/ou venant appliquer une pression gênante sur certaines articulations, lors des mouvements de pliage des doigts.

Le dispositif de serrage 10 conforme à l'invention, illustré sur les figures 3 à 5, vise à remédier à ces inconvénients.

D'une manière générale, ce dispositif de serrage 10 (figures 3 à 5) se différencie essentiellement du dispositif de serrage 1 (figures 1 et 2) connu jusqu'à présent, par le fait que l'encombrement à plat de l'une au moins des échancrures (et de préférence des deux échancrures) qui séparent les anneaux secondaires latéraux de l'anneau secondaire central, est supérieur à l'encombrement à plat de l'un desdits anneaux secondaires latéraux (et de préférence des deux anneaux secondaires latéraux).

Cette particularité permet d'optimiser l'imbrication des dispositifs de serrage 10 lors de leur fabrication, par découpe dans une feuille de base, comme illustré sur la figure 5.

Elle permet également au dispositif de mieux épouser les courbes de la main et de limiter les zones de serrage gênantes, pour améliorer le confort de port.

Ce dispositif de serrage 10 consiste en un organe monobloc en matière élastique qui comprend, lorsqu'il est disposé à plat comme illustré sur la figure 3 :

- un anneau principal 12 comportant une lumière 121 délimitée par une bordure périphérique 122, et

- trois anneaux secondaires 13, 14 et 15 comportant chacun une lumière allongée 131 , 141 , 151 délimitée par une bordure périphérique 132, 142, 152.

Ces trois anneaux secondaires 13, 14 et 15 comportent chacun une partie distale libre 133, 143, 153, qui s'étend à distance de l'anneau principal 12, et une partie proximale 134, 144, 154 située du côté dudit anneau principal 12 et raccordée de façon monobloc à la bordure périphérique 122 de ce dernier.

Les trois anneaux secondaires 13, 14 et 15 sont disposés les uns à côté des autres, un anneau secondaire central 14 étant placé entre deux anneaux secondaires latéraux 13 et 15, séparé de ces derniers respectivement par une échancrure 17 et 18. Chacune de ces échancrures 17 et 18 comporte une partie distale, respectivement 171 et 181 , située à distance de l'anneau principal 12, et une partie proximale, respectivement 172, 182, située du côté de l'anneau principal 12.

Les bordures périphériques 132, 142, 152 des anneaux secondaires 13, 14 et 15 ont une largeur sensiblement constante et identique ; de son côté, la largeur de la bordure périphérique 122 de l'anneau principal 12 est sensiblement constante et légèrement supérieure à la largeur des bordures périphériques 132, 142, 152 des anneaux secondaires 13, 14 et 15.

L'anneau principal 12 comporte un axe longitudinal 123 ; et les anneaux secondaires 13, 14 et 15 comportent respectivement un axe longitudinal 135, 145 et 155. La bordure périphérique 122 de l'anneau principal 12 comporte deux côtés longitudinaux, l'un 1221 qui correspond à l'une des extrémités du dispositif de serrage 10, et l'autre 1222 à partir duquel s'étendent les trois anneaux secondaires 13, 14 et 15.

Ici, on remarque que ledit côté longitudinal d'extrémité 1221 est en forme d'arc de cercle centré dans une direction opposée à la lumière 121 de l'anneau principal 12, pour former une échancrure 16.

Comme cela ressort de la vue à plat de la figure 3, le dispositif de serrage 10 comporte un axe de symétrie correspondant à l'axe longitudinal 145 de l'anneau secondaire central 14.

Comme précisé ci-dessus, l'encombrement à plat des échancrures 17 et 18 qui séparent l'anneau secondaire central 14 des anneaux secondaires latéraux 13 et 15 est supérieur à l'encombrement à plat des anneaux secondaires latéraux 13 et 15.

Plus particulièrement, la plus petite largeur a de la partie distale 171 , 181 desdites échancrures 17 et 18 est ici supérieure à la plus petite largeur b de la partie proximale 134, 154 des anneaux secondaires latéraux 13 et 15.

De plus, la plus grande largeur ç de la partie proximale 172, 182 desdites échancrures 17 et 18 est supérieure à la plus grande largeur d de la partie distale 133, 153 desdits anneaux secondaires latéraux 13 et 15.

D'autre part, la plus petite largeur b de la partie proximale 134, 154 des anneaux secondaires 13 et 15 est inférieure à la plus grande largeur d de leur partie distale.

En outre, comme on peut le voir sur la figure 3, l'axe longitudinal 145 de l'anneau secondaire central 14 s'étend perpendiculairement ou sensiblement perpendiculairement à l'axe longitudinal 123 de l'anneau principal 12 ; et, les axes longitudinaux 135 et 155, respectivement des anneaux secondaires latéraux 13 et 15, s'étendent de manière inclinée par rapport à l'axe longitudinal 145 de l'anneau central 14, selon un angle compris entre 20° et 40° .

Toujours sur la figure 3, on remarque que les parties des bordures longitudinales 132,

142, 152 des anneaux secondaires 13, 14, 15 qui délimitent les échancrures 17 et 18 sont en arc de cercle centré en direction de ladite échancrure 17, 18 en regard.

Ces différentes particularités structurelles permettent d'écarter les anneaux secondaires latéraux 13 et 15 de l'anneau secondaire central 14 pour obtenir les avantages de confort et d'optimisation d'imbrication précités.

Ce dispositif de serrage 10 est obtenu d'une manière identique à celle des dispositifs de serrage 1 connus jusqu'à présent, c'est-à-dire par découpe à l'emporte-pièce dans une feuille de polyuréthane dont l'épaisseur est de l'ordre de 0,2 à 0,3 mm.

Il est également positionné d'une manière identique sur la main équipée d'un gant en cotte de mailles G, tel qu'illustré sur la figure 4.

Cette mise en place du dispositif de serrage 10 s'effectue donc en introduisant la main M dans la lumière 121 de l'anneau principal 12, dans le sens adapté pour que les anneaux secondaires 13, 14 et 15 se situent du côté de la partie « dos » de la main M. Ensuite, chaque anneau secondaire 13, 14 et 15 est enfilé sur l'un des doigts, en particulier sur le pouce, l'index et l'annulaire, cet enfilage étant réalisé par traction élastique sur lesdits anneaux secondaires 13, 14 et 15.

L'écartement des anneaux secondaires latéraux 13 et 15 par rapport à l'anneau secondaire central 14 permet alors au dispositif de serrage 10 de bien épouser les courbes de la main et d'améliorer le confort de port par rapport aux dispositifs de serrage 1 de l'état de la technique.

D'autre part, pour sa fabrication, la structure particulière de ce dispositif de serrage 10 permet d'optimiser l'imbrication des unités de découpe sur l'emporte-pièce, par exemple de la manière illustrée schématiquement sur la figure 5.

Sur cette figure 5, on remarque que les différentes poses des dispositifs de serrage 10 viennent largement s'imbriquer les unes dans les autres, par positionnement de certains des anneaux secondaires latéraux 13 et 15 dans les échancrures 17, 18 des poses juxtaposées.

De plus, l'échancrure 16 liée au cintrage du côté longitudinal 1221 de la bordure périphérique 122 de l'anneau principal 12 permet d'accueillir la partie distale 143 de l'anneau secondaire central 14 d'une pose juxtaposée, ce qui permet encore d'améliorer l'imbrication recherchée.

On comprend alors qu'une telle imbrication optimisée, reprise pour les unités de découpe de l'emporte-pièce, permet de limiter les déchets et donc les pertes de matière, au sein des feuilles de base.

D'autres procédés de découpe peuvent être utilisés (découpe au jet d'eau, au laser, etc.), avec les mêmes avantages en particulier en termes d'optimisation d'imbrication et de limitation des pertes de matière.