L'invention concerne un procédé de fixation d'un ensemble de trappe à carburant. L'invention est notamment appropriée pour la fixation d'un ensemble de trappe à carburant sur un coté de caisse d'une carrosserie de véhicule et plus particulièrement pour un véhicule automobile.

Pour la suite de la description, nous utiliserons indifféremment le terme de coté de caisse ou de carrosserie, l'un ou l'autre désignant le pourtour de l'orifice de remplissage de carburant.

Actuellement, les trappes à carburant sont solidarisées dans le fond du bol de trappe à carburant, ce dernier étant préalablement solidarisé sur la carrosserie du véhicule, habituellement par soudage.

L'opération de solidarisation n'étant pas ajustée, il est très difficile de garantir un jeu constant entre le panneau de trappe et le coté de caisse. Ce problème est résolu lorsque l'on utilise un ensemble de trappe en matière plastique directement rapporté dans l'ouverture du coté de caisse mais cette solution est très coûteuse.

L'invention a pour objectif de faciliter l'assemblage de la trappe à carburant et de garantir un jeu constant entre la trappe et le coté de caisse, notamment pour les ensembles de trappe à carburant en tôle. Selon un premier aspect de l'invention, il s'agit d'un procédé de fixation d'un ensemble de trappe à carburant sur une carrosserie d'un véhicule comprenant notamment un bol de trappe à carburant solidarisé sur un coté de caisse pourvu d'un orifice de remplissage de carburant, l'ensemble de trappe étant composé d'un ensemble articulation, composé d'un charnon mobile et d'un charnon fixe, et d'un panneau de trappe, l'ensemble articulation étant positionné dans le bol à l'aide d'un gabarit qui prend appui sur le coté de caisse.

Selon un mode de réalisation particulier, le gabarit comprend au moins quatre références qui prennent appui sur le coté de caisse. Par appui sur le coté de caisse, il faut comprendre que les références ne prennent pas appui sur l'intérieur du bol de trappe à carburant puisque ce dernier n'est pas centré par rapport à ladite caisse.

Par référence, on comprend une pièce présentant un volume, apte à venir en appui sur la carrosserie sans l'endommager. Une référence comprend au moins une direction d'appui mais peut avantageusement s'appuyer selon plusieurs directions.

Avantageusement, le gabarit comprend au moins six références idéalement réparties sur le pourtour dudit gabarit et qui sont aptes à venir en appui sur la carrosserie.

Pour la suite de la description, on comprendra par X et Z les axes sensiblement parallèles à la carrosserie, le premier étant sensiblement vertical, le second sensiblement horizontal. L'axe Y étant alors sensiblement perpendiculaire à la carrosserie. En particulier, au moins une référence présente un appui selon l'axe Y et un appui selon l'axe Z ou X sur le coté de caisse. L'appui selon l'axe Y permet de régler le positionnement du gabarit en profondeur, l'appui selon Z ou X permettant de verrouiller le positionnement du gabarit vis-à-vis de la carrosserie. Dans un premier temps, le gabarit est positionné en Y puis est verrouillé en translation suivant les axes X et Z.

Dans un deuxième temps, le charnon fixe est ensuite solidarisé sur le bol.

Avantageusement, le charnon est solidarisé sur le bol par vissage. A l'appréciation de l'homme du métier, il pourrait être envisagé d'autres modes de solidarisation tel que par exemple par rivetage.

Avantageusement, on solidarise le charnon fixe par vissage sur le fond du bol par au moins deux vis insérées dans des orifices du charnon fixe en alignement avec des orifices du bol, idéalement situés dans le fond de ce dernier.

Afin d'ajuster au mieux le positionnement du charnon fixe sur le fond du bol, et ce en fonction du positionnement dudit bol vis-à-vis de la carrosserie, les orifices de fixation dudit charnon fixe présentent une forme oblongue apte à favoriser ledit ajustement. Les trous présents sur le charnon mobile sont ainsi plus grands que ceux présents sur le bol. On pourrait également envisager des trous carrés. Le charnon mobile est alors pris en « sandwich » entre la vis, éventuellement avec une rondelle pour le recouvrement du trou, et le bol. Selon un mode de réalisation particulier, les orifices du bol portent des écrous soudés. A l'appréciation de l'homme du métier, il pourrait être envisagé des écrous prisonniers. Avantageusement, le panneau de trappe est solidarisé sur le charnon mobile suite à la solidarisation du charnon fixe sur le bol.

Selon un mode de réalisation particulier, le charnon mobile est riveté sur une doublure du panneau de trappe par au moins trois rivets dans les orifices du charnon mobile en alignement avec les orifices correspondants de la doublure.

En particulier, le gabarit est utilisé pour le positionnement d'un ensemble de trappe à carburant sur une carrosserie d'un véhicule comprenant un bol de trappe à carburant. L'invention est maintenant décrite en faisant référence aux dessins, non limitatifs, dans lesquels :

La figure 1 est une vue éclatée en face avant de l'ensemble de l'invention selon un mode de réalisation particulier ;

La figure 2 est une vue éclatée en face arrière de l'ensemble de l'invention selon le même mode de réalisation que la figure 1;

La figure 3 est une vue de face d'un exemple de positionnement du gabarit selon l'invention ;

La figure 4 est une vue en coupe selon la section AA de la figure 3. Les figures 1 et 2 représentent un agencement particulier d'un ensemble de trappe à carburant 10 sur une carrosserie d'un véhicule comprenant notamment un bol 30 de trappe à carburant solidarisé sur un coté de caisse 20. Le bol 30 est pourvu d'un orifice de remplissage 22 de carburant. L'ensemble de trappe 10 est composé d'un ensemble articulation 11 comprenant un charnon mobile 14 et un charnon fixe

16, ainsi que d'un panneau de trappe 12.

Les figures 3 et 4 représentent un mode de réalisation particulier d'un gabarit 40 selon l'invention. Afin de faciliter la compréhension des dessins, la poignée 42, n'est pas représentée sur la figure 3 et le charnon fixe 16 n'est pas représenté sur la figure 4. Ce gabarit 40 comprend une surface sensiblement plane 43 sur laquelle est solidarisée d'un coté au moins une poignée 42 apte à mettre en place et à maintenir ledit gabarit 40 pendant l'opération de solidarisation de l'ensemble articulation 11 sur le bol 30. Sur la face opposée à la poignée 42, le gabarit 40 comprend au moins quatre références 41 qui prennent appui sur le coté de caisse 20. Dans notre exemple, le gabarit 40 comprend six références 41-1 à 41-6 réalisant neuf surfaces (ou points) de centrage Cl à C9 du gabarit vis à vis de la carrosserie. Les références 41 étant réparties de la façon suivante : Deux références 41-1 et 41-4 sur la partie supérieure du gabarit réalisant trois surfaces de centrage Cl, C4 et C5 dont deux selon l'axe Z et une selon l'axe Y et deux autres références 41-2 et 41-6 similaires sur la partie inférieure du gabarit 40 réalisant également trois surfaces de centrage C2, C7 et C8. Une référence 41-3 sur la partie gauche du gabarit réalisant une surface de centrage C9 selon l'axe X et une surface de centrage C3 selon l'axe Y.

Une référence 41-5 sur la partie droite du gabarit réalisant une surface de centrage C6 selon l'axe X. Les références 41 ainsi disposées permettent de centrer et de maintenir le gabarit 40 en position vis-à-vis de la carrosserie le temps de la solidarisation de l'ensemble d'articulation 11 sur le bol 30 de trappe à carburant.

La fixation de la poignée 42 et/ ou des références 41 sur le gabarit sont réalisées par tout moyen connu et jugé utile par l'homme du métier, par exemple mais on limitativement par collage ou vissage.

Les références 41 qui empêchent deux mouvements de translation ont une forme de marche d'escalier, l'un des cotés venant se plaquer sur l'extérieur de la carrosserie et l'autre sur la partie de carrosserie qui s'oriente vers l'intérieur de l'orifice de remplissage.

Le gabarit 40 comprend également, sur la même face que les références 41 , au moins deux ergots 44 aptes à coopérer avec au moins deux orifices correspondant du charnon mobile 14 et limitant les mouvements selon les axes X et Z de ce dernier. Dans notre exemple, l'un des ergots 44 présente une base sensiblement ovale, permettant de renforcer la limitation du mouvement dudit charnon mobile 14. Selon ce mode de réalisation, les orifices correspondent à ceux permettant le rivetage ultérieur du charbon mobile 14 sur le panneau de trappe 12 et notamment sur une doublure 13 solidarisée au panneau de trappe. Dans un autre mode de réalisation particulier, les ergots 44 pourraient correspondre avec des orifices n'ayant aucune fonction ultérieure.

Le gabarit 40 comprend également au moins deux orifices 45 aptes à permettre le passage d'un outil, tel que par exemple l'embout d'une perceuse (non représenté) pour la solidarisation de l'ensemble articulation 1 1 sur le bol 30. Les orifices 45 prévus dans le gabarit 40 sont sensiblement en alignement avec les orifices 18 et 18' du charnon fixe 18 et des orifices 26 et 26' du bol 30. Nous allons maintenant décrire en détail le procédé de fixation d'un ensemble de trappe à carburant 10 sur une carrosserie d'un véhicule comprenant notamment un bol 30 solidarisé sur un coté de caisse 20.

Nous considérerons pour la suite que le bol 30 est déjà solidarisé sur la carrosserie et donc sur le coté de caisse 20 par les moyens connus de l'homme du métier.

Nous considérerons également que le charnon mobile 14 et le charnon fixe 16 sont assemblés et forment l'ensemble articulation 1 1.

Nous considérerons enfin que la doublure 13 est déjà assemblée sur la trappe 12 par les moyens bien connus de l'homme du métier.

Dans une première étape, l'ensemble articulation 1 1 est positionné sur le gabarit 40, les deux ergots 44 de ce dernier coïncidant avec deux des orifices parmi les orifices 14', 14" ou 14'" du charnon mobile 14. L'ensemble articulation 1 1 ne peut alors plus translater selon les axes X et Z.

Dans une seconde étape, l'ensemble articulation 1 1 est placé dans le bol 30, le gabarit 40 est alors positionné en Y sur la carrosserie au moyen des surfaces de centrage Cl à C3, puis verrouillé en translation suivant X et Z au moyen des surfaces de centrage C4 à C9. Le gabarit 40 correctement positionné, les orifices 45 de ce dernier en alignement avec les orifices 18 et 18' du charnon fixe permettent le vissage dans les orifices 26 et 26' du bol 30. L'ensemble articulation 1 1 est alors correctement solidarisé sur le bol 30, centré vis-à-vis de la carrosserie. La troisième étape consiste dans le retrait du gabarit 40, l'ensemble articulation 1 1 étant fixé sur le fond du bol 30.