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Patent Searching and Data


Title:
FLANGE FOR MAINTAINING A DISC ON A SUPPORT
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2003/054884
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns a flange comprising a base (6) from which project elastic tabs (7) whereof the free end has a rim (3), its lower part being provided with clip-on means (4, 5) for the upper part of another flange. The invention is useful for feeding automatic machines for setting flanges on supports in stacks or in rolls.

Inventors:
CROUAN ALAIN (FR)
Application Number:
PCT/FR2002/004409
Publication Date:
July 03, 2003
Filing Date:
December 17, 2002
Export Citation:
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Assignee:
MOULAGE IND DE PERSEIGNE MIP (FR)
CROUAN ALAIN (FR)
International Classes:
B65D25/10; B65D85/57; G11B23/03; G11B33/04; (IPC1-7): G11B33/04
Foreign References:
US5609249A1997-03-11
US6059102A2000-05-09
US4709812A1987-12-01
US5697496A1997-12-16
US5450953A1995-09-19
US5819926A1998-10-13
Attorney, Agent or Firm:
Thinat, Michel (rue du Faubourg Saint-Honoré Paris, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Rosace de maintien d'un disque sur un support comprenant une base (6) à partir de laquelle font saillie des pattes élastiques (7) dont l'extrémité libre présente un rebord (3) caractérisée en ce qu'elle comprend à sa partie inférieure des moyens d'encliquetage (4,9) de la partie supérieure d'une autre rosace.
2. Rosace selon la revendication 1, caractérisée en ce que les moyens d'encliquetage consistent en un jonc ou nervure (9), interrompu, dont le diamètre intérieur est inférieur au diamètre de l'enveloppe des rebords (3), présentant, à sa partie inférieure un godron (4).
3. Rosace selon la revendication 2, caractérisée en ce que le diamètre intérieur du godron (4) est sensiblement égal au diamètre de l'enveloppe cylindrique (2) des pattes (7) de la rosace.
4. Rosace selon la revendication 1, caractérisée en ce que le jonc (9) est disposé à la base des pattes (7) sur cellesci.
5. Rosace selon la revendication 2, caractérisée en ce que le jonc (9) est formé sous la base (6) d'une rosace.
6. Rosace selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle comprend un centre (1,2) dans lequel des fentes (5) déterminent des pattes élastiques (7).
7. Rouleau de rosaces caractérisé en ce qu'il est constitué de rosaces selon l'une quelconque des revendications précédentes, encliquetées l'une sur l'autre.
Description:
ROSACE DE MAINTIEN D'UN DISQUE SUR UN SUPPORT.

La p0résente invention a pour objet une rosace de maintien d'un disque sur un support de disque audionumérique tel que DVD, CD, CD-ROM, pouvant être empilée avec des rosaces identiques.

Ces supports d'information comportent un trou central destiné, notamment à leur stockage et à leur montage sur les appareils de lecture, ce trou étant dans la plupart des cas d'un diamètre de 15 mm. Pour la distribution dans le grand public, ces disques sont inclus dans un coffret et maintenus dans celui-ci par encliquetage dans une rosace. Celles-ci comprennent habituellement un certain nombre de pattes élastiques en saillie sur une base. À l'extrémité supérieure des pattes et, du côté extérieur est prévu un rebord dont le diamètre de la courbe d'enveloppe est légèrement supérieur à celui du trou central du disque de sorte que, lorsque le disque est posé sur la base, les pattes soient d'abord ramenées vers le centre, puis retrouvent, par élasticité, leur position d'origine après insertion du disque ce qui maintient celui-ci en position sur la base tout en permettant son extraction. L'enveloppe extérieure des pattes est cylindrique pour correspondre au diamètre du trou central d'un disque.

À l'origine, l'ensemble support plus rosace était fabriqué en une seule opération par injection de matière plastique telle que du polystyrène. Or, pour un ensemble de raisons pratiques, notamment'd'impression, le coffret plastique d'origine est de plus en plus remplacé par une couverture en carton, là rosace restant en matière plastique en raison de ses qualités mécaniques. Cette rosace est généralement collée sur la. platine en carton.

Mais, bien entendu, afin de réduire les coûts de conditionnement, la fabrication de tels emballages est

effectuée sur des. machines automatiques à très grande vitesse.

Le problème qui se pose, et qui est résolu par l'invention, est celui de l'alimentation des machines automatiques en rosaces.

L'invention repose sur l'idée qu'il est possible d'utiliser les pattes escamotables pour réaliser l'assemblage ou empilage de plusieurs rosaces, les rouleaux ainsi constitués étant d'une manipulation facile et pouvant être aisément introduits dans une machine qui peut les prélever individuellement à très haute cadence.

Selon l'invention, la rosace comprenant une base à partir de laquelle font saillie des pattes élastiques dont l'extrémité libre présente un rebord est caractérisée en ce qu'elle comprend à sa partie inférieure des moyens d'encliquetage de la partie supérieure d'une autre rosace.

Avantageusement, ces moyens d'encliquetage consistent en un jonc ou nervure, éventuellement interrompu, dont le diamètre intérieur est inférieur au diamètre de l'enveloppe des rebords ou en des'picots de sorte que, lors de l'insertion de la partie supérieure d'une rosace, ces moyens provoquent l'effacement momentané des pattes élastiques. Puis, après poursuite du mouvement, le retour des pattes à l'intérieur du jonc assure le maintien de la rosace dans le fond d'une autre rosace.

Ainsi, il est possible d'encliqueter la partie supérieure d'une rosace dans la partie inférieure d'une autre rosace et de constituer une pile ou rouleau qui peut être aisément manipulé et introduite dans une machine de pose de rosaces sur des supports quelconques, notamment par collage sur du carton.

Selon une autre caractéristique de l'invention, le diamètre intérieur du jonc est sensiblement égal au diamètre de

l'enveloppe cylindrique des pattes de la rosace, au-dessous du rebord ou talon supérieur.

Le diamètre intérieur du jonc peut être défini par la présence d'un godron.

Le jonc peut être disposé à la base des pattes et sur celles-ci et réduit à un ensemble de picots régulièrement répartis. Il peut également être formé dans la base de la rosace.

L'invention vise également un rouleau ou pile de rosaces constitué de rosaces telles que définies ci-dessus, encliquetées l'une avec ou sur l'autre.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre d'un mode particulier de réalisation, donné uniquement à titre d'exemple non limitatif, en regard des dessins qui représentent : - La figure 1, une coupe selon la ligne I-I de la figure 2 de deux rosaces superposées ; - la figure 2, une vue par-dessus d'une rosace ; - la figure 3, une vue en perspective de l'encliquetage d'une patte élastique sur une autre ; - la figure 4, un autre mode de réalisation du jonc d'encliquetage.

Sur l'ensemble des figures, les mêmes références désignent les mêmes éléments. Sur la figure 1, on voit qu'une rosace comprend un plateau supérieur 1 au sommet d'un cylindre 2.

Ce cylindre repose sur une base 6. La base 6 et le plateau supérieur 1 présentent des fentes 5 sensiblement radiales.

Ces fentes délimitent des languettes élastiques 7. Dans le mode de réalisation particulier représenté, le plateau 1 et les côtés du cylindre 2 constituent un centrage du disque sur la rosace et le diamètre du cylindre 2 est égal au diamètre du trou circulaire du disque (non représenté). Mais

l'invention peut, bien entendu, être appliquée dans le cas où ce centrage n'existe pas, seules des pattes élastiques constituant dans ce cas une couronne d'accrochage.

À l'arrière de chaque patte 7 est prévu un rebord 3 de forme arrondie ou chanfreinée. C'est le contact du bord du trou du disque (non représenté) qui provoque le déplacement de la partie supérieure des pattes 7 vers le. centre de la rosace et le passage du disque autour du cylindre 2. Le retour des pattes dans leur position originale maintient le disque contre la base 6 qui constitue une surface d'appui pour la couronne centrale du disque. Ce qui vient d'être décrit correspond à une rosace classique.

Selon l'invention, La base 6 repose sur un support quelconque par un rebord cylindrique 10. À l'intérieur de la base 10 est formé un jonc ou nervure coaxiale 9. La nervure 9 forme une chambre cylindrique 11 dans laquelle vont pénétrer les parties supérieures de pattes 7 d'une autre rosace.

Conformément à l'invention, la nervure 9 présente, à sa partie inférieure des picots ou godrons 4 en saillie à l'intérieur de la cavité centrale. Le passage des pattes 7 de la rosace inférieure sur ces godrons provoque la déformation des pattes 7 et l'encliquetage de celles-ci contre le flanc de la nervure 9. Bien entendu, le diamètre interne de la nervure 9 est égal au diamètre externe du cylindre 2 ou légèrement supérieur de sorte que le cylindre 2 puisse être introduit dans la cavité 11 sans frottement important, autre que celui des rebords 3 des pattes 7.

C'est-à-dire que, comme dans le cas du montage d'un disque sur une rosace, l'introduction de la partie supérieure d'une rosace inférieure dans le fond d'une rosace supérieure provoque le resserrement des pattes 7 de la rosace inférieure vers le centre ce qui permet l'encliquetage de celle-ci avec une rosace supérieure ou précédente lorsque l'assemblage se fait sur chant.

Entre le jonc 9 et le rebord 10 est formée une chambre annulaire 8 qui a notamment pour but de recevoir un adhésif de fixation sur un support quelconque après, bien entendu, séparation de la rosace considérée de la pile ou rouleau 4 dans laquelle elle a été intégrée lors de sa fabrication, après son injection.

La figure 2 représente une vue par-dessus d'une rosace particulière donnée à titre d'exemple. Cette rosace est à symétrie axiale de révolution. Quatre fentes en « U » déterminent quatre pattes 7. On voit sur cette figure que seules les pattes 7 présentent un rebord 3 dont l'enveloppe est de diamètre supérieur à celui du cylindre 2. Mais, la rosace peut être constituée uniquement d'un ensemble de pattes, en nombre quelconque, présentant toutes un rebord ou talon 3 permettant leur rapprochement temporaire vers le centre.

Sur la figure 3 est représenté, en coupe partielle, un assemblage de deux pattes, appartenant chacune à une rosace, superposées dans une pile. Sur chacune de celles-ci, on retrouve les rebords 3 faisant saillie latéralement au- dessus de la base 6 d'une hauteur sensiblement égale à l'épaisseur d'un disque. Le diamètre du secteur cylindrique 2 correspond sensiblement au diamètre du trou du disque.

Dans cet exemple, le godron 4 est à section sensiblement semi cylindrique. Sa présence oblige une patte 7 à se plier en direction du centre.

Sur la figure 4, le godron 4 est biseauté ce qui facilite l'assemblage de deux rosaces.

Il va de soi que de nombreuses variantes peuvent être apportées, notamment par substitution de moyens techniques équivalents, sans sortir pour cela du cadre de l'invention.

En particulier, elle peut être adaptée à des rosaces de formes non cylindriques.