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Title:
FLEXIBLE CONNECTING MODULE FOR A WINDSHIELD WASHER TANK
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2021/260293
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a connecting module for a windshield washer tank having a flexible pouch, comprising a rigid hollow body (21) which comprises a single connection interface (23) intended to be attached to the pouch at an opening provided in the pouch so as to be in fluid communication with same, the hollow body (21) also comprising at least one end piece fitting (24, 25) for an electric pump; characterised in that the rigid hollow body (21) comprises a vertical hollow column (22) fluidly connected to the connection interface (23), as well as at least two of the end piece fittings (24, 25) extending from the column (22).

Inventors:
BESSE CHRISTOPHE (FR)
BONDRAN CHRISTOPHE (FR)
BREIL THIERRY (FR)
MEYER GEOFFROY (FR)
GUIDEZ FREDERIC (FR)
PERSONENI CHRISTELLE (FR)
Application Number:
PCT/FR2021/051073
Publication Date:
December 30, 2021
Filing Date:
June 15, 2021
Export Citation:
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Assignee:
PSA AUTOMOBILES SA (FR)
International Classes:
B60S1/48; B60S1/50
Foreign References:
DE2338646A11975-02-20
FR2935121A12010-02-26
JPS5881168U1983-06-01
DE8708820U11987-08-27
US3158293A1964-11-24
FR2935121A12010-02-26
Attorney, Agent or Firm:
ROULIN, Arnaud (FR)
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Claims:
Revendications

[Revendication 1] Module de raccordement pour réservoir lave-glace à poche souple, comportant un corps creux rigide (21) comprenant une interface de branchement unique (23) destinée à être rapportée sur ladite poche au niveau d’une ouverture ménagée dans cette dernière de sorte à être en communication fluidique avec elle, ledit corps creux (21) comprenant également au moins un embout de raccordement (24, 25) pour une pompe électrique ; caractérisé en ce que ledit corps creux rigide (21) comporte une colonne creuse verticale (22) raccordée fluidiquement à ladite interface de branchement (23), ainsi qu’au moins deux dits embouts de raccordement (24, 25) s’étendant depuis ladite colonne (22).

[Revendication 2] Module de raccordement selon la revendication 1 , caractérisé en ce que les dits embouts de raccordement (24, 25) sont décalés verticalement les uns des autres.

[Revendication 3] Module de raccordement selon l’une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que les dits embouts de raccordement (24, 25) saillent radialement depuis ladite colonne (22) selon des directions espacées angulairement les unes des autres.

[Revendication 4] Module de raccordement selon l’une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que ledit corps creux (21) comprend également des organes de bridage (26, 27) saillant de ladite colonne (22), chacun à l’aplomb d’un embout respectif (24, 25) de sorte à assurer le support d’une pompe correspondante.

[Revendication 5] Module de raccordement selon l’une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce qu’il comporte un bouchon (28) monté sur l’extrémité supérieure ouverte de ladite colonne (22) et dans lequel est ménagé un trou de mise à l’air (29).

[Revendication 6] Module de raccordement selon l’une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce qu’il comporte un capteur de niveau de liquide comprenant un boîtier (30) rapporté contre la face externe de ladite colonne (22) et logeant un interrupteur à commande magnétique (31) sollicité par un aimant (33) porté par un flotteur (34) hébergé à l’intérieur de ladite colonne (22).

[Revendication 7] Module de raccordement selon la revendication 6, caractérisé en ce que ledit module de raccordement comprend des moyens de réglage à coulissement (35) de la position verticale dudit boîtier (30) le long d’au moins une portion de ladite colonne (22).

[Revendication 8] Réservoir lave-glace pour véhicule automobile comportant deux feuilles souples (2, 3) superposées l’une sur l’autre et assemblées de manière étanche le long de leur périphérie de sorte à définir entre elles une poche (P) apte à recevoir un liquide de lavage, un premier insert creux (5) en communication fluidique avec ladite poche (P) et muni d’un embout de raccordement (7) à une goulotte de remplissage, et un second insert creux (20) en communication fluidique avec ladite poche (P) et muni d’au moins un embout de raccordement (24, 25) à une pompe électrique ; caractérisé en ce que ledit second insert est constitué par un module de raccordement (20) selon l’une des revendications 1 à 7.

[Revendication 9] Réservoir lave-glace selon la revendication 8, caractérisé en ce qu’il comporte également un encadrement périphérique rigide (8) entourant ladite poche (P) le long du pourtour périphérique des dites feuilles souples (2, 3) et solidarisé à la poche (P) par des moyens de fixation (9, 10).

[Revendication 10] Réservoir lave-glace selon la revendication 9, caractérisé en ce que lesdits moyens de fixation comportent deux pions (9) s’étendant transversalement depuis deux zones de coins opposées dudit encadrement (8) et étant encliquetés chacun dans un oeillet respectif (10) serti sur deux portions de coin superposées des dites feuilles (2, 3) saillant hors de ladite poche (P).

Description:
Description

Titre de l'invention : Module de raccordement pour réservoir lave-glace de type souple

[1] [Domaine technique]

[2] La présente invention concerne d’une manière générale les réservoirs lave-glace pour véhicules automobiles. Elle vise en particulier les réservoirs lave-glace de type souple.

[3] [Technique antérieure]

[4] Les réservoirs lave-glace sont remplis d’un liquide de lavage tel que de l'eau ou un liquide anti-gel à base d’alcool destiné à l'alimentation de gicleurs associés à des moyens de balayage pour le nettoyage des surfaces vitrées d'un véhicule automobile, en particulier celles du pare-brise avant et/ou de sa lunette arrière.

[5] Ces réservoirs qui sont classiquement venus de moulage en matière plastique rigide à partir d’un procédé d’injection ou de soufflage, présentent généralement un encombrement conséquent du fait de leur contenance qui doit être suffisante pour permettre un usage pendant une longue durée entre deux remplissages, cette contenance pouvant atteindre couramment trois à cinq litres et étant surtout limitée par la place disponible pour le loger habituellement dans le compartiment moteur de ce véhicule.

[6] Du fait de leur volume important, les réservoirs lave-glace induisent des coûts de transport logistique particulièrement élevés entre leurs sites de fabrication et les sites d’assemblage dans lesquels ces réservoirs sont implantés sur les véhicules automobiles.

[7] Afin de palier à cet inconvénient, la demande de brevet française FR 2935 121 A1 décrit un réservoir lave-glace comportant deux feuilles souples en matière plastique superposées l’une sur l’autre et assemblées de manière étanche le long de leur périphérie de sorte à définir entre elles une poche apte à recevoir un liquide de lavage. [8] Ce réservoir comporte également un premier et un second inserts creux rigides en matière plastique rapportés sur cette poche au niveau d’une ouverture ménagée dans cette dernière et via des interfaces de branchement correspondantes, ces inserts comprenant chacun un embout de raccordement respectivement à une goulotte de remplissage et à une pompe électrique.

[9] Un tel réservoir réalisé à partir de deux feuilles souples en matière plastique présente l’avantage d’être relativement plat à vide (seuls les deux inserts faisant légèrement saillie de ces feuilles) et donc d’un faible encombrement ce qui permet de réduire considérablement les coûts de transport logistique ainsi que les émissions polluantes lors de cette phase de transport.

[10] Par ailleurs, certains véhicules automobiles sont équipés de dispositifs lave- projecteurs et/ou lave-caméra assurant la projection et l'aspersion d'un liquide de lavage sur la surface externe des glaces des projecteurs ou de l’objectif de la caméra.

[11] Un tel dispositif lave-projecteurs et/ou lave-caméra comporte au moins une buse d'aspersion disposée et orientée de manière à projeter un jet de lavage sur la surface externe de la glace d’un projecteur ou de l’objectif d’une caméra.

[12] La ou les buses d'aspersion de chacun de ces dispositifs doivent être alimentées en liquide de lavage par une pompe électrique spécifique raccordée au réservoir lave-glace.

[13] Dans le cas où ce réservoir est de type souple, le raccordement de cette ou de ces pompes nécessite de prévoir un ou plusieurs inserts creux supplémentaires rapportés sur cette poche, chacun au niveau d’une ouverture correspondante.

[14] Cette multiplication du nombre d’inserts et donc d’ouvertures dans la poche entraine une augmentation importante des risques de fuites à cause d’une mauvaise étanchéité entre l’interface de branchement d’un tel insert et le pourtour de l’ouverture correspondante sur laquelle elle est fixée, d’autant que ces zones de raccordement sont sollicitées à chaque remplissage ou vidange du réservoir par la déformation des feuilles souples.

[15] [Exposé de l’invention] [16] La présente invention vise donc à améliorer la situation.

[17] Elle propose à cet effet un module de raccordement pour réservoir lave-glace à poche souple, comportant un corps creux rigide comprenant une interface de branchement unique destinée à être rapportée sur ladite poche au niveau d’une ouverture ménagée dans cette dernière de sorte à être en communication fluidique avec elle, ledit corps creux comprenant également au moins un embout de raccordement pour une pompe électrique ; caractérisé en ce que ledit corps creux rigide comporte une colonne creuse verticale raccordée fluidiquement à ladite interface de branchement, ainsi qu’au moins deux dits embouts de raccordement s’étendant depuis ladite colonne.

[18] Le module de raccordement selon l’invention permet de raccorder fluidiquement plusieurs pompes électriques à la poche souple d’un réservoir lave- glace en utilisant une unique interface de branchement sur la poche, de sorte à réduire sensiblement les risques de fuites durant la période d’utilisation d’un réservoir lave-glace à poche souple.

[19] Selon des caractéristiques préférées dudit module de raccordement selon l’invention :

- les dits embouts de raccordement sont décalés verticalement les uns des autres ;

- les dits embouts de raccordement s’étendent radialement depuis ladite colonne selon des directions espacées angulairement les unes des autres ;

- ledit corps creux comprend également des organes de bridage saillant de ladite colonne, chacun à l’aplomb d’un embout respectif de sorte à assurer le support d’une pompe correspondante ;

- ledit module de raccordement comporte un bouchon monté sur l’extrémité supérieure ouverte de ladite colonne et dans lequel est ménagé un trou de mise à l’air ;

- ledit module de raccordement comporte un capteur de niveau de liquide comprenant un boîtier rapporté contre la face externe de ladite colonne et logeant un interrupteur à commande magnétique sollicité par un aimant porté par un flotteur hébergé à l’intérieur de ladite colonne ; et/ou

- ledit module de raccordement comprend des moyens de réglage à coulissement de la position verticale dudit boîtier le long d’au moins une portion de ladite colonne.

[20] L’invention vise également sous un second aspect un réservoir lave-glace pour véhicule automobile comportant deux feuilles souples superposées l’une sur l’autre et assemblées de manière étanche le long de leur périphérie de sorte à définir entre elles une poche apte à recevoir un liquide de lavage, un premier insert creux en communication fluidique avec ladite poche et muni d’un embout de raccordement à une goulotte de remplissage, et un second insert creux rigide en communication fluidique avec ladite poche et muni d’au moins un embout de raccordement à une pompe électrique ; caractérisé en ce que ledit second insert est constitué par un tel module de raccordement.

[21 ] Le dit réservoir comporte avantageusement un encadrement périphérique rigide entourant ladite poche le long du pourtour périphérique des dites feuilles souples et solidarisé à la poche par des moyens de fixation comprenant de préférence deux pions s’étendant transversalement depuis deux zones de coins opposées dudit encadrement et étant encliquetés chacun dans un œillet respectif serti sur deux portions de coin superposées des dites feuilles saillant hors de ladite poche.

[22] [Brève description des dessins]

[23] L’exposé de l’invention sera maintenant poursuivi par la description détaillée d’un exemple de réalisation, donnée ci-après à titre illustratif mais non limitatif, en référence aux dessins annexés, sur lesquels :

[24] [Fig 1] représente une vue en perspective d’un réservoir lave-glace de type souple comportant un module de raccordement selon l’invention ; et

[25] [Fig 2] est une vue en coupe transversale du réservoir de la figure 1 , prise au niveau du plan diamétral transversal du module de raccordement, et

[26] [Fig 3] représente une vue en perspective du module de raccordement seul.

[27] [Description détaillée]

[28] Les figures 1 et 2 représentent un réservoir lave-glace 1 de type souple destiné à être implanté dans un véhicule automobile. [29] Comme cela est bien visible sur ces figures, le réservoir 1 comporte deux feuilles souples en matière plastique 2, 3 de mêmes dimensions, ces dernières étant superposées l’une sur l’autre et assemblées de manière étanche le long de leur périphérie par un cordon de jointure réalisé avantageusement par thermo soudure.

[30] Réalisées à partir d’un polymère thermoplastique tel qu’avantageusement le polyuréthanne (PU), ces deux feuilles souples en matière plastique 2, 3 définissent entre elles une poche P apte à recevoir un liquide de lavage tel que de l’eau ou un liquide anti-gel à base d’alcool.

[31] Le réservoir 1 comporte également un premier insert tubulaire creux 5 en matière plastique rigide dont une première extrémité est fixée par collage ou thermo-soudage sur la face externe de la feuille souple 3, en périphérie d’une première ouverture correspondante (non visible) ménagée dans cette dernière en partie supérieure de la poche P, de sorte que cet insert 5 soit en communication fluidique avec cette poche.

[32] La seconde extrémité de ce premier insert 5 présente un embout tubulaire 7 agencé pour permettre le raccordement d’une goulotte de remplissage non représentée et se présentant classiquement sous la forme d’un tuyau muni à son extrémité libre d’un orifice refermé par un bouchon.

[33] Le réservoir 1 comporte également un encadrement 8 en matière plastique rigide, entourant la poche P le long du pourtour périphérique des deux feuilles souples 2, 3.

[34] L’encadrement 8 est solidarisé à la poche P par l’intermédiaire de deux pions 9 s’étendant transversalement depuis deux zones de coins opposées de cet encadrement 8 et étant encliquetés chacun dans un oeillet métallique respectif 10 serti sur deux portions de coin superposées des feuilles 2, 3 saillant hors de la poche P.

[35] L’encadrement 8 comporte également des moyens pour fixer le réservoir 1 à un support non représenté, ménagé dans le compartiment moteur du véhicule et solidaire de la structure de ce véhicule. [36] Ces moyens de fixation comprennent deux organes d’attache 11 à profil en T s’étendant depuis et au dessus du bord supérieur de cet encadrement 8, en étant longitudinalement espacés l’un de l’autre.

[37] Ces organes d’attache 11 sont prévus chacun pour coopérer à coulissement avec une fente allongée ménagée dans une patte de fixation correspondante du support.

[38] Ces moyens de fixation comportent également une excroissance 12 saillant transversalement depuis la partie centrale du bord inférieur de l’encadrement 8 et se prolongeant à son extrémité libre par une patte en retour d’équerre 13 présentant un orifice circulaire 14 permettant de verrouiller par vissage, sur un élément de carrosserie du véhicule, la position du réservoir 1 après sa mise en place à coulissement dans le compartiment moteur de ce véhicule via les organes d’attache 11.

[39] Le réservoir 1 comporte en outre un second insert constitué par le module de raccordement 20 représenté seul sur la figure 3.

[40] Ce module de raccordement 20 comporte un corps principal 21 en matière plastique rigide, venu avantageusement de moulage à partir d’un polymère thermoplastique tel que le Polypropylène (PP) ou l’Acrylonitrile Butadiène Styrène (ABS), renforcé éventuellement en fibres naturelles et/ou synthétiques.

[41] Le corps principal 21 comprend une colonne tubulaire verticale creuse 22, ouverte sur le dessus et s’étendant le long d’un bord latéral de l’encadrement 8, ainsi qu’une interface de branchement tubulaire de type sapin 23 raccordée fluidiquement à cette colonne 22 de laquelle elle saille radialement à proximité de son extrémité inférieure, et étant intercalée fixement et de manière étanche (avantageusement par thermo-soudure) dans une ouverture ménagée entre les deux bords latéraux superposés des feuilles 2, 3 à proximité de l’extrémité inférieure de la poche P, de sorte à être en communication fluidique avec cette poche P.

[42] Afin d’assurer le maintien du module de raccordement 20 contre le bord latéral de l’encadrement 8, ce dernier comporte deux pinces en forme de C 15 s’étendant latéralement depuis sa face externe à des hauteurs différentes et coopérant par encliquetage avec la colonne 22 (voir figure 1). [43] Tel qu’illustré sur la figure 3, le corps principal 21 comprend également :

- un premier embout tubulaire 24 s’étendant radialement depuis la colonne 22 et à proximité de son extrémité inférieure pour permettre le raccordement d’une première pompe électrique non représentée et destinée à alimenter le circuit du dispositif lave-glace ; et

- un second embout tubulaire 25 s’étendant radialement depuis la colonne 22 et au-dessus de ce premier embout 24 pour permettre le raccordement d’une seconde pompe électrique non représentée et destinée à alimenter le circuit du dispositif lave-projecteurs.

[44] De manière avantageuse, les deux embouts 24, 25 s’étendent selon des directions espacées angulairement de sorte à éviter tout risque d’interférence entre les deux pompes.

[45] Toujours en référence à la figure 3, le corps principal 21 comprend en outre deux organes de bridage 26, 27 saillant radialement depuis la colonne 22 à l’aplomb d’un embout respectif 24, 25 et destinés chacun à assurer le support d’une pompe correspondante.

[46] Le module de raccordement 20 comporte également un bouchon 28 monté sur l’extrémité supérieure de la colonne tubulaire 22 de sorte à l’obturer et présentant avantageusement un trou de mise à l’air 29 permettant d’équilibrer les niveaux de liquide de lavage dans la poche P et la colonne 22.

[47] Le module de raccordement 20 comporte enfin un capteur de niveau de liquide permettant d’alerter un utilisateur du véhicule lorsque le volume de liquide de lavage contenu dans la poche P devient insuffisant (par exemple, lorsqu’il ne reste plus qu’un litre de liquide de lavage avant que la pompe branchée sur le second embout 25 ne devienne inopérante et ne puisse plus alimenter le circuit du dispositif lave-projecteurs).

[48] Tel qu’illustré sur les figures 2 et 3, le capteur de niveau comporte un boîtier creux sensiblement parallélépipédique 30 rapporté contre la face externe de la colonne 22 et définissant un logement interne hébergeant un interrupteur à commande magnétique constitué en l’espèce par un interrupteur à lames souples 31 (désigné également couramment sous le terme « ampoule Reed ») formant un dipôle raccordé entre deux bornes conductrices de branchement 32 (seule l’une d’entre elles étant visible sur la figure 2) à un connecteur d’un circuit électrique de signalisation de manque de liquide de lavage non représenté.

[49] Un tel interrupteur à lames souples est généralement constitué d'une ampoule de verre protectrice contenant une atmosphère non oxydante (sans oxygène ni vapeur d'eau) et deux contacts magnétisables souples écartés l’un de l’autre de quelques micromètres en l’absence de champ magnétique.

[50] Le capteur de niveau comporte également un aimant permanent en forme de pastille 33 porté par un flotteur cylindrique 34 hébergé à l’intérieur de la colonne creuse 22 et monté coulissant le long de sa partie supérieure.

[51 ] En référence à la figure 2 et tant que le niveau de liquide de lavage contenu dans le réservoir 1 est supérieur à une hauteur minimale seuil, le flotteur 34 soumis à la poussée d'Archimède occupe une position surélevée vis-à-vis du boîtier 30 dans laquelle l’aimant permanent 33 est trop éloigné de l’interrupteur à lames souples 31 de sorte que la force magnétique qu’il exerce sur cet interrupteur demeure insuffisante pour entraîner son changement d’état.

[52] Lorsque ce niveau de liquide atteint cette hauteur minimale seuil, le flotteur 34 se retrouve sensiblement à hauteur du boîtier 30 dans une position où l’aimant permanent 33 s’est suffisamment rapproché de l’interrupteur à lames souples 31 de sorte que la force magnétique qu’il exerce sur cet interrupteur devient alors suffisamment importante pour actionner son changement d’état et entraîner l’émission d’un signal d’alerte via le circuit électrique de signalisation de manque de liquide de lavage.

[53] Comme on peut le remarquer sur la figure 3, le module de raccordement 20 comprend des moyens de réglage à coulissement de la position verticale du boîtier 30 le long de la partie supérieure de la colonne 22, constitués en l’espèce par un couple de glissières 35 comprenant chacun un rail fixe 35A agencé sur cette colonne 21 et un rail mobile 35B agencé sur ce boîtier 30.

[54] Ces moyens de réglage de la position verticale du boîtier 30 permettent d’adapter le niveau d’alerte en fonction de la forme et/ou du volume de la poche P, de sorte que le changement d’état de cet interrupteur intervienne, indépendamment des caractéristiques de la poche P, dès lors le volume restant de liquide de lavage atteint une valeur minimale prédéterminée. [55] Selon des variantes de réalisation non représentées, le nombre d’embouts tubulaires que comporte la colonne est différent, par exemple égal à trois pour permettre le raccordement d’une troisième pompe électrique destinée à alimenter le circuit d’un dispositif lave-caméra du véhicule. [56] Selon d’autres variantes de réalisation non représentées, la colonne est emprisonnée partiellement entre deux bandes d’extension latérales des feuilles souples par deux cordons de jointure verticaux réalisés entre ces deux feuilles et la bordant latéralement.

[57] Selon encore d’autres variantes de réalisation : - l’interface de branchement est rapportée par collage ou thermo-soudage sur la face externe de l’une des feuilles souples, en périphérie d’une ouverture correspondante ménagée dans cette dernière à proximité d’un coin inférieur de la poche ;

- le premier insert est réalisé dans un polymère thermoplastique souple avantageusement identique à celui constituant les feuilles souples (par exemple, en polyuréthanne (PU)), ce qui permet de faciliter la soudure de cet élément sur l’une de ces feuilles souples ainsi que son raccordement à une goulotte de remplissage ou une pompe en évitant d’avoir recours à des joints d’étanchéité ;

- le boîtier est conformé différemment (par exemple à section carrée ou rectangulaire) ; et/ou

- l’interrupteur magnétique peut être d’un type différent, par exemple à effet hall.