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Title:
FLEXIBLE HORSESHOE AND METHOD FOR PRODUCING SAME
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2014/176705
Kind Code:
A1
Abstract:
The present invention concerns a flexible horseshoe, of hybrid composition, and the method for producing same. This shoe provides for the natural mobility of the foot of the horse while offering it protection and ensuring the integrity of the structures of same. This shoe protects against wear, is thin, shock absorbing, light, comfortable, economical, easy to produce and easy to fix to the hoof. This shoe comprises at least two stacked layers: an upper layer made from a red elastomer material, or another potentially fluorescent colour, with a granular surface constructed in such a way as to ensure perfect contact with the hoof; and a lower layer made from a rigid material intended to come into contact with the ground, consisting of two lateral portions joined at the central portion by a hinge.

Inventors:
BASIC ELIF (CH)
CRETAZ ALAIN (CH)
Application Number:
PCT/CH2014/000024
Publication Date:
November 06, 2014
Filing Date:
February 24, 2014
Export Citation:
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Assignee:
BASIC ELIF (CH)
CRETAZ ALAIN (CH)
International Classes:
A01L1/04
Domestic Patent References:
WO2004023871A12004-03-25
Foreign References:
DE3414458A11985-10-24
GB191010796A1910-09-22
US3861472A1975-01-21
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Claims:
Revendications

1. Fer à équidé, en particulier fer à cheval, comportant au moins deux couches superposées, dont au moins une en un matériau rigide et au moins une en un

215 matériau élastomère, caractérisé en ce qu'il comprend :

une couche supérieure en un matériau élastomère dont une face granuleuse élaborée de manière à assurer un parfait contact avec le sabot de l'équidé

une couche inférieure en un matériau rigide destiné à entrer en contact 220 avec le sol

2. Fer à équidé selon la revendication 1, dans lequel la couche supérieure en matériau élastomère comporte, sur sa face une structure dont la forme adhérente plus particulièrement granuleuse est destinée à améliorer le

225 contact avec le sabot de l'animal ainsi qu'au maximum 6 pinçons disposés symétriquement par rapport à un axe de symétrie A également destinés à améliorer le contact avec le sabot de l'équidé.

3. Fer à équidé selon l'une des revendications 1 et 2, dans lequel la couche 230 inférieure rigide destinée à entrer en contact avec le sol comporte deux charnières disposées symétriquement et reliant des parties latérales 1 et à une partie centrale 2 du fer.

4. Fer à équidé selon la revendication 3 dans lequel les charnières sont comprises 235 dans la zone commune aux angles βΐ et β2 formés à partir de l'axe de symétrie

A, du côté d'un point C situé à l'intersection de l'axe de symétrie A et de la périphérie inférieur du fer, ces angles ayant pour sommet commun un point S situé à mi-distance entre le point C et un point E situé à l'intersection de l'axe de symétrie A et d'une droite D reliant les extrémités El et E2 des parties 240 latérales 1 et du fer et étant respectivement de 40 et 60 degrés.

5. Fer à équidé selon la revendication 4, dans lequel la couche inférieure rigide comporte au moins trois échancrures en partie inférieure et ventrale, la première sur l'axe de symétrie A, la deuxième et troisième symétriquement 245 perpendiculaire par rapport à l'axe de tangente du fer et selon un angle βΐ et β2 équivalent situé entre 40 et 60 degrés par rapport à l'axe de symétrie du fer.

6. Fer à équidé selon l'une des revendications 1 à 5, dans lequel le matériau 250 rigide est un métal ou un alliage métallique.

7. Fer à équidé selon la revendication 6, dans lequel le matériau rigide est un alliage d'aluminium.

255 8. Fer à équidé selon l'une des revendications 1 à 7, dans lequel le matériau élastomère est un thermoplastique couvrant la dureté de 40 à 65 SHORE D.

9. Fer à équidé selon l'une des revendications 1 à 8, dans lequel :

■ la couche supérieure avec une épaisseur de 3 à 5 mm ;

260 la couche inférieure avec une épaisseur de 3 à 6 mm

10. Procédé de fabrication d'un fer à équidé selon l'une des revendications 1 à 9, comprenant les étapes suivantes:

- on découpe dans une plaque de matériau rigide trois inserts constituant la 265 partie inférieure du fer à équidé, ces inserts ayant des formes différentes, et sensiblement la même épaisseur

- on surmoule les inserts en injectant la couche supérieure en matériau élastomère, cette couche ayant sensiblement la même forme et recouvrant la totalité des inserts de la partie inférieure mais en général une épaisseur

270 sensiblement différente en comparaison de celle des inserts de la partie inférieure.

275

Description:
FER A EQUIDE FLEXIBLE ET PROCEDE DE FABRICATION

L'invention concerne un fer à équidé. Ce peut être, notamment, un fer à cheval. L'invention a trait également à un procédé de fabrication de ce fer. Arrière-plan de l'invention

Le fer à cheval est une bande de métal recourbée en U servant à protéger de l'usure le dessous des sabots des équidés.

L'origine du fer à cheval est très controversée, on admet que le fer est une invention due aux Gaulois et même aux Celtes avant eux. La Grèce antique n'a jamais connu le fer à cheval ainsi que le prouvent leur absence dans les sculptures des chevaux du Parthénon. 500 ans av JC des écrits regroupés en quelques ouvrages grecs sur le cheval porte l'accent sur la nécessité d'endurcir le sabot et parlent de embataï, sorte de sandale en cuir lacée au pied de certains chevaux. Les auteurs romains n'ont décrit que des hipposandales, des chaussures en fer attachées et non clouées au pied du cheval par une courroie serrée au paturon. Ce qui n'est pas contesté c'est qu'un fer proche du fer gaulois, fer cloué, c'est multiplié et vulgarisé à l'époque Gallo-Romaine puis avec les Francs et les Mérovingiens.

Par la suite, le fer prend le type Crécy qui évoluera peu jusqu'au XV eme siècle.

Au XVI eme siècle le pinçon apparaît timidement et le cheval est encore ferré à froid.

Au XVIII eme est mis au point le fer tel que nous le connaissons aujourd'hui.

Au XX eme siècle, l'essor de l'industrie métallurgique va apporter la possibilité d'utiliser des métaux plus légers ou plus adapté au travail de chevaux et ainsi participer à la faveur de l'équitation de sport et de loisir.

Dans les pays arabes notamment en Egypte les ânes et les mules étaient parfois ferrés. Il existe de nombreux documents techniques relatifs au fer à cheval. Parmi ceux- ci, l'un des plus récents, la demande internationale de brevet publiée sous le numéro WO2004/023871 décrit, en relation avec ses figures 2 et 3, un fer à cheval ayant une structure composite formée de trois couches, à savoir, une couche supérieure en polyuréthane, une couche centrale en alliage d'aluminium et une couche inférieure en polyuréthane (cf. page 4, lignes 13 à 23).

Le problème principal posé par les fers à cheval connus jusqu'à ce jour est qu'ils entravent la dynamique du pied du cheval.

Exposé sommaire de l'invention

L'invention a pour but de proposer un fer à équidé qui soit avant toute chose respectueux de l'intégrité de la biomécanique, tout en protégeant de l'usure, peu épais, amortissant, léger, confortable pour l'animal qui le porte, peu coûteux, simple à fabriquer et facile à fixer sur un sabot d'un animal.

Selon l'invention, ce but est atteint par un fer à équidé comportant au moins deux couches superposées, dont au moins une en un matériau rigide et au moins une en un matériau élastomère et se caractérisant en ce qu'il comprend :

une couche supérieure en un matériau élastomère teinté rouge, ou jaune fluorescent, dont une face granuleuse, élaborée de manière à assurer un parfait contact avec le sabot d'un animal

une couche inférieure en un matériau rigide destiné à entrer en contact avec le sol

Ce fer à équidé a l'avantage remarquable de conserver au pied du cheval toute sa dynamique. En effet, il présente une élasticité qui ne nuit pas à ce que les spécialistes appellent « le phénomène de pompe » donc permet une continuité quasi naturelle de la mécanique tout en assurant l'intégrité de la paroi du pied du cheval.

Ce fer à équidé a notamment aussi l'avantage par sa composition hybride de réduire la masse de 50% engendrant beaucoup moins d'effort sur les articulations distales du cheval. L'invention concerne également un procédé de fabrication d'un tel fer, comprenant les étapes suivantes :

- on découpe dans une plaque de matériau rigide trois inserts constituant la partie inférieure du fer à équidé, ces inserts ayant des formes différentes, voir les figures 1 et 5, et sensiblement la même épaisseur

- on surmoule les inserts en injectant la couche supérieure en matériau élastomère, cette couche ayant sensiblement la même forme et recouvrant la totalité des inserts de la partie inférieure mais en général une épaisseur sensiblement différente en comparaison de celle des inserts de la partie inférieure, voir les figures 2, 3, 6 et 7

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention vont maintenant être décrits en détail dans l'exposé suivant et qui est donné en référence aux figures annexées qui représentent schématiquement :

- figure 1 : un fer à équidé selon l'invention de la forme du sabot antérieur, en vue de dessous

- figure 2 : un fer à équidé selon l'invention de la forme du sabot antérieur, en vue de dessous et de ¾ en 3D de la partie élastomère

- figure 3 : un fer à équidé selon l'invention de la forme du sabot antérieur, en vue de dessous et en vue de dessus

- figure 4 : un fer à équidé selon l'invention de la forme du sabot antérieur, en position fermée, en vue de dessous, en coupe et la charnière du fer en coupe

- figure 5 : un fer à équidé selon l'invention de la forme du sabot postérieur, en vue de dessous

- figure 6 : un fer à équidé selon l'invention de la forme du sabot postérieur, en vue de dessous et de ¾ en 3D de la partie élastomère

- figure 7 : un fer à équidé selon l'invention de la forme du sabot postérieur, en vue de dessous et en vue de dessus

- figure 8 : un fer à équidé selon l'invention de la forme du sabot postérieur, en position fermée, en vue de dessous, en coupe et la charnière du fer en coupe Exposé détaillé de l'invention

100 Un exemple de réalisation du fer à équidé selon l'invention va maintenant être donné à titre illustratif et non limitatif.

Sur les figures 1 et 5, le fer à équidé selon l'invention présente la forme d'un fer à cheval c'est-à-dire qu'il est sensiblement en forme de U.

Ce fer à cheval comporte trois parties, deux latérales symétriques par rapport à 105 l'axe de symétrie A et une centrale.

Comme on peut le voir sur les figures 2 et 6, le fer à cheval comporte au moins deux couches superposées à savoir :

une couche supérieure en un matériau élastomère teinté rouge, ou autre couleur potentiellement fluorescente, dont une face granuleuse, élaborée no de manière à assurer un parfait contact avec le sabot d'un animal

* une couche inférieure en un matériau rigide destiné à entrer en contact avec le sol

au moins trois échancrures sur la partie rigide en partie inférieure et ventrale : la première sur l'axe de symétrie A, la deuxième et la troisième lis symétriquement perpendiculaire par rapport à l'axe de tangente du fer et selon un angle βΐ et β2 équivalent situé entre 40 et 60 degrés par rapport à l'axe de symétrie du fer

Ainsi le matériau rigide apporte la solidité et durée de vie, et le matériau 120 élastomère produit un effet d'élasticité et d'amortissement des vibrations et d'isolation en termes de conductibilité de la chaleur (dû à la friction de la partie rigide sur le sol).

Selon un mode de réalisation avantageux de l'invention visible sur la figure 1, la couche inférieure se composant de deux parties latérales jointes à la partie 125 centrale par une charnière (voir figures 4 et 8). Son axe peut supporter un poids important conférant au fer à équidé un mouvement latéral tout en permettant de conserver une parfaite intégrité de la paroi. Cet écarte ment des parties latérales 1 et l'une par rapport à l'autre de façon symétrique par rapport à l'axe central du fer est d'au moins 0.5 cm par rapport à l'axe de symétrie A pour chacune des 130 parties latérales 1 et , respectant de façon innovante le mouvement naturel d'écartement du pied du cheval.

Revenant sur les figures 4 et 8 en vision de coupe de la charnière, on peut voir qu'il est préférable qu'elle est cette forme afin d'assurer une parfaite tenue dans le temps, conservant avec l'usure progressive de la partie inférieure rigide au

135 contact avec le sol, l'intégrité du mécanisme et afin de ne pas provoquer un effet d'arrachement des parties latérales 1 et avec la partie centrale 2. De plus, il est souhaitable que ces deux charnières regroupant les parties latérales 1 et à la partie centrale 2 soient positionnées de façon symétrique par rapport à l'axe symétrie A du fer et sensiblement perpendiculaires à la tangente de la périphérie

140 du fer. Selon une version avantageuse de l'invention visible sur la figure 4, les deux charnières sont comprises dans des segments Tl et T2 du fer formée par la zone commune aux angles βΐ et β2. Ces angles sont formés à partir de l'axe de symétrie A du côté du point C situé à l'intersection de l'axe de symétrie A et de la périphérie intérieur du fer et ils ont pour sommet commun le point S situé à mi-

145 distance entre le point C et le point E situé à l'intersection de l'axe de symétrie A et de la droite D reliant les extrémités El et E2 des parties du fer.

Les angles βΐ et β2 sont généralement de 40 et 60 degrés et de préférence de 50 degrés.

La couche supérieure en élastomère adhère à la partie inférieure par un procédé 150 d'injection dans des trous préalablement effectués dans la partie inférieure voir sur les figures 4 et 8. Le rôle de cette couche étant d'assurer l'élasticité du mouvement de la charnière respectant de façon biotechnologique le mouvement du pied.

A titre d'exemple, la couche supérieure élastomère peut avoir une épaisseur 155 comprise généralement entre 3 et 5 mm de la base au sommet de la granulation.

Elle est de préférence d'environ 4 mm.

La couche inférieure peut avoir une épaisseur comprise de 3 à 6 mm, elle est de préférence d'environ 5 mm.

Il apparaît donc que le fer à équidé selon l'invention présente une faible 160 épaisseur, puisque celle-ci reste généralement inférieure à 1 cm. Ceci est particulièrement intéressant car lorsque l'épaisseur est faible, le phénomène de pompe peut avoir lieu. En effet, on observe actuellement dans le domaine du sport hippique, plus particulièrement des courses, une tendance qui consiste à déferrer les chevaux afin de rendre aux pieds de ces derniers toute leur

165 dynamique donc une meilleure performance.

En ce qui concerne les matériaux constituant le fer à équidé selon l'invention, la couche inférieure peut être tout matériau rigide approprié, par exemple, un métal, comme le fer, le titane ou l'aluminium ou un alliage métallique, tel que l'acier ou un alliage aluminium.

170 Le matériau constituant la couche supérieure peut être tout matériau thermoplastique approprié comme exemple on peut citer les polyuréthanes.

Selon un mode avantageux de l'invention, le fer à équidé comporte sur la couche supérieure en élastomère des prolongements appelés pinçons au nombre maximum de 6 voir. Ceux-ci ayant un rôle d'optimisation de la tenue du fer au

175 pied du cheval.

La partie supérieure élastomère comportera également sur la partie dénommée pince un logement permettant d'y insérer un capteur électronique.

Procédé de fabrication

180

Pour fabriquer le fer à équidé selon l'invention, on peut procéder de la manière suivante :

- on découpe dans une plaque de matériau rigide trois inserts constituant la partie inférieure du fer à équidé, ces inserts ayant des formes différentes,

185 voir les figures 1 et 5, et sensiblement la même épaisseur

- on surmoule les inserts en injectant la couche supérieure en matériau élastomère, cette couche ayant sensiblement la même forme et recouvrant la totalité des inserts de la partie inférieure mais en général une épaisseur sensiblement différente en comparaison de celle des inserts de la partie

190 inférieure, voir les figures 2, 3, 6 et 7

La fixation est réalisée par tout moyen approprié, par exemple par rivetage ou par collage.

Pour faciliter le rivetage des trous de fixation ou étampures au maximum de 14 sont réalisés sur la partie rigide, voir figures 1 et 5. Les étampures principalement 195 utilisées apparaissent après injection sur la partie supérieure sans remplissage de matériau élastomère.

Utilisation

200 Le fer à équidé selon l'invention peut être fixé sur les jambes antérieu res et/ou postérieures de l'animal. En principe on fixe un nombre pair de fers, c'est-à-dire soit deux antérieurs, deux postérieu rs ou les quatre membres.

La fixation peut se faire de façon connue au moyen de clous introduit dans les trous ou étampures ou par collage à l'aide notamment d'une colle résineuse

205 appropriée ayant l'avantage de respecter au mieux les qualités biomécaniques du pied du cheval.

Le fer à équidé selon l'invention peut être utilisé dans tout événement sportif grâce à sa légèreté, son caractère non contraignant pour l'animal qui le porte. Il permet à ce dernier d'optimiser ses performances tout en protégeant l'intégrité 210 de son pied et de préserver ses qualités naturelles biomécaniques.