La présente invention est relative à u sommier, c'est-à-dire la partie souple d'un lit qu repose dans le cadre également appelé châlit ou sur de pieds individuels, et sur lequel on dispose un matelas Cette invention concerne plus particulièrement de sommiers comportant un cadre rigide dans lequel son installés des ressorts du type lattes en bois ou autr matériau souple.

L'importance d'un bon l it dan la vi quotidienne est reconnue depuis fort longtemps, autan pour la nécessité d'un sommeil réparateur que pour l relaxation avant de s'endormir ou que pour le plaisi d'un petit déjeuner détendu le matin. De ce fait, chaqu partie constituant un lit, notamment le sommier, a fai l'obiet d'améliorations continues.

Le sommier à ressorts, formé d'une caisse d bois complétée de barres transversales sous- ^~ acente garnies de ressorts verticaux et recouvert de tissu, est progressivement abandonné à cause de son volume, de so poids et aussi du fait que les caractéristiques d'un partie des ressorts peuvent évoluer dans le temps créant des zones de déformations permanentes.

Le sommier à lattes comprend usuel lement un cadre composé de deux panneaux IOU barres) en tête et au pied reliés de chaque côté par un montant latéral. Entre ces montants latéraux est installée une succession de lattes usuellement en bois parallèles entre elles et au

panneau de tête et de pied, l'avantage d'un tel sommier est que, ces lattes étant indépendantes les unes des autres, la flexion au niveau des épaules et des hanches des lattes correspondantes peut être supérieure à celle des lattes au niveau de la tête, de la taille ou des jambes assurant ainsi un support plus continu du corps de l'utilisateur notamment lorsque celui-ci dort sur le côté. Les deux extrémités respectives de chaque latte sont usuellement enchâssées dans des ouvertures du cadre ou dans des pièces de soutien rapportées.

Un problème inhérant à ce type de sommier est que les lattes doivent nécessairement être plutôt rigides sinon elles pourraient se déchausser lors d'une flexion trop importante vers le bas. Une première solution consiste à concevoir des moyens d'attache sophistiqués tels que ceux divulgués dans les exposés DE 3 321 521 ou CH 656 787, mais qui, de par leur complexité rendent le sommier plutôt onéreux a la fabrication donc à la vente. Une autre solution consiste à relier toutes les lattes en leur milieu par une série de connections ou une sangle centrale de caoutchouc pour limiter la flexion maximale de chaque latte ce qui réduit grandement par là même l'intérêt de tel sommier par rapport aux anciens à ressorts. Dans l'exposé CH 65S 891, il est suggéré de dédoubler verticalement les lattes dans ies zones critiques. Toutefois, dans la réalisation pratique, les lattes supérieures restent encore très rigides et les lattes inférieures n'entrent que très rarement e fonction à moins d ^' avoir une forte corpulence. De plus, ie prix de tels sommiers compl iqués augme te sensiblement .

Typiquement, les fabricants de lits cherchen à compenser le manque de souplesse des sommiers e proposant des matelas spécialement conçus pour leur produits et réalisés à partir de mousse permettant de structures internes alvéolaires plus ou ^' moins élaborées.

Relativement épais, ces matelas en mousse suscitent des doutes chez les consommateurs quant à leur hygiène craignant que ces nouveaux matériaux puissent à la longue devenir des foyers de gènes ou de bactéries. De plus, ces matelas épais se révèlent en été beaucoup trop chauds pour la saison.

Un type original de sommier-matelas consiste en une grande enveloppe remplie d'eau. Mais il s'est avéré qu'un tel sommier-lit suit le mouvement du corps pendant le sommeil sans apporter aucune correction. Le dormeur peut alors inconsciemment prendre une très mauvaise position impliquant des efforts excessifs de un ou plusieurs muscles. Ce dormeur se réveille alors le matin avec des courbatures. De plus de tels l its sont difficiles à chauffer en hiver compte-tenu de leur masse thermique.

Le but de la présente invention est d'obvier les inconvénients précités en proposant un sommier de type à lattes dans lequel les lattes sont indépendantes et plutôt souples pour pouvoir chacune suffisamment fléchir vers le bas respec ivement de telle sorte que chaque partie du corps soit soutenu avec une pression uniforme ou une pression voulue pour la partie du corps considérée. Ce sommier doit également comprendre un moyen de contrôle simple pour éviter des flexions excessives conduisant en une mauvaise position du dormeur, une telle

combinaison doit permettre de minimiser l'importance au matelas tout en assurant un confort réel donc une qualité optimum de sommeil en tant que régé érati n αe ia condition physique et intellectuelle. Dans un tel sommier, les moyens d'attache des lattes doivent être simples et efficaces : c ^' est-à-dire assurer un réel support des lattes en toutes circonstances, tout en respectant leur souplesse et également permettre le changement d'une ou plusieurs lattes par le client iui- même, soit pour moduler la souplesse générale du sommier par le remplacement d'une latte avec une autre cnoisie parmi des formes et matériaux variés, soit en modifiant la hau eur de la latte dans le sommier s lon a corpulence. Enfin, la conception de ce sommier doit être telle que le coût de production donc de vente soit raisonnable.

Ces buts sont atteints grâce à un sommier à lattes sensiblement horizontales comprenant un panneau de tête et un panneau de pied reliés de chaque côté par un montant latéral, sommier dans iequei l'une αes deux extrémités de chaque latte est ancrée au montant latéral correspondant, l'autre partie d'extrémité de la latte traversant le montant latéral opposé dans iequei elle peut coulisser. Ce sommier comprend également des moyens de limitation de la flexion maximale vers ie bas pour chaque latte à une valeur variant dans le sen longitudinal du sommier.

Selon un premier mode de réalisation préférée. les moyens de limitation de i flexion maximaie vers ie bas pour chaque latte comprennent au moins une traverse de butée sous-iacente aux lattes, les extrémités de i :.

traverse étant respectivement reliées au panneau de têt et au panneau de pied, et la hauteur de l fac supérieure de la traverse variant dans le se longitudinal du sommier.

Selon un second mode de réalisation préférée les moyens de limitation de flexion maximale vers le ba pour chaque latte comprennent, sur les partie d'extrémités coulissantes de lattes émergeant hors d montant latéral , des pièces de butée ménagées en un position variant dans le sens longitudinal du sommier.

De préférence, les montants latéraux présenten une suite longitudinale identique d'ouvertures, toute les parties d'extrémités d'un même côté des lattes étan insérées en coul issement dans les ouvertures du montan latéral correspondant et toutes les extrémités du côt opposé des lattes étant enchâssées dans les ouvertures d montant latéral opposé et fixées soit au moyen d'un goupille ou vis introduite dans l'épaisseur du montant et traversant les extrémités de lattes, soit au moyen d'un pièce intermédiaire immobilisée dans l'ouverture et présentant une fenêtre centrale dans laquelle émergent une ou plusieurs clenches transversales prévues de s'engager dans des ramures ménagées en correspondance sur les extrémités de lattes.

Utilement, la rigidité en flexion vers le bas de la latte est modifiée soit par une augmentation de l'épaisseur ou de la largeur de la partie médiane de la latte, soit par au moins une paire de fente verticale respectivement situé au quart et aux trois quarts de la longueur de la latte, soit oar une suite d'encoches

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ménagées le long du bord longitudinal frontal ou antérieur de la latte. Une ou plusieurs lattes peuvent également présenter une forme arquée ou dissymétrique dans le plan horizontal.

Avantageusement encore, la hauteur dans le sommier de chaque latte sensiblement horizontale varie dans le sens longitudinal du sommier. Les montants latéraux peuvent également présenter un réseau d'ouvertures identiques dans le sens longitudinal et vertical permettant d'installer chaσue latte sensiblement horizontale à une hauteur désirée et/ou d'installer une latte supplémentaire sous- ^~ acente.

L'invention est décrite ci-après de façon plus détaillée à l'aide d'exemples d'exécution sans caractère limitatif illustrée aux dessins annexés. dans lesquels :

- la figure 1 est une vue en perspective d'une première forme de réalisation du sommier selo 1 ' invention,

- la f igure 2 est une vue en coupe longitudinale du sommier selon la figure 1,

- l a f igure 3 est u e vue en coupe longitudinale d'une seconde variante du sommier selon la figure 1,

- l a f igure 4 est une vue e coupe longitudinale d'une troisième variante du sommier selon la figure 1.

- les figures. 5a et 5b sont des vues en coupe transversale et verticale d'une ouverture ménagée dans l'un des panneaux latéraux et dans laquelle coulisse une extrémité de latte.

- la figure t- est une vue en perspective d'une seconde forme de réal isation du sommier sel on 1 ' invention*

En référence aux figures 1 et 2, le sommier comprend un châssis constitué de deux montants latéraux

30 et 40 reliés ensemble sur la droite par un panneau frontal de pied 20 et sur la gauche par un second panneau antérieur de tête 10. Une série de lattes 60 sensiblement parallèles entre elles et parallèles aux panneaux sont instal lées dans ce sommier avec leurs extrémités respectives tenues dans les montants latéraux 30 et 40. Deux traverses longitudinales 50 et 55 sous- ^~ acenteε et sensiblement orthogonales aux lattes 60 sont ancrées de part et d'autre dans les panneaux frontal 20 et antérieur 10. De manière particulière, la hauteur de la face supérieure de ces traverses 50 et 55 varie selon le long du sommier. La fonction essentielle de ces traverses 50 et 55 est de constituer une butée pour limiter la flexion ma imale vers le bas de chaque iatte 60. Pour des considérations de confort, le sommier illustré sur la figure 1 prévu pour deux personnes a une longueur de l'ordre de 2,20 mètres pour une largeur d'environ 1,60 mètre .

Les montants latéraux 30 et 40 peuvent être constitués par une planche verticale assez haute de l'ordre de 30 cm. Tels qu'illustrés sur les figures 1 et 1. ces montants peuvent présenter une suite d'ouverture identique et en correspondance 35 et 45 ie long d'une ligne légèrement oblique s'éievant au niveau des pieds. En référence à la figure ?. les ouvertures 35 et 45 peuvent plutôt suivre une courbe reproduisant ia forme

d'un corps humain allongé sur le côté. De manière plu complète, les montants peuvent également présenter u réseau dans le sens vertical et longitudinal d'ouverture identiques en correspondance 35 et 45 tel qu'illustré su la figure 4.

Comme on peut mieux l'observer sur la figure 1 les extrémités à droite 82 des lattes sont insérées dan les ouvertures 45 où elles sont maintenues en place pa des vis en laiton ne rouillant pas ou une goupille e bois 80 introduites dans des perçages verticaux ménagé dans l'épaisseur du montant 40, lesquelles is o goupilles 80 traversent perpendiculairement le extrémités 82 de lattes. Ces vis ou goupilles 80 peuven elles-mêmes être maintenues en place par une baguette no représentée et rapportée par vissage ou collage sur l tranche supérieure du montant 40. Un autre mode d'ancrag peut comprendre une pièce intermédiaire dont le pourtou extérieur correspond à celui de l'ouverture 45 dan laquelle elle est immobilisée. Cette pièce intermédiair présente une fenêtre centrale dans laquelle émergent un ou plusieurs clenches transversales prévues de s'engage dans des rainures ménagées en correspondance sur le extrémités 82 de lattes.

Du côté gauche du sommier, la partie extrêm 84 d'une latte traverse l'ouverture 35 dans laquelle ell est prévue de coulisser. En référence à la figura 5a l'ouverture 35 se présente sous la forme d'un cana légèrement oblique vers l'intérieur du sommier et d hauteur supérieure à l'épaisseur de la partie de latt 84. Grâce à cette con iguration, la partie externe d latte 84 est nullement coincée lorsσue ia partie centrai

de iatte s'abaisse mais au contraire elle est bien libr de coulisser. Le coefficient de friction entre ia parti de latte 84 et le bois composant ie montant 30 peut êtr atténué grâce à une roulette transversale 32. E référence à la figure 5b, l'ouverture est formée par un pièce rapportée 36 présentant également un canal obliqu orientée vers l'intérieur du sommier. Cette pièce es fabriquée soit en un bois plus dur ou en plastique ou e téf lon réduisant sensiblement le coefficient d frottement entre elle et la partie extrême de latte 84.

Comme on peut aisément le comprendre, il suffit d'enlever l'éventuel le baguette de protection, de dévisser la vis ou d'enlever la goupille 80 pour pouvoir sortir l'extrémité 82 de l'orifice 45 puis retirer la partie extrême 84 hors de l'orifice 35 et alors sortir la latte. Ainsi, ces lattes sont aisées à retirer puis à réinstaller lors d'un remplacement.

Les lattes garnissant ce sommier selo l'invention sont prévues pour être plutôt souples et flexibles sans toutefois être trop mol les. Ces caractéristiques sont, obtenues en combinant le matériau utilisé : bois, bois stratifié ou matériau composite avec leurs formes. Par exemple, la latte 60 présente une section rectangulaire continue sur toute la longueur et peut être horizontal ou légèrement arqué vers le haut. Sa flexibilité peut être légèrement modifiée en sciant verticalement une ou plusieurs paire de fentes longitudinales 63 sensiblement au quart et aux trois- quart de la longueur augmentant ainsi la souplesse de la latte 62. On peut également modifier la répartition de la f lexibilité le lonα de la latte en modif iant s n

épaisseur telle qu'illustrée par la latte et- ou 1 ^~ largeur tel le qu'il lustrée par la latte 64 o simultanément l'épaisseur et la largeur donnant une latt 68 particulièrement rigide au centre mais souple d chaque côté. On peut également envisager des lattes don la rigidité soit dissymétrique dans le sens de la largeu soit en augmentant la largeur que d'un côté comm illustré par la latte 70 soit en pratiquant une suit d'encoches le long du bord longitudinal frontal comm illustré par la latte 72. Ainsi formées, ces lattes 70 e

72 ont tendance à légèrement vriller en fléchissant. apportant un léger effet de massage au corps pendant l sommeil .

Selon l'invention, la disposition en hauteu des lattes peut être modulée selon le type de sommeil d l'utilisateur. Par exemple, la disposition des latte dans un plan oblique telle qu'illustrée sur les figures et 2 convient mieux à une personne dormant plutôt sur l dos ou sur le ventre, alors que la disposition illustré sur la figure 3 sera pius agréable pour une personn ayant tendance à dormir sur le côté. En effet, cett possibilité d'agencement de lattes permet de préformer l sommier à la configuration du corps lors du sommeil. L réseau d'ouvertures 45, tel qu'illustré sur la figure 4 permet si nécessaire d'envisager une disposition d lattes à deux étages pour une personne corpulent bougeant pendant la nuit : une première nappe supérieur dans un plan oblique constitué essentiellement de latte 60 très souples et une s conde appe inférieur constituée de lattes 61 plus fermes et disposées selo une courbe transversale reproduisant la forme du corp humain sur le côté.

Comme on peut aisément le comprendre, il est possible d'utiliser des lattes particulièrement souples du fait que l'une des parties extrêmes 84 peut coulisser dans son support c'est-à-dire l'orifice 35 du montant 30. Toutefois, la flexion maximum vers -le bas doit être limitée pour deux raisons : empêcher qu'une partie du corps ne s'enfonce de manière excessive pouvant conduire à une torsion de la colonne vertébrale pendant le sommeil et d'autre part éviter que la partie extrême de la latte 84 ne sorte hors de l'orifice 35. Cette limitation de flexion maximum est précisément le rôle des traverses 50 ou 55 dont la face supérieure reproduit également le profil d'un corps humain allongé sur le côté telles que bien illustrées sur les figures 2, 3 et 4. En partant de la gauche, où est prévue d'être située la tête, la traverse 50,55 s'abaisse d'abord vers le bas pour ménager un espace pour les épaules puis remonte légèrement vers le haut pour soutenir le torax puis la taille et repart sensiblement au milieu vers le bas pour ménager un espace correspondant au hanches avant de repartir très lentement vers le haut et la droite pour surélever légèrement les pieds. De préférence, la surface supérieure de la traverse 50 ou 55 est recouverte d'une couche en élastomère 90 ou garnie d'une série de tampons en caoutchouc 92 en correspondance sous chaque latte 60.

La traverse, le type et la forme des lattes ainsi que leurs dispositions dans ie sommier sont choisis de telle sorte que chaque latte se situe à environ un centimètre au-dessus de sa butée pendant un sommeil calme, et qu'elle ne soit amenée à toucher cette butée que lors de mouvements rapides du dormeur.

Une seconde forme de réalisation du sommie selon l'invention est illustrée sur la figure 6. Dan cette forme de réalisation, les moyens de limitation d la flexion aximun vers le bas des lattes, son essentiellement constitués par des pièces de butée 8 ménagées sur la partie émergente hors du montant 30 d l'extrémité de la latte 84, Ces pièces de butée 85 son situées à une distance par rapport au montant 30 qui es fonction de la flexion maximun accordée à la latt correspondante. Comme mieux illustrée sur la figure 5a ces butées 85 sont de préférence des coins orientés ver le montant et taillés dans la masse ou rapportés pa collage et vissage. Une telle forme en coin présente un meilleure surface d'appui dans l'orifice 35.

Compte-tenu de la souplesse particulière d sommier selon l'invention, l'épaisseur du matelas peu sensiblement être réduite, ce qui facilite d'autant s manutention et son entretien. Par ailleurs, les espace libres situés sous la tête et sous les pieds peuvent êtr utilement mis à profit par des tiroirs 100 et 105 comm illustré sur la figure 4 que l'on tire ou l'on fai pivoter.

De nombreuses améliorations peuvent êtr apportées au sommier dans le cadre de cette invention.