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Patent Searching and Data


Title:
FLOAT PLUG PROVIDED WITH AIR TRAPS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2020/212285
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a closing device (10) for closing an orifice in a wall of a motor vehicle, having: - a main body (30) provided with an orifice (35) for water to flow through; - a float for evacuating water from a vehicle, having a base (16) and a plurality of cylindrical volumes (14) for trapping air, each of these volumes extending longitudinally between the base and an opening (140) situated on the opposite side from said base; - means (36) for holding the float in the main body (30) between a position allowing water to flow and a position closing the flow orifice (35) in the main body; - means (32, 34) for positioning the closing device in an orifice in said motor vehicle wall.

Inventors:
OULES ANTHONY (FR)
ALBARAN JEAN-FRANÇOIS (FR)
Application Number:
PCT/EP2020/060328
Publication Date:
October 22, 2020
Filing Date:
April 10, 2020
Export Citation:
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Assignee:
A RAYMOND ET CIE (FR)
International Classes:
B62D25/24; B60R13/07
Domestic Patent References:
WO2006134477A22006-12-21
Foreign References:
FR2859971A12005-03-25
JP2013096424A2013-05-20
FR2859971A12005-03-25
Attorney, Agent or Firm:
BREVALEX (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Dispositif obturateur (10, 10a, 10b) pour un orifice dans une paroi de véhicule automobile, comportant :

- un corps principal (30), muni d'au moins un orifice (35) d'écoulement d'eau;

- un flotteur, comportant une base (16) et une pluralité de volumes (14, 14') cylindriques de piégeage d'air, chacun de ces volumes s'étendant longitudinalement, entre la base (16) et une ouverture (14o, 14'o) du côté opposé à ladite base ;

- des moyens de maintien (36, 44, 70) du flotteur dans le corps principal (30), entre une position d'écoulement d'eau et une position de fermeture de cet écoulement ;

- des moyens (32, 34) de positionnement du dispositif obturateur dans un orifice de ladite paroi de véhicule automobile.

2. Dispositif obturateur selon la revendication 1, le flotteur comportant en outre une paroi latérale externe (42), munie d'au moins une ouverture latérale (44, 44') d'évacuation d'eau et de guidage du corps principal (30).

3. Dispositif obturateur selon la revendication 1 ou 2, la position de fermeture de l'écoulement étant obtenue par application de la base (16) contre l'orifice (35) d'écoulement d'eau.

4. Dispositif obturateur selon la revendication 1 ou 2, le flotteur comportant en outre un compartiment supérieur (48), délimité par une paroi latérale (43) comportant au moins une ouverture (45) latérale d'évacuation d'eau, le corps principal comportant une collerette (61) qui entoure l'orifice (35) et qui vient en contact avec la base (16) en position de fermeture de l'écoulement d'eau.

5. Dispositif obturateur selon la revendication 4, le flotteur comportant en outre au moins une paroi centrale (47, 51) délimitant un volume d'accueil de l'eau dans le compartiment supérieur (48), cette paroi centrale (4, 51) étant munie d'au moins une ouverture (49) pour l'écoulement de l'eau dans une partie périphérique du compartiment supérieur (48).

6. Dispositif obturateur selon l'une des revendications 1 à 5, le flotteur comportant en outre au moins un trajet non rectiligne (60i, 6O2 ) d'évacuation d'eau à partir d'au moins une ouverture (62i, 622) latérale réalisée dans une paroi (41) du flotteur.

7. Dispositif obturateur selon la revendication 6, comportant deux trajets non rectilignes (60i, 6O2) d'évacuation d'eau, chacun à partir d'une ouverture (62i, 622) latérale réalisée dans une paroi (41) du flotteur, chaque trajet étant symétrique de l'autre par rapport à un axe de symétrie (XX') du flotteur.

8. Dispositif obturateur selon l'une des revendications 1 à 7, les moyens de maintien du flotteur comportant un bouchon (70), assemblé de manière fixe avec le corps principal (30) et comportant au moins un orifice (76) d'écoulement.

9. Dispositif obturateur selon l'une des revendications 1 à 7, les moyens de maintien du flotteur comportant des pattes (36, 47, 47') de maintien du flotteur, disposées à la base du corps principal (30).

10. Dispositif obturateur selon la revendication 9, les pattes (47, 47') de maintien du flotteur, disposées à la base du corps principal (30), étant mobiles dans des fentes (44, 44') latérales du flotteur.

11. Dispositif obturateur selon l'une des revendications 1 à 10, chaque volume (14, 14') cylindrique de piégeage d'air ayant un diamètre inférieur à 5 mm.

Description:
BOUCHON FLOTTEUR MUNI DE PIÈGES D'AIR

DESCRIPTION

DOMAINE TECHNIQUE ET ART ANTÉRIEUR

L'invention concerne le domaine des véhicules, notamment des véhicules automobiles, dans lesquels de l'eau peut s'accumuler, notamment dans la partie inférieure du véhicule lors d'intempéries.

L'évacuation de cette eau peut poser problème. En particulier, on a besoin d'une solution d'évacuation permettant d'assurer l'absence de remontée d'eau dans la caisse du véhicule. On connaît diverses solutions à ce problème, par exemple celle du document FR 2859971.

Cependant, on cherche à réduire la densité moyenne de ce type d'objet.

EXPOSÉ DE L'INVENTION

L'invention concerne d'abord un dispositif obturateur pour un orifice dans une paroi de véhicule automobile, comportant :

- un corps principal, muni d'au moins un orifice d'écoulement d'eau;

- un flotteur pour l'évacuation d'eau d'un véhicule, comportant une base et une pluralité de volumes cylindriques de piégeage d'air, s'étendant de préférence longitudinalement, entre la base et une ouverture du côté opposé à ladite base ;

- des moyens de maintien du flotteur dans le corps principal, entre une position d'écoulement d'eau et une position de fermeture de cet écoulement ;

- des moyens de positionnement du dispositif obturateur dans un orifice de ladite paroi de véhicule automobile.

Les volumes de piégeage d'air sont ouverts vers la partie inférieure du flotteur, destinée à être immergée.

Un ou plusieurs de ces volumes peut avoir une forme cylindrique, de faible diamètre de préférence inférieur à 5 mm, le diamètre étant mesuré perpendiculairement à la direction d'extension longitudinale du cylindre. Au moins une partie de ces volumes peut être positionnée de manière circulaire autour d'un axe de symétrie cylindrique du flotteur.

Dans un dispositif selon l'invention, le flotteur peut comporter en outre une paroi latérale externe, munie d'au moins une, de preference 2 (avantageusement disposées symétriquement l'un de l'autre par rapport à un axe de symétrie cylindrique du flotteur), ouverture(s) ou fente(s) latérale(s) d'évacuation d'eau.

Le flotteur peut en outre comporter un compartiment supérieur, lequel contribue à la réduction du bruit qui peut être transmis par le flotteur ou par un dispositif obturateur qui contient le flotteur. Ce compartiment supérieur est délimité par une paroi latérale comportant au moins une ouverture ou une fente latérale d'évacuation d'eau, de préférence 2 ouvertures ou fentes latérales d'évacuation (avantageusement disposées symétriquement l'un de l'autre par rapport à un axe de symétrie cylindrique du flotteur). Avantageusement, le corps principal comporte une collerette qui entoure l'orifice d'écoulement d'eau et qui vient en contact avec la base en position de fermeture de l'écoulement d'eau.

Le flotteur peut comporter en outre, dans le compartiment supérieur, au moins une paroi centrale délimitant un volume d'accueil de l'eau et muni d'au moins une ouverture pour l'écoulement de l'eau vers une partie périphérique du compartiment supérieur.

Le flotteur peut comporter en outre un trajet non rectiligne, en vue de l'évacuation d'eau à partir d'au moins une ouverture latérale, réalisé dans une paroi du flotteur.

De préférence, ce sont deux trajets non rectilignes qui sont prévus pour l'évacuation d'eau, chacun à partir d'une ouverture latérale réalisée dans une paroi du flotteur, chaque trajet étant symétrique de l'autre par rapport à un axe de symétrie du flotteur. Cette symétrie permet de maintenir la stabilité du flotteur.

Les moyens de maintien du flotteur peuvent comporter un bouchon, assemblé de manière fixe avec le corps principal et comportant au moins un orifice d'écoulement ou, selon une autre réalisation, des pattes de maintien du flotteur, disposées à la base du corps principal. De telles pattes peuvent être par exemple disposées à la base du corps principal, en étant mobiles dans des fentes latérales du flotteur.

BRÈVE DESCRIPTION DES FIGURES

D'autres caractéristiques et avantages apparaîtront dans la description qui suit de modes de réalisation de l'invention, en référence aux dessins annexes qui représentent :

- la figure 1 représente un premier mode de réalisation d'un flotteur pour un dispositif selon l'invention;

- la figure 2A, respectivement 2B, représente un dispositif obturateur selon le premier mode de réalisation de l'invention, en position d'évacuation, respectivement d'étanchéité;

- la figure 3A, respectivement 3B, représente un dispositif obturateur selon le 2ème mode de réalisation de l'invention, en position d'évacuation, respectivement d'étanchéité;

- la figure 4A, respectivement 4B, représente un dispositif obturateur selon le 3ème mode de réalisation de l'invention, en position d'évacuation, respectivement d'étanchéité;

- la figure 4C représente un aspect d'un flotteur pour dispositif obturateur selon le 3ème mode de réalisation de l'invention; DESCRIPTION DÉTAILLÉE DE MODES DE RÉALISATION

Dans les exemples qui suivent, de réalisation d'un flotteur pour un dispositif selon l'invention, celui-ci a une forme globalement cylindrique autour d'un axe de symétrie cylindrique XX'. Il comporte une base 16, qui a sensiblement la forme d'un disque, s'étendant perpendiculairement à l'axe XX', d'épaisseur e le long de cet axe et qui s'étend entre une 1ère surface 16i (dite surface supérieure, compte tenu de sa position lors d'une utilisation du flotteur, voir par exemple figures 2A-2B, 3A-3B, 4A - 4B) et une 2ème surface I6 2 (dite surface inférieure), parallèle à la 1ère surface. Dans le 1er exemple de réalisation d'un flotteur pour un dispositif selon l'invention, illustré en figure 1, le bord latéral de la base 16 est prolongé, sur une distance h selon Taxe XX' et parallèlement à celui-ci, par une couronne circulaire 12 qui forme une paroi latérale, laquelle délimite un espace intérieur, de forme globalement cylindrique, qui contient une pluralité de cylindres 14 de petit diamètre, disposés autour de Taxe XX' et formant sensiblement au moins une couronne. De préférence, ils sont répartis pour assurer la meilleur stabilité possible du flotteur sur un volume d'eau. Une réalisation préférée est de les équirépartir sur un cercle autour de l'axe XX', avec une distance angulaire constante entre 2 cylindres voisins.

Un tel cylindre 14' peut également être présent au centre du flotteur, il est alors aligné avec Taxe XX'.

Chacun de ces cylindres s'étend dans cet exemple depuis la surface inférieure I6 2 de la base 16 du flotteur et est ouvert dans la partie inférieure du flotteur, laquelle est destinée à être en contact avec de l'eau qui s'est écoulée depuis la partie supérieure du flotteur, ou d'un dispositif obturateur qui le contient, ou avec de l'eau qui cherche à remonter, de la partie inférieure du flotteur (ou du dispositif obturateur) vers sa partie supérieure.

Ainsi, chacun des cylindres 14, 14' présente une ouverture 14o, 14'o dans sa partie inférieure (figure 1), tandis que sa partie supérieure est fermée par la surface inférieure I6 2 de la base 16. Chacun de ces cylindres a une hauteur intérieure, comprise entre le fond formé par la surface I6 2 et son ouverture 14o, 14' o, égale à H, laquelle est supérieure à la distance h ; en variante, on peut avoir une configuration avec h = H. L'épaisseur globale E du flotteur, c'est-à-dire la hauteur H + l'épaisseur e de la base 16, résulte d'un compromis entre le volume global du flotteur et le besoin de flottabilité (donc le volume d'air à pieger).

Chacun des cylindres 14, 14' permet de piéger de l'air qui ne sera pas chassé par l'eau au moment de l'immersion du flotteur, du fait de la tension superficielle de l'eau ; à cette fin, on choisit de préférence un diamètre du cylindre (ou de son ouverture 14o, 14'o), mesuré perpendiculairement à la direction d'extension longitudinale du cylindre, inférieur ou égal à 5 mm, pour que la tension superficielle soit plus importante que la pression de l'eau. Sur la figure 1, les références 18 désignent des zones de tension superficielle, au voisinage des bords inférieurs libres des parois des cylindres 14, 14', à la périphérie des ouvertures 14o, 14'o; ces zones vont permettre, par capillarité, de réaliser le piégeage de l'air.

De plus grâce à cette tension superficielle, une bulle d'air reste piégée dans chaque volume 14, 14', quelle que soit la position du flotteur. On assure ainsi une plus grande tolérance d'orientation de celui-ci par rapport à l'horizontale : dans le cas où le véhicule automobile (et donc également et le dispositif obturateur qui contient le flotteur) est incliné par rapport à l'horizontale, selon un angle usuel pour un tel véhicule, la tension superficielle sera assez forte pour que le flotteur joue encore son rôle, en particulier d'obturateur (position de la figure 2B). On bénéficie du même effet avantageux si il y a une pression non uniforme de l'eau sur la partie inférieure du flotteur (par exemple si la pression Pi en partie gauche de la figure 2B est inférieure à la la pression P2 en partie droite).

De plus, les volumes 14, 14' permettent de réduire la masse volumique totale du flotteur et d'assurer la flottabilité du flotteur et donc la force de placage entre ce dernier et le corps principal pour garantir l'étanchéité.

Les cylindres 14, 14' contribuent à empêcher l'eau de remonter vers la partie supérieure du dispositif. Ainsi, après son écoulement de la partie inférieure du flotteur, l'eau est piégée et ne peut remonter vers l'intérieur de l'habitacle du véhicule.

Dans les autres exemples de modes de réalisation décrits ci-dessous, on retrouve le piégeage d'air dans les volumes 14, 14' grâce à la capillarité et les effets qui viennent d'être expliqués.

Un compartiment supérieur 48, tel que décrit ci-dessous en lien avec les figures 4A-4B peut être prévu au-dessus de la base 16, afin de contribuer à la réduction du bruit qui peut être transmis par le dispositif obturateur qui contient le flotteur. La base 16 est alors munie d'une paroi 43 (décrite ci-dessous en lien avec les figures 4A et 4B), afin d'assurer l'étanchéité avec le flotteur en position haute de celui-ci dans le dispositif. Dans cet exemple de réalisation, comme dans les suivants (voir figures 2A - 2B, 3A-3B et 4A-4B), un dispositif obturateur 10 comporte ce flotteur qui peut être inséré dans un corps principal 30, de forme extérieure principalement cylindrique, muni de moyens 32, 34 de fixation sur un orifice d'une plaque ou d'une tôle, en particulier d'un véhicule automobile. Les moyens de fixation 32, 34, qui peuvent présenter une certaine souplesse en vue de l'installation du dispositif obturateur 10 dans un trou comportent par exemple:

- une lèvre ou collerette 32, formant parapluie, rabattue, à l'extérieur du corps principal 30, depuis le sommet de celui-ci vers sa partie inférieure;

- des pattes ou ergots (ou « clips ») de fixation 34, situés sur le pourtour du corps 30, s'étendant, à l'extérieur de celui-ci, depuis sa partie latérale vers la lèvre 32, de manière à ce que le bord d'une plaque ou d'une tôle puisse être prise entre ces éléments.

Dans cet exemple de réalisation, comme dans les suivants (voir figures 2A - 2 B, 3A-3B et 4A-4B) :

- le corps principal 30 a de préférence une symétrie de révolution autour de l'axe XX'. Il comporte une base 38, qui a sensiblement la forme d'un disque, comprise entre une 1ère surface 38i (dite surface supérieure, compte tenu de sa position lors d'une utilisation du dispositif, comme illustrée en figure 2A-2B, 3A-3B et 4A-4C) et une 2ème surface 38 2 (dite surface inférieure), approximativement parallèle à la 1ère surface, laquelle peut être légèrement inclinée pour favoriser l'écoulement vers au moins un orifice central d'évacuation 35 ;

- dans la partie inférieure du corps principal 30, la partie périphérique de la base 38 de ce dernier peut être prolongée, à partir de la 2ème surface 38 2 , par une paroi 39 cylindrique, à l'intérieur de laquelle le flotteur peut être logé amovible entre une position d'écoulement (figure 2A, 3A, 4A) et une position d'étanchéité et d'obturation de l'orifice 35 (figure 2B, 3B, 4B) ; une certaine distance est maintenue entre le bord du flotteur et la paroi intern

- dans la partie supérieure du corps principal, la partie périphérique de la base 38 peut être prolongée, à partir de la 1ère surface 38i, par une paroi 37 cylindrique, formant un volume 37a, à l'intérieur duquel de l'eau peut être récupérée avant d'être évacuée, via l'orifice de récupération central 31, en vue d'assurer l'écoulement de l'eau comme en figures 2A, 3A, 4A. 35, comme en figure 2A, 3A (voir les flèches d'écoulement de l'eau sur ces figures) et 4A.

Dans le 1er exemple de réalisation (figure 2A-2B), le flotteur peut être maintenu dans le corps principal 30 par des pattes 36 qui s'étendent, sensiblement horizontalement, à partir de la paroi interne 31 de la partie inférieure de la paroi 39 du corps principal vers l'intérieur de celui-ci. Ces pattes ont une extension radiale suffisante pour que la couronne circulaire 12 (figures 1 et 2A) puisse s'y appuyer, mais limitée de sorte que les ouvertures 14o, 14'o des cylindres 14, 14' ne soient pas obstruées. L'extension angulaire de chaque patte est limitée de sorte que, entre deux pattes 36 voisines, un espace libre soit maintenu, suffisant pour l'écoulement de l'eau. La paroi 39 du corps principal, la base 38 et les pattes 36 délimitent un logement pour le flotteur.

Un tel dispositif obturateur 10 fonctionne comme illustré sur les figures 2A (position d'évacuation) et 2B (position d'étanchéité).

Le flotteur est, naturellement sous l'effet de son poids, en position basse dans son logement et dans le dispositif. Lors de l'évacuation (figure 2A) de l'eau, celle-ci s'écoule par le trou central 35 du corps principal, puis le long de la partie supérieure du flotteur, puis le long de sa paroi latérale, et enfin par les espaces entre les pattes 36. Puis, de l'eau, qui s'introduit par la partie inférieure de l'obturateur, va appliquer une pression PI, P2 (figure 2B) au flotteur (sous l'action de la poussée d'Archimède, plus efficace du fait de la présence des volumes 14, 14') et va plaquer celui- ci contre la paroi 38 du corps principal dans laquelle se situe le trou central 35 d'évacuation, bloquant ainsi tout retour possible de l'eau vers l'intérieur de l'habitacle du véhicule (figure 2B).

Un autre exemple d'un dispositif 10a selon l'invention est illustré en figures 3A-3B.

Le flotteur comporte ici (comme dans l'exemple décrit plus loin en lien avec les figures 4A-4C) un corps central 17, délimité par une paroi latérale 41 et s'étendant depuis la base 16. Ce corps 17 est constitué d'une masse de matériau dans laquelle plusieurs cylindres 14 sont réalisés. De préférence, les cylindres sont répartis pour assurer la meilleur stabilité possible du flotteur sur un volume d'eau. Une réalisation possible est de les équirépartir sur plusieurs cercles autour de l'axe XX', avec une distance angulaire constante entre 2 cylindres voisins d'un même cercle.

Chacun de ces cylindres est de petit diamètre, de préférence inférieur à 5 mm, pour les raisons déjà expliquées ci-dessus. Le nombre des cylindres 14 de ce mode de réalisation peut être plus important que celui des cylindres 14, 14' du mode de réalisation déjà décrit ci-dessus en lien avec la figure 1.

Une paroi latérale 42 est située à distance de la paroi latérale 41, de manière à former un rainure latérale 40, dans laquelle la paroi cylindrique 39 du corps principal 30 peut coulisser. Cette paroi latérale 42 s'élève à partir d'une couronne latérale 43 reliée à l'extrémité libre de la paroi 41 et dirigée vers l'extérieur du flotteur.

Dans cette paroi latérale 42 peuvent être ménagées des ouvertures 44, 44', par exemple en forme de fentes, lesquelles s'étendent entre ladite couronne latérale 43 et un bord supérieur 44i, 44' i.

Le corps principal 30 a sensiblement la même forme que le corps déjà décrit ci-dessus. Des références numériques identiques y désignent des éléments techniques identiques ou similaires. Il diffère du précédent par la partie inférieure de sa paroi cylindrique 39, à l'extrémité de laquelle sont disposées des pattes 47, 47', qui s'étendent de manière sensiblement perpendiculaire à cette paroi 39, vers l'extérieur du dispositif. Ces pattes vont pouvoir coulisser dans les ouvertures 44, 44' entre une position en butée contre la couronne latérale 43 (flotteur dans sa position d'étanchéité, figure 3B) et une position en butée contre les bords supérieurs 44i, 44'i (flotteur dans sa position inférieure d'écoulement de l'eau, figure 3A) des ouvertures 44, 44'. L'ensemble des moyens 44, 44', 47, 47' forme des moyens de guidage et de maintien du flotteur par rapport au corps principal. Ces moyens, situés à l'extérieur du volume dans lequel les cylindres 14 sont réalisés, ne peuvent obstruer les ouvertures de ces derniers, dans lesquels l'air sera piégé lorsque de l'eau repoussera le flotteur vers la partie supérieure du corps principal 30 (situation représentée en figure 3B). Le flotteur est, naturellement sous l'effet de son poids, en position basse dans son logement et dans le dispositif. Lors de l'évacuation (figure 3A) de l'eau, celle-ci s'écoule par le trou central 35 du corps principal, puis le long de la partie supérieure du flotteur, puis le long de sa paroi latérale, et enfin latéralement, par les ouvertures 44, 44'.

En figure 3B, le flotteur est représenté en position remontée contre l'orifice 35 et la surface 38 2 , sous l'effet de la poussée P d'Archimède : chacun des cylindres 14, 14' permet de piéger de l'air qui ne sera pas chassé par l'eau au moment de l'immersion du flotteur, du fait de la tension superficielle de l'eau dans les zones 18 de tension superficielle (figure 3B), ces zones permettant, par capillarité, de réaliser le piégeage de l'air.

Un autre exemple de mode de réalisation d'un dispositif 10b selon l'invention est illustré en figures 4A-4B. Des références numériques identiques à celles du mode de réalisation précédent désignent des mêmes éléments, dont la description ne sera pas reprise ici.

Le flotteur comporte ici encore un corps central, délimité par une paroi latérale 41 et s'étendant depuis la base 16. Ce corps est constitué d'une masse de matériau dans laquelle plusieurs cylindres 14 sont réalisés.

Dans cet exemple, le flotteur comporte de plus un compartiment supérieur 48, réalisé à partir de la base 16. Il a une forme intérieure et une forme extérieure sensiblement cylindriques : à cette fin, une paroi 43 s'élève à partir de la base 16, dans le prolongement de la paroi 41 déjà mentionnée ci-dessus. Cette paroi 43 est munie de une ou plusieurs ouvertures 45 (dont l'une est également visible en figure 4C) sur sa périphérie, de manière à ce que de l'eau, recueillie dans ce compartiment supérieur 48, puisse s'écouler latéralement, via cette/ces ouverture(s) 45. Ce compartiment supérieur 48 contribue à la réduction du bruit qui peut être transmis par le dispositif obturateur. Un tel compartiment supérieur 48 peut être mis en oeuvre dans le mode de réalisation des figures 1-3B, en vue, là aussi, d'améliorer l'isolation acoustique en empêchant au moins une partie des ondes sonores de remonter vers le haut du corps principal dans lequel le flotteur est inséré. Selon une réalisation particulière, le compartiment supérieur 48 comporte au moins deux parois centrales 51, 47 (figure 4B), délimitant un volume central sensiblement cylindrique, chacune de ces parois ayant, dans un plan perpendiculaire à l'axe XX', une section en forme d'arc de cercle centré sur cet axe; ces parois sont séparées par au moins 2 ouvertures 49 qui vont permettre un écoulement d'eau, depuis le volume central délimité par ces parois 51, 47 vers la partie plus extérieure du compartiment 48; de là, l'eau pourra s'écouler via la ou les ouverture(s) 45. Le volume délimité par ces parois 51, 47 permet de recueillir l'eau qui s'écoule à partir de l'orifice 35 pratiqué dans le corps principal 30 (décrit plus loin). En variante, il est possible d'avoir une seule paroi 51, avec une seule ouverture 49 ; le choix dépend du débit d'eau souhaité.

Selon une réalisation encore plus particulière, illustrée en figure 4C, au moins un trajet 60i, 6O 2 non rectiligne d'écoulement de l'eau, par exemple en forme de labyrinthe, est réalisé dans la partie inférieure du corps central 17. Le liquide, qui s'est écoulé le long de la paroi 41, entre dans ce trajet par un ou plusieurs orifices 62i, 62 2 prévu(s) dans la partie inférieure de la paroi 41, pour être ensuite amené vers un orifice central inférieur d'écoulement, par exemple dans un bouchon (voir figures 4A-4B).

Chacun des trajets 60i, 6O 2 est réalisé par la suppression de certaines parois qui séparent des cylindres 14 voisins, de manière à former une série de chicanes qui vont former des obstacles aux ondes acoustiques, provenant de l'extérieur.

Avantageusement, un trajet 60i, est le symétrique de l'autre trajet 6O 2 par rapport à l'axe XX', ce qui permet d'assurer une bonne stabilité du flotteur, malgré la présence de ces trajets non rectilignes.

Comme on le voit sur les figures 4A-4B, ce flotteur peut être utilisé en combinaison avec un corps principal 30, dont la partie supérieure est sensiblement identique à celle décrite ci-dessus en lien avec les figures 2A-2B ou 3A-3B et un bouchon 70, lequel va délimiter la partie inférieure du logement qui contient le flotteur et dans lequel celui-ci peut se déplacer. La paroi 38, qui sépare la partie supérieure du corps principal 30 de sa partie inférieure est munie d'une collerette 61, qui s'étend sensiblement perpendiculairement à ladite paroi 38, à partir de sa surface inférieure 38 2 , de sorte que, en position de fermeture du flotteur (figure 4B), l'extrémité inférieure, initialement libre, de cette collerette vienne en contact avec la surface 16i de la base 16 ; elle bloque ainsi l'eau, qui ne peut remonter depuis la partie basse du flotteur vers sa partie haute, ou depuis l'extérieur vers l'intérieur d'un habitacle automobile. Cette collerette assure donc une fonction d'étanchéité. De préférence, la hauteur de cette collerette, mesurée selon l'axe XX' à partir de la surface 38 2 , est supérieure à la hauteur de la paroi 43 du flotteur (mesurée selon le même axe à partir de la surface 16ai), afin de bien assurer cette fonction d'étanchéité.

Là encore, le flotteur est, naturellement sous l'effet de son poids, en position basse dans son logement et dans le dispositif. En position ouverte, ou basse, du flotteur (figure 4A) le bord inférieur de la collerette 61 n'étant plus en contact avec la surface 16i de la base 16, de l'eau peut s'écouler depuis l'intérieur vers l'extérieur de l'habitacle. Plus exactement, l'eau s'écoule par l'orifice 35, puis, successivement, par le volume délimité par les portions de parois 47, par la partie la plus extérieure du volume 48, via les ouvertures 45, le long de la paroi extérieure 41 du flotteur, avant de rentrer dans au moins un des trajets 60i, 6O 2 pour, finalement, s'écouler par la partie inférieure du corps principal et par le bouchon 70.

Ce dernier comporte principalement un corps essentiellement cylindrique 72 et une base sensiblement circulaire 74, munie d'un orifice d'écoulement 76. Le corps cylindrique 72 peut être introduit à l'intérieur du corps principal 30, ces deux parties comportant des moyens 78, 86 permettant de les maintenir assemblées. Par exemple ces moyens comportent une lèvre 78, par exemple formée en surface intérieure de la paroi 39 du corps principal, et une rainure correspondante 86, par exemple formé en surface du corps cylindrique 72, la lèvre et la rainure coopérant pour former un moyen de clippage des deux éléments.

Le flotteur peut se déplacer entre la base 74 du bouchon et la paroi 58 du corps principal, donc entre une position d'écoulement de l'eau (figure 4A) et une position qui fait obstacle à la remontée de l'eau (figure 4B).

En figure 4B, le flotteur est représenté en position fermée, ou haute, le bord inférieur de la collerette 61 étant, sous l'effet de la poussée P d'Archimède, en appui contre la surface supérieure de la base 16: là encore, chacun des cylindres 14' permet de piéger de l'air qui ne sera pas chassé par l'eau au moment de l'immersion du flotteur, du fait de la tension superficielle de l'eau dans les zones de tension superficielle, ces zones permettant, par capillarité, de réaliser le piégeage de l'air.

Dans tous les exemples donnés ci-dessus, l'ensemble, comportant le flotteur et son corps principal, et éventuellement le bouchon, forme un dispositif obturateur, qui peut par exemple être positionné, à l'aide des moyens 32, 34, dans l'orifice d'une tôle qui délimite l'habitacle d'un véhicule automobile.

Quel que soit le mode de réalisation, le corps principal, le flotteur et éventuellement le bouchon peuvent être réalisés par moulage, par exemple dans le même moule.

Ainsi, le corps principal, et éventuellement le bouchon 70, peut être réalisé en un élastomère thermoplastique (TPE). Le flotteur peut être réalisé en polypropylène (PP). Plus généralement, le bouchon est de préférence réalisé en un matériau de densité inférieure à celle de l'eau, par exemple mesurée à 0°C, ou encore à 20°C, et 1 atm.

Après réalisation des différentes pièces par moulage, le flotteur est inséré dans le bouchon, par exemple à l'aide d'un préhenseur. Puis le bouchon est mis en place sur le corps principal.

Des techniques similaires de moulage et de démoulage peuvent être appliquées à la réalisation du flotteur et du corps principal des figures 1-3B, l'assemblage étant alors réalisé sans bouchon : le flotteur peut être inséré à force dans le corps principal, le matériau dans lequel sont réalisées les pattes 36, 47, 47' et les ouvertures 44, 44' ayant une souplesse suffisante.

Outre les avantages déjà exposés ci-dessus, la masse volumique totale du flotteur est réduite, du fait de la présence de zones d'air piégé dans les cylindres 14, 14'.

Un dispositif selon l'invention permet d'augmenter l'effet de la poussée d'Archimède ce qui a pour résultat d'améliorer la flottabilité du flotteur. Il permet également d'accroître l'effort sur la paroi 38, en position de fermeture du flotteur.