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Title:
FLUID PRODUCT DISPENSER
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2023/152456
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a fluid product dispenser comprising: - at least two reservoirs (R1, R2) each provided with a pump (P1, P2) comprising a valve spindle (P12, P22) that is moveable back and forth along an axis X; - a common connecting end piece (1) comprising inlet sleeves (11, 12), flexible ducts (15, 16) and an outlet hole (10), the inlet sleeves (11, 12) being mounted on the valve spindles (P12, P22), the inlet sleeves (11, 12) being connected to the outlet hole (10, by the ducts (15, 16); - a common push member (4) comprising a dispensing opening (43) connected to the outlet hole (10), the push member (4) being moveable back and forth along the axis X, the invention being characterised in that the common connecting end piece (1) is formed of two parts connected to one another in a leak-tight manner along a bond line that extends perpendicular to the axis X.

Inventors:
LANGLOIS YANN (FR)
PIVARD LAURENT (FR)
POULIAUDE FLORENT (FR)
Application Number:
PCT/FR2023/050188
Publication Date:
August 17, 2023
Filing Date:
February 13, 2023
Export Citation:
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Assignee:
MBF PLASTIQUES (FR)
International Classes:
B05B11/00; B05B11/10
Foreign References:
US20040251274A12004-12-16
FR2952913A12011-05-27
FR3040639A12017-03-10
Attorney, Agent or Firm:
CAPRI (FR)
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Claims:
Revendications Distributeur de produits fluides comprenant :

- au moins deux réservoirs (R1 , R2) dotés chacun d’une pompe (P1 , P2) comprenant une tige de soupape (P12, P22) déplaçable en va-et-vient selon un axe X,

- un embout commun de raccordement (1 ) comprenant des manchons d’entrée (11 , 12), des conduits souples (15, 16) et un puits de sortie (10), les manchons d’entrée (11 , 12) étant montés sur les tiges de soupape (P12, P22), les manchons d’entrée (11 , 12) étant reliés au puits de sortie (10, par les conduits (15, 16),

- un poussoir commun (4) comprenant un orifice de distribution (43) relié au puits de sortie (10), le poussoir (4) étant déplaçable en va-et-vient selon l’axe X, caractérisé en ce que l’embout commun de raccordement (1 ) est constitué de deux pièces (1 a, 1 b) rapportées l’une sur l’autre de manière étanche selon un plan de jonction qui s’étend perpendiculairement à l’axe X. Distributeur selon la revendication 1 , dans lequel l’embout commun de raccordement (1 ) comprend une pièce de base (1 a) formant les deux manchons d’entrée (11 , 12) et une pièce de couvercle (1 b) formant le puits de sortie (10), les conduits souples (15, 16) étant formés conjointement par les pièces de base (1a) et de couvercle (1 b). Distributeur selon la revendication 2, dans lequel la pièce de base (1 a) forme deux goulottes (15a, 16) qui relient les manchons d’entrée (11 , 12) à une base de puits (10a), la pièce de couvercle (1 b) forme deux couvercles (15b, 16b) qui relient des couvercles de manchon (11 b, 12b) à un couvercle de puits (10b), de sorte qu’une fois la pièce de couvercle (1 b) rapportée de manière étanche sur la pièce de base (1 a), les manchons (11 , 12) sont fermés par les couvercles de manchon (11 b, 12b), le puits de sortie (10) est fermé par le couvercle de puits (10a) et les conduits souples (15,16) sont formés par les couvercles (15b, 16b) rapportés sur les goulottes (15a, 16a), respectivement.

4. Distributeur selon la revendication 1 , 2 ou 3, dans lequel les conduits (15, 16) sont sensiblement rigides mais courbés, de manière à conférer une déformabilité limitée.

5. Distributeur selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les conduits (15, 16) présentent chacun une configuration en forme de C.

6. Distributeur selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l’embout commun de raccordement (1 ) comprend des tétons (13, 14) qui s’étendent dans le prolongement axial des manchons d’entrée (11 , 12) en direction du poussoir commun (4), le distributeur comprenant en outre des capuchons (21 , 22), qui sont plus ou moins engagés axialement sur ces tétons (13, 14) en fonction de la position axiale mutuelle des manchons d’entrée (11 , 12), ces capuchons (21 , 22) étant disposés à une position axiale identique, ces capuchons (21 , 22) venant en contact avec le poussoir commun (4).

7. Distributeur selon la revendication 6, dans lequel les tétons (13, 14) et les capuchons (21 , 22) comprennent des profils (131 , 141 , 23) qui viennent plus ou moins en poinçonnage de matière en fonction de l’engagement axial plus ou moins grand ou faible de chaque capuchon (21 , 22) sur son téton (13, 14) respectif.

8. Distributeur selon l'une quelconque des revendications précédentes, comprenant en outre des bagues de fixation (B1 , B2) et des frettes de blocage (31 , 32 ; 31 ’, 32’), les pompes (P1 , P2) étant montées sur les réservoirs (R1 , R2) au moyen des bagues de fixation (B1 , B2), qui sont maintenues en place par les frettes de blocage (31 , 32 ; 31 ’, 32’) engagées axialement autour des bagues de fixation (B1 , B2), les frettes de blocage (31 , 32 ; 31 32’) étant reliées ensemble tout en étant mobiles l’une par rapport à l’autre, de sorte que la position mutuelle des deux frettes de blocage (31 , 32; 31 ’, 32’) est adaptable en fonction de la position mutuelle des deux bagues de fixation (B1 , B2). Distributeur selon la revendication 8, dans lequel les frettes de blocage (31 , 32) sont formées de manière monobloc par une pièce de frette (3) qui définit au moins une liaison souple (38, 312) entre les deux frettes de blocage (31 , 32). Distributeur selon la revendication 8, dans lequel une pièce de frette (3’) définit au moins un logement d’insertion (311 ’), dans lequel une frette de blocage (31 ’) est reçue de manière coulissante. Distributeur selon la revendication 10, dans lequel le logement d’insertion (311 ’) comprend des nervures de coulissement (313’) et la frette de blocage (31 ’) comprend des rainures de coulissement (314’) coopérant avec les nervures de coulissement (313’) pour guider la frette de blocage (31 ’) en éloignement/rapprochement de l’autre frette de blocage (32’). Distributeur selon la revendication 10 ou 11 , dans lequel la frette de blocage (31 ’) est initialement reliée à la pièce de frette (3’) par un pont de matière à casser (315’). Distributeur selon l'une quelconque des revendications 8 à 12, dans lequel chaque frette de blocage (31 , 32) est pourvue d’une douille de guidage axiale (33, 34) pour le guidage axial des tiges de soupape (P12,

Description:
Distributeur de produit fluide

La présente invention concerne un distributeur de produits fluides comprenant au moins deux réservoirs dotés chacun d’une pompe comprenant une tige de soupape déplaçable en va-et-vient selon un axe X. Le distributeur intègre aussi un embout commun de raccordement comprenant des manchons d’entrée montés sur les tiges de soupape, les manchons d’entrée étant reliés par des conduits à un puits de sortie. Le distributeur intègre également un poussoir commun comprenant un orifice de distribution relié au puits de sortie, le poussoir étant déplaçable en va-et-vient selon l’axe X, entraînant avec lui l’embout commun de raccordement et les deux tiges de soupape. Il s’agit là d’une conception tout à fait classique pour un distributeur délivrant un mélange de produits fluides et que l’on qualifie couramment de distributeur duo. Des versions trio, voire plus, existent aussi.

En général, les deux réservoirs sont séparés l’un de l’autre et maintenus en place par une pièce commune formant deux logements de réception, respectivement pour les cols des deux réservoirs. Dans ce cas, l’entraxe (écart horizontal) et l’angle d’assiette (positionnement axial mutuel) des deux tiges de soupape sont fixés par la pièce commune et les autres pièces du distributeur sont adaptées à l’entraxe et l’assiette ainsi déterminés. Les deux tiges de soupape sont situées à la même hauteur axiale ou au moins une position axiale mutuelle fixe et leur entraxe est connu.

Il en est autrement lorsque le positionnement mutuel des deux réservoirs est imposé par d’autres paramètres, notamment un contact direct entre les deux réservoirs. Cela est d’autant plus problématique avec des réservoirs en verre, dont les tolérances sont particulièrement importantes.

Prenons ainsi l’exemple de deux réservoirs en verre formant chacun un corps et un col. On sait déjà qu’il existe une tolérance non négligeable au niveau du col, en particulier en ce qui concerne sa hauteur par rapport au corps. En assemblant ces deux réservoirs par un contact direct entre leurs corps, par exemple par collage, on comprend que la position mutuelle des deux cols peut varier, aussi bien en termes d’entraxe que d’assiette. Et dans le cas où les corps ont des formes complexes avec des surfaces de contact mutuel complexes, la tolérance en termes d’entraxe et d’assiette augmente encore davantage. On peut ainsi se retrouver avec un lot de réservoirs collés avec des écarts d’entraxe et d’assiette de plusieurs dixièmes de millimètres, voire plus d’un millimètre.

On comprend alors que le montage d’un ensemble de distribution sur ce couple de réservoirs va être très compliqué.

Le montage individuel des pompes sur les cols par une technique de sertissage semblerait en théorie possible, mais rencontre deux problèmes distincts.

Le premier est lié au fait que l’entraxe des cols de ce type de réservoirs accolés est souvent faible, de sorte que la tête de sertissage est gênée par la proximité de l’autre col. Le sertissage est alors tout simplement impossible en pratique. Ce problème pourrait en théorie être surmonté par un sertissage des deux réservoirs avant de les coller ensemble, mais cela imposerait de les remplir préalablement, ce qui n’est pas habituel dans les processus d’assemblage.

Le second problème, lorsque le premier ne se pose pas, réside dans le fait que le poussoir commun va agir de manière déséquilibrée sur les deux tiges de soupape, en raison du défait d’assiette. De plus, les variations d’entraxe compliquent, voire empêchent, le montage de l’embout commun de raccordement sur les tiges de soupape et/ou le montage du poussoir sur l’embout commun.

Le montage individuel des pompes sur les cols par des bagues bloquées par des frettes conduit aux mêmes inconvénients que le montage par sertissage.

Le montage des pompes sur les cols par des bagues bloquées par une pièce commune formant les frettes engendre un inconvénient supplémentaire dû au fait que l’entraxe des frettes ne va pas correspondre avec l’entraxe variable des cols. Ainsi, dans tous les cas, il est compliqué, voire impossible, de monter une tête de distribution classique sur une paire de réservoirs associés dont la référence pour l’entraxe et l’assiette n’est pas fixée sur le bord annulaire supérieur des cols. Ceci est surtout valable pour des réservoirs en verre, mais certainement aussi dans une moindre mesure pour des réservoirs réalisés dans d’autres matériaux, comme de la matière plastique.

La présente invention a pour but de remédier aux divers inconvénients de l’art antérieur en définissant un distributeur qui s’adapte aux défauts d’entraxe et d’assiette des cols de réservoirs.

Pour ce faire, la présente invention propose un distributeur de produits fluides comprenant :

- au moins deux réservoirs dotés chacun d’une pompe comprenant une tige de soupape déplaçable en va-et-vient selon un axe X,

- un embout commun de raccordement comprenant des manchons d’entrée, des conduits souples et un puits de sortie, les manchons d’entrée étant montés sur les tiges de soupape, les manchons d’entrée étant reliés au puits de sortie par les conduits,

- un poussoir commun comprenant un orifice de distribution relié au puits de sortie, le poussoir étant déplaçable en va-et-vient selon l’axe X, caractérisé en ce que l’embout commun de raccordement est constitué de deux pièces rapportées l’une sur l’autre de manière étanche selon un plan de jonction qui s’étend perpendiculairement à l’axe X.

Ainsi, l’embout commun est réalisé en seulement deux pièces, tout en conservant la souplesse nécessaire. La souplesse ou flexibilité ou déformabilité ou résilience des conduits dans les directions axiale et radiale permet d’adapter l’embout commun de raccordement à des tiges de soupape d’entraxe et d’assiette différents. Les manchons d’entrée peuvent s’écarter ou se rapprocher par déformation des conduits, et ceci aussi bien axialement (assiette) que radialement (entraxe). En revanche, le puits de sortie, qui est situé entre les deux manchons d’entrée, avantageusement à mi-distance, ne subit qu’un très faible déplacement, voire aucun. De préférence, l’embout commun de raccordement peut comprendre une pièce de base formant les deux manchons d’entrée et une pièce de couvercle formant le puits de sortie, les conduits étant formés conjointement par les pièces de base et de couvercle. Les deux pièces peuvent être réalisées en polypropylène ou en polyéthylène.

Selon un mode de réalisation de l’invention, les conduits peuvent être sensiblement rigides mais courbés, de manière à conférer une déformabilité acceptable. Cela signifie que les conduits peuvent accepter les variations d’entraxe et/ou d’assiette sous l’action d’une contrainte relativement faible. La capacité de déformation provient de la conjugaison de la rigidité ou souplesse relative du matériau choisi et de la géométrie naturellement déformable, selon les directions souhaitées, de la forme courbe. En pratique, on peut utiliser du polypropylène ou du polyéthylène pour réaliser les conduits, et même l’embout commun de raccordement dans sa totalité. Les conduits peuvent ainsi présenter chacun une configuration en forme de C.

En conférant aux conduits une forme de C, l’embout commun de raccordement peut présenter une forme de S, avec un manchon d’entrée à chaque extrémité du S et le puits de sortie au centre du S. Ainsi, les manchons d’entrée et le puits de sortie sont alignés, avec un conduit en forme de C de chaque côté de la ligne, formant ainsi un S. On comprend aisément que cette forme en S confère une capacité de déformation élastique accrue, tout en gardant son centre sensiblement ou parfaitement fixe. La forme en S peut se déformer dans le plan où le S est inscrit, mais également selon l’axe perpendiculaire à ce plan.

Selon une autre caractéristique de l’invention, l’embout commun de raccordement peut comprendre des tétons qui s’étendent dans le prolongement axial des manchons d’entrée en direction du poussoir commun, des capuchons étant plus ou moins engagés axialement sur ces tétons en fonction de la position axiale (angle d’assiette) mutuelle des manchons d’entrée, ces capuchons étant disposés à une position axiale identique, ces capuchons venant en contact avec le poussoir commun. L’engagement plus ou moins profond des capuchons sur ou dans les tétons permet de compenser un défaut d’assiette des tiges de soupape. On peut par exemple imaginer une tige de soupape droite qui est située axialement plus haut que la tige de soupape gauche. Dans ce cas, le capuchon droit est plus engagé sur ou dans le téton droit que ne l’est le capuchon gauche sur ou dans le téton gauche. Ceci est le cas lorsque les capuchons sont situés à la même hauteur axiale (angle d’assiette nul). On peut également envisager de disposer les capuchons avec un décalage axial constant entre eux, qui est indépendant des défauts d’assiette des tétons.

Selon un mode de réalisation pratique, les tétons et les capuchons peuvent comprendre des profils qui viennent plus ou moins en interférence de matière en fonction de l’engagement axial plus ou moins grand ou faible de chaque capuchon sur son téton respectif. On peut par exemple envisager une ou plusieurs nervures verticales du capuchon qui viennent poinçonner un renfort annulaire du téton, ou vice versa.

En pratique, les positions définitives des capuchons sur leurs tétons respectifs peuvent être atteintes par un enfoncement maximal peut être réalisé en usine, par exemple par un piston sur la machine d’assemblage.

Il faut noter que la mise en œuvre de tétons et de capuchons peut se faire indépendamment de la souplesse des conduits, de sorte qu’une protection individuelle pourrait être recherchée pour cette caractéristique. Fonctionnellement, les tétons coopérant avec les capuchons remplissent une fonction de moyen de compensation de défaut d’assiette des tiges de soupape, et plus généralement des cols de réservoirs.

Selon encore une autre caractéristique de l’invention, le distributeur comprend en outre des bagues de fixation et des frettes de blocage, les pompes étant montées sur les réservoirs au moyen des bagues de fixation, qui sont maintenues en place par les frettes de blocage engagées axialement autour des bagues de fixation, les frettes de blocage étant reliées ensemble tout en étant mobiles l’une par rapport à l’autre, de sorte que la position mutuelle des deux frettes de blocage est adaptable en fonction de la position mutuelle des deux bagues de fixation. Selon un mode de réalisation de l’invention, les frettes de blocage peuvent être formées de manière monobloc par une pièce de frette, qui définit au moins une liaison souple entre les deux frettes de blocage.

Selon un autre mode de réalisation de l’invention, une pièce de frette peut définir au moins un logement d’insertion, dans lequel une frette de blocage est reçue de manière coulissante. Avantageusement, le logement d’insertion comprend des nervures de coulissement et la frette de blocage comprend des rainures de coulissement coopérant avec les nervures de coulissement pour guider la frette de blocage en éloignement/rapprochement de l’autre frette de blocage. De préférence, la frette de blocage est initialement reliée à la pièce de frette par un pont de matière à casser.

Il faut noter que la mise en œuvre de telles pièces de frette commune (avec deux frettes de blocage reliées ensemble de manière monobloc par au moins une liaison souple ou avec une ou deux frettes de blocage coulissantes) peuvent se faire indépendamment de la souplesse des conduits, de sorte qu’une protection individuelle pourrait être recherchée pour cette caractéristique. Fonctionnellement, ces frettes de blocage remplissent une fonction de moyen de compensation de variation d’entraxe des cols de réservoirs.

Selon un autre aspect de l’invention, le poussoir commun peut coulisser axialement dans un capot qui est monté sur la pièce de frette commune, le capot définissant avantageusement une fenêtre dans laquelle est logé l’orifice de distribution du poussoir commun. Ainsi, la pièce de frette commune sert de support pour le capot, dont le bord inférieur peut venir en butée sur les réservoirs, par exemple au niveau d’un épaulement formé conjointement par les deux réservoirs. Plus en détail, la pièce de frette peut comprendre au moins deux zones de montage pour le capot, ces zones de montage étant reliées aux frettes de blocage de manière monobloc par des liaisons souples. De préférence, les zones de montage sont rigides, la position mutuelle des zones de montage dans un plan perpendiculaire à l’axe X étant pratiquement insensible aux variations de position mutuelle des bagues de fixation dans un plan perpendiculaire à l’axe X. On peut aussi imaginer une conception en deux parties pour la pièce de frette : une partie intérieure en forme de 8 formant les deux frettes et une couronne externe rapportée sur la pièce en 8 et qui viendrait recevoir un capot esthétique.

Avantageusement, les deux réservoirs, de préférence en verre, sont en contact l’un de l’autre, de telle sorte que leur position mutuelle dépend de ce contact mutuel. Bien que cette caractéristique soit à la base du problème de l’invention, elle peut servir à démarquer le distributeur de l’invention.

L’invention sera maintenant plus amplement décrite en référence aux dessins joints, donnant à titre d’exemple non limitatif, un mode de réalisation de l’invention.

Sur les figures :

La figure 1 est une vue en perspective d’un distributeur de produit fluide selon l’invention,

La figure 2 est une vue agrandie en coupe transversale verticale à travers le distributeur de la figure 1 ,

La figure 3 est une vue en perspective éclatée du distributeur des figures 1 et 2,

La figure 4 est une vue en perspective et en coupe verticale d’une partie du distributeur des figures 1 à 3,

La figure 5 est une vue en perspective éclatée d’une partie du distributeur des figures 1 à 3,

La figure 6 est une vue similaire à celle de la figure 5 avec un angle de vue différent,

La figure 7a est une vue en perspective de la pièce de frette du distributeur de l’invention,

La figure 7b est une vue de dessus de la pièce de frette de la figure 7a,

La figure 8a est une vue en perspective fortement agrandie de l’embout commun de raccordement du distributeur de l’invention,

La figure 8b est une vue en perspective éclatée de l’embout de la figure 8a,

La figure 9 est une vue très fortement agrandie d’un capuchon du distributeur de l’invention, Les figures 10a, 10b et 10c sont des vues schématiques en perspective illustrant une pièce de frette selon un second mode de réalisation de l’invention, dans différentes phases de montage, et

La figure 11 est une vue coupe transversale verticale à travers la pièce de frette des figures 10a, 10b et 10c, en cours de montage sur les bagues de fixation des pompes.

Le distributeur qui a été utilisé pour illustrer la présente invention est un distributeur de type duo, comprenant deux réservoirs de produit fluide R1 et R2 ainsi que deux organes de distribution, deux pompes P1 et P2. On aurait également pu se servir d’un distributeur à trois réservoirs et trois pompes, voire même davantage, pour illustrer la présente invention.

Sur les figures 1 à 3, on peut d’emblée remarquer que les deux réservoirs R1 , R2 sont en contact direct l’un de l’autre au niveau de deux surfaces de contact R11 et R21 . Ces deux surfaces R11 et R21 s’étendent ici dans un plan vertical, mais on peut également imaginer que ces deux surfaces soient inclinées, voire incurvées. Les deux surfaces de contact R11 et R21 peuvent être reliées l’une à l’autre par n’importe quelle technique appropriée, comme par exemple par collage avec n’importe quel matériau approprié, tel qu’un adhésif, de l’émail, un sol gel, etc. Bien entendu, ce type de liaison peut engendrer des décalages plus ou moins prononcés entre les deux réservoirs. On peut ainsi parler de tolérance de position mutuelle des réservoirs R1 et R2.

Au niveau de leur partie supérieure, les réservoirs R1 et R2 forment chacun un segment d’épaulement R12, R22 qui forme ensemble un épaulement annulaire plus ou moins jointif en fonction de la tolérance de position mutuelle des réservoirs. Au-delà de ces segments d’épaulement, chaque réservoir R1 , R2 forme un segment de plateau R13, R23 qui forment ensemble un plateau sensiblement jointif en fonction des tolérances de position mutuelle des deux réservoirs. A partir de ces segments plateaux, chaque réservoir forme un col R14, R24 qui fait saillie vers le haut. La distance horizontale ou entraxe entre les deux cols R14 et R24 peut varier en fonction de la tolérance de fabrication des cols, mais également en fonction de la tolérance de position mutuelle des deux réservoirs R1 et R2. Il en est de même pour le positionnement axial ou assiette au niveau des bords annulaires supérieurs des deux cols R14 et R24. Un défaut d’assiette peut ainsi être observé en fonction des tolérances de fabrication des cols, mais également en fonction de la tolérance mutuelle des deux réservoirs du fait du contact intime entre les surfaces R11 et R21 .

Par conséquent, il est impossible de garantir un entraxe constant et un angle d’assiette nul entre les deux cols R14 et R23. On peut ainsi parler de défaut ou de tolérance d’entraxe et de défaut ou de tolérance d’angle d’assiette ou d’assiette. Ces défauts ou tolérances proviennent bien entendu du positionnement mutuel des deux réservoirs, dont la référence est située au niveau des deux surfaces de contact R11 , R21. Traditionnellement, ces défauts tolérances n’existent pas lorsque le référentiel est placé au niveau du bord annulaire supérieur des deux cols de réservoir. Ainsi, on peut dire que de manière générale on rencontre ce défaut ou tolérance d’entraxe et d’assiette, dès lors que le référentiel n’est pas placé au niveau des bords supérieurs annulaires des deux cols de réservoir. Le contact mutuel des deux réservoirs au niveau des surfaces de contact R11 , R21 n’est qu’un exemple parmi d’autres qui engendre ce défaut ou tolérance d’entraxe et/ou d’assiette.

On admet ainsi que sur un lot d’ensembles de réservoirs accolés, l’entraxe et l’assiette ne sont pas constants. Cela laisse entrevoir les difficultés à monter l’ensemble haut du distributeur. Toutefois, la présente invention permet d’atténuer, voire d’éliminer, cette difficulté de montage et de fonctionnement, comme on le verra ci-après.

En partant de cet ensemble de réservoirs accolés R1 et R2, la première étape de montage consiste à monter les deux pompes P1 et P2 sur et dans les cols R14 et R24. Le type particulier de pompe n’est pas critique pour l’invention et ne sera donc pas décrit en détail. De manière très succincte, chaque pompe P1 , P2 comprend un corps de pompe P11 , P21 , ainsi qu’une tige de soupape P12, P22 qui est déplaçable axialement dans son corps de pompe respectif P11 , P21 en va-et-vient à l’encontre d’un ressort de rappel. Ceci est tout à fait classique pour une pompe dans les domaines de la parfumerie, de la cosmétique, ou encore de la pharmacie. Pour garantir l’étanchéité au niveau des cols R14 et R24, on peut utiliser des joints de col J1 et J2, qui sont engagés autour des corps de pompe P11 et P21 qui forment une collerette permettant d’écraser les joints J1 et J2 sur leur col respectif. Pour le maintien en place des pompes P1 , P2, on se sert de bagues de fixation B1 et B2 qui forment chacune des pattes d’accrochage B11 et B21 , qui viennent en prise autour des cols R14, R24, de manière tout à fait classique.

Pour le blocage des pattes d’accrochage B11 , B21 des deux bagues de fixation B1 , B2, il est prévu selon l’invention une pièce de frette 3, qui est plus visible sur les figures 6, 7a et 7b. Cette pièce de frette 3, qui est de préférence réalisée de manière monobloc par injection moulage de matière plastique appropriée, comprend une couronne de montage 35, qui est ici cylindrique et annulaire. Toutefois, on peut imaginer d’autres configurations permettant de définir au moins une zone de montage, et avantageusement deux zones opposées, qui sont reliées entre elles ou séparées. Dans le cas de la couronne de montage 35, on peut dire que deux zones de montage sont reliées de manière continue pour ne former qu’une seule zone étendue de montage. A l’intérieur de cette couronne de montage 35, la pièce de frette 3 définit deux plages 351 , disposés de manière diamétralement opposée. Entre ces deux plages 351 , la pièce de frette 3 comprend deux frettes de blocage 31 et 32, respectivement pour les deux bagues de fixation B1 et B2. Ces frettes de blocage 31 , 32 se présentent sous la forme de colliers cylindriques adaptés à venir en prise serrante autour des pattes d’accrochage B11 et B21 des deux bagues de fixation B1 et B2. Les deux frettes de blocage 31 , 32 sont reliées entre elles par une paroi commune 312, de telle sorte que les deux frettes 31 et 32 peuvent se déplacer l’une par rapport à l’autre de manière à modifier leur entraxe et/ou leur assiette. D’autre part, on peut remarquer que les deux frettes de blocage 31 et 32 sont reliées aux deux plages 351 par plusieurs liaisons souples 38, ici au nombre de huit. On comprend alors aisément que les deux frettes de blocage 31 et 32 peuvent se déplacer à l’intérieur de la couronne de montage 35, et même l’une par rapport à l’autre, aussi bien axialement que radialement, de manière à modifier leur entraxe et/ou leur assiette. On peut ainsi dire que les frettes de blocage 31 et 32 sont montées de manière « flottante » à l’intérieur de la couronne de montage 35. Bien évidemment, le degré de liberté de déplacement des deux frettes 31 et 32 est limité à quelques dixièmes de millimètres, voire un millimètre. On peut aussi imaginer que dans le cas d’entraxe plus important des réservoirs, les deux frettes 31 et 32 ne soient pas reliées entre elles, mais parfaitement détachées l’une de l’autre. On supprimerait alors la paroi commune 312 et les deux frettes 31 , 32 pourraient être reliées aux deux plages 351 par des liaisons souples. En variante, les deux frettes séparées pourraient être montées dans la couronne de montage 35.

De cette manière, il est possible de monter la pièce de frette 3 sur les deux bagues de fixation B1 , B2 en engageant les frettes de blocage 31 et 32 autour des pattes d’accrochage P11 et P21 . En position finale de montage, le bord inférieur de la couronne de montage 35 peut venir en butée sur l’épaulement formé par les segments d’épaulement R13 et R23, alors que les deux frettes de blocage 31 et 32 peuvent être positionnées avec un défaut d’entraxe et/ou d’assiette, grâce aux liaisons souples 38 et la paroi commune 312.

Avantageusement, chaque frette de blocage 31 , 32 est pourvue d’une douille de guidage axiale 33, 34 qui est supportée par deux pattes 36 et 37. Plus précisément, les pattes 36 s’étendent de manière diamétralement opposée à partir du bord supérieur de la frette de blocage 31 en formant chacune un coude vers l’intérieur pour rejoindre la douille de guidage axiale 33. Il en est de même pour la frette de blocage 32 : les pattes 37 s’étendent de manière diamétralement opposée à partir du bord supérieur de la frette 32 en formant un coude pour rejoindre la douille de guidage axiale 34. Ainsi, chaque douille de guidage axial 33, 34 se présente sous la forme d’une petite tourelle qui est suspendue au-dessus de sa frette de blocage 31 , 32 par des paires de pattes coudées 36, 37. Chaque douille s’étend coaxialement à sa frette de blocage.

Comme on peut le voir sur la figure 2, les tiges de soupape P11 et P22 s’étendent axialement à l’intérieur des douilles de guidage 33 et 34. Mais comme les douilles de guidage 33 et 34 sont positionnées par rapport à leur col respectif, les douilles 33 et 34 sont parfaitement positionnées par rapport aux tiges de soupape P11 et P22. Autrement dit, les frettes de blocage et les douilles de guidage axial sont positionnées avec le même défaut d’entraxe et d’assiette que les cols R14 et R24.

Selon l’invention, le distributeur met en œuvre un embout commun de raccordement 1 , qui est plus visible sur les figures 8a et 8b. Cet embout 1 comprend deux manchons d’entrée 11 et 12, destinés à être emboîtés ou emmanchés sur les extrémités libres des deux tiges de soupape P11 et P22. L’embout 1 comprend également un puits de sortie 10 qui s’étend entre les deux manchons 11 et 12. Le puits de sortie 10 est disposé avantageusement à mi-chemin entre les deux manchons 11 et 12. Ces derniers sont reliés au puits de sortie 10 par deux conduits 15 et 16, qui ont pour caractéristique d’être souples, de sorte que l’entraxe et/ou l’assiette des deux manchons 11 et 12 peut varier par déformation des conduits 15 et 16, tout en laissant le puits de sortie 10 sensiblement statique, du fait de son positionnement central axial. Les conduits 15 et 16 sont souples, mais avec un degré de déformation limité. Ils sont réalisés avec un matériau sensiblement rigide, mais avec une configuration courbée. On peut dire que chaque conduit 15, 16 présente une configuration en forme de C, de sorte que l’embout 1 dans son ensemble présente une configuration en forme de S. Si l’on trace une ligne passant par les deux manchons 11 , 12 et le puits de sortie 10, on peut dire que le conduit 15 s’étend d’un côté de cette ligne alors que le conduit 16 s’étend de l’autre côté de cette ligne. En variante, les deux conduits 15 et 16 pourraient être du même côté de la ligne et former un E.

En se référant à la figure 8b, on peut remarquer que l’embout commun de raccordement 1 comprend deux pièces, à savoir une pièce de base 1 a formant les deux manchons d’entrée 11 et 12 et une pièce de couvercle 1 b formant le puits de sortie 10. Les conduits 15 et 16 sont formés par l’assemblage des deux pièces 1 a et 1 b. Plus précisément, la pièce de base 1 a forme deux goulottes 15a et 16a qui relient les manchons d’entrée 11 et 12 à une base de puits 10a. Quant à la pièce de couvercle 1 b, elle forme deux couvercles 15b et 16b qui relient des couvercles de manchon 11 b et 12b à un couvercle de puits 10b. Une fois la pièce de couvercle 1 b rapportée de manière étanche sur la pièce de base 1 a, les manchons 11 et 12 sont fermés par les couvercles de manchon 11 b et 12b, le puits de sortie 10 est fermé par le couvercle de puits 10a et les conduits souples 15 et 16 sont formés par les couvercles 15b et 16b rapportés sur les goulottes 15a et 16a, respectivement. On peut remarquer que la ligne de jonction des deux pièces 1a et 1 b s’étend horizontalement, c’est-à-dire dans un plan perpendiculaire à l’axe des pompes. Les deux pièces 1 a et 1 b peuvent être simplement encliquetées l’une sur l’autre ou encore collées ou soudées.

L’embout commun de raccordement 1 est ainsi monté sur les tiges de soupape P11 , P22 par emmanchement des manchons d’entrée 11 et 12, et ceci quelque soit le défaut d’entraxe et/ou d’assiette des tiges de soupape. Les manchons d’entrée 11 et 12 s’accommodent à ces défauts de tolérance d’entraxe et/ou d’assiette par déformation des conduits 15 et 16, tout en maintenant le puits de sortie 10 de manière sensiblement statique.

Avantageusement, chaque manchon d’entrée 11 , 12, ou plus précisément son couvercle 11 b, 12b, est pourvu d’un téton 13, 14 qui s’étend axialement. On peut dire que les tétons 13, 14 s’étendent axialement vers le haut dans le prolongement des manchons 11 et 12. Ainsi, le puits de sortie 1 est disposé à mi-chemin entre ces deux tétons 13 et 14. De préférence, les tétons 13 et 14 comprennent une embase 131 , 141 de diamètre accru.

Selon l’invention, le distributeur comprend également deux capuchons 21 et 22 qui sont engagés sur les tétons 13 et 14, respectivement. Les capuchons 21 et 22 sont engagés plus ou moins profondément autour des tétons 13 et 14 en fonction du défaut ou décalage d’assiette des deux tétons 13 et 14, ainsi qu’en fonction du décalage d’assiette souhaité des capuchons. Pour un décalage d’angle d’assiette nul des capuchons 21 , 22, et un téton 13 qui s’étend plus haut axialement que le téton 14, le capuchon 21 sera engagé plus profondément autour du téton 13 que le capuchon 22 autour du téton 14. L’engagement plus ou moins prononcé des capuchons 21 , 22 sur leur téton respectif 13, 14 peut être assuré par le poinçonnage des nervures 23 formées à l’intérieur des capuchons 21 , 22 sur les embases de diamètre accrue 131 et 141 des tétons 13 et 14. De manière similaire, les capuchons 21 , 22 peuvent aussi être montés sur les tétons 13, 14 avec un angle d’assiette non nul, c’est- à-dire avec un capuchon plus haut que l’autre.

Au final, le défaut d’entraxe est encaissé par la capacité de déformation des conduits 15 et 16 et le défaut d’assiette est encaissé par l’engagement plus ou moins profond des capuchons 21 et 22 sur leurs tétons respectifs 13 et 14. Au final, on dispose d’un puits de sortie 10 qui est centré et d’une surface de référence d’assiette nulle formée par la paroi supérieure alignée des deux capuchons 21 et 22.

Selon l’invention, le distributeur comprend aussi un poussoir 4 formant un manchon central 40 en prise avec le puits de sortie 10 de l’embout 1. Ce manchon central 40 est relié à un orifice de distribution 43, qui peut être latéral. Le poussoir 4 comprend également un disque d’appui 41 qui vient en contact avec les capuchons 21 et 22. Le poussoir 4 définit bien entendu une surface d’appui supérieure 42 sur laquelle l’utilisateur peut appuyer axialement pour le déplacer. Le poussoir 4 comprend avantageusement une jupe de guidage sensiblement cylindrique 45 permettant un déplacement coulissant axial du poussoir 4.

Le distributeur de l’invention comprend également un capot 5 définissant une large ouverture supérieure 50 pour la réception du poussoir 4. A son extrémité opposée, le capot 5 forme un bord annulaire inférieur 51 destiné à venir en prise avec l’épaulement R12, R22 des deux réservoirs. Pour le maintien du capot 5, sa partie inférieure 52 est engagée autour de la couronne de montage 35 de la pièce de frette 3. Ceci est visible sur la figure 2. Des profils de retenue peuvent être formés au niveau de la couronne de montage 35 et/ou de la partie inférieure 52 du capot 5. Le capot 5 forme également une fenêtre latérale 53 pour le passage de l’orifice de distribution 43 du poussoir 4.

En se référant à nouveau à la figure 2, on comprend maintenant que le poussoir 4 est guidé axialement par coulissement de sa jupe de guidage 45 à l’intérieur du capot 5. Ceci garantit que le poussoir 4 ne subit pas de défaut d’assiette. La position finale des deux capuchons 21 et 22 sur leurs tétons respectifs 13 et 14 peut être atteinte en usine lors de l’assemblage du distributeur, par exemple au moyen d’un piston de la machine d’assemblage. Ce piston permet de positionner les deux capuchons 21 et 22 avec un angle d’assiette prédéterminé, qui peut être nul ou non. La rectification du défaut d’assiette lors de l’assemblage en usine permet au poussoir 4 de délivrer le volume prédéfini des deux liquides de façon répétable.

Ensuite, le distributeur peut être utilisé de manière tout à fait conventionnelle en appuyant sur le poussoir 4 de manière à l’enfoncer à l’intérieur du capot 5. Le déplacement du poussoir 4 entraîne le déplacement des tiges de soupape P11 et P22 dans leur corps de pompe respectifs P11 , P21 par l’intermédiaire des manchons de raccordement 11 , 12, des tétons 13, 14 et des capuchons 21 , 22. Le déplacement parfaitement axial des manchons 11 et 12 est assuré par les douilles de guidage axial 33 et 34.

Il est à noter que l’embout commun de raccordement 1 peut être mis en œuvre sur des pompes P1 et P2 qui sont fixées sur les cols R14, R24 par d’autres moyens de montage que les bagues de fixation B11 , B21 et la pièce de frette 3. On peut par exemple imaginer de monter les pompes sur les cols par sertissage ou encore par vissage. A l’inverse, il est possible de mettre en œuvre la pièce de frette 1 sans l’embout commun de raccordement 1. Toutefois, leur mise en œuvre cumulative est avantageuse.

De préférence, les réservoirs R1 et R2 sont réalisés en verre, mais d’autres matériaux appropriés peuvent être utilisés.

A la place des deux capuchons 21 et 22, on peut prévoir que les manchons d’entrée 11 et 12 sont plus ou moins engagés sur les tiges de soupape P11 et P22, le disque d’appui 41 du poussoir 4 venant alors directement en appui sur l’embout commun de raccordement. Cette variante, non représentée, permet d’éliminer les deux capuchons 21 et 22.

En se référant maintenant aux figures 10a, 10b, 10c et 11 , on peut voir un second mode de réalisation pour la pièce de frette, qui est référencée 3’. Cette pièce de frette 3’, contrairement à celle 3 du premier mode de réalisation, ne forme qu’une seule des deux frettes de blocage, en l’occurrence la frette 32’, l’autre frette 31 ’ étant une pièce qui est rapportée sur la pièce de frette 3’. Toutefois, il n’est pas exclu que la frette 31 ’ soit moulée de manière monobloc avec la pièce de frette 3’, en étant reliée par un pont de matière à casser 315’. En se référant à la figure 10a, on voit que la pièce de frette 3’ forme la frette 32’, la couronne de montage 35’ et les plages 351 ’, tout comme la pièce de frette 3. En revanche, la pièce de frette 3’ forme en outre un logement d’insertion 311 ’ qui est accessible latéralement par un passage d’accès 312’, qui est situé juste en-dessous de la couronne 35’, de manière opposée à l’endroit où la frette 32’ touche la couronne 35’. Le logement 31 T comprend au moins une paire de nervures de coulissement 313’, qui sont disposées de manière parallèle et opposée. Le logement 311 ’ peut par exemple comprendre deux parois planes parallèles et opposées 311 a, adjacentes au passage d’accès 312’ et une paroi de fond semi-cylindrique 311 b, qui relie les deux parois planes 311 a. Les nervures de coulissement 313’ s’étendent horizontalement sur les parois planes 311 a et peuvent se terminer au niveau de la paroi de fond semi-cylindrique 311 b.

La frette de blocage 31 ’ peut se présenter sous la forme d’une douille cylindrique, dont la paroi externe forme deux rainures de coulissement 314’, qui sont disposées de manière parallèle et opposée. La frette 31 ’, qui peut initialement être reliés à la pièce de frette 3’ par le pont à casser 315’, peut être détachée de la pièce de frette 3’, et ensuite insérée dans le logement 311 ’ de la pièce de frette 3’ à travers le passage d’accès 312’. Ceci est visible sur la figure 10b. Les rainures de coulissement 314’ de la frette 31 ’ vont s’engager dans les nervures de coulissement 313’ du logement 31 T. Dès lors, la frette 31 ’ est solidaire de la pièce de frette 3’, tout en pouvant coulisser dans le logement 311 ’, en rapprochement ou en éloignement de la frette 32’. L’axe de coulissement de la frette 31 ’ s’étend diamétralement à travers la frette 32’.

Sans sortir du cadre de l’invention, on peut envisager de réaliser la frette 32’ de la même manière que la frette 31 ’, de sorte que la pièce de frette formerait alors deux logements d’insertion.

La pièce de frette 3’, avec sa frette coulissante 31 ’, peut être montée sur les bagues de fixation B1 , B2 des pompes P1 , P2, comme représenté sur la figure 11 . La frette 31 ’ va se déplacer dans son logement 311 ’ en fonction de l’écartement des bagues B1 , B2, dont l’entraxe dépend de l’écartement des cols des deux réservoirs.

Grâce à l’invention, on compense les défauts d’entraxe et/ou d’assiette au niveau des cols de réservoirs.