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Title:
FLUID-SPRAYING FACILITY AND METHOD FOR MOVING AN ASSOCIATED FLUID
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2020/079212
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a fluid-spraying facility (10) comprising a fluid circulation duct (15) and a scraper (20) that can circulate in the duct (15) in order to push back the fluid present in the duct (15) as it moves forward, the duct (15) and the scraper (20) each having a circular section, the duct (15) having an inner diameter (Di), and the scraper (20) having an outer diameter, the outer diameter having a first value (De1). A difference between the inner diameter (Di) of the duct and the first outer diameter value (De1) of the scraper (20) is greater than or equal to 100 micrometres, preferably greater than or equal to 200 micrometres.

Inventors:
VINCENT DAVID (FR)
PRUS ERIC (FR)
PROVENAZ PHILIPPE (FR)
Application Number:
PCT/EP2019/078338
Publication Date:
April 23, 2020
Filing Date:
October 18, 2019
Export Citation:
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Assignee:
EXEL IND (FR)
International Classes:
B05B12/14; B05B15/18; B05B15/55
Foreign References:
US6438782B12002-08-27
DE9111600U11991-11-07
US6037010A2000-03-14
EP1439344A22004-07-21
Attorney, Agent or Firm:
COLOMBET, Alain et al. (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1.- Installation (10) de projection de fluide comprenant un conduit (15) de circulation de fluide et un racleur (20) apte à circuler dans le conduit (15), le racleur (20) étant configuré pour repousser devant lui du fluide présent dans le conduit (15) lorsque le racleur circule dans le conduit (15), le conduit (15) et le racleur (20) présentant chacun une section circulaire, le conduit (15) présentant un diamètre interne (Di), le racleur (20) présentant un diamètre externe, le diamètre externe ayant une première valeur (Del ), caractérisée en ce qu’une différence entre le diamètre interne (Di) du conduit et la première valeur de diamètre externe (Del ) du racleur (20) est supérieure ou égale à 100 micromètres, de préférence supérieure ou égale à 200 micromètres.

2.- Installation de projection de fluide la revendication 1 , comprenant un système de maintien propre à empêcher un mouvement de translation relative du racleur (20) par rapport au conduit (15) lorsque le racleur (20) est inséré dans le conduit (15).

3.- Installation de projection de fluide selon la revendication 2, dans laquelle le conduit (15) s’étend selon un premier axe (A1 ), le racleur (20) s’étendant selon un deuxième axe (A2) et étant configuré pour circuler en translation par rapport au conduit (15) selon le premier axe (A1 ) lorsque le premier axe (A1 ) et le deuxième axe (A2) sont confondus, le système de maintien étant configuré pour faire pivoter le racleur (20) autour d’un axe (Ap) perpendiculaire au premier axe (A1 ) de telle sorte qu’un angle (a)entre le premier axe (A1 ) et le deuxième axe (A2) est strictement supérieur à zéro, de préférence supérieur ou égal à 0,5 degrés.

4.- Installation de projection de fluide selon la revendication 3, dans laquelle le racleur (20) comprend un aimant (50) présentant un pôle nord (N) et un pôle sud (S), les pôles (N, S) de l’aimant (50) étant alignés selon un troisième axe (A3), un angle (b) entre le deuxième axe (A2) et le troisième axe (A3) étant strictement supérieur à zéro, de préférence supérieur ou égal à 5 degrés, le système de maintien comportant un générateur de champ magnétique (55) propre à générer dans au moins une portion du conduit (15) un champ magnétique tendant à aligner le troisième axe (A3) et le premier axe (A1 ).

5.- Installation de projection de fluide selon la revendication 2, dans laquelle le racleur (20) comprend un élément ferromagnétique, le système de maintien comportant un générateur de champ magnétique (55) propre à générer dans au moins une portion du conduit (15) un champ magnétique tendant à rapprocher l’élément ferromagnétique du générateur de champ magnétique (55) de manière à plaquer le racleur (20) contre une surface interne (25) du conduit de circulation (15).

6.- Installation de projection de fluide selon la revendication 4 ou 5, dans laquelle le générateur de champ magnétique (55) est en contact avec une surface extérieure (27) du conduit de circulation (15).

7.- Installation de projection de fluide selon la revendication 4 ou 5, dans laquelle le générateur de champ magnétique (55) est au moins partiellement compris entre une surface intérieure (25) et une surface extérieure (27) du conduit de circulation (15).

8.- Installation de projection de fluide selon la revendication 2, dans laquelle le système de maintien est configuré pour augmenter le diamètre externe d’au moins une portion (57, 70) du racleur (20) depuis la première valeur de diamètre externe (Del ) jusqu’à une deuxième valeur de diamètre externe (De2), égale au diamètre interne du conduit (Di).

9.- Installation de projection de fluide selon la revendication 8, dans laquelle le racleur (20) s’étend selon un deuxième axe (A2), le racleur (20) étant configuré pour être écrasé selon le deuxième axe (A2) lorsqu’une pression dans le conduit (15) est supérieure ou égale à une valeur de pression prédéterminée, l’écrasement provoquant l’augmentation de diamètre externe de ladite portion (57, 70) du racleur (20) depuis la première valeur de diamètre externe (Del ) jusqu’à la deuxième valeur de diamètre externe (De2).

10.- Installation de projection de fluide selon la revendication 9, dans laquelle le racleur (20) comporte une coque (40) et un élément élastique (60), la coque (40) présentant deux parois d’extrémités (46) délimitant la coque (40) selon le deuxième axe (A2), l’élément élastique (60) étant reçu à l’intérieur de la coque (40) et étant configuré pour exercer sur les deux parois d’extrémité (46) une force tendant à écarter les deux parois d’extrémité (46) l’une de l’autre selon le deuxième axe (A2), la coque (40) étant configurée pour que, lorsque les parois d’extrémités (46) sont rapprochées l’une de l’autre selon le deuxième axe (A2), le diamètre externe d’au moins une portion (57) de la coque (40) augmente jusqu’à la deuxième valeur de diamètre externe (De2).

1 1.- Installation de projection de fluide selon la revendication 10, dans laquelle le racleur (20) comprend deux portions d’extrémité (65) et une portion d’écrasement élastomérique (70), la portion d’écrasement (70) présentant une section circulaire dans un plan perpendiculaire au deuxième axe (A2) et étant interposée selon le deuxième axe (A2) entre les deux portions d’extrémité (65), la portion d’écrasement (70) étant configurée pour exercer sur les portions d’extrémité (65) une force tendant à éloigner l’une de l’autre les portions d’extrémités (65) et pour se déformer radialement vers l’extérieur lorsque le racleur (20) est écrasé.

12.- Installation de projection de fluide selon la revendication 2, dans laquelle le racleur (20) comporte un aimant (50), le système de maintien comportant au moins un élément ferromagnétique (56) configuré pour que, lorsque le racleur (20) est accueilli dans le conduit (15), l’aimant (50) exerce une force tendant à rapprocher le racleur (20) de l’élément ferromagnétique (56), de manière à plaquer le racleur (20) contre une surface interne (25) du conduit de circulation (15).

13.- Installation de projection de fluide selon la revendication 12, dans laquelle l’élément ferromagnétique (56) est un élément ferromagnétique (56) longitudinal enroulé autour du conduit de circulation (15).

14.- Installation de projection de fluide selon la revendication 12 ou 13, comportant, en outre, une gaine entourant le conduit de circulation (15), chaque élément ferromagnétique (56) étant interposé entre la gaine et le conduit de circulation (15).

15.- Procédé de déplacement d’un fluide dans une installation de projection du fluide (10) comprenant un conduit de circulation de fluide (15), comprenant une étape de circulation d’un racleur (20) dans le conduit (15), le racleur (20) repoussant devant lui du fluide présent dans le conduit (15) lors de l’étape de circulation, le conduit (15) et le racleur (20) présentant chacun une section cylindrique, le conduit (15) présentant un diamètre interne (Di), le racleur (20) présentant un diamètre externe, le diamètre externe ayant une première valeur (Del ) lors de l’étape de circulation,

caractérisé en ce qu’une différence entre le diamètre interne (Di) du conduit (15) et la première valeur de diamètre externe (Del ) du racleur (20) est supérieure ou égale à 100 micromètres, de préférence supérieure ou égale à 200 micromètres.

16.- Procédé selon la revendication 15, mis en oeuvre dans une installation (10) dans laquelle le racleur (20) s’étend selon un deuxième axe (A2), ce procédé comprenant, en outre, une étape d’augmentation de la pression depuis une première valeur de pression jusqu’à une deuxième valeur de pression et une étape d’écrasement du racleur (20) selon le deuxième axe (A2) sous l’effet de la pression, l’écrasement provoquant une augmentation du diamètre externe d’au moins une portion (57, 70) du racleur (20) depuis la première valeur de diamètre externe (Del ) jusqu’à une deuxième valeur de diamètre externe (De2), égale au diamètre interne (Di) du conduit (15).

Description:
Installation de projection de fluide et procédé de déplacement d’un fluide associé

La présente invention concerne une installation de projection de fluide. La présente invention concerne également un procédé de déplacement d’un fluide dans une telle installation de projection de fluide.

Des installations de projection de fluide sont employées dans de nombreuses applications, notamment pour projeter des peintures ou d’autres produits de revêtement. Dans ces installations, le fluide à projeter circule dans un conduit jusqu’à un dispositif de projection tel qu’un pistolet.

Il est fréquemment nécessaire de nettoyer l’intérieur du conduit de circulation de fluide pour en retirer toute trace du fluide, par exemple pour éviter qu’un dépôt apparaisse en cas de non-utilisation prolongée de l’installation ou encore, dans le cas où des fluides divers sont susceptibles d’être projetés successivement par la même installation, pour éviter toute contamination du fluide par des traces du fluide précédemment projeté.

Le nettoyage de l’intérieur du conduit est généralement effectué à l’aide d’un racleur, c’est-à dire d’un instrument prévu pour circuler dans le conduit afin d’en retirer toute trace du fluide présent par frottement contre la surface interne du conduit. Les racleurs sont en général des instruments comportant au moins des portions cylindriques présentant un diamètre égal au diamètre interne du conduit. Les portions cylindriques sont, par exemple, des joints élastomériques qui frottent contre la surface interne du conduit. Le racleur assure l’étanchéité entre sa partie amont et sa partie aval. Il repousse alors devant lui le fluide présent jusqu’à une portion du conduit prévue pour permettre la récupération ou l’évacuation du fluide ainsi recueilli.

Cependant, l’utilisation de tels racleurs génère une usure importante aussi bien des racleurs eux-mêmes que des conduits dans lesquels ils circulent, puisque les racleurs frottent contre la surface interne du conduit à chacun de leurs passages. Il en découle une nécessité de remplacer fréquemment les racleurs et le conduit de circulation.

L’objectif de l’invention est de proposer une installation de projection de fluide qui requiert moins de maintenance que les installations de projection de peinture de l’état de la technique.

A cet effet, l’invention a pour objet une installation de projection de fluide comprenant un conduit de circulation de fluide et un racleur apte à circuler dans le conduit, le racleur étant configuré pour repousser devant lui du fluide présent dans le conduit lorsque le racleur circule dans le conduit, , le conduit et le racleur présentant chacun une section cylindrique, le conduit présentant un diamètre interne, le racleur présentant un diamètre externe, le diamètre externe ayant une première valeur, une différence entre le diamètre interne du conduit et la première valeur de diamètre externe du racleur étant supérieure ou égale à 100 micromètres, de préférence supérieure ou égale à 200 micromètres.

Suivant d’autres aspects avantageux mais non obligatoires de l’invention, l’installation de projection de fluide comprend une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prise(s) isolément ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles :

- l’installation de projection de peinture comprend un système de maintien, propre à empêcher un mouvement de translation relative du racleur par rapport au conduit lorsque le racleur est inséré dans le conduit ;

- le conduit s’étend selon un premier axe, le racleur s’étendant selon un deuxième axe et étant configuré pour circuler en translation par rapport au conduit selon le premier axe lorsque le premier axe et le deuxième axe sont confondus, le système de maintien étant configuré pour faire pivoter le racleur autour d’un axe perpendiculaire au premier axe de telle sorte qu’un angle entre le premier axe et le deuxième axe est strictement supérieur à zéro, de préférence supérieur ou égal à 5 degrés.

- le racleur comprend un aimant présentant un pôle nord et un pôle sud, les pôles de l’aimant étant alignés selon un troisième axe, un angle entre le deuxième axe et le troisième axe étant strictement supérieur à zéro, de préférence supérieur ou égal à 5 degrés, le système de maintien comportant un générateur de champ magnétique propre à générer dans au moins une portion du conduit un champ magnétique tendant à aligner le troisième axe et le premier axe.

- le racleur comprend un élément ferromagnétique, le système de maintien comportant un générateur de champ magnétique propre à générer dans au moins une portion du conduit un champ magnétique tendant à rapprocher l’élément ferromagnétique du générateur de champ magnétique de manière à plaquer le racleur contre une surface interne du conduit de circulation.

- le générateur de champ magnétique est en contact avec une surface extérieure du conduit de circulation.

- le générateur de champ magnétique est au moins partiellement compris entre une surface intérieure et une surface extérieure du conduit de circulation.

- le système de maintien est configuré pour augmenter le diamètre externe d’au moins une portion du racleur depuis la première valeur de diamètre externe jusqu’à une deuxième valeur de diamètre externe, égale au diamètre interne du conduit.

- le racleur s’étend selon un deuxième axe, le racleur étant configuré pour être écrasé selon le deuxième axe lorsqu’une pression dans le conduit est supérieure ou égale à une valeur de pression prédéterminée, l’écrasement provoquant l’augmentation de diamètre externe de ladite portion du racleur depuis la première valeur de diamètre externe jusqu’à la deuxième valeur de diamètre externe.

- le racleur comporte une coque et un élément élastique, la coque présentant deux parois d’extrémités délimitant la coque selon le deuxième axe, l’élément élastique étant reçu à l’intérieur de la coque et étant configuré pour exercer sur les deux parois d’extrémité une force tendant à écarter les deux parois d’extrémité l’une de l’autre selon le deuxième axe, la coque étant configurée pour que, lorsque les parois d’extrémités sont rapprochées l’une de l’autre selon le deuxième axe, le diamètre externe d’au moins une portion de la coque augmente jusqu’à la deuxième valeur de diamètre externe.

- le racleur comprend deux portions d’extrémité et une portion d’écrasement élastomérique, la portion d’écrasement présentant une section circulaire dans un plan perpendiculaire au deuxième axe et étant interposée selon le deuxième axe entre les deux portions d’extrémité, la portion d’écrasement étant configurée pour exercer sur les portions d’extrémité une force tendant à éloigner l’une de l’autre les portions d’extrémités et pour se déformer radialement vers l’extérieur lorsque le racleur est écrasé.

- le racleur comporte un aimant, le système de maintien comportant au moins un élément ferromagnétique configuré pour que, lorsque le racleur est accueilli dans le conduit, l’aimant exerce une force tendant à rapprocher le racleur de l’élément ferromagnétique, de manière à plaquer le racleur contre une surface interne du conduit de circulation.

- l’élément ferromagnétique est un élément ferromagnétique longitudinal enroulé autour du conduit de circulation.

- l’installation comporte, en outre, une gaine entourant le conduit de circulation, chaque élément ferromagnétique étant interposé entre la gaine et le conduit de circulation.

L’invention a également pour objet un procédé de déplacement d’un fluide dans une installation de projection du fluide comprenant un conduit de circulation de fluide, comprenant une étape de circulation d’un racleur dans le conduit, le racleur repoussant devant lui du fluide présent dans le conduit lors de l’étape de circulation, le conduit et le racleur présentant chacun une section cylindrique, le conduit présentant un diamètre interne, le racleur présentant un diamètre externe, le diamètre externe ayant une première valeur lors de l’étape de circulation, une différence entre le diamètre interne du conduit et la première valeur de diamètre externe du racleur est supérieure ou égale à 100 micromètres, de préférence supérieure ou égale à 200 micromètres.

Selon un mode de réalisation particulier, le procédé est mis en oeuvre dans une installation dans laquelle le racleur s’étend selon un deuxième axe, ce procédé comprenant, en outre, une étape d’augmentation de la pression depuis une première valeur de pression jusqu’à une deuxième valeur de pression et une étape d’écrasement du racleur selon le deuxième axe sous l’effet de la pression, l’écrasement provoquant une augmentation du diamètre externe d’au moins une portion du racleur depuis la première valeur de diamètre externe jusqu’à une deuxième valeur de diamètre externe, égale au diamètre interne du conduit.

Des caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d’exemple non limitatif, et faite en référence aux dessins annexés, sur lesquels :

- la figure 1 est une représentation schématique d’un premier exemple d’installation de projection de fluide comprenant un conduit de circulation de fluide et un racleur,

- la figure 2 est une représentation schématique partielle en coupe du premier exemple d’installation de projection de fluide,

- la figure 3 est une représentation schématique partielle en coupe d’un deuxième exemple d’installation de projection de fluide,

- la figure 4 est une représentation schématique partielle en coupe d’un troisième exemple d’installation de projection de fluide comprenant un conduit, une pression dans le conduit étant égale à une première valeur,

- la figure 5 est une représentation schématique partielle en coupe de l’installation de la figure 4, la pression dans le conduit étant égale à une deuxième valeur strictement supérieure à la première valeur,

- la figure 6 est une représentation schématique partielle en coupe d’une variante du troisième exemple d’installation de projection de fluide, la pression dans le conduit étant égale à la deuxième valeur,

- la figure 7 est une représentation schématique d’un autre exemple d’installation de projection de fluide, et

- la figure 8 est une représentation schématique partielle d’un autre exemple d’installation de projection de fluide.

Un premier exemple d’installation de projection de fluide 10 est représenté sur la figure 1.

L’installation 10 est configurée pour projeter un premier fluide F.

L’installation 10 comprend, par exemple, un bloc changeur de teintes 1 1 , une pompe 12 et un organe 13 de projection du premier fluide F tel qu’un pistolet à peinture ou encore un pulvérisateur. L’installation 10 comporte, en outre, un conduit 15 de circulation de fluide F, un racleur 20 et au moins un injecteur 21.

Le bloc changeur de teintes 1 1 , la pompe 12, le conduit de circulation 15 et l’organe de projection 13 forment conjointement un circuit 16 de circulation du premier fluide F. Le circuit 16 est notamment propre à conduire le premier fluide F depuis le bloc changeur de teintes 1 1 jusqu’à l’organe de projection 13.

Le premier fluide F est, par exemple, un liquide, tel qu’une peinture ou un autre produit de revêtement.

Selon un mode de réalisation, le premier fluide F comporte un ensemble de particules électriquement conductrices, notamment de particules métalliques, telles que des particules d’aluminium.

Le bloc changeur de teintes 1 1 est configuré pour alimenter la pompe 12 avec le premier fluide F. En particulier, le bloc changeur de teintes 1 1 est configuré pour alimenter la pompe 12 avec une pluralité de premiers fluides F, et pour commuter l’alimentation de la pompe 12 d’un premier fluide F à un autre premier fluide F.

En particulier, chacun des premiers fluides F avec lequel le bloc changeur de teintes 1 1 est propre à alimenter la pompe 12 est, par exemple, une peinture présentant une teinte différente des teintes des autres premiers fluides F.

La pompe 12 est propre à injecter dans le conduit de circulation 15 un débit du premier fluide F reçu du bloc changeur de teintes 1 1. Par exemple, la pompe 12 est reliée au conduit de circulation 15 par une vanne 14.

La pompe 12 est, par exemple, une pompe à engrenage.

L’organe de projection 13 est propre à recevoir le premier fluide F et à projeter le premier fluide F.

Par exemple, l’organe de projection 13 comporte une vanne 22 et une tête de pulvérisateur 23.

L’organe de projection 13 est, par exemple, monté sur un bras mobile propre à orienter l’organe de projection 13 en direction d’un objet sur lequel le premier fluide F doit être projeté.

La vanne 22 est configurée pour relier le conduit de circulation 15 à la tête de pulvérisateur 23, et pour commuter entre une configuration ouverte permettant le passage de premier fluide F du conduit de circulation 15 à la tête de pulvérisateur 23 et une configuration fermée empêchant ce passage.

La tête de pulvérisateur 23 est configurée pour projeter le premier fluide F reçu de la vanne 22. Le conduit de circulation de fluide 15 est configuré pour conduire le premier fluide F reçu de la vanne 14 jusqu’à l’organe de projection 13.

Le conduit de circulation de fluide 15 est cylindrique. Par exemple, le conduit de circulation de fluide 15 présente une section circulaire et s’étend selon un premier axe A1 .

Selon un mode de réalisation, le conduit de circulation de fluide 15 est rectiligne. En variante, le conduit de circulation de fluide 15 est un conduit courbe pour lequel le premier axe A1 est défini localement en tout point du conduit de circulation de fluide 15 comme étant perpendiculaire à un plan dans lequel la section du conduit de circulation de fluide 15 est circulaire.

Le conduit de circulation de fluide 15 présente une surface interne 25 délimitant une lumière du conduit de circulation de fluide 15 dans un plan perpendiculaire au premier axe A1 .

Le conduit de circulation de fluide 15 présente, en outre, une surface externe 27, qui est visible sur la figure 3. Afin de simplifier les figures 1 , 2 et 4 à 7, la surface externe 27 n’est représentée que sur la figure 3.

Il est défini un amont et un aval pour le conduit de circulation 15. L’amont et l’aval sont définis en ce que, lors de la projection du premier fluide F, le premier fluide F circule dans le conduit de circulation 15 depuis l’amont vers l’aval.

Par exemple, la pompe est configurée pour injecter le premier fluide F à une extrémité amont 15A du conduit de circulation 15 alors qu’une extrémité aval 15B du conduit de circulation 15 est connectée au pulvérisateur pour permettre au premier fluide F de circuler de l’amont vers l’aval depuis la pompe jusqu’au pulvérisateur à travers le conduit de circulation 15. Cela est représenté sur la figure 1 par une flèche 26.

Selon l’exemple représenté sur la figure 1 , le conduit de circulation de fluide 15 comporte une première portion 28 et une deuxième portion 29.

Le conduit de circulation 15 présente une longueur supérieure ou égale à 50 centimètres, par exemple supérieure ou égale à un mètre. Selon un mode de réalisation, chacune de la première portion 28 et de la deuxième portion 29 présente une longueur supérieure ou égale à un mètre.

La première portion 28 est disposée en amont de la deuxième portion 29.

La première portion 28 est, par exemple, configurée pour se déformer de manière à suivre le déplacement de l’organe de projection 13.

La deuxième portion 28 est, par exemple, accueillie dans l’organe de projection 13 et mobile avec lui.

La deuxième portion 29 est, par exemple, hélicoïdale. Un diamètre interne Di est défini pour le conduit de circulation de fluide 15. Le diamètre interne Di est mesuré dans un plan perpendiculaire au premier axe A1 entre deux points diamétralement opposés de la surface interne 25.

Le diamètre interne Di est, par exemple, compris entre 3,8 et 6,2 mm. Il est à noter que le diamètre interne Di du conduit de circulation 15 est susceptible de varier.

Le conduit de circulation de fluide 15 est, par exemple, réalisé en un matériau métallique. En variante, le conduit de circulation de fluide 15 est réalisé en un matériau polymère.

Le racleur 20 est configuré pour circuler dans le conduit de circulation de fluide 15 afin de repousser devant lui le premier fluide F présent sur la surface interne 25 lors de son déplacement dans le conduit de circulation de fluide 15. En particulier, le racleur 20 est configuré pour nettoyer la surface interne 25, c’est-à-dire pour laisser derrière lui une surface interne 25 couverte d’une quantité de premier fluide F inférieure à la quantité couvrant la surface interne 25 avant le passage du racleur 20, par exemple pour retirer l’intégralité du premier fluide F couvrant la surface interne 25 des portions du conduit 15 dans lesquelles le racleur 20 circule.

Il est entendu par « repousser devant lui » que le racleur 20, circulant selon une direction dans le conduit de circulation de fluide 15, impose un mouvement selon cette direction à du premier fluide F qui est reçu dans la portion du conduit 15 en direction de laquelle le racleur 20 se déplace. Par exemple, un racleur 20 se déplaçant de l’amont vers l’aval impose au premier fluide F situé en aval du racleur 20 un mouvement vers l’aval.

Le racleur 20 s’étend selon un deuxième axe A2.

Le racleur 20 comporte au moins une portion présentant une section circulaire dans un plan perpendiculaire au deuxième axe A2.

Selon l’exemple de la figure 2, le racleur 20 est sensiblement cylindrique et présente une symétrie de révolution autour du deuxième axe A2.

Le racleur 20 est prévu pour circuler dans le conduit de circulation 15 lorsque le racleur 20 est reçu dans la lumière du conduit de circulation 15 et que le premier axe A1 est confondu avec le deuxième axe A2, comme représenté sur la figure 2.

Le racleur 20 présente un diamètre externe. Le diamètre externe est le diamètre externe de la portion du racleur 20 présentant le diamètre externe le plus grand dans un plan perpendiculaire au deuxième axe A2.

Le diamètre externe a une première valeur Del .

La première valeur Del est strictement inférieure au diamètre interne Di du conduit de circulation 15. Une différence entre le diamètre interne Di du conduit de circulation 15 et la première valeur Del est supérieure ou égale à 100 micromètres (pm). Par exemple, la différence est supérieure ou égale à 200 pm.

La différence est inférieure ou égale à 300 pm.

Selon un mode de réalisation, la différence est égale à 200 pm.

Le racleur 20 présente deux faces d’extrémité 30 délimitant le racleur 20 selon le deuxième axe A2. Une longueur du racleur 20, mesurée selon le deuxième axe A2 entre les deux faces d’extrémité 30, est comprise entre le diamètre interne Di du conduit de circulation 15 et le double du diamètre interne Di.

Le racleur 20 présente, en outre, une face latérale 35 délimitant le racleur 20 dans un plan perpendiculaire au deuxième axe A2. Lorsque le racleur 20 est sensiblement cylindrique, le diamètre externe est mesuré entre deux points diamétralement opposés de la face latérale 35.

Le racleur 20 comporte, par exemple, une coque 40 délimitant une chambre 45. Dans ce cas, les faces d’extrémité 30 et la face latérale 35 sont des faces externes de la coque 40. En particulier, la coque 40 comporte deux parois d’extrémité 46 qui séparent, selon le deuxième axe A2, la chambre 45 de l’extérieur de la coque 40. Dans ce cas, les faces d’extrémité 30 sont des faces des parois d’extrémité 46.

Les parois d’extrémité 46 sont, par exemple, des parois planes perpendiculaires au deuxième axe A2.

La coque 40 est, par exemple, réalisée en polytétrafluoroéthylène (PTFE), en Polyéthylène, en une polyoléfine, en polyétheréthercétone (PEEK), en polyoxyméthylène (POM), ou encore en Polyamide.

En variante, le racleur 20 est plein, c’est-à-dire qu’aucune chambre 45 n’est délimitée par la coque 40. Dans ce cas le racleur 20 sera réalisé en matériaux présentant de bonnes propriétés élastiques tel qu’un élastomère, notamment un élastomère perfluoré, résistant aux solvants.

L’injecteur 21 est configuré pour injecter un deuxième fluide dans le circuit 16, notamment dans le conduit de circulation 15. Par exemple, l’injecteur 21 est configuré pour injecter dans le conduit de circulation 15 un flux de deuxième fluide présentant un débit contrôlable par l’injecteur 21.

L’injecteur 21 est, par exemple, configuré pour injecter le deuxième fluide dans l’extrémité amont 15A du conduit de circulation 15. En variante, l’injecteur 21 est configuré pour injecter le deuxième fluide dans l’extrémité aval 15B du conduit de circulation 15, ou est configuré pour injecter le deuxième fluide soit dans l’extrémité amont 15A soit dans l’extrémité aval 15B. Selon l’exemple de la figure 1 , l’injecteur 21 est relié par une vanne 47 au conduit de circulation 15.

Le deuxième fluide est, par exemple, un fluide distinct du premier fluide F à projeter. Par exemple, le deuxième fluide est un liquide, parfois appelé « liquide de nettoyage ». Le liquide est, en particulier un solvant propre à dissoudre ou à diluer le premier fluide F. Par exemple, lorsque le premier fluide F est une peinture à base aqueuse, le liquide est de l’eau. Il est à noter que le type de solvant utilisé est susceptible de varier, notamment en fonction de la nature du premier fluide F.

Il est également à noter que d’autres liquides que des solvants sont susceptibles d’être utilisés en tant que deuxième fluide.

En variante, le deuxième fluide est un premier fluide F destiné à être projeté postérieurement au premier fluide F présent dans le conduit de circulation 15, par exemple un premier fluide F présentant une teinte différente du premier fluide F présent dans le conduit de circulation 15. Selon une autre variante, le deuxième fluide est un gaz tel que de l’air comprimé.

De nombreux types d’injecteur 21 sont susceptibles d’être utilisés dans l’installation 10, en fonction du deuxième fluide à injecter. Par exemple, l’injecteur 21 est une pompe à engrenage, ou encore un compresseur propre à générer un flux de gaz.

Il est à noter que, bien que l’injecteur 21 soit décrit précédemment comme étant un dispositif distinct de la pompe 12, il est envisageable que le rôle de l’injecteur 21 soit rempli par la pompe 12, par exemple si le bloc changeur de teintes 1 1 comprend un réservoir de deuxième fluide que la pompe 12 est alors apte à injecter dans le conduit 15.

Un premier exemple de procédé déplacement du premier fluide F dans l’installation 10 va maintenant être décrit.

Le procédé est, par exemple, un procédé de nettoyage de la surface interne 25 du conduit 15. Il est à noter que d’autres applications du procédé que le nettoyage du conduit 15 sont envisageables.

Lors d’une étape initiale, du premier fluide F est présent dans la lumière du conduit de circulation 15. Par exemple, le premier fluide F recouvre partiellement la surface interne du conduit de circulation 15.

Lors d’une étape de circulation, le racleur 20 circule dans le conduit de circulation 15. Par exemple, le racleur 20 est inséré à une extrémité 15A, 15B du conduit de circulation 15 et propulsé jusqu’à l’autre extrémité 15A, 15B du conduit de circulation 15 par un flux de deuxième fluide. Le flux de deuxième fluide exerce alors sur l’une des faces d’extrémité 30 une force tendant à propulser le racleur dans le conduit de circulation 15 selon le premier axe A1.

Lors de l’étape de circulation 20, le premier axe A1 et le deuxième axe A2 sont confondus.

Sous l’effet du flux de deuxième fluide, le racleur 20 circule dans le conduit de circulation 15. Par exemple, lorsque le flux de deuxième fluide est injecté dans l’extrémité amont 15A du conduit 15, le racleur 20 circule de l’amont vers l’aval. Il est à noter que la direction de circulation du racleur 20 est susceptible de varier, par exemple si le flux de deuxième fluide est injecté dans l’extrémité aval 15B du conduit 15.

Lors de sa circulation, le racleur 20 repousse devant lui le premier fluide F présent dans le conduit de circulation 15, permettant ainsi la récupération du premier fluide F. Par exemple, une vanne de récupération du premier fluide F débouchant dans l’extrémité aval du conduit 15 permet la sortie du premier fluide F repoussé par le racleur 20. En variante, le premier fluide F sort du conduit de circulation par la vanne 22 de l’organe de projection 13.

La surface interne 25 du conduit de circulation 15 est donc nettoyée, puisque le racleur repousse devant lui le premier fluide F présent sur la surface interne 25 du conduit 15.

Puisque la différence entre la première valeur de diamètre externe Del du racleur 20 et le diamètre interne Di du conduit de circulation 15 est supérieure ou égale à 100 pm, le frottement entre le racleur 20 et la surface interne 25 est limité. L’usure du racleur et du conduit de circulation 15 est donc plus faible que pour les installations de l’état de la technique. Toutefois, le premier fluide F est efficacement collecté par le racleur 20.

Une différence supérieure ou égale à 200 pm diminue particulièrement les frottements et donc l’usure.

Dans les exemples d’installation mentionnés ci-après et leurs variantes, les éléments identiques au premier exemple de la figure 2 et au premier exemple de procédé de déplacement ne sont pas décrits à nouveau. Seules les différences sont mises en évidence.

Un deuxième exemple d’installation 10 est représenté sur la figure 3.

L’installation 10 comporte un système de maintien configuré pour empêcher un mouvement de translation relative du racleur 10 par rapport au conduit de circulation 15 lorsque le racleur 20 est inséré dans le conduit de circulation 15, et qu’il n’est plus souhaité que le premier fluide F soit déplacé dans le conduit de circulation 15. Le système de maintien est, notamment, configuré pour faire pivoter le racleur 20 autour d’un axe de pivotement Ap. L’axe de pivotement Ap est perpendiculaire au premier axe A1 .

Plus précisément, le système de maintien est configuré pour faire pivoter le racleur 20 entre une première position dans laquelle le premier axe A1 et le deuxième axe A2 sont confondus et une deuxième position dans laquelle un angle a entre le premier axe A1 et le deuxième axe A2 est strictement supérieur à zéro.

L’angle a est, par exemple, supérieur ou égal à 0,5 degrés (°).

Lorsque le racleur 20 est dans la deuxième position, comme représenté sur la figure 3, le racleur 20 est plaqué à chacune de ses extrémités contre la surface interne 25 du conduit de circulation 15.

Puisque le racleur 20 présente un diamètre externe Del strictement inférieur au diamètre interne Di du conduit de circulation 15, le racleur 20 est susceptible de se déplacer dans le conduit de circulation 15 sans pour autant que le deuxième fluide F en amont soit mis en mouvement, par exemple sous l’influence de la gravité. Ceci arrive notamment à chaque fois que la pulvérisation est arrêtée.

Grâce au système de maintien, le risque d’un déplacement non souhaité du racleur 20 est limité.

Selon un mode de réalisation, le système de maintien comporte un aimant 50 et un générateur de champ magnétique 55.

L’aimant 50 est solidaire du racleur 20. L’aimant 50 est, par exemple, accueilli dans la chambre 45.

L’aimant 50 est, par exemple, un aimant permanent, tel qu’un aimant au néodyme.

Cependant, des modes de réalisation dans lesquels l’aimant 50 est un électro aimant sont également envisageables.

L’aimant 50 présente un pôle nord N et un pôle sud S. Les pôles nord N et sud S de l’aimant 50 sont alignés selon un troisième axe A3.

Le troisième axe A3 n’est pas confondu avec le deuxième axe A2. En particulier, le troisième axe A3 forme un angle b avec le deuxième axe A2 du racleur 20.

L’angle b est supérieur ou égal à l’angle a entre le premier axe A1 et le deuxième axe A2. L’angle b est supérieur ou égal à 5°.

Le générateur de champ magnétique 55 est configuré pour générer, dans au moins une portion du conduit de circulation 15, un champ magnétique M tendant à aligner le premier axe A1 et le troisième axe A3. Le générateur de champ magnétique 55 est, par exemple, disposé à l’extérieur du conduit de circulation 15. Selon l’exemple représenté sur la figure 3, le générateur de champ magnétique est en contact avec la surface externe 27 du conduit de circulation 15.

En variante, le générateur de champ magnétique est compris au moins partiellement dans le conduit de circulation 15. En particulier, le générateur de champ magnétique est au moins partiellement compris entre la surface externe 27 et la surface interne 25 du conduit de circulation 15.

Le générateur de champ magnétique 55 est, par exemple, un électro-aimant comprenant un enroulement conducteur entourant au moins une portion du conduit de circulation 15. Dans ce cas, lorsque l’électro-aimant 55 est alimenté par un courant électrique, l’électro-aimant 55 génère dans le conduit de circulation 15 un champ magnétique M dirigé parallèlement au premier axe A1 .

Selon l’exemple de la figure 3, l’enroulement conducteur est enroulé autour du conduit de circulation 15, et est donc en contact avec la surface externe 27. En variante, l’enroulement conducteur est susceptible d’être compris entre les surfaces externe 27 et interne 25 du conduit 15. Ainsi, l’enroulement conducteur est intégré dans le conduit 15.

Selon une variante, le générateur de champ magnétique 55 est un aimant permanent. Par exemple, le générateur de champ magnétique 55 est un aimant permanent lorsque l’aimant 50 est un électro-aimant.

Selon un mode de réalisation particulier, le générateur de champ magnétique 55 comporte un aimant permanent et l’aimant 50 est un aimant permanent. Par exemple, l’aimant permanent du générateur de champ magnétique 55 est mobile par rapport au conduit de circulation 15 entre une première position dans laquelle le générateur de champ magnétique 55 génère un champ magnétique négligeable dans une portion du conduit de circulation 15 et une deuxième position dans laquelle le générateur de champ magnétique 55 génère dans au moins une portion du conduit de circulation 15, un champ magnétique M tendant à aligner le premier axe A1 et le troisième axe A3

Selon un autre mode de réalisation, le générateur de champ magnétique 55 et l’aimant 50 sont tous deux des électro-aimants.

Le deuxième exemple de procédé comporte une étape de pivotement.

L’étape de pivotement est, par exemple, mise en œuvre postérieurement à l’étape de circulation. En particulier, l’étape de pivotement est mise en œuvre lorsque le racleur 20 est accueilli dans la lumière du conduit de circulation 15 mais qu’il est souhaité que le racleur 20 ne puisse se déplacer en translation selon le premier axe A1 par rapport au conduit de circulation 15, par exemple lorsque le conduit de circulation 15 doit être déplacé ou que le premier axe A1 du conduit de circulation 15 présente une composante verticale non négligeable et que le racleur 20 serait susceptible de glisser dans le conduit de circulation 15 sous l’effet de son poids.

Lors de l’étape de pivotement, le racleur 20 pivote depuis sa première position jusqu’à sa deuxième position.

En particulier, l’électro-aimant 55 génère le champ magnétique M, qui impose au racleur 20 une force magnétique tendant à aligner le troisième axe A3 avec le premier axe A1. Le racleur 20 pivote donc autour de l’axe de pivotement Ap jusqu’ à sa deuxième position.

La force magnétique plaque les deux extrémités du racleur 20 contre la surface interne 25 du conduit de circulation 15, ce qui empêche par frottement un mouvement de translation du racleur selon le premier axe A1 par rapport au conduit de circulation 15.

Le système de maintien permet alors de maintenir en position le racleur 20 dans une portion particulière du conduit de circulation 15 malgré la réduction des frottements entre le racleur 20 et le conduit de circulation 15 due à la différence des diamètres interne et externe Di et Del . Cette immobilisation est notamment utile en cas d’interruption de l’étape de circulation avant que la totalité du conduit 15 ait été parcourue par le racleur 20.

Un troisième exemple d’installation 10 est représenté sur la figure 4.

Le troisième exemple d’installation 10 comporte également un système de maintien configuré pour empêcher un mouvement de translation relative du racleur 10 par rapport au conduit de circulation 15 lorsque le racleur 20 est inséré dans le conduit de circulation 15.

Le système de maintien est configuré pour augmenter le diamètre externe d’au moins une portion du racleur 20 depuis la première valeur de diamètre Del jusqu’à une deuxième valeur de diamètre De2.

La deuxième valeur de diamètre De2 est strictement supérieure à la première valeur de diamètre Del .

En particulier, la deuxième valeur de diamètre De2 est égale au diamètre interne Di.

L’injecteur 21 est apte à faire varier la pression dans le conduit de circulation 15 lorsque la sortie du premier fluide F à travers l’extrémité aval du conduit 15 est empêchée, par exemple lorsque la vanne 22 de l’organe de projection 13 est fermée.

En particulier, 1‘injecteur 21 est configuré pour faire varier la pression dans le conduit de circulation entre une première valeur de pression et une deuxième valeur de pression. La première valeur de pression est une valeur de pression typique du fonctionnement de l’installation 10 lorsque le racleur 20 circule dans le conduit de circulation 15.

La première valeur de pression est, par exemple, comprise entre 2 bar et 8 bar. Il est à noter que la première valeur est susceptible de varier.

La deuxième valeur de pression est strictement supérieure à la première valeur de pression. La deuxième valeur de pression est, par exemple, supérieure ou égale à 10 bar. Selon un mode de réalisation, la deuxième valeur de pression est égale à 10 bar, à 500 millibar près.

Le racleur 20 est configuré pour être écrasé selon le deuxième axe A2 lorsque la pression dans le conduit de circulation 15 est supérieure ou égale à un seuil de pression prédéterminé.

En d’autres termes, le racleur 20 présente une configuration non écrasée, représentée sur la figure 4 et une configuration écrasée représentée sur la figure 5. La longueur L1 du racleur 20, selon le deuxième axe A2, dans la configuration non écrasée, est strictement supérieure à la longueur L2 du racleur 20 dans la configuration écrasée.

Le seuil de pression est strictement supérieur à la première valeur de pression et strictement inférieur à la deuxième valeur de pression.

En outre, le racleur 20 est configuré pour que l’écrasement du racleur 20 provoque une augmentation du diamètre externe du racleur 20 depuis la première valeur Del jusqu’à la deuxième valeur De2. Ainsi, dans la configuration non-écrasée, le diamètre externe du racleur 20 présente la première valeur de diamètre Del alors que, dans la configuration écrasée, le diamètre externe présent la deuxième valeur de diamètre De2.

Selon un mode de réalisation, dans la configuration écrasée, le diamètre externe présente une valeur strictement supérieure au diamètre interne Di du conduit de circulation 15 lorsque le racleur 20 n’est pas accueilli dans le conduit de circulation 15. Ainsi, lorsque le racleur 20 est accueilli dans le conduit de circulation 15 dans la configuration écrasée, le diamètre externe du racleur 20 présente la deuxième valeur de diamètre De2 parce que le diamètre externe du racleur 20 est limité par le diamètre interne Di. Le racleur 20 exerce alors contre la surface interne 25 du conduit de circulation 15 une force de frottement tendant à maintenir en position le racleur 20 par rapport au conduit de circulation 20.

Par exemple, la coque 40 est réalisée en un matériau polymère souple et prévue pour qu’une portion centrale 57 de la coque 40 se déforme radialement vers l’extérieur de la coque 40 lorsque les parois d’extrémités 46 sont rapprochées l’une de l’autre. Le matériau polymère souple est, par exemple, choisi parmi un polymère perfluoré, le téflon, le polyamide et une polyoléfine.

Selon l’exemple des figures 1 et 5, le racleur 20 comporte un élément élastique 60.

L’injecteur, la coque 40 et l’élément élastique 60 forment conjointement le système de maintien.

L’élément élastique 60 est accueilli dans la chambre 45 délimitée par la coque 40.

L’élément élastique 60 exerce sur les parois d’extrémité 46 une force élastique tendant à éloigner les parois d’extrémité 46 l’une de l’autre. En particulier, l’élément élastique 60 est configuré pour exercer une force élastique présentant une valeur strictement supérieure à une force de pression tendant à rapprocher les parois d’extrémité 46 l’une de l’autre lorsque la pression dans le conduit de circulation 15 est inférieure ou égale au seuil de pression.

L’élément élastique 60 est, en outre, configuré pour exercer une force élastique présentant une intensité strictement inférieure à une force de pression tendant à rapprocher les parois d’extrémité 46 l’une de l’autre lorsque la pression dans le conduit de circulation 15 est strictement supérieure au seuil de pression.

En d’autres termes, l’élément élastique 60 est configuré pour maintenir le racleur 20 dans sa configuration non-écrasée lorsque la pression dans le conduit de circulation 15 est inférieure ou égale au seuil de pression, et pour permettre le basculement du racleur 20 dans sa configuration écrasée lorsque la pression est strictement supérieure au seuil de pression.

L’élément élastique 60 est, par exemple, un ressort tel qu’un ressort hélicoïdal. Il est à noter que d’autres types d’éléments élastiques 60 sont susceptibles d’être envisagés.

Le fonctionnement du troisième exemple va maintenant être décrit. En particulier, un troisième exemple de procédé de déplacement mis en oeuvre par le troisième exemple d’installation 10 va maintenant être décrit.

Lors de l’étape de circulation, la pression dans le conduit de circulation 15 présente la première valeur de pression. Le racleur 20 est donc dans sa configuration non écrasée.

Le troisième exemple comprend une étape d’augmentation la pression et une étape d’écrasement.

Lors de l’étape d’augmentation de la pression, l’injecteur fait augmenter la pression dans le conduit de circulation depuis la première valeur jusqu’à la deuxième valeur. Par exemple, la vanne 22 permettant la sortie du premier fluide F hors du conduit de circulation 15 est fermée, et l’injecteur injecte du deuxième fluide dans le conduit de circulation 15 jusqu’à ce que la deuxième valeur de pression soit atteinte.

Lors de l’étape d’écrasement, le racleur 20 bascule dans sa configuration écrasée sous l’effet de la force de pression exercée sur les parois d’extrémité 46. L’écrasement provoque une augmentation du diamètre externe du racleur 20 jusqu’à la deuxième valeur de diamètre De2.

Lorsque le racleur 20 est dans sa configuration écrasée, le racleur 20 exerce une force de frottement contre la surface interne 25 du conduit de circulation 15, puisque le diamètre externe est égal au diamètre interne Di.

Le système de maintien permet alors de maintenir en position le racleur 20 dans une portion particulière du conduit de circulation 15 lorsque le racleur 20 est écrasé, tout en permettant une réduction des frottements entre le racleur 20 et le conduit de circulation 15 due à la différence des diamètres interne et externe Di et Del dans la configuration non écrasée.

Le système de maintien du troisième exemple ne suppose pas d’équipement supplémentaire excepté l’élément élastique 60, par rapport au premier exemple. En particulier, aucun élément supplémentaire extérieur au racleur 20 n’est requis. L’installation de projection de fluide 10 est donc très simple, et le racleur 20 est susceptible d’être utilisé dans des installations de projection de fluide 10 déjà existantes.

Selon une variante du troisième exemple, le racleur 20 ne comporte pas d’élément élastique 60. La coque 40 comporte deux portions d’extrémités 65 et une portion d’écrasement 70.

Les deux portions d’extrémités 65 délimitent le racleur 20 selon le deuxième axe A2. En particulier, chaque paroi d’extrémité 46 est une paroi d’une portion d’extrémité 65. Cette portion d’extrémité est délimitée par la paroi d’extrémité 46 selon le deuxième axe 20.

Chaque portion d’extrémité 65 est, par exemple, rigide. En particulier, chaque portion d’extrémité 65 est configurée pour ne pas être déformée lorsque le racleur 20 passe de la configuration écrasée à la configuration non écrasée ou vice-versa.

La portion d’écrasement 70 est interposée selon le deuxième axe A2 entre les deux portions d’extrémité 65.

La portion d’écrasement 70 est cylindrique et s’étend selon le deuxième axe A2. La portion d’écrasement 70 présente donc une section circulaire dans un plan perpendiculaire au deuxième axe A2. La portion d’écrasement 70 est configurée pour exercer sur les deux portions d’extrémité 65 une force tendant à éloigner les deux portions d’extrémités 65 l’une de l’autre.

En particulier, la portion d’écrasement 70 est configuré pour exercer une force élastique présentant une valeur strictement supérieure à une force de pression tendant à rapprocher les deux portions d’extrémité 65 l’une de l’autre lorsque la pression dans le conduit de circulation 15 est inférieure ou égale au seuil de pression.

La portion d’écrasement 70 est, en outre, configurée pour exercer une force élastique présentant une valeur strictement inférieure à une force de pression tendant à rapprocher les deux portions d’extrémité 65 l’une de l’autre lorsque la pression dans le conduit de circulation 15 est strictement supérieure au seuil de pression.

En d’autres termes, la portion d’écrasement 70 est configurée pour maintenir le racleur 20 dans sa configuration non-écrasée lorsque la pression dans le conduit de circulation 15 est inférieure ou égale au seuil de pression, et pour permettre le basculement du racleur 20 dans sa configuration écrasée lorsque la pression est strictement supérieure au seuil de pression.

La portion d’écrasement 70 est, par exemple, réalisée en un matériau élastomère. En ce sens, la portion 70 peut être qualifiée de portion élastomérique.

La portion d’écrasement 70 est configurée pour se déformer radialement vers l’extérieur de la coque 40 lorsque les deux portions d’extrémité 65 sont rapprochées l’une de l’autre, comme visible sur la figure 6.

Un quatrième exemple d’installation 10 va maintenant être décrit.

Le racleur 20 comprend un élément ferromagnétique.

Le ferromagnétisme désigne la capacité de certains corps de s'aimanter sous l'effet d'un champ magnétique extérieur et de garder une partie de cette aimantation.

L’élément ferromagnétique est, en particulier, solidaire de la coque 40.

L’élément ferromagnétique est, par exemple, reçu dans la chambre 45.

L’installation 10 comprend un générateur de champ magnétique 55.

Le générateur de champ magnétique 55 est, par exemple, similaire aux générateurs de champ magnétique 55 utilisés dans le deuxième exemple précédemment décrit.

Le générateur de champ magnétique 55 est configuré pour générer, dans au moins une portion du conduit de circulation 15, un champ magnétique tendant à rapprocher l’élément ferromagnétique du générateur de champ magnétique 55.

Par exemple, le générateur de champ magnétique 55 est un aimant générant un champ magnétique propre à attirer l’élément ferromagnétique vers l’aimant. Le procédé comprend alors une étape d’attraction remplaçant par exemple l’étape de pivotement.

Lors de l’étape d’attraction, le générateur de champ magnétique 55 génère le champ magnétique dans la portion correspondante du conduit de circulation 15. Par exemple, lorsque le générateur de champ magnétique 55 est un aimant permanent, le générateur de champ magnétique 55 est approché de la portion du conduit de circulation 15 dans laquelle il est souhaité que le racleur 20 soit maintenu.

Sous l’effet du champ magnétique, l’élément ferromagnétique est attiré vers le générateur de champ magnétique 55. En conséquence, le racleur 20 est déplacé dans le conduit 15 jusqu’à entrer en contact avec la surface interne 25 du conduit 15. En particulier, le racleur 20 est plaqué contre la surface interne 25.

Le racleur 20 est alors maintenu en position dans la portion du conduit 15 par l’effet du champ magnétique qui plaque le racleur contre la surface interne 25.

Le quatrième exemple d’installation 10 est particulièrement simple à mettre en œuvre.

Un procédé de projection d’un premier fluide F va maintenant être décrit.

Le procédé de projection est, par exemple, mis en œuvre par une installation de projection 10 conforme à l’un des exemples d’installation de projection 10 décrits précédemment. Toutefois, il est à noter que le procédé de projection est susceptible d’être mis en œuvre par d’autres types d’installations de projection de fluide, notamment des installations de projection de fluide dans lesquelles la différence entre le diamètre interne Di du conduit de circulation 15 et la première valeur Del est strictement inférieure à 100 micromètres, par exemple égale à zéro.

Le procédé comprend une première étape de projection, une étape de circulation, une étape de retour et une deuxième étape de projection.

Lors de la première étape de projection, un premier fluide F est projeté par l’installation de projection 10. En particulier, le premier fluide F est injecté par la pompe 12 dans le conduit de circulation 15 et transmis par le conduit de circulation 15 jusqu’à l’organe de projection 13 qui projette le premier fluide F.

Le premier fluide F est, par exemple, projeté sur une zone d’un objet, d’une structure ou d’une installation que l’on souhaite recouvrir de premier fluide F.

Le premier fluide F projeté lors de la première étape de projection présente, par exemple, une première teinte.

La première étape de projection comprend la détermination d’un premier volume de premier fluide F. Le premier volume est le volume de premier fluide F qui a été projeté depuis le début de la première étape de projection. Le premier volume est, par exemple, déterminé par la connaissance du débit de la pompe 12 et de la durée totale de fonctionnement de la pompe 12 depuis le début de la première étape de projection.

La première étape de projection est mise en oeuvre jusqu’à ce qu’une différence entre un volume total de premier fluide F à projeter et le premier volume soit égal à un deuxième volume prédéterminé.

Le volume total est, par exemple, le volume total de premier fluide F à projeter par l’installation 10 pour permettre de recouvrir de premier fluide F un objet prédéterminé, ou encore une zone prédéterminée d’un objet, d’une structure ou d’une installation.

Le deuxième volume est le volume de premier fluide F que le racleur 20 est apte à déplacer lors de l’étape de circulation. Par exemple, le deuxième volume est déterminé expérimentalement en remplissant le conduit de circulation 15 de premier fluide F et en mettant en oeuvre l’étape de circulation.

Le deuxième volume est, par exemple, supérieur ou égal à 80 pourcents (%) du volume de la lumière du conduit de circulation 15

Le deuxième volume est, par exemple, le volume de premier fluide F contenu dans le conduit de circulation 15. En particulier, le deuxième volume est le volume de la lumière du conduit de circulation 15.

En d’autres termes, la première étape de projection est mise en oeuvre jusqu’à ce le volume de premier fluide F qui est contenu dans le conduit de circulation 15 et qui est susceptible d’être repoussé jusqu’à l’organe de projection 13 par le racleur 20 suffise à recouvrir de premier fluide F les zones de l’objet, de la structure ou de l’installation que l’on souhaite recouvrir de premier fluide F mais qui n’ont pas encore été recouvertes.

L’étape de circulation est mise en oeuvre postérieurement à la première étape de projection.

Lors de l’étape de circulation, le racleur 20 est introduit dans le conduit de circulation 15, par exemple à l’extrémité amont 15A du conduit de circulation 15, et l’injecteur 21 injecte le deuxième fluide en amont du racleur 20.

Le deuxième fluide utilisé lors de l’étape de circulation est, par exemple, un liquide, notamment un solvant propre à dissoudre ou diluer le premier fluide F.

Lors de l’étape de circulation, la vanne 22 est ouverte.

Le racleur 20 circule de l’amont vers l’aval dans le conduit de circulation 15, sous l’effet du deuxième fluide injecté dans l’extrémité amont 15A par l’injecteur 21. Par exemple, le racleur 20 parcourt une longueur du conduit de circulation 15 supérieure ou égale à la moitié d’une longueur totale du conduit de circulation 15, notamment supérieure ou égale à 90 % de la longueur totale. Le racleur 20 repousse une partie du premier fluide F présent dans le conduit de circulation 15 jusqu’à l’organe de projection 13, notamment jusqu’à la tête de pulvérisateur 23.

Au cours de l’étape de circulation, le deuxième volume de premier fluide F est repoussé par le racleur 20 jusqu’à la tête de pulvérisateur 23. En d’autres termes, pendant l’étape de circulation, le volume de premier fluide F traversant la vanne 22 est égal au deuxième volume.

Le premier fluide F repoussé par le racleur 20 jusqu’à la tête de pulvérisateur 23 est projeté par la tête de pulvérisateur 23.

L’étape de retour est mise en oeuvre postérieurement à l’étape de circulation.

Lors de l’étape de retour, l’injecteur 21 injecte du deuxième fluide dans le conduit de circulation 15 en aval du racleur 20. Le deuxième fluide repousse alors le racleur 20, qui se déplace vers l’amont dans le conduit de circulation.

Par exemple, la vanne 17 est ouverte pour permettre au deuxième fluide de quitter le conduit de circulation 15 en amont du racleur 20.

A l’issue de l’étape de retour, le racleur 20 est retiré du conduit de circulation 15.

L’étape de retour est suivie de la deuxième étape de projection.

La deuxième étape de projection est identique à la première étape de projection à exception du premier fluide F projeté. En particulier, lors de la deuxième étape de projection, le premier fluide F injecté par la pompe 12 dans le conduit de circulation 15 et projeté par l’organe de projection 13 est un premier fluide F différent du premier fluide F qui est injecté par la pompe 12 lors de la première étape de projection. En particulier, le premier fluide F projeté lors de la deuxième étape de projection présente une teinte différente de la teinte du premier fluide F projeté lors de la première étape de projection.

Le procédé de projection permet l’utilisation d’une grande partie du premier fluide F qui est présent dans le conduit de circulation 15 grâce à l’utilisation du racleur 20 pour repousse ce premier fluide F jusqu’à l’organe de projection 13. Le procédé de projection présente donc un meilleur rendement en termes de quantité de fluide consommée que les autres procédés de projection, dans lesquels une partie du fluide consommé reste dans le conduit de circulation 15 à l’issue de la projection, et n’est pas efficacement récupérée.

Lorsque le deuxième fluide est un liquide, le contrôle du deuxième volume de fluide projeté est amélioré, puisque les liquides sont faiblement compressibles.

Lorsque ce liquide est un solvant, le premier fluide F restant dans le conduit de circulation 15 après le passage du racleur 20, notamment le premier fluide F susceptible de recouvrir partiellement la surface interne 25, est dissout ou dilué par le solvant et extrait du conduit 15 avec le solvant. Le conduit 15 est donc en partie nettoyé, et les risques de contamination du premier fluide F projeté lors de la deuxième étape de projection par le premier fluide F projeté lors de la première étape de projection sont limités.

Le nettoyage du conduit 15 est encore amélioré lorsque l’étape de retour est mise en œuvre à l’aide de ce solvant utilisé comme deuxième fluide, puisque le conduit de circulation 15 est alors nettoyé deux fois par le solvant, lors des circulations du racleur vers l’aval puis vers l’amont.

Lorsque le racleur 20 est conforme aux racleurs 20 décrits dans les premier, deuxième, troisième et quatrième exemples précédents, c’est-à-dire lorsqu’une différence entre le diamètre interne Di du conduit de circulation 15 et la première valeur Del est supérieure ou égale à 100 micromètres (pm), le racleur 20 circule aisément même dans les portions du conduit de circulation 15 qui ne sont pas rectilignes, notamment dans la deuxième portion 29, hélicoïdale. La quantité de premier fluide F récupérée est alors augmentée, puisqu’il est évité qu’une section du conduit 15, ne pouvant être parcourue par le racleur 20, soit encore remplie de premier fluide F à l’issue de l’étape de circulation.

L’utilisation d’une deuxième portion 29 hélicoïdale permet d’éviter la formation, dans le premier fluide F contenu dans la deuxième portion 29, de liaisons conductrices sous l’effet des champs électriques fréquemment utilisés pour la projection du premier fluide F lorsque le premier fluide F contient des particules électriquement conductrices. Les racleurs 20 selon les premier, deuxième, troisième et quatrième exemples sont donc particulièrement intéressants pour ces applications.

Un cinquième exemple d’installation 10 va maintenant être décrit.

Les éléments identiques au premier exemple d’installation 10 ne sont pas décrits à nouveau. Seules les différences sont mises en évidence.

Toutefois, il est à noter que, dans le cinquième exemple d’installation 10, la différence entre le diamètre interne Di du conduit de circulation 15 et la première valeur Del est susceptible de varier, notamment d’être strictement inférieure à 100 pm, par exemple égale à zéro, ou encore d’être supérieure ou égale à 100 pm comme c’est le cas dans le premier exemple.

Lorsque cette différence est supérieure ou égale à 100 pm, le cinquième exemple d’installation 10 est susceptible de comprendre un racleur 20 et un système de maintien 55 conforme aux racleurs 20 et aux systèmes de maintien des deuxième, troisième et quatrième exemples d’installation 10 et des variantes précédemment décrites de ces deuxième, troisième et quatrième exemples.

Selon une variante également envisageable, le cinquième exemple d’installation 10 ne comporte pas de racleur 20. L’injecteur 21 est configuré pour injecter le deuxième fluide dans au moins l’un parmi le bloc changeur de teintes 1 1 , la pompe 12, le conduit de circulation 15 et l’organe de projection 13. Selon le mode de réalisation représenté sur la figure 7, l’injecteur 21 est relié au bloc changeur de teintes 1 1 par une vanne 105, à la pompe 12 par une vanne 1 10, au conduit de circulation 15 par la vanne 47 et à l’organe de projection 13 par une vanne 1 15.

Le deuxième fluide est alors un liquide, par exemple un solvant liquide propre à dissoudre ou diluer le premier fluide F, ou encore de l’eau.

L’injecteur 21 est configuré pour injecter un volume prédéterminé de deuxième fluide dans le circuit 16. L’injecteur 21 est, en outre, configuré pour arrêter l’injection lorsque le volume injecté est égal à un volume prédéterminé.

Par exemple, l’injecteur 21 est configuré pour estimer une valeur d’un volume total de deuxième fluide injecté dans le circuit 16 depuis le début de l’injection, et pour arrêter l’injection lorsque le volume total est égal au volume prédéterminé.

Selon un mode de réalisation, l’injecteur 21 comporte un module de contrôle tel qu’une unité de traitement de données ou encore un circuit intégré dédié, propre à estimer le volume total injecté et à commander l’injection du deuxième fluide par l’injecteur 21 , par exemple propre à commander l’ouverture ou la fermeture des vannes 47, 105, 1 10, 1 15. Le volume prédéterminé est choisi en fonction de la quantité de deuxième fluide que l’on souhaite injecter dans le circuit 16. Le volume prédéterminé est donc susceptible de varier.

Des exemples d’injecteurs 21 susceptibles d’être utilisés dans le cinquième exemple sont décrits plus bas.

L’injecteur 21 est, en outre, configuré pour injecter un flux de gaz dans le circuit 16. En particulier, l’injecteur 21 est configuré pour injecter le volume prédéterminé de deuxième fluide dans le circuit 16, et pour injecter ensuite le gaz dans le circuit 16 pour provoquer le déplacement du deuxième fluide dans le circuit 16.

Par exemple, l’injecteur 21 est relié à une source de gaz sous pression.

Le gaz est, par exemple, de l’air comprimé.

Le gaz présente une troisième valeur de pression lorsque le gaz est injecté dans le circuit 16. La troisième valeur de pression est inférieure ou égale à 20 bar.

Le cinquième exemple d’installation 10 est propre à mettre en œuvre un procédé comprenant une étape d’injection du deuxième fluide dans le circuit 16.

Par exemple, lors de l’étape d’injection, le deuxième fluide est injecté dans le conduit de circulation 15. En variante, le deuxième fluide est injecté dans au moins l’un parmi le bloc changeur de teintes 1 1 , la pompe 12, le conduit de circulation 15 l’organe de projection 13.

Lors de l’étape d’injection, l’injecteur 21 estime le volume de deuxième fluide injecté depuis le début de l’étape d’injection. Par exemple, l’injecteur 21 estime périodiquement le volume de deuxième fluide injecté depuis le début de l’étape d’injection. Selon un mode de réalisation, l’injecteur 21 estime le volume de deuxième fluide injecté avec une période inférieure ou égale à 100 millisecondes.

Le volume estimé est comparé par l’injecteur 21 au volume prédéterminé.

Si le volume estimé de deuxième fluide est strictement inférieur au volume prédéterminé, l’injecteur 21 poursuit l’injection du deuxième fluide dans le circuit 16.

Si le volume estimé est égal ou supérieur au volume prédéterminé, l’injecteur 21 arrête l’injection. Par exemple, l’injecteur 21 forme la ou les vannes 47, 105, 1 10 et 1 15 qui relient l’injecteur 21 au circuit 16.

Selon l’exemple représenté sur la figure 7, l’injecteur 21 comporte un cylindre 75, un piston 80, un actionneur 85 et une vanne 90.

Le cylindre 75 est configuré pour contenir le deuxième fluide. Par exemple, le cylindre 75 délimite une cavité cylindrique propre à accueillir le deuxième fluide.

Le cylindre 75 s’étend selon un axe Ac propre au cylindre 75.

Il est à noter que le cylindre 75 est susceptible de présenter une base circulaire, mais aussi une base polygonale, ou encore une base présentant une forme quelconque dans un plan perpendiculaire à l’axe Ac du cylindre 75.

Le cylindre 75 est, par exemple, réalisé en un matériau métallique tel que l’acier inoxydable ou l’aluminium. La cavité délimitée par le cylindre 75 présente un volume intérieur compris entre 50 centimètres cubes (cc) et 1000 cc.

Le piston 80 est accueilli dans la cavité délimitée par le cylindre 75. Le piston 80 sépare la cavité délimitée par le cylindre 75 en deux chambres 95, 100 de volume variable.

Le piston 80 est cylindrique, par exemple délimité par une face périphérique complémentaire d’une face interne du cylindre 75 et par deux faces perpendiculaires à l’axe du cylindre 75.

Le piston 80 est, par exemple, réalisé en un matériau métallique. Selon un mode de réalisation, la face du piston 80 qui délimite la chambre 100 est réalisée en acier inoxydable. En variante, cette face est réalisée en un polymère, ou encore recouverte d’une couche de polymère ou d’une couche de polytétrafluoroéthylène (PTFE). Le piston 80 est mobile en translation entre une position primaire et une position secondaire par rapport au cylindre 75 de manière à faire varier les volumes respectifs des chambres 95 et 100. En particulier, le piston 80 est mobile selon l’axe Ac du cylindre 75.

La position primaire est la position dans laquelle le volume de la chambre 100 est le plus grand. Lorsque le piston 80 est dans la position primaire, le volume de la chambre 95 est, par exemple, égal à zéro.

La position secondaire est la position dans laquelle le volume de la chambre 100 est le plus petit. Par exemple, lorsque le piston 80 est dans la position secondaire, le piston 80 est en appui contre une paroi d’extrémité du cylindre 75, de sorte que le volume de la chambre 100 est égal à zéro.

Le piston 80 est configuré pour empêcher le passage de deuxième fluide entre les chambres 95, 100 qu’il délimite. Par exemple, le piston 80 porte des moyens d’étanchéité tels qu’un joint entourant le piston 80 dans un plan perpendiculaire à l’axe du cylindre 75.

La chambre 100 est configurée pour être au moins partiellement remplie de deuxième fluide. Par exemple, la chambre 100 est connectée par la vanne 90 à une source de deuxième fluide tel qu’un réservoir.

La chambre 100 est propre à être connectée, par exemple par la vanne 47, au conduit de circulation 15. Selon l’exemple de la figure 7, la chambre 100 est propre à être connectée à l’extrémité amont 15A du conduit de circulation. En variante, la chambre 100 est propre à être connectée à l’extrémité aval 15B, ou encore aux deux extrémités 15A, 15B.

L’actionneur 85 est configuré pour déplacer le piston 80 entre ses positions primaire et secondaire. L’actionneur 85 comprend, par exemple, un moteur et une tige propre à transmettre un effort du moteur au piston 80 pour déplacer le piston 80.

L’actionneur 85 est, notamment, configuré pour déterminer une position du piston 80 par rapport au cylindre 75, et pour commander ou arrêter un déplacement du piston 80 en fonction de la position déterminée. De nombreux types d’actionneurs 85 permettent une telle détermination de la position du piston.

Le moteur est, par exemple, un moteur électrique tel qu’un moteur couple, ou encore un moteur sans balais.

Selon un mode de réalisation, le moteur est un servomoteur, c’est-à-dire un moteur asservi en position. Par exemple, le moteur est commandé de sorte à maintenir le piston 80 dans une position prédéterminée par rapport au cylindre 75, la position prédéterminée étant susceptible de varier. En variante, le moteur est remplacé par un organe pneumatique ou hydraulique propre à déplacer le piston 80, par exemple une pompe propre à injecter un liquide dans la chambre 95 pour déplacer le piston.

L’actionneur 85 est, notamment, configuré pour imposer au deuxième fluide une pression supérieure ou égale à la troisième valeur de pression. Par exemple, un capteur de pression est intégré dans la chambre 100, et le module de contrôle est propre à commander une augmentation de la force exercée par l’actionneur sur le piston 80 jusqu’à ce que la pression du deuxième fluide dans la chambre 100 soit supérieure ou égale à la troisième valeur de pression.

En variante, l’actionneur 85 est configuré pour estimer la pression du fluide dans la chambre 100 à partir de valeurs d’un courant électrique d’alimentation du moteur électrique de l’actionneur 85.

Lors de l’étape d’injection, la chambre 100 contient du deuxième fluide et l’actionneur 85 déplace le piston 80 en direction de la position secondaire. Par exemple, lors de l’étape d’injection, la chambre 100 est remplie de deuxième fluide.

Sous l’effet du déplacement du piston 80, le deuxième fluide est injecté dans le conduit de circulation 15.

L’actionneur 85 détermine périodiquement une position du piston 80 dans le cylindre 75, notamment une distance parcourue par le piston 80 selon l’axe du cylindre 75 depuis la position primaire. La détermination de la distance parcourue est équivalente à la détermination du volume injecté, puisque le volume injecté est une fonction bijective de la distance parcourue, i.e à une distance parcourue correspond un unique volume injecté.

En variante, l’actionneur 85 compare le volume total injecté au volume prédéterminé en déterminant si le piston 80 a atteint ou non une position prédéterminée correspondant au volume prédéterminé.

La position prédéterminée est, notamment, une position telle que le déplacement du piston depuis la position primaire jusqu’ à la position secondaire diminue le volume de la chambre 100 d’une valeur de volume égale au volume prédéterminé.

L’injecteur 21 est, en outre, configuré pour arrêter l’injection lorsque le volume injecté est égal à un volume prédéterminé.

Par exemple, si le piston 80 n’a pas atteint la position prédéterminée, l’actionneur 85 continue à déplacer le piston 80 vers la position secondaire.

Si le piston 80 est dans la position prédéterminée, l’actionneur 85 arrête de déplacer le piston 80. En variante, l’injecteur 21 est configuré pour fermer la vanne 47 lorsque le piston 80 atteint la position prédéterminée. Il est à noter que d’autres types d’injecteurs 21 sont susceptibles d’être utilisés dans le cinquième exemple.

Par exemple, l’injecteur 21 comporte une source de deuxième fluide et un débitmètre.

La source de deuxième fluide est, par exemple, une réserve de deuxième fluide sous une pression supérieure ou égale à la troisième valeur de pression, ou encore une pompe propre à générer un flux de deuxième fluide, telle qu’une pompe à engrenage ou encore une pompe péristaltique.

L’injecteur 21 comporte, par exemple, un capteur de pression situé en particulier dans le conduit de sortie de la source de deuxième fluide, et propre à mesurer la pression du deuxième fluide en sortie de la source.

Le débitmètre est propre à mesurer des valeurs du débit de deuxième fluide injecté par l’injecteur 21 dans le circuit 16.

Le débit est, par exemple, un débit volumique. En variante, le débit est un débit massique.

L’injecteur 21 est configuré pour estimer, à partir des valeurs de débit mesurées, le volume total de deuxième fluide injecté dans le circuit à partir du début de l’étape d’injection. Par exemple, l’injecteur 21 estime le volume total injecté par intégration temporelle des valeurs de débit mesurées.

L’injecteur 21 interrompt l’injection lorsque le volume total est égal au volume prédéterminé. Par exemple, l’injecteur 21 ferme les vannes 47, 105, 1 10, 15 reliant l’injecteur 21 au circuit 16.

L’étape d’injection est, par exemple mise en œuvre au cours d’une étape de circulation telle que définie précédemment. Dans ce cas, le racleur 20 circule de l’amont vers l’aval dans le conduit de circulation 15 sous l’effet du deuxième fluide injecté.

En variante ou en complément, l’étape d’injection est mise en œuvre au cours de l’étape de retour pour propulser le racleur 20 de l’aval vers l’amont.

Le cinquième exemple d’installation 10 est notamment propre à mettre en œuvre le procédé de projection précédemment décrit, ainsi que d’autres procédés de projection.

Par exemple, le cinquième exemple d’installation 10 est propre à mettre en œuvre un procédé de projection dans lequel, lors de l’étape de circulation, aucun racleur 20 n’est présent dans le conduit 15. Dans ce cas, lors de l’étape de circulation, le deuxième fluide repousse devant lui le premier fluide F jusqu’à l’organe de projection 13. Selon d’autres variantes possible, l’étape d’injection est mise en oeuvre au cours d’un procédé de nettoyage de l’un au moins parmi le bloc changeur de teintes 1 1 , la pompe 12 et l’organe de projection 13.

L’utilisation d’un injecteur 21 propre à arrêter l’injection de deuxième fluide lorsque le volume de deuxième fluide injecté est égal à un volume prédéterminé permet de contrôler précisément la quantité de deuxième fluide utilisé lors de l’étape d’injection. En particulier, ce volume ne dépend pas de la viscosité du premier fluide F (ou du mélange entre le premier fluide F et le deuxième fluide) présent dans le circuit 16, au contraire des méthodes de l’état de la technique dans lesquelles une source de deuxième fluide est connectée au circuit 16 pendant un temps prédéterminé, puisque la viscosité du ou des fluides contenus dans le circuit dépend entre autres du rapport entre le premier fluide F et le deuxième fluide présent dans le circuit 16.

Cela est particulièrement intéressant lors d’une étape de circulation comprenant la projection du premier fluide F repoussé par le racleur 20 ou par le deuxième fluide, puisque le volume de premier fluide F projeté est alors bien contrôlé.

L’utilisation d’un piston 80 pour injecter le deuxième fluide dans le conduit de circulation 15 permet en particulier de contrôler plus précisément le volume de deuxième fluide injecté, notamment lorsque ce fluide est un liquide tel qu’un solvant, que ne le permettent les injecteurs 21 de l’état de la technique. Les injecteurs de l’état de la technique qui utilisent des pompes telles que des pompes à engrenage présentent un débit susceptible de varier en fonction de la viscosité moyenne. Par exemple, les pompes à engrenages présentent des fuites internes qui sont fonction de cette viscosité. De ce fait, le volume de liquide effectivement injecté dans le conduit de circulation F par les injecteurs de l’état de la technique n’est pas efficacement contrôlé. Au contraire, le piston 80, par son mouvement, permet d’imposer un volume de liquide de propulsion effectivement injecté, puisque ce volume dépend uniquement de la variation de volume de la chambre 100. Le cinquième exemple d’installation 10 permet donc un meilleur contrôle de la quantité de deuxième fluide injecté.

L’estimation du volume de deuxième fluide injecté à partir de la distance parcourue par le piston 80 est une méthode permettant d’estimer précisément et simplement la quantité de volume injecté dans qu’un autre appareil que le cylindre 75, le piston 80 et l’actionneur 85 soit nécessaire.

Des injecteurs 21 estimant le volume de deuxième fluide effectivement injecté à partir des valeurs de débit mesurées permettent également un meilleur contrôle de la quantité de deuxième fluide injecté. L’injection du deuxième fluide avec une pression supérieure ou égale à la pression du gaz permet d’utiliser le gaz pour propulser le deuxième fluide, et réduit donc la quantité de deuxième fluide nécessaire.

L’estimation de cette pression à partir du courant électrique consomme permet de s’affranchir de la nécessité d’un capteur, et donc de simplifier l’installation 10.

Un sixième exemple d’installation 10 va maintenant être décrit.

Le sixième exemple diffère du deuxième exemple en ce que le système de maintien du sixième exemple comporte l’aimant 50 et au moins un élément ferromagnétique 56.

L’aimant 50 est, notamment, un aimant permanent.

L’aimant 50 est configuré pour générer un champ magnétique propre à générer une force présentant une valeur comprise entre 1 newton (N) et 10 N, comme il apparaîtra plus bas.

Dans cette variante, le troisième axe A3 est, par exemple, confondu avec le deuxième axe A2. Toutefois, des modes de réalisation dans lesquels les axes A2 et A3 ne sont pas confondus sont également envisageables. De manière générale, l’orientation du troisième axe A3 par rapport au deuxième axe A2 du racleur 20 est susceptible de varier.

Chaque élément ferromagnétique 56 est réalisé en un matériau ferromagnétique, notamment en un matériau ferromagnétique doux.

Le ferromagnétisme désigne la capacité de certains corps de s'aimanter sous l'effet d'un champ magnétique extérieur et de garder une partie de cette aimantation lorsque le champ magnétique est interrompu.

Le fer, le nickel, le dioxyde de chrome, le gadolinium et certains aciers sont des exemples de matériaux ferromagnétiques.

En variante, le matériau ferromagnétique est un acier, par exemple un acier riche en fer. Il est par exemple prévu un traitement de surface de l’acier composant l’élément ferromagnétique 56 pour protéger l’élément ferromagnétique de la corrosion.

Chaque élément ferromagnétique 56 est disposé à proximité d’au moins une portion du conduit de circulation 15 de manière à ce que l’aimant 50 est attiré par l’élément ferromagnétique 56 lorsque le racleur 20 est accueilli dans ladite portion du conduit de circulation 15.

L’élément ferromagnétique 56 est, par exemple, en contact avec la surface externe 27 d’au moins une portion du conduit 15. En variante, l’élément ferromagnétique 56 est compris au moins partiellement dans le conduit de circulation 15. En particulier, l’élément ferromagnétique 56 est au moins partiellement compris entre la surface externe 27 et la surface interne 25 du conduit de circulation 15. Selon un mode de réalisation, l’élément ferromagnétique 56 ou les éléments ferromagnétiques 56 s’étend(ent) le long du conduit de circulation 15 sur une longueur d’extension supérieure ou égale à la moitié de la longueur du conduit de circulation 35. Par exemple, la longueur d’extension est supérieure ou égale aux trois quarts de la longueur du conduit de circulation 15, notamment supérieure ou égale à 90 pourcents (%) de la longueur du conduit de circulation 15.

Chaque élément ferromagnétique 56 est, par exemple, un fil, une feuille, une chaîne, ou encore un bloc du matériau ferromagnétique.

Le système de maintien comporte, par exemple, un unique élément ferromagnétique 56 s’étendant sur la longueur d’extension le long du conduit de circulation 15. En variante, lorsque le système de maintien comporte une pluralité d’éléments ferromagnétiques 56, ces éléments ferromagnétiques 56 sont par exemples disposés successivement le long du conduit de circulation 15, auquel cas la longueur d’extension est mesurée entre les extrémités des éléments ferromagnétiques 56 les plus éloignés l’un de l’autre. Une distance entre deux élément ferromagnétiques successifs est, par exemple, comprise entre 0.5 millimètre (mm) et 5mm.

Lorsque le système de maintien comporte un unique élément ferromagnétique 56, la longueur d’extension est mesurée entre deux extrémités de l’élément ferromagnétique 56.

L’élément ferromagnétique 56 est, par exemple, un fil ou une chaîne s’étendant le long du conduit 15 sur la longueur d’extension. Le fil ou la chaîne est, par exemple, un fil rectiligne.

En variante, lorsque le système de maintien comporte un unique élément ferromagnétique 56, l’unique élément ferromagnétique 56 entoure, par exemple, le conduit de circulation 15 dans un plan perpendiculaire au premier axe A1.

Par exemple, l’élément ferromagnétique 56 est une feuille appliquée sur la surface externe 27.

En variante, l’élément ferromagnétique 56 est un élément ferromagnétique 56 longitudinal, tel qu’un fil, un câble ou une chaîne, enroulé autour du conduit de circulation 15, par exemple s’étendant le long d’une hélice, notamment d’une hélice circulaire.

Une hélice est une courbe dont la tangente en chaque point fait un angle constant avec une direction donnée, cette direction étant notamment le premier axe A1.

Il est défini un rayon pour l’hélice. Le rayon est compris entre 4 mm et 18 mm.

Il est défini un pas pour l’hélice. Le pas est, notamment, défini comme étant la distance entre deux points de l’hélice délimitant une portion de l’hélice correspondant à un tour complet autour du premier axe A1 . Le pas est compris entre 0.5 mm et 5 mm. En complément facultatif, l’installation 10 comporte, en outre, une gaine cylindrique, par exemple réalisée en un matériau élastomère, en polyamide, ou en téflon.

Chaque élément ferromagnétique 56 est interposé entre le conduit de circulation 15 et la gaine. La gaine est notamment configurée pour plaquer chaque élément ferromagnétique 56 contre la surface externe 27 du conduit de circulation 15. Par exemple, la gaine présente un diamètre interne égal au diamètre externe du conduit de circulation 15.

La gaine est, par exemple, une gaine étanche configurée pour empêcher un liquide d’atteindre chaque élément ferromagnétique 56.

La gaine présente une épaisseur comprise, par exemple, entre 0,5 mm et 1 ,5 mm.

Cette épaisseur et le diamètre intérieur de la gaine sont susceptibles de varier.

L’aimant 50 et l’élément ferromagnétique 56 sont notamment configurés pour exercer sur le racleur 20, lorsque le racleur 20 est reçu dans le conduit de circulation 15, une force comprise entre 1 N et 10 N de manière à maintenir le racleur 20 en position dans le conduit de circulation 15.

En particulier, lorsque le racleur 20 est inséré dans le conduit de circulation 15, une distance, mesurée selon une direction perpendiculaire au premier axe A1 entre l’élément ferromagnétique 56 et l’aimant 50 est comprise entre 0.5 mm et 3 mm.

Lorsque l’élément ferromagnétique 56 est un câble ou un fil, un diamètre du fil ou du câble est, par exemple, compris entre 0.4 mm et 2 mm.

Grâce à l’aimant 50 et à l’élément ferromagnétique 56 ou aux éléments ferromagnétiques 56, lorsque le flux de deuxième fluide est interrompu, par exemple lors d’une pause de la projection, l’aimant 50 et l’élément ferromagnétique 56 exercent sur le racleur 20 une force tendant à plaquer le racleur 20 contre la surface interne 25, par exemple par pivotement du racleur 20 ou tout simplement via le rapprochement de l’aimant 50 et de l’élément ferromagnétique 56, comme représenté schématiquement sur la figure 8. Ainsi, le racleur 20 est maintenu en position dans le conduit 15 même en l’absence de flux du deuxième fluide. En outre, il n’est pas nécessaire de prévoir d’organe additionnel, notamment d’organe actif tel qu’un électro-aimant ou un organe mobile, pour maintenir le racleur 20 en position.

Au contraire, lorsque le flux de deuxième fluide circule dans le conduit 15, ce flux propulse le racleur 20 le long du conduit malgré la présence du système de maintien. L’installation 10 a donc un fonctionnement simplifié puisqu’il n’est pas nécessaire d’activer le système de maintien, l’interruption du flux de deuxième fluide suffisant à entraîner le maintien du racleur 20 en position. Par ailleurs, le racleur 20 peut ainsi être maintenu en position en tout point du conduit 15 compris entre les extrémités du ou des élément(s) ferromagnétique(s) entre lesquelles est mesurée la longueur d’extension. Le procédé de nettoyage est donc simplifié, puisqu’il n’est pas nécessaire que le racleur 20 soit dans une position précise pour permettre son maintien. Cela est d’autant plus intéressant lorsque la longueur d’extension est supérieure ou égale à la moitié de la longueur du conduit 15.

L’utilisation d’un élément ferromagnétique 56 enroulé autour du conduit 15 permet notamment d’assurer une bonne flexibilité de l’ensemble formé par le conduit 15 et l’élément ferromagnétique 56 tout en assurant une bonne solidarisation de ces deux éléments même lors des déformations du conduit 15. Un tel élément ferromagnétique 56 est donc particulièrement adapté à des applications dans lesquels l’organe de projection 13 est mobile, notamment lorsque cet organe 13 est monté sur un bras mobile, puisque des déformations importantes du conduit 15 sont fréquentes au niveau du poignet du bras robotisé.

L’utilisation d’une gaine permet, là aussi, d’assurer une bonne solidarisation du ou des éléments ferromagnétique(s) 56 et du conduit de circulation 15, sans compromettre la flexibilité de ce dernier, et de protéger chaque élément ferromagnétique 56 contre la corrosion.

L’invention correspond à toute combinaison techniquement possible des modes de réalisation décrits ci-dessus.