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Title:
FOLDABLE PACKAGE WITH SIMPLIFIED SHAPING
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2020/165241
Kind Code:
A1
Abstract:
Disclosed is a package (1) comprising a box defining a storage volume, and a cover (3) for closing the storage volume of the box (2), the box (2) having a bottom and a peripheral rim (22) able to adopt a storage position in which it extends substantially parallel to the bottom and a position of use in which it extends substantially perpendicular to the bottom. The box (22) comprises a rigid element connected to the first panel (221) and to the third panel by a resilient connection, the rigid element being movable between a storage position, in which the rigid element is located close to the bottom, and a position of use in which the rigid element is away from the bottom, the resilient connection tending to move the rigid element from its storage position to its position of use.

Inventors:
LIMOUSIN DAMIEN (FR)
AFFRE DE SAINT ROME RONAN (FR)
MOURRAIN DENIS (FR)
BLOT PIERRE (FR)
Application Number:
PCT/EP2020/053582
Publication Date:
August 20, 2020
Filing Date:
February 12, 2020
Export Citation:
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Assignee:
PACOTTE SA (CH)
International Classes:
B65D5/50
Foreign References:
US6467624B12002-10-22
US20050011807A12005-01-20
Attorney, Agent or Firm:
REUTELER & CIE SA (CH)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Colis (1) comprenant une caisse (2) définissant un volume de rangement, et un couvercle (3) destiné à fermer le volume de rangement de la caisse (2), la caisse (2) présentant un fond (21) et un rebord périphérique (22) comprenant :

- un premier panneau (221) ;

- un deuxième panneau (222) ;

- un troisième panneau (223) opposé au premier panneau (221) ;

- un quatrième panneau (224) opposé au deuxième panneau (X222X),

chacun du premier panneau (221), du deuxième panneau (222), du troisième panneau (223) et du quatrième panneau (224) pouvant adopter :

- une position de rangement dans laquelle il s’étend sensiblement parallèlement au fond

(21) ;

- une position d’utilisation dans laquelle il s’étend sensiblement perpendiculairement au fond

(21) ;

caractérisé en ce que la caisse (2) comprend un élément rigide (26) relié au premier panneau (221) et au troisième panneau (223) par une liaison élastique (27), l’élément rigide (26) étant mobile entre :

- une position de stockage de la caisse (2) correspondant à la position de rangement des panneaux (221) du rebord périphérique (22), dans laquelle l’élément rigide (26) est situé à proximité du fond (21) ;

- une position d’usage de la caisse (2) correspondant à la position d’utilisation des panneaux (221 , 222, 223, 224) du rebord périphérique (22), dans laquelle l’élément rigide (26) est écarté du fond (21),

la liaison élastique (27) tendant à déplacer l’élément rigide (26) de sa position de stockage vers sa position d’usage.

2. Colis (1) selon la revendication 1 , caractérisé en ce que la caisse (2) comprend également au moins :

- un premier élément d’entraînement (23) intercalé entre le premier panneau (221) et le deuxième panneau (222) ou le quatrième panneau (224) du rebord périphérique (22) ;

- un deuxième élément d’entraînement (23) intercalé entre le troisième panneau (223) et le deuxième panneau (222) ou le quatrième panneau (224) du rebord périphérique (22),

3. Colis (1) selon la revendication 1ou la revendication 2, caractérisé en ce que l’élément rigide (26) est un plateau d’une longueur égale à la distance entre le premier panneau (221) et le troisième panneau (223) dans leur position d’utilisation. 4. Colis (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la liaison élastique (27) comprend au moins une bande ou un câble élastiquement déformable.

5. Colis (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la caisse (2) comprend également des moyens de retenue (25) du premier panneau (221), du deuxième panneau (222), du troisième panneau (223) et du quatrième panneau (224) dans leur position d’utilisation.

6. Colis (1) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que les moyens de retenue (25) comprennent deux parties montées chacune à demeure sur le rebord périphérique (22) de la caisse (2).

7. Colis (1)selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le couvercle (3) comprend :

- un premier rabat (31) monté pivotant sur le premier panneau (221) du rebord périphérique

(22) ;

- un deuxième rabat (32) monté pivotant sur le troisième panneau (223) du rebord

périphérique (22) ;

- un troisième rabat (33) monté pivotant sur le deuxième panneau (222) du rebord

périphérique (22) ;

- un quatrième rabat (34) monté pivotant sur le quatrième panneau (224) du rebord périphérique (22),

chaque rabat (31 , 32, 33, 34) étant mobile entre une position de fermeture dans laquelle il empêche l’accès au volume de rangement de la caisse (2), et une position d’ouverture dans laquelle il laisse libre l’accès au volume de rangement de la caisse (2).

8. Colis (1) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que, dans leur position de fermeture, le premier rabat (31) et le deuxième rabat (32) s’étendent dans le prolongement l’un de l’autre, et, le troisième rabat (33) et le quatrième rabat (34) s’étendent en recouvrement l’un de l’autre et en recouvrement du premier rabat (31) et du deuxième rabat (32).

9. Colis (1) selon la revendication 9, caractérisé en ce que, dans leur position de fermeture, le troisième rabat (33) et le quatrième rabat (34) s’étendent dans le prolongement l’un de l’autre, et, le premier rabat (31) et le deuxième rabat (32) s’étendent en recouvrement l’un de l’autre et en recouvrement du troisième rabat (33) et du quatrième rabat (34).

10. Colis (1) selon la revendication 10 ou la revendication 11 , caractérisé en ce que le premier rabat (34) et le deuxième rabat (32), ou le troisième rabat (33) et le quatrième rabat

(34), qui s’étendent sans le prolongement l’un de l’autre, présentent chacun une surface interne en regard du volume de rangement dans leur position de fermeture, la surface interne étant recouverte d’un revêtement antidérapant et/ou d’un matériau souple apte à être déformé par un objet (O) contenu dans le volume de rangement.

11. Colis (1) selon la revendication 4, caractérisé en ce que le plateau porte un revêtement antidérapant et/ou un matériau souple permettant la retenue d’un objet (O) dans le volume de rangement de la caisse (2).

12. Colis (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il comprend un panneau digital (28) de communication solidarisé à l’un du premier panneau (224), du deuxième panneau (222), du troisième panneau (223) ou du quatrième panneau (224) du rebord périphérique (22) de la caisse (2), ou au couvercle (3).

Description:
Colis pliable à mise en forme simplifiée

Le domaine de l’invention est celui de la logistique. Plus précisément, l’invention concerne un colis, également appelé moyen de colisage, c’est-à-dire un contenant, pour l’acheminement d’objets entre deux destinations.

Pour transporter un objet en sécurité, il est connu des colis tels que des boites en matériaux plastiques et des cartons. D’une manière générale, les colis comprennent une caisse présentant un fond et un rebord périphérique qui définissent ensemble un volume de rangement dans lequel est logé au moins un objet à transporter.

Les colis comprennent également un couvercle mobile par rapport à la caisse, ou rapporté sur la caisse, ce couvercle pouvant notamment adopter une position fermée dans laquelle le couvercle obture le volume de rangement de la caisse.

Plus particulièrement, le rebord périphérique comprend :

- un premier panneau ;

- un deuxième panneau ;

- un troisième panneau opposé au premier panneau ;

- un quatrième panneau opposé au deuxième panneau.

Chaque panneau peut ainsi adopter :

- une position de rangement dans laquelle il s’étend sensiblement parallèlement au fond ;

- une position d’utilisation dans laquelle il s’étend sensiblement perpendiculairement au fond. Pour le transport d’un objet, un utilisateur se saisit d’un colis dans une position de rangement. En effet, le plus souvent, les panneaux du rebord périphérique sont dans leur position de rangement, ce qui implique que le colis est dans une configuration à plat.

L’utilisateur doit alors mettre en forme la caisse, c’est-à-dire définir le volume de rangement en positionnant chacun des panneaux du rebord périphérique dans sa position d’utilisation. Pour cela, l’utilisateur n’a pas besoin de recourir à l’utilisation d’outil et utilise ses mains pour positionner chacun des panneaux dans sa position d’utilisation et, le cas échéant, solidariser les panneaux entre eux dans leur position d’utilisation.

Pour faciliter la mise en forme de la caisse, des éléments d’entraînement ont été conçus entre les différents panneaux.

Ainsi, en agissant sur plusieurs panneaux simultanément, il est possible de positionner les panneaux sur lesquels l’utilisateur n’agit pas dans leur position d’utilisation grâce aux éléments d’entraînement.

Cependant, de tels systèmes présentent certains inconvénients.

Premièrement, pour assurer une mise en forme correcte de la caisse, l’utilisateur est contraint de positionner ses mains d’une certaine manière. Plus précisément, l’utilisateur ne peut pas choisir quel panneau il souhaite positionner dans sa position d’utilisation mais est contraint, par la présence des éléments d’entraînement, à agir sur certains panneaux spécifiquement.

Il en résulte donc une séquence de mise en forme précise à laquelle l’utilisateur ne peut pas déroger.

En cas de dérogation à cette séquence de mise en forme, l’utilisateur peut se voir contraint de recommencer la mise en forme, puisque l’un ou plusieurs des panneaux de la caisse restent dans leur position de rangement ou dans une position intermédiaire entre la position de rangement et la position d’utilisation.

Par ailleurs, un tel système nécessite également d’agir avec une force prédéterminée de la part de l’utilisateur.

En effet, les éléments d’entraînement sont les plus petits possible et nécessitent alors à l’utilisateur de forcer à leur encontre afin de transmettre le mouvement des panneaux sur lesquels il agit aux autres panneaux non actionnées, cela afin que les panneaux non actionnés adoptent leur position d’utilisation.

Ainsi, un utilisateur peut être en difficulté pour la mise en forme d’une caisse et ne pas arriver à la mettre en forme. En outre, les mouvements répétés et la force nécessaire à cette répétition de mouvement peuvent engendrer des troubles musculo-squelettiques pour les utilisateurs.

En outre, l’étape de mise en forme des caisses représente une perte de temps importante, notamment lorsqu’il y a beaucoup de caisses à mettre en forme (ce qui est le cas dans le domaine de la logistique).

L’invention a notamment pour objectif de pallier les inconvénients de l’art antérieur.

Plus précisément, l’invention a pour objectif de proposer un colis ayant une caisse pliante, dont la mise en forme est facilitée par rapport à l’art antérieur.

L’invention a également pour objectif de fournir un tel colis, dont la caisse demande un faible effort à l’utilisateur pour sa mise en forme.

L’invention a en outre pour objectif de fournir un tel colis dont la mise en forme de la caisse est rapide pour un utilisateur.

Ces objectifs ainsi que d’autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints grâce à l’invention qui a pour objet un colis comprenant une caisse définissant un volume de rangement, et un couvercle destiné à fermer le volume de rangement de la caisse, la caisse présentant un fond et un rebord périphérique comprenant :

un premier panneau ;

un deuxième panneau ;

un troisième panneau opposé au premier panneau ;

un quatrième panneau opposé au deuxième panneau,

chacun du premier panneau, du deuxième panneau , du troisième panneau et du quatrième panneau pouvant adopter :

une position de rangement dans laquelle il s’étend sensiblement parallèlement au fond ; une position d’utilisation dans laquelle il s’étend sensiblement perpendiculairement au fond ; caractérisé en ce que la caisse comprend un élément rigide relié au premier panneau et au troisième panneau par une liaison élastique, l’élément rigide étant mobile entre :

- une position de stockage de la caisse correspondant à la position de rangement des panneaux du rebord périphérique, dans laquelle l’élément rigide est situé à proximité du fond ;

- une position d’usage de la caisse correspondant à la position d’utilisation des panneaux du rebord périphérique, dans laquelle l’élément rigide est écarté du fond,

la liaison élastique tendant à déplacer l’élément rigide de sa position de stockage vers sa position d’usage.

Grâce à la liaison élastique, l’élément rigide glisse contre le premier panneau et le deuxième panneau, ce qui provoque leur écartement l’un par rapport à l’autre.

Autrement dit, l’élément rigide provoque l’amenée progressive du premier panneau et du deuxième panneau dans leur position d’utilisation de manière quasiment automatique grâce à la liaison élastique.

Pour l’utilisateur, l’élément rigide agit ainsi comme une aide à la mise en forme de la caisse. En effet, l’invention contribue à :

- diminuer le temps de mise en forme du colis ;

- réduire les efforts physiques à produire pour mettre en forme le colis.

Avantageusement, la caisse comprend également au moins :

- un premier élément d’entraînement intercalé entre le premier panneau et le deuxième panneau ou le quatrième du rebord périphérique ;

- un deuxième élément d’entraînement intercalé entre le troisième panneau et le deuxième panneau ou le quatrième panneau du rebord périphérique,

Les éléments d’entraînement permettent de positionner le deuxième panneau et le quatrième panneau dans leur position d’utilisation simultanément au premier panneau et au deuxième panneau.

Il n’est donc pas nécessaire à l’utilisateur d’agir directement sur le deuxième panneau et le quatrième panneau.

De préférence, l’élément rigide est un plateau d’une longueur égale à la distance entre le premier panneau et le troisième panneau dans leur position d’utilisation.

Une telle longueur permet de garantir la mise en position d’utilisation du premier panneau et du deuxième panneau, ou quasiment. En effet, lorsque l’élément rigide est dans sa position d’usage, c’est-à-dire écartée du fond de la caisse, il se trouve à proximité d’une extrémité libre du premier panneau et du deuxième panneau. Ainsi, la longueur permet d’obtenir une perpendicularité entre le premier panneau et le fond de la caisse ainsi qu’entre le troisième panneau et le fond de la caisse.

Selon un mode de réalisation préféré, la liaison élastique comprend au moins une bande ou un câble élastiquement déformable.

Cette bande ou câble élastique permettent de tendre à positionner l’élément rigide dans sa position d’usage.

De préférence, la caisse comprend également des moyens de retenue du premier panneau, du deuxième panneau, du troisième panneau et du quatrième panneau dans leur position d’utilisation.

Ainsi, les panneaux, et donc le rebord périphérique, sont maintenus dans leur position d’utilisation, de sorte à faciliter l’insertion d’au moins un objet dans le volume de rangement par l’utilisateur. En effet, l’utilisateur n’a pas à se soucier de maintenir la caisse formée et peut librement positionner l’objet ou les objets dans le volume de rangement, et, plus particulièrement, sur la bielle.

Dans ce cas, les moyens de retenue comprennent deux parties montées chacune à demeure sur le rebord périphérique de la caisse.

De tels moyens de retenue offrent une bonne réversibilité. En effet, la retenue des panneaux dans leur position d’utilisation n’est ainsi pas définitive, et l’utilisateur peut replier la caisse sans efforts.

Avantageusement, le couvercle comprend le couvercle comprend :

- un premier rabat monté pivotant sur le premier panneau du rebord périphérique ;

- un deuxième rabat monté pivotant sur le troisième panneau du rebord périphérique ;

- un troisième rabat monté pivotant sur le deuxième panneau du rebord périphérique ;

- un quatrième rabat monté pivotant sur le quatrième panneau du rebord périphérique, chaque rabat étant mobile entre une position de fermeture dans laquelle il empêche l’accès au volume de rangement de la caisse, et une position d’ouverture dans laquelle il laisse libre l’accès au volume de rangement de la caisse.

Un couvercle en plusieurs parties permet de faciliter la fermeture du colis par de petits mouvements successifs pour l’utilisateur, contrairement à de grands mouvements dans le cas d’un couvercle d’une seule pièce.

Par ailleurs, un tel couvercle est moins encombrant que ceux en un seul ou deux rabats, si bien que cela permet une mise en forme du colis même dans un espace restreint.

Selon une première forme de réalisation, dans leur position de fermeture, le premier rabat et le deuxième rabat s’étendent dans le prolongement l’un de l’autre, et, le troisième rabat et le quatrième rabat s’étendent en recouvrement l’un de l’autre et en recouvrement du premier rabat et du deuxième rabat. Une telle disposition des rabats permet de garantir un confinement des objets transportés dans le colis. En effet, même en soulevant le troisième ou le quatrième rabat, les objets sont confinés dans le volume de rangement grâce au premier rabat et au deuxième rabat.

Selon une deuxième forme de réalisation, dans leur position de fermeture, le troisième rabat et le quatrième rabat s’étendent dans le prolongement l’un de l’autre, et, le premier rabat et le deuxième rabat s’étendent en recouvrement l’un de l’autre et en recouvrement du troisième rabat et du quatrième rabat.

De même, une telle disposition des rabats permet de garantir un confinement des objets transportés dans le colis puisque, même en soulevant le troisième ou le quatrième rabat, les objets sont confinés dans le volume de rangement grâce au premier rabat et au deuxième rabat.

Selon un autre mode de réalisation avantageux, le premier rabat et le deuxième rabat, ou le troisième rabat et le quatrième rabat, qui s’étendent dans le prolongement l’un de l’autre, présentent chacun une surface interne en regard du volume de rangement dans leur position de fermeture, la surface interne étant recouverte d’un revêtement antidérapant et/ou d’un matériau souple apte à être déformé par un objet contenu dans le volume de rangement.

Le revêtement adhérent permet également de limiter, voire supprimer, le déplacement d’un objet par rapport au couvercle, notamment lors de la manipulation du colis fermé, par exemple lors d’un transport. Cela favorise alors l’intégrité de l’objet transporté dans le colis.

Le matériau souple, c’est à dire élastiquement déformable, assure la retenue de l’objet ou des objets dans le volume de rangement de sorte à éviter leur endommagement lors d’un transport.

Avantageusement, le plateau porte un revêtement antidérapant et/ou un matériau souple permettant la retenue d’un objet dans le volume de rangement de la caisse.

Le revêtement adhérent permet également de limiter, voire supprimer, le glissement d’un objet sur le plateau, notamment lors de la manipulation du colis fermé, par exemple lors d’un transport. Cela favorise alors l’intégrité de l’objet transporté dans le colis.

Le matériau souple, c’est à dire élastiquement déformable, assure également la retenue de l’objet ou des objets dans le volume de rangement, et plus précisément sur le plateau, de sorte à éviter leur endommagement lors d’un transport.

De préférence, le colis comprend un panneau digital de communication solidarisé à l’un des panneaux de la caisse ou au couvercle.

Ce panneau digital de communication permet à l’utilisateur de connaître les informations de livraison, par exemple affichées sur un écran ou une étiquette dynamique, et d’afficher en temps réel une modification des informations de livraison. D’autres caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante de différents modes de réalisation préférentiels de l’invention, donnés à titre d’exemples illustratifs et non limitatifs, et des dessins annexés parmi lesquels : Fig. 1 est une vue en perspective de dessus d’un colis selon l’invention ;

Fig. 2 est une vue éclatée de dessus d’un colis selon l’invention, dans une configuration à plat, c’est-à-dire que tous les éléments composants le colis sont situés dans un même plan ; Fig. 3 est une vue de dessus d’un colis selon l’invention, dans une configuration de stockage ;

Fig. 4 est une vue en perspective de dessus du colis selon l’invention selon une étape de mise en forme du colis ;

Fig. 5 est une vue en section longitudinale du colis selon l’invention tel qu’illustré sur la figure

4 ;

Fig. 6 est une vue en perspective de dessus du colis selon l’invention, préalablement à l’insertion d’un objet dans le colis ;

Fig. 7 est une vue en section longitudinale du colis selon l’invention tel qu’illustré sur la figure

6 ;

Fig. 8 est une représentation schématique de moyens de retenue de panneaux du colis selon l’invention, selon une première forme de réalisation ;

Fig. 9 est une représentation schématique de moyens de retenue de panneaux du colis selon l’invention, selon une deuxième forme de réalisation ;

Fig. 10 est une représentation schématique de moyens de retenue de panneaux du colis selon l’invention, selon une troisième forme de réalisation ;

Fig. 11 est une représentation schématique de moyens de retenue de panneaux du colis selon l’invention, selon une quatrième forme de réalisation ;

Fig. 12 est une vue en coupe longitudinale d’un colis selon l’invention dans une configuration d’utilisation.

En référence à la figure 1 , un colis 1 selon l’invention est illustré.

Ce colis 1 comprend une caisse 2 définissant un volume de rangement et un couvercle 3 destiné à fermer le volume de rangement de la caisse 2.

La caisse 2 présente notamment un fond 21 et un rebord périphérique 22 comprenant :

- un premier panneau 221 ;

- un deuxième panneau 222 ;

- un troisième panneau 223 opposé au premier panneau 221 ;

- un quatrième panneau 224 opposé au deuxième panneau 222.

Chacun du premier panneau 221 , du deuxième panneau 222, du troisième panneau 223 et du quatrième panneau 224 est monté mobile par rapport au fond 21 , c’est-à-dire qu’il peut adopter : - une position de rangement dans laquelle il s’étend sensiblement parallèlement au fond 21 ;

- et une position d’utilisation dans laquelle il s’étend sensiblement perpendiculairement au fond 21.

La caisse 2 comprend également au moins un élément d’entraînement 23 intercalé entre deux panneaux 221 , 222, 223, 224 pour faciliter leur passage simultané de leur position de rangement à leur position d’utilisation, et inversement, comme expliqué ci-après.

Plus précisément, tel que cela est illustré sur la figure 2, la caisse 2 comprend :

- un premier élément d’entraînement 231 ;

- un deuxième élément d’entraînement 232 ;

- un troisième élément d’entraînement 233 ;

- un quatrième élément d’entraînement 234.

Plus particulièrement, le premier élément d’entraînement 231 comprend une première portion 231a s’étendant depuis le premier panneau 221 du rebord périphérique 22 et une deuxième portion 231b pivotante par rapport à la première portion 231a au moyen d’une charnière 231c. La deuxième portion 231b du premier élément d’entraînement est destinée à être solidarisée au deuxième panneau 222 du rebord périphérique 22, par exemple au moyen de soudures par ultrason.

Le deuxième élément d’entraînement 232 comprend une première portion 232a s’étendant depuis le troisième panneau 223 du rebord périphérique 22 et une deuxième portion 232b pivotante par rapport à la première portion 232a au moyen d’une charnière 232c. La deuxième portion 232b du deuxième élément d’entraînement est destinée à être solidarisée au deuxième panneau 222 du rebord périphérique 22, par exemple au moyen de soudures par ultrason.

Le troisième élément d’entraînement 233 comprend une première portion 233a s’étendant depuis le troisième panneau 223 du rebord périphérique 22 et une deuxième portion 233b pivotante par rapport à la première portion 233a au moyen d’une charnière 233c. La deuxième portion 233b du troisième élément d’entraînement 233 est destinée à être solidarisée au quatrième panneau 224 du rebord périphérique 22, par exemple au moyen de soudures par ultrason.

Enfin, le quatrième élément d’entraînement 234 comprend une première portion 234a s’étendant depuis le premier panneau 221 du rebord périphérique 22 et une deuxième portion 234b pivotante par rapport à la première portion 234a au moyen d’une charnière 234c. La deuxième portion 234b du quatrième élément d’entraînement 234 est destinée à être solidarisée au quatrième panneau 224 du rebord périphérique 22, par exemple au moyen de soudures par ultrason.

Afin de maintenir les panneaux 221 , 222, 223, 224 du rebord périphérique dans leur position d’utilisation, la caisse 2 comprend des moyens de retenue 25 des panneaux 221 , 222, 223, 224 les uns par rapport aux autres. Plus particulièrement, les moyens de retenue 25 permettent le maintien en position d’utilisation :

- du premier panneau 221 par rapport au deuxième panneau 222 ;

- du deuxième panneau 222 par rapport au troisième panneau 223 ;

- du troisième panneau 223 par rapport au quatrième panneau 224 ;

- du quatrième panneau 224 par rapport au premier panneau 221.

Les moyens de retenue 25 appartiennent avantageusement aux groupes suivants :

- magnétique ;

- organe rapporté ;

- déformable ;

- avec arc-boutement.

De préférence, les moyens de retenue 25 comprennent deux parties montées chacune à demeure ou solidaires chacune du rebord périphérique 22 de la caisse 2, comme expliqué ci- après.

Les figures 8 à 11 illustrent les différentes variantes de moyens de retenue.

La figure 8 illustre des moyens de retenue 25 par arc-boutement ou également appelés par interférence.

Plus précisément, chacun du deuxième panneau 222 et du quatrième panneau 224 comprend au moins un crochet 251 faisant saillie vers le premier panneau 221 ou le troisième panneau 223.

De préférence, le crochet 251 du deuxième panneau 222 est orienté vers le premier panneau 221 et le crochet 251 du quatrième panneau 224 est orienté vers le troisième panneau 223, ou inversement.

En d’autres termes, au moins un crochet 251 est destiné à coopérer avec le premier panneau 221 et un autre crochet 251 est destiné à coopérer avec le troisième panneau 223.

Le crochet 251 ménage alors un espace 252 avec un rebord du deuxième panneau 222 ou du quatrième panneau 224, cet espace 252 étant destiné à recevoir le premier panneau 221 ou le troisième panneau 223.

Chaque crochet 251 est élastiquement déformable pour que, lorsque le premier panneau 221 et le troisième panneau 223 sont mis en forme, ils déforment élastiquement chaque crochet 251 pour venir au contact du rebord du deuxième panneau 222 ou du quatrième panneau 224.

Chaque crochet 251 recouvre alors sa forme initiale de sorte à maintenir le premier panneau 221 ou le troisième panneau 223 contre le rebord du deuxième panneau 222 ou du quatrième panneau 224.

En variante non illustrée, les moyens de retenue 25 peuvent prendre la forme de languettes solidaires du premier panneau 221 et du troisième panneau 223. Ces languettes sont destinées à se loger dans des fentes pratiquées dans le deuxième panneau 222 et le quatrième panneau 224. La coopération entre les languettes et les fentes est avantageusement serrée afin que, lorsque les languettes sont insérées dans les fentes, il soit nécessaire d’exercer un effort de traction important sur le premier panneau frontal 221 et sur le troisième panneau 223 pour sortir les languettes des fentes.

La figue 9 illustre des moyens de retenue 225 par organe rapporté 253, c’est-à-dire par assemblage de deux panneaux du rebord périphérique 22 à l’aide d’un organe rapporté 253. Plus précisément, un organe rapporté 253, tel qu’un pion ou un goujon, est inséré dans des ouvertures pratiquées sur chacun du premier panneau 221 , du deuxième panneau 222, du troisième panneau 223, du quatrième panneau 224, et sur chacun des éléments d’entraînement 23, plus particulièrement sur leur première portion.

En outre, l’organe rapporté 253 comprend une portion centrale destinée à traverser les ouvertures des panneaux 221 , 222, 223, 224, et des éléments d’entraînement, ainsi que deux butées pliables, situées chacune de part et d’autre de la portion centrale.

La retenue en forme du rebord périphérique 22 se fait alors par insertion de la partie centrale des organes rapportés 253 dans les ouvertures des panneaux 221 , 222, 223 et 224 et des éléments d’entraînement23, puis pliage des butées pliables de sorte que les panneaux 221 , 222, 223, 224 du rebord périphérique 22 et les éléments d’entraînement 23 soient pris en sandwich entre les deux butées pliables de l’organe rapporté 253.

La figure 10 illustre des moyens de retenue 25 par magnétisme. Pour cela, chaque panneau 221 , 222, 223, 224 du rebord périphérique 22 est pourvu d’un aimant 254.

De même, chacun des éléments d’entraînement 23, et plus particulièrement leur première portion, porte un aimant 254.

Pour permettre leur coopération, les aimants 254 sont accouplés par paire avec une polarité inversée.

En d’autres termes, les aimants 254 des panneaux 221 , 222, 223,224 présentent une polarité négative et les aimants 254 des éléments d’entraînement 23 présentent une polarité positive, ou inversement.

Les aimants 254 qui sont situés sur les éléments d’entraînement 23 sont destinés à coopérer avec un autre aimant 254 en vis-à-vis situé sur l’un des panneaux 221 , 222, 223, 224.

Dans la position d’utilisation des panneaux 221 , 222, 223, 224 du rebord périphérique 22, les premières portions des éléments d’entraînement sont plaquées contre le deuxième panneau 222 ou le quatrième panneau de sorte que leurs aimants 254 respectifs puissent coopérer.

La figure 11 illustre des moyens de retenue 225 par déformation.

Le deuxième panneau 222 et le quatrième panneau 224 présentent alors une saillie 255 orienté vers le premier panneau 221 et le troisième panneau 223.

Le premier panneau 221 et le troisième panneau 223 présentent alors des décroché 256 destinés à coopérer chacun avec une saillie 255. L’insertion d’une saillie 255 dans un décroché 256 correspondant provoque alors la déformation élastique de la saillie 255 qui, en cherchant à recouvrer son état non déformé, exerce un effort sur le décroché 256. Cela provoque alors le maintien en position des panneaux 221 , 222, 223, 224 les uns par rapport aux autres, et donc le maintien en forme du rebord périphérique 22, c’est-à-dire perpendiculairement au fond 21.

En outre, la caisse 2 comprend également un élément rigide 26 intercalé entre le premier panneau 221 et au troisième panneau 223 du rebord périphérique 22.

L’élément rigide 26 se présente sous la forme d’un plateau s’étendant entre le premier panneau 221 et le troisième panneau 223 du rebord périphérique 22, et présente une longueur égale à la distance entre le premier panneau 221 et le troisième panneau 223 dans leur position d’utilisation.

L’élément rigide 26, c’est-à-dire le plateau, est notamment relié au couvercle ou au premier panneau 221 et au troisième panneau 223 via une liaison élastique 27.

Sur les figures, la liaison élastique est fixée au couvercle 3.

L’élément rigide 26, c’est-à-dire le plateau, est alors mobile en translation par rapport au fond 21 entre deux positions, à savoir :

- une position de stockage de la caisse 21 correspondant à la position de rangement des panneaux 221 , 222, 223, 224 du rebord périphérique 22, dans laquelle l’élément rigide 26 est situé à proximité du fond 21 ;

- une position d’usage de la caisse 2 correspondant à la position d’utilisation des panneaux 221 , 222, 223, 224 du rebord périphérique 22, dans laquelle l’élément rigide 26 est écarté du fond 21.

La liaison élastique 27 forme ainsi des moyens de rappel en position d’usage de l’élément rigide 26, c’est-à-dire du plateau.

La liaison élastique 27 comprend au moins une bande ou un câble élastiquement déformable.

Plus précisément, tel que cela est illustré sur les figures, la liaison élastique est formée par un câble élastiquement déformable. Le câble élastiquement déformable est fixé en une seule partie à la fois au premier panneau 221 du rebord périphérique 22 ou premier rabat 31 du couvercle 3, au troisième panneau 223 du rebord périphérique 22 ou au deuxième rabat 32 du couvercle, et au plateau, c’est-à-dire à l’élément rigide 26.

Le câble élastique passe alors au travers du premier panneau 221 du rebord périphérique 22 ou du premier rabat 31 du couvercle 3, puis au travers du plateau, s’étend le long du plateau, puis traverse de nouveau le plateau pour traverser en deux endroits le troisième panneau 223 du rebord périphérique 22 ou le deuxième rabat 32 du couvercle 3, retraverse de nouveau le plateau et s’étend le long de ce dernier jusqu’au premier panneau 221 du rebord périphérique 22 ou au premier rabat 31 du couvercle 3 qu’il traverse de nouveau pour y être solidarisé ou rejoindre et être solidarisé à une première extrémité du câble élastiquement déformable. Le câble élastiquement déformable forme ainsi un serpentin traversant à la fois la caisse 2 ou le couvercle, et le plateau.

Ainsi, dans la position d’utilisation des panneaux 221 , 222, 223, 224 du rebord périphérique 22, la liaison élastique forme un organe de rappel du plateau dans sa position d’usage.

Ainsi, une force appliquée sur le plateau en direction du fond 21 de la caisse 2 déforme élastiquement le câble élastiquement déformable de sorte à exercer un effet de traction du premier panneau 221 et du troisième panneau 223 du rebord périphérique 22 vers le fond 21 de la caisse 2.

Les moyens de retenue 25 en position d’utilisation des panneaux 221 , 222, 223, 224 permettent d’éviter que les panneaux 221 , 222, 223, 224 ne recouvrent leur position de rangement.

L’élément rigide 26, c’est-à-dire le plateau, présente une surface supérieure destinée à être en regard du couvercle 3 lorsque celui-ci ferme le volume de rangement, cette surface supérieure porte un revêtement antidérapant et/ou un matériau souple permettant la retenue d’un objet dans le volume de rangement de la caisse 2.

Le revêtement antidérapant peut être une couche de matière supplémentaire rapportée sur l’élément rigide 26, c’est-à-dire sur le plateau.

Dans ce cas, la matière supplémentaire peut comprendre des aspérités et/ou un revêtement adhésif telle que de la colle.

Bien entendu, dans le cas où un revêtement adhésif est employé, ce dernier est sélectionné de manière à être compatible avec le caractère réutilisable du colis 1.

En d’autres termes, le revêtement adhésif doit être capable d’améliorer la maintien d’un objet O à transporter dans le colis 1 , tout en présentant la capacité de se séparer de l’objet O à transporter quand un utilisateur souhaite l’en extraire du colis 1.

La matière supplémentaire peut notamment être un cuir ou une matière synthétique qui présente des caractéristiques qui lui permettent d’adhérer aux objets O à transporter contenus dans la caisse 2.

Toutefois, pour conserver le caractère réutilisable du colis 1 , il est essentiel que la couche de matière supplémentaire ne permette pas de retenir les saletés telles que la poussière, le sable ou d’autres éléments qui empêcheraient l’adhésion de l’objet O à transporter sur l’élément rigide 26, c’est-à-dire le plateau.

Dans le cas d’un matériau souple, une mousse peut être utilisée. Cette mousse doit notamment permettre de se déformer pour épouser au mieux les contours de l’objet O à transporter, ou des objets O à transporter.

En outre, le colis 1 , et plus particulièrement la caisse 2, comprend un panneau digital 28 de communication solidarisé à l’un des panneaux 221 , 222, 223, 224 du rebord périphérique 22 de la caisse 2. Le cas échéant, le panneau digital 28 peut être solidarisé au couvercle 3. Tel qu’illustré sur la figure 1 notamment, le panneau digital 28 de communication est solidarisé au premier panneau 221 du rebord périphérique 22.

Ce panneau digital de communication permet notamment d’afficher, via un écran 281 , des informations liées au transport du colis 1 , par exemple la destination, ou un signal, tel qu’un code barre, destiné à être lu par des acteurs d’une chaîne d’acheminement, généralement d’une chaîne logistique.

Tel qu’illustré sur les figures 2 et 6 notamment, le couvercle 3 comprend :

- un premier rabat 31 monté à rotation sur le premier panneau 221 du rebord périphérique 22 ;

- un deuxième rabat 32 monté à rotation sur le troisième panneau 223 du rebord périphérique 22 ;

- un troisième rabat 33 monté à rotation sur le deuxième panneau 222 du rebord périphérique 22 ;

- un quatrième rabat 34 monté à rotation sur le quatrième panneau 224 du rebord

périphérique 22.

En d’autres termes, chacun du premier panneau 221 , du deuxième panneau 222, du troisième panneau 223 et du quatrième panneau 224 du rebord périphérique 22 est intercalé entre le fond 21 et le couvercle 3.

Chaque rabat 31 , 32, 33, 34 est ainsi mobile entre une position de fermeture dans laquelle il empêche l’accès au volume de rangement de la caisse 22, et une position d’ouverture dans laquelle il laisse libre l’accès au volume de rangement de la caisse 22.

Les différents rabats 31 , 32, 33, 34 du couvercle 3 sont destinés, lorsque la caisse 2 est mise en forme tel qu’illustré sur la figure 1 , soit à venir en regard l’une de l’autre par paire, soit à se chevaucher les uns les autres.

Plus précisément, lorsque la caisse 2 est mise en forme, le premier rabat 31 et le deuxième rabat 32 du couvercle 3 s’étendent dans le prolongement l’un de l’autre, et le troisième rabat 33 et le quatrième rabat 34 du couvercle 3 s’étendent en recouvrement l’un de l’autre et en recouvrement du premier rabat 31 et du deuxième rabat 32.

En d’autres termes, le premier rabat 31 et le deuxième rabat 32 font face au volume de rangement, et plus précisément à al élément rigide 26, c’est-à-dire au plateau, et sont intercalés entre le troisième rabat 33 et le quatrième rabat 34 d’une part, et l’élément rigide 26, c’est-à-dire le plateau, d’autre part.

Avantageusement, le premier rabat 31 et le deuxième rabat 32 présentent chacun une surface interne recouverte d’un matériau souple et/ou d’un revêtement antidérapant, pour le maintien en position d’au moins un objet O à transporter dans le colis 1 , comme expliqué ci- après.

Le revêtement antidérapant peut être une couche de matière supplémentaire rapportée sur l’élément rigide 26, c’est-à-dire sur le plateau. Dans ce cas, la matière supplémentaire peut comprendre des aspérités et/ou un revêtement adhésif telle que de la colle.

Bien entendu, dans le cas où un revêtement adhésif est employé, ce dernier est sélectionné de manière à être compatible avec le caractère réutilisable du colis 1.

En d’autres termes, le revêtement adhésif doit être capable d’améliorer la maintien d’un objet O à transporter dans le colis 1 , tout en présentant la capacité de se séparer de l’objet O à transporter quand un utilisateur souhaite l’en extraire du colis 1.

La matière supplémentaire peut notamment être un cuir ou une matière synthétique qui présente des caractéristiques qui lui permettent d’adhérer aux objets O à transporter contenus dans la caisse 2.

Toutefois, pour conserver le caractère réutilisable du colis, il est essentiel que la couche de matière supplémentaire ne permette pas de retenir les saletés telles que la poussière, le sable ou d’autres éléments qui empêcheraient l’adhésion de l’objet O à transporter contre le couvercle 3.

Dans le cas d’un matériau souple, une mousse peut être utilisée. Cette mousse doit notamment permettre de se déformer pour épouser au mieux les contours de l’objet O à transporter, ou des objets O à transporter.

Selon le mode de réalisation illustré sur la figure 12, l’élément rigide 26, c’est-à-dire le plateau, porte un revêtement antidérapant, et le couvercle 3 porte un matériau souple, par exemple de la mousse.

Selon une variante de réalisation non illustrée, ce sont le troisième rabat 33 et le quatrième rabat 34 qui s’étendent dans le prolongement l’un de l’autre, et le premier rabat 31 et le deuxième rabat 32 du couvercle 3 s’étendant en recouvrement l’un de l’autre et en recouvrement du troisième rabat 33 et du quatrième rabat 34 du couvercle 3. Dans cette variante de réalisation, le matériau souple et/ou le revêtement antidérapant est alors porté par le troisième rabat 33 et le quatrième rabat 34.

En référence à la figure 12, qui montre en coupe longitudinale le colis 1 , seul l’un du troisième rabat 33 et du quatrième rabat 34 porte une mousse déformée au contact de l’objet O à transporter, le quatrième rabat 34 venant en recouvrement du premier rabat 31. Dans cette configuration, le plateau, c’est-à-dire l’élément rigide 26, est relia au troisième rabat 33 et au quatrième rabat 34 du couvercle 3 par la liaison élastique 27.

Pour permettre le transport d’un objet O en toute sécurité, un colis 1 selon l’invention peut être utilisé.

Pour cela, le colis 1 , initialement dans une configuration repliée pour être stocké, doit être mis en forme afin de définir le volume de rangement.

Dans sa configuration repliée, telle qu’illustrée sur la figure 3, les panneaux 221 , 222, 223, 224 du rebord périphérique sont dans leur position de rangement, et les deux parties des éléments d’entraînement 23 sont repliées l’une sur l’autre. Plus précisément, le premier panneau 221 et le troisième panneau 223 du rebord périphérique 22 s’étendant en recouvrement du fond 21 de la caisse 2, et le deuxième panneau 222 et le quatrième panneau 224 du rebord périphérique 22 s’étendent dans le prolongement du fond 21 de la caisse 2.

Dans cette configuration de rangement, les rabats 31 , 32, 33, 34 du couvercle sont positionnés de la manière suivante :

le premier rabat 31 et le deuxième rabat 32 du couvercle 3 s’étendent chacun respectivement dans le prolongement du premier panneau 221 et du troisième panneau 223 du rebord périphérique 22 et sont positionnés en chevauchement l’un de l’autre ;

le troisième rabat 33 et le quatrième rabat 34 s’étendent respectivement en recouvrement du deuxième panneau 222 et du quatrième panneau 224 du rebord périphérique 22, et s’étendent sensiblement dans le prolongement l’un de l’autre.

Le plateau se situe quant à lui dans sa position de stockage, c’est-à-dire qu’il est situé à proximité du fond 21 de la caisse 2.

Des moyens de maintien 4 en position repliée du colis 1 peuvent être disposés sur le troisième rabat 33 et le quatrième rabat 34 du couvercle 3, ces moyens de maintien 4 en position repliée pouvant, par exemple, prendre la forme d’un adhésif mécanique. Ces moyens de maintien permettent notamment d’éviter une mise en forme non souhaitée de la caisse 2.

Ainsi, dans cette configuration de rangement, le colis 1 présente une faible épaisseur par rapport à l’épaisseur qu’il présente lors de son utilisation.

Pour mettre en forme la caisse 2 et donc le colis 1 , l’utilisateur agit sur le troisième rabat 33 et le quatrième rabat 34 du couvercle pour les faire pivoter et avoir accès au premier panneau 221 et au troisième panneau 223 du rebord périphérique22.

L’utilisateur saisit alors le premier panneau 221 et le troisième panneau 223 du rebord périphérique 22 pour les positionner dans leur position d’utilisation en exerçant une traction vers l’extérieur de la caisse 2, c’est-à-dire à l’opposé du fond 21.

Lors de ce mouvement, les éléments d’entraînement 23 agissent en traction et exercent un mouvement de déplacement du deuxième panneau 222 et du quatrième panneau 224 du rebord périphérique 22 pour les positionner dans leur position d’utilisation.

Plus précisément, la première portion et la deuxième portion des éléments d’entraînement 23 ont un mouvement de rotation l’une par rapport à l’autre grâce à la charnière.

Ainsi, la première partie, qui est solidaire du premier panneau 221 ou du troisième panneau 223 du rebord périphérique 22, transmet, via la charnière, son action à la deuxième partie des éléments d’entraînement 23 qui est, elle, fixe ou solidaire du deuxième panneau 222 ou du quatrième panneau 224 du rebord périphérique 22, ce qui provoque le déplacement du deuxième panneau 222 et du quatrième panneau 224 du rebord périphérique 22. Lorsque la caisse 2 est mise en forme, c’est-à-dire que chacun du premier panneau 221 , du deuxième panneau 222, du troisième panneau 223 et du quatrième panneau 224 du rebord périphérique 22 est dans sa position d’utilisation, les moyens de retenue 25 entrent en action pour bloquer les panneaux 221 , 222, 223, 224 dans leur position d’utilisation.

Plus particulièrement, la première partie des moyens de retenue 25, solidaire du deuxième panneau 222 ou du quatrième panneau 224 du rebord périphérique 22 coopère avec la première partie des moyens de retenue 25, solidaire de la première partie de chacun des éléments d’entraînement 23.

Le passage du premier panneau 221 et du troisième panneau 223 de leur position de rangement à leur position d’utilisation, est facilitée par la liaison élastique 27.

En effet, la tension dans la liaison élastique 27 qui relie l’élément rigide 26, c’est-à-dire le plateau, au premier panneau 221 et au troisième panneau 223du rebord périphérique 22, ou au couvercle 3, provoque son écartement du fond 21 de la caisse. L’élément rigide 26 frotte alors contre le premier panneau 221 et le troisième panneau 223 et provoque l’écartement automatique, l’un de l’autre, du premier panneau 221 par rapport au troisième panneau 223. Cela limite ainsi l’effort à fournir par l’utilisateur.

Une fois la caisse 2 mise en forme, l’utilisateur peut positionner un objet O à transporter sur le plateau, c’est-à-dire sur l’élément rigide 26.

L’utilisateur peut ensuite positionner la face inférieure et notamment le matériau souple solidaire du troisième rabat 33 et du quatrième rabat 34 du couvercle 3, en regard du plateau, c’est-à-dire contre l’objet O à transporter. Dans le mode de réalisation de la figure 12, seul le troisième rabat 33 porte le matériau souple, celui-ci étant ainsi déformé au contact de l’objet O à transporter.

Tel qu’on le voit sur la figure 12, l’objet O est convenablement maintenu entre le troisième rabat 33 et le plateau, c’est-à-dire l’élément rigide 26. L’objet O ne peut ainsi plus se déplacer dans le volume de rangement du colis 1. Ce maintien en position est notamment augmenté par la présence du revêtement antidérapant sur le plateau, c’est-à-dire sur l’élément rigide 16.

Toujours tel qu’illustré sur la figure 12, la liaison élastique 27 est légèrement tendue, c’est-à- dire que l’élément rigide 26, et plus particulièrement l’organe élastique, se trouvent dans une position contrainte.

Autrement dit, la liaison élastique 27 tend à rappeler le plateau vers le couvercle 3, forçant ainsi le contact de l’objet O sur le matériau souple, ce qui empêche d’autant le déplacement de l’objet O par frottement notamment.

L’utilisateur peut ensuite rabattre le deuxième rabat 32 puis le premier rabat 31 sur le troisième rabat 33 et le quatrième rabat 34, de sorte à fermer définitivement le colis 1.

Des moyens de maintien ad hoc du premier rabat 31 sur l’un au moins des panneaux 221 , 222, 223, 224 du rebord périphérique 22, par exemple sur le deuxième panneau 222 et/ou sur le troisième panneau 223 et/ou sur le quatrième panneau 224 du rebord périphérique 22 peuvent notamment être prévus.

Le colis 1 ainsi fermé peut alors être acheminé via un réseau de distribution courant et les données d’acheminement peuvent être chargées et affichées sur le panneau digital 28 de communication.

Avantageusement, le colis 1 , notamment sa caisse 2 et son couvercle 3, peut notamment être réalisé dans du polypropylène extrudé, tel que les dénominations commerciales Akylux ®, Akyplein ® et Akyboard ® du fabricant DS SMITH, ou dans du polypropylène expansé, c’est-à-dire sous forme de mousse, tel que vendu par la société Storopack.