ARTICLE REPLIABLE

La présente invention concerne le domaine des articles qui comportent une structure en un ou plusieurs arceaux, et qui sont repliables entre une position déployée d'utilisation et une position repliée de rangement, dans laquelle position repliée ils présentent une configuration sensiblement circulaire. Cette invention trouve notamment son application aux articles repliables du type tente, abri, ou encore dispositif de jeu de balle.

Ces articles comprennent généralement une toile supérieure, que l'on appelle souvent toile de toit dans le cas d'une tente ou d'un abri. On parle alors de structure en arceau lorsque cette toile est solidaire d'éléments de structure flexible qui prennent, dans la position déployée de l'article, une configuration en arc de cercle. Ces éléments de structure peuvent être constitués de tiges flexibles à retour élastique, notamment formées de joncs en matière composite ou métallique ou plastique, les tiges étant éventuellement connectées les unes aux autres.

Dans certains articles, les tiges flexibles sont à l'état rectiligne dans la position repliée de rangement de l'article et ne prennent la configuration en arc de cercle que lors du montage de l'article. C'est notamment le cas de certaines tentes dénommées généralement tentes dômes.

Dans d'autres articles, les éléments de structure forment une boucle fermée, cette boucle permettant notamment de conférer à l'article sa dimension tridimensionnelle. Un tel article est décrit par exemple dans le document US- 3.960.161. Dans ce document, l'élément de structure, en forme de boucle fermée, se présente, dans la position repliée de l'article, sous la forme de trois spires circulaires superposées. Il en est de même pour la tente décrite dans le document US-3.675.667.

On connaît encore d'autres exemples de tels articles, des documents suivants : US-5.816.278, US-6.357.510, US-5.411.046, US-5.249.592, FR- 2.805.300, US-5.137.044, US-5.592.961, US-7.246.630, ou encore US- 5.427.381.

Pour le repliement de tels articles, les contraintes qu'exercent les tiges flexibles constituant la structure en arceaux tendent à empêcher la formation des trois spires superposées. Ceci est d'autant plus vrai que le diamètre des spires est réduit. Or, pour réduire l'encombrement de l'article en position repliée, il faut arriver à réduire le diamètre de ces spires, et donc augmenter le nombre de spires à diamètre initial de la structure constant.

Un nombre de trois spires correspond ainsi à une solution satisfaisante en termes notamment d'encombrement final et de difficulté de repliement. Des articles tels que ceux décrits dans les documents mentionnés plus haut doivent donc pouvoir être repliés facilement et rapidement par l'utilisateur, en vue d'obtenir un article en position repliée qui soit faiblement encombrant et facile à transporter.

Dans chacun de ces documents, le repliement de l'article consiste principalement, à partir de la forme mise en volume, donc tridimensionnelle, à imbriquer les boucles formant l'article à replier les unes dans les autres. Eventuellement, si l'article mis en volume ne se présente pas dans une configuration dans laquelle les boucles destinées à former les spires finales sont déjà formées, on procède à l'imbrication des boucles simultanément à leur formation.

En particulier, dans US-5.592.961, on forme tout d'abord avec la boucle de la structure en arceaux une figure sensiblement plane à trois boucles plus petites, sensiblement alignées (c'est-à-dire dont les trois centres respectifs sont sensiblement alignés), puis on superpose les trois boucles plus petites par des pressions antagonistes aux deux extrémités de la figure plane à trois boucles préalablement formée, en faisant ainsi pivoter les deux extrémités de cette figure plane en direction l'une de l'autre.

Dans chacun des documents connus, le procédé décrit consiste donc en une succession d'étapes laborieuses au cours desquelles, et à l'issue desquelles, l'objet à replier se trouve maintenu dans une configuration tridimensionnelle, à l'exception bien sûr de la configuration finale en trois spires superposées que l'on peut assimiler à une configuration sensiblement plane, et éventuellement

d'une configuration intermédiaire formant une figure sensiblement plane à trois boucles.

Le problème posé par ces procédés de repliement est donc leur difficulté de mise en œuvre. Ces procédés sont notamment difficiles à mettre en œuvre par une personne seule. En effet, la manipulation simultanée des trois boucles dans les trois dimensions est difficile.

Le problème qui se pose alors est donc de disposer d'un procédé de repliement d'un article qui comporte une structure en arceau, d'une position déployée à une position repliée dans laquelle la structure en arceaux forme une série de trois spires superposées, qui soit facile et rapide à mettre en œuvre, notamment par une personne seule.

L'objet de l'invention est donc d'apporter une solution au problème précité parmi d'autres problèmes.

L'invention se rapporte ainsi, selon un premier aspect, à un procédé de repliement d'un article qui comporte une structure en arceaux repliable sur elle- même comprenant au moins une boucle fermée, dans une position repliée dans laquelle cette boucle se présente sous la forme de trois spires superposées. Ces spires sont préférentiellement sensiblement circulaires, mais peuvent également être oblongues ou ovales. Le procédé consiste notamment à former avec la boucle une première figure sensiblement plane à trois boucles : une boucle centrale et deux boucles latérales, toutes sensiblement dans le même plan.

De façon caractéristique, chacune de ces boucles latérales est ensuite ramenée successivement sur ladite boucle centrale pour former les trois spires superposées.

Précisément, une première des deux boucles latérales est tout d'abord ramenée sur la boucle centrale, puis la deuxième de ces deux boucles latérales est ramenée sur la boucle centrale et la première boucle latérale, pour former ces trois spires superposées. Autrement dit, on forme tout d'abord une deuxième figure sensiblement plane à partir de la première figure sensiblement plane, en ramenant une première des deux boucles latérales sur la boucle centrale, puis on forme les

trois spires superposées en ramenant la deuxième des deux boucles latérales sur la deuxième figure sensiblement plane.

Ainsi, le procédé de repliement est aisé à mettre en œuvre, en particulier par une personne seule, en raison du passage par une étape à l'issue de laquelle la boucle initiale forme une figure plane à trois boucles plus petites.

Il n'est en effet ainsi pas nécessaire de manipuler simultanément les trois boucles destinées à former les trois spires finales.

Le maintien de la boucle dans une forme sensiblement plane à l'issue de chaque étape (étape de création de la première figure sensiblement plane avec trois boucles dans le même plan, étape de création de la deuxième figure sensiblement plane par superposition d'une première boucle latérale sur la boucle centrale, et étape de superposition de la deuxième boucle latérale sur l'ensemble formé par la superposition de la première boucle latérale sur la boucle centrale, c'est-à-dire sur la deuxième figure sensiblement plane), facilite la mise en œuvre du repliement, par exemple en maintenant l'ensemble au sol.

Dans une première variante, pour former la première figure plane à trois boucles, on saisit une première portion de la boucle présentant un sommet et on la ramène dans le plan de la portion complémentaire de cette boucle présentant également un sommet, en sorte d'une part que la première portion croise la portion complémentaire en deux points de croisement, et d'autre part que le sommet de la première portion se retrouve au-delà du sommet de la portion complémentaire.

Ainsi, en une seule et simple manipulation appropriée, on subdivise la boucle initiale en trois boudes plus petites dans un même plan et prêtes à être superposées pour former les trois spires finales.

Alternativement, pour former la première figure plane, on saisit une première portion de la boucle, que l'on tord en sorte de créer un premier point de croisement. On saisit ensuite une deuxième portion de la boucle, opposée à la première portion, que l'on tord également en sorte de créer un deuxième point de croisement.

Dans ces deux alternatives, pour ramener la première boucle latérale sur la boucle centrale (c'est-à-dire : pour former la deuxième figure sensiblement

plane), ou la deuxième boucle latérale sur la boucle centrale et sur la première boucle latérale formant la deuxième figure sensiblement plane (c'est-à-dire : pour former les trois spires superposées), on fait pivoter cette première ou deuxième boucle latérale autour de son point de croisement avec ladite boucle centrale.

Dans une autre variante, éventuellement en combinaison avec les deux alternatives précédentes, la structure en arceaux comprend plusieurs boucles sensiblement de même dimension. Dans ce cas, préalablement à la formation de la première figure plane, on superpose ces boucles de façon à former virtuellement une seule boucle fermée, à laquelle on peut alors appliquer le procédé tel que présenté plus haut.

De préférence, dans ce cas, les boucles superposées sont maintenues ensemble au moyen d'au moins un élément d'attache, par exemple une sangle diamétrale ou un lien, pour faciliter la manipulation ultérieure de cette superposition de boucle comme une boucle unique.

Dans encore une autre variante, éventuellement en combinaison avec une ou plusieurs quelconques des précédentes, les trois spires superposées sont maintenues ensemble au moyen d'un élément d'attache de préférence de type sangle diamétrale, ou encore de type lien. Dans encore une autre variante, éventuellement en combinaison avec une ou plusieurs quelconques des précédentes, les trois spires superposées sont insérées dans une housse de préférence sensiblement circulaire, mais qui peut également être oblongue ou ovale.

L'invention se rapporte également, selon un deuxième aspect, à un article comportant une structure en arceaux elle-même comprenant au moins une boucle fermée, replié dans une position de repliement dans laquelle la boucle se présente sous Ia forme de trois spires superposées, de préférence sensiblement circulaires, obtenues par le procédé de repliement tel que présenté plus haut. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement et de manière complète à la lecture de la description ci-après des

variantes préférées de mise en œuvre du procédé, lesquelles sont données à titre d'exemples non limitatifs et en référence aux dessins annexés suivants :

- figure 1 : représente schématiquement et en perspective la structure en arceaux d'un article de type tente, en position déployée, - figure 2 : représente schématiquement et de côté un article de type tente, en position déployée,

- figures 3 à 6 : représentent schématiquement les différentes étapes du procédé de l'invention, dans une première variante de mise en oeuvre,

- figures 7a à 7c : représentent schématiquement le passage du stade de la figure 3 au stade de la figure 4 (formation de la première figure plane dans le premier mode de mise en oeuvre),

- figures 8 à 12 : représentent schématiquement les différentes étapes du procédé de l'invention dans une deuxième variante de mise en œuvre.

A la figure 1 est représentée une structure en arceaux d'un article 1 de type tente en position déployée.

Dans cet exemple, la structure comprend deux boucles fermées 2, 2'. Précisément, la structure présente une boucle supérieure 2 et une boucle inférieure 2'.

Aux fins d'explication du procédé de repliement, dont il est question un peu plus loin dans cette description, on a également référencé sur la figure 1 différents points des boucles supérieure 2 et inférieure 2'.

Ainsi, on a référencé sur cette figure 1 deux extrémités ou sommets opposés 3a et 4a de la boucle supérieure 2, correspondant aux deux extrémités inférieures de cette boucle supérieure 2, soit les deux extrémités en lesquelles cette boucle supérieure 2 rejoint la boucle inférieure 2' dans la position déployée. Ces extrémités ou sommets 3a et 4a se confondent donc avec deux extrémités ou sommets opposés de la boucle inférieure 2'.

On a également référencé sur cette figure 1 les deux extrémités ou sommets 10 et 11 de la boucle supérieure 2, aux points les plus haut de cette boucle supérieure 2 dans la position déployée, soit aux points de cette boucle supérieure 2 les plus éloignés de la boucle inférieure 2' dans la position déployée.

Enfin, on a représenté sur cette figure 1 deux autres extrémités ou sommets opposés 12 et 13 de la boucle inférieure 2', aux points de cette boucle inférieure 2' les plus éloignés de la boucle supérieure 2 dans la position déployée. La figure 2 représente schématiquement la tente 1 pourvue de la structure en arceaux représentée à la figure 1, avec une toile 7, généralement appelée toile de toit, tendue entre les arceaux de la structure.

De façon classique, les boucles 2 et 2' sont glissées dans des fourreaux raccordés, par exemple par couture, à la toile de toit 7. On a représenté aux figures 3 à 6 les différentes étapes principales du procédé de repliement de l'invention, dans une première variante de mise en œuvre, appliquée à un article repliable général qui comprend au moins une boucle fermée 2.

L'application de ce procédé au cas particulier d'un article 1 à deux boucles fermée 2, 2', tel que représenté aux figures 1 et 2, sera développée plus loin.

La figure 3 représente donc la boucle fermée 2, telle que celle représentée à la figure 1, vue de dessous. Selon l'article dont il est question, comme par exemple avec la tente 1 représentée à la figure 2, cette boucle 2 n'est pas nécessairement plane, comme on le verra notamment en référence aux figures 7a et 7b. Mais le mode de représentation choisi en vue de dessous montre la projection de cette boucle 2 dans un plan, donc sous la forme d'une courbe plane qui peut être oblongue ou circulaire par exemple.

Selon le procédé de l'invention, pour replier l'article pourvu de la structure en arceaux comprenant une telle boucle 2, on forme à partir de cette boucle 2 une première figure sensiblement plane, comprenant une boucle centrale 2b, et deux boucles latérales 2a et 2c, telle que représenté à la figure

4, dans un exemple.

Dans cet exemple, pour la formation de cette première figure plane, on saisit la première portion 3 de la boucle 2 comprenant le sommet 3a, et on la ramène progressivement dans le plan de la portion complémentaire 4 de la boucle 2 qui comprend le sommet 4a. Pour ce faire, on exerce une pression

selon un axe perpendiculaire à l'axe reliant les sommets 3a et 4a pour resserrer la première portion 3 en vue de la formation ultérieure de la boucle centrale 2b.

A l'issue de cette opération, la première portion 3 croise la portion complémentaire 4 en deux points de croisement 5 et 6, et le sommet 3a de la première portion 3 se retrouve au-delà du sommet 4a de la portion complémentaire 4.

L'opération pour passer du stade de la figure 3 à celui de la figure 4 telle que décrite au paragraphe précédent, est décomposée aux figures 7a à 7c, dans une succession de vues en perspective de la boucle 2. La figure 7a correspond donc à une vue en perspective de la boucle 2 telle que représentée à la figure 3, et la figure 7c correspond donc à une vue en perspective de la boucle 2 telle que représentée à la figure 4. Par ailleurs, la figure 7b correspond à une vue en perspective de la boucle 2 dans une position intermédiaire, lorsque la première portion 3 de la boucle 2 n'a pas encore été complètement ramenée dans le plan de la portion complémentaire 4.

Lorsque la première figure plane est ainsi formée, on ramène une des boucles latérales 2a sur la boucle centrale 2b, pour former la figure intermédiaire sensiblement plane, ou deuxième figure sensiblement plane, telle que représentée à la figure 5. Pour ramener cette boucle latérale 2a sur la boucle centrale 2b, on fait pivoter la boucle latérale 2a autour de son point de croisement 5 avec la boucle centrale 2b.

Enfin, on ramène l'autre boucle latérale 2c sur la boucle centrale 2b et la première boucle latérale 2a, donc sur la deuxième figure sensiblement plane, de la même manière.

Précisément, pour ramener cette boucle latérale 2c sur la boucle centrale 2b et la boucle latérale 2a, on fait pivoter cette boucle latérale 2b autour de son point de croisement 6 avec la boucle centrale 2b.

A l'issue de ces opérations, la boucle 2 se présente sous la forme de trois spires superposées 2a, 2b et 2c, tel que représenté à la figure 6.

Ces spires sont de préférences sensiblement circulaires, mais peuvent également être oblongues ou ovales.

On peut alors éventuellement insérer ces trois spires superposées 2a à 2c dans une housse, de préférence sensiblement circulaire, prévue à cet effet.

Pour faciliter cette insertion dans la housse, et éviter le redéploiement de la boucle 2 de façon intempestive, il est possible de prévoir un élément d'attache permettant de maintenir ces trois spires 2a à 2c ensemble. Il peut s'agir par exemple d'une sangle diamétrale, de préférence élastique, ou encore d'un ou plusieurs liens.

L'application du procédé tel que présenté plus haut à la tente 1 représentée aux figures 1 et 2 nécessite que les deux boucles inférieures 2' et supérieure 2 soient réunies, ou superposées, de façon à former virtuellement une seule boucle 2, préalablement à la formation de la première figure plane puis des trois spires superposées.

Dans cette exemple, la superposition des deux boucles 2 et 2' est obtenue en faisant coïncider les sommets ou extrémités 12 et 13 de la boucle inférieure 2' les plus éloignés de la boucle supérieure 2 en position déployée, respectivement avec les extrémités ou sommets 10 et 11 de la boucle supérieure 2 les plus éloignés de la boucle inférieure 2' en position déployée.

L'utilisateur tient alors dans une main la boucle inférieure 2' et la boucle supérieure 2 au niveau des sommets respectifs 13 et 11, et dans l'autre main la boucle inférieure 2' et la boucle supérieure 2 au niveau des sommets respectifs 12 et 10.

Les boucles inférieure 2' et supérieure 2, ainsi réunies ou superposées, forment alors virtuellement une seule boucle 2 telle que représentée à la figure 3 ou 7a. Pour faciliter la manipulation de cette boucle virtuelle 2 en réalité comprenant les deux boucles inférieure 2' et supérieure 2 réunies ou superposées, on peut prévoir de maintenir ces deux boucles 2, 2' ensemble au moyen d'au moins un élément d'attache (un ou plusieurs liens par exemple).

L'utilisateur doit encore retourner cette boucle virtuelle 2, en sorte que sa convexité soit orientée vers le haut telle qu'en figure 7a, et non vers le bas telle qu'en figure 1, pour mettre en œuvre le procédé de repliement détaillé plus haut en référence aux figures 3 à 6 et 7a à 7c.

Dans une autre variante de mise en œuvre, la formation de la première figure plane à trois boucles 2a, 2b, 2c peut être obtenue d'une autre manière, tel que cela est représenté aux figures 8 à 12.

Dans cette variante, on saisit une première portion 8 de la boucle 2 telle que représentée à la figure 8, que l'on tord en sorte de créer un premier point de croisement 5, tel que cela est représenté à la figure 9.

Ensuite, on saisit une deuxième portion 9 de la boucle 2, opposée à la première portion 8, que l'on tord à son tour en sorte de créer un deuxième point de croisement 6, tel que représenté à la figure 10. Sur cette figure 10, la première figure plane à trois boucles, l'une centrale 2b, et les deux autres latérales 2a et 2c, comprend donc trois boucles 2a à 2c sensiblement alignées (au sens où leurs centres respectifs sont sensiblement alignés), alors que dans la première variante (figure 4), les deux boucles latérales 2a et 2c sont décalées par rapport à la boucle centrale 2b en sorte de former une sorte de trèfle (au sens ou leurs centres respectifs forment les sommets d'un triangle sensiblement isocèle, éventuellement équilatéral).

Ensuite, de la même manière que dans la première variante, les boucles latérales 2a et 2c sont successivement ramenées sur la boucle centrale 2b, pour former les trois spires superposées 2a, 2b, 2c de la figure 12. Par conséquent, pour ramener la boucle latérale 2a sur la boucle centrale

2b et former ainsi une deuxième figure sensiblement plane, on opère de la même façon que dans la première variante : on fait pivoter la boucle latérale 2a autour de son point de croisement 5 avec la boucle centrale 2b.

De même, pour ramener cette boucle latérale 2c sur la boucle centrale 2b et la boucle latérale 2a formant la deuxième figure sensiblement plane, on fait pivoter cette boucle latérale 2b autour de son point de croisement 6 avec la boucle centrale 2b.

Bien sûr, dans cette variante également, à l'issue de ces opérations, la boucle 2 se présente sous la forme de trois spires superposées 2a, 2b et 2c de préférences sensiblement circulaires, ou possiblement oblongues ou encore ovales.

Dans ce cas également, on peut insérer ces trois spires superposées 2a à 2c dans une housse, de préférence sensiblement circulaire, prévue à cet effet.

De la même façon pour faciliter cette insertion dans la housse, et éviter le redéploiement de la boucle 2 de façon intempestive, on peut prévoir un élément d'attache permettant de maintenir ces trois spires 2a à 2c ensemble, tel q'une sangle diamétrale, de préférence élastique, ou encore un ou plusieurs liens.

La présente description est donnée à titre d'exemple et n'est donc pas limitative de l'invention. En particulier, l'invention ne se limite pas au repliement d'une tente telle que représentée aux figures 1 et 2, mais s'applique à une tente dont la structure en arceaux présente une seule boucle 2 ou plus de deux boucles 2, 2'.

En outre, comme indiqué en introduction, le procédé de l'invention ne se limite pas au repliement d'une tente, mais concerne le repliement de tout article à structure en arceaux comprenant au moins une boucle fermée, en sorte que cette boucle se présente, en position repliée, sous la forme d'une superposition de trois spires. Par conséquent, le procédé s'applique également à d'autres exemples de tels articles, comme des abris ou des dispositifs de jeu de balle repliable. Enfin, l'invention ne se limite pas aux deux modes de mise en œuvre présentés ci-dessus pour la formation de la première figure plane à trois boucles. D'autres façons de former une telle figure peuvent être envisagées, pourvu que l'on passe par cette étape de formation d'une première figure plane à trois boucles, c'est-à-dire trois boucles sensiblement dans le même plan, que l'on peut ensuite aisément ramener l'une sur l'autre comme décrit ci-dessus.