La présente invention se rapporte à un emballage avec couvercle de fermeture refermable destiné à un produit alimentaire. Plus particulièrement, l'invention se rapporte à un emballage comprenant :

- un récipient s 'étendant selon un axe central depuis une base jusqu'à une face supérieure présentant une ouverture, le récipient présentant une surface extérieure périphérique à proximité de l'ouverture ; - un système de fermeture comprenant un cadre fixé sur la surface extérieure périphérique du récipient et un couvercle monté articulé par rapport au cadre entre une position d'ouverture et une position de fermeture pour laquelle il obture l'ouverture du récipient ; et en position de fermeture :

- au moins une zone d'étanchéité récipient-cadre formée par un contact annulaire entre le cadre et la surface extérieure périphérique du récipient ; et au moins une zone d'étanchéité cadre-couvercle formée par un contact annulaire entre le couvercle et le cadre .

Ce type d'emballage a un système de fermeture facile d'utilisation et peut être employé dans le domaine alimentaire, par exemple pour contenir des produits alimentaires pulvérulents, granulaires ou floconneux. Dans l'exemple de la poudre de lait pour enfant, un opercule qui isole complètement la poudre de l'extérieur doit être initialement enlevé, la poudre étant ensuite conservée dans le récipient fermé par son couvercle. Le document FR 2 747 107 Al décrit un exemple d'emballage alimentaire de ce genre avec le couvercle articulé par une charnière élastique sur un cadre recouvrant le sommet du récipient. Le document US 2006/0219652 Al décrit un autre exemple d'emballage alimentaire avec un couvercle rabattable équipé, dans des positions diamétralement opposées, d'une charnière interrompant les contacts du couvercle avec le récipient et le cadre, et d'un élément de verrouillage sous lequel on peut introduire le pouce.

Toutefois, la fermeture du couvercle peut ne pas être réalisée de façon totalement étanche, du moins pas avec une étanchéité comparable à celle procurée par l'opercule. Or lorsque l'emballage est stocké après la première utilisation, une fermeture incomplète, avec des passages même très faibles entre le couvercle et le cadre, laisse la possibilité à de fines particules, voire de petits insectes dans le cas de conditions climatiques extrêmes, par exemples tropicales, d'entrer en contact avec le contenu.

La présente invention a donc pour but de fournir un emballage refermable procurant une protection améliorée du contenu de l'emballage à chaque fermeture de couvercle.

A cet effet, il est proposé un emballage du type précité, caractérisé en ce qu'au moins une zone supplémentaire d'étanchéité récipient-couvercle est formée dans ladite position de fermeture par un contact annulaire entre le couvercle et la surface extérieure périphérique du récipient, la zone supplémentaire d'étanchéité étant située entre le débouché du récipient et lesdites zones d'étanchéité récipient-cadre et cadre-couvercle.

Ainsi, il est permis d'obtenir un emballage qui protège parfaitement le contenu lorsque le couvercle est refermé après la première ouverture. La barrière formée par l'appui du couvercle sur la surface extérieure du récipient à proximité de l'ouverture supplée avantageusement à la fois la barrière réalisée par le contact étanche couvercle- cadre et la barrière réalisée par le contact étanche cadre- récipient. De plus, comme l'étanchéité formée par le contact du couvercle sur l'extérieur du récipient correspond à la plus proche barrière avant le contenu, le cadre est préservé de tout contact avec le contenu du récipient lorsque le couvercle est fermé. Naturellement, chaque contact annulaire est réalisé par une zone continue sur la circonférence de l'emballage (zone ininterrompue) et le terme « étanchéité » doit être compris en se référant à l'intégrité de ce qui est contenu dans le récipient. En l'occurrence les zones d'étanchéité de l'emballage rendent impossible la pénétration d'insectes minuscules entre le récipient et le couvercle fermé, l'effet barrière s 'appliquant à des insectes ayant une dimension caractéristique apparente de l'ordre de 75-100 microns (c'est le cas par exemple de l'insecte Liposcelis corrodens à l'état larvaire) .

Selon une autre particularité, dans la position de fermeture du couvercle, chacune des zones d'étanchéité présente en coupe transversale une jonction de surfaces plan-convexe, permettant d'empêcher la pénétration à l'intérieur du récipient de particules ou d'insectes d'une taille dépassant environ 50 microns. Avec ce type de contact d'étendue très limitée -voire ponctuelle- entre les surfaces, on évite la formation de joint hyperstatique et les efforts de l'utilisateur sont réduits lors des manipulations du couvercle.

Selon une autre particularité, le cadre présente une face interne avec au moins deux surfaces d'appui annulaires sur la surface extérieure périphérique du récipient, les deux surfaces d'appui étant orientées différemment et définissant deux zones distinctes d'étanchéité. Ainsi, le montage du cadre sur le récipient aisé et permet certaines tolérances de fabrication du récipient et du cadre.

Selon une autre particularité, le couvercle présente au moins un élément de jonction qui présente deux surfaces d'appui annulaires sur le cadre orientées différemment pour définir deux zones distinctes d'étanchéité . Ainsi, la fermeture du couvercle sur le cadre est facilitée et permet certaines tolérances de fabrication pour l'ensemble cadre-couvercle.

Selon une autre particularité, la surface extérieure périphérique du récipient présente un bord saillant disposé, pour ladite position de fermeture, entre le cadre et ladite zone supplémentaire d'étanchéité. Ainsi, les contacts sur le récipient du cadre et du couvercle sont réalisés de part et d'autre d'un tel bord saillant, de préférence sur des portions de surface inclinées différemment, et en particulier le cadre peut être retenu sur le récipient lorsque le couvercle est relevé.

Selon une autre particularité, la surface extérieure périphérique du récipient présente un renfoncement annulaire à proximité de l'ouverture, le cadre recouvrant ledit renfoncement et présentant à l'opposé du couvercle une extension inférieure espacée par rapport à la surface extérieure périphérique du récipient à l'exception d'une portion d'extrémité en contact annulaire étanche avec le récipient. La portion d'extrémité de l'extension inférieure peut être amincie et exerce, pour ladite position de fermeture du couvercle, un contact annulaire étanche sur le récipient à l'extérieur dudit renfoncement. La limitation du contact étanche entre le cadre et le récipient facilite l'opération de montage de l'ensemble cadre-couvercle sur le récipient, ce dernier étant préférentiellement fabriqué différemment (par exemple par extrusion-soufflage) du mode de fabrication de l'ensemble cadre-couvercle (par exemple moulage par injection) . Selon une autre particularité, l'extension inférieure du cadre présente une face extérieure, le couvercle présentant une paroi latérale s 'étendant dans le prolongement de ladite face extérieure pour la position de fermeture. Ainsi, l'ensemble cadre-couvercle ne présente pas d'aspérité gênante pour l'utilisateur au niveau de la jonction du couvercle. Un profil extérieur lisse pour l'ensemble cadre-couvercle peut être obtenu grâce à une jonction bord à bord entre la jupe externe formée par la paroi latérale et la face extérieure du cadre. Le couvercle apporte aussi avantageusement un surplus de volume (notamment en hauteur) par rapport au cadre, ce qui peut permettre de loger un ou plusieurs objets dans le volume défini par le couvercle. Selon une autre particularité, le couvercle comprend une jupe interne et une jupe externe, la jupe interne présentant une extrémité libre qui vient en appui, dans ladite position de fermeture du couvercle, sur la surface extérieure périphérique du récipient pour former ladite zone supplémentaire d'étanchéité . La jupe interne présente par exemple une extrémité libre biseautée sur son côté intérieur. L'extrémité de la jupe interne peut ainsi glisser doucement, de façon descendante, sur la surface extérieure périphérique du récipient lors de la mise en place du couvercle dans sa position de fermeture. Un effet de centrage est en outre obtenu avec cet agencement, de sorte que l'étanchéité autour de l'ouverture est assurée avec précision lorsque le couvercle est fermé.

Selon une autre particularité, le couvercle présente une première gorge annulaire formée entre la jupe interne et la jupe externe, et une deuxième gorge annulaire séparée de la première gorge par une projection annulaire saillante, une zone d'étanchéité cadre-couvercle étant formée par appui de la projection annulaire saillante sur le cadre lorsque le couvercle est dans sa position de fermeture. Cet agencement permet de maintenir un espacement entre deux zones d'étanchéité tout en minimisant la quantité de matière plastique nécessaire à la fabrication du couvercle.

Selon une autre particularité, le récipient est fabriqué par extrusion-soufflage et présente à proximité de l'ouverture une section en coupe transversale en forme de S, l'extrémité inférieure du S correspondant à une zone de contact avec une butée inférieure du cadre. Ainsi, le cadre repose sur le récipient par une surface de butée distincte des zones de surface étanches utilisées pour garantir l'impénétrabilité. Par ailleurs, une surface d'arasage est formée au bord de l'ouverture du récipient, au niveau de l'extrémité supérieure du S.

Selon une autre particularité, le couvercle comprend à l'opposé de la charnière un organe de retenue, le cadre présentant une cavité orientée radialement vers l'extérieur dans laquelle l'organe de retenue vient s'engager, lorsque le couvercle est dans sa position de fermeture, pour permettre de verrouiller ladite position de fermeture. Ainsi, le maintien en contact étanche avec le cadre, réalisé à la jonction de ces deux éléments, peut être réalisé à l'écart de la fonction de verrouillage du couvercle ainsi localisée sur l'extérieur de cette jonction .

Selon une autre particularité, un opercule détachable est prévu pour sceller de façon étanche ladite ouverture, l'opercule étant recouvert par le couvercle pour la position de fermeture et présentant au moins un bord distant du cadre et du couvercle pour la position de fermeture. Ainsi, l'enlèvement de l'opercule peut se faire sans difficulté. Avantageusement, l'opercule n'est pas pincé par le cadre et/ou le couvercle. La manipulation d'un ustensile doseur est en outre facilitée par l 'écartement , par rapport aux bords de l'ouverture, du cadre et du couvercle. En particulier, le cadre se situe à un niveau de hauteur moindre que le niveau de l'ouverture.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description qui va suivre, donnée à titre d'exemple non limitatif, en référence aux figures dans lesquelles : la figure 1 est une vue en coupe de la partie supérieure d'un emballage selon l'invention, illustrant la position de fermeture du couvercle ;

- la figure 2 est une vue, selon le même plan de coupe que pour la figure 1, illustrant plus en détail des formes complémentaires du récipient, du cadre et du couvercle ; la figure 3 est une vue en coupe d'un emballage selon l'invention, illustrant une position de complète ouverture du couvercle ; la figure 4 est une vue, selon le même plan de coupe que pour la figure 3, illustrant plus en détail des formes complémentaires du récipient, du cadre et du couvercle ; - la figure 5 est une vue complète en perspective de l'emballage de la figure 1 ; la figure 6 est une vue en perspective de la partie supérieure d'un emballage selon l'invention.

Sur les différentes figures, des références identiques indiquent des éléments identiques ou similaires.

En référence aux figures 1 et 5, l'emballage 1 comprend un récipient 2 et un système de fermeture 3. Le récipient 2 est ouvert d'un seul côté opposé à sa base ou fond 20 et peut avoir une forme quelconque : cylindrique, tronconique, parallélépipédique, doté d'un étranglement, etc. comme peut l'apprécier l'homme du métier. Une paroi latérale annulaire P du récipient 2 s'étend selon un axe central vertical Z jusqu'à un sommet définissant un bord supérieur 200. Une large ouverture 21 entourée par un pourtour 22 est délimitée par ce bord 200. Le pourtour 22 peut être faiblement incliné, de façon descendante en s 'éloignant de l'ouverture 21 comme cela est visible dans l'exemple non limitatif de la figure 1, ou peut s'étendre dans un plan horizontal confondu avec le plan de l'ouverture 21.

Le récipient 2 présente une section transversale, perpendiculaire à l'axe central Z, qui peut être globalement rectangulaire avec des coins arrondis. Dans l'exemple illustré à la figure 5, cette section varie quelque peu le long de l'axe central Z pour former un rétreint de préhension, mais ces variations restent limitées pour assurer la résistance verticale des emballages empilés. Toujours pour des raisons de préhension, la section transversale est de préférence inscrite dans un rectangle de 150 à 130 mm par 105 à 125 mm. La hauteur du fond à la face supérieure est de préférence comprise entre 130 et 170 mm pour atteindre le volume habituel des boîtes destinées à contenir du lait infantile en poudre. Il s'agit donc d'un récipient relativement profond qui nécessite de réaliser l'ouverture 21 de la manière la plus large possible pour faciliter le prélèvement de la poudre à proximité du fond 20 du récipient 2. En outre, cette large ouverture 21 permet d'utiliser un ustensile doseur D pour prélever la poudre.

Du fait de cette section globalement rectangulaire, on peut considérer, comme cela est visible à la figure 6, que le pourtour 22 de l'ouverture du récipient 2 présente un premier grand côté 22a, un deuxième grand côté opposé 22b, et des premier et deuxième petits côtés 22c, 22d reliant les grands côtés. De manière nullement limitative, le récipient 2 peut être réalisé en une seule pièce de matière plastique thermo-soufflée . Cette matière plastique est de préférence un composé multicouches formant une barrière très efficace à l'oxygène lorsqu'il s'agit d'un produit comme de la poudre de lait. Mais, bien entendu, il pourrait s'agir d'un récipient réalisé dans un autre matériau, notamment en métal ou en carton multicouches.

Dans le cas de la poudre de lait, l'ouverture 21 du récipient 2 est fermée par un opercule 23, représenté à la figure 1, qui est scellé de manière étanche sur le pourtour 22. Ainsi, la poudre de lait est parfaitement préservée dans le récipient 2 jusqu'à la première utilisation, lors de laquelle l'opercule 23 est arraché.

Comme cela est mieux visible à la figure 4, le récipient 2 présente un col 24 entre le bord supérieur 200 de sa paroi annulaire 22 et le sommet intermédiaire 25. Un renfoncement annulaire 26 est formé dans ce col 24 et la paroi annulaire 22 présente ainsi en coupe transversale une section en forme de "S" à proximité de l'ouverture 21. Comme cela sera explicité après, la présence de ce col 24 permet le montage d'un cadre du système de fermeture 3.

En référence aux figures 1 et 2, le système de fermeture 3 comprend tout d'abord un cadre 31 et un couvercle 32 de forme relativement bombée. Le cadre 31 est monté de manière ajustée sur le col 24 du récipient 2. Le cadre 31 est fixé de manière inamovible à cette partie du récipient 2, notamment par encliquetage, mais cette fixation pourrait être également assurée par collage ou soudage. Dans l'exemple nullement limitatif représenté aux figures 1 et 2, le cadre 31 est encliqueté dans le renfoncement annulaire 26 du col 24. L 'encliquetage est ici permis par l'engagement radialement vers l'intérieur d'une projection annulaire 33 du cadre 31 contre la surface périphérique du col 24, sur une surface 26a orientée vers le bas, en dessous d'un bord saillant 300 annulaire. Une fois monté sur le col 24, le cadre 31 est maintenu fixe au moins en translation suivant l'axe Z, par rapport au récipient 2, grâce aux butées respectivement supérieure et inférieure formées par la surface 26a et la surface en regard 26b du récipient 2.

Suivant la vue en coupe illustrée à la figure 2, la surface 26b est située au niveau de l'extrémité inférieure du « S » de la paroi annulaire 22. Pour éviter de former un système hyperstatique entre la surface 26b du récipient 2 et le cadre 31, le contact réalisé est préférentiellement non étanche. Afin de limiter l'étendue de ce contact, le cadre 31 peut présenter un rebord 34 dont l'extrémité libre définit la seule surface venant s'appuyer sur la surface 26b.

Dans le mode de réalisation représenté et de manière non limitative, le contact annulaire récipient-cadre obtenu entre la surface 26a et l'extrémité libre de la projection annulaire 33 est du type plan-convexe et peut définir une zone d'étanchéité . Le renfoncement annulaire 26 est recouvert par le cadre 31 qui présente dans sa partie supérieure une configuration permettant une jonction étanche avec le couvercle 32. Le cadre 31 présente à l'opposé de la jonction avec le couvercle 32 une extension inférieure E espacée par rapport à la partie basse du col 24, à l'exception d'une portion d'extrémité en contact annulaire étanche Cl avec le récipient 2. Ce contact annulaire Cl est celui d'une surface convexe appartenant au cadre 31 sur une surface sensiblement plane du récipient 2, comme cela est visible sur la figure 2. Les deux fines surfaces d'appui annulaires du cadre 31, qui définissent des zones étanches récipient- cadre, sont orientées différemment dans l'exemple illustré. La portion d'extrémité de l'extension inférieure E peut être amincie et exerce, pour ladite position de fermeture du couvercle 32, un contact annulaire étanche Cl sur le récipient 2 à l'extérieur dudit renfoncement 26 et à proximité du sommet intermédiaire 25.

Le fait de prévoir une ou plusieurs zones d'étanchéité récipient-cadre au niveau du col 24 ainsi qu'au moins une zone d'étanchéité cadre-couvercle au niveau de la jonction entre les éléments 31, 32 du système de fermeture permet, lorsque le couvercle 32 recouvre de façon étanche le cadre 31, d'empêcher la pénétration de fines particules ou d'insectes de très petite taille à proximité de l'ouverture 21. Le contact annulaire étanche C2 est réalisé à distance du récipient 2, par exemple au niveau d'une portion mâle ou femelle du couvercle 32 en contact avec une portion correspondante du cadre 31.

Comme illustré sur les figures 5 et 6, l'extension inférieure E du cadre 31 présente une face extérieure visible. Le couvercle 32 présente une paroi latérale 32b qui s'étend sensiblement dans le prolongement de cette face extérieure pour la position de fermeture. De manière nullement limitative, au moins une zone d'étanchéité cadre- couvercle peut être placée à distance de l'extension inférieure E. Un dispositif de verrouillage 4 tel qu'illustré notamment dans les figures 2 et 6 peut équiper le système de fermeture 3. A titre d'exemple, ce dispositif 4 peut être disposé sur l'extérieur du cadre 31, en position adjacente à l'extension inférieure E.

Il est prévu en outre une zone supplémentaire d'étanchéité située entre le débouché du récipient 2 et les zones d'étanchéité susmentionnées. Le couvercle 32 peut ainsi comporter un élément annulaire, par exemple une jupe interne Sl ou un joint annulaire rendu solidaire du couvercle 32, venant directement en appui/contact C3 sur la surface extérieure du col 24, entre le bord 200 et le cadre 31. La barrière étanche formée de cette façon au plus près du débouché du récipient 2 fournit une meilleure protection du contenu en suppléant avantageusement les zones d'étanchéité directement exposées avec l'extérieur de l'emballage 1. L'extrémité libre de la jupe interne Sl est par exemple arrondie ou biseautée pour rendre plus progressif le contact de la jupe interne Sl contre la surface extérieure du col 24 lors de l'abaissement du couvercle 32. Dans un mode de réalisation préféré et nullement limitatif, pour la position de fermeture du couvercle 32, chacune des zones d'étanchéité présente en coupe transversale une jonction de surfaces plan-convexe. Comme cela est visible sur les figures 1-4, ce sont des zones élastiquement souples qui réalisent les contacts étanches Cl, C2, C3. Ainsi, chaque étanchéité annulaire est obtenue sans altérer la facilité de manipulation du couvercle 32.

La plupart de ces zones d'étanchéité, préférentiellement toutes, sont obtenues sous l'effet d'une force d'appui à composante essentiellement radiale.

Dans le mode de réalisation représenté, le cadre 31 et le couvercle 32 sont articulés entre eux par une liaison permettant au couvercle 32 d'être mobile par rapport au cadre 31 et au récipient 2 entre une position d'ouverture, représentée aux figures 3-4 et 6, pour laquelle l'ouverture 21 est largement accessible, et une position de fermeture, représentée aux figures 1-2 et 5, pour laquelle le couvercle 32 vient recouvrir cette ouverture 21. Il s'agit donc d'un emballage refermable dont le couvercle 32 est manipulé à chaque utilisation, par exemple pour la préparation de biberons.

La liaison est ici une liaison charnière 35 dont l'axe de pivotement est perpendiculaire à l'axe central Z. Cet axe est situé à proximité du premier grand côté 22a du pourtour 22 dans l'exemple de la figure 6. Le dispositif de verrouillage 4 peut être placé à l'opposé de la charnière 35, à proximité du grand côté 22b. Dans le mode de réalisation représenté, il s'agit d'une charnière 35 en plastique formée par une ligne de pliage, qui permet de réaliser le couvercle 32 et le cadre 31 en une seule pièce. Ces éléments du système de fermeture 3 sont ainsi par exemple obtenus d'une pièce par injection dans un moule d'une matière plastique, comme par exemple du polypropylène . Mais, bien entendu, la liaison charnière 35 peut être obtenue par deux pièces distinctes assemblées, et il est également possible de prévoir n'importe quel type d'articulation adéquat entre le cadre 31 et le couvercle

32. Dans des modes de réalisation de moindre préférence, la liaison cadre-couvercle peut être supprimée. La jonction entre le cadre 31 et le couvercle 32 ainsi que le verrouillage associé vont à présent être plus particulièrement décrits en liaison avec les figures 2, 4 et 6.

Comme cela est visible sur la figure 2, le cadre 31 présente en position adjacente à la projection annulaire

33, et suivant une direction sensiblement perpendiculaire à cette dernière, une projection annulaire 36 du cadre 31 qui est disposée en regard d'une première gorge gl du couvercle 32 définie entre la jupe interne Sl et la paroi latérale 32b. Cette gorge gl est annulaire et étroite, avec une ouverture radiale moyenne inférieure à 3 ou 4 mm. Un évidement 37 sépare la projection annulaire 33 de la paroi latérale 38 du cadre 31. Cette paroi latérale 38 définit à proximité de la jonction avec le couvercle 32 un périmètre extérieur du cadre 31 qui est par exemple inférieur ou égal au périmètre extérieur défini au niveau de l'extension inférieure E du cadre 31. Un ou plusieurs éléments de jonction J du couvercle 32 pénètre (nt) dans cet évidement 37 pour la position de fermeture.

En référence à la figure 2, l'élément de jonction J est annulaire et parallèle à la jupe interne Sl. Il présente ici deux surfaces d'appui annulaires (Jint, Jext) sur le cadre 31 orientées différemment pour définir deux zones distinctes d'étanchéité cadre-couvercle. L'une au moins des surfaces d'appui Jext est par exemple formée par un bourrelet annulaire saillant de façon radiale, vers l'extérieur dans le mode de réalisation des figures 2 et 4. L'autre surface d'appui Jint, orientée radialement vers l'intérieur, est définie par le contact latéral d'une surface convexe formée près de l'extrémité de l'élément de jonction J contre une paroi sensiblement plane qui délimite l 'évidement 37. Dans le mode de réalisation des figures 2 et 4, il s'agit d'une paroi sensiblement place adjacente à la projection annulaire 36.

Une deuxième gorge g2 du couvercle 32 est définie entre l'élément de jonction J et la paroi latérale 32b du couvercle 32. Cette deuxième gorge g2 coopère avec la paroi latérale 38 du cadre 31. L'extrémité supérieure de la paroi latérale 38 peut affleurer le fond de la gorge g2.

Comme cela est visible sur les figures 1 et 2, la paroi latérale 32b et la jupe interne Sl se rejoignent à distance du fond 32a, à un niveau surélevé par rapport à l'ouverture 21, et forment en section verticale les branches d'un Y.

Pour permettre le verrouillage du couvercle 32 dans la position de fermeture, il est prévu à l'opposé de la charnière 35 des moyens de retenue 39, par exemple une plaquette dotée d'ergot (s) ou au moins un crochet. Ces moyens de retenue 39 font par exemple saillie vers le bas, parallèlement à l'élément de jonction J, et peuvent recouvrir au niveau d'une zone angulaire restreinte la paroi latérale 38 du cadre 31, jusqu'à venir s'engager avec un rebord de prise 40 formé extérieurement sur le cadre 31.

Comme cela est visible sur la figure 6, le cadre 31 comporte à cet endroit une cavité 41 orientée radialement vers l'extérieur dans laquelle les moyens de retenue 39 viennent s'engager, lorsque le couvercle 32 est dans sa position de fermeture. La cavité 41 peut correspondre à un évidement localisé de la paroi latérale 38 de l'extension inférieure E et définir une fenêtre de réception d'un bourrelet de forme correspondante. La fenêtre rectangulaire illustrée à la figure 6 permet ainsi de recevoir un bourrelet B de forme globalement rectangulaire formé sur l'intérieur d'une plaquette de retenue. Le verrouillage est obtenu après encliquetage du bourrelet B dans la cavité. L 'actionnement pour le verrouillage ou le déverrouillage est facilité par un bord de préhension 42 formé intégralement avec le couvercle au-dessus des moyens de retenue 39 et dans une zone adjacente à la première gorge gl . Le déverrouillage s'effectue par actionnement manuel de ce bord de préhension 42 avec un mouvement de traction qui permet d'extraire le bourrelet B de sa position d'engagement .

En référence aux figures 1, 5 et 6, un système d'inviolabilité peut être associé avant la première ouverture aux moyens de retenue 39 du couvercle 32. Il peut s'agir d'une bande détachable 43 préhensible à une extrémité et qui doit être enlevé pour pouvoir sortir le bourrelet B de sa position d'engagement avec le rebord de prise 40. On comprend que le couvercle 32 est donc indissociable du cadre 31 tant que la bande 43 est fixée dans la zone d'emplacement des moyens de retenue 39.

Le cycle d'utilisation de l'emballage 1 peut se dérouler de la manière suivante. Après moulage par injection de l'ensemble du système de fermeture 3 avec les dispositifs de verrouillage et d'inviolabilité (39, 43), on obtient une seule pièce qui peut être configurée en position de fermeture avec le couvercle 32 rabattu sur le cadre 31. Grâce aux dispositifs de verrouillage et d'inviolabilité (39, 43), cette configuration est conservée .

Le système de fermeture 3 ainsi constitué peut alors être aisément monté sur le récipient 2 préalablement rempli et operculé, par exemple par encliquetage . L'emballage 1 est alors prêt à la vente. Toute tentative d'ouverture manuelle entraînera une rupture d'au moins une des liaisons frangibles, et sera donc généralement aisément détectable par le consommateur. Lors de la première utilisation, l'utilisateur détachera la bande 43 du couvercle 32 et actionnera le déverrouillage par manipulation du bord 42. En refermant l'emballage 1 après l'utilisation, c'est-à-dire en rabattant le couvercle 32, le verrouillage est assuré automatiquement par 1 'encliquetage des moyens de retenue 39 avec le rebord de prise 40. Ensuite, pour une nouvelle utilisation, il suffit d'exercer à nouveau une pression ascendante sous le bord 42 de préhension pour actionner un retrait des moyens de retenue 39.

En référence aux figures 1, 5 et 6, l'ustensile doseur 100 est logé dans le volume intérieur du couvercle 32 qui peut être bombé et présente une hauteur significative (par exemple entre 2 et 5 cm) . Le fond 32a est ainsi surélevé par rapport à la jupe interne Sl. Un ou plusieurs objets, en particulier l'ustensile doseur D lorsque l'emballage contient de la poudre de lait, peuvent alors être stockés dans ce volume intérieur après fixation à un ou plusieurs organes d'accrochages 50. Dans le mode de réalisation représenté, le volume intérieur servant au stockage de l'ustensile doseur D se situe entre l'ouverture 21 du récipient 2 et le fond 32a du couvercle 32 pour la position de fermeture . Initialement, l'ustensile doseur D peut être conditionné dans un sachet et placé entre l'opercule 23 et le couvercle 32 dans l'emballage 1 prêt à la vente. Ni les parois du cadre 31 ni les parois du couvercle 32 ne pénètrent dans le volume intérieur du récipient 2 délimité sous l'ouverture 21, de sorte qu'aucun appui provenant du cadre 31 ou du couvercle 32 n'est exercé sur l'opercule 23 couvrant cette ouverture 21.

L'ustensile doseur D présente un godet relié à un manche. Les dimensions, en particulier la longueur, de l'ustensile, permettent d'agencer ce dernier dans le plan du cadre 31. Pour un récipient 2 de type circulaire, on comprend que la longueur de l'ustensile doseur D reste inférieure au diamètre intérieur du cadre 31.

Pour ne pas engendrer de contacts susceptibles de souiller l'aliment, il est prévu sur le fond 32a du couvercle 32 une unique zone d'accrochage centrée vers le milieu pour retenir l'ustensile D entre le godet et l'extrémité préhensible du manche. En référence aux figures 1 et 5, le couvercle 32 peut présenter un plan de symétrie qui correspond au plan de coupe de la figure 1. Ce plan de symétrie peut inclure l'axe central Z et traverse respectivement de façon médiane la charnière 35 et Le bord 42. Un tel plan peut aussi séparer deux organes d'accrochage 50 pour la fixation de l'ustensile doseur, comme illustré à la figure 6.

Bien entendu, le mode de réalisation décrit ci-dessus n'est nullement limitatif et de nombreuses variantes concernant la géométrie des pièces constituant les systèmes de fermeture 3, de verrouillage et d'inviolabilité ou le (s) organe (s) de retenue 50 du godet D peuvent être réalisés sans sortir de la portée de l'invention telle que revendiquée .