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Title:
FOOD SUPPLEMENT FOR COMBATING FEMALE AND MALE INFERTILITY
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2023/007088
Kind Code:
A1
Abstract:
The oral food supplement which makes it possible to protect against infertility caused by premature ovarian insufficiency or by endometriosis or by polycystic ovary syndrome (PCOS) in women, or by low sperm count in men, this being both by reducing oxidative stress and supporting reproductive cell maturation and cellular energy production and by reducing inflammation, androgen production and insulin resistance, comprises a combination of: • polyamide precursors, • methyl donor compounds involved in the methionine cycle, • cofactor compounds of methyl group transfer reactions, • compounds enabling the recycling of homocysteine involved in the folate cycle, • energy cofactor precursor compounds, • and antioxidant compounds.

Inventors:
COHEN MARC (FR)
Application Number:
PCT/FR2022/051500
Publication Date:
February 02, 2023
Filing Date:
July 26, 2022
Export Citation:
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Assignee:
NURIBIOL (FR)
International Classes:
A61K33/30; A23L33/00; A23L33/10; A23L33/105; A23L33/15; A23L33/16; A23L33/17; A61K31/05; A61K31/198; A61K31/205; A61K31/4415; A61K31/593; A61K31/714; A61K33/06; A61K33/08; A61K45/06; A61P15/08
Foreign References:
US20210169825A12021-06-10
US20130064904A12013-03-14
Other References:
RINA AGRAWAL ET AL: "Prospective randomized trial of multiple micronutrients in subfertile women undergoing ovulation induction: a pilot study", REPRODUCTIVE BIOMEDICINE ONLINE, ELSEVIER, AMSTERDAM, NL, vol. 24, no. 1, 6 October 2011 (2011-10-06), pages 54 - 60, XP028122049, ISSN: 1472-6483, [retrieved on 20111014], DOI: 10.1016/J.RBMO.2011.10.004
ALDO E. CALOGERO ET AL: "Conservative Nonhormonal Options for the Treatment of Male Infertility: Antibiotics, Anti-Inflammatory Drugs, and Antioxidants", BIOMED RESEARCH INTERNATIONAL, vol. 2017, 1 January 2017 (2017-01-01), pages 1 - 17, XP055733405, ISSN: 2314-6133, DOI: 10.1155/2017/4650182
Attorney, Agent or Firm:
COLBERT INNOVATION (FR)
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Claims:
Revendications

[Revendication 1] Complément alimentaire par voie orale permettant de protéger contre l'infertilité due à l'insuffisance ovarienne précoce, ou à l'endométriose, ou au syndrome des ovaires micropolykystiques (SOPK) chez les femmes ou à l'insuffisance spermatique chez l'homme et ce d'une part en réduisant le stress oxydatif, en soutenant la maturation des cellules reproductrices et la production d'énergie cellulaire, et d'autre part en diminuant l'inflammation, la production d'androgènes et la résistance à l'insuline, ledit complément alimentaire comprenant en combinaison :

• Des précurseurs de polyamides,

• Des composés donneurs de méthyl impliqués dans le cycle de la méthionine,

• Des composés cofacteurs des réactions de transferts de groupement méthyl,

• Des composés permettant le recyclage de l'homocystéine impliqués dans le cycle des folates,

• Des composés précurseurs de cofacteurs énergétiques,

• Et des composés antioxydants.

[Revendication 2] Complément alimentaire par voie orale suivant la revendication 1, caractérisé en ce que :

• les précurseurs de polyamides, sont de la L-arginine et/ou de la L-ornithine, dans une quantité comprise entre 40 et 400mg chacun,

• les composés donneurs de méthyl impliqués dans le cycle de la méthionine, sont constitués de bétaïne, dans une quantité comprise entre 30 et 300mg,

• les composés cofacteurs des réactions de transferts de groupement méthyl, sont constitués de zinc, dans une quantité comprise entre 15% et 500% des valeurs nutritionnelles de référence,

• les composés permettant le recyclage de l'homocystéine impliqués dans le cycle des folates, sont issus de la vitamine B9, la vitamine B12, et la vitamine B6, dans une quantité comprise entre 15 et 500% des valeurs nutritionnelles de référence chacun, • les composés précurseurs de cofacteurs énergétiques, sont issus de la vitamine B3 sous forme nicotinamide et de la vitamine B2, dans une quantité comprise entre 15 et 500% des valeurs nutritionnelles de référence,

• Et les composés antioxydants, appartiennent à la famille des coenzymes Q.10 (ubiquinol) dans une quantité comprise entre 20 et 500mg ; ou appartiennent à la famille de la L-ergothionéine en une quantité comprise entre 1 et 20mg.

[Revendication 3] Complément alimentaire par voie orale suivant la revendication 1, caractérisé en ce que ledit complément alimentaire comprend en combinaison :

• De la 5-méthyltétrahydrofolate ou d'équivalents vitamine B9 ;

• De la vitamine B3 ou nicotinamide ;

• De la vitamine B2 ;

• De la méthylcobalamine, cyanocobalamine ou d'équivalents vitamine B12 ;

• De la pyridoxine ou chlorhydrate de pyridoxine ou d'équivalent vitamine B6 ;

• De la triméthylglycine ou chlorhydrate de triméthylglycine ou bétaïne chlorohydrate ;

• Du bisglycinate de zinc ou d'équivalents zinc ;

• De la L-cystine ;

• De la N-acétyl-cystéine ;

• De la L-arginine ;

• De la L-ornithine ou L-ornithine chlorohydrate ;

• De la SAMe ou S-adénosyl-L-méthionine ;

• Un succinate de vitamine E ou d'équivalents vitamine E ;

• De l'extrait de melon ou un équivalent enzymatique en SOD ;

• De la catalase ;

• Du citrate de choline ;

• De la L-ergothionéine ;

• Du glutathion réduit ;

• Et de la pyrroloquinoléine quinone (PQ.Q.). [Revendication 4] Complément alimentaire suivant les revendications 2 et 3, caractérisé en ce que le composé de zinc chélaté est choisi dans le groupe comprenant le chélate d'acide aminé de zinc, l'arginate de zinc, l'ascorbate de zinc, l'aspartate de zinc, le bisglycinate de zinc, le caprylate de zinc, le cystéinate de zinc, le phosphate d'éthanolamine de zinc, le fumarate de zinc, le glutamate de zinc, le zinc glycinate, histidinate de zinc, cétoglutarate de zinc, lysinate de zinc, malate de zinc, méthionate de zinc, orotate de zinc, picolinate de zinc, pidolate de zinc, protéinate de zinc, succinate de zinc, tartrate de zinc, taurate de zinc et undecyclinate de zinc.

[Revendication 5] Complément alimentaire suivant la revendication 3 caractérisé en ce que la choline est sous forme choisie dans le groupe comprenant citrate de choline et glycérophosphate de choline.

[Revendication 6] Complément alimentaire suivant la revendication 3, caractérisé en ce qu'il comprend dans une dose journalière :

• Du 5-méthyltétrahydrofolate en une quantité comprise entre 100 et 800 pg d'équivalents vitamine B9, de préférence 150 à 700 pg, plus préférentiellement 200 à 600 pg;

• De la vitamine B3 ou nicotinamide en une quantité comprise entre 4 et 40 mg, de préférence 8 à 32 mg, plus préférentiellement 12 à 18 mg;

• De la vitamine B2 en une quantité comprise entre 0,4 et 5 mg, de préférence 1 à 2 mg, plus préférentiellement 1,2 à 1,6 mg;

• De la méthylcobalamine ou cyanocobalamine en une quantité comprise entre 0,5 et 10 pg, de préférence 1,5 à 5 pg, plus préférablement 2 à 3 pg d'équivalents vitamine B12;

• De la pyridoxine ou chlorhydrate de pyridoxine en une quantité comprise entre 0,4 et 5 mg, de préférence 1 à 2 mg, plus préférentiellement 1,2 à 1,6 mg d'équivalent vitamine B6 ;

• De la triméthylglycine ou chlorhydrate de triméthylglycine ou bétaïne chlorohydrate en une quantité comprise entre 10 et 200 mg, de préférence 15 à 100 mg, plus préférentiellement 30 à 50 mg ; • Du bisglycinate de zinc en une quantité comprise entre 5 et 80 mg, de préférence 6 à 60 mg, plus préférentiellement 8 à 30 mg d'équivalents zinc ;

• De la L-cystine en une quantité comprise entre 50 et 200 mg, de préférence 100 à 175 mg, plus préférentiellement 120 à 160 mg ;

• De la N-acétyl-cystéine en une quantité comprise entre 10 et 200 mg, de préférence 15 à 100 mg, plus préférentiellement 30 à 60 mg ;

• De la L-arginine en une quantité comprise entre 10 et 300 mg, de préférence 50 à 200 mg, plus préférentiellement 130 à 160 mg ;

• De la L-ornithine ou L-ornithine chlorohydrate en une quantité comprise entre 10 et 300 mg, de préférence 50 à 200 mg, plus préférentiellement 130 à 160 mg ;

• De la SAMe ou S-adénosyl-L-méthionine en une quantité comprise entre 0,1 et 50 mg, de préférence 1 à 25 mg, plus préférentiellement 3 à 8 mg ;

• Le citrate de choline en une quantité comprise en 150 et 400mg, de préférence 200 à 270mg, plus préférentiellement 210 à 250 mg, soit 75 à 90 mg de choline ;

• Un succinate de vitamine E ou acétate de vitamine E en une quantité comprise entre 5 et 50 mg, de préférence 10 à 25 mg, plus préférentiellement 10 à 14 mg d'équivalents vitamine E ;

• De l'extrait de Melon en une quantité comprise entre 10 et 200 mg, de préférence 15 à 100, plus préférentiellement 20 à 40 mg soit 280 à 560 Ul d'équivalent enzymatique en SOD ;

• De la catalase en une quantité comprise entre 100 et 315 mg, de préférence 175 à 300 mg, plus préférentiellement 225 à 275 mg ;

• De la L-ergothionéine en une quantité comprise entre 1 et lOOmg, de préférence entre 2 et 50mg, plus préférentiellement entre 3 et lOmg ;

• De la pyrroloquinoléine quinone (PQ.Q.) en une quantité comprise entre 1 et lOOmg, de préférence entre 5 et 40mg, plus préférentiellement entre 7 et 15mg ;

• Du glutathion réduit en une quantité comprise entre 100 et lOOOmg, de préférence entre 200 et 800mg, plus préférentiellement entre 300 et 600mg. [Revendication 7] Complément alimentaire suivant la revendication 1, caractérisé en ce que ledit complément alimentaire comprend en combinaison :

• Un extrait sec de racine d'Harpagophytum ;

• Un extrait sec de racine de curcuma ou d'équivalent en curcuminoïdes.

[Revendication 8] Complément alimentaire suivant la revendication 7, caractérisé en ce que ledit complément alimentaire comprend en combinaison :

• Un extrait sec de racine d'Harpagophytum en une quantité de 200 mg ;

• Un extrait sec de racine de curcuma en une quantité de 100 mg dont 95 mg d'équivalent en curcuminoïdes.

[Revendication 9] Complément alimentaire suivant les revendications 1 et 8, caractérisé en ce qu'il comprend :

• Du 5-méthyltétrahydrofolate en une quantité comprise entre 100 et 800 pg d'équivalents vitamine B9, de préférence 150 à 700 pg, plus préférentiellement 200 à 600 pg;

• De la vitamine B3 ou nicotinamide en une quantité comprise entre 4 et 40 mg, de préférence 8 à 32 mg, plus préférentiellement 12 à 18 mg;

• De la vitamine B2 en une quantité comprise entre 0,4 et 5 mg, de préférence 1 à 2 mg, plus préférentiellement 1,2 à 1,6 mg;

• De la méthylcobalamine ou cyanocobalamine en une quantité comprise entre 0,5 et 10 pg, de préférence 1,5 à 5 pg, plus préférablement 2 à 3 pg d'équivalents vitamine B12;

• De la pyridoxine ou chlorhydrate de pyridoxine en une quantité comprise entre 0,4 et 5 mg, de préférence 1 à 2 mg, plus préférentiellement 1,2 à 1,6 mg d'équivalent vitamine B6 ;

• De la triméthylglycine ou chlorhydrate de triméthylglycine ou bétaïne chlorohydrate en une quantité comprise entre 10 et 200 mg, de préférence 15 à 100 mg, plus préférentiellement 30 à 50 mg ;

• Du bisglycinate de zinc en une quantité comprise entre 5 et 80 mg, de préférence 6 à 60 mg, plus préférentiellement 8 à 30 mg d'équivalents zinc ; • De la L-arginine en une quantité comprise entre 10 et 300 mg, de préférence 50 à 200 mg, plus préférentiellement 130 à 160 mg ;

• De la L-ornithine ou L-ornithine chlorohydrate en une quantité comprise entre 10 et 300 mg, de préférence 50 à 200 mg, plus préférentiellement 130 à 160 mg ;

• De l'ubiquinol, ou coenzyme Q.10 en une quantité comprise entre 5 et 500mg, de préférence 10 à 200mg, plus préférentiellement 25 à 50mg.

• Un extrait sec de racine d'Harpagophytum en une quantité comprise entre 15 et 600mg, de préférence 50 à 500mg, plus préférentiellement 100 à 300 mg;

• Un extrait sec de racine de curcuma en une quantité comprise entre 10 et 700mg, de préférence 30 à 400mg, plus préférentiellement 50 à 200mg, soit 47,5 à 190mg d'équivalent en curcuminoïdes.

• De la L-ergothionéine en une quantité comprise entre 1 et lOOmg, de préférence entre 2 et 50mg, plus préférentiellement entre 3 et lOmg.

[Revendication 10] Complément alimentaire suivant la revendication 3, caractérisé en ce que ledit complément alimentaire comprend en combinaison :

• Un extrait sec de racine d'Harpagophytum ;

• Un extrait sec de racine de curcuma ou d'équivalent en curcuminoïdes ;

• Un extrait sec de griffe de chat ;

• Un extrait de poivre.

[Revendication 11] Complément alimentaire suivant la revendication 10, caractérisé en ce que ledit complément alimentaire comprend en combinaison :

• Un extrait sec de racine d'Harpagophytum en une quantité de 300 mg;

• Un extrait sec de racine de curcuma en une quantité de 100 mg dont 95 mg d'équivalent en curcuminoïdes ;

• Un extrait sec de griffe de chat en une quantité de 350 mg;

• Un extrait sec de poivre en une quantité de 1,62 mg; [Revendication 12] Complément alimentaire suivant les revendications 3 et 11, caractérisé en ce qu'il comprend :

• Du 5-méthyltétrahydrofolate en une quantité comprise entre 100 et 800 pg d'équivalents vitamine B9, de préférence 150 à 700 pg, plus préférentiellement 200 à 600 pg;

• De la vitamine B3 ou nicotinamide en une quantité comprise entre 4 et 40 mg, de préférence 8 à 32 mg, plus préférentiellement 12 à 18 mg;

• De la vitamine B2 en une quantité comprise entre 0,4 et 5 mg, de préférence 1 à 2 mg, plus préférentiellement 1,2 à 1,6 mg;

• De la méthylcobalamine ou cyanocobalamine en une quantité comprise entre 0,5 et 10 pg, de préférence 1,5 à 5 pg, plus préférablement 2 à 3 pg d'équivalents vitamine B12;

• De la pyridoxine ou chlorhydrate de pyridoxine en une quantité comprise entre 0,4 et 5 mg, de préférence 1 à 2 mg, plus préférentiellement 1,2 à 1,6 mg d'équivalent vitamine B6 ;

• De la triméthylglycine ou chlorhydrate de triméthylglycine ou bétaïne chlorohydrate en une quantité comprise entre 10 et 200 mg, de préférence 15 à 100 mg, plus préférentiellement 30 à 50 mg ;

• Du bisglycinate de zinc en une quantité comprise entre 5 et 80 mg, de préférence 6 à 60 mg, plus préférentiellement 8 à 30 mg d'équivalents zinc ;

• De la L-cystine en une quantité comprise entre 50 et 200 mg, de préférence 100 à 175 mg, plus préférentiellement 120 à 160 mg ;

• De la N-acétyl-cystéine en une quantité comprise entre 10 et 200 mg, de préférence 15 à 100 mg, plus préférentiellement 30 à 60 mg ;

• De la L-arginine en une quantité comprise entre 10 et 300 mg, de préférence 50 à 200 mg, plus préférentiellement 130 à 160 mg ;

• De la L-ornithine ou L-ornithine chlorohydrate en une quantité comprise entre 10 et 300 mg, de préférence 50 à 200 mg, plus préférentiellement 130 à 160 mg ;

• De la SAMe ou S-adénosyl-L-méthionine en une quantité comprise entre 0,1 et 50 mg, de préférence 1 à 25 mg, plus préférentiellement 3 à 8 mg ; • Le citrate de choline en une quantité comprise en 150 et 400mg, de préférence 200 à 270mg, plus préférentiellement 210 à 250 mg, soit 75 à 90 mg de choline ;

• Un succinate de vitamine E ou acétate de vitamine E en une quantité comprise entre 5 et 50 mg, de préférence 10 à 25 mg, plus préférentiellement 10 à 14 mg d'équivalents vitamine E ;

• De l'extrait de Melon en une quantité comprise entre 10 et 200 mg, de préférence 15 à 100, plus préférentiellement 20 à 40 mg soit 280 à 560 Ul d'équivalent enzymatique en SOD ;

• De la catalase en une quantité comprise entre 100 et 315 mg, de préférence 175 à 300 mg, plus préférentiellement 225 à 275 mg ;

• De la L-ergothionéine en une quantité comprise entre 1 et 500mg, de préférence entre 2 et lOOmg, plus préférentiellement entre 3 et lOmg ;

• De la pyrroloquinoléine quinone (PQ.Q.) en une quantité comprise entre 1 et lOOmg, de préférence entre 5 et 40mg, plus préférentiellement entre 7 et 15mg ;

• Du glutathion réduit en une quantité comprise entre 100 et lOOOmg, de préférence entre 200 et 800mg, plus préférentiellement entre 300 et 600mg ;

• Un extrait sec de racine d'Harpagophytum en une quantité de 300 mg;

• Un extrait sec de racine de curcuma en une quantité de 100 mg dont 95 mg d'équivalent en curcuminoïdes ;

• Un extrait sec de griffe de chat en une quantité de 350 mg;

• Un extrait sec de poivre en une quantité de 1,62 mg.

[Revendication 13] Complément alimentaire suivant la revendication 1, caractérisé en ce que ledit complément alimentaire comprend en combinaison :

• Un extrait sec de racine d'Harpagophytum;

• Un extrait sec de racine de curcuma;

• Du myo-inositol ;

• Du D-chiro inositol. [Revendication 14] Complément alimentaire suivant la revendication 13, caractérisé en ce que ledit complément alimentaire comprend en combinaison :

• Un extrait sec de racine d'Harpagophytum en une quantité de 200 mg;

• Un extrait sec de racine de curcuma en une quantité de 100 mg dont 95 mg d'équivalent en curcuminoïdes ;

• Du myo-inositol, en une quantité de 200 mg ;

• Du D-chiro inositol, en une quantité de 200mg.

[Revendication 15] Complément alimentaire suivant les revendications 1 et 14, caractérisé en ce qu'il comprend :

• Du 5-méthyltétrahydrofolate en une quantité comprise entre 100 et 800 pg d'équivalents vitamine B9, de préférence 150 à 700 pg, plus préférentiellement 200 à 600 pg;

• De la vitamine B3 ou nicotinamide en une quantité comprise entre 4 et 40 mg, de préférence 8 à 32 mg, plus préférentiellement 12 à 18 mg;

• De la vitamine B2 en une quantité comprise entre 0,4 et 5 mg, de préférence 1 à 2 mg, plus préférentiellement 1,2 à 1,6 mg;

• De la méthylcobalamine ou cyanocobalamine en une quantité comprise entre 0,5 et 10 pg, de préférence 1,5 à 5 pg, plus préférablement 2 à 3 pg d'équivalents vitamine B12;

• De la pyridoxine ou chlorhydrate de pyridoxine en une quantité comprise entre 0,4 et 5 mg, de préférence 1 à 2 mg, plus préférentiellement 1,2 à 1,6 mg d'équivalent vitamine B6 ;

• De la triméthylglycine ou chlorhydrate de triméthylglycine ou bétaïne chlorohydrate en une quantité comprise entre 10 et 200 mg, de préférence 15 à 100 mg, plus préférentiellement 30 à 50 mg ;

• Du bisglycinate de zinc en une quantité comprise entre 5 et 80 mg, de préférence 6 à 60 mg, plus préférentiellement 8 à 30 mg d'équivalents zinc ;

• De la L-arginine en une quantité comprise entre 10 et 300 mg, de préférence 50 à 200 mg, plus préférentiellement 130 à 160 mg ; • De la L-ornithine ou L-ornithine chlorohydrate en une quantité comprise entre 10 et 300 mg, de préférence 50 à 200 mg, plus préférentiellement 130 à 160 mg ;

• De l'ubiquinol, ou coenzyme Q.10 en une quantité comprise entre 5 et 500mg, de préférence 10 à 200mg, plus préférentiellement 25 à 50mg.

• De la L-ergothionéine en une quantité comprise entre 1 et 500mg, de préférence entre 2 et lOOmg, plus préférentiellement entre 3 et lOmg ;

• Un extrait sec de racine d'Harpagophytum en une quantité comprise entre 15 et 600mg, de préférence 50 à 500mg, plus préférentiellement 100 à 300mg;

• Un extrait sec de racine de curcuma en une quantité comprise entre 10 et 700mg, de préférence 30 à 400mg, plus préférentiellement 50 à 200mg, soit 47,5 à 190mg d'équivalent en curcuminoïdes ;

• Du myo-inositol, en une quantité comprise entre 80 et 1000 mg, de préférence 100 à 500 mg, plus préférentiellement 150 à 400 mg ;

• Du D-chiro-inositol, en une quantité comprise entre 80 et 1000 mg, de préférence 100 à 500 mg, plus préférentiellement 150 à 400 mg.

[Revendication 16] Complément alimentaire suivant la revendication 1, caractérisé en ce que ledit complément alimentaire comprend en combinaison :

• Un extrait sec de racine d'Harpagophytum;

• Un extrait sec de racine de curcuma;

• Un extrait sec de griffe de chat ;

• Un extrait sec de poivre noir ;

• Du myo-inositol ;

• Du D-chiro inositol ;

• Du picolinate de chrome trivalent.

[Revendication 17] Complément alimentaire suivant les revendications 1 et 13, caractérisé en ce que ledit complément alimentaire comprend en combinaison :

• Un extrait sec de racine d'Harpagophytum en une quantité de 300 mg; • Un extrait sec de racine de curcuma en une quantité de 100 mg dont 95 mg d'équivalent en curcuminoïdes ;

• Un extrait sec de griffe de chat en une quantité de 350 mg;

• Un extrait sec de poivre noir en une quantité de 1,62 mg;

• Du myo-inositol en une quantité de llOOmg ;

• Du D-chiro inositol, en une quantité de 300mg ;

• Du picolinate de chrome en une quantité de 120pg.

[Revendication 18] Complément alimentaire suivant la revendication 17, caractérisé en ce qu'il comprend :

• Du 5-méthyltétrahydrofolate en une quantité comprise entre 100 et 800 pg d'équivalents vitamine B9, de préférence 150 à 700 pg, plus préférentiellement 200 à 600 pg;

• De la vitamine B3 ou nicotinamide en une quantité comprise entre 4 et 40 mg, de préférence 8 à 32 mg, plus préférentiellement 12 à 18 mg;

• De la vitamine B2 en une quantité comprise entre 0,4 et 5 mg, de préférence 1 à 2 mg, plus préférentiellement 1,2 à 1,6 mg;

• De la méthylcobalamine ou cyanocobalamine en une quantité comprise entre 0,5 et 10 pg, de préférence 1,5 à 5 pg, plus préférablement 2 à 3 pg d'équivalents vitamine B12;

• De la pyridoxine ou chlorhydrate de pyridoxine en une quantité comprise entre 0,4 et 5 mg, de préférence 1 à 2 mg, plus préférentiellement 1,2 à 1,6 mg d'équivalent vitamine B6 ;

• De la triméthylglycine ou chlorhydrate de triméthylglycine ou bétaïne chlorohydrate en une quantité comprise entre 10 et 200 mg, de préférence 15 à 100 mg, plus préférentiellement 30 à 50 mg ;

• Du bisglycinate de zinc en une quantité comprise entre 5 et 80 mg, de préférence 6 à 60 mg, plus préférentiellement 8 à 30 mg d'équivalents zinc ;

• De la L-cystine en une quantité comprise entre 50 et 200 mg, de préférence 100 à 175 mg, plus préférentiellement 120 à 160 mg ; • De la N-acétyl-cystéine en une quantité comprise entre 10 et 200 mg, de préférence 15 à 100 mg, plus préférentiellement 30 à 60 mg ;

• De la L-arginine en une quantité comprise entre 10 et 300 mg, de préférence 50 à 200 mg, plus préférentiellement 130 à 160 mg ;

• De la L-ornithine ou L-ornithine chlorohydrate en une quantité comprise entre 10 et 300 mg, de préférence 50 à 200 mg, plus préférentiellement 130 à 160 mg ;

• De la SAMe ou S-adénosyl-L-méthionine en une quantité comprise entre 0,1 et 50 mg, de préférence 1 à 25 mg, plus préférentiellement 3 à 8 mg ;

• Le citrate de choline en une quantité comprise en 150 et 400mg, de préférence 200 à 270mg, plus préférentiellement 210 à 250 mg, soit 75 à 90 mg de choline ;

• Un succinate de vitamine E ou acétate de vitamine E en une quantité comprise entre 5 et 50 mg, de préférence 10 à 25 mg, plus préférentiellement 10 à 14 mg d'équivalents vitamine E ;

• De l'extrait de Melon en une quantité comprise entre 10 et 200 mg, de préférence 15 à 100, plus préférentiellement 20 à 40 mg soit 280 à 560 Ul d'équivalent enzymatique en SOD ;

• De la catalase en une quantité comprise entre 100 et 315 mg, de préférence 175 à 300 mg, plus préférentiellement 225 à 275 mg ;

• De la L-ergothionéine en une quantité comprise entre 1 et 500mg, de préférence entre 2 et lOOmg, plus préférentiellement entre 3 et lOmg ;

• De la pyrroloquinoléine quinone (PQ.Q.) en une quantité comprise entre 1 et lOOmg, de préférence entre 5 et 40mg, plus préférentiellement entre 7 et 15mg ;

• Du glutathion réduit en une quantité comprise entre 100 et lOOOmg, de préférence entre 200 et 800mg, plus préférentiellement entre 300 et 600mg ;

• Un extrait sec de racine d'Harpagophytum en une quantité de 300 mg;

• Un extrait sec de racine de curcuma en une quantité de 100 mg dont 95 mg d'équivalent en curcuminoïdes ;

• Un extrait sec de griffe de chat en une quantité de 350 mg; • Un extrait sec de poivre en une quantité de 1,62 mg.

• Le myo-inositol, en une quantité comprise entre 200 et 4000 mg, de préférence 600 à 1500 mg, plus préférentiellement 800 à 1300 mg ;

• Le D-chiro-inositol, en une quantité comprise entre 100 et 1000 mg, de préférence 150 à 500 mg, plus préférentiellement 200 à 400 mg.

• Le chrome picolinate, en une quantité comprise entre 10 et 400pg, de préférence 50 à 250pg, plus préférentiellement 100 à 150pg d'équivalent chrome.

[Revendication 19] Complément alimentaire suivant la revendication 1, caractérisé en ce que ledit complément alimentaire comprend en combinaison :

• Du magnésium ;

• De la L-carnitine ;

• Des acides gras polyinsaturés oméga 3 issus de l'huile de poisson.

[Revendication 20] Complément alimentaire suivant la revendication 19, caractérisé en ce que le magnésium est sous une forme choisie entre le bisglycinate de magnésium, le citrate de magnésium, le malate de magnésium, le glycérophosphate de magnésium, le lactate de magnésium, l'oxyde de magnésium, le magnésium marin.

[Revendication 21] Complément alimentaire suivant la revendication 1, caractérisé en ce que ledit complément alimentaire comprend en combinaison :

• Du magnésium en une quantité de 120mg de magnésium élément ;

• De la L-carnitine en une quantité de 200mg ;

• Des acides gras polyinsaturés oméga 3 issus de l'huile de poisson en une quantité de 200mg.

[Revendication 22] Complément alimentaire suivant les revendications 1 et 20, caractérisé en ce qu'il comprend en combinaison : • Du 5-méthyltétrahydrofolate en une quantité comprise entre 100 et 800 pg d'équivalents vitamine B9, de préférence 150 à 700 pg, plus préférentiellement 200 à 600 pg;

• De la vitamine B3 ou nicotinamide en une quantité comprise entre 4 et 40 mg, de préférence 8 à 32 mg, plus préférentiellement 12 à 18 mg;

• De la vitamine B2 en une quantité comprise entre 0,4 et 5 mg, de préférence 1 à 2 mg, plus préférentiellement 1,2 à 1,6 mg;

• De la méthylcobalamine ou cyanocobalamine en une quantité comprise entre 0,5 et 10 pg, de préférence 1,5 à 5 pg, plus préférablement 2 à 3 pg d'équivalents vitamine B12;

• De la pyridoxine ou chlorhydrate de pyridoxine en une quantité comprise entre 0,4 et 5 mg, de préférence 1 à 2 mg, plus préférentiellement 1,2 à 1,6 mg d'équivalent vitamine B6 ;

• De la triméthylglycine ou chlorhydrate de triméthylglycine ou bétaïne chlorohydrate en une quantité comprise entre 10 et 200 mg, de préférence 15 à 100 mg, plus préférentiellement 30 à 50 mg ;

• Du bisglycinate de zinc en une quantité comprise entre 5 et 80 mg, de préférence 6 à 60 mg, plus préférentiellement 8 à 30 mg d'équivalents zinc ;

• De la L-arginine en une quantité comprise entre 10 et 300 mg, de préférence 50 à 200 mg, plus préférentiellement 130 à 160 mg ;

• De la L-ornithine ou L-ornithine chlorohydrate en une quantité comprise entre 10 et 300 mg, de préférence 50 à 200 mg, plus préférentiellement 130 à 160 mg ;

• De l'ubiquinol, ou coenzyme Q.10 en une quantité comprise entre 5 et 500mg, de préférence 10 à 200mg, plus préférentiellement 25 à 50mg ;

• De la L-ergothionéine en une quantité comprise entre 1 et 500mg, de préférence entre 2 et lOOmg, plus préférentiellement entre 3 et lOmg ;

• Le bisglycinate de magnésium, en une quantité de 50 à 500mg, de préférence 100 à 300mg, plus préférentiellement 150 à 250mg, soit 150 à 250mg d'équivalent magnésium élément ; • La L-carnitine, en une quantité de 50 à 500mg, de préférence 100 à 300mg, plus préférentiellement 150 à 250mg ;

• L'huile de poisson riche en acides gras polyinsaturés oméga 3, en une quantité de 50 à 500mg, de préférence 100 à 300mg, plus préférentiellement 150 à 250mg.

[Revendication 23] Complément alimentaire suivant la revendication 3, caractérisé en ce que ledit complément alimentaire comprend en combinaison :

• Du magnésium ;

• De la L-carnitine ;

• Des acides gras polyinsaturés oméga 3.

[Revendication 24] Complément alimentaire suivant la revendication 15, caractérisé en ce que le magnésium est sous une forme choisie entre le bisglycinate de magnésium, le citrate de magnésium, le malate de magnésium, le glycérophosphate de magnésium, le lactate de magnésium, l'oxyde de magnésium, le magnésium marin.

[Revendication 25] Complément alimentaire suivant les revendications 3, 23 et 24 caractérisé en ce qu'il comprend :

• Du 5-méthyltétrahydrofolate en une quantité comprise entre 100 et 800 pg d'équivalents vitamine B9, de préférence 150 à 700 pg, plus préférentiellement 200 à 600 pg;

• De la vitamine B3 ou nicotinamide en une quantité comprise entre 4 et 40 mg, de préférence 8 à 32 mg, plus préférentiellement 12 à 18 mg;

• De la vitamine B2 en une quantité comprise entre 0,4 et 5 mg, de préférence 1 à 2 mg, plus préférentiellement 1,2 à 1,6 mg;

• De la méthylcobalamine ou cyanocobalamine en une quantité comprise entre 0,5 et 10 pg, de préférence 1,5 à 5 pg, plus préférablement 2 à 3 pg d'équivalents vitamine B12; • De la pyridoxine ou chlorhydrate de pyridoxine en une quantité comprise entre 0,4 et 5 mg, de préférence 1 à 2 mg, plus préférentiellement 1,2 à 1,6 mg d'équivalent vitamine B6 ;

• De la triméthylglycine ou chlorhydrate de triméthylglycine ou bétaïne chlorohydrate en une quantité comprise entre 10 et 200 mg, de préférence 15 à 100 mg, plus préférentiellement 30 à 50 mg ;

• Du bisglycinate de zinc en une quantité comprise entre 5 et 80 mg, de préférence 6 à 60 mg, plus préférentiellement 8 à 30 mg d'équivalents zinc ;

• De la L-cystine en une quantité comprise entre 50 et 200 mg, de préférence 100 à 175 mg, plus préférentiellement 120 à 160 mg ;

• De la N-acétyl-cystéine en une quantité comprise entre 10 et 200 mg, de préférence 15 à 100 mg, plus préférentiellement 30 à 60 mg ;

• De la L-arginine en une quantité comprise entre 10 et 300 mg, de préférence 50 à 200 mg, plus préférentiellement 130 à 160 mg ;

• De la L-ornithine ou L-ornithine chlorohydrate en une quantité comprise entre 10 et 300 mg, de préférence 50 à 200 mg, plus préférentiellement 130 à 160 mg ;

• De la SAMe ou S-adénosyl-L-méthionine en une quantité comprise entre 0,1 et 50 mg, de préférence 1 à 25 mg, plus préférentiellement 3 à 8 mg ;

• Le citrate de choline en une quantité comprise en 150 et 400mg, de préférence 200 à 270mg, plus préférentiellement 210 à 250 mg, soit 75 à 90 mg de choline ;

• Un succinate de vitamine E ou acétate de vitamine E en une quantité comprise entre 5 et 50 mg, de préférence 10 à 25 mg, plus préférentiellement 10 à 14 mg d'équivalents vitamine E ;

• De l'extrait de Melon en une quantité comprise entre 10 et 200 mg, de préférence 15 à 100, plus préférentiellement 20 à 40 mg soit 280 à 560 Ul d'équivalent enzymatique en SOD ;

• De la catalase en une quantité comprise entre 100 et 315 mg, de préférence 175 à 300 mg, plus préférentiellement 225 à 275 mg ; • De la L-ergothionéine en une quantité comprise entre 1 et 500mg, de préférence entre 2 et lOOmg, plus préférentiellement entre 3 et lOmg ;

• De la pyrroloquinoléine quinone (PQ.Q.) en une quantité comprise entre 1 et lOOmg, de préférence entre 5 et 40mg, plus préférentiellement entre 7 et 15mg ;

• Du glutathion réduit en une quantité comprise entre 100 et lOOOmg, de préférence entre 200 et 800mg, plus préférentiellement entre 300 et 600mg.

• Le bisglycinate de magnésium, en une quantité de 50 à 500mg, de préférence 100 à 300mg, plus préférentiellement 150 à 250mg, soit 150 à 250mg d'équivalent magnésium élément ;

• La L-carnitine, en une quantité de 50 à 500mg, de préférence 100 à 300mg, plus préférentiellement 150 à 250mg ;

• L'huile de poisson riche en acides gras polyinsaturés oméga 3, en une quantité de 50 à 500mg, de préférence 100 à 300mg, plus préférentiellement 150 à 250mg.

[Revendication 26] Complément alimentaire suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que ledit complément alimentaire est conditionné en comprimé, en gélule, en sachet, en stick, en gomme à mâcher, en patch ou sous forme liquide. !

Description:
Description

Titre de l'invention : Complément alimentaire permettant de lutter contre l'infertilité féminine et masculine

[0001] La présente invention est relative à un complément alimentaire par voie orale permettant de lutter contre l'infertilité féminine et masculine due à l'insuffisance ovarienne précoce, ou à l'endométriose, ou au syndrome des ovaires micropolykystiques (SOPK) chez les femmes ou à l'insuffisance spermatique chez l'homme.

[0002] Le complément alimentaire suivant la présente invention permet d'une part de lutter contre le stress oxydatif, en soutenant la maturation des cellules reproductrices et la production d'énergie cellulaire, et d'autre part de diminuer l'inflammation, la production d'androgènes et la résistance à l'insuline.

[0003] On sait que dans l'infertilité masculine et féminine (de cause non organique) l'élévation délétère du stress oxydant et ses conséquences sur la méthylation de l'ADN, dont l'incidence peut être différente selon la pathologie est à l'origine de l'infertilité (pathologie du sperme, insuffisance ovarienne précoce, endométriose, syndrome des ovaires micropolykystiques).

[0004] A cet effet le complément alimentaire suivant présente une invention combinant une série d'antioxydants, de facteurs énergétiques pour l'homme, combinés à des facteurs de maturation des gamètes en cas d'insuffisance ovarienne ou spermatique, additionnée d'anti-inflammatoires végétaux pour l'endométriose, et d'inositol pour le SOPK chez la femme.

[0005] On note que les antioxydants renforcent et stimulent le système antioxydant endogène de manière à préserver la qualité des cellules reproductrices. Les coenzymes énergétiques favorisent la réalisation des réactions biochimiques, tandis que les facteurs de maturation améliorent la production d'ovocytes viables et aptes à la fécondation. Enfin, les anti-inflammatoires contrôlent l'inflammation, quand l'inositol réduit la résistance à l'insuline et l'hyperandrogénie qui lui est associée.

[0006] D'autre part on constate que la stimulation du système antioxydant endogène passe par l'alimentation en micronutriments du système monocarboné et est renforcée par l'activation de la synthèse de glutathion cellulaire. [0007] Le fonctionnement correct du cycle monocarboné permet le recyclage de l'homocystéine dans le cycle de la méthionine, et le développement de l'action du glutathion. L'ensemble vise l'obtention d'un équilibre d'oxydoréduction efficace, aboutissant à la stabilisation de la régulation épigénétique. Ensuite, l'utilisation adaptée des autres composés, selon les cas, contribue à la restauration de la fertilité féminine et masculine.

DEFINITIONS

Insuffisance ovarienne précoce

[0008] L'insuffisance ovarienne précoce (IOP) se définit par une perte folliculaire anormale, souvent associée à l'absence de cycle menstruel et d'une ménopause précoce survenant avant l'âge de 40 ans.

[0009] L'insuffisance ovarienne est un trouble courant, qui affecte 1 à 2% des femmes de moins de 40 ans et 0,1% des femmes de moins de 30 ans.

[0010] Elle est la première cause d'infertilité après l'âge de 35 ans. Elle est détectée par des examens biologiques ou échographiques, au cours duquel est réalisé un comptage folliculaire. La diminution anormalement rapide du stock de follicules s'accompagne le plus souvent d'une altération de la qualité ovocytaire, d'une diminution du nombre d'ovocytes matures, d'une augmentation du taux de fausses-couches spontanées et d'anomalies chromosomiques fœtales.

Endométriose

[0011] L'endométriose est une pathologie inflammatoire œstrogénodépendante qui touche 1 femme en âge de procréer sur 10. Aujourd'hui encore, elle est diagnostiquée avec un retard moyen de 5 ans, délai au cours duquel la maladie progresse et engendre des dommages importants dans différents organes. Outre son impact sur la qualité de vie, l'endométriose représente jusqu'à 50% des cas d'infertilité féminine.

[0012] L'endomètre est le tissu qui tapisse l'utérus : ce tissu dans cette localisation est appelé tissu eutopique. [0013] Chez une femme avec l'endométriose, une partie des cellules qui composent l'endomètre ne s'évacue pas par le vagin, mais migre vers d'autres organes (ovaire, péritoine, rectum, colon, intestins grêle etc.) et les colonise.

[0014] Les cellules ayant migré en-dehors de l'utérus restent sensibles aux hormones : en période de règles, elles saignent mais, du fait de leur localisation, ce sang ne peut pas être évacué naturellement.

[0015] Cela provoque, aux endroits où le tissu se trouve (appelé tissu ectopique), des lésions, nodules ou kystes, ainsi que des inflammations, avec formation de cicatrices fibreuses et d'adhérences accolant les organes avoisinants entre eux et empêchant leur bonne mobilité. Tout cela est extrêmement douloureux.

Syndrome des ovaires micropolykystiques

[0016] Le syndrome des ovaires micropolykystiques (SOMPK ou SOPK) est un dérèglement hormonal caractérisé par une production excessive de testostérone (hyperandrogénie), qui touche 5 à 10% des femmes en âge de procréer, et qui représente la première cause d'infertilité féminine.

[0017] Contrairement à ce que sa dénomination laisse croire, la surface des ovaires des femmes atteintes ne présente pas de kystes, mais une multitude de follicules au développement inachevé. C'est une maladie non douloureuse qui est souvent découverte lors de la recherche de la cause d'une infertilité d'origine endocrine.

[0018] Deux des trois critères suivants sont suffisants pour retenir le diagnostic d'un SOPK : oligo-ovulation ou anovulation, hyperandrogénie clinique et/ou biologique, aspect échographique des ovaires caractéristique.

[0019] D'autres anomalies endocrino-métaboliques sont observées : obésité (dans 30 à 70% des cas), insulinorésistance, syndrome métabolique. Malgré sa fréquence d'apparition dans le SOPK, l'hyperinsulinisme n'est pas considéré comme critère de diagnostic.

Insuffisance spermatique

[0020] L'insuffisance spermatique, ou oligo-asthénozoospermie, est caractérisée par l'altération du nombre, de la morphologie, de la mobilité et/ou de la vitalité des spermatozoïdes, généralement détectée par un spermogramme, qui est en cause dans 40 à 50% des cas d'infertilité masculine et touche environ 7% des hommes.

[0021] L'insuffisance spermatique est souvent associée à des désordres de plus petite échelle : le noyau des spermatozoïdes présente souvent de forts taux de fragmentation de l'ADN et de décondensation de la chromatine, rendant le spermatozoïde incapable de féconder l'ovocyte.

ORIGINES DES PATHOLOGIES Rôle du stress oxydant

[0022] Les radicaux libres oxygénés (ROS ou ERO) sont responsables du stress oxydant quand ils sont présents en excès, et sont à l'origine de dommages cellulaires. A l'origine, les cellules présentent une large gamme de défense antioxydante, comme les enzymes antioxydantes (superoxyde dismutase SOD, glutathion peroxydase GPx, catalase), ainsi que les vitamines C et E, qui agissent pour limiter la production de ROS et les neutraliser. Cependant, un stress oxydatif peut exister lors d'un déséquilibre entre la production de ROS et le système antioxydant.

[0023] En parallèle, certains déficits génétiques sont à l'origine d'une aggravation du stress oxydant. Particulièrement, la mutation de l'enzyme MTHFR peut altérer le recyclage de l'homocystéine.

[0024] Les radicaux libres oxygénés (ROS ou ERO) peuvent tout d'abord provoquer la fragmentation de l'ADN, la décondensation du noyau, l'oxydation des membranes ainsi que le raccourcissement des télomères.

[0025] Les radicaux libres oxygénés (ROS ou ERO) déstabilisent également les processus de méthylation, médiateurs de la régulation épigénétique. Cette dernière veille à la bonne expression des gènes, et ce, principalement grâce à l'addition de groupements chimiques tels que les groupements méthyl (-CH3) sur les nucléotides et les protéines liées à l'ADN (les histones).

[0026] Les erreurs de méthylation au sein des cellules peuvent causer une instabilité génétique allant jusqu'à l'apoptose cellulaire (mort cellulaire). [0027] D'autre part, la méthylation est également déstabilisée par l'accumulation d'un acide aminé qu'est l'homocystéine. Tout comme les ROS, elle possède des propriétés pro oxydantes.

[0028] Dans les conditions physiologiques, l'homocystéine est activement recyclée grâce à la 5-MTHF, forme biologiquement active de l'acide folique. Cette conversion est réalisée grâce aux enzymes du cycle des folates (MTHFR).

[0029] Le recyclage de l'homocystéine aboutit à la synthèse de méthionine, puis de S- adénosyl méthionine (SAM, donneur universel de groupement méthyl, stabilisant la méthylation) et de S-adénosyl homocystéine (SAH), converti ensuite à nouveau en homocystéine dans le cycle de la méthionine.

[0030] Les mutations génétiques, comme celle de l'enzyme MTHFR, sont délétères en réduisant la capacité de l'individu à produire de la 5-MTHF. Il en résulte une accumulation de l'homocystéine qui participe à l'installation d'un stress oxydant, en plus d'appauvrir le pool de groupement méthyles disponibles pour les processus de méthylation.

[0031] La production de ROS, les processus de méthylation et le recyclage de l'homocystéine sont métaboliquement liés. On parle du « cycle monocarboné » (voie de trans méthylation), centré autour des cycles des folates et de la méthionine ; et d'autre part de la voie de trans-sulfuration, aboutissant à la synthèse du glutathion.

[0032] Par ailleurs, le stress oxydatif est considéré comme un constituant majeur de l'inflammation. Le stress oxydatif stimule l'expression de nombreux gènes codant pour les molécules régulant l'immunité, les cytokines pro-inflammatoires et les molécules d'adhésion cellulaire.

[0033] Le déséquilibre entre les ROS et les mécanismes antioxydants entraîne un état de stress oxydatif dans le liquide péritonéal, le liquide folliculaire, l'ovaire, et les testicules et spermatozoïdes. Les ROS affectent une variété de fonctions physiologiques telles que la maturation des ovocytes et des spermatozoïdes, la stéroïdogenèse ovarienne, l'ovulation, l'implantation, la formation de blastocystes - affectant de ce fait la fertilité des femmes atteintes d'endométriose. Le stress oxydant peut également compromettre le déroulement d'une grossesse. [0034] La rupture folliculaire est considérée comme une réponse inflammatoire. Le vieillissement inflammatoire découlant (on non) du stress oxydant pourrait être l'une des causes additionnelles menant à IΊOR.

[0035] La présence de tissu endométrial dans la cavité péritonéale induit un stress oxydatif.

[0036] De ce fait, la production péritonéale de ROS peut être impliquée dans l'endométriose. En plus du fer, l'installation d'un stress oxydatif peut être causé par une charge excessive de pro-oxydants due à une exposition aux substances toxiques de l'environnement, et éventuellement à de mauvaises habitudes alimentaires et comportementales, ou à des défenses antioxydantes défectueuses.

[0037] Le stress oxydatif semble faire partie des facteurs causatifs de l'insulinorésistance et l'hyperandrogénie impliquées dans le SOPK, par altération de la fonction endothéliale. Le mécanisme cellulaire est encore mal connu, mais le stress oxydant favoriserait les défauts post-récepteur à l'insuline, induisant la phosphorylation des messagers intracellulaires, qui arrête la transduction intracellulaire du signal insulinique, et donc induit une résistance à l'hormone.

[0038] Les femmes atteintes d'un SOPK présentent des taux d'homocystéine élevés, qui semble davantage lié à l'insulinorésistance qu'à l'hyperandrogénie.

[0039] Le SOPK est caractérisé par une augmentation de la production de ROS, associé à une diminution des taux d'antioxydants sériques. Le stress oxydant est présent chez toutes les femmes atteintes du SOPK, indépendamment de la présence ou non d'obésité.

[0040] Les sources potentielles de radicaux oxygénés dans le SOPK sont multiples : les adipocytes sécrètent des cytokines pro-inflammatoires et l'hyperglycémie ; les dérèglements endocrino-métaboliques divers favorisent la production de ROS.

[0041] Le stress oxydatif chez les hommes est le principal facteur causatif de l'insuffisance spermatique. Au-delà de ses effets sur l'ADN des spermatozoïdes, le stress oxydant affecte les autres composés cellulaires, notamment les acides gras constituant les membranes biologiques par peroxydation lipidique en chaîne.

[0042] Particulièrement, les mitochondries dépendent de leurs membranes pour générer l'énergie nécessaire à la mobilité des spermatozoïdes. Une enzyme nécessaire à la génération de cette énergie, la glyceraldehyle-3-phosphate déshydrogénase (GAPDH) est aussi sensible à l'action délétère des ROS.

Insuffisance ovarienne précoce

Les causes de IΊOR sont : a. Anomalies génétiques

[0043] Les causes génétiques peuvent être divisées en deux sous-groupes : les anomalies chromosomiques et celles génétiques (mutations). Les anomalies chromosomiques sont majoritairement représentées par le syndrome de Turner ou la trisomie X ; les anomalies génétiques sont représentées par des mutations sur le X ainsi que sur les autosomes. a. Auto-immunité

[0044] L'étiologie auto-immune peut être présente exclusivement, ou peut coexister avec d'autres maladies auto-immunes, y compris des troubles endocriniens, ou non- endocriniens. a. Atteinte tissulaire

[0045] L'atteinte iatrogène du tissu gonadique concerne principalement les patientes en oncologie, qui sont exposées à des rayonnements ou à des agents chimiothérapeutiques.

[0046] La chirurgie peut également contribuer à GIOR, directement en raison de l'excision des ovaires, ou lors d'opérations dans le bassin entraînant une diminution de l'apport sanguin aux gonades. a. Facteurs environnementaux

[0047] L'industrialisation de notre société maximise l'utilisation des polluants environnementaux, délétères pour la santé humaine et à l'environnement, et pose un réel problème de santé publique.

[0048] Les polluants environnementaux et les toxines peuvent jouer un rôle dans la pathogenèse des IOP. Les substances notables comprennent : le bisphénol A, les hydrocarbures aromatiques polycycliques, les biphényles polychlorés, les pesticides, les dioxines, la génistéine, la fumée de cigarette etc. [0049] Les facteurs environnementaux semblent être des déterminants majeurs de la réserve ovarienne ou de la ménopause prématurée agissant pendant la période prénatale ou pendant la vie adulte. Les polluants environnementaux peuvent avoir un impact sur la fonction ovarienne de trois manières qui peuvent coexister :

Les perturbateurs endocriniens

[0050] Il s'agit de produits chimiques exogènes qui interfèrent avec tout aspect de l'action hormonale. Selon le moment de l'exposition, leurs effets sur les fonctions ovariennes peuvent être transitoires ou permanents. Ils peuvent influencer la réserve ovarienne en agissant principalement sur le récepteur arylhydrocarboné (AhR) ou les récepteurs aux œstrogènes (ER). Les ER jouent un rôle évident pendant la phase dépendante des gonadotrophines de la folliculogenèse.

L'induction du stress oxydatif

[0051] Les marqueurs de stress oxydatif sont augmentés chez les patientes atteintes d'une IOP par rapport à un groupe témoin.

Les modifications épigénétiques

[0052] L'exposition aux polluants environnementaux et le stress oxydatif peuvent entraîner des modifications de la méthylation de l'ADN altérant la fonction ovarienne et, si ces modifications affectent la lignée germinale de manière stable, elle favorisera l'hérédité transgénérationnelle de la fonction ovarienne altérée.

Endométriose

[0053] Le mécanisme exact du déclenchement de l'endométriose reste incertain. Il est basé sur différentes théories :

1. La menstruation rétrograde : le sang qui devrait être évacué avec les règles s'écoule dans la cavité abdominale, et les cellules de l'endomètre et des cellules non différenciées (pluripotentes) y adhèrent et croissent dans cette région ectopique ;

2. La métaplasie cœlomique : les cellules de la cavité péritonéale se transforment en cellules endométriales, de manière associée ou non à la menstruation rétrograde (spontanément ou sous l'effet de facteurs hormonaux et/ou immunologiques) ;

3. La théorie de l'induction : des cellules endométriales sont transportées par la circulation systémique pendant les menstruations et s'implantent dans des régions ectopiques ;

4. La prédisposition familiale et génétique : déterminant une susceptibilité individuelle de développer l'endométriose en cas de présence des phénomènes susmentionnés ;

5. Le stress oxydatif commence par l'accumulation du fer héminique et de fer libre lors du processus de destruction de l'hémoglobine.

[0054] Parmi les théories énoncées ci-dessus, l'hypothèse la plus plausible est celle qui avance que des fragments endométriosiques migrent à travers les trompes pendant la menstruation, et s'implantent dans des sites secondaires.

[0055] Selon cette hypothèse, les rôles du fer et du stress oxydatif paraissent essentiels.

[0056] La réponse inflammatoire qui en découle impacte d'autant plus le métabolisme du fer et les marqueurs du stress oxydatif. La génétique et l'épigénétique jouent également un rôle dans l'endométriose.

[0057] Le stress oxydant crée un environnement pro-inflammatoire qui l'aggrave à son tour, altère le développement des ovocytes au sein des follicules et celui des cellules au sein de l'utérus, et génère des adhérences/fibroses : tous ces paramètres convergent vers une diminution de la fertilité.

Rôle du fer

[0058] La dégradation des globules rouges au niveau des lésions endométriosiques ectopiques libère des facteurs pro-oxydants : l'hème (dans l'hémoglobine) et le fer, qui sont impliqués dans la formation de ROS.

[0059] La surcharge en fer dans les différents composants de la cavité péritonéale des patientes atteintes d'endométriose est largement admise. [0060] Le fer potentialise la toxicité de l'oxygène par la génération de ROS. Le stress oxydatif est responsable de la destruction locale du péritoine, produisant des adhérences pour les cellules endométriales ectopiques.

[0061] La prolifération des cellules des lésions ectopiques augmente après injection d'érythrocytes dans le modèle murin, tandis que l'administration d'un chélateur du fer inhibe ce processus, suggérant que le fer contribue à la croissance des lésions endométriosiques, et donc à la progression de la maladie.

[0062] Un excès de fer dans le liquide péritonéal pourrait provoquer des lésions tissulaires, favoriser la formation ultérieure de lésions nouvelles, ainsi qu'une réaction auto-immune contre la transferrine, interférant avec l'élimination du fer de la cavité péritonéale, et affectant la maturation des cellules de la granulosa dans les ovaires.

[0063] Le fer, les ROS et l'inflammation pourraient agir via une modulation épigénétique.

[0064] L'accumulation de fer, d'hème et d'hémoglobine entraînant un stress oxydatif serait à l'origine d'une hyperméthylation de l'ADN et d'une modification des histones. L'hyperméthylation de l'ADN serait liée au développement défectueux de l'endomètre chez les patientes atteintes d'endométriose.

[0065] Par la réaction de Fenton, le peroxyde d'hydrogène induit l'oxydation du fer ferreux (Fe++) en fer ferrique (Fe+++), ce qui atténue l'activité des histones déméthylases, qui à son tour augmente l'activité des DNMT (DNA Methyl transferase, enzyme catalysant la méthylation de l'ADN).

[0066] Par ailleurs, la présence de peroxyde d'hydrogène augmente le recrutement des DNMT sur l'ADN, ce qui accentue d'autant plus la méthylation de l'ADN.

[0067] Tous ces phénomènes amènent à l'augmentation du niveau de méthylation de l'ADN, qui induit une diminution de l'expression des gènes liés à la décidualisation des cellules, et ainsi la progression de l'endométriose.

Inflammation

[0068] Le stress oxydatif péritonéal est actuellement considéré comme un constituant majeur de l'inflammation associée à l'endométriose. Le développement et l'adhésion de lésions endométriosiques péritonéales implique de multiples facteurs basés sur les phénomènes immunologiques, inflammatoires, et oxydatifs.

[0069] Les lésions endométriosiques sécrètent de l'œstradiol, de la progestérone, des facteurs de croissances et des cytokines pro-inflammatoires, entre autres. Ces sécrétions dans le liquide péritonéal favorisent un environnement prolifératif et angiogénique qui favorise le développement et la progression de l'endométriose.

[0070] Le facteur nucléaire-kappa B (NF-kappa B) est un facteur transcriptionnel qui joue un rôle dans la réponse immunitaire et inflammatoire. Des études in vivo et in vitro ont démontré son activation inflammatoire dans les cellules endométriosiques.

[0071] La production de ROS par surcharge en fer induit une augmentation de NF-kappa B dans les macrophages péritonéaux, conduisant à des facteurs pro-inflammatoires, de croissance et angiogéniques chez les femmes atteintes d'endométriose par rapport aux témoins sains.

[0072] L'endométriose est caractérisée par une réponse immunitaire humorale accrue avec un nombre accru de lymphocytes B et une production d'auto-anticorps.

Syndrome des ovaires micropolykystiques

Dysrégulation des cellules ovariennes

[0073] L'ovaire est le lieu de développement des ovocytes dans des structures appelées follicules. Ceux-ci sont composés de cellules, dont les cellules de la granulosa, qui évoluent dans le liquide folliculaire. En périphérie des follicules se trouvent les cellules de la thèque, comprenant une couche interne et une couche externe.

[0074] Une dysrégulation hypothalamo-hypophysaire induit l'augmentation des taux plasmatiques de la LH (hormone lutéinisante), en regard d'un taux de FSH (hormone folliculostimulante) normal voire diminué. Ces deux observations conduisent à une élévation du rapport LH/FSH.

[0075] Cette dysrégulation peut résulter d'une anomalie primitive de l'hypothalamus ; ou alors être secondaire à un taux augmenté d'estradiol (E2), qui pourrait augmenter la sensibilité hypophysaire à la GnRH (hormone de libération des gonadotrophines hypophysaires) dont la fréquence pulsatile et l'amplitude augmente dans un contexte de SOPK, induisant ainsi l'augmentation de libération de la LH.

[0076] Cette dysrégulation peut aussi résulter d'une diminution de progestérone résultant des troubles de l'ovulation, dont l'effet régulateur sur la fréquence de libération de la GnRH est diminué : la fréquence pulsatile de la GnRH augmente, ce qui augmente la LH au détriment de la FSH dans un cercle vicieux.

Cellules de la thèque

[0077] L'augmentation de la LH entraîne la stimulation de la production d'androgènes par les cellules de la thèque interne (CTI). Les CTI de femmes atteintes d'un SOPK présentent plus de facilité à convertir l'androsténédione en testostérone que les femmes sans SOPK.

Cellules de la granulosa

[0078] L'augmentation de la LH de concert avec une diminution de la FSH induit une diminution de la production d'œstrogènes par les cellules de la granulosa, altérant ainsi la maturation folliculaire et le développement de l'ovocyte avant l'ovulation. Physiologiquement, l'androsténédione subit l'action de l'aromatase et est convertie en estérone, qui est ensuite modifiée en estradiol. Dans le cadre du SOPK, cette voie est altérée, et la perturbation de la croissance folliculaire empêche la sélection d'un follicule dominant, aggravé par la sécrétion excessive d'inhibines par les cellules de la granulosa des follicules en excès.

Interaction entre les deux

[0079] L'existence d'un précurseur commun à la production de testostérone et d'œstrogènes est la source du déséquilibre hormonal : la conversion favorisée de l'androsténédione en l'un se fait au détriment de l'autre. En plus de la diminution de l'effet biologique de l'estradiol, les androgènes non convertis par l'aromatase sont toxiques pour le follicule, inhibant d'autant plus sa maturation et conduisant à l'atrésie folliculaire. Le follicule immature ne peut pas permettre la libération d'un ovocyte adéquatement développé : il reste à la surface de l'ovaire et est à l'origine des troubles de l'ovulation, conduisant in fine à une infertilité.

Dysrégulation endocrino-métabolique Hyperinsulinisme et résistance à l'insuline

[0080] La prévalence de l'insulinorésistance dans le SOPK est estimée entre 30 et 60%. Celle- ci peut être due à une mutation du gène du récepteur à l'insuline, à un défaut de la messagerie intracellulaire qui en découle ou encore à des auto-anticorps anti-insuline.

[0081] L'insulinorésistance du SOPK peut intervenir en l'absence d'obésité ou d'intolérance aux hydrates de carbone : ces observations interrogent sur la survenue primaire ou secondaire de l'insulinorésistance.

[0082] Le mécanisme cellulaire de l'insulinorésistance spécifique au SOPK semble être une augmentation de la phosphorylation du récepteur à l'insuline, inhibant son activité tyrosine-kinase et modulant son activité. Cette inactivation du récepteur peut résulter de facteurs oxydatifs, inflammatoires et, paradoxalement, de l'insuline elle-même.

[0083] L'insulinorésistance couplée à une diminution de la clairance de l'insuline, sont à l'origine de l'augmentation des taux sanguins d'insuline, appelé hyperinsulinémie ou hyperinsulinisme. La résistance à l'insuline induit une hypersécrétion d'insuline compensatoire, ce qui crée un cercle vicieux.

[0084] Des acides gras libres sont libérés par le tissu adipeux en excès. Ceux-ci ont un également rôle dans l'insulino-résistance par phosphorylation inactivatrice du récepteur à l'insuline.

[0085] L'effet biologique de l'insuline passe par une cascade intracellulaire de messagers impliquant l'inositol en tant que transducteur du signal après liaison de l'insuline à son récepteur. L'inositol intracellulaire est représenté par deux stéréoisomères : le myo- inositol et le D-chiro inositol.

[0086] Le myo-inositol est le plus couramment retrouvé dans l'alimentation, et le D-chiro inositol est converti à partir du myo-inositol par une épimérase insuline-dépendante, ce qui permet d'adapter les quantités de chaque isomère pour chaque tissu, qui a des besoins spécifiques pour chacun des isomères.

[0087] Par exemple, le ratio de myo-inositol / D-chiro inositol dans l'ovaire est de 100/1 : la quantité de myo-inositol doit être 100 fois supérieure à celle de D-chiro inositol pour assurer la fonction de l'insuline dans les cellules ovarienne, et tout déséquilibre est toxique pour l'ovaire. Le taux de conversion du myo-inositol en D-chiro inositol dépend de l'activité de l'épimérase, qui dépend elle-même de l'insuline.

[0088] Dans le SOPK, l'élévation de la clairance urinaire de l'inositol reflète une diminution de la disponibilité tissulaire de l'inositol, ce qui l'altère l'effet cellulaire de l'insuline et est impliqué dans l'insulinorésistance.

[0089] Par ailleurs, certains tissus cibles semblent répondre de manière plus active à cette augmentation d'insuline, notamment la peau, les couches de la thèque interne ovarienne, et le foie. L'ovaire n'est pas atteint pas l'insulinorésistance : il est donc surstimulé par la présence excessive d'insuline circulante.

[0090] L'effet de la LH, hormone stimulant la production ovarienne d'androgènes (testostérone) est potentialisé par l'insuline. L'hyperinsulinisme conduit donc à une surproduction de testostérone dans l'ovaire.

[0091] D'autre part, l'insuline inhibe la synthèse hépatique de la sex hormone binding globuline (SHBG, globuline liant les hormones sexuelles - en l'occurrence, la testostérone), ce qui induit une augmentation de la fraction libre et bioactive de testostérone circulante. Ces deux phénomènes concomitants aggravent l'hyperandrogénie biologique : plus de testostérone est produite, moins de testostérone est liée à la SHBG.

[0092] Cependant, certaines femmes atteintes d'un SOPK présentent une hyperandrogénie sans altération importante du taux de testostérone total : la simple diminution de la SHBG hépatique induit une augmentation de la proportion de testostérone libre, ce qui conduit à une hyperandrogénie clinique.

Dyslipidémies

[0093] Les femmes atteintes d'un SOPK présentent souvent des modifications des taux de lipides sanguins : la dyslipidémie est l'altération métabolique la plus commune dans le SOPK, et la prévalence de ce trouble est d'autant plus élevée en cas d'obésité, de résistance à l'insuline et d'âge avancé. La dyslipidémie pourrait résulter d'une adiposité abdominale supérieure des femmes SOPK avec ou sans obésité, à celle des femmes sans SOPK.

[0094] Les dyslipidémies sont caractérisées d'une part par une augmentation du LDL cholestérol, qui est corrélée avec la SHBG, indiquant un lien entre l'hyperandrogénie et l'augmentation du LDL-c sanguin. De plus, une augmentation du LDL oxydé, plus athérogène que le LDL non oxydé, est observable dans le SOPK, suggérant une altération oxydative du métabolisme lipidique.

[0095] D'autre part, les femmes atteintes d'un SOPK ont des taux sanguins de HDL cholestérol diminués par rapport à des témoins de même âge et même IMC. Le HDL cholestérol a physiologiquement un rôle protecteur vis-à-vis des maladies cardiovasculaires.

[0096] Enfin, les femmes avec SOPK présentent une augmentation des taux sanguins de triglycérides dès l'âge de 20 ans, et cette augmentation est d'autant plus importante en cas d'antécédents de troubles menstruels ou diabète de type 2 familial.

Insuffisance spermatique

[0097] La cause de l'insuffisance spermatique est, dans la plupart des cas, inconnue. Cependant, il est bien établi que plusieurs facteurs jouent un rôle non négligeable dans l'altération des paramètres du sperme.

Anomalies congénitales et facteurs neuroendocrines

[0098] Les facteurs congénitaux menant à une insuffisance spermatique sont notamment la cryptorchidie - l'absence d'un ou deux testicules dans le scrotum, et les varicocèles - varices des veines du cordon spermatique, au-dessus et autour de chaque testicule.

[0099] Ces deux phénomènes induisent une augmentation de la température dans les testicules, qui rend impossible le développement des cellules souches spermatiques. La cryptorchidie est associée avec une perte du nombre de spermatogonies, et la chirurgie peut être à l'origine de dommages sur ces tissus. Les varicocèles peuvent aussi mener à une diminution du flux sanguin à l'origine d'une hypoxie localisée.

[0100] Des altérations génétiques peuvent être à l'origine d'une insuffisance spermatique : des anomalies génétiques sont 10 fois plus susceptibles d'être retrouvées chez les hommes infertiles. [0101] Des milliers de gènes sont impliqués dans le fonctionnement de la spermatogenèse, cependant leurs rôles précis ne sont pas encore totalement définis. Il s'agit le plus souvent d'anomalies des chromosomes sexuels et des mutations sur le Y.

[0102] Les troubles hormonaux à l'origine d'une insuffisance spermatique sont principalement liés à un dysfonctionnement de l'axe hypothalamo-pituitaire.

[0103] Les troubles hormonaux sont rarement la cause primaire de l'insuffisance spermatique, mais lui sont très souvent associés.

Facteurs environnementaux

[0104] La consommation régulière de substances toxiques, comme l'alcool, le tabac ou les drogues est associée à une diminution de la fertilité chez les hommes.

[0105] Les hommes fumeurs présentent un spermogramme altéré : altérations morphologiques, concentration en spermatozoïdes diminuée, de même que leur mobilité et viabilité, davantage de dommages sur l'ADN et déstabilisation de sa méthylation. La pollution de l'atmosphère agit de manière similaire.

[0106] La consommation d'alcool exerce un effet direct sur le métabolisme de la testostérone et la spermatogenèse. Depuis plus de 40 ans, l'association entre la consommation régulière d'alcool chez les personnes alcooliques et la diminution du taux de testostérone et de concentration de spermatozoïdes a été établie.

[0107] Il a été démontré que cette population présente un arrêt de spermatogenèse, et un poids testiculaire inférieur aux personnes saines ; ainsi que des dérèglements hormonaux et une diminution de la qualité du spermogramme (concentration, mobilité, morphologie).

[0108] La consommation chronique d'alcool affecterait davantage la fertilité que la consommation aigüe. La consommation d'alcool maternelle pendant la grossesse induit aussi des troubles de fertilité à l'âge adulte.

[0109] La consommation de drogues est un facteur connu d'altération de la fertilité des hommes. Les drogues ont un effet délétère sur l'axe hypothalamus - glande pituitaire - gonades (axe HPG) et la spermatogenèse, induisent des dommages sur l'ADN, une dégénérescence des tubules dans les testicules, et une diminution des taux plasmatiques de testostérone, et donc altèrent la qualité du spermogramme. [0110] Les perturbateurs endocriniens sont largement présents dans l'environnement et sont reconnus pour interférer dans le système endocrinien, notamment concernant la régulation des hormones sexuelles.

[0111] L'exposition aux perturbateurs endocriniens altère le développement des gonades, via une interférence directe sur les récepteurs cellulaires aux hormones sexuelles ; mais aussi via une dysrégulation des mécanismes épigénétiques, transmissibles de génération en génération et de régulation du cycle cellulaire.

[0112] De plus, certains perturbateurs endocriniens ont la capacité de moduler l'activité des enzymes régulant la synthèse d'hormones stéroïdes, dont notamment les hormones sexuelles.

[0113] Une association a aussi été établie entre l'exposition aux perturbateurs endocriniens dans l'environnement et l'augmentation de l'incidence de cryptorchidie et du cancer des testicules, qui à leur tour ont un effet délétère sur la fertilité des hommes.

[0114] Les hommes en contact avec des perturbateurs endocriniens observent une altération des marqueurs de qualité du sperme, notamment une diminution de la concentration en spermatozoïdes et de leur mobilité, et une augmentation de la proportion d'anomalies morphologiques et de dommages sur l'ADN des spermatozoïdes ; ainsi qu'une diminution des taux sanguins d'hormones sexuelles.

[0115] La chimiothérapie et la radiothérapie ont un effet sur la fertilité des hommes, par effet toxique direct sur les cellules des testicules.

[0116] Un autre paramètre très important pour la qualité des gamètes, chez les hommes comme chez les femmes, est le surpoids. Les personnes en situation d'obésité présentent des troubles de la fertilité (prolongation de la durée nécessaire pour obtenir une grossesse).

[0117] La corpulence et la sédentarité sont associées à une élévation de la température dans les testicules, à l'origine d'une altération de la spermatogénèse, se traduisant par une diminution de la qualité du sperme. [0118] L'obésité altère aussi le fonctionnement de l'axe HPG (induisant un hypogonadisme), et est caractérisée par une inflammation systémique de bas grade, qui élève le stress oxydant dans un cercle vicieux.

[0119] De plus, la perte de poids permet d'améliorer, ou même rétablir l'équilibre hormonal et les valeurs normales du spermogramme.

[0120] Le stress oxydant est un facteur prépondérant dans l'infertilité idiopathique, chez l'homme comme chez la femme. Comme décrit précédemment, le stress oxydant résulte d'un déséquilibre entre la production de ROS et la défense antioxydante endogène. La mutation du gène codant pour l'enzyme MTHFR peut se rencontrer, et induire l'accumulation de l'homocystéine, qui aggrave le stress oxydant et déstabilise la méthylation de l'ADN.

[0121] Chez l'homme, les ROS sont générés de manière physiologique lors de la spermatogenèse, mais une quantité supplémentaire est produite par l'exposition aux facteurs environnementaux décrits ci-dessus.

[0122] Les principales lésions induites par l'élévation du stress oxydant sont d'une part la fragmentation de l'ADN et la décondensation de la chromatine dans le noyau des spermatozoïdes. Ces spermatozoïdes se retrouvent dans l'incapacité de fournir du matériel génétique de qualité lors d'une fécondation, et ne peuvent pas aboutir à un embryon viable.

[0123] D'autre part, l'élévation du stress oxydant altère la mobilité des spermatozoïdes, comme décrit précédemment. De plus, des dommages oxydatifs additionnels sont observés lors du processus de fécondation, notamment lors de la migration des spermatozoïdes dans le tractus génital féminin, quand les spermatozoïdes migrent sans la « protection » du liquide séminal.

CONSEQUENCES DES PATHOLOGIES

Insuffisance ovarienne précoce (IOP)

Santé générale [0124] Les conséquences à court terme des IOP résultent principalement d'une carence en œstrogènes. Elles peuvent inclure des symptômes vasomoteurs tels que bouffées de chaleur, sueurs nocturnes, palpitations cardiaques ou maux de tête.

[0125] Les risques à long terme pour la santé des IOP comprennent infertilité, ostéoporose, maladies cardiovasculaires, neurologiques et risque accru de décès prématuré.

Infertilité

[0126] L'IOP étant caractérisée par la diminution de la fonction ovarienne, la perte de fertilité est l'une des principales caractéristiques d'accompagnement du diagnostic.

[0127] Parallèlement à cela, le stress oxydatif chronique réduit la qualité des gamètes produites en causant une instabilité génétique et épigénétique à l'échelle cellulaire. D'une part, il engendre une fréquence plus élevée de mutations d'ADN.

[0128] Un dérangement du profil de méthylation de l'ADN est couramment observé comme une conséquence du stress oxydatif chronique dans de nombreux modèles de dégénérescence.

[0129] La dérégulation qui en résulte dans la transcription des gènes induit un phénotype chaotique qui peut provoquer ou aggraver des maladies. En particulier, elle est considérée comme une cause des défauts de fermeture du tube neural (NTD) pendant la grossesse, et des troubles du spectre autistique (TSA) chez les nouveau-nés.

[0130] Cette altération est corrélée à des dysfonctionnements systémiques et tissulaires, qui, à leur tour, conduisent à ou aggravent le dysfonctionnement ovarien.

[0131] La méthylation de l'ADN et le marquage épigénétique dépendent des folates alimentaires. La supplémentation est efficace pour réduire l'incidence des maladies liées à l'épigénétique.

[0132] Par ailleurs, les phénomènes d'homocystéine élevée et de déséquilibre de la méthylation sont souvent considérés comme associés indépendamment au stress oxydatif.

[0133] Il s'agit de la principale raison de l'inclusion dans de nombreux cocktails antioxydants, de vitamines B et d'autres substances connues pour contribuer au métabolisme de l'homocystéine et la méthylation de l'ADN. [0134] Toutes ces substances ne sont pas antioxydantes en soi, mais, compte tenu de leur contribution positive au métabolisme de l'homocystéine et à la méthylation épigénétique de l'ADN, leur inclusion dans des traitements antioxydants est supposée importante.

Endométriose

A l'échelle cellulaire

[0135] Les conséquences à l'échelle cellulaire sont semblables à GIOR : troubles de la méthylation de l'ADN et élévation du stress oxydant.

A l'échelle tissulaire Tissu ovarien

[0136] Le stress oxydatif associé à l'endométriose induit des lésions ovariennes.

[0137] Les cellules de la granulosa des patientes atteintes d'endométriose montrent plus de signes de dommages oxydatifs à l'ADN que les témoins, ainsi qu'une incidence plus élevée de corps apoptotiques que les témoins, reflet d'une altération du développement des follicules.

[0138] Le liquide folliculaire forme un microenvironnement distinct dans les ovaires et contient des cytokines produites par la granulosa et les cellules immunitaires locales. La plupart des patientes atteintes d'endométriose présentent un environnement intrafolliculaire pro-inflammatoire et pro(oxydant, qui est délétère au fonctionnement folliculaire et donc à la fonction reproductive.

[0139] Les cytokines inflammatoires peuvent affecter la folliculogenèse chez les patientes atteintes d'endométriose en diminuant l'expression des récepteurs aux œstrogènes.

[0140] La réserve ovarienne et la réponse à une stimulation ovarienne contrôlée sont compromises chez les patientes atteintes d'endométriose. L'endométriose à infiltration profonde s'avère détériorer davantage la réserve ovarienne et la récupération des ovocytes par rapport à l'endométriome seul.

[0141] Le cortex ovarien des femmes atteintes d'endométriose exprime des niveaux plus élevés de marqueurs de stress oxydatif que chez les femmes atteintes de kystes bénins sans endométriose. Tissu endométrial et utérus

[0142] Les biopsies de l'endomètre eutopique et des lésions ectopiques présentent une concentration de ROS différentes dans les deux échantillons : les deux présentent une élévation de l'anion superoxyde, tandis que le peroxyde d'hydrogène est plus élevé dans les cellules endométriosiques ectopique que dans les cellules endométriales eutopiques (avec endométriose) et témoins (sans endométriose).

[0143] La détoxification du peroxyde d'hydrogène est obtenue grâce à deux systèmes enzymatiques : la catalase et la glutathion peroxydase (GPx), nécessitant du glutathion pour agir. Le niveau de glutathion est plus élevé dans les cellules endométriosiques ectopique que chez les témoins, tandis que l'activité de la catalase est plus faible. L'activité SOD semble également augmentée dans les lésions endométriosiques par rapport aux témoins sains.

[0144] Parmi les marqueurs de stress oxydatif, la 8-hydroxy-2-désoxyguanosine et le MDA sont plus élevés dans les lésions endométriosiques que les témoins sains. Les taux de MDA sont par ailleurs en corrélation positive avec les concentrations plasmatiques de 17b- estradiol (E2) dans l'endométriome ectopique, et l'effet combiné du peroxyde d'hydrogène et de IΈ2 favorisent la résistance à l'apoptose des cellules des lésions endométriosiques, aggravant la progression de la maladie.

[0145] La formation d'adhérences pelviennes dans l'endométriose est largement attribuée aux réactions inflammatoires locales et à un système fibrinolytique altéré. Les niveaux de cytokines pro-inflammatoires sont corrélés avec la présence d'adhérences et avec la gravité de l'endométriose.

[0146] La plus grande conséquence de l'endométriose, en plus des vives douleurs pelviennes, est l'infertilité.

[0147] Celle-ci résulte entre autres d'un état inflammatoire chronique. De nombreux aspects du système immunitaire sont altérés dans l'endométriose.

[0148] Bien que l'endomètre d'une femme atteinte d'endométriose soit morphologiquement identique à celui d'une femme sans cette maladie, il présente des réponses biochimiques modifiées lors de l'implantation. [0149] La résistance à la progestérone est généralement observée dans l'endométriose, avec une composition modifiée des récepteurs de la progestérone (PR).

[0150] Le taux d'implantation et de grossesse chez les patientes atteintes d'endométriose est diminuée par rapport aux femmes saines, et cette diminution est proportionnelle avec la sévérité de l'endométriose.

[0151] Cependant, cette observation ne fait pas l'objet d'un consensus, parfois aucune différence significative entre les groupes n'a été trouvée pour les naissances vivantes, les grossesses cliniques et les taux de fausses couches.

[0152] Plusieurs études ont montré que le microenvironnement inflammatoire entretenu par l'endométriose compromet la capacité d'implantation dans des modèles animaux. Le taux d'implantation dans un modèle de rongeur est diminué lors de l'injection de liquide péritonéal prélevé sur des femmes infertiles avec endométriose.

[0153] Parce que la fécondation se produit dans l'ampoule de la trompe de Fallope avec une exposition au liquide péritonéal, les changements dans la composition du liquide péritonéal influencent directement le processus de fécondation.

[0154] Par exemple, l'inflammation de l'endométriose peut altérer la mobilisation des spermatozoïdes, réduire leur motilité, induire leur apoptose et perturber la fusion avec l'ovocyte.

Syndrome des ovaires micropolykystiques (SOPK)

Infertilité

[0155] L'infertilité dans le SOPK résulte des mécanismes de stress oxydant, troubles de méthylation de l'ADN, dérèglements hormonaux et troubles de l'ovulation précédemment décrits.

Risque métabolique

[0156] Le syndrome métabolique est une association de symptômes évoquant un désordre endocrino-métabolique : obésité androïde, dyslipidémie athérogène, hypertension artérielle, insulinorésistance, dans un contexte pro-inflammatoire chronique de bas grade. Ces conditions sont retrouvées en proportion largement plus élevé chez des populations de femmes atteintes d'un SOPK, comparé à des femmes sans pathologie. Le SOPK est même parfois considéré comme une forme de syndrome métabolique qui serait spécifique aux femmes.

[0157] De plus, outre la difficulté à concevoir, les femmes atteintes d'un SOPK présentent un risque augmenté de complications durant la grossesse au même titre que les femmes souffrant du syndrome métabolique 'classique'.

[0158] Les femmes présentant un SOPK ont des risques cardiovasculaires et de complications liées au diabète à long terme beaucoup plus élevé que des témoins de même poids. Le risque augmenté d'évènement cardiaque résulte des dyslipidémies athérogènes et du diabète associé à l'insulinorésistance (augmentation de la viscosité du sang).

[0159] Cependant, l'origine ethnique des femmes est à prendre en compte dans l'interprétation de l'élévation des lipides sanguins : les femmes Caucasiennes présentent un risque cardiovasculaire inférieur pour une diminution similaire du taux de HDL sanguins.

[0160] De plus, un risque augmenté de cancers de l'endomètre (x3) et de l'ovaire (x2,5) est observé.

Insuffisance spermatique

[0161] L'insuffisance spermatique ne provoque aucun symptôme, si ce n'est l'infertilité, et est systématiquement diagnostiquée lors d'un bilan d'infertilité. Sa seule conséquence concerne la difficulté à concevoir, et les paramètres qui sont associés (par les mêmes mécanismes que chez la femme).

DESCRIPTION DE L'INVENTION

[0162] L'objet de la présente invention est de concevoir un complément alimentaire par voie orale permettant de protéger contre l'infertilité due à l'insuffisance ovarienne précoce, ou à l'endométriose, ou au syndrome des ovaires micropolykystiques (SOPK) chez la femme ou à l'insuffisance spermatique chez l'homme et ce d'une part chez l'homme et la femme en réduisant le stress oxydatif, en soutenant la maturation des cellules reproductrices et la production d'énergie cellulaire, et d'autre part en diminuant l'inflammation, la production d'androgènes et la résistance à l'insuline chez la femme.

[0163] Le complément alimentaire suivant la présente invention présente une formulation générale permettant de protéger contre l'infertilité due à l'insuffisance ovarienne précoce, ou à l'endométriose, ou au syndrome des ovaires micropolykystiques (SOPK) chez les femmes ou à l'insuffisance spermatique chez l'homme.

[0164] A cette formulation générale vient s'ajouter des substances complémentaires améliorant la protection contre l'infertilité en fonction de chaque cas pathologique.

[0165] Ainsi le complément alimentaire selon la formulation générale suivant la présente invention comprend principalement en combinaison :

• Des précurseurs de polyamides,

• Des composés donneurs de méthyl impliqués dans le cycle de la méthionine,

• Des composés cofacteurs des réactions de transferts de groupement méthyl,

• Des composés permettant le recyclage de l'homocystéine impliqués dans le cycle des folates,

• Des composés précurseurs de cofacteurs énergétiques,

• Et des composés antioxydants.

[0166] Le complément alimentaire suivant la présente invention comprend en combinaison :

• les précurseurs de polyamides, sont de la L-arginine et/ou de la L-ornithine, dans une quantité comprise entre 40 et 400mg chacun,

• les composés donneurs de méthyl impliqués dans le cycle de la méthionine, sont constitués de bétaïne, dans une quantité comprise entre 30 et 300mg,

• les composés cofacteurs des réactions de transferts de groupement méthyl, sont constitués de zinc, dans une quantité comprise entre 15% et 500% des valeurs nutritionnelles de référence,

• les composés permettant le recyclage de l'homocystéine impliqués dans le cycle des folates, sont issus de la vitamine B9, la vitamine B12, la vitamine B2, et la vitamine B6, dans une quantité comprise entre 15 et 500% des valeurs nutritionnelles de référence chacun,

• les composés précurseurs de cofacteurs énergétiques, sont issus de la vitamine B3 sous forme nicotinamide, dans une quantité comprise entre 15 et 500% des valeurs nutritionnelles de référence, • Et les composés antioxydants, appartiennent à la famille des coenzymes Q.10 (ubiquinol) dans une quantité comprise entre 20 et 500mg ; ou appartiennent à la famille de la L-ergothionéine en une quantité comprise entre 1 et 20mg.

[0167] Avantageusement le complément alimentaire suivant la présente invention comprend en combinaison :

• De la 5-méthyltétrahydrofolate ou d'équivalent vitamine B9 ;

• Du nicotinamide ou d'équivalent vitamine B3 ;

• De la riboflavine ou d'équivalent vitamine B2 ;

• De la méthylcobalamine ou d'équivalents vitamine B12 ;

• De la pyridoxine ou chlorhydrate de pyridoxine ou d'équivalent vitamine B6 ;

• De la triméthylglycine ou chlorhydrate de triméthylglycine ou bétaïne chlorohydrate ;

• De la bisglycinate de zinc ou d'équivalents zinc ;

• De la L-cystine ;

• De la N-acétyl-cystéine ;

• De la L-arginine ;

• De la L-ornithine ou L-ornithine chlorohydrate ;

• De la SAMe ou S-adénosyl-L-méthionine ;

• Un succinate de vitamine E ou d'équivalents vitamine E ;

• De l'extrait de melon ou un équivalent enzymatique en SOD ;

• De la catalase ;

• Du citrate de choline ;

• De la L-ergothionéine ;

• Du glutathion réduit ;

• Et de la pyrroloquinoléine quinone (PQ.Q.).

[0168] Le complément alimentaire suivant la présente invention comprend en combinaison un composé de zinc chélaté est choisi dans le groupe comprenant le chélate d'acide aminé de zinc, l'arginate de zinc, l'ascorbate de zinc, l'aspartate de zinc, le bisglycinate de zinc, le caprylate de zinc, le cystéinate de zinc, le phosphate d'éthanolamine de zinc, le fumarate de zinc, le glutamate de zinc, le zinc glycinate, histidinate de zinc, cétoglutarate de zinc, lysinate de zinc, malate de zinc, méthionate de zinc, orotate de zinc, picolinate de zinc, pidolate de zinc, protéinate de zinc, succinate de zinc, tartrate de zinc, taurate de zinc et undecyclinate de zinc.

[0169] Le complément alimentaire suivant la présente invention comprend de la choline qui est sous forme choisie dans le groupe comprenant citrate de choline, bitartrate de choline, glycérophosphate de choline, phosphatidylcholine, chlorure de choline, alpha- glycérophosphorylcholine.

Insuffisance ovarienne précoce

[0170] La présente invention concerne des compositions pharmaceutiques, diététiques et en particulier des compléments alimentaires dont le but est d'aboutir à une homéostasie redox.

[0171] Son activité antioxydante s'exercera indirectement via le cycle monocarboné et directement via l'apport exogène d'antioxydants enzymatiques et non enzymatiques, système particulièrement affaibli dans les troubles de la fertilité.

[0172] Le résultat final sera le soutien de la différenciation cellulaire, la méthylation de l'ADN et la préservation génomique.

[0173] Il a été a observé qu'au final la genèse, le développement et l'aggravation de l'insuffisance ovarienne précoce est en partie liée à un stress oxydant majeur. Il est donc préconisé l'administration orale d'une combinaison d'antioxydants en association avec des molécules fonctionnelles pertinentes :

1. Les antioxydants préconisés associent d'une part l'ensemble des éléments intervenant dans la stabilisation de la méthylation de l'ADN dans le cycle monocarboné : il s'agit de la 5-MTHF au lieu de l'acide folique synthétique (vitamine B9), la vitamine B6 (pyridoxine), la forme méthylée de la vitamine B12 (cobalamine), le zinc, la vitamine B2 (riboflavine) mais aussi la choline, la bétaïne, et la SAMe (S-adénosyl-méthionine), permettant la génération de CH3 (méthyl), en plus des acides aminés précurseurs du glutathion : la N-acétyl- cystéine et la L-cystine. 2. A ces antioxydants qualifiés de faiblement réducteurs, il est prévu d'associer des antioxydants fortement réducteurs portant sur la vitamine E et le glutathion réduit, en plus des enzymes antioxydantes superoxyde dismutase (SOD), et catalase.

3. Cette synergie d'antioxydant est complétée par la vitamine B3 (nicotinamide) qui participe à la synthèse énergétique au niveau cellulaire et la pyrroloquinoléine quinone (PQ.Q.) qui stimule le fonctionnement des mitochondries et la genèse mitochondriale.

4. D'autre part, on peut également associer des molécules fonctionnelles, la L- arginine et L-ornithine précurseurs de la putrescine, qui augmente le nombre de blastocystes et diminue leur régression, améliorant ainsi la fonction ovarienne ; ainsi que la L-ergothionéine, puissant antioxydant.

[0174] Dans des conditions physiologiques, tout excès d'espèces réactives de l'oxygène (ROS) et d'espèces réactives de l'azote (RNS) active leur élimination, au moyen d'une variété de réactions biochimiques faisant intervenir des antioxydants.

[0175] Ceux-ci comprennent les antioxydants enzymatiques (superoxyde dismutase-SOD, catalase-CAT) et non enzymatiques (tocophérol-vitamine E, curcumine, ubiquinol, PQ.Q., glutathion et autres).

[0176] Notamment, le glutathion réduit (GSH) peut agir comme cofacteur pour l'enzyme glutathion peroxydase (GPx), il peut aussi directement piéger les radicaux hydroxyles et l'oxygène singulet. Par ailleurs, le GSH est capable de régénérer les antioxydants cellulaires les plus importants, y compris la vitamine E (tocophérol) et les co-enzymes redox NAD (nicotinamide adénine dinucléotide) et NADP (nicotinamide adénine dinucléotide phosphate).

[0177] La synthèse de GSH intracellulaire dépend du recyclage de l'homocystéine, aboutissant à la formation de la cystéine, laquelle subit l'action de l'acide glutamique et de la glycine pour aboutir au glutathion : c'est la voie de trans-sulfuration.

[0178] L'homocystéine, en plus d'être un précurseur du GSH, est re-méthylée en méthionine par un groupe méthyle (CH3) fourni par la bétaïne (triméthylglycine). [0179] Il existe une autre voie fournissant le groupe méthyl en provenance du 5-méthyl- tétrahydrofolate (5-MTHF) à la cobalamine pour former la méthyl-cobalamine et enfin l'homocystéine - d'où l'importance de la détection de la mutation de la MTHFR, qui ne permet pas à l'acide folique d'aboutir à sa forme active, la 5-MTHF.

[0180] La voie est régulée à sa première étape par l'enzyme CBS (cystathionine bêta- synthase) avec pour cofacteur la vitamine B6 (pyridoxine) et la S-adénosyl-méthionine (SAMe).

[0181] La SAMe est elle-même le produit final du recyclage de l'homocystéine par re méthylation dans le cycle monocarboné. La cascade antioxydante n'aboutira à des éléments réducteurs que dans la mesure où le cycle monocarboné est alimenté de façon adéquate.

[0182] Dans ce cas, la production de méthyls (CH3) activés dans le cycle monocarboné ainsi conditionné, aboutira à une stabilisation de la méthylation de l'ADN et à une signalisation épigénétique appropriée.

[0183] Pour ce faire, l'homocystéine est coordonnée à un zinc lié aux enzymes pour former un thiolate réactif. L'enzyme concernée est la méthionine synthase, aussi appelée la méthionine transférase (MTR).

[0184] La MTR est activée par le transfert d'un groupe méthyle du méthyl-tétrahydrofolate (MTHF) à une cobalamine liée à cette enzyme pour former la méthyl-cobalamine. Un tel transfert nécessite une autre enzyme, la méthionine transférase réductase (MTRR). Le groupe méthyle activé est finalement libéré pour l'homocystéine qui est recyclée en méthionine.

[0185] Bien que le cycle monocarboné favorise la synthèse de GSH, son activité dépendra finalement de la disponibilité de GSH. En effet, les enzymes du cycle monocarboné sont des oxydoréductases dont l'activité dépend de la forme réduite des co-enzymes redox NAD/NADP (NADH/NADPH).

[0186] Nous allons les lister : Dihydrofolate reductase (DHFR) et Methyl-TetraHydroFolate Reductase (MTHFR), responsables de la réduction des folates alimentaires ou synthétiques, pour aboutir à la 5-méthyl-tétrahydrofolate (5-MTHF) ;

Méthionine transférase réductase (MTRR), responsable la réduction de la vitamine B12 liée au MTR en méthylcobalamine ;

Choline DeHydrogenase (CHDH), responsable de la conversion de la choline en bétaïne.

[0187] Par ailleurs, le NAD et NADP sont recyclés sous leur forme réduite à partir de GSH, ceci explique que l'équilibre du NAD/NADP sous leur forme oxydées ou réduites, et la pertinence du rendement des enzymes redox dépendent finalement de la disponibilité intracellulaire du GSH.

[0188] La conséquence est qu'il ne sera pas obtenu de méthyle actif (aussi bien venant de methyltétrahydrofolate que de bétaïne) pour la re-méthylation de l'homocystéine, si le GSH n'est pas en quantité suffisante.

[0189] La présente invention est basée sur cette nouvelle compréhension de l'homéostasie redox.

[0190] En effet, la régulation croisée entre les deux voies, trans-méthylation et trans sulfuration, configure un équilibre dynamique afin que l'homocystéine soit préférentiellement canalisée vers la re-méthylation en méthionine ou vers la trans sulfuration en GSH selon les besoins.

[0191] L'équilibre entre ces deux voies est perturbé par toute charge oxydative qui dépasse la capacité tampon du système et/ou les déficits en nutriments d'origine alimentaire.

[0192] Ceci générera un cercle vicieux : d'un côté, le manque de SAMe diminuera l'activation du CBS avec moins de GSH produit ; d'un autre côté, le manque de GSH se traduit par une pénurie de NAD / NADP sous leur forme réduite, entraînant une faible activité des déshydrogénases responsables de la production de méthylfolate, de méthylcobalamine et de bétaïne pour la re-méthylation de l'homocystéine et la disponibilité de SAMe. [0193] Le résultat final est une diminution de l'activité des deux voies, induisant l'augmentation des niveaux d'homocystéine. Une fois ce double blocus en place, le système antioxydant physiologique et les trans-méthylations assurant la signalisation épigénétique subissent une détérioration progressive car les sources habituelles de donneurs de méthyle (folates alimentaires et bétaïne issue du métabolisme endogène de la choline) ne sont plus efficaces.

[0194] Il a été constaté qu'il est possible de rompre ce cercle vicieux, pour une reprise rapide de la capacité antioxydante des cellules et des processus épigénétiques en complétant le régime alimentaire avec :

- Des composés soutenant les voies de trans-sulfuration et trans-méthylation de recyclage de l'homocystéine (zinc, choline, vitamine B2, vitamine B6), dont des donneurs de méthyle déjà activés (méthylfolate, méthylcobalamine, bétaïne, et SAMe) et

[0195] La disponibilité de méthylcobalamine (B12) préformée permettra d'assurer l'activité de la MTR pour la re-méthylation de l'homocystéine. De plus, le méthylfolate (B9) permettra à la MTR de convertir l'homocystéine même si l'activité des enzymes d'activation des folates synthétiques, la DHFR et la MTHFR, est altérée. La riboflavine (B2), cofacteur essentiel des enzymes du cycle des folates, est utile à ces enzymes pour activer les folates alimentaires, tandis que la pyridoxine (B6), cofacteur essentiel pour la CBS, assurera la pleine efficacité des trans-sulfuration pour une production élevée de GSH.

[0196] La choline alimentera la réaction de la CHDH pour garantir la présence de bétaïne, qui alimentera la réaction de la BHMT (bétaïne-homocystéine méthyltransférase) pour recycler l'homocystéine en méthionine.

[0197] Le zinc biodisponible (c'est-à-dire sous forme chélatée) doit également être fourni : il est indispensable au fonctionnement des enzymes responsable des conversions de l'homocystéine (MTR, BHMT, CBS).

[0198] L'apport de S-adénosyl-méthionine quant à lui, vise à enrichir la réserve de groupement méthyl disponible pour les processus de méthylation.

[0199] Une fois que l'ensemble des blocages est éliminé grâce à l'apport combiné des substrats activés, la cellule redevient capable de réaliser correctement le cycle monocarboné et d'aboutir à une méthylation de l'ADN adéquate. - Les précurseurs de GSH : L-cystine, N-acétyl cystéine.

[0200] Tout d'abord, la supplémentation en groupements thiol (SH) biodisponibles, apportés par les deux acides aminés précurseurs du GSH, sera utile pour alimenter la synthèse de GSH en aval de la réaction de la CBS afin de permettre une expansion du pool de GSH.

[0201] La cystéine n'est pas soluble et ne peut pas être absorbée par administration orale, elle ne peut donc pas être utilisée au sein d'un complément alimentaire. En revanche, la cystine et la N-acétyl-cystéine sont de bonnes sources de cystéine et biodisponible par administration orale. Après la digestion et au niveau de la cellule, ces deux molécules permettent de fournir de la cystéine utilisable pour les réactions biochimiques.

Des activateurs énergétiques, à savoir la vitamine B3 et la pyrroloquinoléine quinone (PQQ).

[0202] La vitamine B3 aboutit à la génération de NADP et de NAD dont elle est le précurseur, pour l'activation des enzymes du cycle monocarboné.

[0203] La pyrroloquinoléine quinone (PQQ) intervient dans les voies de signalisations liées au PGC-Ia, activateur de transcription des gènes impliqués dans le métabolisme énergétique, ainsi que dans la régulation de la mitochondriogenèse. La mitochondrie est le lieu de la création d'énergie à l'échelle cellulaire.

Des antioxydants exogènes fortement réducteurs o Enzymatiques : la SOD, catalase.

[0204] L'apport combiné des principales enzymes antioxydantes permet la neutralisation de la plupart des ROS. La superoxyde dismutase (SOD) catalyse la dismutation de l'anion superoxyde (02-) en dioxygène (02) et peroxyde d'hydrogène (H202).

[0205] A leur tour, la catalase permet la neutralisation du peroxyde d'hydrogène en eau (H20). L'action de la catalase produit du dioxygène (02) en plus du H20. o Non enzymatiques : ubiquinol (coenzyme Q10), tocophérol (vitamine E), GSH

[0206] Ces antioxydants fortement réducteurs permettent de compléter l'action des voies endogènes de défense. [0207] La vitamine E a une forte activité antioxydante en milieu lipidique, et protège surtout les membranes biologiques en limitant la propagation des peroxydations lipidiques par captation de l'espèce radicalaire - elle est ensuite régénérée par réaction avec le GSH.

[0208] Par ailleurs, l'ubiquinol est, au même titre que la vitamine E, un fort antioxydant en milieu lipidique : il protège donc les membranes biologiques de la peroxydation ; et il permet la régénération de la vitamine E.

[0209] Par ailleurs, il existe des réductases locales, qui réduisent l'ubiquinone, produit de l'oxydation de l'ubiquinol, pour régénérer la forme réduite de l'ubiquinol, et ainsi préserver la quantité d'ubiquinol réduit et assurer son activité antioxydante pérenne.

Des facteurs de maturation ovocytaire, à savoir l'arginine, l'ornithine, et la L- ergothionéine

[0210] La putrescine est une polyamine naturellement produite par les ovaires en péri- ovulation. Cette dernière est produite par l'organisme grâce à l'ornithine décarboxylase (ODC). La putrescine participe au processus de maturation ovocytaire, nécessaire à l'obtention d'un œuf de qualité.

[0211] Il a cependant été montré que le vieillissement maternel conduisait à la déficience enzymatique de l'ODC. Il en résulte un déficit en putrescine associé au déclin du potentiel de développement d'ovocytes viables.

[0212] La supplémentation en précurseurs de la putrescine vise à la restauration d'une bonne maturation ovarienne. La putrescine est principalement obtenue grâce à la transformation de l'arginine et l'ornithine par les bactéries du microbiote intestinal.

[0213] L'ergothionéine possède de fortes propriétés antioxydantes sur de nombreux organes (foie, reins, cœur, peau, poumons, rate, intestin grêle, globules rouges dans le sang...). Elle possède notamment un système de transport cellulaire qui lui est propre : le transporteur OCTN1 permet le transport non spécifique de l'ergothionéine, mais il s'agit de la molécule avec laquelle il a la plus haute affinité.

[0214] L'ajout d'ergothionéine dans le milieu de culture d'embryon permet d'améliorer le développement d'embryons in vitro, notamment en diminuant le stress oxydant et en diminuant le taux d'apoptose cellulaire. [0215] En résumé, il a été constaté que la supplémentation de la composition selon l'invention, déclenche un cercle vertueux améliorant le statut énergétique de la cellule, ses défenses antioxydantes, aboutissant à la conservation de l'intégrité de l'ADN et de sa méthylation, tout en améliorant la fonction ovarienne.

[0216] Par conséquent, la combinaison des différentes substances constituant le complément alimentaire suivant la présente invention peut permettre la restauration et le maintien d'une fertilité normale chez les femmes atteintes d'insuffisance ovarienne précoce.

[0217] A cet effet et selon un premier aspect, le complément alimentaire suivant la présente invention pour la restauration et le maintien d'une fertilité normale chez les femmes atteintes d'insuffisance ovarienne précoce concerne une composition comprenant :

• L'acide 5-méthyltétrahydrofolique (5-MTHF) sous une forme de sel de glucosamine pharmaceutiquement acceptable ou d'équivalent en vitamine B9 ;

• La méthylcobalamine ou d'équivalent en vitamine B12 ;

• La riboflavine ou d'équivalent en vitamine B2 ;

• Le nicotinamide ou d'équivalent en vitamine B3 ;

• Le chlorhydrate de pyridoxine ou d'équivalent en vitamine B6 ;

• La bétaïne chlorhydrate ;

• La S-adénosyl-méthionine (SAMe) ;

• Le zinc sous une forme de bisglycinate de zinc, ou d'équivalent zinc ;

• Les précurseurs du glutathion : L-cystine et N-acétyl-cystéine ;

• Le citrate de choline ;

• La pyrroloquinoléine quinone (PQ.Q.).

[0218] Avantageusement, le methyltétrahydrofolate fournit une source de groupes méthyle métaboliquement actifs pour la réaction avec la méthionine transférase (MTR) également en cas d'inactivation du MTHFR. [0219] Avantageusement, la méthylcobalamine permet de favoriser le transfert du groupement méthyle actif à l'homocystéine également en cas d'inactivation du MTRR. Les folates et la vitamine B12 sous leurs formes activées, respectivement methyltétrahydrofolate et méthylcobalamine, sont les seules formes solubles et physiologiquement circulantes de ces vitamines ainsi que les formes passant la barrière hémato-encéphalique.

[0220] Avantageusement, la vitamine B3 (niacine) et/ou le nicotinamide permet de favoriser l'activation de l'acide folique alimentaire par la réaction du MTHFR.

[0221] De préférence, la vitamine B6 est sous forme de pyridoxine ou de chlorhydrate de pyridoxine.

[0222] Avantageusement, la vitamine B6 agit comme un cofacteur nécessaire pour le CBS.

[0223] Avantageusement, la vitamine B2 agit comme cofacteur des enzymes du cycle des folates.

[0224] Avantageusement, le composé de zinc chélaté agit comme cofacteur pour plusieurs enzymes clés travaillant au moyen de doigts de zinc tels que MTR, BHMT et CBS auxquels il est nécessaire de lier le substrat d'homocystéine.

[0225] Selon un autre mode de réalisation préféré, le composé de zinc chélaté est choisi dans le groupe comprenant le chélate d'acide aminé de zinc, l'arginate de zinc, l'ascorbate de zinc, l'aspartate de zinc, le bisglycinate de zinc, le caprylate de zinc, le cystéinate de zinc, le phosphate d'éthanolamine de zinc, le fumarate de zinc, le glutamate de zinc, le zinc glycinate, histidinate de zinc, cétoglutarate de zinc, lysinate de zinc, malate de zinc, méthionate de zinc, orotate de zinc, picolinate de zinc, pidolate de zinc, protéinate de zinc, succinate de zinc, tartrate de zinc, taurate de zinc et undecyclinate de zinc.

[0226] Il convient de noter que le zinc, bien qu'étant un nutriment essentiel nécessaire à de nombreuses activités physiologiques, n'est pas un antioxydant direct, c'est-à-dire qu'il n'est pas capable de réduire directement d'autres substances.

[0227] De préférence, les précurseurs du glutathion sont la L-cystine et la N-acétyl-cystéine.

[0228] Avantageusement, la L-cystine et la N-acétyl-cystéine agissent en tant que donneur de cystéine visant à soutenir la synthèse de GSH en aval de la réaction CBS afin d'augmenter encore la production de GSH à partir de l'homocystéine (voie de trans-sulfuration) et d'élargir le pool cyclique de glutathion réduit et oxydé.

[0229] Avantageusement, la S-adénosyl méthionine (SAMe) agit en tant que donneur de groupement méthyl métaboliquement actifs (CH3) visant à soutenir la méthylation de l'ADN.

[0230] Dans un mode de réalisation préféré, la choline est sous forme de citrate de choline.

[0231] Avantageusement, la choline permet de fournir des substrats à la réaction de CHDH et garantir le pool de bétaïne.

[0232] Avantageusement, la bétaïne (ou triméthylglycine) permet de fournir des substrats à la réaction du BHMT pour la re-méthylation de l'homocystéine également en cas de synthèse réduite de la bétaïne due au blocage de la CHDH.

[0233] Avantageusement, la pyrroloquinoléine quinone (PQ.Q.) permet d'améliorer le fonctionnement des mitochondries et de simuler la mitochondriogenèse, pour un meilleur rendement énergétique cellulaire.

[0234] Ainsi, le complément alimentaire selon la présente invention répond de préférence à la composition pour une dose journalière :

• L'acide 5-méthyltétrahydrofolique (5-MTHF) sous une forme de sel de glucosamine pharmaceutiquement acceptable de celui-ci en une quantité de 920pg dont 500pg d'équivalent en vitamine B9 ;

• La méthylcobalamine en une quantité de 2,5 mg dont 2,5 pg d'équivalent en vitamine B12 ;

• La riboflavine en une quantité de 1,4 mg dont 1,4 mg d'équivalent en vitamine B2 ;

• Le nicotinamide en une quantité de 16 mg dont 16 mg d'équivalent en vitamine B3 ;

• Le chlorhydrate de pyridoxine en une quantité de 2 mg dont 1,4 mg d'équivalent en vitamine B6 ;

• La bétaïne chlorhydrate en une quantité de 40 mg ;

• La S-adénosyl-méthionine (SAMe), en une quantité de 5 mg ; • Le zinc sous une forme de bisglycinate de zinc, en une quantité de 35 mg dont 10 mg d'équivalent zinc ;

• Des dérivés de la cystéine, la L-cystine et N-acétyl-cystéine, en quantités respectives de de 150 mg et 50 mg ;

• Le citrate de choline en une quantité de 238mg, l'équivalent de 83,3mg de choline ;

• La pyrroloquinoléine quinone (PQ.Q.) en une quantité de lOmg.

[0235] Selon un second aspect, le complément alimentaire décrit ci-dessus pour la restauration et le maintien d'une fertilité normale chez les femmes atteintes d'insuffisance ovarienne précoce peut comporter en outre une composition complémentaire comprenant :

• Le coenzyme Q.10 ;

• Un extrait de melon source de SOD ;

• La catalase ;

• Le succinate de vitamine E naturelle ou d'équivalent en vitamine E ;

• Le glutathion réduit.

[0236] Selon un mode de réalisation préféré, le coenzyme Q.10 est sous forme réduite d'ubiquinol.

[0237] Avantageusement, l'ubiquinol permet la neutralisation des réactions de peroxydations lipidiques en chaîne et la régénération de la vitamine E, et fournit des substrats pour les oxydoréductases responsables de sa propre régénération.

[0238] Selon un mode de réalisation préféré, la vitamine E (alpha tocophérol) est sous forme de succinate de vitamine E.

[0239] Avantageusement, la vitamine E neutralise les réactions de peroxydations lipidiques en chaîne. [0240] De préférence, l'extrait de melon est source de superoxyde dismutase (SOD) naturelle. Avantageusement, la superoxyde dismutase permet de neutraliser le radical anion superoxyde (02-) en dioxygène (02) et peroxyde d'hydrogène (H202).

[0241] Avantageusement, la catalase permet de neutraliser le radical peroxyde d'hydrogène (H202) en eau (H20) et dioxygène (02).

[0242] Avantageusement, le glutathion permet de neutraliser les ROS cellulaires.

[0243] Ainsi, la composition complémentaire qui peut être avantageusement ajoutée au complément alimentaire selon la présente invention répond de préférence à la composition pour une dose journalière :

• Le coenzyme Q10 sous forme réduite, en une quantité de 30mg d'ubiquinol ;

• L'extrait de melon en une quantité de 37,5 mg, dont 450 Ul d'équivalent en SOD ;

• La catalase, en une quantité de 250 mg ;

• Le succinate de vitamine E naturelle en une quantité de 13,2 mg dont 12 mg d'équivalent en vitamine E ;

• Le glutathion réduit en une quantité de 500mg.

[0244] Selon un troisième aspect, le complément alimentaire décrit ci-dessus pour la restauration et le maintien d'une fertilité normale chez les femmes atteintes d'insuffisance ovarienne précoce peut comporter en outre une autre composition complémentaire comprenant :

• La L-arginine ;

• La L-ornithine chlorohydrate ;

• La L-ergothionéine.

[0245] Avantageusement, la L-ornithine et la L-arginine constituent des acides aminés précurseurs de la putrescine, visant à améliorer la fonction ovarienne.

[0246] Avantageusement, la L-ergothionéine est un puissant antioxydant qui améliore la qualité des embryons. [0247] Ainsi, la seconde composition complémentaire qui peut être avantageusement ajoutée au complément alimentaire selon la présente invention répond de préférence à la composition pour une dose journalière :

• La L-arginine en une quantité de 120mg ;

• La L-ornithine chlorohydrate en une quantité de 120mg ;

• La L-ergothionéine en une quantité de 5mg.

[0248] Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, le complément alimentaire suivant la présente invention pour la restauration et le maintien d'une fertilité normale chez les femmes atteintes d'insuffisance ovarienne précoce concerne une composition comprenant pour une dose journalière comprend :

• Du 5-méthyltétrahydrofolate en une quantité comprise entre 100 et 800 pg d'équivalents vitamine B9, de préférence 150 à 700 pg, plus préférentiellement 200 à 600 pg;

• De la vitamine B3 ou nicotinamide en une quantité comprise entre 4 et 40 mg, de préférence 8 à 32 mg, plus préférentiellement 12 à 18 mg;

• De la vitamine B2 en une quantité comprise entre 0,4 et 5 mg, de préférence 1 à 2 mg, plus préférentiellement 1,2 à 1,6 mg;

• De la méthylcobalamine ou cyanocobalamine en une quantité comprise entre 0,5 et 10 pg, de préférence 1,5 à 5 pg, plus préférablement 2 à 3 pg d'équivalents vitamine B12;

• De la pyridoxine ou chlorhydrate de pyridoxine en une quantité comprise entre 0,4 et 5 mg, de préférence 1 à 2 mg, plus préférentiellement 1,2 à 1,6 mg d'équivalent vitamine B6 ;

• De la triméthylglycine ou chlorhydrate de triméthylglycine ou bétaïne chlorohydrate en une quantité comprise entre 10 et 200 mg, de préférence 15 à 100 mg, plus préférentiellement 30 à 50 mg ;

• Du bisglycinate de zinc en une quantité comprise entre 5 et 80 mg, de préférence 6 à 60 mg, plus préférentiellement 8 à 30 mg d'équivalents zinc ; • De la L-arginine en une quantité comprise entre 10 et 300 mg, de préférence 50 à 200 mg, plus préférentiellement 130 à 160 mg ;

• De la L-ornithine ou L-ornithine chlorohydrate en une quantité comprise entre 10 et 300 mg, de préférence 50 à 200 mg, plus préférentiellement 130 à 160 mg ;

• De la L-ergothionéine en une quantité comprise entre 1 et lOOmg, de préférence entre 2 et 50mg, plus préférentiellement entre 3 et lOmg ;

• De l'ubiquinol, ou coenzyme Q.10, en une quantité comprise entre 5 et 500mg, de préférence 10 à 200mg, plus préférentiellement 25 à 50mg.

[0249] Dans un second mode de réalisation préféré de l'invention, le complément alimentaire suivant la présente invention pour la restauration et le maintien d'une fertilité normale chez les femmes atteintes d'insuffisance ovarienne précoce concerne une composition comprenant pour une dose journalière comprend :

• Du 5-méthyltétrahydrofolate en une quantité comprise entre 100 et 800 pg d'équivalents vitamine B9, de préférence 150 à 700 pg, plus préférentiellement 200 à 600 pg;

• De la vitamine B3 ou nicotinamide en une quantité comprise entre 4 et 40 mg, de préférence 8 à 32 mg, plus préférentiellement 12 à 18 mg;

• De la vitamine B2 en une quantité comprise entre 0,4 et 5 mg, de préférence 1 à 2 mg, plus préférentiellement 1,2 à 1,6 mg;

• De la méthylcobalamine ou cyanocobalamine en une quantité comprise entre 0,5 et 10 pg, de préférence 1,5 à 5 pg, plus préférablement 2 à 3 pg d'équivalents vitamine B12;

• De la pyridoxine ou chlorhydrate de pyridoxine en une quantité comprise entre 0,4 et 5 mg, de préférence 1 à 2 mg, plus préférentiellement 1,2 à 1,6 mg d'équivalent vitamine B6 ;

• De la triméthylglycine ou chlorhydrate de triméthylglycine ou bétaïne chlorohydrate en une quantité comprise entre 10 et 200 mg, de préférence 15 à 100 mg, plus préférentiellement 30 à 50 mg ;

• Du bisglycinate de zinc en une quantité comprise entre 5 et 80 mg, de préférence 6 à 60 mg, plus préférentiellement 8 à 30 mg d'équivalents zinc ; • De la L-cystine en une quantité comprise entre 50 et 200 mg, de préférence 100 à 175 mg, plus préférentiellement 120 à 160 mg ;

• De la N-acétyl-cystéine en une quantité comprise entre 10 et 200 mg, de préférence 15 à 100 mg, plus préférentiellement 30 à 60 mg ;

• De la L-arginine en une quantité comprise entre 10 et 300 mg, de préférence 50 à 200 mg, plus préférentiellement 130 à 160 mg ;

• De la L-ornithine ou L-ornithine chlorohydrate en une quantité comprise entre 10 et 300 mg, de préférence 50 à 200 mg, plus préférentiellement 130 à 160 mg ;

• De la SAMe ou S-adénosyl-L-méthionine en une quantité comprise entre 0,1 et 50 mg, de préférence 1 à 25 mg, plus préférentiellement 3 à 8 mg ;

• Le citrate de choline en une quantité comprise en 150 et 400mg, de préférence 200 à 270mg, plus préférentiellement 210 à 250 mg, soit 75 à 90 mg de choline ;

• Un succinate de vitamine E ou acétate de vitamine E en une quantité comprise entre 5 et 50 mg, de préférence 10 à 25 mg, plus préférentiellement 10 à 14 mg d'équivalents vitamine E ;

• De l'extrait de Melon en une quantité comprise entre 10 et 200 mg, de préférence 15 à 100, plus préférentiellement 20 à 40 mg soit 280 à 560 Ul d'équivalent enzymatique en SOD ;

• De la catalase en une quantité comprise entre 100 et 315 mg, de préférence 175 à 300 mg, plus préférentiellement 225 à 275 mg ;

• De la L-ergothionéine en une quantité comprise entre 1 et lOOmg, de préférence entre 2 et 50mg, plus préférentiellement entre 3 et lOmg ;

• De la pyrroloquinoléine quinone (PQ.Q.) en une quantité comprise entre 1 et lOOmg, de préférence entre 5 et 40mg, plus préférentiellement entre 7 et 15mg ;

• Du glutathion réduit en une quantité comprise entre 100 et lOOOmg, de préférence entre 200 et 800mg, plus préférentiellement entre 300 et 600mg.

[0250] Dans un mode de réalisation préféré de la présente invention, sa prise doit être supposée quotidienne par voie orale. Les compositions pharmaceutiques, diététiques et/ou alimentaires de la présente invention sont de préférence formulées sous forme solide ou liquide. Ladite forme solide étant choisie parmi un comprimé, une gélule, une capsule, un granulé, une gomme à mâcher en patch. Ladite forme liquide étant choisie parmi les granulés solubles, les solutions buvables, plus préférablement un stick ou sachet de poudre à diluer.

[0251] Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, les compositions selon l'invention comprennent en outre au moins un excipient physiologiquement acceptable.

[0252] Pour obtenir les compositions pharmaceutiques, diététiques et/ou alimentaires selon la présente invention, on utilise de préférence les classes suivantes d'excipients connus : anti-agglomérants, stabilisants, agents de groupage, édulcorants, tensioactifs, diluants, agents d'agrégation ou liants, lubrifiants, agents de glissement, solubilisants, émulsifiants, humectants, agents aromatisants, agents d'enrobage, colorants, régulateurs d'acidité ou un mélange de celui-ci, des agents gonflants, des agents antiagglomérants, des stabilisants et un mélange de ceux-ci.

[0253] Avantageusement, les compositions selon l'invention, administrées à des sujets connus ou suspectés de souffrir d'une insuffisance ovarienne permettent d'atteindre une homéostasie redox efficace, une épigénétique efficace, une meilleure fonction ovarienne et une production d'énergie régulée à la hausse.

[0254] La sensibilité au stress oxydatif et au déséquilibre de méthylation dépend également des substrats génétiques individuels. La variante génétique la plus courante est le polymorphisme de l'enzyme 5,10-méthylène tétrahydrofolate réductase (MTHFR), qui catalyse la réduction du 5,10-méthylène-tétrahydrofolate en 5-méthyltétrahydrofolate, le donneur de méthyle pour la conversion de l'homocystéine en méthionine et pour la synthèse de purines, d'ADN et d'ARN.

[0255] Deux polymorphismes sont responsables de la réduction de l'activité de l'enzyme MTHFR : le variant C677T, avec un échange d'alanine à valine et le variant A1298C, conduisant à une substitution alanine glutamate. Ces variantes génétiques de la MTHFR s'associent à une activité enzymatique réduite qui peut être aussi faible que 25% chez les homozygotes 677TT et 48% chez les hétérozygotes combinés 677CT et 1298 AC. [0256] La fréquence de ces variantes pathologiques de MTHFR est très élevée bien que variable selon la population concernée avec un gradient nord-sud pour l'augmentation de la prévalence des variantes pathologiques.

[0257] Par exemple, dans une série de nouveau-nés du sud de l'Italie, la fréquence de la variante 677T MTHFR était de 51% pour le défaut hétérozygote et 25% pour le défaut homozygote alors que la variante 1298C était portée respectivement par 12,5% (homozygote) et 40,5% (hétérozygote).

[0258] Ces fréquences étaient plus faibles, respectivement de 41% et 15% pour les hétéro- et homozygotes 677T, lorsqu'elles ont été testées dans une population de patients en oncologie du nord des États-Unis.

[0259] Cependant, cette dernière étude n'a trouvé aucun sujet portant une association de 677TT ou 1298CC homozygote avec l'état hétérozygote de l'autre variante indiquant probablement qu'une telle association ne serait pas viable. Les porteurs de la variante 677T de la MTHFR sont censés être à risque accru pour une série de conditions, y compris les maladies cardiovasculaires, la neurodégénérescence, les anomalies du tube neural et l'autisme. Cependant, l'association la plus évidente de ce défaut est avec l'infertilité masculine et féminine.

[0260] Les sujets porteurs d'une variante hétérozygote défectueuse de MTHFR peuvent avoir des niveaux élevés d'homocystéine qui peuvent être difficiles à normaliser.

[0261] Les sujets portant l'une des deux variantes mentionnées avec un état homozygote présentent presque toujours un taux d'homocystéine élevé, parfois suffisamment élevé pour conduire à une fort risque d'événements thromboemboliques, nécessitant un traitement urgent.

[0262] Chez les porteurs de variantes homozygotes défectueuses de la MTHFR, la réduction du niveau d'homocystéine est généralement obtenue par l'administration d'énormes doses d'acide folique, par ex. 5 mg, soit 25 fois les besoins quotidiens.

[0263] Le grand excès de substrat est censé compenser la réduction de l'activité enzymatique, en effet ce traitement est capable de réduire l'homocystéine chez la plupart des sujets atteints. [0264] Cependant, une supplémentation intensive en acide folique non bioactif aux porteurs des variantes défectueuses de la MTHFR peut conduire au syndrome de l'acide folique non métabolisé (UMFA). L'UMFA est associé à une réduction de la cytotoxicité des cellules tueuses naturelles et de leur capacité à éliminer les cellules malignes ou pré-malignes. Ainsi, la possibilité de réduire l'homocystéine circulante chez ces sujets sans les exposer aux conséquences d'un excès d'acide folique non métabolisé a une valeur clinique pertinente.

[0265] Avantageusement, les compositions selon l'invention permettent d'obtenir la réduction de l'homocystéine circulante aussi bien chez les sujets porteurs du gène sauvage de MTHFR que chez les sujets porteurs d'une variante génique défectueuse de la même enzyme.

[0266] Ceci est réalisé en administrant des doses usuelles de folates selon la présente invention, sous forme de méthylfolate et conjointement avec les autres cofacteurs essentiels mentionnés ci-dessus.

[0267] De plus, il a maintenant été compris que les variantes de MTHFR ne sont qu'un des problèmes génétiques affectant le cycle monocarboné et les défenses antioxydantes. Des considérations similaires s'appliquent également à d'autres enzymes clés de la voie.

[0268] Le MTR catalyse la méthylation de l'homocystéine pour générer de la méthionine. La mutation P1173L, qui entraîne le remplacement de la proline par la leucine en position 1173 de la séquence d'acides aminés, provoque une anémie mégaloblastique et un retard de développement à l'âge de 2 ans; cependant, une série d'autres mutations provoquant seulement une diminution de l'activité de l'enzyme due à une demi-vie plus courte ont également été décrites.

[0269] Parmi celles-ci, la mutation A2756G, connue pour provoquer une hyperhomocystéinémie, peut circuler à haute fréquence : parmi un groupe non sélectionné de 125 enfants turcs, l'état hétérozygote AG avait une incidence de 38% et 5% d'entre eux étaient homozygotes GG.

[0270] L'enzyme MTRR est responsable de l'activation réductrice de la MTR. Une activité MTRR déficiente provoque une hyperhomocystéinémie et tous les symptômes d'une pénurie de B12, même en présence de niveaux normaux de B12. La variante défectueuse de MTRR A66G a été cliniquement liée à une forte homocystéine et se produit avec une fréquence presque aussi élevée que les variantes MTHFR : selon une très grande étude aux États-Unis, près de la moitié de la population américaine était hétérozygote pour la MTRR A66G avec la prévalence la plus élevée dans le groupe ethnique non hispanique blanc.

[0271] L'enzyme BHMT est responsable de la méthylation de l'homocystéine en utilisant la bétaïne (triméthylglycine) comme donneur de méthyle. Une longue liste de polymorphismes mononucléotidiques (SNP) a été décrite, tous impliqués dans la survenue de maladies reproductives, néoplasiques et dégénératives, mais toujours dans des associations variables avec d'autres SNP du même gène ou d'autres gènes d'enzymes métaboliques configurant une sorte de puzzle génétique.

[0272] Par exemple, la mutation G742A était associée à la survenue de toute anomalie du tube neural (NTD) dans une population américaine, mais uniquement dans le sous-groupe de mères supplémentées en acide folique alors que chez les mères non supplémentées, elle n'avaient aucune influence, suggérant qu'un défaut de la BHMT peut être pertinent uniquement dans des conditions de pénurie de folates.

[0273] L'enzyme CHDH, responsable de fournir le substrat de la bétaïne à la BHMT, peut généralement se produire avec la mutation G233T qui s'est avérée causer la perte de motilité, de structure et des déficits énergétiques des spermatozoïdes des souris transgéniques.

[0274] Jusqu'à 150 mutations cliniquement pertinentes de CBS, l'enzyme clé de l'homéostasie redox, ont été décrites. Dans la plupart des cas, il s'agit de mutations non sensorielles et de multiples variantes de transcription épissées alternativement peuvent également se produire.

[0275] L'état homozygote de plusieurs de ces gènes est responsable de l'homocystinurie, une maladie entraînant la mort entre 20 et 30 ans. La mutation la plus courante, une substitution de la thréonine à l'isoleucine au codon 278 (I278T), se produit sous forme hétérozygote dans 11,7% d'une population témoin. Elle peut conduire à une homocystinurie complète ou à une compensation complète selon l'état homo- ou hétérozygote et à la combinaison avec d'autres variantes d'épissage génétique et protéique mais est généralement associée à une maladie bénigne et peut expliquer de nombreuses perturbations subcliniques du cycle monocarboné et de l'homéostasie de l'homocystéine.

[0276] En résumé, les variantes de MTHFR ne sont que la partie émergée de l'iceberg car de nombreuses autres mutations, toutes survenant à une fréquence élevée, peuvent affecter la même voie et peuvent également être responsables d'un niveau élevé d'homocystéine et d'une sensibilité accrue aux dommages oxydatifs.

[0277] En raison de leur fréquence élevée, l'apparition de multiples variantes enzymatiques du cycle monocarboné est une constatation courante. On peut supposer que de nombreux patients présentant des variantes défectueuses de MTHFR et dont l'homocystéinémie est résistante à de fortes doses d'acide folique, sont en effet porteurs de multiples défauts génétiques et qu'ils ne bénéficieraient pas d'une supplémentation en folate, même administrés sous forme de méthylfolate.

[0278] Les tests génétiques sont d'une utilité limitée car nous ne connaissons pas actuellement toutes les variantes possibles impliquées et combien de SNP doivent être testés pour chacune d'elles. L'inventeur a maintenant compris qu'il est cliniquement possible de remédier à tous les polymorphismes enzymatiques actuellement connus du cycle monocarboné et que cela peut se faire indépendamment de tout test génétique.

[0279] Avantageusement, les compositions selon l'invention permettent d'obtenir une homéostasie redox efficace et un abaissement de l'homocystéine indépendamment de l'apparition de l'une quelconque des variantes enzymatiques mentionnées ci-dessus et de leur possible combinaisons. En effet, les variantes de MTHFR n'exercent aucune influence négative si des folates activés, c'est-à-dire du méthylfolate, sont fournis.

[0280] De même, l'approvisionnement en méthylcobalamine peut surmonter un éventuel défaut MTR et/ou MTRR. Le déficit d'activité CHDH peut être compensé en complémentant en bétaïne prête pour la réaction avec la BHMT.

[0281] Enfin, un approvisionnement en L-cystine peut compenser la plupart des conséquences des mutations CBS en fournissant de la cystéine pour la synthèse de GSH en aval de la réaction CBS. [0282] L'ingestion quotidienne de la composition selon l'invention a le potentiel d'améliorer à la fois la méthylation de l'ADN et de restaurer les défenses antioxydantes cellulaires, et peut être utile aux conditions liées à la perte de régulation génomique développées au cours de la vie adulte et chez les personnes âgées.

[0283] En effet, les marques de méthylation de l'ADN peuvent être supprimées au cours de la vie, principalement en raison d'agressions environnementales, et/ou peuvent être désactivées par oxydation de la méthyl-cytosine ou de la guanosine des paires CpG dans les îles CpG. La perte de régulation génomique permettra la transcription extensive de gènes autrement réduits au silence ou régulés à la baisse conduisant à un phénotype chaotique responsable de la dégénérescence tissulaire.

[0284] Ce processus est impliqué dans les maladies neuro-dégénératives affectant le système nerveux central (par exemple la maladie d'Alzheimer, la maladie de Parkinson, la démence) ou le système nerveux périphérique (par exemple la sclérose latérale amyotrophique-SLA et la sclérose en plaques-MS).

[0285] En particulier, cet événement a été décrit comme le mécanisme conduisant au développement de la maladie d'Alzheimer dans des modèles potentiels de primates : la perte ou l'inactivation des marques de méthylation sur le promoteur du gène codant pour la protéine pro-amyloïde bêta peut provoquer une expression excessive de ladite protéine et son accumulation dans les tissus cérébraux suivie d'une dégénérescence.

[0286] Ceci est en outre confirmé par la constatation que les niveaux d'homocystéine sont plus élevés que les témoins chez les sujets présentant des symptômes de la maladie d'Alzheimer et que les niveaux d'homocystéine sont en corrélation avec la gravité des symptômes.

[0287] Une intervention de soutien capable d'améliorer l'efficacité de la méthylation de l'ADN et des défenses antioxydantes a le potentiel d'arrêter ou de ralentir la progression de la maladie et, dans une certaine mesure, de restaurer la signalisation des marques de méthylation sur les gènes clés.

[0288] Selon un autre aspect, la présente invention concerne l'utilisation des compositions précitées comme support de grossesse et/ou comme support péri-conceptionnel. [0289] Dans un mode de réalisation préféré, les compositions selon l'invention sont utilisées comme support de grossesse aux mères (de préférence au premier trimestre) ou comme support péri-conceptionnel (de préférence 3 mois avant la conception) aux deux parents. Avantageusement, ledit traitement peut prévenir la survenue de malformations néonatales, notamment des malformations du tube neural et des troubles du spectre autistique.

[0290] Selon un autre aspect, la présente invention concerne l'utilisation des compositions susmentionnées comme activateur de fertilité. Le développement et la maturation des gamètes et des embryons est en effet un processus exigeant en énergie et la régulation à la hausse du bilan énergétique obtenu avec la présente combinaison nutritionnelle peut y contribuer de manière significative.

[0291] La disponibilité temporelle d'une énergie cellulaire élevée est essentielle aux gamètes pour achever leur division méiotique, en particulier pour assembler la machinerie méiotique et réaliser une migration rapide et complète des chromosomes dans les cellules parentales. Par conséquent, un approvisionnement énergétique plus élevé pourrait reculer l'incidence des aneuploïdies dans les spermatozoïdes et les ovocytes.

[0292] Une énergie élevée est également requise pour l'activation, la croissance et la différenciation des embryons. En particulier, une énergie élevée est nécessaire pour la fermeture de la moelle épinière embryonnaire et toute pénurie peut augmenter encore le risque de malformations du tube neural chez les nouveau-nés.

[0293] Avantageusement, les compositions selon l'invention peuvent améliorer le potentiel de fertilité chez l'un ou les deux partenaires des couples recherchant la parentalité soit par conception naturelle, soit dans le cadre des cycles des technologies de reproduction assistée.

[0294] Dans un autre aspect, la présente invention concerne l'utilisation des compositions susmentionnées pour soutenir la croissance et la maturation des ovocytes / follicules ovariens.

[0295] La fonction ovarienne est altérée en cas d'insuffisance ovarienne précoce par l'altération de capacité de maturation des ovocytes causées par le dérèglement hormonal dans un contexte global pro-oxydant : c'est une des causes de la baisse de fertilité associée à cette pathologie.

[0296] La supplémentation en putrescine, dont la L-arginine et la L-ornithine apportés par la présente invention sont précurseurs, pendant la période péri-ovulatoire a démontré son efficacité pour améliorer la fertilité (mesurée par la qualité des ovocytes) in vitro et chez les femmes d'âge mûr.

Endométriose

[0297] Il a été observé que le développement et l'aggravation de l'endométriose, outre la douleur, est également associé à l'infertilité ; cette dernière est liée à un stress oxydant majeur, générateur d'inflammation : les deux éléments constituant un complexe aggravant.

[0298] Dans ces conditions il peut être préconisé l'administration orale d'une association d'antioxydants pertinents et d'anti-inflammatoires végétaux à savoir :

1. Le complément alimentaire décrit précédemment, pour l'amélioration de l'insuffisance ovarienne associant des anti-oxydants et facteurs de maturation des cellules sexuelles ;

2. Et des anti-inflammatoires végétaux, tels que l'harpagophytum, le curcuma, la griffe de chat, le poivre.

[0299] Cette nouvelle combinaison forme un complément alimentaire permettant de rompre ce cercle vicieux, pour une reprise rapide de la capacité antioxydante des cellules et des processus épigénétiques en complétant le régime alimentaire.

[0300] Le complément alimentaire pour l'endométriose suivant la présente invention est constitué d'une composition alimentaire comprenant :

L'ensemble des ingrédients constituant le complément alimentaire décrit précédemment, pour l'amélioration de l'insuffisance ovarienne ;

Et des anti-inflammatoires végétaux, à savoir l'harpagophytum, le curcuma, la griffe de chat, le poivre. [0301] L'action anti-inflammatoire des composés végétaux consiste principalement à agir sur la production des médiateurs de l'inflammation telles les cytokines et les interleukines.

[0302] Ces dernières sont sécrétées par les lésions endométriosiques et participent à l'activation d'enzymes comme la phospholipase A2, à l'origine de la production d'acide arachidonique. Ce lipide constitue notamment le substrat de la COX-2 qui catalyse la synthèse des prostaglandines.

[0303] La COX-2 peut aussi être activée par l'oxyde nitrique (NO), produit par la nitric oxide synthase (iNOS), également sensible à de nombreux médiateurs lipidiques. Les métabolites des prostaglandines sont à l'origine de l'inflammation.

[0304] L'Harpagophytum influe sur la sécrétion des médiateurs de l'inflammation tels que : le TNF-a, IL-6, IL-Ib, IL-12, inhibent le facteur de transcription inflammatoire NF-kB OU encore la production d'oxyde nitrique (NO).

[0305] L'Harpagophytum et les curcuminoïdes du curcuma ont également montré la capacité d'interférer avec le métabolisme de l'acide arachidonique, inhibant la COX-2, sa transcription et ainsi l'inflammation. L'association du curcuma à la pipérine du poivre améliore l'absorption des curcuminoïdes, tant chez les animaux que chez les humains.

[0306] Il en est de même pour l'extrait de griffe de chat qui déclenche une immuno- modulation à l'origine de la suppression de la synthèse de cette même cytokine.

[0307] L'action synergique de ces plantes vise ainsi le contrôle du processus inflammatoire en agissant sur les différentes voies menant à son installation.

[0308] Avantageusement, l'harpagophytum, et le curcuma contiennent des composés qui interfèrent avec la production des prostaglandines pro-inflammatoires via l'inhibition de l'enzyme COX-2.

[0309] Avantageusement, l'harpagophytum et la pipérine du poivre réduisent l'expression des molécules pro-inflammatoires (TNF-alpha et des interleukines IL-6, IL-Ib, IL-12).

[0310] Avantageusement, l'harpagophytum inhibe la production d'oxyde nitrique, composé fortement oxydant et pro-inflammatoire libéré par les macrophages activés. [0311] Avantageusement, l'harpagophytum et la griffe de chat réduisent l'expression du facteur de transcription NFKB, activateurs de la transcription des molécules pro inflammatoires.

[0312] Avantageusement, les ingrédients à ajouter au complément alimentaire pour l'amélioration de l'insuffisance ovarienne afin de constituer un complément alimentaire pour l'endométriose suivant la présente invention concerne une composition comprenant :

• Extrait sec de racine d'Harpagophytum ;

• Extrait sec de racine de curcuma ou d'équivalent en curcuminoïdes ;

[0313] Ainsi, les ingrédients à ajouter pour constituer le complément alimentaire pour l'endométriose suivant la présente invention répond de préférence à la composition pour une dose journalière :

• Un extrait sec de racine d'Harpagophytum en une quantité de 200 mg ;

• Un extrait sec de racine de curcuma en une quantité de 100 mg dont 95 mg d'équivalent en curcuminoïdes.

[0314] Ainsi, les ingrédients à ajouter pour constituer le complément alimentaire pour l'endométriose suivant la présente invention répond de préférence à la composition pour une dose journalière :

• Du 5-méthyltétrahydrofolate en une quantité comprise entre 100 et 800 pg d'équivalents vitamine B9, de préférence 150 à 700 pg, plus préférentiellement 200 à 600 pg;

• De la vitamine B3 ou nicotinamide en une quantité comprise entre 4 et 40 mg, de préférence 8 à 32 mg, plus préférentiellement 12 à 18 mg;

• De la vitamine B2 en une quantité comprise entre 0,4 et 5 mg, de préférence 1 à 2 mg, plus préférentiellement 1,2 à 1,6 mg;

• De la méthylcobalamine ou cyanocobalamine en une quantité comprise entre 0,5 et 10 pg, de préférence 1,5 à 5 pg, plus préférablement 2 à 3 pg d'équivalents vitamine B12; • De la pyridoxine ou chlorhydrate de pyridoxine en une quantité comprise entre 0,4 et 5 mg, de préférence 1 à 2 mg, plus préférentiellement 1,2 à 1,6 mg d'équivalent vitamine B6 ;

• De la triméthylglycine ou chlorhydrate de triméthylglycine ou bétaïne chlorohydrate en une quantité comprise entre 10 et 200 mg, de préférence 15 à 100 mg, plus préférentiellement 30 à 50 mg ;

• Du bisglycinate de zinc en une quantité comprise entre 5 et 80 mg, de préférence 6 à 60 mg, plus préférentiellement 8 à 30 mg d'équivalents zinc ;

• De la L-arginine en une quantité comprise entre 10 et 300 mg, de préférence 50 à 200 mg, plus préférentiellement 130 à 160 mg ;

• De la L-ornithine ou L-ornithine chlorohydrate en une quantité comprise entre 10 et 300 mg, de préférence 50 à 200 mg, plus préférentiellement 130 à 160 mg ;

• De l'ubiquinol, ou coenzyme Q.10 en une quantité comprise entre 5 et 500mg, de préférence 10 à 200mg, plus préférentiellement 25 à 50mg.

• Un extrait sec de racine d'Harpagophytum en une quantité comprise entre 15 et 600mg, de préférence 50 à 500mg, plus préférentiellement 100 à 300 mg;

• Un extrait sec de racine de curcuma en une quantité comprise entre 10 et 700mg, de préférence 30 à 400mg, plus préférentiellement 50 à 200mg, soit 47,5 à 190mg d'équivalent en curcuminoïdes.

[0315] Il peut être également rajouté, les ingrédients ci-dessous pour constituer le complément alimentaire pour l'endométriose pour la composition pour une dose journalière :

• Un extrait sec de racine d'Harpagophytum ;

• Un extrait sec de racine de curcuma ou d'équivalent en curcuminoïdes ;

• Un extrait sec de griffe de chat ;

• Un extrait de poivre.

[0316] A cet effet il peut être prévu un dosage avantageux des extraits complémentaires pour constituer le complément alimentaire pour l'endométriose, à savoir :

Un extrait sec de racine d'Harpagophytum en une quantité de 300 mg; • Un extrait sec de racine de curcuma en une quantité de 100 mg dont 95 mg d'équivalent en curcuminoïdes ;

• Un extrait sec de griffe de chat en une quantité de 350 mg;

• Un extrait sec de poivre en une quantité de 1,62 mg;

[0317] Dans un second mode de réalisation préféré, le complément alimentaire pour l'endométriose suivant la présente invention est constitué d'une composition pour une dose journalière comprenant :

• Du 5-méthyltétrahydrofolate en une quantité comprise entre 100 et 800 pg d'équivalents vitamine B9, de préférence 150 à 700 pg, plus préférentiellement 200 à 600 pg;

• De la vitamine B3 ou nicotinamide en une quantité comprise entre 4 et 40 mg, de préférence 8 à 32 mg, plus préférentiellement 12 à 18 mg;

• De la vitamine B2 en une quantité comprise entre 0,4 et 5 mg, de préférence 1 à 2 mg, plus préférentiellement 1,2 à 1,6 mg;

• De la méthylcobalamine en une quantité comprise entre 0,5 et 10 pg, de préférence 1,5 à 5 pg, plus préférablement 2 à 3 pg d'équivalents vitamine B12;

• De la pyridoxine ou chlorhydrate de pyridoxine en une quantité comprise entre 0,4 et 5 mg, de préférence 1 à 2 mg, plus préférentiellement 1,2 à 1,6 mg d'équivalent vitamine B6 ;

• De la triméthylglycine ou chlorhydrate de triméthylglycine ou bétaïne chlorohydrate en une quantité comprise entre 10 et 200 mg, de préférence 15 à 100 mg, plus préférentiellement 30 à 50 mg ;

• Du bisglycinate de zinc en une quantité comprise entre 5 et 80 mg, de préférence 6 à 60 mg, plus préférentiellement 8 à 30 mg d'équivalents zinc ;

• De la L-cystine en une quantité comprise entre 50 et 200 mg, de préférence 100 à 175 mg, plus préférentiellement 120 à 160 mg ;

• De la N-acétyl-cystéine en une quantité comprise entre 10 et 200 mg, de préférence 15 à 100 mg, plus préférentiellement 30 à 60 mg ;

• De la L-arginine en une quantité comprise entre 10 et 300 mg, de préférence 50 à 200 mg, plus préférentiellement 130 à 160 mg ; • De la L-ornithine ou L-ornithine chlorohydrate en une quantité comprise entre 10 et 300 mg, de préférence 50 à 200 mg, plus préférentiellement 130 à 160 mg ;

• De la SAMe ou S-adénosyl-L-méthionine en une quantité comprise entre 0,1 et 50 mg, de préférence 1 à 25 mg, plus préférentiellement 3 à 8 mg ;

• Le citrate de choline en une quantité comprise en 150 et 400mg, de préférence 200 à 270mg, plus préférentiellement 210 à 250 mg, soit 75 à 90 mg de choline ;

• Un succinate de vitamine E ou acétate de vitamine E en une quantité comprise entre 5 et 50 mg, de préférence 10 à 25 mg, plus préférentiellement 10 à 14 mg d'équivalents vitamine E ;

• De l'extrait de Melon en une quantité comprise entre 10 et 200 mg, de préférence 15 à 100, plus préférentiellement 20 à 40 mg soit 280 à 560 Ul d'équivalent enzymatique en SOD ;

• De la catalase en une quantité comprise entre 100 et 315 mg, de préférence 175 à 300 mg, plus préférentiellement 225 à 275 mg ;

• De la L-ergothionéine en une quantité comprise entre 1 et 500mg, de préférence entre 2 et lOOmg, plus préférentiellement entre 3 et lOmg ;

• De la pyrroloquinoléine quinone (PQ.Q.) en une quantité comprise entre 1 et lOOmg, de préférence entre 5 et 40mg, plus préférentiellement entre 7 et 15mg ;

• Du glutathion réduit en une quantité comprise entre 100 et lOOOmg, de préférence entre 200 et 800mg, plus préférentiellement entre 300 et 600mg ;

• Un extrait sec de racine d'Harpagophytum en une quantité de 300 mg;

• Un extrait sec de racine de curcuma en une quantité de 100 mg dont 95 mg d'équivalent en curcuminoïdes ;

• Un extrait sec de griffe de chat en une quantité de 350 mg;

• Un extrait sec de poivre en une quantité de 1,62 mg.

[0318] Dans un mode de réalisation préféré de la présente invention, sa prise doit être supposée quotidienne par voie orale. Les compositions pharmaceutiques, diététiques et/ou alimentaires de la présente invention sont de préférence formulées sous forme solide ou liquide. Ladite forme solide étant choisie parmi un comprimé, une gélule, une capsule, un granulé, une gomme à mâcher en patch. Ladite forme liquide étant choisie parmi les granulés solubles, les solutions buvables, plus préférablement un stick ou sachet de poudre à diluer.

[0319] Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, les compositions selon l'invention comprennent en outre au moins un excipient physiologiquement acceptable.

[0320] Pour obtenir les compositions pharmaceutiques, diététiques et/ou alimentaires selon la présente invention, on utilise de préférence les classes suivantes d'excipients connus : anti-agglomérants, stabilisants, agents de groupage, édulcorants, tensioactifs, diluants, agents d'agrégation ou liants, lubrifiants, agents de glissement, solubilisants, émulsifiants, humectants, agents aromatisants, agents d'enrobage, colorants, régulateurs d'acidité ou un mélange de celui-ci, des agents gonflants, des agents antiagglomérants, des stabilisants et un mélange de ceux-ci.

[0321] Avantageusement, les compositions selon l'invention, administrées à des sujets connus ou suspectés de souffrir d'endométriose, permettent d'atteindre une homéostasie redox efficace, une épigénétique efficace, une meilleure fonction ovarienne et une production d'énergie régulée à la hausse ; ainsi qu'une lutte contre les phénomènes inflammatoires extrêmement importants et à l'origine de fortes douleurs dans cette pathologie.

Syndrome des ovaires polykystiques (SOPK)

[0322] Il a été observé que le développement et l'aggravation du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est associé à l'infertilité ; cette dernière est liée à un stress oxydant majeur associé à l'inflammation, ces deux éléments constituant un complexe aggravant.

[0323] Dans ces conditions il peut être préconisé l'administration orale d'une combinaison d'antioxydants pertinents et d'anti-inflammatoires végétaux, en association avec deux isomères de l'inositol, molécules fonctionnelles pertinentes dans le SOPK.

[0324] Ce nouveau complément alimentaire pour le traitement du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est constitué par : 1. Le complément alimentaire décrit précédemment, pour l'amélioration de l'insuffisance ovarienne associant des anti-oxydants et facteurs de maturation des cellules sexuelles ;

2. Les anti-inflammatoires végétaux décrit précédemment pour le complément alimentaire pour l'endométriose, tels que l'Harpagophytum, le Curcuma, la griffe de chat, le poivre ;

3. Auxquels sont combinées du myo-inositol, son stéréoisomère le D-chiro-inositol et le chrome trivalent. Ces derniers équilibrent certaines dérégulations métaboliques concourant à la résistance à l'insuline et réduit de manière concomitante l'hyperandrogénie associée au SOPK.

[0325] Cette nouvelle combinaison forme un complément alimentaire permettant de rompre ce cercle vicieux, pour une reprise rapide de la capacité antioxydante des cellules et des processus épigénétiques en complétant le régime alimentaire.

[0326] L'action anti-inflammatoire des composés végétaux consiste principalement à agir sur la production des médiateurs de l'inflammation telles les cytokines et les interleukines.

[0327] Ces dernières participent à l'activation d'enzymes comme la phospholipase A2, à l'origine de la production d'acide arachidonique. Ce lipide constitue notamment le substrat de la COX-2 qui catalyse la synthèse des prostaglandines.

[0328] La COX-2 peut aussi être activée par l'oxyde nitrique (NO), produit par la nitric oxide synthase (iNOS), également sensible à de nombreux médiateurs lipidiques. Les métabolites des prostaglandines sont à l'origine de l'inflammation.

[0329] L'Harpagophytum influe sur la sécrétion des médiateurs de l'inflammation tels : le TNF-a, IL-6, IL-Ib, IL-12, inhibent le facteur de transcription inflammatoire NF-kB OU encore la production d'oxyde nitrique (NO).

[0330] L'Harpagophytum et les curcuminoïdes du curcuma ont également montré la capacité d'interférer avec le métabolisme de l'acide arachidonique, inhibant la COX-2, sa transcription et ainsi l'inflammation. L'association du curcuma à la pipérine du poivre améliore l'absorption des curcuminoïdes, tant chez les animaux que chez les humains. [0331] Il en est de même pour l'extrait de griffe de chat qui déclenche une immuno- modulation à l'origine de la suppression de la synthèse de cette même cytokine.

[0332] L'action synergique de ces plantes vise ainsi le contrôle du processus inflammatoire en agissant sur les différentes voies menant à son installation.

[0333] Le myo-inositol et le D-chiro inositol (DCI) sont des stéréoisomères. Le DCI résulte de la conversion du myo-inositol, isomère le plus courant, par une enzyme épimérase nécessitant de l'insuline pour fonctionner. La résistance à l'insuline retrouvée dans le SOPK implique que la conversion de l'un en l'autre n'est pas optimale, et justifie donc l'apport des deux molécules pour assurer leur effet biologique.

[0334] L'effet de l'inositol réside dans la réponse cellulaire à l'insuline qui est altérée dans le SOPK. Il a été démontré que les deux stéréoisomères contenus dans la présente invention, le myo-inositol et le D-chiro inositol, sont efficaces pour la prise en charge du SOPK, sans présenter d'effets indésirables aux doses concernées : des effets gastro-intestinaux surviennent à des doses de 12 g par jour. La supplémentation en myo-inositol et D-chiro- inositol, seuls ou combinés, permet de restaurer l'ovulation spontanée et améliorer la fertilité de femmes avec SOPK.

[0335] Les quantités relatives de chacun des stéréoisomères contenus dans la présente invention, myo-inositol et D-chiro inositol, sont sélectionnées de manière à ne pas surcharger l'ovaire en D-chiro inositol en respectant un ratio de 3 :1, l'ovaire n'étant pas atteint par l'insulinorésistance et pouvant donc assurer la conversion adéquate du myo- inositol en D-chiro inositol selon ses besoins.

[0336] L'apport de D-chiro inositol en plus du myo-inositol est pertinent dans le SOPK pour rétablir une sensibilité à l'insuline correcte dans tous les organes qui sont touchés par la résistance à cette hormone, même si ce n'est pas le cas de l'ovaire.

[0337] La diminution de l'insulinorésistance systémique va permettre de diminuer l'hypersécrétion compensatoire d'insuline, et ainsi normaliser le taux d'insuline et rétablir l'équilibre endocrinien, notamment en diminuant la synthèse d'androgènes par l'ovaire qui est stimulée par l'insuline.

[0338] Le myo-inositol et le D-chiro-inositol équilibrent de différentes manières certaines dérégulations métaboliques concourant à la résistance à l'insuline (IR). Ces composés et leurs dérivés améliorent tout d'abord le transport du glucose à l'intérieur de la cellule. Ils régulent de manière négative la libération d'acides gras libres du tissu adipeux, à l'origine de la réduction de l'élimination du glucose, provoquant une résistance à l'insuline et une augmentation de la synthèse des triglycérides. Ils régulent à la hausse la pyruvate déshydrogénase conduisant à la production d'ATP par le cycle de Krebs et activent la glycogène synthase, qui induit la conversion du glucose en glycogène stocké à l'intérieur des cellules.

[0339] Ainsi la combinaison de ces deux molécules module l'activation des transporteurs de glucose, l'utilisation du glucose et la synthèse de glycogène.

[0340] La fixation de l'insuline à son récepteur libère les IPG-MYO (= IPG-A) et IPG-DCI (= IPG-

P).

[0341] L'IPG-P va activer directement la glycogène synthase, la phosphoprotéine phosphatase 2C (PP2C) et la pyruvate déshydogénase phoshatase (PDH). Une fois activées, la PP2C et la PDH vont diminuer la phosphorylation de GINH1 (inhibiteur de phosphoprotéine phosphatase 1 (= PP1)). Il y a levée d'inhibition de la PP1.

[0342] L'IPG-A va entraîner une absorption directe du glucose et inhiber l'AMPc kinase et l'adénylate cyclase, qui sont responsables de l'activation par phosphorylation de l'INHl. L'IPG-A va donc, par cette voie, également entraîner une diminution de phosphorylation de l'INHl permettant la levée d'inhibition de la PP1.

[0343] Une fois activée, la PP1 entraîne l'activation de la glycogène synthase.

[0344] L'activation de la voie de la glycogénogenèse et l'absorption directe du glucose par ces deux IPG, vont ainsi permettre une diminution de la glycémie et donc un effet insuline- like.

[0345] L'isomère D-chiro inositol présente par ailleurs des propriétés particulièrement intéressantes pour le SOPK : la consommation régulière de DCI permettrait aux femmes atteintes d'un SOPK de stimuler régulièrement l'ovulation, de diminuer les signes d'hyperandrogénie visibles (acné, hirsutisme), et de diminuer les risques métaboliques et cardiovasculaires résultant de la résistance à l'insuline (diminution de la pression artérielle et amélioration des dyslipidémies). [0346] Ces effets découlent de l'action du DCI sur la sensibilité à l'insuline et sur les taux de LH mentionnée précédemment, dont la régulation permet la normalisation de l'équilibre entre les androgènes (diminués) et les œstrogènes (augmentés).

[0347] Parallèlement, le DCI aurait un effet antioxydant dans le liquide folliculaire.

[0348] Le chrome trivalent, notamment sous forme picolinate, contribue au maintien d'une glycémie normale.

[0349] Avantageusement, les ingrédients à ajouter pour constituer le complément alimentaire pour le traitement du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) suivant la présente invention concerne une composition comprenant :

• L'extrait de racine d'Harpagophytum ;

• L'extrait de racine de curcuma ;

• Le myo-inositol ;

• Le D-chiro inositol.

[0350] Avantageusement, le myo-inositol et le D-chiro inositol améliorent la réponse cellulaire à l'insuline et améliorent la sensibilité systémique à cette hormone, brisant le cercle vicieux à l'origine de l'hyperinsulinémie du SOPK, et du dérèglement hormonal qui en découle.

[0351] A cet effet il peut être prévu que le complément alimentaire comprend en combinaison :

• Un extrait sec de racine d'Harpagophytum en une quantité de 200 mg;

• Un extrait sec de racine de curcuma en une quantité de 100 mg dont 95 mg d'équivalent en curcuminoïdes ;

• Du myo-inositol en une quantité de 200mg ;

• Du D-chiro inositol, en une quantité de 200mg.

[0352] Selon un combinaison avantageuse le complément alimentaire peut comprendre: • Du 5-méthyltétrahydrofolate en une quantité comprise entre 100 et 800 pg d'équivalents vitamine B9, de préférence 150 à 700 pg, plus préférentiellement 200 à 600 pg;

• De la vitamine B3 ou nicotinamide en une quantité comprise entre 4 et 40 mg, de préférence 8 à 32 mg, plus préférentiellement 12 à 18 mg;

• De la vitamine B2 en une quantité comprise entre 0,4 et 5 mg, de préférence 1 à 2 mg, plus préférentiellement 1,2 à 1,6 mg;

• De la méthylcobalamine en une quantité comprise entre 0,5 et 10 pg, de préférence 1,5 à 5 pg, plus préférablement 2 à 3 pg d'équivalents vitamine B12;

• De la pyridoxine ou chlorhydrate de pyridoxine en une quantité comprise entre 0,4 et 5 mg, de préférence 1 à 2 mg, plus préférentiellement 1,2 à 1,6 mg d'équivalent vitamine B6 ;

• De la triméthylglycine ou chlorhydrate de triméthylglycine ou bétaïne chlorohydrate en une quantité comprise entre 10 et 200 mg, de préférence 15 à 100 mg, plus préférentiellement 30 à 50 mg ;

• Du bisglycinate de zinc en une quantité comprise entre 5 et 80 mg, de préférence 6 à 60 mg, plus préférentiellement 8 à 30 mg d'équivalents zinc ;

• De la L-arginine en une quantité comprise entre 10 et 300 mg, de préférence 50 à 200 mg, plus préférentiellement 130 à 160 mg ;

• De la L-ornithine ou L-ornithine chlorohydrate en une quantité comprise entre 10 et 300 mg, de préférence 50 à 200 mg, plus préférentiellement 130 à 160 mg ;

• De l'ubiquinol, ou coenzyme Q.10 en une quantité comprise entre 5 et 500mg, de préférence 10 à 200mg, plus préférentiellement 25 à 50mg ;

• De la L-ergothionéine, en une quantité comprise entre 1 et 500mg, de préférence entre 2 et lOOmg, plus préférentiellement entre 3 et lOmg ;

• Un extrait sec de racine d'Harpagophytum en une quantité comprise entre 15 et 600mg, de préférence 50 à 500mg, plus préférentiellement 100 à 300mg; • Un extrait sec de racine de curcuma en une quantité comprise entre 10 et 700mg, de préférence 30 à 400mg, plus préférentiellement 50 à 200mg, soit 47,5 à 190mg d'équivalent en curcuminoïdes ;

• Du myo-inositol, en une quantité comprise entre 80 et lOOOmg, de préférence 100 à 500mg, plus préférentiellement 150 à 400mg.

• Du D-chiro-inositol, en une quantité comprise entre 80 et lOOOmg, de préférence 100 à 500mg, plus préférentiellement 150 à 400mg.

[0353] On constate également que le complément alimentaire suivant la présente invention peut comprendre en combinaison :

• Un extrait sec de racine d'Harpagophytum;

• Un extrait sec de racine de curcuma;

• Un extrait sec de griffe de chat ;

• Un extrait sec de poivre noir ;

• Du myo-inositol ;

• Du D-chiro inositol ;

• Du picolinate de chrome.

[0354] A cet effet le dosage de chaque substance formant ledit complément alimentaire peut être les suivants pris en combinaison :

• Un extrait sec de racine d'Harpagophytum en une quantité de 300 mg;

• Un extrait sec de racine de curcuma en une quantité de 100 mg dont 95 mg d'équivalent en curcuminoïdes ;

• Un extrait sec de griffe de chat en une quantité de 350 mg;

• Un extrait sec de poivre en une quantité de 1,62 mg;

• Du myo-inositol en une quantité de llOOmg ;

• Du D-chiro inositol, en une quantité de 300mg ;

• Du picolinate de chrome en une quantité de 120pg. [0355] Dans un mode de réalisation préféré, le complément alimentaire pour le traitement du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) suivant la présente invention est constitué d'une composition pour une dose journalière comprenant :

• Du 5-méthyltétrahydrofolate en une quantité comprise entre 100 et 800 pg d'équivalents vitamine B9, de préférence 150 à 700 pg, plus préférentiellement 200 à 600 pg;

• De la vitamine B3 ou nicotinamide en une quantité comprise entre 4 et 40 mg, de préférence 8 à 32 mg, plus préférentiellement 12 à 18 mg;

• De la vitamine B2 en une quantité comprise entre 0,4 et 5 mg, de préférence 1 à 2 mg, plus préférentiellement 1,2 à 1,6 mg;

• De la méthylcobalamine en une quantité comprise entre 0,5 et 10 pg, de préférence 1,5 à 5 pg, plus préférablement 2 à 3 pg d'équivalents vitamine B12;

• De la pyridoxine ou chlorhydrate de pyridoxine en une quantité comprise entre 0,4 et 5 mg, de préférence 1 à 2 mg, plus préférentiellement 1,2 à 1,6 mg d'équivalent vitamine B6 ;

• De la triméthylglycine ou chlorhydrate de triméthylglycine ou bétaïne chlorohydrate en une quantité comprise entre 10 et 200 mg, de préférence 15 à 100 mg, plus préférentiellement 30 à 50 mg ;

• Du bisglycinate de zinc en une quantité comprise entre 5 et 80 mg, de préférence 6 à 60 mg, plus préférentiellement 8 à 30 mg d'équivalents zinc ;

• De la L-cystine en une quantité comprise entre 50 et 200 mg, de préférence 100 à 175 mg, plus préférentiellement 120 à 160 mg ;

• De la N-acétyl-cystéine en une quantité comprise entre 10 et 200 mg, de préférence 15 à 100 mg, plus préférentiellement 30 à 60 mg ;

• De la L-arginine en une quantité comprise entre 10 et 300 mg, de préférence 50 à 200 mg, plus préférentiellement 130 à 160 mg ;

• De la L-ornithine ou L-ornithine chlorohydrate en une quantité comprise entre 10 et 300 mg, de préférence 50 à 200 mg, plus préférentiellement 130 à 160 mg ;

• De la SAMe ou S-adénosyl-L-méthionine en une quantité comprise entre 0,1 et 50 mg, de préférence 1 à 25 mg, plus préférentiellement 3 à 8 mg ; • Le citrate de choline en une quantité comprise en 150 et 400mg, de préférence 200 à 270mg, plus préférentiellement 210 à 250 mg, soit 75 à 90 mg de choline ;

• Un succinate de vitamine E ou acétate de vitamine E en une quantité comprise entre 5 et 50 mg, de préférence 10 à 25 mg, plus préférentiellement 10 à 14 mg d'équivalents vitamine E ;

• De l'extrait de Melon en une quantité comprise entre 10 et 200 mg, de préférence 15 à 100, plus préférentiellement 20 à 40 mg soit 280 à 560 Ul d'équivalent enzymatique en SOD ;

• De la catalase en une quantité comprise entre 100 et 315 mg, de préférence 175 à 300 mg, plus préférentiellement 225 à 275 mg ;

• De la L-ergothionéine en une quantité comprise entre 1 et 500mg, de préférence entre 2 et lOOmg, plus préférentiellement entre 3 et lOmg ;

• De la pyrroloquinoléine quinone (PQ.Q.) en une quantité comprise entre 1 et lOOmg, de préférence entre 5 et 40mg, plus préférentiellement entre 7 et 15mg ;

• Du glutathion réduit en une quantité comprise entre 100 et lOOOmg, de préférence entre 200 et 800mg, plus préférentiellement entre 300 et 600mg ;

• Un extrait sec de racine d'Harpagophytum en une quantité de 300 mg;

• Un extrait sec de racine de curcuma en une quantité de 100 mg dont 95 mg d'équivalent en curcuminoïdes ;

• Un extrait sec de griffe de chat en une quantité de 350 mg;

• Un extrait sec de poivre en une quantité de 1,62 mg ;

• Le myo-inositol, en une quantité comprise entre 200 et 4000 mg, de préférence 600 à 1500 mg, plus préférentiellement 800 à 1300 mg ;

• Le D-chiro-inositol, en une quantité comprise entre 100 et 1000 mg, de préférence 150 à 500 mg, plus préférentiellement 200 à 400 mg.

• Le chrome picolinate, en une quantité comprise entre 10 et 400pg, de préférence 50 à 250pg, plus préférentiellement 100 à 150pg d'équivalent chrome. [0356] Dans un mode de réalisation préféré de la présente invention, sa prise doit être supposée quotidienne par voie orale. Les compositions pharmaceutiques, diététiques et/ou alimentaires de la présente invention sont de préférence formulées sous forme solide ou liquide. Ladite forme solide étant choisie parmi un comprimé, une gélule, une capsule, un granulé, une gomme à mâcher en patch. Ladite forme liquide étant choisie parmi les granulés solubles, les solutions buvables, plus préférablement un stick ou sachet de poudre à diluer.

[0357] Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, les compositions selon l'invention comprennent en outre au moins un excipient physiologiquement acceptable.

[0358] Pour obtenir les compositions pharmaceutiques, diététiques et/ou alimentaires selon la présente invention, on utilise de préférence les classes suivantes d'excipients connus : anti-agglomérants, stabilisants, agents de groupage, édulcorants, tensioactifs, diluants, agents d'agrégation ou liants, lubrifiants, agents de glissement, solubilisants, émulsifiants, humectants, agents aromatisants, agents d'enrobage, colorants, régulateurs d'acidité ou un mélange de celui-ci, des agents gonflants, des agents antiagglomérants, des stabilisants et un mélange de ceux-ci.

[0359] Avantageusement, les compositions selon l'invention, administrées à des sujets connus ou suspectés de souffrir d'un syndrome des ovaires micropolykystiques, permettent d'atteindre une homéostasie redox efficace, une épigénétique efficace, une meilleure fonction ovarienne et une production d'énergie régulée à la hausse ; ainsi qu'une amélioration de la sensibilité à l'insuline et de l'hyperandrogénie qui en découle, et une lutte contre les phénomènes inflammatoires.

Insuffisance spermatique

[0360] Il a été observé que le développement et l'aggravation de l'insuffisance spermatique est en partie liée à un stress oxydant majeur.

[0361] Dans ces conditions il peut être préconisé l'administration orale d'une combinaison d'antioxydants en association avec des molécules fonctionnelles pertinentes :

1. Le complément alimentaire décrit précédemment, pour l'amélioration de l'insuffisance ovarienne associant anti-oxydants et facteurs de maturation des cellules sexuelles ; 2. Des composés améliorant la mobilité et la qualité des spermatozoïdes.

[0362] Cette nouvelle combinaison forme un complément alimentaire pour le traitement de l'insuffisance spermatique permettant de rompre le cercle vicieux décrit précédemment, et assurant une reprise rapide de la capacité antioxydante des cellules, des processus épigénétiques et de la mobilité des spermatozoïdes en complétant le régime alimentaire avec :

Le complément alimentaire décrit précédemment, pour l'amélioration de l'insuffisance ovarienne associant des anti-oxydants et facteurs de maturation des cellules sexuelles ;

Des facteurs énergétiques pour la mobilité et la qualité des spermatozoïdes, à savoir les acides gras oméga 3, le magnésium et la carnitine.

[0363] La L-carnitine est un composé présent naturellement dans les cellules, qui intervient dans le transport des acides gras du cytosol vers les mitochondries dans le métabolisme énergétique (catabolisme des lipides).

[0364] Elle possède également un rôle antioxydant, par neutralisation des radicaux libres de type anion superoxyde et peroxyde d'hydrogène, prévenant ainsi la peroxydation en chaîne des lipides.

[0365] De plus, la L-carnitine améliore les paramètres du sperme, en particulier la concentration en spermatozoïdes et la motilité totale et diminue les niveaux de ROS dans le liquide séminal ; elle permet également d'améliorer la qualité de la chromatine des spermatozoïdes (composition normale en histones et protamines).

[0366] Le magnésium est un minéral qui joue un rôle de cofacteur de nombreuses réactions enzymatiques. Il est impliqué dans la mobilité du spermatozoïde.

[0367] Les acides gras polyinsaturés oméga 3 font partie intégrante de la membrane cellulaire des spermatozoïdes, qui a une importance fondamentale dans le processus de fécondation : l'acide decosahexopentaénoique (DHA) représente à lui seul 20% des lipides présents dans la membrane cellulaire du spermatozoïde mature.

[0368] La supplémentation en huile de poisson permet chez l'homme d'assurer une teneur adéquate en DHA dans la membrane des spermatozoïdes, ce qui est d'ailleurs associé à une augmentation de la motilité et à des concentrations et morphologies normales de spermatozoïdes dans le sperme, qui ensuite réduit le délai nécessaire pour obtenir une grossesse.

[0369] En résumé, l'inventeur a constaté de manière surprenante que la supplémentation de la composition selon l'invention, déclenche un cercle vertueux améliorant le statut énergétique de la cellule, ses défenses antioxydantes, aboutissant à la conservation de l'intégrité de l'ADN et de sa méthylation, tout en améliorant la spermatogenèse.

[0370] Par conséquent, l'effet final du complément alimentaire suivant la présente invention est d'améliorer la fertilité des hommes touchés par l'insuffisance spermatique.

[0371] Avantageusement, les ingrédients à ajouter à la composition décrite pour l'insuffisance ovarienne, pour constituer le complément alimentaire pour le traitement de l'insuffisance spermatique suivant la présente invention concerne une composition comprenant :

• Le magnésium ;

• La L-carnitine ;

• Les acides gras polyinsaturés oméga 3.

[0372] Avantageusement, le magnésium est un cofacteur essentiel pour les réactions du métabolisme énergétique.

[0373] Le magnésium est sous une forme choisie entre le bisglycinate de magnésium, le citrate de magnésium, le malate de magnésium, le glycérophosphate de magnésium, le lactate de magnésium, l'oxyde de magnésium, le magnésium marin.

[0374] Avantageusement, la L-carnitine joue un double rôle d'antioxydant et est impliquée dans le métabolisme énergétique au niveau des mitochondries.

[0375] Avantageusement, les acides gras polyinsaturés oméga 3 permettent de garantir la teneur suffisante en DHA de la membrane des spermatozoïdes pour faciliter le processus de fécondation.

[0376] Les acides gras polyinsaturés oméga 3 peuvent être issus de l'huile de poisson. [0377] On note que les ingrédients à ajouter pour constituer le complément alimentaire pour le traitement de l'insuffisance spermatique suivant la présente invention concerne une composition comprenant pour une dose journalière :

• Du magnésium en une quantité de 120mg de magnésium élément ;

• De la L-carnitine en une quantité de 200mg ;

• Des acides gras polyinsaturés oméga 3 issus de l'huile de poisson en une quantité de 200mg.

[0378] Dans un premier mode de réalisation préféré, le complément alimentaire pour le traitement de l'insuffisance spermatique suivant la présente invention est constitué d'une composition pour une dose journalière comprenant :

• Du 5-méthyltétrahydrofolate en une quantité comprise entre 100 et 800 pg d'équivalents vitamine B9, de préférence 150 à 700 pg, plus préférentiellement 200 à 600 pg;

• De la vitamine B3 ou nicotinamide en une quantité comprise entre 4 et 40 mg, de préférence 8 à 32 mg, plus préférentiellement 12 à 18 mg;

• De la vitamine B2 en une quantité comprise entre 0,4 et 5 mg, de préférence 1 à 2 mg, plus préférentiellement 1,2 à 1,6 mg;

• De la méthylcobalamine en une quantité comprise entre 0,5 et 10 pg, de préférence 1,5 à 5 pg, plus préférablement 2 à 3 pg d'équivalents vitamine B12;

• De la pyridoxine ou chlorhydrate de pyridoxine en une quantité comprise entre 0,4 et 5 mg, de préférence 1 à 2 mg, plus préférentiellement 1,2 à 1,6 mg d'équivalent vitamine B6 ;

• De la triméthylglycine ou chlorhydrate de triméthylglycine ou bétaïne chlorohydrate en une quantité comprise entre 10 et 200 mg, de préférence 15 à 100 mg, plus préférentiellement 30 à 50 mg ;

• Du bisglycinate de zinc en une quantité comprise entre 5 et 80 mg, de préférence 6 à 60 mg, plus préférentiellement 8 à 30 mg d'équivalents zinc ;

• De la L-arginine en une quantité comprise entre 10 et 300 mg, de préférence 50 à 200 mg, plus préférentiellement 130 à 160 mg ; • De la L-ornithine ou L-ornithine chlorohydrate en une quantité comprise entre 10 et 300 mg, de préférence 50 à 200 mg, plus préférentiellement 130 à 160 mg ;

• De l'ubiquinol, ou coenzyme Q.10 en une quantité comprise entre 5 et 500mg, de préférence 10 à 200mg, plus préférentiellement 25 à 50mg ;

• La L-ergothionéine, en une quantité comprise entre 1 et 500mg, de préférence 2 et lOOmg, plus préférentiellement entre 3 et lOmg ;

• Le bisglycinate de magnésium, en une quantité de 50 à 500mg, de préférence 100 à 300mg, plus préférentiellement 150 à 250mg, soit 150 à 250mg d'équivalent magnésium élément ;

• La L-carnitine, en une quantité de 50 à 500mg, de préférence 100 à 300mg, plus préférentiellement 150 à 250mg ;

• L'huile de poisson riche en acides gras polyinsaturés oméga 3, en une quantité de 50 à 500mg, de préférence 100 à 300mg, plus préférentiellement 150 à 250mg.

[0379] Dans un second mode de réalisation préféré, le complément alimentaire pour le traitement de l'insuffisance spermatique suivant la présente invention est constitué d'une composition pour une dose journalière comprenant :

• Du 5-méthyltétrahydrofolate en une quantité comprise entre 100 et 800 pg d'équivalents vitamine B9, de préférence 150 à 700 pg, plus préférentiellement 200 à 600 pg;

• De la vitamine B3 ou nicotinamide en une quantité comprise entre 4 et 40 mg, de préférence 8 à 32 mg, plus préférentiellement 12 à 18 mg;

• De la vitamine B2 en une quantité comprise entre 0,4 et 5 mg, de préférence 1 à 2 mg, plus préférentiellement 1,2 à 1,6 mg;

• De la méthylcobalamine ou cyanocobalamine en une quantité comprise entre 0,5 et 10 pg, de préférence 1,5 à 5 pg, plus préférablement 2 à 3 pg d'équivalents vitamine B12;

• De la pyridoxine ou chlorhydrate de pyridoxine en une quantité comprise entre 0,4 et 5 mg, de préférence 1 à 2 mg, plus préférentiellement 1,2 à 1,6 mg d'équivalent vitamine B6 ; • De la triméthylglycine ou chlorhydrate de triméthylglycine ou bétaïne chlorohydrate en une quantité comprise entre 10 et 200 mg, de préférence 15 à 100 mg, plus préférentiellement 30 à 50 mg ;

• Du bisglycinate de zinc en une quantité comprise entre 5 et 80 mg, de préférence 6 à 60 mg, plus préférentiellement 8 à 30 mg d'équivalents zinc ;

• De la L-cystine en une quantité comprise entre 50 et 200 mg, de préférence 100 à 175 mg, plus préférentiellement 120 à 160 mg ;

• De la N-acétyl-cystéine en une quantité comprise entre 10 et 200 mg, de préférence 15 à 100 mg, plus préférentiellement 30 à 60 mg ;

• De la L-arginine en une quantité comprise entre 10 et 300 mg, de préférence 50 à 200 mg, plus préférentiellement 130 à 160 mg ;

• De la L-ornithine ou L-ornithine chlorohydrate en une quantité comprise entre 10 et 300 mg, de préférence 50 à 200 mg, plus préférentiellement 130 à 160 mg ;

• De la SAMe ou S-adénosyl-L-méthionine en une quantité comprise entre 0,1 et 50 mg, de préférence 1 à 25 mg, plus préférentiellement 3 à 8 mg ;

• Le citrate de choline en une quantité comprise en 150 et 400mg, de préférence 200 à 270mg, plus préférentiellement 210 à 250 mg, soit 75 à 90 mg de choline ;

• Un succinate de vitamine E ou acétate de vitamine E en une quantité comprise entre 5 et 50 mg, de préférence 10 à 25 mg, plus préférentiellement 10 à 14 mg d'équivalents vitamine E ;

• De l'extrait de Melon en une quantité comprise entre 10 et 200 mg, de préférence 15 à 100, plus préférentiellement 20 à 40 mg soit 280 à 560 Ul d'équivalent enzymatique en SOD ;

• De la catalase en une quantité comprise entre 100 et 315 mg, de préférence 175 à 300 mg, plus préférentiellement 225 à 275 mg ;

• De la L-ergothionéine en une quantité comprise entre 1 et 500mg, de préférence entre 2 et lOOmg, plus préférentiellement entre 3 et lOmg ; • De la pyrroloquinoléine quinone (PQ.Q.) en une quantité comprise entre 1 et lOOmg, de préférence entre 5 et 40mg, plus préférentiellement entre 7 et 15mg ;

• Du glutathion réduit en une quantité comprise entre 100 et lOOOmg, de préférence entre 200 et 800mg, plus préférentiellement entre 300 et 600mg.

• Le magnésium, en une quantité de 50 à 500mg, de préférence 100 à 300mg, plus préférentiellement 150 à 250mg, soit 150 à 250mg d'équivalent magnésium élément ;

• La L-carnitine, en une quantité de 50 à 500mg, de préférence 100 à 300mg, plus préférentiellement 150 à 250mg ;

• L'huile de poisson riche en acides gras polyinsaturés oméga 3, en une quantité de 50 à 500mg, de préférence 100 à 300mg, plus préférentiellement 150 à 250mg.

[0380] Dans un mode de réalisation préféré de la présente invention, sa prise doit être supposée quotidienne par voie orale. Les compositions pharmaceutiques, diététiques et/ou alimentaires de la présente invention sont de préférence formulées sous forme solide ou liquide. Ladite forme solide étant choisie parmi un comprimé, une gélule, une capsule, un granulé, une gomme à mâcher en patch. Ladite forme liquide étant choisie parmi les granulés solubles, les solutions buvables, plus préférablement un stick ou sachet de poudre à diluer.

[0381] Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, les compositions selon l'invention comprennent en outre au moins un excipient physiologiquement acceptable.

[0382] Pour obtenir les compositions pharmaceutiques, diététiques et/ou alimentaires selon la présente invention, on utilise de préférence les classes suivantes d'excipients connus : anti-agglomérants, stabilisants, agents de groupage, édulcorants, tensioactifs, diluants, agents d'agrégation ou liants, lubrifiants, agents de glissement, solubilisant, émulsifiants, humectant, agents aromatisants, agents d'enrobage, colorants, régulateurs d'acidité ou un mélange de celui-ci, des agents gonflants, des agents antiagglomérants, des stabilisants et un mélange de ceux-ci. [0383] Avantageusement, les compositions selon l'invention, administrées à des sujets connus ou suspectés de souffrir d'une insuffisance spermatique permettent d'atteindre une homéostasie redox efficace, une épigénétique efficace, une meilleure fonction testiculaire et une production d'énergie régulée à la hausse, particulièrement bénéfique pour la mobilité des spermatozoïdes.

[0384] Groupe de contrôle :

[0385] 10 patients fertiles normaux ont été utilisés comme groupe de contrôle : Patients venant au laboratoire pour des tests sanguins de routine et classés comme patients de 1 à 10.

[0386] Groupe d'étude

[0387] 10 patients ont consulté pour infertilité et ont été inscrits dans l'étude.

[0388] Des échantillons de sang ont été collectés avant et après un traitement antioxydant de 3 mois.

[0389] Au moins 2 ml de sérum ont été recueillis après centrifugation du sang et congelés à - 20°C pour la quantification de l'ADN circulant libre par PCR en temps réel.

[0390] Matériel et méthode

[0391] Les acides nucléiques circulants libres ont été extraits de 400 pl de sérum sanguin congelé décongelé à l'aide du kit Qjagen QJAamp Circulating Nucleic Acid et du protocole du manuel (10/2019).

[0392] En bref, 40 mI de protéinase K (concentration 600 mAU/ml) ont été ajoutés aux 400 mI de sérum sanguin décongelé. Puis 400 mI de tampon de lyse contenant 1,0 pg d'ARN porteur (tampon ACL de Qjagen) ont été ajoutés au mélange de sérum et de protéinase K et ont été agités au vortex 30 secondes avant d'être incubés à 56°C pendant 10 minutes.

[0393] Ensuite, 840 mI de tampon ACB ont été ajoutés au lysat, mélangés soigneusement par vortex pulsé pendant 15-30 s et incubés 5 min sur glace. La solution de lysat-tampon ACB a été soigneusement appliquée sur la mini-colonne QiaAmp pour être aspirée complètement. [0394] Après cela, la colonne a été lavée et aspirée successivement avec les tampons ACW1, ACW2 et de l'éthanol (96-100%). Ensuite, la mini-colonne QJAamp est placée dans un tube collecteur propre de 2 ml et centrifugée à pleine vitesse (14000 rpm) pendant 3 min, recueillie dans un nouveau tube collecteur et incubée 10 min à 56° pour être totalement séchée.

[0395] Enfin, l'ADN libre de cellules (Cf-DNA) a été élué avec 2 fois 25 mI de tampon TE (Tris/EDTA ImM/O.ImM) en utilisant la centrifugation à pleine vitesse (14 000 rpm) pendant 1 minute.

[0396] Des triplicats de 5 mI de Cf-DNA ont été ajoutés à 20 mI de PCR LightCycler ® 480 SYBR Green I Master (Cat. no 04707516001) avec 2,5 mM de MgCI2 et 0,5 mM de chacune des amorces RNaseP avant et arrière (séquences d'amorces : RNP30 Forward : AGATTTGGACCTGCGAGCG et RNP30 Reverse : GAAGCCGGGGCAACTCAC).

[0397] Un produit PCR de 86 paires de bases couvrant l'exon 1 et l'intron 2 du gène p30 de la sous-unité ribonucléase P/MRP d'Homo sapiens (NM_006413, ENST00000371703.7) était attendu.

[0398] L'amplification a été réalisée sur un Light Cycler 480 II (Roche) : 35 cycles de 95°C pendant 10 secondes, 59°C pendant 20 secondes et 72°C pendant 15 secondes suivis d'une étape d'élongation de 5 minutes à 72°C.

[0399] Des contrôles d'ADN positifs à différentes concentrations et des contrôles hors matrice ont toujours été ajoutés au cycle. Les valeurs de seuil du cycle ont été rapportées par rapport à une courbe de concentration standard et la concentration d'ADN-CF rapportée comme la valeur moyenne du triplicat.

[0400] Résultats : ADN circulant libre à partir de sérum congelé et décongelé microgramme/ml

Patients avant Patients après Patients

Noms traitement traitement contrôle

JEM 1,72 1,43 1 0,56

AZD 2,1 1,76 2 1,21

CHK 1,92 1,63 3 0,48 G RA 0,98 0,82 4 0,83

AMM 1,55 1,27 5 0,95

HIR 1,84 1,32 6 1,02

7 0,63

8 0,72

9 0,85

10 0,76

[0401]