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Patent Searching and Data


Title:
FOOTWEAR WITH A RELEASABLE PIN FOR USE IN GLIDING SPORTS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1996/041547
Kind Code:
A1
Abstract:
Sports footwear for use with a gliding element, comprising a sole (1) with a recess (2) defined by two substantially vertical walls (3, 4) extending downwards relative to the shoe, a pin (5) being provided across said recess for engaging means for attaching the footwear to the gliding element, comprising a rigid part (6) embedded in the sole and provided with two projections (8, 9) extending through said walls (3, 4) for releasably holding said pin (5). The projections and the ends of the pin have means enabling said pin to be detached.

Inventors:
SIMONETTI LUIGI (IT)
CONDINI ALESSANDRO (IT)
Application Number:
PCT/FR1996/000859
Publication Date:
December 27, 1996
Filing Date:
June 07, 1996
Export Citation:
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Assignee:
ROSSIGNOL SA (FR)
SIMONETTI LUIGI (IT)
CONDINI ALESSANDRO (IT)
International Classes:
A43B5/04; A63C9/20; (IPC1-7): A43B5/04; A63C9/20
Domestic Patent References:
WO1988005271A11988-07-28
Foreign References:
FR2533421A11984-03-30
FR2626448A11989-08-04
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Chaussure de sport destinée à coopérer avec un organe de glisse, du type comportant une semelle (1) présentant un dégagement (2) délimité par deux parois sensiblement verticales (3,4) orientées vers le bas de la chaussure, ledit dégagement étant traversé par un axe (5) destiné à coopérer avec des moyens d'accrochage à l'organe de glisse comportant une pièce rigide noyée (6) dans la semelle et présentant deux prolongements (8,9) s'étendant dans lesdites parois (3,4) destinés à recevoir ledit axe (5) de manière démontable, caractérisée en ce que les prolongements et les extrémités de l'axe présente des moyens destinés à rendre cet axe démontable.
2. Chaussure selon la revendication 1, caractérisée en ce que la pièce rigide noyée est un cavaher (6) en forme de U dont les branches (8,9) forment les prolongements destinés à recevoir l'axe (5).
3. Chaussure selon la revendication 2, caractérisée en ce que la portion arrière du cavalier en U (6) est située dans un plan sensiblement parallèle au plan (10) de la face inférieure de la semelle de la chaussure, les extrémités avant de ce cavalier étant disposées dans un plan également sensiblement parallèle au plan (10) de la semelle, mais situé en dessous du plan de la portion arrière du cavaher.
4. Chaussure selon la revendication 3, caractérisée en ce que les branches (8,9) dudit cavalier présentent un décrochement, l'extrémité avant (11,12) de chaque branche étant décalée vers le bas par rapport au plan du cavalier (6). 5/ Chaussure selon la revendication 1, caractérisée en ce que la pièce rigide noyée est une plaque (20) pliée en trois portions, respectivement une première portion centrale (21), sensiblement parallèle à la semelle de la chaussure et deux portions latérales (22,23), s'étendant dans les parois latérales (3,4), ces portions latérales étant agencées pour recevoir l'axe (5).
5. Chaussure seTon l'une des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que rextrémité de l'axe (5) comporte un trou taraudé (16) dans lequel se visse la tige filetée (19) d'un boulon (18).
6. Chaussure selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que l'axe (60) présente au moins une extrémité (62, 63) téléscopique et rétractable, et en ce que les deux extrémités (62, 63) de l'axe (60) sont aptes à venir se loger dans des logements (13, 14) prévus à cet effet dans les prolongements (22, 23) de la pièce rigide noyée (20).
7. Chaussure selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que l'axe (5) est solidaire de deux fourreaux creux (65, 66) destinés à venir s'enficher sur des parties apparentes. (11, 12) des prolongements (8, 9) de la pièce noyée (6).
8. Chaussure selon l'une des revendications 1 à 8, destinée à la pratique du ski de fond, caractérisée en ce que le dégagement (2) est situé en avant de l'articulation metatarsophalangienne et en ce que les prolongements (8, 9) de la pièce noyée (6) sont orientés vers l'avant. 10/ Chaussure de ski de fond selon la revendication 9, caractérisée en ce que l'extrémité avant de la semelle correspondant à la zone d'usure (30,31) est détachable de la chaussure et présente des logements complémentaires (33,34) aux prolongements latéraux (8,9,11,12) de la pièce rigide noyée (6) pour permettre son enfichement, ainsi que des perforations (32) pour permettre le passage de l'axe transversal (5).
9. Chaussure de "ski de fond selon la revendication 9, caractérisée : en ce qu'elle comporte une rainure longitudinale large (40) sur la face inférieure de la semelle (1); en ce qu'elle comporte une bande rapportée (41,51) à l'intérieur de cette large rainure (40), la face inférieure de cette bande rapportée présentant un profil en partie complémentaire (42,43,50,52) de la zone du ski et/ ou de la fixation sur laquelle elle repose, en association avec la rainure large (40); et en ce qu'elle comporte vers l'arrière de ladite rainure large, des moyens d'ancrage de l'arrière de ladite bande rapportée, l'ancrage de la partie avant de la bande rapportée étant assuré par les prolon¬ gements (11, 12) de la pièce rigide noyée en combinaison avec 'axe transversal (5).
10. Chaussure selon l'une des revendications 1 à 8, destinée à la pratique du surf de neige, caractérisée en ce que le dégagement (70) est situé au niveau de la voûte plantaire et en ce que que les prolongements (77, 78) sont orientés vers le bas et alignés sur le plan longitudinal médian de la chaussure. 13/ Chaussure selon l'une des revendications 1 à 8, destinée à la pratique du patinage, caractérisée en ce que la semelle (91) présente des agencements aptes à autoriser la solidarisation de la platine (92) de support de la lame ou des roulettes au moyen de l'axe métallique (95) et des prolongements de la pièce noyée.
Description:
CHAUSSURE DESTINEE A LA PRATIQUE D'UN SPORT DE GLISSE PRESENTANT UN AXE AMOVIBLE.

Domaine technique

L'invention se rapporte au domaine des chaussures destinées à la pratique de sports de glisse tel que le ski de fond, le patinage sur glace ou à roulettes, le surf de neige etc.. Elle concerne plus particulièrement les chaussures ' devant coopérer avec l'organe de glisse proprement dit au moyen d'un axe métallique localisé sous la semelle de la chaussure. Elle tire plus précisément avantage du mode de fixation de cet axe sur la chaussure. Dans la suite de la description, on s'attachera plus particulièrement à l'application de l'invention au ski de fond mais on gardera à l'esprit que la transposition à d'autres sports tels que le patinage ou le surf est évidente pour l'homme de métier.

Technique antérieure

Comme on le sait, une chaussure de ski de fond se compose d'une tige destinée à recouvrir le pied et d'une semelle en liaison avec la fixation et/ ou la face supérieure du ski.

La semelle présente à proximité de l'extrémité avant, un axe transversal destiné à être accroché par la fixation solidaire du ski. De manière de plus en plus répandue, les chaussures performantes comportent une ou plusieurs rainures longitudinales sous la semelle. Ces rainures coopèrent avec des nervures complémentaires situées sur le ski ou plus généralement sur la fixation. Généralement, la rainure principale est plus profonde au niveau de l'avant de la semelle pour permettre le logement de l'axe de fixation. Celui-ci relie les deux pans verticaux de la rainure.

De manière connue, cet axe se prolonge profondément à l'intérieur de la semelle pour réaliser un ancrage efficace. En effet, lors des impulsions et de la phase de vol du ski, l'axe supporte des contraintes importantes et il doit être fortement relié à la semelle pour éviter son arrachement.

Pour améliorer l'ancrage, on a proposé de relier les prolongements de " l'axe avec une plaque métallique' noyée dans la matière de la semelle lors de sa fabrication par moulage, en direction de

10 l'arrière de la chaussure-

Bien évidemment, le moulage de la semelle nécessite des précautions particulières et des outillages spéciaux permettant de mouler la semelle en englobant les deux extrémités de l'axe

, c transversal, tout en laissant celui-ci apparent. Malheureusement, ces procédures spécifiques bien que compatibles avec le surmoulage de la semelle directement sur la tige, nécessitent des moules dits "à tiroirs" très coûteux, compte tenu de la contredépouille formée par l'axe transversal. Les semelles obtenues indépendamment sont donc ensuite

2 Q collées sous la tige. Il s'ensuit que le prix de revient d'une telle chaussure reste élevé à cause de l'utilisation de machines de moulage sophistiquées et des opérations de main d'oeuvre nécessaires.

Les mêmes inconvénients inhérents au moulage de la semelle 25 s'observent par exemple sur les chaussures de surf ou sur les patins.

Exposé de l'invention

L'objectif de l'invention est de proposer une architecture de la zone de la chaussure portant l'axe métallique permettant un moulage 3 Q facile en évitant les outillages spéciaux, tout en conservant une capacité d'ancrage importante.

FFUiLLE DE ^PLACE ENT (REGLE 26)

Ainsi, la chaussure conforme à l'invention est du type comportant une semelle dont la zone inférieure présente un dégagement, délimité par deux parois sensiblement verticales orientées vers le bas de la chaussure, ledit dégagement étant traversé par un axe destiné à coopérer avec des moyens d'accrochage à l'organe de glisse, et comportant une pièce rigide noyée dans la semelle et présentant deux prolongements s'étendant dans lesdites parois destinés à recevoir ledit axe.

Cette chaussure se caractérise en ce que les prolongements et l'axe présentent des moyens destinés à rendre cet axe démontable.

En d'autres termes, l'axe métallique est amovible et il est solidarisé à la chaussure par exemple par vissage sur une pièce noyée à l'intérieur de la semelle. Cette pièce noyée constitue les points d'ancrage de l'axe.

L'invention consiste donc à utiliser une pièce d'ancrage et un axe distincts, la pièce d'ancrage étant au moins partiellement noyée lors du moulage de la semelle de telle sorte qu'elle ne forme aucune contre dépouille.

De cette manière, les outillages de moulage sont simples ce qui autorise notamment le moulage de la semelle directement sur la tige.

Dans une première forme de réalisation, la pièce rigide noyée est un cavalier en forme de U dont l'ouverture est dirigée vers l'axe métallique et dont les branches forment les prolongements destinés à recevoir l'axe caractéristique.

En pratique, la portion arrière du cavalier en U est située dans un plan sensiblement parallèle au plan de la face inférieure de la semelle de la chaussure, les extrémités avant de ce cavalier étant disposées dans un plan également sensiblement parallèle au plan de la semelle, mais situé en dessous du plan de la portion arrière du cavalier.

Avantageusement, les branches dudit cavalier présentent un décrochement, " l'extrémité de chaque branche étant décalée vers le bas par rapport au plan du cavalier. De cette manière, les extrémités du cavalier servant de points d'accrochage de l'axe sont plus proches du plan inférieur de la semelle, tandis que la partie d'ancrage proprement dite est située au cœur de la portion moulée de l'avant de la chaussure.

Dans une autre forme de réalisation, la pièce métallique noyée est une plaque pliée en trois portions, respectivement une première portion centrale, sensiblement parallèle à la semelle de la chaussure et deux portions latérales, s'étendant dans les portées latérales, ces portions latérales étant agencées pour recevoir l'axe transversal. Cette architecture permet d'augmenter la surface de contact entre la pièce d'ancrage et la matière moulée, ce qui améliore la résistance à l'arrachement de l'ensemble.

Concernant l'accrochage de l'axe caractéristique sur la chaussure, plusieurs formes de réalisation peuvent être envisagées.

Ainsi, dans une première variante, l'extrémité de l'axe par exemple métallique comporte un trou taraudé dans lequel se visse la tige filetée d'un boulon.

Dans une seconde variante, l'axe présente au moins une extrémité télescopique et rétractable, et les deux extrémités de l'axe sont aptes à venir se loger dans les logements prévus à cet effet dans les prolongements de la pièce métallique noyée.

Dans une troisième variante, l'axe peut être solidaire de deux fourreaux creux destinés à venir s'enficher sous les parties apparentes des prolongements ' de la pièce noyée.

Bien évidemment, de multiples géométries et/ ou sections d'axe peuvent trouver un avantage à être employées conformément à l'invention. En particulier, l'axe peut être cylindrique mais aussi formé d'une lame conformée en fonction de son usage.

Les dispositions conformes à l'invention s'avèrent particulièrement avantageuses pour la fabrication de chaussures destinées à la pratique de ski de fond, et dans lesquelles le dégagement est situé en avant de l'articulation métatarsophalangienne, les prolongements étant alors orientés vers l'avant.

Corollairement, l'invention permet de résoudre le problème de l'usure de la partie avant de la chaussure, dont les contacts répétés avec la fixation produisent des déformations voire des ruptures. A cet effet, l'extrémité avant de la semelle correspondant à la zone d'usure est détachable de la chaussure. Elle présente des logements complémentaires des prolongements latéraux de la pièce métallique pour permettre son enfichement, ainsi que des perforations pour permettre le passage de l'axe transversal.

Dans une autre forme d'exécution, utilisant les points d'ancrages constitués par les prolongements de la pièce noyée, la chaussure comporte une rainure longitudinale large sur la face inférieure de la semelle. En combinaison, la chaussure comporte une bande rapportée à l'intérieur de cette large rainure, la face inférieure de cette bande rapportée présentant un profil complémentaire de la zone du ski et/ ou de la fixation sur laquelle elle repose. Par ailleurs, la chaussure comporte également vers l'arrière de ladite rainure large, des moyens d'ancrage de l'arrière de ladite bande rapportée, l'ancrage de la partie avant de la bande rapportée étant assuré par les prolongements de la pièce métallique noyée en combinaison avec l'axe transversal.

Par cette disposition, il est donc aisé de réaliser à partir d'une chaussure commune, des versions variées destinées être adaptées à divers profils de fixations. Cette architecture s'avère particulièrement avantageuse en ce qui concerne les différents types de rainures et de nervures situées sous les semelles de chaussure de ski de fond.

Les dispositions conformes à l'invention peuvent également s'avérer avantageuses pour la réalisation de chaussures destinées à la pratique du surf de neige, dans lequel le dégagement est alors situé au niveau de la voûte plantaire et dans laquelle les prolongements de la pièce noyée sont orientés vers le bas, l'axe étant disposé selon le plan longitudinal de la chaussure.

Ces dispositions peuvent également s'appliquer avantageusement pour la réalisation de chaussures destinées à la pratique de patinage à glace ou à roulettes dans lesquelles la semelle présente des agencements aptes à autoriser la solidarisa tion de la platine de support de la lame ou des roulettes au moyen de l'axe métallique et des prolongements de la pièce noyée.

Description sommaire des dessins

La manière de réaliser l'invention ainsi que les avantages qui en découlent, ressortiront bien de la description du mode de réalisation qui suit, à l'appui des figures annexées.

La figure 1 est une vue en perspective sommaire d'un cavalier conforme à l'invention, montré en vue de dessus à la figure 2 et en vue de coté à la figure 3.

Les figures 4 et 5 sont des vues de face du dégagement avant de la semelle, montrant l'axe en positions respectivement démontée et montée par rapport au cavalier.

La figure 6 est une coupe longitudinale de la semelle équipée du dispositif conforme à l'invention.

La figure 7 est une vue de dessous de la même semelle. La figure 8 est une vue en perspective sommaire d'une variante de réalisation de la pièce noyée à l'avant de la semelle.

La figure 9 est une vue en perspective sommaire éclatée d'une forme de réalisation de l'invention présentant des pièces d'usure amovibles.

La figure 10 est une vue en perspective sommaire du dessous d'une semelle présentant une large rainure, apte à recevoir les bandes profilées montrées aux figures 11 et 12.

Les figures 13 et 14 sont des sections transversales montrant l'intégration des bandes des figures 11 et 12 à l'intérieur de la semelle.

Les figures 15 et 16 sont des vues en perspective sommaire illustrant deux variantes de réalisation concernant l'accrochage de l'axe de la pièce moulée.

La figure 17 est une vue en perspective sommaire d'une semelle de chaussure de surf conforme à l'invention.

La figure 18 est une vue de détail d'une pièce noyée conforme à l'invention dans le cas d'une chaussure de surf.

La figure 19 est une vue de côté d'un patin à roulettes en ligne conforme à l'invention.

Dans la suite de la description, on supposera que les chaussures décrites sont posées à plat, de sorte que la surface inférieure des semelles est horizontale.

Manières de réaliser l'invention

Comme déjà dit, l'invention concerne des chaussures de sports de glisse et notamment de ski de fond.

De manière connue, une chaussure de ski de fond se compose principalement d'une tige et d'une semelle (1) dans laquelle sont plus particulièrement situés les agencements propres de l'invention.

De manière connue, les semelles de chaussures de ski de fond présentent un dégagement (2) situé dans la partie avant de la semelle, autour du plan médian, et présentant une ouverture vers l'avant et vers la face inférieure de la semelle. Les parois latérales (3,4) de ce dégagement . (2) sont constituées par deux portions sensiblement verticales formant des portées d'un axe transversal (5).

L'originalité de l'invention réside dans la manière dont l'axe est rattaché à la semelle (1).

Contrairement à toutes les chaussures existantes, la chaussure conforme à l'invention présente un axe qui est solidarisé à la semelle après le moulage de celle-ci. A cet effet, la semelle comprend dans sa partie avant, une pièce noyée (6) qui constitue les points d'ancrage de l'axe (5). Dans la forme de réalisation illustrée dans les figures 1 à 6, la pièce noyée (6) prend la forme d'un cavalier en U. La base (7) de ce

cavalier (6) constitue une barre transversale qui est noyée à l'intérieur de la semelle, au niveau de la première phalange des orteils. Cette barre (7) a une longueur légèrement supérieure à la largeur du dégagement (2). Les branches (8,9) du cavalier (6) sont orientées vers l'avant, et dirigées légèrement vers le bas, pour éviter que la branche (7) du cavalier (6) ne traverse la rainure centrale de la semelle. Les extrémités (11,12) des branches (8,9) sont destinées à recevoir l'axe transversal (5). A cet effet, ces " extrémités présentent des trous (13,14), percés transversalement, et en regard l'un de l'autre.

Dans la variante illustrée à la figure 4, l'extrémité de l'axe comporte un trou taraudé (16) dans lequel se visse la tige filetée (19) du boulon (18).

Bien entendu, on ne sort pas du cadre de l'invention en utilisant tout type de fixation de l'axe (5) permettant un accrochage efficace, c'est- à-dire par exemple un taraudage d'un des trous (13, 14) dans lequel viendrait se visser l'extrémité filetée de l'axe (5).

Dans la variante illustrée à la figure 15, l'axe (60) est constitué d'un corps (61) creux à l'intérieur duquel peuvent coulisser deux taquets (62, 63) coaxiaux. Un organe de rappel (non représenté) du type ressort hélicoïdal maintient ces taquets (62, 63) en position sortie, et s'oppose alors à leur entrée dans le corps (61). La mise en piace de l'axe (60) entre les prolongements (22, 23) de la pièce noyée (20) s'obtient par l'escamotage des taquets (62, 63) à l'intérieur du corps (61) en contrariant l'organe de rappel (non représenté). Puis lorsque cet axe (60) est positionné exactement entre les trous (13, 14) de la pièce (20), on procède en relâchement des taquets (62, 63) qui viennent se loger dans les trous (13, 14).

Dans une autre forme de réalisation illustrée à la figure 16, l'axe (5) est solidaire de tubes creux (65, 66) de manière à former un cavalier (64). Ce cavalier (64) peut venir s'enficher sur les prolongements (11, 12) de la pièce métallique noyée. On assure la solidarisation de ce cavaher (64) au moyen de goupilles (67) intoduites dans les trous (68 et 69) respectivement du tube (66) et du prolongement (12) de la pièce noyée à l'intérieur de la semelle.

Pour optimiser l'ancrage de ce cavalier, les branches (8,9) présentent un décrochement de sorte que leurs extrémités (11,12) sont légèrement décalées vers le bas, de manière à ce que la barre (7) soit noyée aussi profondément que possible à l'intérieur de la semelle pour éviter le passage de celle-ci dans la nervure centrale.

Par ailleurs, ces extrémités (11,12) présentent une épaisseur inférieure à celle de la barre principale (7), car elles sont usinées pour présenter des surfaces planes, afin de permettre notamment leur positionnement dans le moule.

Lors du moulage de la semelle (1), le cavaher (6) est positionné de telle manière que les portées (3,4) sont moulées autour des extrémités (11,12) du cavaher. Il est maintenu à l'intérieur de la semelle pendant le moulage, par tous moyens connus dans le domaine du moulage, tels que des pions de centrage par exemple. Après moulage, il suffit de percer les parois (3,4) au niveau des trous (13,14) pour obtenir le passage de l'axe (5). On peut également mouler le cavaher en munissant lesdits trous (13,14) de pièces extractibles qui évitent le perçage ultérieur.

Dans une variante, les faces internes en regard des branches (11, 12) peuvent être tangentes au noyau du moule qui sert alors de centreur.

Comme on le voit, la semelle d'une chaussure conforme à l'invention se distingue fondamentalement de toutes les chaussures existantes, par le fait que le moulage de la semelle s'effectue sans aucune pièce métallique formant pontage, ce qui facilite grandement cette opération en supprimant les contre-dépouilles.

Dans une variante de réalisation montrée à la figure 8, la pièce noyée . (20) est issue du pliage d'une tôle en trois portions (21,22,23). La portion centrale (21) est destinée à être noyée dans la matière de l'avant de la semelle. Elle présente des trous (25) permettant la répartition de la matière plastique lors du moulage. La surface importante d'une telle portion (21) permet un ancrage efficace. Cette portion (21) présente des prolongements latéraux plies (22) et (23), dont les extrémités avant (26) et (27) sont légèrement décalés vers le bas et présentent des trous (13) et (14) de fixation de l'axe (5).

Comme on le voit à la figure 9, les portions (30,31) des parois (3,4) sont avantageusement montées de manière extractible sur les extrémités (11,12) du cavalier (6). Cette zone de la chaussure constitue la principale partie d'usure car elle est située à l'arête avant inférieure de la semelle. Elle frotte donc directement sur la fixation et forme une des zones les plus exposées lors de la marche. Ces portions extractibles (30,31) présentent des perçages longitudinaux (33,34) permettant leur enfichage sur les extrémités (11,12) du cavalier (6). Ces portions (30,31) présentent également un perçage transversal (32) permettant le passage de l'axe (5) qui vient s'accrocher sur les extrémités (11,12) du cavalier et assure ainsi la fixation des pièces d'usure (30,31).

Bien entendu, on ne sort pas du cadre de l'invention en donnant à ces pièces d'usure toute forme avantageuse venant se solidariser sur les portions apparentes du cavalier (6). En particulier, ces pièces d'usure peuvent constituer une seule et unique portion.

Bien entendu, les points d'ancrage mentionnés ci-dessus peuvent également servir à l'accrochage d'une autre pièce sur la semelle (1).

Comme on le sait, il existe dans le domaine du ski de fond, deux principales normes définissant la structure et l'architecture de la face inférieure de la semelle. Dans une première norme généralement dénommée "NNN", la semelle (1) présente deux rainures parallèles longitudinales placées symétriquement autour du plan médian de la chaussure. Dans une autre norme dénommée "SNS", la semelle présente une seule rainure plus large disposée selon l'axe longitudinal. Cette ou ces rainures sont destinées à coopérer avec des rails correspondants situés sur le ski ou sur les fixations.

La chaussure conforme à l'invention permet de s'adapter par la jonction d'une pièce de taille mineure à une de ces deux normes à partir d'une chaussure commune.

Comme le montrent les figures 10,11,12, cette chaussure commune présente une rainure large (40) située selon l'axe longitudinal de la semelle (1). Les dimensions de cette rainure large (40) permettent l'accueil d'une bande (41) présentant deux parties de moindre épaisseur (43) et une nervure centrale (42). Lorsque cette bande (41) est insérée à l'intérieur de la rainure large (40), les pentes latérales de cette dernière définissent avec les portions plates (43) et la nervure (42), deux rainures (47) placées symétriquement par rapport à l'axe longitudinal de la chaussure.

Grâce à des ailes (48) présentant des trous (49), cette bande (41) peut être enfichée à l'avant dans les extrémités (11,12) du cavalier (6) d'accrochage de l'axe (5). La bande présente des moyens (non représentés) lui permettant son accrochage à l'extrémité arrière de la semelle. Le profil ainsi obtenu correspond à celui décrit précédemment pour la norme "NNN" (voir figure 13).

Le profil représenté à la figure 12 présente une bande (50) comportant selon son axe longitudinal une rainure centrale (52) aux dimensions conformes à celles de la norme "SNS". De manière analogue à celle décrite précédemment, l'introduction de cette bande permet de former sur la face inférieure de la semelle une rainure aux dimensions de ladite norme (voir figure 14).

L'opération de montage d'une nervure supplémentaire décrite ci- avant peut se transposer de manière évidente pour un homme de métier à l'accrochage sous la semelle d'une platine comportant sur sa face inférieure une lame de patin à glace ou un train de roulettes.

Comme déjà dit, les dispositions conformes à l'invention peuvent s'avérer avantageuses pour la réalisation de semelle de chaussures de surf dans lesquelles, comme illustré à la figure 17, un dégagement (70) est prévu au niveau de la voûte plantaire, entre la zone du talon (71) et la partie avant (72) de la semelle. Ainsi, à l'intérieur de ce logement (70) sont disposées sensiblement au niveau médian, deux portées (73, 74) entre lesquelles se trouve l'axe (75) de coopération avec la fixation (non représentée).

Conformément à l'invention, la semelle reçoit une pièce noyée (76) dessinée en traits pointillés. Cette pièce (76), illustrée à la figure 18 , est constituée par une plaque repliée dont la partie centrale (79), avantageusement ajourée, est parallèle au plan horizontal de la semelle et dont les parties extrêmales (77, 78) forment les prolongements s'étendant à l'intérieur des portées (73, 74). Ces prolongements (77, 78) comportent des trous (80, 81) percés et destinés à recevoir de manière amovible, et selon les différentes variantes d'accrochage décrites ci-avant, l'axe (75) de coopération avec la fixation. Dans ce cas de figure pour la mise en place de l'axe dans le dégagement, il peut s'avérer avantageux d'utiliser un axe à extrémités rétractables, tel qu'illustré à la figure 15.

Comme déjà dit, l'invention peut également être utilisée pour la fabrication de chaussure destinée au patinage. Ainsi, comme illustré à la figure 19, la chaussure (90) comporte à l'avant une pièce noyée (non représentée) destinée à recevoir l'axe transversal (95). Cet axe (95) permet la solidarisation temporaire de la platine (92) de support des roulettes.

Il ressort de ce qui précède que les chaussures de ski de fond, de patinage ou de surf conformes à l'invention présentent un avantage principal qui réside dans le fait que le moulage de la chaussure se fait en l'absence d'axe apparent, ce qui simplifie notoirement les installations de moulage en évitant les dispositifs de tiroirs et cela permet avantageusement la réalisation de la semelle directement sur la tige.

L'utilisation caractéristique de cette pièce noyée crée des points d'ancrage solides, ce qui permet l'enfichage de pièces d'usure ou de pièces d'adaptation particulière.