INCLINEE

L'invention concerne les dispositifs de chauffage électrique, notamment pour une installation de ventilation, de chauffage et/ou de climatisation d'un véhicule automobile. '

Le réchauffage de l'air destiné au chauffage de l'habitacle d'un véhicule automobile à moteur thermique, ainsi qu'au désembuage et au dégivrage des surfaces vitrées, est assuré par échange de chaleur entre un flux d'air et un liquide de refroidissement du moteur thermique circulant dans un échangeur de chaleur.

Au démarrage du moteur thermique et pendant une certaine durée suivant le temps de démarrage, les calories transportées par le liquide de refroidissement du moteur sont insuffisantes pour assurer un chauffage rapide et efficace de l'habitacle. Cela est observé plus particulièrement avec certains types de moteur et présente un inconvénient par temps froid, car non seulement la température interne de l'habitacle ne peut être élevée rapidement, mais en outre les fonctions de désembuage et de dégivrage ne peuvent être assurées efficacement.

Pour remédier à ces inconvénients, il a été proposé de monter un dispositif de chauffage électrique additionnel dans le flux d'air dirigé vers l'habitacle.

Un tel dispositif de chauffage électrique additionnel comprend généralement un cadre présentant un corps de chauffe comportant une pluralité de plaques conductrices parallèles entre lesquelles sont montés des éléments résistifs chauffants, par exemple des résistances à coefficient de température positif (CTP), et des éléments radiants augmentant la surface d'échange thermique avec le flux d'air traversant le dispositif de chauffage électrique. Ces différents éléments sont assemblés de manière à former au moins un élément chauffant, le ou les éléments chauffants constitutifs du corps de chauffe étant alors insérés dans un logement de celui-ci.

On connaît des dispositifs de chauffage électrique dans lesquels, le logement, défini par des parois, comporte des moyens de déformation plastique disposés en saillie de ces parois. Ces moyens de déformation plastique permettent de contraindre et de déformer plastiquement chaque élément chauffant en direction de la paroi opposée du logement, notamment lors de leur insertion dans le logement. Ces moyens de déformation plastique permettent de plaquer les éléments chauffants dans le logement tout en s'affranchissant d'élément élastiques exerçant des forces de rappel élastique sur les éléments chauffants qui sont susceptibles de casser.

Cependant, l'insertion des éléments chauffants dans le corps de chauffe se faisant par un robot, la rencontre des éléments chauffants avec les moyens de déformation plastique a pour conséquence d'augmenter considérablement les efforts d'insertion. Les capteurs équipant le robot détectent de manière récurrente, que l'augmentation des efforts d'insertion correspond à une mise en butée des éléments chauffants dans le corps de chauffe. Pour des raisons de sécurité, cette détection de mise en butée force le robot à s'arrêter, afin qu'une vérification par un opérateur soit effectuée. L'arrêt du robot et la vérification par l'opérateur interrompent la chaîne de fabrication, ce qui génère une perte de temps et un coût à la fabrication.

Dans ce contexte, l'invention vise à proposer une solution pour maintenir la chaîne de fabrication en fonctionnement lors de l'insertion des éléments chauffants dans le cadre du dispositif de chauffage électrique.

L'invention propose à cet effet un cadre d'un dispositif de chauffage électrique d'un flux d'air circulant à l'intérieur d'une installation de ventilation, de chauffage et/ou de climatisation d'un véhicule automobile, ledit cadre comprenant au moins un compartiment de chauffe présentant au moins un logement destiné à recevoir un élément chauffant, le logement étant défini par deux parois longitudinales délimitant transversalement un chemin d'insertion pour l'élément chauffant, chaque paroi longitudinale comprenant une face interne orientée vers le chemin d'insertion, chaque face interne étant délimitée par deux bords d'extrémité s'étendant longitudinalement, avec un premier bord d'extrémité situé à l'opposé d'un deuxième bord d'extrémité, caractérisé en ce qu'au moins un plot de guidage s'étend en saillie d'au moins une des faces internes, ledit plot de guidage comprenant une surface inclinée de guidage destinée à venir au contact de l'élément chauffant, ladite surface inclinée de guidage étant agencée pour guider l'élément chauffant en direction d'un des bords d'extrémité délimitant la face interne à partir de laquelle ledit plot de guidage s'étend.

Ainsi, la présence du plot de guidage et de sa surface inclinée permet de réduire les efforts d'insertion par rapport à un moyen de déformation plastique pouvant former une butée lors de l'insertion des éléments chauffants. Cette réduction des efforts d'insertion présente l'avantage de réduire voire de supprimer totalement l'interruption de la chaîne de fabrication par le robot détectant la mise en butée des éléments chauffants. En effet, la présence de la surface inclinée de guidage permet d'accompagner l'élément chauffant lors de son insertion.

Il est entendu que, selon l'invention, les bords d'extrémité s'étendent selon la longueur de la paroi longitudinale, la longueur étant la plus grande dimension d'une arête de la paroi.

Selon une ou plusieurs caractéristiques pouvant être prise seule ou en en combinaison, on pourra prévoir que :

- La surface inclinée est agencée pour guider l'élément chauffant uniquement en direction d'un des bords d'extrémité. On entend par là qu'aucune autre composante de la direction de guidage de l'élément chauffant est possible.

- La surface inclinée de guidage du plot de guidage forme un angle droit avec la paroi longitudinale à partir de laquelle le plot de guidage s'étend.

- La surface inclinée de guidage présente une normale s'étendant dans un plan parallèle à la paroi longitudinale à partir de laquelle le plot de guidage s'étend. La normale correspond à une droite orthogonale au plan tangent de la surface inclinée.

- Le plot de guidage est situé à proximité d'un premier bord d'extrémité de la face interne, la surface inclinée permet alors de guider l'élément chauffant en direction d'un deuxième bord d'extrémité, le deuxième bord d'extrémité étant situé à l'opposé du premier bord d'extrémité sur la même face interne.

- Le plot de guidage s'étend à partir d'un des bords d'extrémité de la face interne.

- Une partie du plot de guidage est située à l'intérieur du chemin d'insertion de l'élément chauffant, ladite partie du plot de guidage étant destinée à venir au contact de l'élément chauffant. La partie du plot de guidage, se situant dans le chemin d'insertion de l'élément chauffant, permet de maintenir l'élément chauffant dans son logement, une fois que celui-ci a été inséré. Ainsi, l'invention permet également de s'affranchir d'éléments élastiques susceptibles de casser.

- La partie située à l'intérieur du chemin d'insertion comprend la surface inclinée de guidage.

- Le plot de guidage comprend au moins quatre surfaces s'étendant de manière perpendiculaire à la face interne à partir de laquelle le plot s'étend.

- La surface inclinée de guidage est orientée de sorte que le plot de guidage présente une dimension augmentant selon un sens d'insertion de l'élément chauffant dans le logement. Ainsi, la surface inclinée de guidage accompagne l'élément chauffant en direction du bord d'extrémité. Le sens d'insertion de l'élément chauffant dans le logement s'étend depuis une interface de connexion vers une paroi de fond du logement et selon la direction d'insertion.

- La surface inclinée de guidage du plot de guidage présente une dimension augmentant linéairement selon le sens d'insertion de l'élément chauffant dans le logement. Ainsi, la surface inclinée de guidage accompagne progressivement et linéairement l'élément chauffant en direction du bord d'extrémité opposé. Par linéairement, il est entendu que la surface inclinée de guidage présente une pente suivant une direction rectiligne.

- La surface inclinée de guidage d'un plot de guidage comprend plusieurs pentes successives. Parmi les pentes successives, deux pentes adjacentes ne présentent pas un même angle d'inclinaison.

- Le plot de guidage comprend au moins un rebord longitudinal s'étendant parallèlement aux bords d'extrémité de la face interne à parti de laquelle le plot de guidage s'étend. Un rebord longitudinal correspond à une arête du plot de guidage.

- La surface inclinée de guidage présente un angle d'inclinaison inférieur à 45 degrés. L'angle d'inclinaison est mesuré par rapport à un rebord longitudinal du plot de guidage. Cet angle d'inclinaison représente donc la pente que suit l'élément chauffant lors de son insertion. En cas de succession de pentes, chacune des pentes présente un angle d'inclinaison inférieur à 45 degrés.

- La surface inclinée de guidage du plot de guidage forme un angle d'inclinaison compris entre 15 et 25 degrés avec le rebord longitudinal du plot de guidage.

- Deux parois longitudinales, dont une première paroi longitudinale et une deuxième paroi longitudinale, délimitant le même logement, comprennent chacune au moins un plot de guidage, lesdits plots de guidage étant disposés successivement un à un selon le sens d'insertion :

- dans une zone définie entre le premier bord d'extrémité de la face interne de la première paroi longitudinale et un axe longitudinal médian de la face interne de la première paroi longitudinale, et

- dans une zone définie entre un axe longitudinal médian de la face interne de la deuxième paroi longitudinale et le deuxième bord d'extrémité de la face interne de la deuxième paroi longitudinale.

En d'autres termes, on comprend que les plots de guidage sont disposés en alternance sur la première et la deuxième paroi longitudinale tout en étant également disposées en alternance à proximité du premier bord d'extrémité ou du deuxième bord d'extrémité. Les plots de guidage disposés selon cet agencement présentent une surface inclinée ayant une pente augmentant selon le sens d'insertion de l'élément chauffant dans le logement.

Pour rappel, l'axe longitudinal médian s'étend de manière parallèle aux deux bords d'extrémité d'une même face interne et à équidistance de ceux-ci. En d'autres termes, l'axe longitudinal médian divise la paroi longitudinale en deux parties égales dont une première partie comprenant le premier bord d'extrémité et une deuxième partie comprenant le deuxième bord d'extrémité, les bords d'extrémité s'étendant selon la longueur de la paroi longitudinale.

- Une même paroi longitudinale comprend au moins deux plots de guidage disposés successivement un à un selon le sens d'insertion :

- dans une zone définie entre le premier bord d'extrémité et un axe longitudinal médian de la face interne, et

- dans une zone définie entre l'axe longitudinal médian et le deuxième bord d'extrémité de la même face interne.

En d'autres termes, on comprend que sur une même paroi longitudinale sont disposés un premier plot de guidage situé entre le premier bord d'extrémité et l'axe longitudinal médian de la paroi longitudinale, puis un deuxième plot de guidage est situé entre le deuxième bord d'extrémité et l'axe longitudinal médian de cette même paroi longitudinale. En présence d'un troisième plot de guidage, celui-ci se situe, selon cet agencement dans la zone opposée à la zone où est situé le deuxième plot.

- Le cadre comprend des nervures délimitant verticalement le chemin d'insertion pour l'élément chauffant, les nervures s'étendant dans un plan transversal aux parois longitudinales, et au moins un plot de guidage est disposé, selon le sens d'insertion, en alternance avec les nervures, de telle manière qu'un plot de guidage est situé dans une zone définie entre le premier bord d'extrémité et un axe longitudinal médian de la face interne d'une paroi longitudinale et au moins une des nervures est située dans une zone définie entre l'axe longitudinal médian et le deuxième bord d'extrémité de la même face interne ou de la face interne de la paroi longitudinale opposée d'un même logement. En d'autres termes, on comprend que les plots de guidage sont disposés successivement avec les nervures en alternance à proximité du premier bord d'extrémité ou du deuxième bord d'extrémité.

- Les nervures s'étendent partiellement entre deux parois longitudinales formant le même logement.

- Les nervures sont des nervures de rigidification s'étendant au moins entre deux parois longitudinales formant le même logement.

- Le cadre comporte une pluralité de plots de guidage ménagés dans un même logement et, selon un sens d'insertion de l'élément chauffant dans le logement, les plots de guidage présentent des surfaces inclinées de guidage ayant des hauteurs de plus en plus grandes. La hauteur d'une surface inclinée est entendue comme étant la distance, ici mesurée selon un axe vertical, séparant le point le plus bas de la surface inclinée et son point le plus haut. En d'autres termes, cela signifie que les plots de guidages situés en entrée du logement présentent des surfaces inclinées peu marquées par rapport aux plots de guidage situés plus vers le fond du logement. L'axe vertical est parallèle à l'axe suivi par le flux d'air traversant le dispositif de chauffage. - Chaque plot de guidage comprend une surface plane tournée vers l'intérieur du logement, ladite surface plane étant parallèle à la paroi longitudinale à partir de laquelle le plot de guidage s'étend.

- Le plot de guidage comprend une face plate située dans le prolongement de la surface inclinée, selon la direction d'insertion de l'élément chauffant.

- La face plate se trouve dans le prolongement du point culminant de la surface inclinée, selon un sens d'insertion de l'élément chauffant dans le logement. Autrement dit, la face plate se situe en aval de la surface inclinée selon le sens d'insertion de l'élément chauffant dans le logement.

- La face plate se trouve en amont de la surface inclinée selon un sens d'insertion de l'élément chauffant dans le logement.

- Le plot de guidage comprend un premier face plate situé en amont de la surface inclinée et un deuxième face plate situé en aval de la surface inclinée, l'amont et l'aval étant entendu selon un sens d'insertion de l'élément chauffant dans le logement.

L'invention a également pour objet un dispositif de chauffage électrique comprenant au moins un élément chauffant caractérisé en ce qu'il comprend un cadre tel que défini précédemment dans lequel l'au moins un élément chauffant est disposé.

D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement à l'aide de la description et des dessins parmi lesquels :

- la figure 1 est une vue d'ensemble, en perspective, d'un dispositif de chauffage électrique selon l'invention, comprenant un cadre dans lequel trois éléments chauffants ont été insérés et à une extrémité duquel est fixée une interface de connexion électrique ;

- la figure 2 est une vue en perspective du cadre du dispositif de chauffage de la figure 1 sans les éléments chauffants et sans l'interface de connexion ;

- la figure 3 est une vue en coupe longitudinale du cadre illustré sur la figure 2 réalisée selon le repère III - III montrant une paroi longitudinale du cadre. - la figure 4 est une vue en coupe transversale du cadre illustré sur la figure 2 réalisée selon le repère IV - IV montrant un fond du cadre ;

- la figure 5 est une vue montrant une disposition de deux nervures de guidage disposées en alternance du côté d'un premier bord d'extrémité et d'un deuxième bord d'extrémité d'une même paroi longitudinale.

Il faut tout d'abord noter que les figures exposent l'invention de manière détaillée pour mettre en œuvre l'invention, lesdites figures pouvant bien entendu servir à mieux définir l'invention le cas échéant. Toutefois, il est à noter que ces figures n'exposent qu'une partie des exemples de réalisation possibles selon l'invention.

Dans la description qui va suivre, on se référera à une orientation en fonction des axes longitudinaux L, verticaux V et transversaux T, tels qu'ils sont définis par le trièdre L,V,T représenté sur les figures. L'axe longitudinal L correspond à la direction d'allongement du cadre du dispositif de chauffage électrique, l'axe vertical V perpendiculaire à l'axe longitudinal L, correspond à la direction suivie par le flux d'air à réchauffer traversant le dispositif de chauffage et l'axe transversal T est perpendiculaire à la fois à l'axe longitudinal L et à l'axe vertical V. Il est à noter que le choix des appellations de ces axes n'est pas limitatif de l'orientation que peut prendre le dispositif de chauffage électrique dans son application à un véhicule automobile.

Le dispositif de chauffage électrique 1 montré en figure 1 est destiné à être logé dans un conduit de circulation d'air d'une installation de chauffage, de ventilation, et/ou de climatisation, de manière à transformer l'énergie électrique prélevée sur le véhicule en énergie thermique restituée dans l'air traversant ce conduit. L'installation n'est pas représentée ici, mais on comprendra qu'un conduit principal de cette installation comporte de façon classique une ouverture réalisée dans la paroi pour l'insertion du dispositif de chauffage électrique.

La figure 1 montre un dispositif de chauffage électrique 1 selon l'invention, comprenant un cadre 3 dans lequel des éléments chauffants 5, aptes à transformer un courant électrique en énergie thermique, ont été insérés. Pour accompagner l'insertion des éléments chauffants 5 à l'intérieur du cadre 3, le cadre 3 comprend des plots de guidage 10 qui seront décrits en détails plus loin. Les éléments chauffants 5 comprennent des moyens aptes à échanger de la chaleur, tels que des éléments radiants 53 permettant d'augmenter la surface d'échange thermique, avec le flux d'air traversant le dispositif de chauffage électrique 1. Les éléments chauffants 5 comprennent également des électrodes 54 entre lesquelles sont disposées des éléments résistifs chauffants, par exemple des résistances à coefficient de température positif 55 (CTP), et contre lesquelles sont fixés les éléments radiants 53. Les électrodes 54 et les résistances CTP 55 permettent de transformer un courant électrique en énergie thermique. Il est à noter que les résistances à coefficient de température positif 55 peuvent être collées directement sur les éléments radiants 53.

Le cadre 3 comporte un compartiment de chauffe 30, formant un carter de réception pour les éléments chauffants 5, et le cadre 3 est configuré pour coopérer à une de ses extrémités avec une interface de connexion 100. Les éléments chauffants 5 sont insérés dans des logements 7 ménagés à l'intérieur du compartiment de chauffe 30. Et l'interface de connexion 100 vient fermer un accès par lequel sont insérés les éléments chauffants 5 dans les logements 7 du compartiment de chauffe 30 en même temps qu'elle permet le raccordement du dispositif de chauffage électrique 1 à un réseau électrique du véhicule permettant l'alimentation électrique des éléments chauffants 5.

Le cadre 3 et le compartiment de chauffe 30 présentent une forme de parallélépipède rectangle. Les deux faces principales du cadre 3, respectivement avant et arrière, opposées selon l'axe vertical V, sont ajourées pour permettre le passage d'un flux d'air et une diffusion de chaleur dans le conduit où le dispositif de chauffage électrique 1 est installé. Le cadre 3 comprend un plan médian M correspondant à un plan passant par une moitié du cadre et étant perpendiculaire à une direction suivie par le flux d'air circulant au travers du dispositif de chauffage électrique 10. Il est entendu que les faces avant et arrière du cadre 3 s'étendent dans des plans parallèles au plan médian M.

On note également que le cadre 3 comprend des barrettes 9 disposées entre chaque logement 7 et s'étendant dans le plan médian M du cadre 3. Ces barrettes 9 participent à la rigidification du cadre 3 et comprennent des fentes d'aération 90 autorisant le flux d'air à circuler à travers. Les fentes d'aération 90 sont positionnées les unes à la suite des autres selon l'axe longitudinal L du dispositif de chauffage 1.

Comme le montre la figure 2, les logements 7 du cadre 3 sont définis par des parois longitudinales 23, 25 s'étendant selon l'axe longitudinal L. Plus précisément, chaque logement est défini par deux parois longitudinales 23, 25, dont une première paroi longitudinale 23 et une deuxième paroi longitudinale 25 délimitant transversalement un chemin d'insertion pour l'élément chauffant 5. Le chemin d'insertion est le chemin emprunté par l'élément chauffant 5 lors de son insertion. En d'autres termes, le chemin d'insertion correspond à un volume occupé par l'élément chauffant 5 durant son insertion. Ainsi, l'écartement entre la première paroi longitudinale 23 et la deuxième paroi longitudinale 25 du même logement 7 correspond à la dimension transversale de l'élément chauffant 5, aux jeux de fabrication près. Selon l'exemple de réalisation illustré, le cadre 3 comprend trois logements 7 avec un logement central et deux logements latéraux 7 situés de part et d'autre du logement central 7.

Chaque paroi longitudinale 23, 25 comprend une face interne 230, 250 orientée vers le chemin d'insertion. Chaque face interne 230, 250 est délimitée par deux bords d'extrémité 23a, 23b, 25a, 25b s'étendant longitudinalement. Plus précisément, ces bords d'extrémité 23a, 23b, 25a, 25b correspondent à des arêtes des parois longitudinales 23, 25. Pour la face interne 230 de la première paroi longitudinale 23 on définit un premier bord d'extrémité 23a situé à l'opposé d'un deuxième bord d'extrémité 23b (cf. figure 3). De même, pour la deuxième face interne 250 de la deuxième paroi longitudinale 25, on définit un premier bord d'extrémité 25a situé à l'opposé d'un deuxième bord d'extrémité 25b.

Sur la figure 2, on peut également voir que chaque logement 7 est délimité par une paroi de fond 21 s'étendant selon l'axe transversal T. Cette paroi de fond 21 est située à l'opposé d'une ouverture 50 par laquelle les éléments chauffants 5 entrent dans le compartiment de chauffe 30. il est à noter que les éléments chauffant 5 sont insérés dans les logements en suivant une direction d'insertion parallèle à l'axe longitudinal L. Le sens d'insertion est quant à lui défini depuis l'ouverture 50 vers la paroi de fond 21.

Selon l'exemple illustré, des éléments de mise en butée 210 s'étendent à partir de la paroi de fond 21, en direction de l'ouverture 50. Autrement dit, chaque élément de mise en butée 210 s'étend selon l'axe longitudinal L vers l'intérieur du logement 7. Deux éléments de mise en butée 210 peuvent être prévus par logement 7. De manière générale, le nombre d'éléments de mise en butée 210 dans un logement 7 est égal au nombre d'éléments radiants 53 équipant l'élément chauffant 5 destiné à entrer dans ce logement 7.

Le cadre 3 comprend également des nervures 6, 8 délimitant verticalement le chemin d'insertion de l'élément chauffant 5. Pour cela, les nervures 6, 8 s'étendent dans un plan défini par l'axe transversal T et l'axe longitudinal L, aussi appelé plan transversal aux parois longitudinales 23, 25. Parmi ces nervures 6, 8, on distingue des nervures s'étendant partiellement entre deux parois longitudinales 23, 25 formant le même logement 7, appelées nervures de guidage 6 dans la suite de la description, et des nervures s'étendant au minimum entre deux parois longitudinales 23, 25 formant le même logement 7, appelées nervures de rigidification 8. L'écart ement entre deux nervures 6, 8, qu'elles soient de guidage ou de rigidification, situées de part et d'autre du chemin d'insertion selon l'axe vertical V correspond à la dimension verticale de l'élément chauffant 5, aux jeux de fabrication près.

Les nervures de rigidification 8 reliant les deux parois longitudinales 23, 25 participent à la rigidification du cadre 3 et du compartiment de chauffe 30. Le rôle des nervures de guidage 6 sera détaillé plus loin dans la description. Selon l'exemple de réalisation illustré, les nervures de guidage 6 et les nervures de rigidification 8 s'étendent à partir d'un bord d'extrémité 23a, 23b, 25a, 25b des faces internes 230, 250 et en saillie de la face interne correspondante.

Selon l'invention et afin de réduire les efforts d'insertion par rapport à un moyen de déformation plastique de l'art antérieur, le cadre 3 comprend au moins un plot de guidage 10 ménagé dans l'un des logements 7.

Comme cela est plus visible en figure 3, on peut voir que chaque plot de guidage 10 s'étend en saillie de la face interne 230, 250 des parois longitudinales 23, 25. De plus, chaque plot de guidage 10 comprend une surface inclinée de guidage 15 destinée à venir au contact de l'élément chauffant 5. Plus précisément, la surface inclinée de guidage 15 est agencée de manière à ce que, lors de son insertion dans le logement, l'élément chauffant entre en contact avec le plot de guidage 10 en touchant en premier cette surface inclinée de guidage. Selon l'invention, la surface inclinée de guidage 15 est agencée pour guider l'élément chauffant 5 en direction d'un des bords d'extrémité 23a, 23b, 25a, 25b délimitant la face interne 230, 250 à partir de laquelle le plot de guidage 10 s'étend. Il est notable que la surface de guidage est agencée de manière à guider ou dévier l'élément chauffant vers une zone du logement qui ouverte pour laisser passage à l'air lorsque le dispositif de chauffage électrique est opérationnel. Tel que cela va être décrit en détails ci-après, la présence et la configuration du plot de guidage 10 et de sa surface inclinée 15 permettent de conformer l'élément chauffant pour s'assurer de sa bonne position, tout en réduisant les efforts d'insertion des éléments chauffants dans les logements par rapport aux efforts d'insertion que pouvaient générer la présence dans l'art antérieur des moyens de déformation plastique formant butée lors de l'insertion des éléments chauffants 5.

Selon l'exemple de réalisation montré en figure 3, deux plots de guidage 10 sont prévus sur la deuxième paroi longitudinale 25. Plus particulièrement, les deux plots de guidage 10 prennent naissance à partir du deuxième bord d'extrémité 25b de la face interne 250. Compte tenu de l'orientation de la surface inclinée 15, les plots de guidage 10 permettent de guider l'élément chauffant 5 en direction du bord d'extrémité opposé au bord d'extrémité à partir duquel le plot de guidage 10 s'étend. Ici, le plot de guidage 10 s'étend à partir du deuxième bord d'extrémité 25b et la surface inclinée 15 est orientée de manière à dévier l'élément chauffant 5 en direction du premier bord d'extrémité 25a.

Il est à noter que la surface inclinée 15 est agencée pour guider l'élément chauffant 5 uniquement en direction d'un des bords d'extrémité 23a, 23b, 25a, 25b de la face interne 230, 250. On entend par là qu'aucune autre composante de la direction de guidage de l'élément chauffant 5 est possible. En effet, la surface inclinée 15 du plot de guidage 10 forme un angle droit avec la paroi longitudinale 23, 25 à partir de laquelle le plot de guidage 10 s'étend. En d'autres termes, la normale à la surface inclinée 15 s'étend dans un plan parallèle à la paroi longitudinale 23, 25 à partir de laquelle le plot de guidage 10 s'étend. La normale correspond à une droite orthogonale au plan tangent de la surface inclinée 15.

La figure 3 montre que la surface inclinée 15 du plot de guidage 10 est située à l'intérieur du chemin d'insertion de l'élément chauffant 5 dans le logement 7. Sur cette figure, le chemin d'insertion est schématisé par le rectangle C représenté en pointillés. Le fait que la surface inclinée 15 du plot de guidage 10 soit à l'intérieur du chemin d'insertion permet de s'assurer que l'élément chauffant 5 vienne au contact de la surface inclinée 15 lors de son insertion dans le logement 7. De plus, une fois que l'élément chauffant 5 a été inséré, le contact avec la surface inclinée 15 permet de participer au maintien de l'élément chauffant 5 dans son logement 7. Il est à noter que les nervures de guidage 6 et les nervures de rigidification 8 bordent le chemin d'insertion représenté par le rectangle C.

Le plot de guidage 10 comprend au moins quatre surfaces, dont la surface inclinée 15, formant toutes, un angle droit avec la paroi longitudinale 23, 25 à partir de laquelle le plot de guidage 10 s'étend, ainsi qu'une surface plane 10a parallèle à la paroi longitudinale 23, 25 tournée vers l'intérieur du logement 7. La surface plane 10a forme un rebord longitudinal 10b avec une des surfaces formant un angle droit avec la paroi longitudinale 23, 25. Plus précisément, le rebord longitudinal 10b correspond à une arête du plot de guidage 10 formée par la surface plane 10b et la surface opposée verticalement à la surface inclinée 15. On remarque que les plots de guidage 10 sont positionnés sur la paroi longitudinale 23, 25 de manière à ce que le rebord longitudinal 10b s'étende parallèlement aux bords d'extrémité 23a, 23b, 25a, 25b de la face interne 230, 250.

Par ailleurs, la surface inclinée 15 est orientée de sorte que le plot de guidage 10 présente une dimension augmentant selon le sens d'insertion de l'élément chauffant 5 dans le logement 7 pour accompagner l'élément chauffant 5 en direction du bord d'extrémité 23a, 23b, 25a, 25b. Pour rappel, le sens d'insertion de l'élément chauffant 5 dans le logement 7 s'entend comme le sens allant depuis l'interface de connexion 100 vers la paroi de fond 21 du logement 7, comme cela est représenté par la flèche S sur la figure 3.

On peut prévoir que, pour un plot de guidage 10 donné, la surface inclinée 15 comprenne plusieurs pentes successives. Parmi les pentes successives, on voit que deux pentes adjacentes ne présentent pas un même angle d'inclinaison I. Bien entendu, sans sortir du cadre de l'invention, la surface inclinée 15 pourrait aussi présenter une unique pente évoluant de manière linéaire. Plus précisément, l'angle d'inclinaison I est mesuré par rapport au rebord longitudinal 10b du plot de guidage 10. Cet angle I représente donc la pente que suit l'élément chauffant 5 lors de son insertion. En présence d'une succession de pentes, chacune des pentes présente un angle d'inclinaison I inférieur à 45 degrés. Selon une réalisation, la surface inclinée 15 d'un plot de guidage 10 forme un angle d'inclinaison I compris entre 15 et 25 degrés avec le rebord longitudinal 10b.

La figure 3 montre également que selon le sens d'insertion de l'élément chauffant 5 dans le logement 7, représenté par la flèche S, les deux plots de guidage 10 présentent chacun des surfaces inclinées 15 ayant des hauteurs H de plus en plus grandes, la hauteur H étant mesurée selon l'axe vertical V. La hauteur H d'une surface inclinée 15 est entendue comme étant la distance séparant le point le plus bas de la surface inclinée 15 et son point le plus haut. En d'autres termes, cela signifie que les plots de guidages 10 situées en entrée du logement 7, c'est-à-dire plus près de l'interface de connexion 100 que de la paroi de fond 21, présentent des surfaces inclinées 15 peu marquées par rapport aux plots de guidage 10 situés plus près de la paroi de fond 21.

Par ailleurs, selon la direction d'insertion de l'élément chauffant 5, le plot de guidage 10 comprend une face plate 10c située dans le prolongement de la surface inclinée 15. Par face plate, il est entendu une surface s'étendant selon un plan longitudinal ou un plan vertical. Selon l'exemple de réalisation illustré par la figure 3, la face plate 10c se trouve dans le prolongement du point culminant de la surface inclinée 15 et s'étend dans un plan longitudinal défini par l'axe longitudinal L et l'axe transversal T. Autrement dit, la face plate 10c se situe en aval de la surface inclinée 15 selon le sens d'insertion de l'élément chauffant 5 dans le logement 7 et s'étend de manière parallèle aux bords d'extrémité 23a, 23b, 25a, 25b. Selon une variante de réalisation, la face plate 10c se trouve en amont de la surface inclinée 15 selon le sens d'insertion de l'élément chauffant 5 dans le logement 7 et s'étend dans un plan vertical défini par l'axe vertical V et l'axe transversal T. Bien entendu, le plot de guidage 10 pourrait comprendre une première face plate 10c située en amont de la surface inclinée 15 et une deuxième face plate 10c située en aval de la surface inclinée 15, l'amont et l'aval étant entendu selon le sens d'insertion de l'élément chauffant 5 dans le logement 7.

On va maintenant décrire plusieurs agencements des plots de guidage 10 pour au moins un des logements 7 du cadre 3. Pour cela, on définit un axe longitudinal médian Ml s'étendant de manière parallèle aux deux bords d'extrémité 23a, 23b, 25a, 25b d'une même face interne 230, 250 et à équidistance de ceux-ci. En d'autres termes, l'axe longitudinal médian Ml divise la paroi longitudinale 23, 25 en deux parties égales dont une première partie comprenant le premier bord d'extrémité 23a, 25a et une deuxième partie comprenant le deuxième bord d'extrémité 23b, 25b.

Selon un premier exemple d'agencement illustré par la figure 3, le plot de guidage 10 situé en entrée du cadre 3, c'est-à-dire plus près de l'interface de connexion 100 que de la paroi de fond 21, est disposé en alternance avec une des nervures 6, 8 s'étendant à partir de la même paroi longitudinale 23, 25 que le plot de guidage 10. Plus précisément, le plot de guidage 10 est situé dans une zone Zi définie entre le deuxième bord d'extrémité 25b et l'axe longitudinal médian Ml de la face interne 250 de la deuxième paroi longitudinale 25, tandis qu'une nervure, ici une nervure de guidage 6, est située dans une zone Z2 définie entre l'axe longitudinal médian Ml et le premier bord d'extrémité 25a de la même face interne 250. En d'autres termes, on comprend que selon cet agencement les plots de guidage 10 sont disposés successivement avec les nervures 6, 8, qu'elles soient des nervures de guidage 6 ou de rigidification 8, en alternance à proximité du premier bord d'extrémité 23a, 25a ou du deuxième bord d'extrémité 23b, 25b d'une même paroi longitudinale 23, 25.

Selon un deuxième exemple d'agencement illustré par la figure 4, les plots de guidage 10 sont disposés successivement en alternance avec les nervures 6, 8 et sur deux parois longitudinales opposées 23, 25. Plus précisément, chaque logement latéral 7 comprend un plot de guidage 10 situé dans une zone Z3 définie entre le deuxième bord d'extrémité 23b, 25b et l'axe longitudinal médian Ml de la face interne 230, 250, d'une des parois longitudinales 23, 25 tandis qu'une nervure, ici une nervure de guidage 6, est située dans une zone Z4 définie entre l'axe longitudinal médian Ml et le premier bord d'extrémité 23a, 25a de la face interne 230, 250 de la paroi longitudinale opposée 23, 25. En d'autres termes, on comprend que selon cet agencement les plots de guidage 10 sont disposés successivement avec les nervures 6, 8, qu'elles soient des nervures de guidage 6 ou de rigidification 8, en alternance à proximité du premier bord d'extrémité 23a, 25a ou du deuxième bord d'extrémité 23b, 25b de deux parois longitudinales opposées 23, 25 pour un même logement 7. Concernant le logement central 7, le plot de guidage 10 est situé dans la zone Z4 définie entre Taxe longitudinal médian Ml et le premier bord d'extrémité 25a de la face interne 250 de la deuxième paroi longitudinale 25 tandis qu'une nervure de rigidification 8 successive au plot de guidage 10, selon le sens d'insertion représenté par la flèche S, est située dans une zone Z3 définie entre le deuxième bord d'extrémité 23b de la première paroi longitudinale 23 et l'axe longitudinal médian Ml de cette paroi 23.

Selon une variante de réalisation de ce deuxième agencement, les nervures 6, 8 sont remplacées par d'autres plots de guidage 10 de manière à ce que les plots de guidage soient disposés en alternance dans les zones Z3, Z4 sur les parois longitudinales 23, 25 opposées. En d'autres termes, on comprend que les plots de guidage 10 sont disposés en alternance sur la première et la deuxième paroi longitudinale 23, 25 tout en étant également disposées en alternance à proximité du premier bord d'extrémité 23a, 25a ou du deuxième bord d'extrémité 23b, 25b. Les plots de guidage 10 disposés selon cet agencement présentent une surface inclinée 15 ayant une pente augmentant selon le sens d'insertion de l'élément chauffant 5 dans le logement 7.

Selon un troisième exemple d'agencement illustré par la figure 5, une même paroi longitudinale 23, 25 comprend au moins deux plots de guidage 10 disposés successivement un à un selon le sens d'insertion. Selon l'exemple illustré, et selon le sens d'insertion de l'élément chauffant 5 représenté par la flèche S, un premier plot de guidage 10 se situe dans la zone Z5 définie entre le premier bord d'extrémité 25a et l'axe longitudinal médian Ml de la face interne 250, et un deuxième plot de guidage se situe dans une zone Z6 définie entre l'axe longitudinal médian Ml et le deuxième bord d'extrémité 25b de la même face interne 250. En présence d'un troisième plot de guidage 10, celui-ci serait situé, selon cet agencement, dans la zone Z5 opposée à la zone Z6 où est situé le deuxième plot 10.

On va maintenant décrire le montage du dispositif de chauffage électrique 1 comprenant le cadre 3 selon l'invention, en référence avec la figure 2. On comprendra que le montage décrit ci-après est sensiblement similaire pour chacun des agencements des plots de guidage 10 dans le cadre 3 et des variantes de réalisation possibles de ces agencements. On réalise dans un premier temps l'insertion des éléments chauffants 5 dans les logements appropriés 7 à l'intérieur du compartiment de chauffe 30. Pour cela, on insère les éléments chauffants 5 par l'ouverture 50 formée à une extrémité du cadre 3, et on fait glisser les éléments chauffants 5 en translation vers la paroi de fond 21 du logement 7, notamment selon le sens d'insertion matérialisé par la flèche S. Au passage des plots de guidage 10 et plus particulièrement au contact de la surface inclinée 15, les éléments chauffants 5 et notamment les éléments radiants 53 tournés vers la surface inclinées 15 sont déviés de leur trajectoire initiale et sont guidés en direction du bord d'extrémité 23a, 23b, 25a, 25b opposé à la surface inclinée 15. En raison de la rigidité des éléments chauffants 5 et de la pente douce de la surface inclinée 15 des plots de guidage 10, les éléments chauffants 5 ne sont pas déformés et les efforts d'insertion sont réduits par rapport aux efforts d'insertion nécessaires pour passer des moyens de déformation plastique de l'art antérieur.

Selon l'exemple de réalisation illustré par la figure 2, l'insertion des éléments chauffant 5 se poursuit jusqu'à ce qu'ils rencontrent les nervures de guidage 6 situées sur le bord d'extrémité 23a, 23b, 25a, 25b opposé à la surface inclinée 15 du premier plot de guidage 10, selon le sens d'insertion. Ces nervures de guidage 6 empêchent les éléments chauffants 5 de sortir de leur chemin d'insertion et l'insertion se poursuit jusqu'à la paroi de fond 21.

Une fois insérés, les éléments chauffants 5 restent au contact du point culminant des plots de guidage 10. Dans cette position, les éléments chauffants 5 sont contraints dans leur logement 7 à la fois par les plots de guidage 10 et par la nervure 6, 8 opposée permettant ainsi d'éviter tout jeu existant.

Il est particulièrement avantageux, dans un processus industrialisé de montage du dispositif de chauffage électrique, que les efforts d'insertion soient limités, afin que le robot amené à réaliser l'insertion de l'élément chauffant dans le logement correspondant ne se mette pas en position de sécurité sous l'effet d'un effort jugé trop important. Lorsque tous les éléments chauffants 5 sont insérés partiellement dans le compartiment de chauffe 30, avec environ 75% des éléments chauffants poussés dans le logement, le compartiment de chauffe est amené en regard de l'interface de connexion.

L'interface de connexion 100 est alors disposée à une extrémité du compartiment de chauffe 30 et permet le raccordement du dispositif de chauffage électrique 1 à un réseau électrique du véhicule. Le dispositif de chauffage 1 est ensuite inséré dans un conduit de l'installation de chauffage-ventilation et/ou climatisation.

La description qui précède explique clairement comment l'invention permet d'atteindre les objectifs qu'elle s'est fixés et notamment de proposer un dispositif de chauffage 1 dans lequel les éléments chauffants 5 sont facilement insérés et ne débattent pas à l'intérieur de leur logement. De plus, les plots de guidage 10, rigides, ne risquent pas de casser sous l'effet des vibrations du véhicule lors du roulage.

L'invention telle qu'elle vient d'être décrite ne saurait se limiter aux moyens et configurations exclusivement décrits et illustrés, et s'applique également à tous moyens ou configurations, équivalents et à toute combinaison de tels moyens ou configurations. De même, si l'invention a été ici décrite selon des variantes de réalisation mettant en œuvre chacune séparément un type d'agencement des plots de guidage, il va de soi que les différents agencements présentés peuvent être combinés sans que cela nuise à l'invention.