Login| Sign Up| Help| Contact|

Patent Searching and Data


Title:
FRAME FOR AN ELECTRIC HEATING DEVICE, COMPRISING AT LEAST ONE ELASTIC DEVICE FOR RETAINING HEATING ELEMENTS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2019/158843
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a frame (3) for an electric heating device (1) for heating an air flow circulating inside a ventilation, heating and/or air-conditioning system of a motor vehicle. The frame comprises at least one heating compartment (30) having at least one housing (7) intended to receive a heating element (5), said housing (7) being defined at least by two longitudinal walls (23, 25) defining transversely an insertion path for the heating element (5), and each longitudinal wall (23, 25) comprising an inner face (230, 250) oriented towards the insertion path. According to the invention, at least one of the longitudinal walls (23, 25) comprises a flexible portion (40) having a cross-thickness (E40) that is less than the thickness (E) of the rest of the longitudinal wall, said flexible portion (40) comprising a boss (42) projecting from the inner face (230, 250) of the flexible portion.

Inventors:
PIERRON FRÉDÉRIC (FR)
KARAASLAN SERIF (FR)
FOURGOUS PASCAL (FR)
COUAPEL YANN (FR)
DELCOURT ROMAIN (FR)
TELLIER LAURENT (FR)
Application Number:
PCT/FR2019/050290
Publication Date:
August 22, 2019
Filing Date:
February 11, 2019
Export Citation:
Click for automatic bibliography generation   Help
Assignee:
VALEO SYSTEMES THERMIQUES (FR)
International Classes:
F24H3/04; B60H1/22; H05B3/06
Domestic Patent References:
WO2011076834A22011-06-30
Foreign References:
FR3032385A12016-08-12
FR3032386A12016-08-12
EP2133225A12009-12-16
Other References:
None
Attorney, Agent or Firm:
METZ, Gaëlle (FR)
Download PDF:
Claims:
REVENDICATIONS

1. Cadre (3) d’un dispositif de chauffage électrique (l) d’un flux d’air circulant à l’intérieur d’une installation de ventilation, de chauffage et/ou de climatisation d’un véhicule automobile, ledit cadre (3) comprenant au moins un compartiment de chauffe (30) présentant au moins un logement (7) destiné à recevoir un élément chauffant (5), le logement (7) étant défini au moins par deux parois longitudinales (23, 25) délimitant transversalement un chemin d’insertion pour l’élément chauffant (5), chaque paroi longitudinale (23, 25) comprenant une face interne (230, 250) orientée vers le chemin d’insertion,

caractérisé en ce qu’au moins une des parois longitudinales (23, 25) comporte une portion flexible (40) dont l’épaisseur (E40) selon la dimension transversale est inférieure à l’épaisseur (E) du reste de ladite paroi longitudinale, ladite portion flexible (40) comportant un bossage (42) qui s’étend en saillie de la face interne (230, 250) de la portion flexible.

2. Cadre selon la revendication 1, caractérisé en ce qu’au moins une partie du bossage (42) est située à l’intérieur du logement (7), en travers du chemin d’insertion de l’élément chauffant (5), ladite partie du bossage (42) étant destinée à venir au contact de l’élément chauffant (5) lors de son insertion dans le logement (7).

3. Cadre selon la revendication 1 ou 2, dans lequel chaque face interne (230, 250) d’une paroi longitudinale est délimitée verticalement par deux bords d’extrémité (23a, 23b, 25a, 25b) s’étendant longitudinalement, avec un premier bord d’extrémité (23a, 23b, 25a, 25b) situé à l’opposé d’un deuxième bord d’extrémité (23a, 23b, 25a, 25b), caractérisé en ce que la portion flexible (40) s’étend verticalement du premier bord d’extrémité (23a, 23b, 25a, 25b) au deuxième bord d’extrémité (23a, 23b, 25a, 25b).

4. Cadre selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le bossage (42) s’étend sur toute la dimension verticale de la portion flexible (40).

5. Cadre selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la portion flexible (40) est maintenue à ses deux extrémités longitudinales dans la paroi longitudinale (23, 25) correspondante.

6. Cadre selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’au moins un bossage (42) est ménagé au voisinage d’une paroi de fond (2l) participant à délimiter chaque logement (7) avec les parois longitudinales (23, 25).

7. Cadre selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’une même paroi longitudinale (23, 25) comprend au moins deux bossages (42) disposés successivement dans le cbemin d’insertion.

8. Cadre selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la paroi longitudinale comportant la portion flexible (40) et le bossage (42) associé participent à délimiter deux logements (7, 7’), la face interne (230, 250) étant tournée vers un premier logement (7) et la face externe (232, 252) étant tournée vers un deuxième logement (7’) , caractérisé en ce que la portion flexible (40) comporte un premier bossage (42) en saillie de la face interne (230, 250) de la portion flexible, agencé au moins partiellement en travers du cbemin d’insertion défini par le premier logement, et un deuxième bossage (42’) en saillie de la face externe (232, 252) de la portion flexible, agencé au moins partiellement en travers du cbemin d’insertion défini par le deuxième logement (7’).

9. Cadre selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la paroi longitudinale comportant la portion flexible (40) et le bossage (42) associé participent à délimiter un logement (7) du côté de la face interne (230, 250), la face externe (232, 252) de la paroi longitudinale participant à délimiter une zone de passage d’air formée d’une plaque ajourée (9), caractérisé en ce que la plaque ajourée (9) comporte un évidement (92) formant une zone de dégagement directement au voisinage de la portion flexible.

10. Dispositif de chauffage électrique (l) comprenant au moins un élément chauffant (5) et un cadre (3) définissant au moins un logement (7, 7’) pour recevoir l’élément chauffant, caractérisé en ce que le cadre (3) est selon l’une quelconque des revendications précédentes et en ce que l’au moins un élément chauffant (5) est maintenu en position dans le logement (7) correspondant par un effort de rappel élastique généré par une portion flexible (40) et un bossage (42).

Description:
CADRE D'UN DISPOSITIF DE CHAUFFAGE ELECTRIQUE COMPRENANT AU MOINS UN DISPOSITIF DE MAINTIEN ELASTIQUE D'ELEMENTS CHAUFFANTS

L’invention concerne les dispositifs de chauffage électrique, notamment pour une installation de chauffage, de ventilation et/ou de climatisation d’un véhicule automobile.

Le réchauffage de l’air destiné au chauffage de l’habitacle d’un véhicule automobile à moteur thermique, ainsi qu’au désembuage et au dégivrage des surfaces vitrées, est assuré par échange de chaleur entre un flux d’air et un liquide de refroidissement du moteur thermique circulant dans un échangeur de chaleur.

Au démarrage du moteur thermique et pendant une certaine durée suivant le temps de démarrage, les calories transportées par le liquide de refroidissement du moteur sont insuffisantes pour assurer un chauffage rapide et efficace de l’air amené à être soufflé dans l’habitacle. Cela est observé plus particulièrement avec certains types de moteur et présente un inconvénient par temps froid, car non seulement la température interne de l’habitacle ne peut être élevée rapidement, mais en outre les fonctions de désembuage et de dégivrage ne peuvent être assurées efficacement.

Pour remédier à ces inconvénients, il a été proposé de monter un dispositif de chauffage électrique additionnel dans le flux d’air dirigé vers l’habitacle.

Un tel dispositif de chauffage électrique additionnel comprend généralement un cadre à l’intérieur duquel sont disposés une pluralité d’éléments chauffants agencés respectivement dans un logement défini par des parois du cadre. Chaque élément chauffant, ou barreau chauffant, comporte des plaques conductrices parallèles entre lesquelles sont montés des éléments résistifs chauffants, par exemple des résistances à coefficient de température positif (CTP), et des éléments radiants rapportés sur ces plaques conductrices et augmentant la surface d’échange thermique avec le flux d’air traversant le dispositif de chauffage électrique. Chaque élément chauffant est inséré dans un logement qui lui est propre, puis raccordé à un élément de connexion électrique pour l’alimentation des éléments résistifs chauffants. Les jeux de fabrication de ces logements ménagés dans le cadre et des éléments génèrent un jeu de montage de l’élément chauffant qui peut être agencé à distance des parois longitudinales délimitant le logement, de sorte que ces éléments chauffants peuvent débattre et générer du bruit lors du roulage du véhicule. Un cadre de dispositif de chauffage électrique peut être équipé à cet effet, c’est-à-dire éviter le débattement des éléments chauffants, de moyens de maintien en position élastiques qui consistent en des languettes dont l’extrémité libre est agencée en travers du logement et du chemin d’insertion des éléments chauffants, l’extrémité libre ayant tendance à s’escamoter lors du passage de l’élément chauffant puis à pousser contre cet élément chauffant contre une des parois du logement pour le maintenir en position sous l’effet du rappel en position élastique. Ces languettes sont rendues solidaires d’une paroi définissant le logement à une de leurs extrémités et elles sont libres à l’extrémité opposée, et elles présentent dans leur position d’origine un agencement tel que l’extrémité libre est dégagée de la paroi définissant le logement. Il en résulte une fragilité qui peut aboutir à la casse de cette languette élastique et à la perte de la fonction de maintien en position des éléments chauffants.

On connaît une alternative dans laquelle le cadre comporte des moyens de déformation plastique des éléments chauffants, disposés en saillie des parois participant à délimiter le logement dans lequel s’insère l’élément chauffant. Ces moyens de déformation plastique permettent de contraindre et de déformer plastiquement chaque élément chauffant en direction de la paroi opposée du logement, notamment lors de leur insertion dans le logement. Ces moyens de déformation plastique permettent de plaquer les éléments chauffants dans le logement tout en s’affranchissant d’élément élastiques exerçant des forces de rappel élastique sur les éléments chauffants qui sont susceptibles de casser. Cependant, l’insertion des éléments chauffants dans le corps de chauffe se faisant par un robot, la rencontre des éléments chauffants avec les moyens de déformation plastique a pour conséquence d’augmenter considérablement les efforts d’insertion. Les capteurs équipant le robot détectent de manière récurrente, que l’augmentation des efforts d’insertion correspond à une mise en butée des éléments chauffants dans le corps de chauffe. Pour des raisons de sécurité, cette détection de mise en butée force le robot à s’arrêter, afin qu’une vérification par un opérateur soit effectuée. L’arrêt du robot et la vérification par l’opérateur interrompent la chaîne de fabrication, ce qui génère une perte de temps et un coût à la fabrication.

Dans ce contexte, l’invention vise à proposer une alternative aux solutions existantes qui permettent un maintien en position efficace et fiable des éléments chauffants dans le cadre du dispositif de chauffage électrique.

L’invention propose à cet effet un cadre d’un dispositif de chauffage électrique d’un flux d’air circulant à l’intérieur d’une installation de ventilation, de chauffage et/ou de climatisation d’un véhicule automobile, ledit cadre comprenant au moins un compartiment de chauffe présentant au moins un logement destiné à recevoir un élément chauffant, le logement étant défini au moins par deux parois longitudinales délimitant transversalement un chemin d’insertion pour l’élément chauffant, chaque paroi longitudinale comprenant une face interne orientée vers le chemin d’insertion. Selon l’invention, au moins une des parois longitudinales comporte une portion flexible dont l’épaisseur selon la dimension transversale est inférieure à l’épaisseur du reste de ladite paroi longitudinale, ladite portion flexible comportant un bossage qui s’étend en saillie de la face interne de la portion flexible.

La portion flexible et le bossage associé forment un dispositif de maintien élastique de l’élément chauffant lors de son insertion. Le bossage est défini de manière à s’étendre au moins partiellement à l’intérieur du chemin d’insertion, pour être contraint par l’élément chauffant lors de son passage. On comprend qu’il en résulte un effort porté sur le bossage et tendant à pousser celui- ci hors du chemin d’insertion, notamment du fait du mouvement de l’élément chauffant. Le bossage est porté par une portion de faible épaisseur, ou à tout le moins d’épaisseur moindre de celle de la paroi longitudinale dans laquelle elle s’intégre, de sorte qu’une flexibilité est conférée à cette portion de paroi et qu’elle peut accompagner le mouvement de retrait du bossage hors du chemin d’insertion. La déformation est élastique de sorte que la portion flexible tend à reprendre sa position d’origine, dans le plan de la paroi longitudinale, et de sorte que le bossage tend de la sorte à reprendre sa position à l’intérieur du logement, poussant l’élément chauffant contre la paroi longitudinale opposée. On réduit de la sorte le débattement de l’élément chauffant à l’intérieur du logement associé rendu possible par les jeux de fabrication et de montage du cadre et de l’élément chauffant.

Selon une ou plusieurs caractéristiques pouvant être prise seule ou en en combinaison, on pourra prévoir que :

- Au moins une partie du bossage est située à l’intérieur du logement, en travers du chemin d’insertion de l’élément chauffant, ladite partie du bossage étant destinée à venir au contact de l’élément chauffant lors de son insertion dans le logement.

- Chaque face interne d’une paroi longitudinale est délimitée verticalement par deux bords d’extrémité s’étendant longitudinalement, avec un premier bord d’extrémité situé à l’opposé d’un deuxième bord d’extrémité.

- La portion flexible s’étend verticalement sur toute la dimension verticale de la paroi longitudinale, du premier bord d’extrémité au deuxième bord d’extrémité, ou bien sur une portion de cette dimension verticale de la paroi longitudinale. Le bossage s’étend sur toute la dimension verticale de la portion flexible.

- La portion flexible est maintenue à ses deux extrémités longitudinales dans la paroi longitudinale correspondante, dans laquelle elle s’inscrit. En d’autres termes, la portion flexible est libre sur ses flancs verticaux, et elle est configurée pour débattre élastiquement selon la direction transversale.

- Deux parois longitudinales, dont une première paroi longitudinale et une deuxième paroi longitudinale, délimitant le même logement comprennent chacune au moins une portion flexible et un bossage associé.

- Au moins un bossage est ménagé au voisinage d’une paroi de fond participant à délimiter chaque logement avec les parois longitudinales.

- Une même paroi longitudinale comprend au moins deux bossages disposés successivement dans le chemin d’insertion.

- Le cadre comporte une pluralité de portions flexibles et de bossages associés ménagés dans un même logement et, selon le sens d’insertion d’un élément chauffant dans le logement, les bossages présentent des hauteurs de plus en plus grandes.

- La paroi longitudinale comportant la portion flexible et le bossage associé participent à délimiter deux logements, la face interne étant tournée vers un premier logement et la face externe étant tournée vers un deuxième logement. La portion flexible peut comporter un premier bossage en saillie de la face interne de la portion flexible, agencé au moins partiellement en travers du chemin d’insertion défini par le premier logement, et un deuxième bossage en saillie de la face externe de la portion flexible, agencé au moins partiellement en travers du chemin d’insertion défini par le deuxième logement.

- La paroi longitudinale comportant la portion flexible et le bossage associé participent à délimiter un logement, du côté de la face interne, la face externe de la paroi longitudinale participant à délimiter une zone de passage d’air formée d’une plaque ajourée. La plaque ajourée comporte un évidement formant une zone de dégagement directement au voisinage de la portion flexible.

L’invention a également pour objet un dispositif de chauffage électrique comprenant au moins un élément chauffant et un cadre définissant au moins un logement pour recevoir l’élément chauffant, caractérisé en ce que le cadre est tel que précédemment défini et en ce que l’au moins un élément chauffant est maintenu en position dans le logement correspondant par un effort de rappel élastique généré par une portion flexible et un bossage.

D’autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement à l’aide de la description et des dessins parmi lesquels :

- la figure 1 est une vue de face d’un dispositif de chauffage électrique selon un premier mode de réalisation de l’invention, comprenant un cadre dans lequel trois éléments chauffants ont été insérés et à une extrémité duquel est fixée une interface de connexion électrique, les éléments chauffants étant séparés les uns des autres par une zone de passage d’air formée d’une plaque ajourée ;

- la figure 2 est une vue en perspective d’un détail du cadre de la figure 1 sans les éléments chauffants, de manière à rendre visible des dispositifs de maintien élastique de chacun de ces éléments chauffants ;

- la figure 3 est une vue de face d’un dispositif de chauffage électrique selon un deuxième mode de réalisation de l’invention, comprenant un cadre dans lequel deux éléments chauffants, l’un avec deux éléments radiants et l’autre avec trois éléments radiants, ont été insérés et à une extrémité duquel est fixée une interface de connexion électrique, les éléments chauffants étant séparés l’un de Vautres par une paroi longitudinale du cadre ;

- la figure 4 est une vue de détail de la paroi longitudinale du cadre illustré sur la figure 3, sans les éléments chauffants de manière à rendre visible une première variante d’un dispositif de maintien élastique de ces éléments chauffants ; et

- la figure 5 est une vue similaire à celle de la figure 4, dans laquelle on a illustré une deuxième variante de dispositif de maintien élastique des éléments chauffants.

Il faut tout d’abord noter que les figures exposent l’invention de manière détaillée pour mettre en œuvre l’invention, lesdites figures pouvant bien entendu servir à mieux définir l’invention le cas échéant. Toutefois, il est à noter que ces figures n’exposent qu’une partie des exemples de réalisation possibles selon l’invention.

Dans la description qui va suivre, on se référera à une orientation en fonction des axes longitudinaux L, verticaux V et transversaux T, tels qu’ils sont définis par le trièdre L,V,T représenté sur les figures. L’axe longitudinal L correspond à la direction d’allongement du cadre du dispositif de chauffage électrique, l’axe vertical V perpendiculaire à l’axe longitudinal L, correspond à la direction suivie par le flux d’air à réchauffer traversant le dispositif de chauffage, et l’axe transversal T est perpendiculaire à la fois à l’axe longitudinal L et à l’axe vertical V. Il est à noter que le choix des appellations de ces axes n’est pas limitatif de l’orientation que peut prendre le dispositif de chauffage électrique dans son application à un véhicule automobile.

Un dispositif de chauffage électrique 1 selon l’invention comprend un cadre 3 dans lequel des éléments chauffants 5, aptes à transformer un courant électrique en énergie thermique, peuvent être insérés. Pour assurer la position des éléments chauffants une fois qu’ils sont insérés dans leur logement respectif, le cadre 3 comprend des dispositifs de maintien élastiques 4 qui seront décrits en détails plus loin.

Le dispositif de chauffage électrique 1 est destiné à être logé dans un conduit de circulation d’air d’une installation de ventilation, de chauffage et/ou de climatisation, de manière à transformer l'énergie électrique prélevée sur le véhicule en énergie thermique restituée dans l’air traversant ce conduit. L’installation n’est pas représentée ici, mais on comprendra qu’un conduit principal de cette installation comporte de façon classique une ouverture réalisée dans la paroi du conduit pour l’insertion du dispositif de chauffage électrique.

On va dans un premier temps décrire le dispositif de chauffage électrique selon un premier mode de réalisation illustré sur les figures 1 et 2.

Les éléments chauffants 5 comprennent des moyens aptes à échanger de la chaleur, tels que des éléments radiants 53 permettant d’augmenter la surface d’échange thermique, avec le flux d’air traversant le dispositif de chauffage électrique 1. Les éléments chauffants 5 comprennent également des électrodes 54 entre lesquelles sont disposées des éléments résistifs chauffants, par exemple des résistances à coefficient de température positif 55 (CTP), et contre lesquelles sont fixés les éléments radiants 53· Les électrodes 54 et les résistances CTP 55 permettent de transformer un courant électrique en énergie thermique à transférer au flux d’air passant à travers le dispositif de chauffage électrique. Il est à noter que les résistances à coefficient de température positif 55 peuvent être collées directement sur les éléments radiants 53·

Le cadre 3 comporte un compartiment de chauffe 30, formant un carter de réception pour les éléments chauffants 5, et une interface de connexion 100 ménagée à une de ses extrémités. Les éléments chauffants 5 sont insérés dans des logements 7 ménagés à l’intérieur du compartiment de chauffe 30. On comprend que l’interface de connexion 100 vient fermer un accès par lequel sont insérés les éléments chauffants 5 dans les logements 7 du compartiment de chauffe 30 en même temps qu’elle permet le raccordement du dispositif de chauffage électrique 1 à un réseau électrique du véhicule permettant l’alimentation électrique des éléments chauffants 5· Le cadre 3 et le compartiment de chauffe 30 présentent une forme de parallélépipède rectangle. Les deux faces principales du cadre 3, respectivement avant et arrière, opposées selon l’axe vertical V, sont ajourées pour permettre le passage du flux d’air à réchauffer et une diffusion de chaleur dans le conduit où le dispositif de chauffage électrique 1 est installé. Le cadre 3 comprend un plan médian correspondant à un plan passant par une moitié du cadre et étant perpendiculaire à la direction verticale suivie par le flux d’air circulant au travers du dispositif de chauffage électrique 1. Il est entendu que les faces avant et arrière du cadre 3 s’étendent dans des plans parallèles au plan médian.

Dans l’exemple de réalisation illustré sur les figures 1 et 2, on note également que le cadre 3 comprend des plaques ajourées 9 disposées entre chaque logement 7 et s’étendant dans le plan médian du cadre 3· Ces plaques ajourées 9 participent à la rigidification du cadre 3 et forment des zones de passage d’air. Dans l’exemple illustré, les plaques ajourées prennent la forme de barrettes comprenant des fentes d’aération 90 autorisant le flux d’air à circuler à travers, les fentes d’aération 90 sont positionnées les unes à la suite des autres selon l’axe longitudinal L du dispositif de chauffage 1. On comprendra que les plaques ajourées peuvent prendre la forme de plaques perforées de trous de section circulaire, ou de tout autre forme, sans sortir du contexte de l’invention.

Les logements 7 du cadre 3 sont définis par des parois longitudinales 23, 25 s’étendant selon l’axe longitudinal L. Plus précisément, chaque logement est défini par deux parois longitudinales 23, 25, dont une première paroi longitudinale 23 et une deuxième paroi longitudinale 25 délimitant transversalement un chemin d’insertion pour l’élément chauffant 5· Le chemin d’insertion est le chemin emprunté par l’élément chauffant 5 lors de son insertion. En d’autres termes, le chemin d’insertion correspond à un volume occupé par l’élément chauffant 5 durant son insertion. Ainsi, l’écartement entre la première paroi longitudinale 23 et la deuxième paroi longitudinale 25 du même logement 7 correspond à la dimension transversale de l’élément chauffant 5, aux jeux de fabrication près. Selon l’exemple de réalisation illustré sur les figures 1 et 2, le cadre 3 comprend trois logements 7 avec un logement central et deux logements latéraux situés de part et d’autre du logement central.

Chaque paroi longitudinale 23, 25 comprend une face interne 230, 250 orientée vers le chemin d’insertion. Chaque face interne 230, 250 est délimitée par deux bords d’extrémité 23a, 23b, 25a, 25b s’étendant longitudinalement. Plus précisément, ces bords d’extrémité 23a, 23b, 25a, 25b correspondent à des arêtes des parois longitudinales 23, 25. Pour la face interne 230 de la première paroi longitudinale 23 on définit un premier bord d’extrémité 23a situé à l’opposé d’un deuxième bord d’extrémité 23b (cf. figure 2). De même, pour la deuxième face interne 250 de la deuxième paroi longitudinale 25, on définit un premier bord d’extrémité 25a situé à l’opposé d’un deuxième bord d’extrémité 25b.

Chaque logement 7 est délimité par ailleurs par une paroi de fond 21 s’étendant selon l’axe transversal T. Cette paroi de fond 21 est située à l’opposé d’une ouverture 50 par laquelle les éléments chauffants 5 entrent dans le compartiment de chauffe 30 et qui est destinée à être recouverte par l’interface de connexion 100. Il est à noter que les éléments chauffant 5 sont insérés dans les logements 7 en suivant une direction d’insertion parallèle à l’axe longitudinal L, le sens d’insertion étant défini depuis l’ouverture 50 vers la paroi de fond 21.

Des éléments de mise en butée 210 peuvent s’étendre à partir de la paroi de fond 21, en direction de l’ouverture 50. Autrement dit, chaque élément de mise en butée 210 s’étend selon l’axe longitudinal L vers l’intérieur du logement 7· Deux éléments de mise en butée 210 peuvent être prévus par logement 7· De manière générale, le nombre d’éléments de mise en butée 210 dans un logement 7 est égal au nombre d’éléments radiants 53 équipant l’élément chauffant 5 destiné à entrer dans ce logement 7·

Le cadre 3 comprend également des nervures 6, 8 délimitant verticalement le chemin d’insertion de l’élément chauffant 5· Pour cela, les nervures 6, 8 s’étendent dans un plan défini par l’axe transversal T et l’axe longitudinal L, aussi appelé plan transversal, perpendiculaire aux parois longitudinales 23, 25. Parmi ces nervures 6, 8, on distingue des nervures s’étendant partiellement entre deux parois longitudinales 23, 25 formant le même logement 7, appelées nervures de guidage 6 dans la suite de la description, et des nervures s’étendant au minimum entre deux parois longitudinales 23, 25 formant le même logement 7, appelées nervures de rigidification 8. L’écartement entre deux nervures 6, 8, qu’elles soient de guidage ou de rigidification, situées de part et d’autre du chemin d’insertion selon l’axe vertical V correspond à la dimension verticale de l’élément chauffant 5, aux jeux de fabrication près.

Les nervures de rigidification 8 reliant les deux parois longitudinales 23, 25 participent à la rigidification du cadre 3 et du compartiment de chauffe 30. Selon l’exemple de réalisation illustré, les nervures de guidage 6 et les nervures de rigidification 8 s’étendent à partir d’un bord d’extrémité 23a, 23b, 25a, 25b des faces internes 230, 250 et en saillie de la face interne correspondante.

Selon l’invention et afin d’assurer le maintien en position des éléments chauffants à l’intérieur de leur logement entre les parois longitudinales 23, 25 participant à délimiter le logement, le cadre 3 comprend tel que cela a été précisé auparavant au moins un dispositif de maintien élastique 4 ménagé sur au moins une des parois longitudinales de manière à s’étendre au moins partiellement en travers d’un logement 7 pour être sur le passage d’un élément chauffant 5 lors de son insertion et être déformé élastiquement par ce passage.

Comme cela est plus visible en figure 2, on peut voir que chaque dispositif de maintien élastique 4 comporte une portion flexible 40 et un bossage 42, le dispositif de maintien étant configuré de sorte que la portion flexible 40 soit agencée au repos dans le plan de la paroi longitudinale correspondante et de sorte que le bossage 42 soit agencée en saillie de la paroi longitudinale pour être au moins partiellement en travers du chemin d’insertion.

La portion flexible 40 est particulière en ce qu’elle consiste en une portion d’une paroi longitudinale 23, 25 dont l’épaisseur E40 est réduite par rapport au reste de la paroi longitudinale, c’est-à-dire par rapport à l’épaisseur moyenne E de la paroi longitudinale qui comporte cette portion flexible. La différence d’épaisseur entre la portion flexible 40 et le reste de la paroi longitudinale génère des zones de décrochement par réduction d’épaisseur 41 (notamment visible sur les figures 4 et 5) au niveau de la face interne de la paroi longitudinale et/ou au niveau de la face externe.

On comprend que l’épaisseur moindre de la portion flexible 40 par rapport à la paroi longitudinale dans laquelle elle est inscrite confère une souplesse à la portion flexible, susceptible de se déformer sous l’effet d’un effort subi par le bossage 42 qu’elle porte.

La portion flexible 40 est selon l’invention maintenue à ses deux extrémités longitudinales dans la paroi longitudinale. Il existe une continuité de matière entre la portion flexible et la paroi longitudinale en amont et en aval de cette portion flexible, l’ensemble étant monobloc. La flexibilité de la portion portant le bossage est générée par la réduction de section à la jonction de la portion flexible et de la paroi longitudinale qui la porte.

Le dispositif de maintien élastique 4 est ainsi configuré pour passer d’une position d’origine dans laquelle la portion flexible 40 est agencée dans la continuité de la paroi longitudinale, c’est-à- dire inscrite dans le plan défini par cette paroi longitudinale, à une position escamotée dans laquelle la portion flexible se bombe pour s’étendre à l’opposé du logement par rapport à la paroi longitudinale et permettre au bossage de s’écarter du logement. Le fait que la portion flexible soit maintenue à ses deux extrémités par la paroi longitudinale tend à rappeler en position d’origine la portion flexible 40 et donc à rappeler le bossage 42 en travers du logement.

Afin de permettre une déformation élastique suffisamment importante de la portion flexible pour permettre le dégagement du bossage 42 hors du chemin d’insertion de l’élément chauffant 5, on peut prévoir une zone de dégagement. Dans le premier mode de réalisation illustré sur les figures 1 et 2, la paroi longitudinale comportant la portion flexible 40 et le bossage 42 associé participe à délimiter un unique logement 7 du côté de sa face interne 230, 250, sur laquelle est ménagée le bossage. La face externe 232, 252 opposée de cette paroi longitudinale est prolongée perpendiculairement par l’une des plaques ajourées 9 évoquées précédemment, participant à délimiter une zone de passage d’air entre les logements. La zone de dégagement nécessaire à la déformation élastique de la portion flexible 40 est réalisée par un évidement 92 de la plaque ajourée 9 directement au voisinage de la portion flexible, c’est-à-dire directement dans la continuité de la portion flexible selon la direction transversale T.

La portion flexible 40 peut s’étendre verticalement du premier bord d’extrémité 23a, 23b, 25a, 25b de la paroi longitudinale 23, 25 correspondante jusqu’au deuxième bord d’extrémité 23a, 23b, 25a, 25b opposé, ou bien s’étendre partiellement sur la dimension verticale de la paroi longitudinale correspondante. Par ailleurs, le bossage 42 peut s’étendre partiellement ou sur la totalité de la dimension verticale de la portion flexible préalablement définie. Sur la figure 2, on a représenté un mode de réalisation dans lequel la portion flexible s’étend partiellement sur la dimension verticale de la paroi longitudinale correspondante et dans lequel le bossage s’étend sur toute la dimension verticale de la portion flexible 40.

Le bossage 42 est ménagé sur la face interne 230, 250 de la paroi longitudinale, au niveau de la portion flexible 40.

L’épaisseur E du bossage est telle que le bossage 42 s’étend au moins partiellement en travers du cbemin d’insertion, de sorte que l’élément chauffant inséré dans le logement jusqu’à la paroi de fond 21 entre en contact avec le bossage 42. Le caractère élastique de la portion flexible 40 permet d’assurer, une fois que l’élément chauffant 5 a été inséré, le rappel en position du dispositif de maintien élastique 4 dans sa position d’origine, c’est-à-dire avec le bossage 42 dans le logement en travers du cbemin d’insertion, et donc le contact du bossage 42 contre l’élément chauffant 5· Il est notable que la proéminence formée par le bossage 42 tend à pousser l’élément chauffant en direction de la paroi longitudinale opposée.

Chaque bossage 42 s’étend en saillie d’une paroi longitudinale 23, 25 participant à définir le logement 7, en présentant notamment au moins une face aval 420 et une face d’extrémité libre 421, chacune de ces faces étant destinées à être au moins partiellement dans le logement 7 dans la position d’origine du bossage 42, de manière à venir au contact de l’élément chauffant 5·

Plus précisément, la face aval 420 présente un profil incliné par rapport à la direction transversale. On comprend que lors de l’insertion des éléments chauffants, c’est cette face aval 420 qui est la première en contact de l’extrémité de l’élément chauffant et la forme de rampe créée par ce profil incliné permet un contact sans générer d’effort excessif pour escamoter le bossage au passage de l’élément chauffant.

Par ailleurs, la face d’extrémité libre 421 est ici bombée, de sorte qu’un contact linéaire vertical est exercé sur l’élément chauffant lorsque l’effort élastique de rappel en position du dispositif de maintien élastique 4 tend à plaquer le bossage 42 contre l’élément chauffant 5·

L’épaisseur E42 du bossage représente la distance entre la face de la portion flexible 40 sur laquelle est situé le bossage 42 et le point formant le sommet de la face d’extrémité libre 421. Afin d’assurer un contact entre l’élément chauffant 5 et le bossage 42 lors de l’insertion de l’élément chauffant, et donc d’assurer une déformation du dispositif de maintien élastique et la création d’un effort de rappel permettant de participer au maintien en position de l’élément chauffant, l’épaisseur E42 du bossage 42 est définie en tenant compte des chaînes de côtes des éléments chauffant 5 et des dimensions des logements 7 correspondants. Plus précisément, l’épaisseur E42 du bossage 42 est au moins égale à la différence entre la dimension transversale du logement 7 et la dimension transversale de l’élément chauffant 5· Plus précisément encore, il convient de tenir compte de la réduction d’épaisseur de la portion flexible 40 depuis laquelle s’étend le bossage 42. Si la face de la portion flexible depuis laquelle s’étend le bossage est en retrait par rapport à la face interne de la paroi longitudinale correspondante, l’épaisseur E42 du bossage est au moins égale à la différence entre d’une part la somme de la dimension transversale du logement 7 et du retrait de la face de la portion flexible par rapport à la face correspondante de la paroi longitudinale et d’autre part la dimension transversale de l’élément chauffant 5·

Selon l’exemple de réalisation illustré sur la figure 3, un unique dispositif de maintien élastique 4 est prévu sur une unique paroi longitudinale 23, 25 pour un logement défini. En d’autres termes, il est associé à chaque logement un unique dispositif de maintien.

Ce bossage 42 peut notamment être ménagé au voisinage de la paroi de fond 21 participant à délimiter chaque logement 7 avec les parois longitudinales 23, 25. L’effort de maintien en position est ainsi exercé en fin d’insertion de l’élément chauffant dans le logement, et on diminue l’effort à fournir pour réaliser cette opération de montage. Par au voisinage de la paroi de fond, on comprend que le bossage peut s’étendre à une distance inférieure à 25 mm de la paroi de fond, notamment pour se trouver avantageusement entre 5 et 15 mm de l’extrémité libre de l’élément chauffant correspondant en regard de cette paroi de fond.

Dans le cas où une même paroi longitudinale comporte deux dispositifs de maintien élastiques 4, tel qu’illustré sur la figure 1, on peut prévoir de dimensionner différemment l’un et l’autre des bossages correspondant à ces dispositifs de maintien, avec, selon le sens d’insertion de l’élément chauffant 5 dans le logement 7, représenté à titre d’exemple par la flèche S sur la figure 2, les deux bossages qui présentent des épaisseurs de plus en plus grandes, l’épaisseur étant mesurée tel que décrit précédemment depuis la paroi longitudinale portant le bossage et selon l’axe transversal T.

Selon une variante ici non représentée, les deux parois longitudinales 23, 25 participant à délimiter le même logement 7 peuvent comporter chacune au moins une portion flexible 40 et un bossage 42 associé pour former un dispositif de maintien élastique de l’élément chauffant amené à être inséré dans ce logement. On pourra dans ce cas prévoir des épaisseurs de bossage 42 moins proéminentes.

On va maintenant décrire un deuxième mode de réalisation en référence aux figures 3 à 5, qui diffère de ce qui précède dans l’agencement et la dimension des logements et le nombre d’éléments chauffants disposés dans ces logements. Contrairement à ce qui précède, aucune plaque ajourée n’est disposée au voisinage d’un logement, et une paroi longitudinale 23, 25 peut permettre de délimiter deux logements voisins, avec la face interne qui participe à définir un premier logement 7 et la face externe qui participe à définir un deuxième logement 7’, tel que visible notamment sur les figures 4 et 5.

On comprend dès lors que la réalisation d’une zone de dégagement spécifique pour permettre la déformation élastique de la portion flexible n’est plus nécessaire, la portion flexible pouvant débattre de part et d’autre de la paroi longitudinale du fait des jeux de fabrication présents à l’origine entre le logement et l’élément chauffant à insérer dans ce logement.

Sur la figure 4, on a illustré une première variante dans laquelle la portion flexible 40 comporte un unique bossage 42. De la sorte, la portion flexible illustrée est susceptible de maintenir en position uniquement un élément chauffant, c’est-à-dire l’élément chauffant inséré dans le logement dans lequel s’étend cet unique bossage. On comprend dès lors qu’un autre dispositif de maintien élastique doit être prévu pour maintenir en position l’autre élément chauffant amené à être inséré dans l’autre logement.

Sur la figure 5, on a illustré une deuxième variante dans laquelle la portion flexible 40 comporte un premier bossage 42 en saillie de la face interne 230, 250 de la portion flexible, agencé au moins partiellement en travers du chemin d’insertion défini par le premier logement, et un deuxième bossage 42’ en saillie de la face externe 232, 252 de la portion flexible, agencé au moins partiellement en travers du chemin d’insertion défini par le deuxième logement 7’· De la sorte, un même dispositif de maintien élastique peut participer à maintenir en position deux éléments chauffants dans deux logements voisins, la portion flexible 40 prenant une position finale de montage non nécessairement dans le prolongement de la paroi longitudinale, tenant compte des jeux de fabrication différents qui peuvent exister d’un logement à l’autre et d’un élément chauffant à l’autre.

Il convient de noter que dans ces variantes du deuxième mode de réalisation, la face d’extrémité libre 421 est ici plane, de sorte qu’un appui plan est généré au contact de l’élément chauffant lorsque l’effort élastique de rappel en position du dispositif de maintien élastique 4 tend à plaquer le bossage 42 contre l’élément chauffant 5·

On va maintenant décrire le montage du dispositif de chauffage électrique 1 comprenant le cadre 3 selon l’invention, en référence avec la figure 2. On comprendra que le montage décrit ci- après est sensiblement similaire selon que le dispositif soit réalisé selon le premier mode ou le deuxième mode de réalisation décrit précédemment, ou bien selon une variante de réalisation possible de ces modes de réalisation.

On réalise dans un premier temps l’insertion des éléments chauffants 5 dans les logements appropriés 7 à l’intérieur du compartiment de chauffe 30. Pour cela, on insère les éléments chauffants 5 par l’ouverture 50 formée à une extrémité du cadre 3, et on fait glisser les éléments chauffants 5 en translation vers la paroi de fond 21 du logement 7, notamment selon le sens d’insertion matérialisé par la flèche S. Au passage des bossages 42 et plus particulièrement au contact du sommet de ces bossages, c’est-à-dire la portion la plus à l’intérieur du logement, les éléments chauffants 5 et notamment les éléments radiants 53 tournés vers le bossage 42 sont légèrement poussés en direction de leur trajectoire initiale pour être plaqués contre la paroi longitudinale opposée. En raison de la rigidité de l’élément chauffant 5 et du caractère déformable de la portion flexible qui porte le bossage, ce dernier tend à s’escamoter du passage et la portion flexible se plie à cet effet, en éloignement du logement dans lequel est inséré l’élément chauffant.

Tel que cela a pu être précisé précédemment, la réduction d’épaisseur entre la paroi longitudinale et la portion flexible participe à générer une déformation élastique, de telle sorte que l’effort de rappel élastique tend à ramener la portion flexible dans le plan défini par la paroi longitudinale et tend de fait à pousser l’élément chauffant contre la paroi longitudinale opposée.

Selon l’exemple de réalisation illustré par la figure 2, l’insertion des éléments chauffant 5 se réalise par ailleurs en rencontrant le cas échéant les nervures de guidage 6 et les nervures de rigidification pour les diriger verticalement. Ces nervures 6, 8 empêchent les éléments chauffants 5 de sortir de leur chemin d’insertion et l’insertion se poursuit jusqu’à la paroi de fond 21. Une fois inséré, chaque élément chauffant 5 reste au contact du sommet du ou des bossages 42 et le caractère élastique de la portion flexible, qui tend à ramener celle-ci dans sa position d’origine dans le plan de la paroi longitudinale, pousse le bossage 42 contre l’élément chauffant. Dans cette position, les éléments chauffants 5 sont contraints dans leur logement 7 par le caractère élastique des moyens de maintien élastiques 4·

L’interface de connexion 100 est alors disposée à une extrémité du compartiment de chauffe 30 et permet le raccordement du dispositif de chauffage électrique 1 à un réseau électrique du véhicule. Le dispositif de chauffage 1 est ensuite inséré dans un conduit de l’installation de chauffage- ventilation et/ou climatisation. La description qui précède explique clairement comment l’invention permet d’atteindre les objectifs qu’elle s’est fixés et notamment de proposer un dispositif de chauffage 1 dans lequel les éléments chauffants 5 sont facilement insérés et ne débattent pas à l’intérieur de leur logement.

L’invention telle qu’elle vient d’être décrite ne saurait se limiter aux moyens et configurations exclusivement décrits et illustrés, et s’applique également à tous moyens ou configurations, équivalents et à toute combinaison de tels moyens ou configurations. De même, si l’invention a été ici décrite selon des variantes de réalisation mettant en œuvre chacune séparément un type d’agencement des portions flexibles et bossages associés, il va de soi que les différents agencements présentés peuvent être combinés sans que cela nuise à l’invention.