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Title:
FRAME FOR A WEATHER AND/OR SUN PROTECTION DEVICE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2021/043426
Kind Code:
A1
Abstract:
The present invention relates to a deployable frame (12), in particular for a weather and/or sun protection device, comprising: - a mast (18) having a longitudinal axis (L), on which a runner (32) is slidably mounted between a first closed position of the frame (12) and a second opened position of the frame (12); - at least one rib (B1, B2, B3, B4) connected by a fork to the runner, the rib (B1, B2, B3, B4) comprising an end connected to a stop piece (34) carried by an end of the mast (18), characterized in that: - the rib (B1, B2, B3, B4) comprises a first segment S1 formed by a first portion (40) and a second portion (42) which are movable relative to one another about the axis of extension of said first segment S1, - the first portion of the first segment (S1) of the rib (B1) is connected to the stop piece by a pivot connection about an axis perpendicular to a plane that is obliquely inclined with respect to the longitudinal axis (L) of the mast, such that, in the first closed position of the frame, the first segment (S1) of the rib (S1) extends along the mast (18) and that, in the second opened position of the frame (12), the first segment (S1) of the rib (B1) is spaced apart from the mast (18).

Inventors:
QUERRY HECTOR (CH)
THULIEZ JEAN-LUC (CH)
CROZIER ETIENNE (CH)
ZIMMERMANN ROBIN (CH)
HEISEL GUILLAUME (CH)
Application Number:
PCT/EP2019/073882
Publication Date:
March 11, 2021
Filing Date:
September 06, 2019
Export Citation:
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Assignee:
CHEVILLARD ERIC (CN)
International Classes:
A45B19/10; A45B25/02; A45B25/10; A45B25/16; A45B25/24
Foreign References:
JPS5040461U1975-04-24
GB2397223A2004-07-21
KR20100110701A2010-10-13
GB2430361A2007-03-28
Attorney, Agent or Firm:
JOLLY, Christophe et al. (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Armature déployable (12), en particulier pour dispositif de protection contre les intempéries et/ou le soleil, comprenant : un mât (18) d’axe longitudinal (L) sur lequel est monté un coulant (32) en coulissement entre une première position de fermeture de l’armature (12) et une seconde position d’ouverture de l’armature (12) ; au moins une baleine (Bi, B2, B3, B4) reliée par une fourchette au coulant, la baleine (Bi, B2, B3, B4) comprenant une extrémité reliée à une noix (34) portée par une extrémité du mât (18), caractérisée en ce que : la baleine (B1, B2, B3, B4) comprend un premier segment Si formée d’une première partie (40) et une seconde partie (42) mobiles l’une par rapport à l’autre autour de l’axe d’extension dudit premier segment S1 , la première partie du premier segment (Si) de la baleine (B1) est reliée à la noix par une liaison pivot autour d’un axe qui est perpendiculaire à un plan incliné en oblique par rapport à l’axe longitudinal (L) du mât de manière à ce que dans la première position de fermeture de l’armature le premier segment (Si) de la baleine (Si) s’étende le long du mat (18) et à ce que dans la seconde position d’ouverture de l’armature (12) le premier segment (Si) de la baleine (B1) soit écarté du mat (18).

2. Armature selon la revendication 1, dans laquelle une première extrémité de la fourchette (F) est reliée au coulant (32) par une liaison rotule.

3. Armature selon la revendication 2, dans laquelle la liaison rotule comprend une partie sphérique (50) portée par la première extrémité de la fourchette (F) et logée dans une cavité de forme complémentaire du coulant (32).

4. Armature selon l’une des revendications 1 à 3, dans laquelle une seconde extrémité de la fourchette (F) est reliée par une liaison pivot à la seconde partie (42) du premier segment (Si) de la baleine (B1).

5. Armature selon l’une des revendications 1 à 4, dans laquelle elle comprend des moyens élastiques configurés pour exercer une force tendant à déployer l’armature (12) lorsque celle-ci est dans sa première position.

6. Armature selon la revendication 5, dans laquelle les moyens comprennent un organe élastique (54) intercalé entre le premier segment (Si) et le mât (18) lorsque l’armature (12) est dans sa première positon de fermeture.

7. Armature selon la revendication 6, dans laquelle l’organe élastique (54) comprend une languette portée par la fourchette (F) et contrainte élastiquement entre la fourchette (F) et le mât (18) lorsque l’armature (12) est dans sa première position.

8. Armature selon l’une des revendications 1 à 7, dans laquelle la baleine (Bi, B2, B3, B4) comprend n segments S agencés les uns au bout des autres depuis le premier segment Si jusqu’à un n-ième segment Sn d’extrémité, et dans laquelle : pour tout k e [2,n — 1] o le k-ième segment Sk est reliée au segment par un axe pivot PSk-1/sk et est reliée au segment Sk+1 par un axe pivot PSk/sk+1, o une tige Tk est associée au segment Sk et est reliée par un axe pivot PTk/Sk-1 et par un axe pivot PTk/Sk+1, respectivement, au segment Sk-t et au segment

Sk+1 de manière à ce que chaque segment Skforme conjointement avec une tige Tk un parallélogramme déformable.

9. Armature selon la revendication 8, dans laquelle chaque k-ième tige Tk comprend un renflement RTk de réception de l’axe pivot PTk+1/sk et de l’axe pivot PSk/sk+1, lorsque l’armature est dans sa première position.

10. Armature selon la revendication 8 ou 9, dans laquelle chaque k-ième segment Sk comprend un renflement RSk de réception de l’axe pivot PTk/sk.1 > lorsque l’armature (12) est dans sa première position.

11. Armature selon des revendications 8 à 10, dans laquelle les axes pivots PTk/sk® > psk/s et Pr/skk sont positionnés les uns relativement aux autres de manière à ce que lesdits axes pivots soient sensiblement alignés lorsque l’armature (12) est dans sa première position, l’axe pivot Psk/s étant positionné entre l’axe pivot PTk/Sk-1 et l’axe pivot PTk®/sk·

12. Armature selon l’une des revendications 8 à 11 , dans laquelle elle comprend une première tige T1 reliée en pivotement par un liaison pivot à la fourchette (F) et en pivotement au deuxième segment S2 par un axe pivot PTl/s2-

13. Armature selon la revendication 10, dans laquelle ladite première tige T1 comprend un renflement Ri de réception de l’axe pivot PSl/s2 et de l’axe pivot PT2/s1-

14. Armature selon l’une des revendications 1 à 13, dans laquelle elle comprend une première baleine (B1) et une deuxième baleine (B2) du type précité dans l’une des revendications précédentes, la première baleine (B1) étant symétrique de la deuxième baleine (B2) par rapport à un plan contenant l’axe longitudinal du mât et passant entre la première baleine (B1) et la deuxième baleine (B2).

15. Armature selon la revendication 14, dans laquelle l’axe de la liaison pivot de la première baleine (B1) et l’axe de la liaison pivot de la deuxième baleine (B2) sont contenus dans un même plan parallèle à l’axe longitudinal du mât (18).

16. Armature selon l’une des revendications 1 à 15, dans laquelle elle comprend une troisième baleine (B3) et une quatrième baleine (B4) du type précité dans l’une des revendications précédentes, la troisième baleine (B3) étant symétrique de la quatrième baleine (B4) par rapport à un plan contenant l’axe longitudinal du mât et passant entre la troisième baleine (B3) et la quatrième baleine (B4).

17. Armature selon la revendication 16, dans laquelle l’axe de la liaison pivot de la troisième baleine (B3) et l’axe de la liaison pivot de la quatrième baleine (B4) sont contenus dans un même plan parallèle à l’axe longitudinal (L) du mât (18).

18. Armature selon les revendications 14 et 15, dans laquelle la première baleine (B1) est symétrique de la troisième baleine (B3) par rapport à un plan contenant l’axe longitudinal du mât (18) et passant entre la première baleine (B1) et la troisième baleine (Bs).

19. Armature selon les revendications 14 et 15 ou la revendication 18, dans laquelle la deuxième baleine (B2) est symétrique de la quatrième baleine (B4) par rapport à un plan contenant l’axe longitudinal du mât (18) et passant entre la deuxième baleine (B2) et la quatrième baleine (B4).

20. Armature selon l’une des revendications 1 à 19, dans laquelle le mât (18) présente une section transverse déformé générale oblongue comprenant deux surfaces en vis-à-vis et reliées l’une à l’autre par deux surfaces arrondies.

21. Armature selon la revendication 15 ou 17 en combinaison avec la revendication 20, dans laquelle l’axe de la liaison pivot de la première baleine (B1) et l’axe de liaison pivot de la deuxième baleine (B2) sont agencés au voisinage de l’une des surfaces arrondies.

22. Armature selon l’une des revendications 15, 17 et 21 en combinaison avec la revendication 20, dans laquelle l’axe de la liaison pivot de la troisième baleine (B3) et l’axe de liaison pivot de la quatrième baleine (B4) sont agencés au voisinage de l’autre des surfaces arrondies.

23. Dispositif de protection contre les intempéries et/ou le soleil comprenant au moins une armature selon l’une des revendications précédentes, et une toile (14) de protection fixée à ladite armature (12) de manière à être mise en tension lorsque ladite armature (12) est amenée dans sa seconde position.

24. Dispositif selon la revendication 23, dans lequel un élément de poignée (16, 64) est monté à une extrémité du mât (18) opposée à celle recevant la noix (34).

25. Dispositif selon la revendication 23, dans lequel il comprend un étui (22, 66) apte à être monté autour de l’armature (12) lorsque celle-ci est dans première position de fermeture, l’étui (22, 66) coopérant à étanchéité avec l’élément de poignée (16, 64) de manière à former un boîtier (62) étanche.

Description:
DESCRIPTION

TITRE : Armature pour dispositif de protection contre les intempéries et/ou le soleil

Domaine technique de l’invention

Le domaine est celui des dispositifs de protection des intempéries et/ou du soleil.

Etat de la technique antérieure

Classiquement, un dispositif de protection contre les intempéries et/ou le soleil tel qu’un parapluie, une ombrelle ou un parasol comprend une armature comprenant un mât qui peut être ou non télescopique sur lequel est monté en coulissement un coulant qui peut se déplacer entre une première position de fermeture du dispositif et une position d’ouverture du dispositif. L’armature comprend des baleines reliées à un noix ou support solidaire d’une extrémité du mât et au coulant par l’intermédiaire de fourchettes ou sous-baleines.

Dans une réalisation, il a été proposé de fixer les extrémités des baleines à un fil circonférentiel solidaire de la noix. Les extrémités des fourchettes opposées à celles reliées aux baleines sont reliées au coulant par l’intermédiaire d’un autre fil circonférentiel solidaire du coulant. Le déploiement de l’armature est réalisé par coulissement du coulant qui induit un déploiement des baleines. L’écartement angulaire des baleines est obtenu par la mise en tension de la toile de protection fixée aux baleines et par la liaison par fil des baleines et des fourchettes qui autorisent une angulation des baleines les unes relativement aux autres. Si ce type de système peut être très compacte en position fermée, il se révèle en pratique très fragile à utiliser du fait des liaisons peu rigides, d’une part, des fourchettes au coulant et, d’autre part, des baleines à la noix.

On notera qu’un dispositif de protection des intempéries a pour fonction principale de protéger de la pluie mais peut également servir pour protéger du soleil. Egalement un dispositif de protection du soleil qui a pour fonction principale de protéger du soleil peut également servir pour protéger occasionnellement de la pluie.

Egalement, un dispositif de protection tel que décrit ci-dessus et utilisé dans sa fonction de protection des intempéries, s’avère nécessairement humide lorsqu’il est refermé immédiatement après une utilisation sous la pluie par exemple. Ainsi, lorsque l’utilisateur arrive à un endroit donné (restaurant, travail,...) il est connu de disposer le dispositif dans un conteneur de réception, par exemple cylindrique, permettant à l’eau de s’écouler vers le bas pour permettre le séchage de la toile du dispositif. Une autre méthode consiste à déployer le dispositif dans un endroit sec (garage, terrasse couverte,...) afin de réaliser le séchage de la toile. On comprend que l’une ou l’autre des méthodes nécessite d’entreposer le dispositif durant une période de temps assez longue et ne rend pas possible le transport par l’utilisateur du dispositif à l’état fermé du fait de la présence de gouttes d’eau sur la toile, dans un sac par exemple, les affaires environnantes étant alors mouillées.

L’invention vise à remédier à tout ou partie des problématiques et inconvénients précités de manière simple et fiable.

Présentation de l’invention

Ainsi, le présent document concerne une armature déployable, en particulier pour dispositif de protection contre les intempéries et/ou le soleil, comprenant : un mât d’axe longitudinal sur lequel est monté un coulant en coulissement entre une première position de fermeture de l’armature et une seconde position d’ouverture de l’armature ; au moins une baleine reliée par une fourchette au coulant, la baleine comprenant une extrémité reliée à une noix portée par une extrémité du mât, caractérisée en ce que : la baleine comprend un premier segment formé d’une première partie et d’une seconde partie mobiles l’une par rapport à l’autre autour de l’axe d’extension dudit premier segment, la première partie du premier segment de la baleine est reliée à la noix par une liaison pivot autour d’un axe qui est perpendiculaire à un plan incliné en oblique par rapport à l’axe longitudinal du mât de manière à ce que dans la première position de fermeture de l’armature le premier segment de la baleine s’étende le long du mat et à ce que dans la seconde position d’ouverture de l’armature le premier segment de la baleine soit écarté du mat.

Selon la configuration proposée, lors du déploiement de l’armature, le premier segment articulé par une liaison pivot sur la noix peut ainsi s’écarter du mat en pivotant autour d’un axe oblique tandis que la seconde partie dudit segment peut s’écarter du mat tout en effectuant un mouvement de rotation autour de l’axe d’extension du premier segment. Ainsi, la fixation d’une toile de protection peut être fixée sur la seconde partie du premier segment et la toile ne subit pas de mouvement de rotation autour de l’axe du segment. Par ailleurs, la liaison mécanique du premier segment à la noix permet de garantir une rigidité accrue de liaison de la baleine à la noix par rapport à la technique antérieure tout en assurant un écartement de la baleine du mat lorsque l’armature est dans sa seconde position d’ouverture.

Selon une autre caractéristique, une première extrémité de la fourchette peut être reliée au coulant par une liaison rotule. Elle pourrait aussi être reliée au mat par l’intermédiaire d’un fil circonférentiel solidaire du coulant.

La liaison rotule peut comprendre une partie sphérique portée par la première extrémité de la fourchette et logée dans une cavité de forme complémentaire du coulant. L’inverse serait également possible, à savoir une cavité portée par la première extrémité de la fourchette et une partie sphérique portée par coulant.

Une seconde extrémité de la fourchette peut être reliée par une liaison pivot à la seconde partie du premier segment de la baleine. En combinaison avec la liaison rotule de la première extrémité de la fourchette, cette configuration confère une rigidité encore augmentée de l’ensemble baleine/fourchette du fait de l’absence de jeu circonférentiel, c’est-à-dire autour de l’axe du mât, de la première extrémité de la baleine avec le coulant.

Egalement, des moyens élastiques peuvent être configurés pour exercer une force tendant à déployer l’armature lorsque celle-ci est dans sa première position. Ils peuvent notamment comprendre un organe élastique intercalé entre le premier segment et le mât lorsque l’armature est dans sa première positon de fermeture.

L’organe élastique peut comprendre une languette portée par la fourchette et contrainte élastiquement entre la fourchette et le mât lorsque l’armature est dans sa première position. De cette manière, la languette exerce une force tendant à déployer l’armature, permettant de faciliter le mouvement initial de déploiement de l’armature en réalisant un pré-déploiement automatique de celle-ci.

Dans une réalisation d’une baleine pour une armature déployable telle que celle décrite dans le présent document mais qui peut aussi être utilisée dans d’autres armatures déployables ne présentant pas les spécificités précitées, chaque baleine peut comprendre n segments S agencés les uns au bout des autres depuis le premier segment Si jusqu’à un n-ième segment S n d’extrémité, et dans laquelle : pour tout k e [2,n — 1] o le k-ième segment S k est reliée au segment par un axe pivot P Sk-1 /s k et est reliée au segment S k+1 par un axe pivot P Sk /s k+1 , o une tige T k est associée au segment S k et est reliée par un axe pivot P Tk / Sk-1 et par un axe pivot P Tk / Sk+1 , respectivement, au segment S k-t et au segment

S k+1 de manière à ce que chaque segment S k forme conjointement avec une tige T k un parallélogramme déformable.

Chaque k-ième tige T k peut comprendre un renflement R Tk de réception de l’axe pivot P Tk+1 /s k et de l’axe pivot P Sk /s k+1 , lorsque l’armature est dans sa première position. Chaque k-ième segment S k comprend un renflement R Sk de réception de l’axe pivot P Tfc/Sfc i , lorsque l’armature est dans sa première position. Ces renflements permettent d’obtenir une compacité accrue de la baleine lorsque l’armature est dans sa première position, c’est-à-dire lorsque les segments de la baleine sont repliés les uns sur les autres. Les axes pivots P Tk /s k® > p s k /s et Pr /s kk peuvent être positionnés les uns relativement aux autres de manière à ce que lesdits axes pivots soient sensiblement alignés lorsque l’armature est dans sa première position, l’axe pivot Ps fc /s fc-1 étant positionné entre l’axe pivot P Tk / Sk-1 et l’axe pivot P Tk-l/Sk -

L’armature peut comprendre une première tige Ti reliée en pivotement à la fourchette et en pivotement au deuxième segment S2 par un axe pivot P Tl /s 2 -

Ladite première tige T 1 peut comprendre un renflement Ri de réception de l’axe pivot P Sl /s 2 et de l’axe pivot P T2 /s 1 -

Ainsi, le présent document concerne également une baleine en tant que telle, cette baleine pouvant comprendre un premier segment monobloc, c’est-à-dire ne comprenant pas de première partie et de seconde partie rotative l’une relativement à l’autre.

Dans une configuration plus particulière, l’armature peut comprendre une première baleine et une deuxième baleine du type précité dans l’une des revendications précédentes, la première baleine étant symétrique de la deuxième baleine par rapport à un plan contenant l’axe longitudinal du mât et passant entre la première baleine et la deuxième baleine.

L’axe de la liaison pivot de la première baleine et l’axe de la liaison pivot de la deuxième baleine peuvent être contenus dans un même plan parallèle à l’axe longitudinal du mât.

De même, l’armature peut comprendre une troisième baleine et une quatrième baleine du type précité dans l’une des revendications précédentes, la troisième baleine étant symétrique de la quatrième baleine par rapport à un plan contenant l’axe longitudinal du mât et passant entre la troisième baleine et la quatrième baleine.

L’axe de la liaison pivot de la troisième baleine et l’axe de la liaison pivot de la quatrième baleine peuvent être contenus dans un même plan parallèle à l’axe longitudinal du mât.

La première baleine peut être symétrique de la troisième baleine par rapport à un plan contenant l’axe longitudinal du mât et passant entre la première baleine et la troisième baleine. La deuxième baleine peut être symétrique de la quatrième baleine par rapport à un plan contenant l’axe longitudinal du mât et passant entre la deuxième baleine et la quatrième baleine.

Le mât peut présenter une section transverse de forme générale oblongue comprenant deux surfaces en vis-à-vis et reliées l’une à l’autre par deux surfaces arrondies.

Plus particulièrement, le mât peut présenter deux surfaces planes sensiblement parallèles l’une à l’autre et à l’axe longitudinal, lesdites deux surfaces planes étant reliées l’une à l’autre par des portions de jonctions lesquelles peuvent être des demi-cylindres circulaires droits avec génératrices parallèles à l’axe du mât. Bien évidemment, cette forme est une forme particulière entrant dans la définition d’une forme générale oblongue au sens de la présente divulgation. Ainsi, l’une et/ou l’autre des surfaces de planes pourrait être remplacée par une surface non planes et les demi-cylindres pourraient avoir des formes arrondies non sphériques. Par exemple, l’une des quatre surfaces précitées pourraient présenter une rainure d’une extrémité à l’autre du mât pour faciliter la coopération à glissement d’éléments unitaires formant un mât télescopique.

L’axe de la liaison pivot de la première baleine et l’axe de liaison pivot de la deuxième baleine peuvent être agencés au voisinage de l’une des deux surfaces arrondies. Dans cette configuration, la première baleine et la seconde baleine sont ainsi agencées côte à côte lorsque l’armature est dans sa première position de fermeture. Il serait aussi possible d’avoir l’axe de la liaison pivot de la troisième baleine et l’axe de liaison pivot de la quatrième baleine agencés au voisinage de l’autre des deux surfaces arrondies. De cette manière, la troisième baleine et la quatrième baleine sont agencées côte à côte lorsque l’armature est dans sa première position de fermeture. On comprend que l’armature offre, vu de dessus c’est-à-dire selon l’axe du mât et depuis la noix, ainsi une forme générale sensiblement rectangulaire lorsqu’elle est dans sa seconde position, chaque baleine étant agencée dans les angles de ladite forme rectangulaire.

Le présent document concerne également un dispositif de protection contre les intempéries et/ou le soleil comprenant au moins une armature selon l’une des revendications précédentes, et une toile de protection fixée à ladite armature de manière à être mise en tension lorsque ladite armature est amenée dans sa seconde position.

Un élément de poignée peut être monté à une extrémité du mât opposée à celle recevant la noix.

Le dispositif peut comprendre un étui apte à être monté autour de l’armature lorsque celle-ci est dans sa première position de fermeture, l’étui coopérant à étanchéité avec l’élément de poignée de manière à former un boîtier étanche.

Comme on l’aura compris, la présente divulgation de l’armature est utilisable, en particulier dans un dispositif de protection contre les intempéries telles que la pluie ou bien dans un dispositif de protection contre le soleil tel qu’une ombrelle, qui sont des dispositifs transportables ou portables. Elle est également applicable à des dispositifs non transportables qui utiliseraient le même principe de fonctionnement.

La présente divulgation s’applique donc également à des dispositifs de protection comprenant une seule baleine ou bien seulement deux ou encore trois baleines.

De manière indépendante ou en combinaison avec l’une des caractéristiques précédemment décrites, la présente divulgation concerne également un dispositif de protection contre les intempéries et/ou le soleil, comprenant : une armature déployable entre une première position de fermeture de l’armature et une seconde position d’ouverture de l’armature, ladite armature supportant une toile de protection ; un mât d’axe longitudinal (L) sur lequel est destiné à être monté un coulant apte à réaliser un déploiement de l’armature par coulissement le long du mât ; un élément de poignée porté par une extrémité du mât ; caractérisé en ce qu’il comprend un étui dans lequel tout ou partie de l’armature déployable est apte à venir se loger lorsque celle-ci est dans sa première position de fermeture et en ce que l’étui et l’élément de poignée sont configurés pour coopérer à étanchéité l’un avec l’autre lorsque l’armature est dans sa première position de manière à former un boîtier étanche.

Ce montage spécifique permet de réaliser une étanchéité à l’eau du boitier formé de l’étui et de l’élément de poignée. De cette manière, l’utilisateur peut aisément transporter le dispositif et le disposer dans un sac ou tout autre conteneur apte à le recevoir sans que les objets ou affaires se trouvant dans ledit conteneur ou bien les parois dudit conteneur ne soient mouillées. Le dispositif peut être conformé de manière à pouvoir être logé dans une poche d’un pantalon ou bien dans une poche intérieur d’une veste d’un costume et on comprend aisément l’intérêt pour un utilisateur de conserver son dispositif de protection avec lui sans avoir à se soucier de l’endroit où il l’a disposé et avoir à penser à le récupérer, le dispositif l’accompagnant au même titre que ces autres affaires.

Comme indiqué, l’utilisation d’un boitier étanche peut être réalisée avec l’armature déployable décrite précédemment, de sorte que le dispositif de protection peut alors s’avérer extrêmement compact.

Selon une autre caractéristique du présent document, au moins une pièce d’étanchéité peut être intercalée entre l’étui et l’élément de poignée. Au moins une pièce d’étanchéité peut être un joint annulaire qui peut être à contour fermé ou ouvert, c’est-à-dire avec fente, selon la conformation du boitier.

Egalement, l’un du boitier et de l’élément de poignée comprend au moins un organe mobile qui est déplaçable entre une première position de verrouillage étanche de l’élément de poignée avec l’étui et une seconde position de déverrouillage permettant un désengagement de l’élément de poignée d’avec l’étui.

Par ailleurs, l’étui peut comprendre une partie fixe et ledit organe mobile qui est articulé en déplacement relativement à la partie fixe entre la première position et la seconde position. Dans cette configuration, l’organe mobile forme au moins une partie de l’étui amovible relativement à l’élément de poignée. Dans une autre configuration, l’élément mobile comprendre une partie fixe et une partie mobile.

Le terme « fixe » indique ici une partie de l’étui ou de l’élément de poignée qui ne bouge pas relativement, respectivement, à l’élément de poignée ou à l’étui lorsque ladite partie fixe est mise en position apte à être verrouiller ou déverrouiller. Dans cette position, l’élément mobile est déplaçable entre ses deux positions de verrouillage et de déverrouillage. Le dispositif peut comprendre des moyens de guidage configurés pour permettre un déplacement de l’organe mobile entre la première position de verrouillage et la seconde position de déverrouillage.

Les moyens de guidage peuvent comprendre au moins une tige portée par la partie fixe de l’étui et au moins un logement dans lequel est engagée ladite tige pour le guidage à déplacement de la tige dans le logement.

L’organe mobile peut comprendre deux voiles en vis-à-vis comportant chacun un logement, ladite au moins une tige étant engagée dans lesdits logements desdits deux voiles.

Ladite au moins une rainure peut être conformée de manière à permettre une translation de l’organe mobile depuis la première position jusqu’à une position intermédiaire puis à permettre un pivotement des voiles de l’organe mobile jusqu’à une position correspondant à la seconde position de l’organe mobile.

Ledit organe mobile peut comprendre un premier crochet supérieur apte à coopérer par encliquetage élastique avec un premier crochet de forme complémentaire de la partie fixe de l’étui lorsque l’organe mobile est dans sa première position de manière à bloquer ledit organe mobile sur la partie fixe de l’étui selon la direction longitudinale.

Ledit organe mobile peut comprendre un second crochet inférieur apte à coopérer par encliquetage élastique avec un second crochet de forme complémentaire de l’élément de poignée lorsque l’organe mobile est dans sa première position de manière à bloquer un mouvement de l’organe mobile selon une direction perpendiculaire à la direction longitudinale. L’étui peut comprendre un premier organe mobile et un second organe mobile du type précité, le premier organe mobile et le second organe mobile étant agencés l’un relativement à l’autre de manière à ce qu’ils s’écartent l’un de l’autre depuis leur première position jusqu’à leur seconde position.

Brève description des figures

[Fig. 1] comprend deux parties A et B, nommées respectivement, figure 1A et figure 1 B, la figure 1A représentant un dispositif de protection contre les intempéries et/ou le soleil intégrant une armature déployable et la figure 1 B représentant un ensemble comprenant un dispositif selon la figure 1 A avec l’armature logée dans un étui ;

[Fig. 2] est une vue schématique en perspective de l’armature du dispositif de la figure 2 dans lequel l’étui a été retiré, le parapluie étant dans une première position de fermeture et la toile n’étant pas représentée pour faciliter la visualisation de l’armature ;

[Fig. 3] est une vue du dispositif de la figure 2 selon une orientation angulaire différente ;

[Fig. 4] est une vue du dispositif de la figure 2 selon une orientation angulaire depuis une extrémité d’un mât du dispositif, cette figure comprenant également une partie A illustrant la forme oblongue du mât ; [Fig. 5] est une vue schématique en perspective et de côté du dispositif ;

[Fig. 6] est une vue schématique en perspective et selon un autre côté du dispositif ;

[Fig. 7] est une vue schématique en perspective du dispositif, dans une position intermédiaire de déploiement de l’armature ;

[Fig. 8] est une vue schématique en perspective et à plus grande échelle de la zone délimitée en pointillée sur la figure 7 ;

[Fig. 9] est une vue schématique en perspective du dispositif, dans une position finale de déploiement de l’armature ;

[Fig. 10] est une vue schématique en perspective et à plus grande échelle de la zone délimitée en pointillée sur la figure 9 ;

[Fig. 11] est une vue schématique en perspective similaire à celle de la figure 9 et selon une orientation angulaire différente ;

[Fig. 12] est une vue schématique en perspective d’une baleine d’un dispositif selon la présente divulgation ;

[Fig. 13] est une vue schématique en perspective comprenant quatre parties nommées figure 13A, figure 13B, figure 13C et figure 13D illustrant successivement les différents segments de la baleine de la figure 12 ;

[Fig. 14] est une vue schématique du boîtier étanche selon la présente divulgation, cette figure comprenant une partie A nommée figure 14A, une partie B nommée figure 14B et une partie C nommée figure 14C ;

[Fig. 15] est une vue schématique du boîtier étanche selon la présente divulgation dans laquelle une partie fixe de l’étui a été retirée, cette figure comprenant une partie A nommée figure 15A, une partie B nommée figure 54B et une partie C nommée figure 15C ;

[Fig. 16] est une vue schématique de la coopération entre un élément mobile de l’étui et une partie fixe de l'étui, cette figure comprenant une partie A nommée figure 16A, une partie B nommée figure 16B et une partie C nommée figure 16C ;

[Fig. 17] est une vue schématique du boîtier étanche selon la présente divulgation illustrant plus particulièrement des moyens d’encliquetage élastique au niveau de l’étui et de l’élément de poignée, cette figure comprenant une partie A nommée figure 17A, une partie B nommée figure 17B et une partie C nommée figure 17C.

Description détaillée de l’invention

La figure 1 comprend une première partie nommée figure 1 A et une seconde partie nommée figure 1B. La figure 1 A représente un dispositif 10 de protection des intempéries et/ou du soleil comprenant une armature 12 déployable sur laquelle est fixée une toile 14 de protection et un élément de poignée 16 qui est fixé à une extrémité d’un mât 18 de l’armature 12. La figure 1B illustre un ensemble 20 comprenant un dispositif 10 et un étui 22 dans lequel l’armature et la

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FEUILLE RECTIFIÉE (RÈGLE 91) ISA/EP toile 14 sont destinés à venir se loger. L’élément de poignée 16 comprend un bord libre 24 appliqué sur et coopérant à étanchéité avec un bord libre 26 (figure 1 B) de l’étui 22 au moyen d’un joint annulaire 28 (figure 3). L’élément de poignée 16 comprend des pattes latérales 30 destinées à venir s’accrocher sur des parties complémentaires de l’étui 22 afin d’assurer un maintien de l’étui 22 sur l’élément de poignée 16 (figures 1 B et 2). Ainsi, lorsque l’armature 12 et la toile 14 sont logées dans l’étui 22 et que l’étui 22 réalise une fonction d’étanchéité avec l’élément de poignée 16, l’ensemble 20 (Figure 1 B) ainsi formé peut être placé dans un sac, une poche intérieure d’une veste ou une poche d’un pantalon, sans que les gouttes résiduelles présentes sur la toile 14 ne sortent et viennent mouiller les objets se trouvant en contact avec l’ensemble 20.

On observe que l’étui 22 ainsi que l’élément de poignée 16 présentent une forme parallélépipédique rectangle ayant une longueur ou hauteur 11 , une largeur I2 et une épaisseur I3. La longueur 11 est plus grande que la largeur qui est elle-même plus grande que l’épaisseur I3. On comprendra ultérieurement que la forme proposée du boîtier formée par l’étui 22 et l’élément de poignée 16 est permise par l’utilisation d’une cinématique spécifique de déploiement/fermeture des baleines Bi, B 2 , B 3 , B 4 (figure 2) et par un agencement relatif des baleines B 1 , B 2 , B 3 , B 4 les unes par rapport aux autres, autorisant une compacité accrue du dispositif 10 en position fermée par rapport aux dispositifs de l’état de la technique.

La figure 2 représente l’armature 12 ainsi que l’élément de poignée 16, l’étui 22 et la toile 14 n’étant pas représentés afin de visualiser l’armature 12 du dispositif 10 dans sa première position de fermeture. L’armature 12, selon la présente divulgation, comprend donc un mât 18 qui est ici télescopique mais qui pourrait aussi ne pas être télescopique de sorte que la présente divulgation vise également des mâts non télescopiques. Le mât 18 télescopique comprend ainsi cinq portions 18 1 , 18 2 , 18 3 , I8 4 I8 5 de tubes engagées les unes dans les autres. Le mât 18 présente une section transverse, c’est-à-dire dans un plan perpendiculaire à l’axe longitudinal L du mât 18, de forme générale oblongue.

Un coulant 32 est monté autour du mât 18 et configuré pour coulisser le long de l’axe longitudinal L du mât 18 entre la première position de fermeture de l’armature 12 (figures 2 et 3) et une seconde position d’ouverture ou de déploiement de l’armature 12 (figures 9 à 11 ). Comme cela est visible sur les figures 2 à 10, l’armature 12 comprend quatre baleines notées Bi, B 2 , B 3 , B 4 . Chaque baleine B 1 , B 2 , B 3 , B 4 est associée et reliée à une fourchette F laquelle est reliée au coulant. Par ailleurs, chaque baleine B 1 , B 2 , B 3 , B 4 est reliée à une noix 34 ou support solidaire de l’extrémité du mât 18 qui est opposée à celle portant l’élément de poignée 16. Le mât 18 étant télescopique, la noix 34 est solidarisée à une extrémité de la portion de tube I8 5 qui est située radialement le plus à l’intérieur relativement aux autres portions de tube (figures 2, 5 et 8). On observe que la noix 34 comprend une embase 36 supérieure reliée à une portion de tube 38 de forme également oblongue et qui entoure (mais cela pourrait être l’inverse) et est fixée à l’extrémité de la portion de tube 18s.

Comme on peut le voir chaque baleine Bi, B2, B3, B4 comprend n segments S agencés les uns au bout des autres depuis un premier segment Si jusqu’à un n-ième segment S n figures 9 et 12). Le premier segment Si de chaque baleine Bi, B2, B3, B4 est formé d’une première partie 40 et une seconde partie 42 mobiles l’une par rapport à l’autre autour de l’axe d’extension dudit premier segment Si (Figures 5, 6, 8 et 10). La structure de chaque baleine Bi, B2, B3, B4 sera décrite plus en détail ultérieurement, en référence aux figures 12 et 13.

Comme on peut le voir sur les figures 5, 6, 8, 10 et 11 , une extrémité de la première partie 40 du premier segment Si de chaque baleine Bi, B2, B3, B4 est reliée par une liaison pivot autour d’un axe P Bl , P B2 , P Bs et P Bi qui est chacun perpendiculaire à un plan incliné en oblique par rapport à l’axe longitudinal L du mât 18. L’autre extrémité de la première partie est engagée dans une extrémité de la seconde partie et les première partie et seconde partie sont aptes à tourner l’une par rapport à l’autre autour de l’axe d’extension du segment Si. Le terme « axe pivot » ou « axe » en relation avec une liaison pivot vise aussi bien l’élément matériel servant de pivot qui est centré sur l’axe immatériel que l’axe ou tige matériel en tant que tel. La première partie 40 du premier segment Si, et également le segment Si en tant que tel de la baleine Bi, sont articulés en rotation sur la noix autour d’un axe pivot P Bi perpendiculaire à un plan Pi incliné en oblique par rapport à l’axe longitudinal L du mât 18. La première partie 40 du premier segment Si, et également le segment Si de la baleine B2, sont articulés en rotation sur la noix autour d’un axe pivot P Bz perpendiculaire à un plan P2 incliné en oblique par rapport à l’axe longitudinal L du mât 18. La première partie 40 du premier segment Si, et également le segment Si en tant que tel de la baleine B3, sont articulés en rotation sur la noix autour d’un axe pivot P Bs perpendiculaire à un plan incliné en oblique par rapport à l’axe longitudinal L du mât 18. La première partie 40 du premier segment Si , et également le segment Si en tant que tel de la baleine B4, sont articulés en rotation sur la noix 34 autour d’un axe pivot (non représenté) perpendiculaire à un plan incliné en oblique par rapport à l’axe longitudinal L du mât 18. Plus particulièrement, on observe que la première baleine B1 figure 4) est symétrique de la deuxième baleine B2 par rapport à un plan A contenant l’axe longitudinal L du mât 18 et passant entre la première baleine B1 et la deuxième baleine B2. Egalement, l’axe P Bl de la liaison pivot de la première baleine B1 et l’axe P B2 de la liaison pivot de la deuxième baleine B2 sont contenus dans un même plan B parallèle à l’axe longitudinal du mât 18. La troisième baleine B3 est symétrique de la quatrième baleine B4 par rapport à un plan C contenant l’axe longitudinal L du mât 18 et passant entre la troisième baleine B3 et la quatrième baleine B4. Egalement, l’axe P Bs de la liaison pivot de la troisième baleine B3 et l’axe P B de la liaison pivot de la quatrième baleine B4 sont contenus dans un même plan D parallèle à l’axe longitudinal L du mât. Ainsi, le plan B et le plan D sont parallèles l’un à l’autre. Aussi, la première baleine Bi est symétrique de la troisième baleine B 3 par rapport à un plan E contenant l’axe longitudinal L du mât 18 et passant entre la première baleine B 1 et la troisième baleine B 3 . La deuxième baleine B 2 est symétrique de la quatrième baleine B 4 par rapport à un plan F contenant l’axe longitudinal L du mât 18 et passant entre la deuxième baleine B 2 et la quatrième baleine B 4 . Du fait des symétries précitées, le plan A et le plan C sont confondus et il en est de même des plans E et F.

La figure 6 étant une vue de côté des baleines B 1 et B 2 uniquement, et dans une direction perpendiculaire à la direction L longitudinale du mât, on comprend que les plans obliques Pi et P 2 sont perpendiculaires au plan de la page.

Dans un exemple de réalisation, les axes P Bl et P B2 forment un angle d’environ 45° avec le plan A (figure 6). De même, les axes P Bs forment un angle d’environ 45° avec le plan C (figures 4 à 6).

Le mât 18 présente une section transverse de forme générale oblongue comprenant deux surfaces planes 44 partie A de la figure 4 en vis-à-vis et reliées l’une à l’autre par deux surfaces arrondies 46. L’axe de la liaison pivot de la première baleine B 1 et l’axe de liaison pivot de la deuxième baleine B 2 sont au voisinage de l’une des deux surfaces arrondies 46. Dans cette configuration, la première baleine B 1 et la seconde baleine B 2 sont ainsi agencées côte à côte lorsque l’armature 12 est dans sa première position de fermeture. L’axe de la liaison pivot de la troisième baleine et l’axe de liaison pivot de la quatrième baleine B 4 sont agencés au voisinage de l’autre 46 des deux surfaces arrondies. De cette manière, la troisième B 3 baleine et la quatrième baleine B 4 sont agencées côte à côte lorsque l’armature 12 est dans sa première position de fermeture. On comprend que l’armature 12 offre, vu de dessus c’est-à- dire selon l’axe L du mât 12 et depuis la noix 34 (figure 4), ainsi une forme générale sensiblement rectangulaire 48 lorsqu’elle est dans sa seconde position, chaque baleine étant agencée dans les angles de ladite forme rectangulaire. Ce positionnement des axes pivot des baleines B 1 , B 2 , B 3 , B 4 relativement au mât permet d’insérer l’armature dans un étui de forme rectangulaire comme représenté en figure 2. Cela permet en outre d’offrir une compacité accrue à l’armature 12 dans la direction de la petite dimension de la forme oblongue.

Chaque fourchette F comprend une première extrémité reliée au coulant 32, plus particulièrement par une liaison rotule, comme cela est illustré sur les figures 8, 10 et 11 et une seconde extrémité reliée par une liaison pivot à la seconde partie 42 du premier segment Si de chaque baleine B 1 . Plus particulièrement, la première extrémité de chaque fourchette F porte une partie sphérique 50 engagée dans une cavité de forme complémentaire du coulant 32. La seconde extrémité de chaque fourchette F est insérée à pivotement entre deux bras 52 de la seconde partie 42 du premier segment Si de chaque baleine B 1 . Comme on peut le voir chaque fourchette F comprend également des moyens élastiques se présentant, dans le cas particulier illustré aux figures et mieux visible aux figures 8, 10 et 11 , sous la forme d’une languette élastique 54. Cette languette 54 élastique est portée par la première extrémité de la fourchette F et s’étend en direction de la seconde extrémité de la fourchette F de manière à former un angle avec la fourchette F. Autrement dit, la languette 54 s’écarte de la fourchette F en allant vers la seconde extrémité de la fourchette F. Ainsi conformée, cette languette 54 permet d’exercer une force élastique contre le mât 18, plus particulièrement contre la portion de tube 18i du mât 18, qui permet d’induire un pré déploiement de l’armature 12 depuis sa première position de fermeture permettant ainsi à l’utilisateur de plus facilement accéder au coulant et de pouvoir le manipuler pour le déplacer de sa première position vers sa seconde position.

Selon le présent document, la liaison spécifique de chaque fourchette F par une liaison pivot au coulant 34 et à une seconde partie 42 d’un segment Si d’une baleine Bi lequel le second segment 42 est apte à pivoter relativement à un premier segment 40 articulé sur axe pivot oblique permet que les baleines Bi, B 2 , B 3 , B 4 s’écartent les unes des autres depuis la première position (figures 4, 5 et 6) jusqu’à la seconde position (figures 9, 10 et 11 ).

Le coulant 34 (figure 11) comprend une première portion 56 annulaire supérieure comprenant les logements ou cavité de réception des parties sphériques 50 et une portion inférieure 58 comportant un évidement de réception d’un ressort haut 60 pour le blocage du coulant 34 dans la seconde position de l’armature 12.

On se réfère maintenant à la figure 12 qui représente la baleine B1 reliée au mât 18 et au coulant selon les moyens précités. Les différentes parties d’une baleine sont illustrées sur la figure 13, cette baleine pouvant être indifféremment la baleine B1 , B2, B3 ou B4 Chaque baleine comprend n segments S agencés les uns au bout des autres depuis le premier segment Si jusqu’à un n-ième segment S n d’extrémité, et : pour tout k e [2,n — 1] o le k-ième segment S k est reliée au segment par un axe pivot P Sk-1 /s k et est reliée au segment S k+1 par un axe pivot P Sk /s k+1 , o une tige T k est associée au segment S k et est reliée par un axe pivot P Tk / Sk-1 et par un axe pivot P Tk / Sk+1 , respectivement, au segment S k-t et au segment

S k+1 de manière à ce que chaque segment S k forme conjointement avec une tige T k un parallélogramme déformable.

Ici, dans le cas représenté aux figures et mieux visible en figure 13, chaque baleine comprend 5 segments S1 , S2, S3, S4, S5 et on observe que les segments S2, S3 et S4 respectent la règle précitée. On observe que les tiges T2, T3, T4 respectent également la règle précitée. De même, l’armature comprend une première tige Ti reliée en pivotement à la fourchette par une liaison pivot P T F et en pivotement au deuxième segment S2 par un axe pivot P Tl /s 2 - Afin de réaliser un déploiement et fermeture de chaque baleine, les axes pivots P Tk /s k.1 > p s k /s et Pr /s kk sont positionnés les uns relativement aux autres de manière à ce que lesdits axes pivots soient sensiblement alignés, l’axe pivot P Sk /s k-1 étant positionné entre l’axe pivot P Tk/Sk® et l’axe pivot P Tk® /s k ·

Sur la figure 13, on observe que chaque k-ième tige T k comprend un renflement R Tk de réception de l’axe pivot P Tk+1 /s k et de l’axe pivot P Sk /s k+1 , lorsque l’armature est dans sa première position (voir également figure 3). Par ailleurs, chaque k-ième segment S k comprend un renflement R Sk de réception de l’axe pivot P Tk /s k® > lorsque l’armature est dans sa première position. Egalement, ladite première tige T1 comprend un renflement Ri de réception de l’axe pivot P Sl /s 2 et de l’axe pivot P T2 /s 1 -

Le présent document concerne ainsi une armature déployable comprenant une ou plusieurs baleines. Ainsi, une configuration à quatre baleines permet de déployer une toile autour d’une extrémité du mât et ainsi protéger l’utilisateur. Cette armature est avantageusement portable. Elle pourrait aussi être utilisée en tant que structure non mobile par un utilisateur se déplaçant à pied et pourrait par exemple être transportable et servir de parasol. Egalement, dans une autre réalisation, l’armature peut comprendre deux baleines symétriques l’une de l’autre relativement au plan A ou au plan C (figure 4). Dans une telle configuration, la toile pourrait comprendre un premier bord libre et un second bord libre qui pourraient être reliés à un ou des éléments de structures verticaux, tels qu’un plan vertical, par exemple un mur, le mât pouvant être orienté verticalement et agencé au voisinage ou à distance desdits éléments verticaux. Le plan A ou C peut être orienté verticalement et être perpendiculaire à un plan vertical passant par les éléments verticaux. Le déploiement des deux baleines peut ainsi conduire à ce que les deux baleines s’écartent des éléments de structures verticaux, la toile étant ainsi tendue angulairement d’un premier élément vertical, une première baleine, une seconde baleine jusqu’au second élément vertical. De cette manière, on peut imaginer que la toile présente la forme de la moitié d’une toile de la figure 1. Une telle structure déployable pourrait être utilisée à une terrasse d’un établissement de débit de boissons, par exemple, pour des tables agencées à côté d’un mur.

La toile peut être réalisée dans un matériau élastiquement déformable de telle manière que la toile est peu ou faiblement tendue lorsque l’armature est dans sa première position de fermeture.

On se réfère maintenant aux figures 14 à 17 qui illustrent un boîtier étanche 62 logeant l’armature 12 précédemment décrite mais qui pourrait loger une armature différente et non décrite dans le présent document de sorte que la description du boiter 62 étanche peut être ou non combinée avec les caractéristiques de l’armature 12. Cela ressort à l’évidence de la divulgation réalisée dans la section « Présentation de l’invention ».

Les pièces identiques à celles précédemment décrites ne seront pas de nouveau décrite et porteront les mêmes références sans que cela ne limite le contenu de la description ci-après à la réalisation des figures 1 à 13.

Le boitier 62 représenté aux figures 14 à 17 comprend ainsi un élément de poignée 64 et un étui 66 qui diffèrent de ceux décrits précédemment en ce que la fixation étanche de ces deux pièces est réalisée différemment. Pour autant, les caractéristiques de description dimensionnelles (longueur, largeur, et épaisseur) réalisées précédemment et les conséquences qui en découlent sont applicables à ce boitier. Ce boitier 62 est apte à recevoir toute type d’armature et en particulier celle 12 décrite précédemment.

L’étui 66 comprend une partie dite partie fixe 68 ainsi qu’un premier organe 70a mobile et un second organe 70b mobile qui sont déplaçables entre une première position de verrouillage étanche de l’élément de poignée 64 avec l’étui 66 et une seconde position de déverrouillage permettant un désengagement de l’élément de poignée 64 d’avec l’étui 66. Le premier organe 70a mobile et le second organe 70b mobile sont symétriques l’un de l’autre par rapport à un plan contenant l’axe longitudinal du mât 18. La partie fixe 68 de l’étui 66 comprend une première paroi 68a et une deuxième paroi 68b s’étendant dans le sens de la longueur 11 et de l’épaisseur I3 ainsi qu’une troisième 68c et une quatrième paroi 68d s’étendant dans le sens de la largeur I2 et de la longueur 11 ou hauteur. La première paroi 68a et la deuxième paroi 68b sont parallèles l’une à l’autre. Il en est de même des troisième 68c et quatrième 68d parois. Ces parois 68a, 68b, 68c, 68d sont reliées les unes aux autres par un paroi de fond 68e ou paroi supérieure.

L’élément de poignée 64 comprend une première paroi 64a et une deuxième paroi 64b s’étendant dans le sens de la longueur 11 et de l’épaisseur I3 ainsi qu’une troisième 64c et une quatrième paroi 64d s’étendant dans le sens de la largeur I2 et de la longueur 11 ou hauteur. La première paroi 64a et la deuxième paroi 64b sont parallèles l’une à l’autre. Il en est de même des troisième 64c et quatrième 64d parois. Ces parois 64a, 64b, 64c, 64d sont reliées les unes aux autres par un paroi de fond 64e ou paroi supérieure.

Une ou plusieurs pièces d’étanchéité tels que des joints peuvent être intercalés entre l’étui 66 et l’élément de poignée 64 mais ne sont pas représentés. Les parois de chaque couple de troisième parois 66c, 64c de l’étui 66 et 'élément de poignée 64 et de quatrième parois 66d, 64d de l’étui 66 et de l’élément de poignée 64 sont alignés ensemble selon la direction longitudinale et prévues pour être mis bout à bout comme cela est visible sur la figure 14 notamment.

Chaque organe mobile 70a comprend un premier voile 72a et un second voile 72b reliés l’un à l’autre par un élément de paroi 74 (figures 15 et 16A). Cet élément de paroi 74 peut être conformé pour être sensiblement aligné avec la première paroi 66a pour le premier organe 70a mobile et avec la deuxième paroi 66b pour le second organe 70b mobile. La description réalisée en référence à un organe mobile est valable aussi pour l’autre des organes mobiles. Afin de réaliser un guidage des premier 70a et second 70b organes mobiles, il est prévu des moyens de guidage sur le dispositif de protection.

Ainsi, chaque voile 72a, 72b comprend un logement 76 comportant une première portion 76a courbe, c’est-à-dire s’étendant suivant un arc de cercle, qui est reliée à une extrémité à une portion 76b orientée suivant l’axe longitudinal L (figures 15B et C). Ce logement 76 est ici plus particulièrement une lumière, c’est-à-dire un logement traversant le voile 72a, 72b. On comprend qu’un logement non traversant, c’est-à-dire une rainure, pourrait assurer la même fonction de guidage. Cela étant la lumière permet à chaque tige de guidage d’être fixée sur la troisième paroi et la quatrième paroi de l’étui comme cela apparait sur les figures. Selon le présent document, une tige inférieure ou seconde tige 78 est engagée par une extrémité dans le logement 76 du premier voile 72a et pour l’autre extrémité opposée dans le logement 76 du second voile 72b. Cette seconde tige 78 ou tige inférieure est fixée aux troisième 66c et quatrième 66d parois de l’étui 66. Sur la figure 15C, on observe la présence d’un moyen de fixation 77 de la tige inférieure 78 du premier voile 72a du premier organe 70a mobile à la troisième paroi 66a tandis que ce moyen de fixation a été supprimé (pour une commodité de lecture) de cette figure (mais existe) pour ce qui concerne la tige inférieure 78 du premier voile 72a du second organe 70b mobile.

L’élément de paroi de 74 chaque organe mobile 70a, 70b peut comprendre un premier crochet 80 supérieur apte à coopérer par encliquetage élastique avec un premier crochet 82 de forme complémentaire de la partie fixe 68 de l’étui 66 lorsque l’organe mobile 70a, 70b est dans sa première position de manière à bloquer ledit organe mobile 70a, 70b sur la partie fixe 68 de l’étui 66 selon la direction longitudinale (figures 15A, 16 et 17B). On observe que l’extrémité supérieure ou première extrémité de l’élément de paroi 74 de l’organe mobile 70a, 70b est guidée à coulissement selon la direction longitudinale L par l’intermédiaire d’une tige 84 supérieure ou première tige dont les extrémités sont fixées aux troisième 66c et quatrième 66d parois de la partie fixe 68 de l’étui 66 et qui est engagée dans une lumière 86 de la première extrémité ou extrémité supérieure de l’élément de paroi 74 (figures 16a et 17B).

Par ailleurs, chaque organe mobile 70a, 70b comprend un second crochet 88 inférieur formé au niveau d’une seconde extrémité de l’élément de paroi 74, le long de la direction longitudinale L. Ce second crochet 88 est apte à coopérer par encliquetage élastique avec un second crochet 90 de forme complémentaire de l’élément de poignée 64 lorsque l’organe mobile est dans sa première position de manière à bloquer un mouvement de l’organe mobile 70a, 70b selon une direction perpendiculaire à la direction longitudinale L. Après avoir mis l’armature déployable dans sa première position de fermeture, l’ouverture de l’étui 66 est présentée au niveau de la noix 34 de l’armature 12 et l’armature 12 est insérée à l’intérieur de l’étui 66 jusqu’à ce que les troisième parois 66a, 64a de l’étui 66 et de l’élément de poignée 64 ainsi que les quatrièmes parois 66d, 64d de l’étui 66 et de l’élément de poignée 64 viennent en contact, éventuellement par l’intermédiaire d’un ou de plusieurs joints d’étanchéité. Les organes mobiles 70a, 70b étant dans leur seconde position de déverrouillage (non représentée), ceux-ci sont déplacés par pivotement autour des premières tiges de manière à venir dans une position intermédiaire dans laquelle les secondes tiges 78 sont aptes à coulisser longitudinalement dans les secondes portions 76b des logements 76, les premières tiges 84 étant également alors autorisées à coulisser dans les lumières 86 des premières extrémités des éléments de parois 74 des organes mobiles 70a, 70b.