DESCRIPTION

La présente invention relève du domaine des équipements pour mobiliers et a pour objet une structure support de mobilier particulière.

Dans certaines situations, une personne peut être amenée à se lever en pleine nuit. Il est alors souhaitable de disposer d'un faible éclairage d'appoint, qui ne reste pas allumé en permanence et s'allume idéalement sans intervention. L'éclairage est préférentiellement mis en marche à deux conditions : une obscurité ambiante, et un mouvement. Ces deux conditions peuvent être identifiées par divers moyens : détecteur de luminosité, ou encore horloge pour l'obscurité ambiante, et, pour le mouvement, détecteur de mouvement, de présence ou encore d'allégement du mobilier.

L'invention proposée ici se rapporte à une structure support de mobilier qui peut émettre de la lumière pour éclairer discrètement une zone de circulation nocturne. Cette structure peut être placée comme support de lit, ou autre mobilier comme une armoire.

L'éclairage à partir d'une zone inférieure du mobilier est en particulier déjà divulguée dans EP1857737, DE202005017862, ou encore WO2007087807.

L'invention vise à améliorer la production d'un support mobilier lumineux. A cet effet, l'invention prévoit une carte de circuit imprimé sur laquelle est monté l'essentiel des composants de la fonction d'éclairage, en particulier le détecteur de mouvement, le détecteur de luminosité, et la source lumineuse.

L'invention a donc pour objet un support mobilier de forme allongée le long d'un axe principal comprenant

- un détecteur de mouvement

- un détecteur de luminosité ambiante

- une source lumineuse.

Ce support est caractérisé en ce que il comprend, en outre, une carte de circuit imprimé sur laquelle sont montés le détecteur de mouvement, le détecteur de luminosité ambiante 4 et la source lumineuse.

L'invention sera mieux comprise à la lumière de la description ci-après qui se rattache au mode de réalisation illustré dans les figures annexées : - la figure 1 est une vue en perspective d'un support mobilier selon l'invention ;

- la figure 2 est une vue d'un tiroir à batterie ;

- la figure 3 est une vue d'un patin pour tiroir ;

- la figure 4 montre le montage du tiroir et du patin ;

- les figures 5 et 6 montrent le corps creux et l'ouverture frontale, éventuellement couverte par un cache ;

- la figure 7 montre une carte de circuit imprimé plane, et

- la figure 8 montre un sous ensemble où la carte de circuit imprimé et le tiroir sont montés dans un patin.

La réalisation illustrée dans les figures annexées montre donc un support mobilier 1, comprenant un corps creux 8 de forme tubulaire. Ce support mobilier 1 est destiné à être monté sous un meuble, pour l'appui au sol, et présente donc les caractéristiques mécaniques nécessaires pour résister au poids d'un tel mobilier, comme une armoire ou un lit. Le support mobilier 1 illustré a une forme allongée selon un axe principal 2, et présente ainsi deux extrémités axiales. Le support mobilier 1 vient contre le mobilier au niveau d'une première extrémité axiale, dite extrémité supérieure, et vient normalement au sol au niveau de l'extrémité axiale opposée, dite extrémité inférieure.

A l'extrémité supérieure, le support mobilier 1 peut être muni d'un moyen de fixation au mobilier, du type vis, douille taraudée, ou autres. Comme il sera décrit encore plus loin, le support mobilier 1 peut être muni, à son extrémité inférieure, d'un patin 9, enchâssé dans le corps creux 8.

Comme ce support mobilier 1 a pour fonction, outre le support d'un meuble, de créer un éclairement provisoire, il comprend un détecteur de mouvement 3, et une source lumineuse 5. Il comprend aussi avantageusement un détecteur de luminosité ambiante 4. En effet, l'allumage de la source lumineuse 5 n'est pas nécessaire si la luminosité ambiante est suffisante. Le détecteur de mouvement 3, ou détecteur de présence, sert à identifier qu'un utilisateur peut nécessiter un éclairage de la zone autour du support mobilier 1, en particulier parce qu'il souhaite se déplacer.

Afin de faciliter la fabrication et l'assemblage d'un tel support mobilier 1, et en particulier afin de garantir une alimentation électrique simple et efficace des composants, le support mobilier 1 comprend, en outre, une carte de circuit imprimé 6 sur laquelle sont montés le détecteur de mouvement 3, l'éventuel détecteur de luminosité ambiante 4, et la source lumineuse 5.

Dans des réalisations simples, la carte de circuit imprimé 6, sur laquelle sont montés les composants, est rigide et plane et s'étend dans sa grande longueur parallèlement à l'axe principal 2. Elle est préférentiellement logée dans le corps creux 8. L'unité de traitement logique, qui pilote la source lumineuse 5 en fonction de la détection de mouvement ou de présence, voire de la luminosité ambiante, est préférentiellement aussi monté sur la carte de circuit imprimé 6 et peut consister en un processeur numérique ou en un ensemble de composants analogiques.

Comme il sera encore décrit plus loin, l'alimentation électrique de ces composants, à savoir au moins la source lumineuse 5, le détecteur de mouvement 3 ou de présence, voire aussi le détecteur de luminosité ambiante 4, se fait à l'aide d'une réserve, type pile ou batterie électrique, embarquée dans le support mobilier 1 lui-même, préférentiellement au sein du corps creux 8. L'alimentation électrique se fait via les pistes de la carte de circuit imprimé 6.

Afin de faciliter l'alimentation de la carte 6, cette dernière présente, en outre, pour sa fourniture en énergie électrique, un bornier 7 de contact pour réserve d'énergie électrique, pile ou batterie, préférentiellement sous la forme de surfaces électriquement conductrices, type lamelles métalliques. Ainsi, la carte de circuit imprimé 6 présente des éléments conducteurs au contact desquels la réserve d'énergie peut venir pour une alimentation électrique. Préférentiellement, le bornier de contact 7 prend la forme de pattes conductrices, métalliques, contre lesquelles la réserve d'énergie peut venir. Classiquement, une pile ou autre batterie, présente, pour la délivrance d'énergie électrique, des surfaces contre lesquelles les éventuels consommateurs doivent être appliqués. Il est proposé ici de réaliser un bornier 7, auquel sont connectés, d'une part, la réserve d'énergie électrique, et aussi, d'autre part, grâce aux pistes de la carte de circuit imprimé 6, les composants électroniques comme la source lumineuse 5, le détecteur de mouvement 3 et/ou le détecteur de luminosité ambiante 4. Le bornier 7 forme donc une interface de contact unique entre ces composants et la réserve d'énergie. Comme il a déjà été évoqué, le support mobilier 1 comprend avantageusement un corps creux 8 dans lequel est montée la carte de circuit imprimé 6 et qui présente

- une première ouverture, à travers laquelle la luminosité ambiante peut atteindre le détecteur de luminosité ambiante 4

- une deuxième ouverture, à travers laquelle peut circuler le signal requis par le détecteur de mouvement 3, et

- une troisième ouverture, à travers laquelle la lumière émise par la source lumineuse 5 peut être émise vers l'extérieur du corps creux 8.

Le corps creux 8 peut en effet être tel qu'il empêche une transmission de lumière depuis la source lumineuse 5, et/ou une transmission de signal utile au détecteur de présence 3 ou mouvement, bien souvent un rayonnement infrarouge ou des ultrasons, et/ou une transmission de signal utile au détecteur de luminosité ambiante 4, à savoir de la lumière visible. Le corps creux 8 peut en effet consister en un tube opaque, creux et rigide.

Afin de ne pas empêcher le fonctionnement de ces composants, préférentiellement logés au cœur du corps creux 8, ce dernier présente donc, dans son contour extérieur, au moins une ouverture adéquate. Les trois ouvertures sont éventuellement jointives de sorte à ne former qu'une seule ouverture dans la surface du corps creux 8.

Selon une caractéristique additionnelle possible, le support mobilier 1 comprend au moins une fenêtre 1 1 pour fermer la ou au moins une ouverture, sans pour autant nuire au détecteur de luminosité ambiante 4, et/ou au détecteur de mouvement 3, et/ou à la source lumineuse 5. Préférentiellement cette au moins une fenêtre 1 1 consiste donc essentiellement en une pièce de matière transparente ou au moins translucide, laissant passer les signaux auxquels les composants évoqués ci- dessus sont sensibles, et/ou la lumière émise par la source lumineuse 5. Bien entendu, plusieurs fenêtres 1 1 peuvent être prévues, chacune pour une ouverture, chaque ouverture servant à un ou plusieurs composants de la carte de circuit imprimé 6.

Selon une autre caractéristique additionnelle non représentée aux figures annexées, il est possible d'avoir accès à la réserve d'énergie, logée dans le corps creux 8, à travers un orifice de taille suffisante prévu dans la paroi du corps creux 8. Cet orifice permet de changer la réserve d'énergie vide et d'en placer une nouvelle. Il est donc suffisamment grand pour qu'un tel composant puisse passer au travers. Cet orifice peut être aménagé à l'opposé de la au moins une ouverture et de la au moins une fenêtre 11 correspondante, afin de ne pas être visible en utilisation, puisque c'est bien le côté où se trouve la fenêtre 1 1 qui est susceptible d'être visible.

Préférentiellement, cet orifice est masqué par un volet mobile que comprend le support mobilier 1, donnant accès à l'intérieur du corps creux 8 pour en sortir la réserve d'énergie. Le volet mobile ferme ainsi préférentiellement un orifice prévu sur le corps creux 8, à l'opposée de la au moins une ouverture 1 1, pour le changement de la réserve d'énergie. Bien entendu, cet orifice, donnant accès à l'intérieur du corps creux 8 dans lequel se trouvent les composants électroniques, peut être adapté à toute opération de fabrication ou de maintenance utile, comme par exemple l'insertion ou extraction de la carte de circuit imprimé 6 munie de ses composants. Ce volet mobile peut éventuellement être totalement dégagé du corps creux 8.

De façon générale, le support mobilier 1 comprend un socle, auquel est fixée la carte de circuit imprimé 6, et dans lequel coulisse l'éventuel tiroir 10 mobile décrit plus loin, à l'aide d'au moins une glissière aménagée dans ledit socle. Ce socle peut être sous la forme d'un patin 9, enchâssé dans le corps creux 8, à l'extrémité inférieure. Il peut aussi être d'un seul tenant avec la ou une fenêtre 1 1, la carte de circuit imprimé 6, et/ou le tiroir 10, étant alors monté/e/s sur la ou une fenêtre 11. Le socle peut aussi être formé du volet mobile. Une telle réalisation limite les problèmes posés par les imprécisions de fabrication.

Ainsi, dans des réalisations particulières, la carte de circuit imprimé 6 est fixée à la au moins une fenêtre 1 1 , le tout formant alors un sous ensemble du support mobilier 1, ce qui facilite les opérations de fabrication. Ce sous ensemble peut être inséré à travers l'ouverture couverte par ladite fenêtre 1 1. La fixation de la carte de circuit imprimé 6 sur la au moins une fenêtre 11, ou par extension, sur le socle dans une autre de ses réalisations possibles, se fait par serrage mécanique, vissage, encliquetage, soudage, ou autre.

Selon une caractéristique additionnelle possible, le support mobilier 1 comprend, en outre, un patin 9, disposé à une extrémité du corps creux 8, préférentiellement l'extrémité opposée à celle qui vient contre le mobilier supporté. Ce patin 9 porte la surface qui viendra au contact avec le sol et ferme le corps creux 8 à l'extrémité correspondante. Le patin 9 est donc enchâssé dans le corps creux 8 à cette extrémité, et y est maintenu préférentiellement par serrage mécanique. Des crochets d'encliquetage peuvent bien entendu être prévus pour améliorer la fixation au corps creux 8.

Lorsque le support mobilier 1 comprend un patin 9, il peut être particulièrement avantageux de prévoir que la carte de circuit imprimée 6 soit directement fixée à ce patin 9. La fabrication du support mobilier 1 est ainsi facilitée puisque le patin 9, muni de la carte de circuit imprimé 6 forme un sous ensemble qui peut être fabriqué indépendamment, et monté ensuite dans le corps creux 8 dans un deuxième temps, préférentiellement avec une insertion depuis une embouchure du corps creux 8 et dans la direction de l'axe principal 2.

Selon une caractéristique additionnelle possible, le support mobilier 1 comprend un tiroir 10 mobile pour recevoir une réserve d'énergie, et qui peut être au moins partiellement sorti dudit support. Cette réserve d'énergie, visible en figure 8, peut être une pile ou batterie rechargeable. Dans certaines réalisations, la réserve d'énergie est montée dans le tiroir 10, et, dans d'autres cas, le tiroir 10 est simplement de dimensions adaptées pour former un logement pour une réserve d'énergie de dimensions classiques, comme le montre la figure 2. Lorsque la réserve d'énergie est vide, elle peut être changée seule ou avec le tiroir 10 avec lequel elle forme éventuellement un ensemble monobloc. Le tiroir 10 et les dimensions des éléments dans lesquels il se déplace, à savoir notamment le socle, sont tels qu'une fois le tiroir 10 en position fermé, la réserve d'énergie arrive au contact du bornier 7, pour fournir de l'électricité à la carte de circuit imprimé 6. Le support mobilier 1 peut donc prévoir une butée ou un moyen de position mécanique qui garantit que le tiroir 10 se stabilise dans une position dans laquelle il permet un contact entre la réserve d'énergie et le bornier 7. Dans des réalisations possibles, l'éventuel volet mentionné plus haut est porté par le tiroir 10.

Les figures 2 et 3 montrent un tiroir 10 possible, dans lequel peut être montée une pile sous forme de deux cylindres adjacents. Le tiroir 10 coulisse dans une direction perpendiculaire à l'axe principal 2, au niveau de l'extrémité inférieure, alors que la carte de circuit imprimé 6 s'étend selon cette axe. Ainsi, une translation suffisante du tiroir 10 peut amener la réserve d'énergie au contact du bornier 7, ce dernier se trouvant préférentiellement sur la carte de circuit imprimé 6 du côté de l'extrémité inférieure du support mobilier 1. Ainsi, la réserve d'énergie arrive préférentiellement au contact du bornier 7 une fois le tiroir 10 en position normale de service, ce dernier étant préférentiellement mobile selon une translation linéaire perpendiculaire à l'axe principal 2 au moins jusqu'à ce que la réserve d'énergie qu'il transporte arrive au contact du bornier 7, pour une circulation d'électricité.

La figure 3 montre que le patin 9 présente deux encoches dans lequelles la carte de circuit imprimé 6 peut venir être enfichée mécaniquement. Une soudure peut éventuellement solidifier davantage la tenue de la carte 6 dans le patin 9.

Les figures 2 et 3 montrent respectivement le tiroir 10 et le patin 9. Ces figures font voir que le support mobilier 1 présente les moyens de guidage adéquats pour le mouvement du tiroir 10 selon une translation linéaire perpendiculaire à l'axe principal 2. En l'occurrence, le patin 9 présente, de chaque côté, une corniche en vis à vis de sa paroi de fond, et le tiroir 10 présente, de chaque côté, une nervure correspondante. Chaque nervure vient se placer entre, d'une part, la corniche, et, d'autre part, la paroi de fond. Leur profil linéaire permet d'obtenir le guidage linéaire attendu pour le tiroir 10.

Le support mobilier 1 présente une paire de guidages linéaires qui se font face pour guider le tiroir 10 dans son mouvement d'insertion dans ou d'extraction hors du support mobilier 1. Le tiroir 10, mobile en translation par rapport au corps creux 8, peut, dans sa position extrême, être entièrement sorti, ou simplement suffisamment sorti pour que la réserve d'énergie puisse être ôtée.

Le tiroir 10 peut en particulier être monté mobile en translation dans le patin 9. Dans ce cas, comme le montrent les figures attachées, ces guidages linéaires sont prévus sur le patin 9, en particulier chacun sous la forme d'une corniche en vis-à-vis d'une paroi de fond dudit patin 9.

Alternativement, le tiroir 10 peut être monté mobile en translation dans la fenêtre 11. Dans ce cas, le support mobilier 1 présente une paire de guidages linéaires qui se font face pour guider le tiroir 10 dans son mouvement d'insertion dans ou d'extraction hors du support mobilier 1, ces guidages linéaires étant prévus sur la fenêtre 1 1.

Préférentiellement, le tiroir 10 est monté mobile par rapport à un socle dans lequel la carte de circuit imprimé 6 est fixée, ce qui facilite la production par la réalisation d'un sous ensemble correspondant, mais qui réduit aussi les risques liés aux imprécisions de fabrication.

Selon une caractéristique additionnelle possible, le support mobilier 1 présente un moyen de butée pour le mouvement du tiroir 10, la butée étant notamment telle que lorsque le tiroir 10 est contre elle, la réserve d'énergie qu'il porte arrive au contact du ou d'un bornier 7 porté par la carte de circuit imprimé 6 pour son alimentation électrique. Une encoche ou autre complémentarité de forme peut donc être utilisée entre le tiroir 10 et son socle, à savoir la au moins une fenêtre 1 1 ou le patin 9, voire le corps creux 8.

Bien entendu, l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit et représenté aux dessins annexés. Des modifications restent possibles, notamment du point de vue de la constitution des divers éléments, par combinaison différente des caractéristiques décrites ci-dessus, ou encore par substitution d'équivalents techniques, sans sortir pour autant du domaine de protection de l'invention.