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Title:
GARDENING MACHINE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2014/118712
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to an easy-to-handle gardening machine that is suitable for weeding small spaces. The gardening machine comprises a chassis (1) provided with: a means (2) for securing a gardening implement (3); a first movement member (4) for moving along the ground (S), arranged at the front of the chassis relative to the implement-securing means with reference to the use position; and at least one gripping handle (5). The machine is characterised in that it comprises: a second movement member (6) for moving along the ground, arranged behind the first movement member (4); at least one means (7) for positioning the implement-securing means relative to the ground, arranged on the chassis such that when the two movement members are kept in contact with the ground during use, a force (F) exerted on at least one part of the chassis moves the implement-securing means in translation (T) towards the ground relative to the movement members.

Inventors:
RIFFET XAVIER (FR)
Application Number:
PCT/IB2014/058636
Publication Date:
August 07, 2014
Filing Date:
January 29, 2014
Export Citation:
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Assignee:
MUSEUM NAT D HISTOIRE NATURELL (FR)
International Classes:
B62D51/04; A01B33/02
Foreign References:
US1553919A1925-09-15
US1878442A1932-09-20
US1869746A1932-08-02
US2597622A1952-05-20
Other References:
None
Attorney, Agent or Firm:
RATABOUL, Xavier et al. (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Machine de jardinage comprenant un châssis (1 ) muni :

• d'un moyen de fixation (2) pour un outil de jardinage sur le châssis ;

· d'un premier organe de déplacement (4) sur le sol agencé à l'avant du châssis (1 ) par rapport au moyen de fixation (2) pour un outil de jardinage, en référence à la position d'utilisation ; et

• d'au moins une poignée de préhension (5) ;

• un second organe de déplacement (6) sur le sol, agencé en arrière du premier organe de déplacement (4) ;

au moins un moyen de positionnement (7) du moyen de fixation (2) d'un outil de jardinage par rapport au sol, agencé sur le châssis (1 ) de telle sorte que lorsque les deux organes de déplacement (4-6) sont maintenus au contact du sol pendant l'utilisation, une force (F) exercée sur au moins une partie du châssis permet une translation du moyen de fixation d'un outil de jardinage vers le sol par rapport aux organes de déplacement, caractérisée en ce que le moyen de positionnement du moyen de fixation d'un outil de jardinage par rapport au sol est une suspension.

2. Machine de jardinage selon la revendication 1 , dans laquelle le moyen de fixation d'un outil de jardinage est fixé de manière rigide sur le châssis, et le second organe de déplacement est fixé sur le châssis par l'intermédiaire de la suspension.

3. Machine de jardinage selon la revendication 1 , dans laquelle le moyen de fixation d'un outil de jardinage est fixé sur le châssis par l'intermédiaire de la suspension, et le premier organe et le second organe de déplacement sont fixés de manière rigide sur le châssis.

4. Machine de jardinage selon la revendication 1 , dans laquelle le châssis (41 ) comprend deux parties (41 a-41 b) articulées l'une sur l'autre, une première partie fixe (41 a) reliant de manière rigide les deux organes de déplacement (44-46), et une deuxième partie mobile (41 b) fixée à la partie fixe (41 a) par un point de pivot (41 c) et fixée de manière rigide au moyen de fixation (42) d'un outil de jardinage, la première partie (41 b) du châssis (41 ) étant suspendue sur la deuxième partie (41a) du châssis par l'intermédiaire de la suspension (57).

5. Machine de jardinage selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, comprenant, en outre, un moteur apte à actionner un outil de jardinage fixé sur le châssis par le moyen de fixation.

6. Machine de jardinage selon la revendication 5, comprenant des moyens de commande du moteur agencés à proximité de ou sur la poignée de préhension pour permettre à un utilisateur de commander le moteur tout en maintenant la machine.

7. Machine de jardinage selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, comprenant, en outre, un système de transmission apte à transmettre un mouvement de l'un au moins des organes de déplacement à un outil de jardinage fixé sur le châssis par le moyen de fixation pour actionner l'outil.

8. Machine de jardinage selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, dans laquelle chaque organe de déplacement sur le sol est choisi parmi une roue, un rouleau, un patin de glissement, et une chenille ou une combinaison de ces éléments.

9. Machine de jardinage selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, comprenant, en outre, un outil de jardinage muni d'au moins un élément choisi parmi un soc, un versoir, une griffe, une lame, une pointe, un disque, un rouleau, un rouleau à dents, une brosse à lamelles, et une brosse à couteaux, un semoir.

10. Machine de jardinage selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, dans laquelle la suspension est choisie parmi un ressort, et un ressort couplé à un amortisseur hydraulique, à un amortisseur pneumatique, à un amortisseur viscoélastique, ou à un amortisseur hydropneumatique.

11. Machine de jardinage selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, comprenant, en outre un moyen de ramassage.

12. Machine de jardinage selon l'une quelconque des revendications 1 à 11 , dans laquelle le premier et/ou le deuxième organe de déplacement sur le sol est/sont amovible(s) par rapport au châssis.

13. Machine de jardinage selon l'une quelconque des revendications 1 à 12, dans laquelle la suspension comprend un moyen de butée réglable permettant de définir une position basse maximale du moyen de fixation d'un outil de jardinage.

14. Machine de jardinage selon l'une quelconque des revendications 1 à 13, dans laquelle la poignée de préhension est fixée au châssis de manière réglable afin de permettre un déport latéral de la poignée par rapport à un axe antéro-postérieur du châssis.

15. Machine de jardinage selon l'une quelconque des revendications 1 à 14, dans laquelle la poignée de préhension est fixée au châssis de manière réglable afin de permettre un réglage en hauteur de la poignée par rapport au châssis.

16. Machine de jardinage selon l'une quelconque des revendications 1 à 15, dans laquelle la poignée de préhension comprend une commande de freinage de la machine par l'intermédiaire de l'un au moins des organes de déplacement.

Description:
MACHINE DE JARDINAGE.

La présente invention se rapporte à une machine de jardinage pour le travail du sol et/ou pour le désherbage des allées, contre- allées, trottoirs, cours pavées, gravillonnées, caniveaux, etc.

L'utilisation des produits phytosanitaires pour désherber le sol est de plus en plus controversée. Dans certaines zones, elle est même interdite en raison des risques sur la faune et la flore environnante.

Les alternatives sont le brûlage et l'arrachage manuel ou mécanique.

Le brûlage consiste à brûler les mauvaises herbes à l'aide d'une source de chaleur. Cette action doit être entreprise avec soin car les risques de brûlure de l'utilisateur ou de plantes que l'on souhaite conserver sont importants.

Le binage manuel ou mécanique est une alternative fastidieuse qui nécessite un effort important de l'utilisateur, ce qui rend cette pratique inaccessible à certains usagers. Des outils de binage ont néanmoins été proposés pour réduire ces efforts.

Le plus simple est un outil de binage (couteaux, socs, pointes, etc.) monté sur un châssis rigide supporté à l'avant par une roue et à l'arrière par l'utilisateur par l'intermédiaire de poignées. L'utilisateur n'a pas à supporter complètement le poids de l'outil qui repose sur le sol par l'intermédiaire de la roue. La quasi-totalité de son effort consiste simplement à enfoncer l'outil dans le sol et à pousser l'ensemble. Cette machine est très légère et peu encombrante (de l'ordre de la largeur d'une bicyclette), mais elle nécessite un effort important pour travailler le sol et pousser l'ensemble. L'utilisateur doit également avoir une certaine expérience pour assurer un enfoncement régulier de l'outil tout au long de l'avancement de la machine, tout en poussant l'ensemble, et ce quel que soit l'état du sol.

Pour réduire les efforts du binage, il a été proposé de munir un outil de binage avec un moteur entraînant l'outil en rotation. Ce type de machine est connu sous le nom de motoculteur ou motobineur. Le plus souvent, les motoculteurs sont réservés à des travaux importants de culture, à une profondeur comprise entre 30 cm et 50 cm, et ont de ce fait un gabarit important. Ils présentent généralement un moteur relativement imposant situé à l'avant ou au dessus de l'outil pour faciliter la pénétration dans le sol, et des roues pour supporter une partie du poids. Un guidon de grande taille est relié au moteur et permet à l'utilisateur situé à l'arrière par rapport à l'outil de commander le moteur et d'incliner plus ou moins l'ensemble pour obtenir un travail plus ou moins profond du sol par l'outil. Ce type de machine est réservé à des utilisateurs confirmés pour travailler des surfaces importantes, incompatible avec le simple entretien des allées et des plantations ayant une largeur de travail réduite (de l'ordre de 15 à 50 cm) entre les massifs. En effet, ce type d'appareil est encombrant, difficilement transportable et peu maniable, car l'utilisateur doit moduler la profondeur de travail par sa seule force, ce qui rend difficile de travailler à une profondeur constante.

Les motobineurs sont réservés à un travail du sol à une profondeur d'environ de 30 cm, par exemple pour la préparation d'un lit de semence d'un gazon ou d'un potager. Cette destination se retrouve dans leur structure et dans leur fonctionnement. En effet, les motobineurs présentent le plus souvent un petit moteur au dessus de l'outil et un guidon de commande dirigé vers l'arrière. Les motobineurs sont généralement dépourvus de roue de support, de sorte que l'utilisation est généralement assez chaotique si l'utilisateur n'a pas l'habitude de cet outil. Ce type d'appareil est peu maniable, car l'utilisateur module la profondeur de travail par sa seule force. Comme pour le motoculteur, il est difficile pour l'utilisateur d'un motobineur de travailler à profondeur sensiblement constante et il est quasiment impossible de travailler le sol superficiellement, c'est-à-dire à très faible profondeur (1-10 cm, de préférence 1-4 cm, avantageusement 1-2 cm), comme c'est le cas lorsqu'on souhaite désherber un sol compact sans pour autant l'abimer. Leur faible encombrement permet de travailler dans les allées et dans des plantations ayant une largeur de travail réduite entre les massifs.

L'invention vise à résoudre ces problèmes en proposant une machine maniable, transportable sans fatigue entre deux zones d'utilisation, permettant notamment de travailler à profondeur constante, permettant de réaliser un travail superficiel du sol (1-10 cm, de préférence 1-4cm, avantageusement 1-2 cm), et pouvant convenir aux petites surfaces à désherber, évitant ainsi l'utilisation de produit désherbant. Ainsi, la machine pourrait convenir au désherbage de surfaces gravillonnées et de sols stabilisés. La machine est opérationnelle dans des configurations de surfaces d'intérêts difficiles d'accès avec le matériel actuel, notamment au niveau des allées étroites ou irrégulières.

A cette fin, l'invention a pour objet une machine de jardinage comprenant un châssis muni :

d'un moyen de fixation pour un outil de jardinage sur le châssis ;

d'un premier organe de déplacement sur le sol agencé à l'avant du châssis par rapport au moyen de fixation pour un outil de jardinage, en référence à la position d'utilisation ; et

d'au moins une poignée de préhension ;

machine comprenant, en outre :

un second organe de déplacement sur le sol, agencé en arrière du premier organe de déplacement ;

au moins un moyen de positionnement du moyen de fixation d'un outil de jardinage par rapport au sol, agencé sur le châssis de telle sorte que lorsque les deux organes de déplacement sont maintenus au contact du sol pendant l'utilisation, une force exercée sur au moins une partie du châssis permet une translation du moyen de fixation d'un outil de jardinage vers le sol par rapport aux organes de déplacement. Selon d'autres modes de réalisations :

le moyen de positionnement du moyen de fixation d'un outil de jardinage par rapport au sol peut être une suspension ;

le moyen de fixation d'un outil de jardinage peut être fixé de manière rigide sur le châssis, et le second organe de déplacement peut être fixé sur le châssis par l'intermédiaire du moyen de positionnement du moyen de fixation d'un outil de jardinage par rapport au sol ;

le moyen de fixation d'un outil de jardinage peut être fixé sur le châssis par l'intermédiaire du moyen de positionnement du moyen de fixation d'un outil de jardinage par rapport au sol, et le premier organe et le second organe de déplacement peuvent être fixés de manière rigide sur le châssis ;

la machine de jardinage peut comprendre, en outre, un moteur apte à actionner un outil de jardinage fixé sur le châssis par le moyen de fixation ;

la machine de jardinage peut comprendre des moyens de commande du moteur agencés à proximité de ou sur la poignée de préhension pour permettre à un utilisateur de commander le moteur tout en maintenant la machine ;

chaque organe de déplacement sur le sol peut être choisi parmi une roue, un rouleau, un patin de glissement, et une chenille ou une combinaison de ces éléments ;

la machine de jardinage peut comprendre, en outre, un outil de jardinage muni d'au moins un élément choisi parmi un soc, un versoir, une griffe, une lame, une pointe, un disque, un rouleau, un rouleau à dents, une brosse à lamelles, et une brosse à couteaux, un semoir ; la suspension peut être choisie parmi un ressort, et un ressort couplé à un amortisseur hydraulique, à un amortisseur pneumatique, à un amortisseur viscoélastique, ou à un amortisseur hydropneumatique ; la machine de jardinage peut comprendre, en outre un moyen de ramassage ; • le premier et/ou le deuxième organe de déplacement sur le sol peut/peuvent être amovible(s) par rapport au châssis ;

• le moyen de positionnement peut comprendre un moyen de butée réglable permettant de définir une position basse maximale du moyen de fixation d'un outil de jardinage ;

• la poignée de préhension peut être fixée au châssis de manière réglable afin de permettre un déport latéral de la poignée par rapport à un axe antéro-postérieur du châssis ;

• la poignée de préhension peut être fixée au châssis de manière réglable afin de permettre un réglage en hauteur de la poignée par rapport au châssis ; et/ou

• la poignée de préhension peut comprendre une commande de freinage de la machine par l'intermédiaire de l'un au moins des organes de déplacement.

Selon d'autres modes de réalisation,

• la translation du moyen de fixation d'un outil de jardinage vers le sol par rapport aux organes de déplacement peut être une translation rectiligne ou une translation curviligne quelconque.

• la machine de jardinage peut comprendre, en outre, un système de transmission apte à actionner un outil de jardinage fixé sur le châssis par le moyen de fixation.

D'autres caractéristiques de l'invention seront énoncées dans la description détaillée ci-après faite en référence aux figures annexées qui représentent, respectivement :

la figure 1 , une vue schématique de profil d'un premier mode de réalisation d'une machine de jardinage selon l'invention ;

les figures 2 à 4, des vues schématiques en perspective d'outils pouvant être associés à la machine de jardinage selon l'invention ;

les figures 5 et 6, des vues schématiques de profil d'outils pouvant être associés à la machine de jardinage selon l'invention ; la figure 7, une vue schématique de profil d'un deuxième mode de réalisation d'une machine de jardinage selon l'invention ;

la figure 8, une vue schématique de profil d'un troisième mode de réalisation d'une machine de jardinage selon l'invention ;

- la figure 8a, une vue schématique de profil du troisième mode de réalisation de la figure 8, muni d'un moyen de positionnement de l'outil réglable angulairement ;

la figure 9, une vue schématique de profil d'un quatrième mode de réalisation d'une machine de jardinage selon l'invention ;

- la figure 10, une vue schématique de profil d'une variante du mode de réalisation de la figure 9 ;

la figure 11 , une vue schématique de profil d'un cinquième mode de réalisation d'une machine de jardinage selon l'invention ; et

la figure 12, une vue schématique de profil d'un sixième mode de réalisation d'une machine de jardinage selon l'invention.

Un mode de réalisation général d'une machine de jardinage selon l'invention est illustré en figure 1.

La machine 10 comprend un châssis 1 muni d'un moyen de fixation 2 sur le châssis pour un outil de jardinage 3. Le moyen de fixation peut être mécanique, tel qu'un système écrou/boulon, une goupille, un anneau élastique, etc., ou magnétique.

En référence à la position d'utilisation, un premier organe de déplacement 4 sur le sol S est agencé à l'avant du châssis 1 par rapport au moyen de fixation 2 pour un outil de jardinage. Sur la figure 1 , l'avant se situe donc à gauche. L'organe de déplacement 4 illustré est une roue, mais il peut également être choisi parmi un rouleau, un patin de glissement, et une chenille, ou une combinaison de ceux-ci. Il peut également comprendre plusieurs roues, plusieurs rouleaux, plusieurs patins et plusieurs chenilles, ou une combinaison de ceux-ci.

La machine 10 comporte également au moins une poignée de préhension 5 fixée au châssis, de préférence à l'opposé du premier organe de déplacement 4, c'est-à-dire à l'arrière du châssis. En général, on entend par poignée de préhension tout élément permettant à l'utilisateur de diriger la machine.

Selon l'invention, la machine 10 comprend, en outre un second organe de déplacement 6 sur le sol S, agencé à l'arrière du châssis 1 par rapport au premier organe de déplacement 4. Dans le mode de réalisation de la figure 1 , le moyen de fixation 2, et donc l'outil de jardinage 3 lui-même, est agencé sur le châssis 1 entre les deux organes de déplacement 4 et 6.

Cet agencement permet une répartition du poids optimale et un actionnement maîtrisé de la machine avec peu d'effort.

L'organe de déplacement 6 illustré est une roue, mais il peut également être choisi parmi un rouleau, un patin de glissement, et une chenille, ou une combinaison de ceux-ci. Il peut également comprendre plusieurs roues, plusieurs rouleaux, plusieurs patins et plusieurs chenilles, ou une combinaison de ceux-ci.

Par exemple, un rouleau 6 permet d'écraser les mottes de terres qui auraient été retournées par un outil 3 comportant un ou plusieurs socs et versoirs.

Les organes de déplacement 4 et 6 sont de préférence montés de manière amovible sur le châssis Ainsi, l'utilisateur peut adapter la machine au sol à travailler.

La machine 10 selon l'invention comprend également au moins un moyen de positionnement 7 du moyen de fixation 2 d'un outil de jardinage 3 par rapport au sol S, agencé sur le châssis 1 de telle sorte que lorsque les deux organes de déplacement 4-6 sont maintenus au contact du sol pendant l'utilisation, une force F exercée sur au moins une partie du châssis permet une translation T du moyen de fixation 2, et donc l'outil de jardinage 3 lui-même, vers le sol par rapport aux organes de déplacement 4-6.

La translation du moyen de fixation d'un outil de jardinage vers le sol par rapport aux organes de déplacement peut être une translation rectiligne ou une translation curviligne quelconque, notamment une translation en arc de cercle.

Dans le mode de réalisation illustré, la force F est exercée par l'intermédiaire des poignées de préhension 5. Alternativement ou en combinaison, la force F peut être exercée par un moyen mécanique commandable par l'utilisateur. Dans ce cas, il convient de prévoir une répartition des poids telle que les deux organes de déplacement 4 et 6 restent en contact avec le sol lorsque l'outil est déplacé vers et dans le sol.

Dans le mode de réalisation de la figure 1 , le moyen de fixation 2 d'un outil de jardinage 3 est fixé de manière rigide sur le châssis 1 , et le second organe de déplacement 6 est fixé sur le châssis par l'intermédiaire du moyen de positionnement 7 du moyen de fixation 2 d'un outil de jardinage 3 par rapport au sol S.

Ainsi, l'effort de l'utilisateur est entièrement consacré au déplacement de la machine et à l'enfoncement de l'outil dans le sol, sans qu'il ait besoin de porter partiellement la machine. Par ailleurs, l'utilisateur peut maîtriser beaucoup plus précisément l'enfoncement de l'outil dans le sol. A cette fin, le moyen de positionnement comprend avantageusement un moyen de butée réglable permettant de définir une position basse maximale du moyen de fixation d'un outil de jardinage.

Le moyen de positionnement 7 peut être constitué de deux pièces rigides, mobiles et guidées l'une par rapport à l'autre. Il peut s'agir par exemple de deux profilés télescopiques. Le moyen de butée peut alors être une goupille par exemple.

Bien entendu, le moyen de positionnement 7 ne doit pas être confondu avec un éventuel moyen de réglage de la position de l'outil lors de sa fixation et avant l'utilisation. Au contraire, le moyen de positionnement 7 permet d'ajuster le positionnement de l'outil pendant et tout au long de l'utilisation, et pas seulement avant. Il n'est donc pas nécessaire d'arrêter la machine pour régler l'enfoncement de l'outil. Selon l'invention, le moyen de positionnement 7 est une suspension. Ainsi, la suspension 7 permet non seulement une translation relative guidée du second organe de déplacement 6 par rapport au châssis 1 , mais également un amortissement de la translation et un rappel du châssis 1 à distance du second organe de déplacement 6.

Le moyen de positionnement muni d'une fonction d'amortissement permet de moduler de manière amortie la distance du moyen de fixation de l'outil par rapport au sol, et par voie de conséquence la distance de l'outil avec le sol, pendant toute l'utilisation.

La machine de jardinage selon l'invention est donc très maniable et d'un usage très confortable puisque l'utilisateur n'a pour seules préoccupations que le déplacement de la machine et l'enfoncement de l'outil, sans avoir à supporter le poids de l'ensemble. Grâce à la suspension, les vibrations dues aux inégalités du sol sont amorties, et la position de l'outil est facilement ajustable pendant l'utilisation.

Sur la figure 1 , le moyen de positionnement est représenté de manière à former un angle a perpendiculaire (égal à 90°) avec le sol S. Le moyen de positionnement peut être agencé pour présenter un angle a supérieur ou inférieur à 90°, en fonction de la forme du châssis, de l'outil 3, de la répartition des masses. Avantageusement, la machine de jardinage peut être conçue pour permettre un réglage par l'utilisateur de l'angle a du moyen de positionnement. Ainsi, grâce à un moyen de positionnement réglable angulairement par rapport au sol, l'utilisateur peut obtenir un réglage de la direction et de l'intensité de la force F à appliquer sur les poignées pour enfoncer l'outil dans le sol, et ainsi améliorer l'ergonomie de la machine qui est adaptable à tout utilisateur.

Les figures 2 à 6 illustrent des outils pouvant être fixés à la machine selon l'invention par l'intermédiaire du moyen de fixation 2. Bien entendu, l'homme du métier saura adapter la forme et la conception du moyen de fixation en fonction des outils. Il pourra par exemple prévoir un ou plusieurs adaptateurs si nécessaire. La figure 2 illustre un outil muni de dents, tels qu'un cultivateur à dents pour préparer la surface d'intérêt.

La figure 3 illustre un soc pour biner et butter le sol.

La figure 4 illustre un outil muni de disques équipés de lames pour biner, sarcler et désherber le sol

La figure 5 illustre une brosse à lamelles pour désherber un sol recouvert de gravillons, ou de pavés.

La figure 6 illustre une brosse à couteau pour désherber un sol tel qu'une pelouse, ou un sol stabilisé

D'autres outils de jardinage peuvent être montés sur la machine selon l'invention. De façon générale, on peut distinguer des outils de travail du sol, et plus spécifiquement les outils de travail du sol au sens strict et les outils de désherbage mécanique, et des outils de semis.

Les outils de travail du sol au sens strict ont pour effet soit de pulvériser, soit d'ameublir, soit de mélanger, soit de retourner le sol, des exemples de tels outils sont par exemple une herse munie d'au moins une griffe, d'au moins une lame, d'au moins une pointe ; un outil muni d'au moins un disque (agencés parallèlement ou en V), ou d'au moins un rouleau à dents.

Les outils de semis ont pour effet de préparer le sol avant le semis soit de graines soit de bulbes, par exemple un semoir à disque ou un semoir à soc, un rouleau, un plantoir à bulbe.

Les outils de désherbage ont pour effet l'élimination mécanique de plantes, de mousses ou de champignons, des exemples de tels outils sont une brosse à lamelle, une brosse à couteau, ou encore un outil à lame pour aérer une pelouse.

Généralement, on entend par sol une surface recouverte par un matériau de revêtement. Un tel matériau de revêtement peut être essentiellement composé de matière organique.

Une telle surface peut aussi être un sol stabilisé constitué d'un liant hydraulique aplani, nivelé et égalisé ; ou un sol sablé constitué de sable compacté, ou encore un sol constitué de graviers. Une telle surface peut également être imperméable et peut soit être linéaire, par exemple un caniveau ou un bord de mur, soit surfacique de type pavé ou dallé, par exemple un revêtement de places, ou de zones de stationnement.

Dans une variante particulière de l'invention, la machine de jardinage comprend un moteur M apte à actionner un outil de jardinage 3 fixé sur le châssis 1 par le moyen de fixation 2.

Cette variante est illustrée par les trois modes de réalisation des figures 7 à 9. Bien entendu, ces modes de réalisation peuvent également être dépourvu de moteur et constituer des alternatives à la machine de la figure 1.

Le mouvement transmis à l'outil varie selon l'outil et/ou l'utilisation souhaitée. Il peut notamment être un mouvement de translation alternatif ou un mouvement de rotation.

Le moteur peut être thermique, électrique, ou mécanique

(type moteur à élastique ou encore moteur à friction).

Avantageusement, le moteur est doté d'un système de débrayage, de préférence actionnable par une commande située à proximité de la poignée.

Le mode de réalisation de la figure 7 est semblable à celui de la figure 1 , à ceci près que la machine de jardinage 20 comporte un moteur M d'entraînement de l'outil 23.

Comme pour la figure 1 , le mode de réalisation illustré en figure 7 peut comprendre un moyen de positionnement réglable angulairement par rapport au sol.

Le mode de réalisation de la figure 8 illustre une machine de jardinage 30 dans laquelle le moyen de fixation 32 d'un outil de jardinage 33 est fixé sur le châssis 31 par l'intermédiaire d'un moyen de positionnement 37 du moyen de fixation d'un outil de jardinage par rapport au sol, et le premier organe 34 et le second organe 36 de déplacement sont fixés de manière rigide sur le châssis 31. Plus précisément, le châssis 31 comporte deux parties : une partie fixe 31 a reliant de manière rigide les deux organes de déplacement 34- 36, et une partie mobile 31 b fixée à la partie fixe 31 a par un point de pivot 31 c.

Le moyen de positionnement 37 est fixé sur la partie fixe 31 a du châssis 31 et sur le moyen de fixation 32 d'un outil de jardinage 33.

Le moyen de fixation 32 est relié mécaniquement à la partie mobile 31 b du châssis 31 articulée sur la partie fixe 31 a par le point de pivot 31 c.

La partie mobile 31 b du châssis 31 comprend la ou les poignée(s) de préhension 35.

Lorsque les deux organes de déplacement 34-36 sont au contact du sol pendant l'utilisation, une force F exercée par l'utilisateur sur la partie mobile 31 b du châssis 31 , par l'intermédiaire des poignées de préhension 35, permet une translation T du moyen de fixation d'un outil de jardinage vers le sol S par rapport aux organes de déplacement 34-36.

Dans le mode de réalisation de la figure 8, le moyen de positionnement est représenté de manière à former un angle a perpendiculaire (égal à 90°) avec le sol S. Le moyen de positionnement peut être agencé pour présenter un angle a supérieur ou inférieur à 90°, en fonction de la forme du châssis, de l'outil 33, de la répartition des masses.

Avantageusement, la machine de jardinage selon l'invention peut être conçue pour permettre un réglage par l'utilisateur de l'angle a du moyen de positionnement. A cette fin, dans ces modes de réalisation, le moyen de positionnement peut être monté coulissant ou pivotant sur le châssis pour changer sa position de fixation sur le châssis.

Ceci est illustré à la figure 8a où le moyen de positionnement 37 forme un angle a' avec le sol S. Ainsi, le moyen de positionnement est réglable angulairement par rapport au sol. L'utilisateur peut obtenir un réglage de la direction et de l'intensité de la force F à appliquer sur les poignées pour enfoncer l'outil dans le sol, et ainsi améliorer l'ergonomie de la machine qui est adaptable à tout utilisateur.

Le mode de réalisation de la figure 9 illustre également une machine de jardinage 40 dans laquelle le moyen de fixation 42 d'un outil de jardinage 43 est fixé sur le châssis 41 par l'intermédiaire d'un moyen de positionnement 47 du moyen de fixation d'un outil de jardinage par rapport au sol, le premier organe 44 et le second organe 46 de déplacement étant fixés de manière rigide sur le châssis 41 .

Plus précisément, le châssis 41 comporte deux parties : une partie fixe 41 a reliant de manière rigide les deux organes de déplacement 44- 46, et une partie mobile 41 b fixée à la partie fixe 41 a par un point de pivot 41 c. Dans ce mode de réalisation, le point de pivot 41 c est coaxial avec l'axe de rotation de l'organe de déplacement 44.

Le moyen de positionnement 47 est fixé sur la partie fixe 41 a du châssis 41 et sur la partie mobile 41 b. Le moyen de fixation 42 est relié mécaniquement à la partie mobile 41 b du châssis 41 articulée sur la partie fixe 41 a par le point de pivot 41 c.

Le moyen de positionnement 47 est ici une suspension constituée d'un ressort hélicoïdal. Il entoure un axe rigide 47' fixé d'une part à la partie mobile 41 b du châssis et comportant d'autre part le moyen de fixation 42 d'un outil de jardinage 43.

La partie mobile 41 a du châssis 41 comprend la ou les poignée(s) de préhension 45.

Lorsque les deux organes de déplacement 44-46 sont au contact du sol pendant l'utilisation, une force F exercée par l'utilisateur sur la partie mobile 41 b du châssis 41 , par l'intermédiaire des poignées de préhension 45, permet une translation T du moyen de fixation d'un outil de jardinage vers le sol S par rapport aux organes de déplacement 44-46.

Comme pour la figure 8, le mode de réalisation illustré en figure 9 peut comprendre un moyen de positionnement réglable angulairement par rapport au sol. La figure 10 illustre une variante du mode de réalisation de la figure 9, dans lequel le moyen de positionnement 57 est fixé à distance du moyen de fixation 42 d'un outil de jardinage 43.

Dans ce mode de réalisation, le châssis 41 comprend deux parties 41 a-41 b articulées l'une sur l'autre : une première partie fixe 41 a reliant de manière rigide les deux organes de déplacement 44-46, et une deuxième partie mobile 41 b fixée à la partie fixe 41 a par un point de pivot 41 c et fixée de manière rigide au moyen de fixation 42 d'un outil de jardinage.

La première partie 41 b du châssis 41 est suspendue sur la deuxième partie 41 a du châssis par l'intermédiaire de la suspension 57.

Le cinquième mode de réalisation de la figure 1 1 est une variante du mode de réalisation de la figure 1 illustrant la possibilité de placer le second organe de déplacement 6 en arrière du premier organe de déplacement 4 mais en avant du moyen de fixation d'un outil de jardinage 2.

Pour s'assurer qu'une force exercée sur une partie du châssis n'entraine pas le basculement de la machine en pivot sur le deuxième moyen de déplacement, il convient de prévoir une répartition des poids telle que les deux organes de déplacement 4 et 6 restent en contact avec le sol lorsque l'outil est déplacé vers et dans le sol.

Une telle réalisation est envisageable lorsque la machine comporte un moteur M d'entraînement de la machine et/ou de l'outil de jardinage. Comme illustré, le moteur est avantageusement positionné au-dessus du premier organe de déplacement 4, mais tout autre agencement exerçant un contrepoids évitant le basculement peut être envisagé sans sortir du cadre de l'invention.

Dans une variante non illustrée, le deuxième organe de déplacement peut être agencé au même niveau que le moyen de fixation de l'outil, c'est-à-dire ni devant ni derrière le moyen de fixation de l'outil.

Le sixième mode de réalisation de la figure 12 est une variante du mode de réalisation de la figure 10 illustrant la possibilité de placer le second organe de déplacement 6 en arrière du premier organe de déplacement 4 mais en avant du moyen de fixation d'un outil de jardinage 2.

Comme pour le cinquième mode de réalisation, pour s'assurer qu'une force exercée sur une partie du châssis n'entraine pas le basculement de la machine en pivot sur le deuxième moyen de déplacement, il convient de prévoir une répartition des poids telle que les deux organes de déplacement 44 et 46 restent en contact avec le sol lorsque l'outil est déplacé vers et dans le sol. Un moteur M sert avantageusement de contrepoids.

Dans une variante non illustrée de l'invention, la machine de jardinage comprend un système de transmission du mouvement des organes de déplacement apte à actionner un outil de jardinage fixé sur le châssis par le moyen de fixation.

Le système de transmission transmet un mouvement entre au moins un des organes de déplacement et l'outil de jardinage. Le système de transmission peut notamment consister en un système chaîne et roue dentée, un système d'engrenages à roues dentées (denture droite ou hélicoïdale), un système poulie et courroie, ou en une combinaison de ces systèmes, permettant, par exemple une transmission et une démultiplication du mouvement de l'organe de déplacement à l'outil.

Dans un mode particulier de l'invention, le système de transmission peut également transformer le mouvement transmis entre au moins un des organes de déplacement et l'outil de jardinage. Un tel système de transmission peut par exemple consister en un système bielle-manivelle ou en un système d'arbre à came.

Le mouvement transmis à l'outil varie selon l'outil et/ou l'utilisation souhaitée. Il peut notamment être un mouvement de translation alternatif ou un mouvement de rotation, éventuellement démultiplié.

Avantageusement, le système de transmission est doté d'un système de débrayage, de préférence actionnable par une commande située à proximité de la poignée. Dans tous les modes de réalisation illustrés :

la forme du châssis peut être adaptée aux efforts générés par les outils et comprendre des renforts structuraux pour rigidifier le châssis.

Le châssis présente de préférence une forme généralement plane, à l'image des châssis de bicyclette. Le châssis présente dans ce cas un axe antéro-postérieur défini par le positionnement du premier et du deuxième organe de déplacement.

Le châssis peut notamment être réalisé en acier, en aluminium, en carbone, en ferraille, en zinc, en polymère, en matériau composite.

La structure du châssis peut notamment être tubulaire, pleine, en maille. La structure peut notamment être recouverte en fonction du besoin (antirouille, anticorrosion, vernis protecteur, etc.).

Le moyen de fixation 2, 22, 32, 42 de l'outil 3, 23, 33, 43 peut être réglable latéralement pour que l'outil 3, 23, 33, 43 puisse dépasser latéralement du châssis 1 , par exemple pour désherber le long des murs, ou le long des bordures.

Avantageusement, le positionnement du moyen de fixation 2, 22, 32, 42 peut être réglé par rapport au châssis de façon à permettre la meilleure maniabilité (positionnement du centre de gravité).

La poignée de préhension peut être fixée au châssis de manière réglable afin de permettre un déport latéral de la poignée par rapport à l'axe antéro- postérieur du châssis.

Alternativement ou en combinaison, la poignée de préhension peut être fixée au châssis de manière réglable afin de permettre un réglage en hauteur de la poignée par rapport au châssis.

Avantageusement, la poignée de préhension comprend une commande de freinage de la machine par l'intermédiaire de l'un au moins des organes de déplacement. Plus généralement, la poignée de préhension comprend toutes les commandes nécessaires à l'utilisateur pour commander la machine de jardinage selon l'invention tout en maintenant la machine. Les poignées sont avantageusement ergonomiques en termes de largeur et d'écartement. Elles sont préférentiellement inclinées d'environ 120° avec l'axe du guidon et orientées vers le sol.

• Un garde-boue souple 8, 28, 38, 48 peut être prévu à l'arrière du moyen de fixation 2, 22, 32, 42 de l'outil 3, 23, 33, 43 pour éviter les projections de terre et/ou de gravier pendant l'utilisation, surtout lorsque l'outil est entraîné par un moteur.

• La machine de jardinage selon l'invention peut comprendre, en outre un moyen de ramassage, par exemple pour amasser les herbes arrachées. · Le moyen de positionnement comprend avantageusement un moyen de butée réglable par l'utilisateur permettant de définir une position basse maximale du moyen de fixation d'un outil de jardinage. Ceci permet de rendre le travail plus homogène et évite de trop enfoncer les outils dans la terre.

La masse de la machine étant répartie sur plusieurs organes de déplacement, la machine est plus maniable que les machines de l'art antérieur qui reposent sur un unique moyen de déplacement. Ceci facilite un travail de site en site - mode de travail qualifié de « discontinu » - par opposition à un travail de la surface d'intérêt en ligne - qualifié de « continu ».

Un travail discontinu est malaisé avec une machine de l'art antérieur. De plus, lors d'un travail en mode discontinu, la machine selon l'invention permet à l'utilisateur de moduler la force exercée sur le sol selon un axe vertical par rapport aux moyens de déplacement 4-6 sur une surface.

En mode continu, la machine dans un mode particulier de l'invention permet de sélectionner puis de garder constante la distance entre l'outil de jardinage et le sol.

La machine peut accéder à des petites surfaces à désherber, comme les allées de cimetières et permettrait d'éviter l'utilisation de produits phytosanitaires.

La machine peut aussi convenir au désherbage de surfaces gravillonnées et de sols stabilisés. La machine est facilement transportable. La machine est opérationnelle sur des configurations de surfaces d'intérêts difficiles d'accès avec le matériel actuel, notamment au niveau des allées étroites ou irrégulières.