TITRE : ARTICLE VITROCERAMIQUE

La présente invention est relative au domaine des articles formés d'une plaque vitrocéramique.

ART ANTÉRIEUR

Il existe des articles formés d'une plaque (en) vitrocéramique, cette plaque étant en particulier destinée à servir de plan de travail ou de surface (notamment horizontale) de meuble, cette plaque étant en particulier de grandes dimensions (l'article étant par exemple le mobilier ainsi formé), l'article comprenant également des éléments utiles à son fonctionnement ou au fonctionnement de la plaque, par exemple des éléments de chauffage, des composants électroniques, etc.

La vitrocéramique est notamment utilisée depuis plusieurs années pour former des plaques de cuisson en vitrocéramique, lesquelles rencontrent un grand succès auprès des ménagistes, fabricants d’électroménagers et utilisateurs de par leur aspect attractif et leur facilité de nettoyage.

Les plans de travail sont quant à eux généralement réalisés en d'autres matériaux, par exemple le bois, le quartz, le Corian®, etc. Cependant l'utilisation de plaques vitrocéramiques pour réaliser ces plans de travail, bien qu'induisant des problématiques spécifiques à ce matériau, s'avère particulièrement intéressante.

Une vitrocéramique est à l’origine un verre, dit verre précurseur (ou verre- mère ou green-glass), dont la composition chimique spécifique permet de provoquer par des traitements thermiques adaptés, dits de céramisation, une cristallisation contrôlée. Cette structure spécifique en partie cristallisée confère à la vitrocéramique des propriétés uniques.

Chaque produit en vitrocéramique est le résultat d’études spécifiques et de nombreux essais, étant donné qu’il est très délicat de faire des modifications sur des vitrocéramiques et/ou sur leur procédé d’obtention sans risquer un effet défavorable sur les propriétés recherchées : par exemple, dans son usage habituel comme plaque de cuisson, une plaque vitrocéramique d’aspect noir doit généralement présenter une transmission dans le domaine du visible à la fois suffisamment basse pour masquer les éléments de chauffage sous-jacents au repos et suffisamment élevée pour que l’utilisateur puisse détecter visuellement lesdits éléments en état de marche dans un but de sécurité et/ou puisse lire des afficheurs éventuels. Les plaques vitrocéramiques doivent également présenter une résistance mécanique suffisante telle que requise pour leur utilisation, notamment et à plus forte raison quand elles sont de grande taille, en particulier, dans le domaine de l’électroménager, doivent présenter une bonne résistance (définie par exemple selon la norme EN 60335-2-6 dans leur usage habituel comme plaques de cuisson) à la pression, aux chocs (support et chute d’ustensiles, etc.), etc.

Afin de remplir la ou les fonctions qui lui sont attribuées, la plaque en vitrocéramique est généralement munie d’accessoires ou éléments supplémentaires (décoratifs ou fonctionnels) requis pour son usage final (par exemple d'éléments de chauffage ou d'un bandeau de commande pour les plaques de cuisson), en particulier de composants électroniques, lesdits éléments ou accessoires étant généralement fixés sur la plaque de façon définitive, par encastrement dans un logement de la plaque prévu à cet effet, et/ou collage éventuel dans une zone distincte de celle des zones de chauffe éventuelles. La position et le choix des accessoires sont ainsi fixés à l'avance, et une fois la plaque et ses accessoires montés, si un élément est défectueux, le démontage de l'ensemble à l'aide d'outils spécifiques doit être opéré, voire la réparation implique de changer toute la plaque ou l'ensemble.

L'opération de démontage est rendue d'autant plus compliquée que les plaques vitrocéramiques sont lourdes, en particulier les plaques de grandes dimensions, et sont généralement fixées à leur support, en intercalant un joint le cas échéant pour des questions de sécurité et d'étanchéité. Par conséquent, l'utilisation de la vitrocéramique combinée à des composants électroniques pour réaliser des plans de travail ou des surfaces de meubles interactifs et/ou multi-usages pose des problèmes en terme de montage ou démontage des composants, notamment lorsqu'il s'agit de réaliser des installations à caractère modulable, toute intervention étant particulièrement complexe et pouvant entraîner un changement de l'ensemble en cas d'élément défectueux. RÉSUMÉ DE L’INVENTION

La présente invention se propose donc de résoudre ces inconvénients en fournissant un article dont la maintenance est rendue plus simple et facile à opérer.

À cet effet, l’invention concerne un article, notamment à usage domestique et/ou mobilier, en particulier plan de travail ou meuble, comprenant un caisson sur lequel un ensemble vitrocéramique est agencé, ledit ensemble vitrocéramique comprenant une plaque vitrocéramique et un module électronique comprenant au moins un élément chauffant, ledit caisson comprenant une surface d’appui sur laquelle la plaque vitrocéramique est placée et fixée et un logement dans lequel ledit élément chauffant est agencé, caractérisé en ce que ladite plaque vitrocéramique porte des moyens de fixation pour sa fixation réversible audit caisson.

Cet article permet avantageusement une maintenance simplifiée puisqu’il suffit d’agir sur les moyens de fixation réversible pour désolidariser la plaque du caisson et avoir accès au module électronique en cas de panne de ce dernier. Une fois la panne réparée, la plaque peut être fixée de nouveau et simplement au caisson.

Selon un exemple, les moyens de fixation comprennent au moins deux ensembles formés d’une tige filetée fixé à la plaque vitrocéramique et d’un écrou apte à se visser à la tige filetée, ledit caisson comprenant au moins une ouverture dans laquelle la tige filetée s’insère.

Selon un exemple, les au moins deux ensembles sont agencés sur l’axe de symétrie de la plus grande des deux dimensions de la plaque vitrocéramique.

Selon un exemple, les au moins deux ensembles sont agencés sur l’axe de symétrie de la plus grande des deux dimensions de la plaque vitrocéramique.

Selon un exemple, les moyens de fixation comprennent au moins quatre ensembles formés d’une tige filetée et d’un écrou agencés pour être symétrique deux à deux par rapport aux axes de symétrie de la des deux dimensions de la plaque vitrocéramique.

Selon un exemple, les moyens de fixation comprennent au moins une paire d’aimants comprenant un aimant fixé à la plaque vitrocéramique et un aimant fixé au caisson, les aimants étant agencés pour se trouver en regard l’un de l’autre lorsque la plaque vitrocéramique 4 est fixée au caisson. Selon un exemple, les moyens de fixation comprennent au moins deux paire d’aimants agencées symétriquement par rapport à l’axe de symétrie d’une des deux dimensions de la plaque vitrocéramique.

Selon un exemple, les aimants ont une forme de bande rectiligne.

Selon un exemple, les aimants ont une forme d’équerre.

Selon un exemple, le caisson comprend des gorges dans chacune desquelles un aimant d’une paire est agencé.

Selon un exemple, les gorges sont dimensionnées pour voir une profondeur telle que les deux aimants d’une même paire peuvent s’y loger.

Selon un exemple, la profondeur des gorges est telle que, les deux aimants d’une même paire, respectivement le caisson et la plaque vitrocéramique, sont en contacts lorsque la plaque est fixée audit caisson.

Selon un exemple, ledit élément chauffant est agencé et fixé dans un logement du caisson et est indépendant de la plaque vitrocéramique.

La présente invention concerne en outre un procédé de fixation d’une plaque vitrocéramique à un caisson, caractérisé en ce qu’il comprend les étapes suivantes :

- se munir de la plaque vitrocéramique et du caisson,

- définir l’emplacement d’au moins une tige filetée sur une surface d’appui du caisson et percer une ouverture traversante audit emplacement ;

- poser ladite plaque vitrocéramique sur ladite surface d’appui ;

- enduire ladite tige filetée avec de la colle et l’insérer dans une ouverture de la plaque vitrocéramique pour la fixer ladite à ladite plaque vitrocéramique;

- faire coopérer un écrou avec la tige filetée pour maintenir ladite plaque vitrocéramique sur le caisson.

Selon un exemple, le procédé comprend en outre, entre l’étape de pose de ladite plaque vitrocéramique sur ladite surface d’appui et l’étape d’enduction de colle sur la tige filetée, une étape dans laquelle un plot est fixé, par collage, à ladite plaque vitrocéramique, ladite tige filetée étant collée audit plot.

DESCRIPTION DES FIGURES D’autres particularités et avantages ressortiront clairement de la description qui en est faite ci-après, à titre indicatif et nullement limitatif, en référence aux dessins annexés, dans lesquels:

-les fig. 1 a 3 sont des représentations schématiques de l’article selon l’invention;

-les fig. 4 et 5 sont des représentations schématiques d’un premier mode d’exécution l’article selon l’invention ;

-les fig. 6a et 6b et 10 sont des représentations schématiques de la disposition des moyens de fixation réversible du premier mode d’exécution l’article selon l’invention ;

-les fig. 7, 9a, 9b sont des représentations schématiques d’un second mode d’exécution l’article selon l’invention et de variantes associées;

-les fig. 8a à 8e sont des représentations schématiques de la disposition des moyens de fixation réversible du premier mode d’exécution l’article selon l’invention ;

DESCRIPTION DETAILLEE DE L’INVENTION

Dans les figures 1 à 3, l'article selon l'invention est un meuble 1 , par exemple un ilôt de cuisine, destiné à différents usages (successifs ou simultanés), dont la préparation et la consommation de plats, le support d'objets, la cuisson d'aliments, etc. Ce meuble est formé d'un caisson 2 sur lequel un ensemble vitrocéramique est agencé. Ce caisson 2 ou meuble comprend une surface d’appui 20 sur laquelle l’ensemble vitrocéramique est posé (visible figure 9a). Cet ensemble vitrocéramique forme un plan de travail 3 entièrement (c'est-à-dire sur toute sa surface) formé d'un substrat monolithique 4 en vitrocéramique. Ce substrat présente une face supérieure lisse et une face inférieure munie de picots, et une épaisseur de 6 mm. Le substrat ou plaque vitrocéramique présente une couleur noire ou blanche ou toute autre couleur possible.

Cet ensemble vitrocéramique comprend en outre un module électronique 7 qui comprend des éléments pour le fonctionnement, le cas échéant, de la plaque, ces éléments étant notamment, dans le cas présent, des éléments de chauffage 8 pour la cuisson d'aliments, par exemple des inducteurs, disposés sous la plaque 4. L'emplacement des éléments de chauffage 8 peut, le cas échéant, être signalé par des décors 9, par exemple en émail, à la surface de la plaque, délimitant au besoin les zones de chauffe (dans la figure 1 , trois zones de chauffe sont ainsi représentées).

Le module électronique 7 peut, optionnellement, comporter en outre des moyens de commande ou des moyens de chargement électrique par induction.

Dans un premier mode de réalisation, le module électronique 7 est agencé dans le caisson 2 c’est-à-dire dans le meuble supportant ladite plaque vitrocéramique 4. Pour cela, le caisson 2 comprend un logement 2a dans lequel les éléments 8 pour le fonctionnement de la plaque sont placés. Le module électronique 7 est fixé par collage ou vissage ou clipsage audit caisson 2.

Cet agencement a l’avantage de ne pas ajouter de la masse à la plaque 4 vitrocéramique limitant la mise en extension sa face intérieure tout en facilitant sa manipulation. Cet avantage est d’autant plus significatif qu’il existe des plaques vitrocéramiques de grandes tailles dont les dimensions sont de 240cm ^* 110cm voir 360cm ^* 130cm présentant alors une masse importante. On considérera qu’un substrat vitrocéramique dont la surface est inférieure ou égale à 0.3m ² est considéré comme un substrat de taille standard alors qu’un substrat vitrocéramique dont la surface est supérieure ou égale à 0.7m ² est considéré comme un substrat de grande taille.

Dans un second mode de réalisation, le module électronique 7 est fixé par collage ou vissage ou clipsage à ladite plaque vitrocéramique 4. Le caisson 2 comprend ainsi un logement 2b dans lequel le module électronique 7 s’insère. Le logement 2b est réalisé de sorte que les éléments 8 pour le fonctionnement de la plaque s’y appuient. Un espacement plus ou moins grand est prévu entre le module électronique 7 et la plaque 4.

Astucieusement selon l’invention, la plaque vitrocéramique 4 est fixée au caisson par l’intermédiaire de moyens de fixation 100, la fixation étant réversible, la plaque 4 portant les moyens de fixation permettant sa fixation réversible sur le caisson 2. On entend par là que les moyens de fixation réversible 100 sont tels qu’ils peuvent être manipulés pour, premièrement, permettre la fixation de la plaque vitrocéramique 4 au caisson 2 et pour, deuxièmement, permettre la séparation de la plaque vitrocéramique 4 du caisson 2. Cette séparation par manipulation des moyens de fixation réversible 100 se fait sans détruire lesdits moyens de fixation réversible 100. Ainsi, il devient possible de manipuler de nouveau lesdits moyens de fixation réversible 100 pour fixer de nouveau la plaque 4 au caisson.

Selon un premier mode d’exécution visible aux figures 4 et 5, les moyens de fixation réversible 100 comprennent un ensemble 110 comprenant au moins une tige filetée 112 de section circulaire sur laquelle un écrou 114 se fixe. La tige filetée 112 est elle-même portée par la plaque vitrocéramique 4 de sorte à s’étendre orthogonalement au plan de ladite plaque vitrocéramique 4. Cette fixation de la tige 112 à la plaque vitrocéramique 4 peut se faire par collage.

La colle utilisée est une colle du type silicone ou epoxy.

On comprend ainsi que les moyens de fixation réversible 100 sont directement fixés à la plaque vitrocéramique 4.

Le caisson 2 sur laquelle la plaque vitrocéramique 4 se place comprend des ouvertures traversantes 21. Ces ouvertures traversantes 21 sont placées afin que chaque tige collée 112 à la plaque vitrocéramique 4 et chaque ouverture du caisson 2 soient en regard l’une de l’autre permettant à chaque tige 112 de s’insérer dans une ouverture 21 traversante. Le caisson 2 comprend ainsi des zones, telles que par exemple un rebord 2c, dans lesquelles les ouvertures traversantes 21 sont agencées.

Cette insertion permet ensuite d’utiliser un écrou 114 qui coopère avec ladite tige filetée de sorte qu’une action de rotation sur l’écrou 114 entraine sa translation sur la tige 112. Cette translation de l’écrou 114 permet à celui-ci de fixer la plaque vitrocéramique 4 audit caisson 2.

On comprendra que l’ouverture traversante 21 a, dans un premier exemple, une section constante et est dimensionnée de sorte que la tige filetée s’y insère. Cette tige 112 fait saillie du caisson 2 pour permettre à l’écrou 114 d’être monté.

Dans un second exemple, l’ouverture 21 comprend une première portion dont les dimensions sont sensiblement similaires à celle de la tige 112 afin de lui permettre de de s’y insérer et une seconde portion dont les dimensions permettent à l’écrou 114 de s’y insérer. Ainsi, la tige 112 est pourvue d’une longueur lui permettant de faire saillie dans la seconde portion de l’ouverture 21 pour permettre sa coopération avec l’écrou 114. Ainsi, ce second exemple permet avantageusement de cacher l’ensemble tige-écrou dans l’épaisseur du caisson 2. La plaque vitrocéramique 4 est fixée au caisson par l’intermédiaire au moins deux ensembles tiges 110 filetée - écrou comme visible à la figure 6a. Dans ce cas- là, les deux ensembles 110 sont situés sur un axe s’étendant selon une direction parallèle à la plus grande des deux longueurs de la plaque. Préférentiellement, ces deux ensembles 110 seront agencés sur l’axe de symétrie S1 de la plaque 4. Encore plus préférentiellement, les moyens de fixation réversible 100 comprennent quatre ensembles 100 tige filetée-écrou, chaque ensemble 110 étant situé à un coin de la plaque 4 visible à la figure 6b. Ces ensembles 110 sont ainsi agencés pour être symétrique deux à deux par rapport aux axes de symétrie S1 , S2 des deux dimensions de la plaque vitrocéramique 4.

Dans une variante de ce premier mode d’exécution, la tige filetée 112 n’est que partiellement filetée. Le filetage s’étend sur la tige de sorte que, lorsque l’écrou 114 arrive en bout de course, la fixation de la plaque vitrocéramique 4 est assurée et aucun jeu dans la fixation n’est présent.

Dans une autre variante de ce premier mode d’exécution visible à la figure 10, la tige filetée 112 est montée sur un plot 113 lui-même collé à la plaque. Ce plot 113, qui fait partie des moyens de fixation, présente une surface de contact avec le substrat plus grande que la surface de contact de la tige 112. Cette plus grande surface de contact permet une meilleure résistance aux contraintes pouvant s’appliquer sur la tige filetée 112.

Ce plot 113 est un élément sur lequel la tige filetée est rapportée ou est fait de matière avec ladite tige.

Dans une alternative non représentée à cette variante, le plot 113 est conçu pour que deux tiges filetées 112 puissent s’étendre depuis ledit plot 113.

Ce premier mode d’exécution et ses variantes permettent avantageusement d’améliorer le procédé de montage de ladite plaque. Ce procédé de montage amélioré consiste en la fixation de la ou des tiges filetées 112 sur la plaque vitrocéramique 4 postérieurement à la pose de ladite plaque vitrocéramique 4 sur le meuble 2. Le procédé consiste donc, après une étape dans laquelle ladite plaque vitrocéramique 4 est posée et ajustée sur le meuble 2, à prévoir une étape de fixation de la tige.

Cette étape de fixation de la tige 112 filetée consiste à, premièrement, définir l’emplacement de chaque tige filetée sur la surface d’appui 20 du caisson 2. Deuxièmement, des trous traversants 21 sont percés aux emplacements définis. Troisièmement, la plaque vitrocéramique 4 est posée sur le meuble puis les tiges sont fixées à la plaque vitrocéramique 4 à travers les trous traversants 21. Cette fixation est assurée par de la colle qui est appliquée sur chaque tige 112 avant l’insertion de ladite tige dans une ouverture traversante.

Dans le cas de tiges filetées seules, celles-ci sont directement fixées à la plaque vitrocéramique 4. Dans le cas de l’utilisation de plot 113, si celui-ci est fait de matière avec la tige filetée alors l’ensemble tige-plot est fixé à la plaque vitrocéramique. Si le plot et la tige sont indépendants, alors le plot 113 est fixé à la plaque vitrocéramique 4 par collage, puis la tige filetée 112 est fixée audit plot 113. Quatrièmement, les écrous 114 sont associés aux tiges filetées.

Les trous traversants 21 seront dimensionnés pour que les tiges 112 puissent s’y insérer sans frottements. Il pourra ainsi être prévu que le diamètre minimal des trous traversantes soit identique, avec une tolérance, au diamètre des tiges 112 filetées. Toutefois, il est possible d’avoir des trous traversants 21 dont le diamètre est nettement supérieur à celui des tiges filetées. Dans ce cas, des canons ou chevilles peuvent être insérés dans lesdits trous 21 pour recevoir lesdites tiges filetées.

Ce procédé permet avantageusement d’avoir un parfait alignement entre les tiges filetées 112 et les trous 21 de sortent à n’avoir aucun problème lors du montage et à éviter les contraintes appliquées sur lesdites tiges 112 en cas de décalage. De plus, cela facilité le transport de la plaque vitrocéramique 4 par rapport à une plaque vitrocéramique 4 avec les tiges 112 fixées avant la pose sur le caisson 2. Effectivement, les tiges 112 filetées, une fois montées sur la plaque vitrocéramique 4, font saillies. Ainsi, les plaques vitrocéramiques 4 doivent être manipulées afin d’éviter les chocs sur les tiges 112 risquant de les décoller ou de les déformer. En procédant à la fixation des tiges 112 une fois la plaque vitrocéramique 4 posée sur le caisson 2, on évite ces désagréments. De plus, ce procédé permet avantageusement de placer les tiges 112 filetées en fonction de la configuration du meuble c’est-à-dire aux endroits les plus accessibles et à des endroits autres que là où se trouvent le ou les modules électroniques 7.

Selon un second mode d’exécution visible à la figure 7, les moyens de fixation réversible 100 comprennent au moins une paire d’aimants 121. Cette paire d’aimants est agencée pour avoir un aimant 121 agencé sur la plaque 4, notamment sur sa face en contact 2 avec le caisson et un aimant 121 sur le caisson 2, notamment sur sa face en contact avec ladite plaque 4. Cette paire d’aimants 121 est agencée pour que les aimants 121 s’attirent mutuellement c’est-à-dire que l’aimant 121 agencé sur la plaque 4 soit attiré par l’aimant 121 agencé sur le caisson 2. Cela entraîne donc une force de traction entre le caisson 2 et la plaque 4.

Chaque aimant 121 est fixé, au caisson 2 ou à la plaque vitrocéramique 4 par collage. L’aimant 121 fixé au caisson peut être fixé par vissage. Pour cela, il est muni d’un trou permettant à une vis de s’y insérer.

Selon un premier exemple visible, les moyens de fixation réversible 100 comprennent une seule paire d’aimants 121 , chaque aimant 121 présentant une forme de de bande agencée pour délimiter un périmètre rectangulaire comme visible à la figure 8a ou l’aimant 121 de la plaque vitrocéramique 4 est représenté.

Lors du montage de la plaque 4 sur le caisson 2, la plaque est posée de sorte que l’aimant 121 qu’elle porte entre en contact avec l’aimant 121 porté par ledit caisson 2 assurant une fixation de la plaque 4.

Selon un second exemple, les moyens de fixation réversible 100 comprennent deux paires d’aimants 121. Ces aimants 121 peuvent avoir des formes diverses comme une forme de bande rectiligne ou une forme de bande agencée pour délimiter un U comme visible aux figures 8b et 8c ou les aimants 121 de la plaque vitrocéramique 4 sont représentés. Ces aimants 121 sont agencés pour que les deux aimants 121 de la plaque 4 soient symétriques par rapport à la transversale S2 de la plus grande des deux dimensions de la plaque 4 ou par rapport ou symétriques par rapport à un axe parallèle S1 à la plus grande des dimensions.

Selon un troisième exemple visible aux figures 8d et 8e, les moyens de fixation réversible 100 comprennent quatre paires d’aimants 121. Ces aimants 121 peuvent avoir des formes diverses comme une forme de bande rectiligne ou une forme de bande en équerre c’est-à-dire deux portions formant un angle droit.

Ces aimants 121 sont agencés de sorte à être symétriquement opposés deux à deux. Dans le cas d’aimants 121 en forme d’équerre, ceux-ci sont avantageusement agencés aux coins de la plaque 4 et du caisson.

Selon une variante de l’invention visible aux figures 9a et 9b, le caisson 2 est agencé pour comprendre des gorges 120 ou rainures dans lesquelles les aimants 121 fixés au caisson 2 sont placés. Préférentiellement, ces gorges ou rainures 120 sont dimensionnées pour accueillir les aimants 121 d’une même paire. On comprend par-là que les gorges ou rainures 120 ont une profondeur telle que lors de la mise en place de la plaque 4 sur le caisson, chaque gorge ou rainure 120 est apte à loger les deux aimants d’une même paire. On peut ajouter que la profondeur est telle que, lorsque la plaque 4 est mise en place sur le caisson 2, les aimants d’une même paire sont en contact et la plaque 4 est en contact avec le caisson 2.

Cette variante permet avantageusement d’améliorer la fixation car si les aimants 121 permettent une fixation par rapport à une traction orthogonale au plan de la plaque, ces rainures 120 permettent un maintien latéral. En effet, comme les aimants 121 de la plaque s’insèrent également dans les gorges 120 ou rainures, les flancs de ces gorges ou rainures 120 servent de butée. Ainsi, lorsqu’une force est appliquée latéralement sur ladite plaque 4, les aimants 121 collés à la plaque 4 viennent buter sur les flancs des gorges ou rainures 20 pour empêcher tout décalage de ladite plaque. Préférentiellement, les dimensions des gorges ou rainures 120 sont telles que les aimants puissent s’y insérer sans toutefois pouvoir s’y déplacement latéralement.

Bien entendu, la présente invention ne se limite pas à l’exemple illustré mais est susceptible de diverses variantes et modifications qui apparaîtront à l’homme de l’art. Ainsi, dans un troisième mode d’exécution, les moyens de fixation réversible combine les paires d’aimants et les ensembles tige-écrou. Par exemple, on pourra avoir quatre paires d’aimants et un ensemble tige-écrou pour sécuriser la plaque vitrocéramique 4 sur le caisson 2.