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Title:
GLASSES FRAME
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2009/122054
Kind Code:
A4
Abstract:
The invention relates to a glasses frame comprising earpieces connected by a hinge to the endpieces of the front surface, the earpieces being foldable past the normal opening position but having an elastic drawback portion that returns them to the normal opening position. The hinge (104) connecting the earpiece (103) and the endpiece (102) is fixed and located on the inner side of the frame. The mechanism for opening past the normal position includes a compression spring (138) piston (300) built into the earpiece (103) the line of action (X1, X1) of which does not pass through the axis (ZZ) of the hinge (104) but is set off from the same to form a lever arm (d). The hinge (104) between the earpiece (103) and the endpiece (102) includes a hinge tab (121) held by the endpiece (102) and a double hinge tab (131) held by the earpiece (103), the endpiece tab (121) forming a stop (122), against which the piston (300) extends from the earpiece in an open position, and enabling movement with the elastic drawback portion past the normal opening position while exerting force on the earpiece, one torque being opposite to the one developed by the spring piston around the axis (ZZ) of the hinge.

Inventors:
BOULAS ALAIN (FR)
Application Number:
PCT/FR2009/050397
Publication Date:
February 18, 2010
Filing Date:
March 11, 2009
Export Citation:
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Assignee:
CHAMBORELLE (FR)
BOULAS ALAIN (FR)
International Classes:
G02C5/22
Attorney, Agent or Firm:
CABINET HERRBURGER (Paris, Paris, FR)
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Claims:

R E V E N D I C A T I O N S

1 °) Monture de lunettes comportant des branches reliées par une articulation aux tenons de la face, les branches repliables passant en position de surouverture avec rappel élastique en position d'ouverture, monture caractérisée en ce que

A- la charnière (4, 104) reliant la branche (3, 103) et le tenon (2, 102) est fixe et située du côté intérieur de la monture,

B- le mécanisme de surouverture comprend un piston (5, 300) à ressort de compression (52, 138) intégré dans la branche (3, 103) dont la ligne d'action (Xl , Xl) ne passe pas par l'axe (ZZ) de la charnière (4, 104) mais en est écartée pour former un bras de levier (d),

C- la charnière (4, 104) entre la branche (3, 103) et le tenon (2, 102) comprend

- une patte de charnière (21 , 121) portée par le tenon (2, 102), - une double patte de charnière (31 , 131) portée par la branche (3,

103), la patte (21 , 121) du tenon formant une butée (22, 122) contre laquelle vient le piston (52, 300) de la branche en position ouverte et autorisant le mouvement avec rappel élastique (α) vers la position de surouverture en exerçant sur la branche, un couple opposé à celui développé par le piston à ressort autour de l'axe (ZZ) de la charnière.

2°) Monture de lunettes selon la revendication 1 , caractérisée en ce que - le bras (103) est un bras large comportant une ouverture (200) occupée par une plaquette rigide (300), amovible, enclipsée par des organes de fixation avant et arrière dans des éléments de fixation avant et arrière de l'ouverture (200) de la branche (103),

- l'élément de fixation avant étant un logement (135) de part et d'autre de la fente (133),

- l'élément de fixation arrière étant un orifice (136) prolongé par un logement (137) intégré dans la branche (103) et muni d'un ressort de compression (138) prenant appui dans le fond du logement (137) et à l'avant au niveau de l'orifice (138), - la fente (133) intermédiaire entre les deux logements (135) à l'avant et l'orifice (136) avec le logement (137) et le ressort de rappel (138) sont alignés suivant une ligne d'action (Xl , Xl) située à la distance (d) de l'axe (ZZ) d'articulation de la charnière (104),

- l'organe de fixation avant est une languette (303) venant dans les deux logements (135) et chevauchant la fente (133),

- un organe de fixation arrière ayant une languette (304) venant s'engager dans l'orifice (136) pour venir contre l'extrémité du res- sort (138) dans son logement (137),

- la patte (131) du tenon (102) ayant une surface de butée (122) venant contre le bord de la languette (303) lorsque la branche (103) est en position ouverte, le mouvement relatif de la surface de butée (122) par rapport à la branche et la languette avant (303) se poursuivant au cours du mouvement de surouverture de la branche (103) pour repousser la plaquette (300) et ainsi repousser élastiquement l'organe de fixation arrière (304) en s'appuyant contre le ressort (138) pour le comprimer.

3°) Monture de lunettes selon la revendication 1 , caractérisée en ce que le piston (51) est une tige dont la partie avant traverse l'orifice (36) et vient en saillie dans la fente (33), cette tige ayant une collerette (51 1) formant butée pour retenir la tige (512) dans le logement (37), contre l'action du ressort de compression (52).

4°) Monture de lunettes selon la revendication 2, caractérisée en ce que la plaquette rigide(300) a une forme bombée (305) bordée par une périphé- rie (306) destinée à s'appuyer contre l'arrière du rebord (201) de l'ouverture (200) de la branche (103), la partie bombée (305) formant le corps venant dans l'ouverture (200), le bord avant périphérique (306) étant muni d'une languette (303) formant l'organe de fixation avant et le bord arrière étant muni d'une languette (304) formant l'organe de fixation ar- rière pour l'enclipsage de la plaquette (300) dans l'ouverture de la branche, la forme bombée (305) étant diminuée par rapport au contour de l'ouverture (200) pour permettre le mouvement de coulissement de la plaquette (300) par rapport à l'ouverture (200) sous l'effet de la poussée exercée par la venue en butée de la languette (300) contre la surface de butée (122) de la patte (121) du tenon (102) lorsque la branche (103) est ouverte à partir de sa position d'ouverture par le mouvement de surouverture, de façon que la languette arrière (304) puisse repousser élastiquement le ressort ( 138) dans son logement et créer un couple de rappel

s'opposant au mouvement de surouverture autour de l'axe géométrique (ZZ) de l'articulation (132) entre la branche (103) et le tenon (102).

5°) Monture de lunettes selon la revendication 4, caractérisée en ce que la patte (121) du tenon comporte une butée destinée à coopérer avec le bord (131A) de l'une des pattes (131) de la branche pour limiter le mouvement de surouverture de la branche (103) par rapport au tenon (102).

Description:

« Monture de lunettes » Domaine de l'invention

La présente invention concerne une monture de lunettes comportant des branches reliées par une articulation aux tenons de la face, les branches repliables passant en position de surouverture avec rappel élastique en position d'ouverture.

On connaît déjà divers modes de réalisation de montures de lunettes dont les branches peuvent être écartées au-delà de la position d'ouverture normale jusque dans une position dite de « surouverture » avec rappel élastique dans la position d'ouverture normale.

Ainsi, selon le document EP 0 266 307 qui décrit une monture de lunettes à charnières élastiques, la branche est articulée à la partie de face de la monture par un corps incrusté dans la résine de la partie de face. Ce corps contient un ressort avec une bille et des charnons pour former la partie de charnière portée par la face. L'autre partie de la charnière solidaire de la branche, comporte un profil de came pour définir la position repliée et la position d'ouverture normale de la branche.

Il n'est pas prévu de rappel élastique de la branche qui peut passer en position de surouverture simplement limitée par une butée. La ligne d'action de la bille poussée par le ressort et coopérant avec la came passe par l'axe de l'articulation. L'ouverture au-delà de la position normale en position de surouverture est rendue possible dans ce mode de réalisation par une crevure et une surface en biseau prévues respectivement dans la partie de face et dans l'extrémité de la branche pour déterminer la position d'ouverture maximale de la branche sans rappel élastique à partir de la position de surouverture.

Il existe également une monture de lunettes selon le document EP 0 992 831 Al comportant un mécanisme élastique au niveau de l'articulation entre la partie de face et chaque branche de lunettes. L'articulation est située dans la branche. Cette articulation est complétée par un logement comportant un ressort avec une bille s 'appuyant contre une surface de came portée par la partie de face. Cette surface de came comporte deux cavités définissant la position d'ouverture et la position de fermeture. La ligne d'action du mécanisme à ressort et à bille passe par l'axe d'articulation de la branche sur la partie de face. La came a également une sorte de rampe censée créer une force de rappel pour la position de surouverture. Mais ce mécanisme est d'une réalisation très délicate à cause de la bille et l'effort développé par le ressort n'a pratiquement pas de

composante de rappel puisque la ligne d'action passe par l'axe d'articulation.

Le mouvement de surouverture est limité par la butée constituée par le fond du logement de la bille. Ce dispositif est d'une réalisation et d'une installation très délicates. Son efficacité pour la surouverture avec rappel élastique, est pratiquement inexistante. But de l'invention

La présente invention a pour but de développer une mon- ture de lunettes permettant un mouvement de surouverture élastique, efficace, bien perceptible et surtout assurant le rappel efficace de la branche de la position de surouverture vers la position d'ouverture normale pour que la position d'ouverture normale soit clairement définie et permette une bonne tenue des branches. Exposé et avantages de l'invention

A cet effet, la présente invention concerne une monture de lunettes du type défini ci-dessus caractérisée en ce que A- la charnière reliant la branche et le tenon est fixe et située du côté intérieur de la monture, B- le mécanisme de surouverture comprend un piston à ressort de compression intégré dans la branche dont la ligne d'action ne passe pas par l'axe de la charnière mais en est écartée pour former un bras de levier,

C- la charnière entre la branche et le tenon comprend - une patte de charnière portée par le tenon,

- une double patte de charnière portée par la branche, la patte du tenon formant une butée contre laquelle vient le piston de la branche en position ouverte et autorisant le mouvement avec rappel élastique vers la position de surouverture en exerçant sur la branche, un couple opposé à celui développé par le piston à ressort autour de l'axe de la charnière.

La monture selon l'invention est d'une réalisation simple et efficace car la mécanisme est intégré dans la branche de la lunette et non dans le tenon et le décalage entre l'axe d'articulation et la ligne d'action du mécanisme à ressort, crée un couple de rappel efficace pour le mouvement de surouverture. Le mouvement de rappel s'arrête de manière précise lorsque la branche est dans sa position d'ouverture normale de sorte que cette position d'ouverture normale est clairement définie et dès que la

branche s'écarte de cette position dans le sens de la surouverture, elle est rappelée élastiquement par le couple exercé par le mécanisme à ressort autour de l'axe d'articulation.

L'efficacité de ce mécanisme et la course effectuée par le mécanisme lors du mouvement de surouverture permettant de rendre le mécanisme insensible aux tolérances de fabrication, évitant la nécessité d'un usinage extrêmement précis et, de ce fait, fragile de la surface de butée de la patte du tenon.

Suivant une autre caractéristique particulièrement avanta- geuse,

- le bras est un bras large comportant une ouverture occupée par une plaquette rigide, amovible, enclipsée par des organes de fixation avant et arrière dans des éléments de fixation avant et arrière de l'ouverture de la branche, - l'élément de fixation avant étant un logement de part et d'autre de la fente,

- l'élément de fixation arrière étant un orifice prolongé par un logement intégré dans la branche et muni d'un ressort de compression prenant appui dans le fond du logement et à l'avant au niveau de l'orifice, - la fente intermédiaire entre les deux logements à l'avant et l'orifice avec le logement et le ressort de rappel sont alignés suivant une ligne d'action située écarté de l'axe d'articulation de la charnière,

- l'organe de fixation avant est une languette venant dans les deux logements et chevauchant la fente, - l'organe de fixation arrière ayant une languette venant s'engager dans l'orifice pour venir contre l'extrémité du ressort dans son logement,

- la patte du tenon ayant une surface de butée venant contre le bord de la languette lorsque la branche est en position ouverte, le mouvement relatif de la surface de butée par rapport à la branche et la languette avant se poursuivant au cours du mouvement de surouverture de la branche pour repousser la plaquette et ainsi repousser élastiquement l'organe de fixation arrière en s'appuyant contre le ressort pour le comprimer, la plaquette formant le moyen de transmission du mouvement. Cette monture de lunettes permet de combiner très simple- ment et d'une façon particulièrement efficace, le rappel de surouverture et la fixation amovible par enclipsage de la plaquette garnissant l'ouverture de la face de la branche épaisse.

En effet, le même mécanisme à ressort a la double fonction, celle d'assurer le mouvement de rappel de la branche passant en position de surouverture, en transmettant le mouvement par l'intermédiaire de la plaquette entre l'arrière de la branche, là où se trouve le mécanisme à res- sort et l'avant de la branche près de la charnière, à l'endroit où coopèrent la branche et le tenon en position de surouverture.

Toutefois, en position de surouverture, le bord du tenon et le bord de la branche, en regard n'ont pas de contact pour créer ce mouvement de rappel élastique en position de surouverture. Cela permet de séparer très nettement le bord de ces deux pièces pour alléger l'aspect latéral de cette monture et souligner l'effet esthétique et/ ou fonctionnel de la plaquette logée dans l'ouverture de la branche.

La plaquette transmettant le mouvement de rappel de l'arrière de la branche vers l'avant permet aussi de rapprocher le bord avant de l'ouverture et par suite, la plaquette, très près de l'articulation pour donner, le cas échéant, la plus grande surface possible à la plaquette.

Le mouvement de la plaquette pour transmettre le couple exercé sur la branche lors du pivotement de surouverture est impercepti- ble.

Le mécanisme de cette monture de lunettes permet également le démontage par enclipsage de la plaquette. Il suffit de repousser la plaquette suffisamment indépendante du mouvement relatif de la branche et du tenon pour pouvoir dégager l'extrémité avant hors de son logement et pivoter la plaquette vers l'intérieur (selon le sens donné à cette orientation dans la présente description), pour ensuite pouvoir tirer la plaquette et dégager son organe de fixation arrière de l'élément de fixation arrière au bord de l'ouverture de la branche. Ce mouvement d'extraction de la plaquette ou réciproquement de mise en place de la plaquette ou d'une autre plaquette dans l'ouverture de la branche large est particulièrement simple, sans que le mouvement de surouverture qui déplace également la plaquette, ne risque pas de la dégager suffisamment pour que celle-ci risque de s'échapper de ces moyens de fixation dans l'ouverture.

Malgré cette double fonction assurée par la plaquette et le mécanisme à ressort commandant le mouvement élastique de surouverture et le mouvement de retenue et d'enclipsage de la plaquette, quelles que soient les variations dimensionnelles liées aux tolérances de fabrication éventuelles et surtout aux variations de température ; dans la mesure

où certaines pièces sont métalliques, on ne risque à aucun moment que la fonction de surouverture provoque également la libération de la plaquette hors de ces éléments de fixation dans l'ouverture de la branche de la monture. Suivant une autre caractéristique, dans le cas d'une monture qui ne comporte ni ouverture ni plaquette, de façon particulièrement avantageuse, le piston est une tige dont la partie avant traverse l'orifice et vient en saillie dans la fente, cette tige ayant une collerette formant butée pour retenir la tige dans le logement, contre l'action du ressort de com- pression.

Suivant une autre caractéristique avantageuse dans le cas d'une monture de lunettes à branches comportant une ouverture, la plaquette rigide a une forme bombée bordée par une périphérie destinée à s'appuyer contre l'arrière du rebord de l'ouverture de la branche, la partie bombée formant le corps venant dans l'ouverture, le bord avant périphérique étant muni d'une languette formant l'organe de fixation avant et le bord arrière étant muni d'une languette formant l'organe de fixation arrière pour l'enclipsage de la plaquette dans l'ouverture de la branche, la forme bombée étant diminuée par rapport au contour de l'ouverture pour permettre le mouvement de coulissement de la plaquette par rapport à l'ouverture sous l'effet de la poussée exercée par la venue en butée de la languette contre la surface de butée de la patte du tenon lorsque la branche est ouverte à partir de sa position d'ouverture par le mouvement de surouverture, de façon que la languette arrière puisse repousser élasti- quement le ressort dans son logement et créer un couple de rappel s'opposant au mouvement de surouverture autour de l'axe géométrique de l'articulation entre la branche et le tenon.

Suivant une autre caractéristique avantageuse, la patte du tenon comporte une butée destinée à coopérer avec le bord de l'une des pattes de la branche pour limiter le mouvement de surouverture de la branche par rapport au tenon.

En résumé, l'efficacité de la solution selon l'invention tant pour la monture dont les branches ne comportent ni ouverture ni plaquette que dans le cas plus complexe d'une monture de lunettes dont au moins une branche comporte une ouverture avec une plaquette, ne complique pas la fabrication qui est particulièrement simple et efficace.

De plus, le ressort du mécanisme de rappel du mouvement de surouverture étant intégré dans la branche de la lunette, il n'y a prati-

quement pas de contraintes dimensionnelles quant à la longueur et l'efficacité du ressort. Cela permet d'une part d'avoir un mécanisme à ressort assurant un rappel efficace et sans fatigue du mouvement de surouverture tout en permettant de limiter ce rappel à la position d'ouverture ou éventuellement une position légèrement refermée, pour que le mouvement élastique et le ressort n'agissent pas sur les branches de la lunette lorsque celles-ci sont ouvertes normalement et sont portées. Dessins

La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide de modes de réalisation d'une monture de lunettes représentés dans les dessins annexés dans lesquels : les figures 1 à 3 montrent un premier mode de réalisation d'une monture de lunettes représentée seulement en partie au niveau de l'articulation entre le tenon et la branche, par une vue en coupe par- tielle, par un plan horizontal, la monture étant elle-même placée en position horizontale :

* la figure 1 montre la branche en position d'ouverture normale par rapport au tenon auquel elle est reliée,

* la figure 2 montre la position de surouverture de la branche, * la figure 3 montre la position repliée de la branche,

- les figures 4A-4C montrent un second mode de réalisation d'une monture de lunettes pour des branches larges, ces figures se limitant à la présentation du tenon et de la branche articulée au tenon,

* la figure 4A est une vue de la face intérieure du tenon et de la partie principale de la branche de lunettes dans le cas d'une branche large sans la plaquette garnissant l'ouverture de la branche large,

* la figure 4B est une vue intérieure de la branche de la lunette indépendamment du tenon et des moyens d'articulation du te- non,

* la figure 4C est une vue de la face extérieure de la plaquette destinée à l'ouverture de la branche de lunettes des figures 4A, 4b,

* la figure 4D est une vue de la face extérieure de la branche avec le tenon, sans la plaquette, - les figures 5 à 8 montrent le second mode de réalisation de l'invention présenté selon des vues en coupe analogues à celles utilisées pour les figures 1 à 3, pour les différentes positions des pièces d'articulation de la monture :

* la figure 5 est une vue en coupe de la branche et du tenon au niveau de l'articulation, en l'absence de plaquette dans la branche,

* la figure 6 est une vue analogue à celle de la figure 5 mais avec la plaquette placée dans l'ouverture de la branche, * la figure 7 montre la position de surouverture de la branche,

* la figure 8 montre la position de fermeture de la branche,

- les figures 9A-9C montrent en vue en coupe le détail de la mise en place de l'extrémité avant d'une plaquette pour une monture selon les figures 5 à 8 : * la figure 9 A montre l'extrémité avant de la plaquette et de la branche, au début de la mise en place de la plaquette dans l'ouverture de la branche,

* la figure 9B montre la seconde étape de mise en place de la plaquette dans l'ouverture de la branche, * la figure 9 C montre la fin de la mise en place de la plaquette dans l'ouverture de la branche. Description de modes de réalisation

Selon les figures 1 , 2, 3, l'invention concerne une monture de lunettes représentée partiellement, comprenant une partie de face 1 , terminée de chaque côté par un tenon 2 portant une branche 3 munie d'un manchon non représenté.

La branche 3 est reliée à son tenon 2 par une charnière 4 formée d'une patte 21 solidaire du tenon 2 et d'une patte double ou deux pattes 31 , solidaires de la branche 3. Ces pattes 21, 31 sont reliées par un pivot 32 vissé dans les orifices alignés des pattes pour former l'articulation de la charnière 4 dont l'axe ZZ est perpendiculaire au plan de la figure. La monture de lunettes décrite ci-dessus est représenté très schématique- ment seulement par une partie de sa moitié puisque la monture est symétrique par rapport à l'axe XX et la face 1 correspond sensiblement à l'axe perpendiculaire YY.

Selon la convention d'orientation définie ci-dessus, la charnière 4 n'est pas intégrée dans le plan du tenon 2 ou de la branche 3 mais est située du côté intérieur de la monture de lunettes.

La patte 21 du tenon 2 vient dans une fente 33 de la bran- che 3 entre les deux pattes 31. L'extrémité de la branche 3 portant les pattes 31 est munie d'un mécanisme de surouverture composé d'un piston 51 placé dans un logement cylindrique 34 de la branche 3 et recevant un ressort de compression 52. Le ressort de compression 52 prend appui contre

une collerette 53 du piston 51 et contre le fond du logement 34 constitué par un bouchon 35. La collerette 53 prend elle-même appui contre le bord de l'orifice 36 par lequel le piston 51 débouche du logement et vient en saillie par sa partie avant dans la fente 33 de la branche 3. L'axe de dépla- cernent élastique du piston 51 porte la référence XlXl . Cet axe XlXl est à la distance (d) de l'axe ZZ de la charnière 4.

En position d'ouverture, la branche 3 est alignée sensiblement sur le tenon 2 (figure 1). L'extrémité avant du piston 51 vient alors en regard de la surface de butée 22 de la patte 21 sans la toucher ou en ne touchant cette surface que légèrement de sorte que le piston 51 n'est pas repoussé contre le ressort 52. Cette position est une position d'équilibre.

La figure 2 montre la position de surouverture de la branche 3 qui peut être pivotée à la main pour arriver dans cette position considérée comme position limite de surouverture, en repoussant élasti- quement le piston 51 en appui contre la surface de butée 22 (cette surface est supposée fixe) de la patte 21 du tenon 2, au prix de la compression du ressort 52. Le couple à vaincre est celui exercé autour de l'axe ZZ de la charnière 4 par le ressort 52, pour le bras de levier (d). L'angle α de cette position de surouverture est indiqué au niveau de l'articulation 32 de la charnière 4. La patte 31 de la branche 3 cachée par la patte 21 n'a pas été représentée.

Une butée mécanique 23 (figure 1) portée par la patte 21 limite le mouvement de surouverture à la position représentée à la fi- gure 2. Il peut s'agir d'une petite broche 23 portée par la face de la patte 21 du tenon 2, en regard des pattes 31 de la branche et contre laquelle vient buter le côté 3 IA de la patte 31.

Le rappel en position normale d'ouverture comme celle représentée à la figure 1 , se fait par le couple exercé par le ressort 52 et le piston 51 lorsqu'on relâche le couple d'ouverture exercé à la main sur la branche 3.

La figure 3 montre la position repliée de la branche 3 par rapport au tenon 2 et à la partie de face de la monture.

Un autre développement d'une monture de lunettes selon l'invention est représenté aux figures 4A à 9C. Ce mode de réalisation sera décrit ci-après en utilisant, pour décrire les éléments déjà décrits ci- dessus, les références correspondantes augmentées de 100. Dans la description de toutes les figures 4A à 9C, l'expression « avant » désigne le côté

de la branche situé près de la charnière et l'expression « arrière » désigne le côté de la branche ou les éléments associés situés du côté du manchon, c'est-à-dire à l'opposé du côté tourné vers la charnière.

Selon la figure 4A, le mode de réalisation de la monture de lunettes se compose d'une partie de face non représentée, portant deux tenons 102 reliés chacun par une patte de charnière 121 aux deux pattes de charnière 131 de la branche 103 par l'intermédiaire d'un pivot de charnière 132 d'axe ZZ.

La branche 103 est une branche large avec une ouver- ture 200 occupée normalement par une plaquette 300 (figure 4C) enclip- sée dans cette ouverture.

Selon le mode de réalisation représenté, la branche 103 a une forme globalement triangulaire. Il en est de même de son ouverture 200. Cette ouverture est délimitée d'un rebord 201 sur le côté exté- rieur.

Le côté intérieur de la branche 103 comporte des éléments de fixation avec lesquels coopèrent des organes de fixation de la plaquette 300, par enclipsage comme cela est représenté aux figures 9A-9C et décrit ci-après. La figure 4A est une vue de la face intérieure du tenon 102 et de la branche 103 sans son manchon, la plaquette 300 ayant été enlevée. Selon cette vue, le bord du tenon 102 et celui de la branche 103 sont nettement séparés par un intervalle franc, très perceptible, qui n'est barré que par la patte 121 venant s'articuler dans la découpe en forme de fente 133 du côté avant 134 de la branche 103, entre les deux pattes 131 portées par le côté avant 134.

La figure 4B montre le côté intérieur de la branche 103 séparée du tenon laissant apparaître la fente 133 et le rebord 201 de l'ouverture 200. De part et d'autre de la fente 133, dans l'épaisseur du cô- té avant 134, derrière le rebord 201 , il y a les deux logements 135 (voir également les figures 9A-9C) formant l'élément de fixation avant pour la plaquette 300. Chaque logement 135 a une profondeur de préférence supérieure à la longueur (a) suivant laquelle l'organe de fixation avant de la plaquette y pénètre (figure 9C). L'élément de fixation arrière 136 n'apparaît pas dans ces figures. Il est encastré dans le côté arrière 135 et débouche dans le rebord 201.

La figure 4C est une vue de face de la plaquette 300 dont la forme est complémentaire à celle de l'ouverture 200 ; la plaquette a sur une partie de la longueur de son côté avant 301 , un organe de fixation 303 en forme de languette et le long de son côté arrière 302, un or- gane de fixation arrière 304 en forme de languette.

Le corps 305 de la plaquette 300 est de préférence bombé pour être rigide et former un bord périphérique 306 courant sur toute la périphérie de la plaquette pour s'appuyer intérieurement contre le rebord 201 de l'ouverture 200. L'organe de fixation avant 303 vient se placer dans les logements 135 de part et d'autre de la fente 133 en la chevauchant pour coopérer avec la surface de butée 122 de la patte 121 du tenon 102 et l'organe de fixation arrière 304 vient se loger élastiquement dans l'élément de fixation arrière 136 de l'ouverture 200 comme cela sera vu de manière détaillée à l'aide des figures suivantes. Alors que les figures 4A-4D sont des vues de face de la branche et du tenon, les vues des figures 5 à 9 sont des vues en coupe longitudinale pour un plan perpendiculaire au plan de la figure 4A et avec une orientation des coupes identique à celle des figures 1 à 3. Ces vues sont également à échelle agrandie pour mettre en évidence les caractéris- tiques de ce mode de réalisation.

Selon la figure 5, la branche 103 est représentée en position d'ouverture, alignée sur le tenon 102 mais sans la plaquette 300.

Comme indiqué précédemment, l'ouverture 200 est munie, côté extérieur, du rebord 201. Du côté de la charnière 104, la branche 103 est ouverte par une fente 133 recevant la patte 121 du tenon 102 entre les deux pattes 131 bordant la fente 133. Derrière le rebord 201 , les deux parties de la branche situées de part et d'autre de la fente 133, sont munies, du logement 135 formant l'élément de fixation avant pour la plaquette. Du côté arrière dans la direction longitudinale de la branche 103, l'élément de fixation arrière 136 de la plaquette dans la branche est constitué par un orifice 136 débouchant dans un logement 137 muni d'un ressort 138 retenu derrière le bord de l'orifice 136 et prenant appui contre un bouchon 139 fermant le logement vers l'arrière. Le bouchon peut être constitué par la tige sur laquelle s'engage le manchon de la branche de lunettes.

La figure 6 montre, en coupe, la plaquette 300 qui se place dans l'ouverture 200. Selon les modes de réalisation représentés, elle a une forme rigidifiée par une moulure, venant en saillie à travers la partie

de l'ouverture 200 délimitée par le rebord 201 et prenant appui côté arrière, contre le rebord. La plaquette 300 comporte des organes de fixation avant et arrière 303, 304 comme le montre la figure 4C, de chaque côté à l'avant et à l'arrière pour coopérer avec les éléments de fixation en forme de logement 135, 136.

Pour mettre en place la plaquette 300, on glisse l'organe de fixation arrière 304, destiné à venir dans le logement en forme d'orifice 136 arrière de la branche 103 ; la plaquette 300 est poussée dans la direction de la flèche A pour repousser le ressort 136 dans son loge- ment 137 jusqu'à ce que l'extrémité de l'organe avant 303, à l'autre extrémité de la plaquette puisse venir dans le logement 135 du bord correspondant de l'ouverture. Puis, dans cette position, le ressort 138 repousse la plaquette 300 vers l'avant et celle-ci prend la position représentée à la figure 6. Le mouvement d'engagement de l'extrémité avant de l'organe de fixation 303 de la plaquette apparaît également de façon détaillée aux figures 9A-9C ; elles montrent le mouvement de mise en place ou le mouvement de dégagement de la plaquette 300 par rapport à l'ouverture 200 selon l'ordre dans lequel s'examinent les figures 9A-9C (ou 9C-9A).

Partant de la position représentée à la figure 9A, l'organe arrière 304 de la plaquette 300 étant enfoncé dans le logement 136 en repoussant le ressort 138, on fait passer le bord avant de l'organe de fixation 303 de la plaquette pour le descendre dans l'ouverture 200 (flèche B) jusqu'à ce qu'il soit en face du logement 135 constituant l'élément de fixation avant de la plaquette (figure 9B). Puis, en libérant la plaquette 300, le ressort 138 appliqué contre l'autre extrémité 304 de la plaquette 300 repousse celle-ci dans le logement 135 comme le montre la position représentée à la figure 9C. Les figures 9A-9C montrent le côté avant 134 de la branche 103 autour de la découpe en hachuré car cette coupe est faite à côté de la fente 133 de l'avant de la branche 103. Cette représentation a été choisie pour mettre en évidence la forme du logement avant 135 recevant l'avant de la plaquette 300 derrière le rebord 201 de l'ouverture 200. Le logement 135 existe dans les deux parties de la branche 103 de part et d'autre de la fente 133 recevant la patte 121 du tenon 102.

Dans la position d'ouverture des lunettes représentée à la figure 6, le bord avant de l'organe de fixation 303 de la plaquette est juste

en contact avec la surface de butée 122 de la patte 121 du tenon 102. Cette position est une position neutre et aucun effort n'est exercé par la plaquette 300 sur la patte 121 du tenon.

La figure 7 montre la position de surouverture analogue à celle représentée à la figure 3. Pour arriver dans cette position de surouverture, on bascule la branche 103 de l'angle (α) de façon analogue à ce qui a été décrit ci-dessus. Par ce mouvement de basculement, comme l'extrémité avant de l'organe de fixation 303 chevauche la fente 133, elle vient en appui contre la surface de butée 122 de la patte 121 du tenon supposé fixe ; ce mouvement repousse élastiquement la plaquette 300 car avec la branche, on exerce un couple s'opposant au couple exercé par la plaquette et son ressort de compression 138, suivant le bras de levier (d) par rapport à l'axe ZZ de l'articulation 104.

Ce mouvement de surouverture déplace la plaquette 300par mouvement forcé vers la droite en faisant pénétrer son organe de fixation 304 dans le logement 136, 137 avec compression du ressort 138 ; le déplacement de la distance (b) est inférieur au déplacement (a) qu'il faut appliquer à la main sur la plaquette 300 pour mettre son organe de fixation 303 dans la position de la figure 9B. La plaquette 300 reste donc te- nue dans l'ouverture 200 de la branche 103 malgré son déplacement occasionné par le mouvement de surouverture.

La plaquette 300 transmet ainsi la réaction de la butée 122 du tenon 102 au ressort 138.

La figure 8 montre la position de fermeture de la bran- che 103, qui a décrit un angle sensiblement de 90° par rapport à la patte 121 du tenon 102 supposée conserver une position fixe.

La plaquette 300 occupe sa position avancée, repoussée par le ressort 138 s'appuyant sur son extrémité arrière 304.