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Patent Searching and Data


Title:
GUARD RAIL BEARING BLOCK AND SEALING UNIT FOR GUARD RAIL BEARING BLOCK
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2009/004149
Kind Code:
A2
Abstract:
The invention concerns a sealing unit (7; 9) for mounting on a post (3,4) for a guard rail bearing block (1), said sealing unit including a hollow wide-mouth socket (70; 90) extended by a sleeve (71; 91) designed for inserting the post over a part of the length thereof, the socket and the sleeve forming a monolithic body provided in a material which is non-toxic for persons. This sealing unit is characterized in that the socket (70; 90) has a contact face pre-impregnated with a substance enabling said socket to be secured by gluing to a support (50; 51). The invention also concerns a guard rail bearing block (1) comprising such a sealing unit (7; 9).

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Inventors:
LAFFAY SERGE (FR)
DUPLAT BRUNO (FR)
Application Number:
PCT/FR2008/000713
Publication Date:
January 08, 2009
Filing Date:
May 23, 2008
Export Citation:
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Assignee:
DANI ALU (FR)
LAFFAY SERGE (FR)
DUPLAT BRUNO (FR)
International Classes:
E04F11/18
Domestic Patent References:
WO2004074596A12004-09-02
Foreign References:
AU745875B22002-04-11
JP2000045474A2000-02-15
EP0818504A11998-01-14
DE19959591A12000-06-21
US6185885B12001-02-13
US4372585A1983-02-08
US6591561B12003-07-15
DE7932565U11980-02-21
US5802787A1998-09-08
EP0987380A12000-03-22
DE29812123U11998-10-22
DE19522224A11996-08-08
US20040056241A12004-03-25
EP1600577A12005-11-30
US3990671A1976-11-09
Attorney, Agent or Firm:
CHEVALIER, Renaud (BP 6153, Lyon Cedex 06, FR)
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Claims:

REVENDICATIONS

1. Organe d'étanchéité (7 ; 9) destiné à être rapporté sur un mât (3, 4) d'un sabot (1) de garde-corps, ledit organe d'étanchéité comprenant une embase (70 ; 90) évasée creuse prolongée par un manchon (71 ; 91) creux prévu pour enserrer le mât sur une partie de sa longueur, l'embase et le manchon formant un corps monolithique ménagé dans un matériau non toxique à l'égard des personnes, caractérisé en ce que l'embase (70 ; 90) possède une face de contact pré imprégnée d'une substance permettant une fixation par collage de ladite embase sur un support (50 ; 51).

2. Organe d'étanchéité (7 ; 9) selon la revendication 1 , caractérisé en ce qu'il est réalisé en aluminium.

3. Organe d'étanchéité (7 ; 9) selon l'une quelconque des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que la substance est du bitume.

4. Sabot (1) de garde-corps comprenant une platine de fixation (2) destinée à être fixée dans une dalle (5), un mât (3, 4) conçu pour supporter un montant (6) de garde-corps, et au moins un organe d'étanchéité (7 ; 9) selon l'une quelconque des revendications 1 à 3 conçu pour être rapporté sur le mât.

5. Sabot (1 ) selon la revendication 4, caractérisé en ce qu'il comprend un premier organe d'étanchéité (7) conçu pour reposer sur une membrane d'étanchéité (50) coiffant une couche isolante couvrant ladite platine de fixation (2), et un deuxième organe d'étanchéité (9) conçu pour reposer sur une couche de pare-vapeur (51) recouvrant la dalle (5).

6. Sabot (1) selon la revendication 5, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une collerette d'étanchéité (8) possédant une lèvre interne circulaire (80) et conçue pour être rapportée autour d'une extrémité (72) du premier organe d'étanchéité (7) opposée à son embase (70).

7. Sabot (1 ; 10) selon l'une quelconque des revendications 4 à 6, caractérisé en ce que le mât comprend une pièce de serrage (4) dans laquelle peut être insérée puis fixée une extrémité dudit montant (6).

8. Sabot (1 ; 10) selon la revendication 7, caractérisé en ce que la platine de fixation (2) et la pièce de serrage (4) sont rattachées l'une à l'autre par l'intermédiaire de moyens de liaison (24, 49 ; 26, 27) amovibles.

9. Sabot (1) selon la revendication 8, caractérisé en ce que le mât se décompose en une entretoise (3) surmontée de ladite pièce de serrage (4), ladite entretoise (3) étant rattachée de façon amovible à ladite platine de fixation (2) par l'intermédiaire de premiers moyens de liaison (24) amovibles.

10. Sabot (1) selon la revendication 9, caractérisé en ce que la platine de fixation (2) et l'entretoise (3) sont équipées de premiers moyens de raccordement (22 ; 31) complémentaires conçus pour coopérer avec les premiers moyens de liaison amovibles (24).

11. Sabot (1) selon les revendications 9 ou 10, caractérisé en ce que l'entretoise (3) et la pièce de serrage (4) sont deux éléments distincts rattachés l'un à l'autre par l'intermédiaire de seconds moyens de liaison (49) amovibles.

12. Sabot (1) selon la revendication 11 , caractérisé en ce que l'entretoise (3) et la pièce de serrage (4) sont équipées de seconds moyens de raccordement (31 ; 48) complémentaires conçus pour coopérer avec les seconds moyens de liaison (49) amovibles.

13. Sabot (1) selon l'une quelconque des revendications 8 à 12, caractérisé en ce que les moyens de liaison sont chacun constitués par une vis (24, 49) auto-taraudeuse.

14. Sabot (10) selon la revendication 8, caractérisé en ce que le mât est constitué par ladite pièce de serrage (4) qui est directement rattachée de

façon amovible à ladite platine de fixation (2) par l'intermédiaire de premiers moyens de liaison (26, 27) amovibles.

15. Sabot (10) selon la revendication 14, caractérisé en ce que la platine de fixation (2) et la pièce de serrage (4) sont équipées de moyens de raccordement (22 ; 48) complémentaires conçus pour coopérer avec les premiers moyens de liaison (26, 27) amovibles.

16. Sabot (10) selon la revendication 15, caractérisé en ce que les premiers moyens de liaison sont constitués par une vis (26) et un écrou (27).

17. Sabot (1) selon l'une quelconque des revendications 7 à 16, caractérisé en ce que la pièce de serrage (4) est réalisée sous la forme d'un corps comportant une base (40) prolongée par une partie creuse (41) destinée à servir de logement à une extrémité d'un montant (6) de garde-corps.

18. Sabot (1) selon la revendication 17, caractérisée en ce que la base est obturée, et en ce que la partie creuse (41) présente une surface latérale équipée d'au moins un orifice de drainage (47) apte à drainer tout liquide intempestivement introduit dans ladite partie creuse (41).

19. Sabot (1) selon la revendication 18, caractérisée en ce qu'au moins un orifice de drainage (47) est situé à proximité de la base (40).

20. Sabot (1) selon l'une quelconque des revendications 17 à 19, caractérisée en ce que la base (40) est obturée par une paroi de fond (46).

21. Sabot (1) selon la revendication 20, caractérisée en ce que la paroi de fond (46) fait partie intégrante de la base (40).

22. Dispositif de garde-corps, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un sabot (1 ; 10) de garde-corps selon l'une quelconque des revendications 4 à 21.

Description:

SABOT DE GARDE-CORPS ET ORGANE D'ETANCHEITE POUR SABOT DE

GARDE-CORPS

La présente invention se rapporte notamment à un organe d'étanchéité destiné à équiper un sabot de garde-corps utilisé traditionnellement dans le domaine du bâtiment, et également à un sabot de garde-corps muni d'un tel organe d'étanchéité.

De façon connue, les dispositifs de garde-corps sont employés pour assurer la sécurisation des personnes situées sur des ouvrages en hauteur, du type terrasse ou toiture par exemple.

Un sabot de garde-corps comprend de façon classique une platine de fixation destinée à être fixée dans une dalle de l'ouvrage située en hauteur, et prolongée par un mât conçu pour supporter un montant du dispositif de garde-corps.

Dans le cas où la dalle est recouverte d'une isolation, une couche de pare-vapeur est généralement déposée sur la dalle, et la platine de fixation est fixée dans cette dernière au niveau d'une découpe réalisée dans la couche de pare-vapeur.

Un premier organe d'étanchéité, du type manchon platine, servant de relevé au pare-vapeur est ensuite positionné sur le sabot. Un tel manchon platine comprend, d'une part, une embase évasée creuse destinée à recouvrir la platine de fixation, et d'autre part, un manchon creux enserrant la partie basse du mât. La réglementation en vigueur préconisant de réaliser l'embase et le manchon sous la forme de deux pièces distinctes en plomb, le personnel assurant la mise en place de l'isolation doit de ce fait procéder à l'assemblage de ces deux pièces au dernier moment sur place. La fixation du manchon sur l'embase est obtenue à la suite d'une opération de soudure.

La platine de fixation et ce premier manchon platine sont habituellement recouverts par une couche isolante, du type laine de roche ou polystyrène, elle-même coiffée par une membrane d'étanchéité. Une découpe sst réalisée dans cette membrane d'étanchéité afin de permettre au mât de la traverser.

Un deuxième organe d'étanchéité, également du type manchon olatine, est alors positionné sur la membrane d'étanchéité autour du mât afin d'assurer le relevé d'étanchéité. Cet organe d'étanchéité se décompose, d'une 3art, en une embase évasée creuse destinée à recouvrir la membrane

J'étanchéité, et d'autre part, en un manchon creux enserrant la partie médiane Ju mât. Comme pour le premier organe d'étanchéité, l'embase et le manchon -U deuxième organe d'étanchéité sont réalisés sous la forme de deux pièces Jistinctes en plomb, et le personnel assurant la mise en place de l'isolation doit Je ce fait procéder à l'assemblage de ces deux pièces au dernier moment sur )lace. De même, la fixation du manchon sur l'embase est obtenue à la suite J'une opération de soudure.

Un tel dispositif de garde-corps présente plusieurs inconvénients.

Tout d'abord, le fait de réaliser les organes d'étanchéité en plomb )blige le personnel en charge de la pose de l'isolation à entrer en contact direct .vec ce matériau dont on sait qu'il est toxique et néfaste à l'égard de la santé Jes personnes.

De plus, se pose au fil du temps le problème de l'incompatibilité chimique découlant du contact prolongé du plomb avec le métal dans lequel >ont ménagés les autres éléments du sabot de garde-corps.

Ensuite, l'étape d'assemblage du ou des organes d'étanchéité, )utre le fait qu'elle expose le personnel à un danger potentiel compte tenu du caractère toxique du plomb, est relativement laborieuse en mettre en œuvre )uisqu'elle ne peut être réalisée qu'au dernier moment. Il en découle un risque elativement élevé de cassure prématurée en raison d'une soudure mparfaitement réalisée.

Par ailleurs, outre le fait que le plomb s'oxyde progressivement, il Jevient cassant avec le temps lorsqu'il est chauffé. Or, l'organe d'étanchéité îtant collé sur le support qui lui correspond, il est généralement procédé au chauffage de l'embase de l'organe d'étanchéité pour désolidariser ce dernier Je son support, de manière à pouvoir, par exemple au cours d'une procédure Je maintenance, procéder au remplacement de la couche isolante et/ou de la :ouche de pare-vapeur. Ainsi, cette étape de maintenance conduit souvent à la Jestruction de l'embase de l'organe d'étanchéité, et il alors nécessaire de )rocéder au remplacement total dudit organe d'étanchéité sur-le-champ.

L'état de la technique peut également être illustré par 'enseignement des documents US 5 802 787 A et DE 199 59 591 A1 , qui Jécrivent un organe d'étanchéité comprenant une embase prolongée par un nanchon creux et qui forment ensemble un corps monolithique en métal, îotamment en aluminium, et où l'embase est coincée entre deux couches J'étanchéité prévues sur la surface de toit afin de maintenir en place ledit

Drgane d'étanchéité. Ces organes d'étanchéité présentent l'inconvénient d'être compliqué à mettre en place et peu sûr dans leur étanchéité avec les couches d'étanchéité.

La présente invention a pour but de remédier, en tout ou partie, aux nconvénients évoqués précédemment, et consiste pour cela en un organe d'étanchéité destiné à être rapporté sur un mât d'un sabot de garde-corps, ledit organe d'étanchéité comprenant une embase évasée creuse prolongée par un Tianchon creux prévu pour enserrer le mât sur une partie de sa longueur, 'embase et le manchon formant un corps monolithique ménagé dans un natériau non toxique à l'égard des personnes, ledit organe d'étanchéité étant emarquable en ce que l'embase possède une face de contact pré imprégnée d'une substance permettant une fixation par collage de ladite embase sur un support.

Cette substance pourra consister dans du bitume qu'il faudra chauffer lors de l'étape de fixation de l'organe d'étanchéité. De façon similaire, I suffira de chauffer l'embase de l'organe d'étanchéité pour désolidariser ce dernier de son support, de manière à pouvoir, par exemple au cours d'une Drocédure de maintenance, procéder au remplacement de la couche isolante 3t/ou de la couche de pare-vapeur.

Ainsi, un avantage particulièrement intéressant découle du fait que Organe d'étanchéité peut être ôté à l'issue d'une simple étape de réchauffage du bitume. Il est alors possible de remplacer la membrane d'étanchéité et/ou la couche isolante tout en conservant les autres éléments de l'installation. De DIUS, il est également possible de changer la couche de pare-vapeur en Drocédant de la même manière, la maintenance de l'installation en sera ainsi grandement facilitée.

Avantageusement, l'organe d'étanchéité est réalisé en aluminium.

L'invention concerne également un sabot de garde-corps comprenant une platine de fixation destinée à être fixée dans une dalle, un mât conçu pour supporter un montant de garde-corps, et au moins un organe d'étanchéité comme décrit ci-dessus conçu pour être rapporté sur le mât.

Dans une réalisation particulière de l'invention, le sabot comprend jn premier organe d'étanchéité conçu pour reposer sur une membrane d'étanchéité coiffant une couche isolante couvrant ladite platine de fixation, et jn deuxième organe d'étanchéité conçu pour reposer sur une couche de pare- /apeur recouvrant la dalle.

Ainsi, il est désormais possible de fournir un sabot complet de garde-corps au personnel en charge de la pose de l'isolation, à savoir le corps de métier dit d'étanchéité. En effet, ce personnel devait jusqu'alors procéder à l'assemblage sur place du ou des organes d'étanchéité avant de réaliser l'isolation, alors qu'il pourra aujourd'hui, grâce à un sabot selon l'invention, se concentrer sur son métier d'origine, à savoir la pose des couches d'isolation.

Selon une caractéristique, le sabot comprend en outre une collerette d'étanchéité possédant une lèvre interne circulaire et conçue pour être rapportée autour d'une extrémité du premier organe d'étanchéité opposée à son embase.

Selon un mode de réalisation de l'invention, le mât comprend une pièce de serrage dans laquelle peut être insérée puis fixée une extrémité dudit montant.

Dans l'état de la technique, la platine de fixation et le mât sont réalisés sous la forme de deux pièces distinctes en métal rattachées fixement l'une à l'autre par soudure. De façon connue, le mât peut lui-même se décomposer en une entretoise et en une pièce de serrage, ces deux pièces initialement distinctes étant également rendues solidaires l'une de l'autre à l'issue d'une étape de soudure.

La platine de fixation et le mât étant généralement réalisés sous la Forme de deux pièces distinctes en métal rattachées fixement l'une à l'autre par soudure, ou sous la forme d'une pièce monolithique, ce type de sabot engendre un autre inconvénient qui réside dans le fait que l'homme du métier doit disposer de plusieurs gammes de sabots présentant des longueurs de mât différentes de façon à pouvoir s'adapter à tous les cas de figures, en particulier lorsque la platine de fixation est recouverte par une couche isolante, du type laine de roche ou polystyrène, elle-même coiffée par une membrane d'étanchéité bitumineuse.

Le mât peut lui-même se décomposer en une entretoise et en une pièce de serrage creuse, ces deux pièces initialement distinctes étant également rendues solidaires l'une de l'autre à l'issue d'une étape de soudure. L'entretoise est alors intercalée entre la platine de fixation et la pièce de serrage dans laquelle est insérée puis fixée une extrémité d'un montant du dispositif de garde-corps.

L'épaisseur de la couche isolante prise en sandwich entre la dalle 3t la membrane d'étanchéité est définie par les réglementations en vigueur

elatives à ces dispositifs d'isolation. Ii a été jusqu'à présent systématiquement mposé aux professionnels d'augmenter cette épaisseur minimale afin de épondre aux normes successivement édictées. Or, les sabots actuellement nstallés ne pourront pas satisfaire aux futures normes renforçant le caractère solant de la couche puisque ces sabots possèdent un mât dont la longueur est ïgée.

Pour résoudre ces inconvénients, dans une réalisation avantageuse du sabot selon l'invention, la platine de fixation et la pièce de serrage sont rattachées l'une à l'autre par l'intermédiaire de moyens de liaison amovibles ; une telle réalisation du sabot pouvant faire l'objet d'une protection îtricto sensu.

Ainsi, la faculté offerte à l'homme du métier de dissocier la platine te fixation de la pièce de serrage offre l'avantage, en fonction de l'évolution tes normes, de pouvoir substituer à tout moment le mât existant par un louveau mât dont la longueur est supérieure à l'épaisseur de la couche solante prescrite par les nouvelles normes.

De plus, en fonction de la configuration rencontrée, par exemple selon que platine de fixation devra ou non être recouverte d'une couche solante elle-même coiffée par une membrane d'étanchéité, le personnel aura a possibilité de choisir un mât de longueur adaptée, notamment sur le lieu "nême de l'installation, tout en conservant la platine de fixation d'origine.

Selon un premier mode de réalisation de l'invention, le mât se tecompose en une entretoise surmontée de ladite pièce de serrage, ladite întretoise étant rattachée de façon amovible à ladite platine de fixation par 'intermédiaire de premiers moyens de liaison amovibles.

Selon une caractéristique, la platine de fixation et l'entretoise sont équipées de premiers moyens de raccordement complémentaires conçus pour coopérer avec les premiers moyens de liaison amovibles.

Selon une autre caractéristique, l'entretoise et la pièce de serrage sont deux éléments distincts rattachés l'un à l'autre par l'intermédiaire de seconds moyens de liaison amovibles.

Avantageusement, l'entretoise et la pièce de serrage sont équipées te seconds moyens de raccordement complémentaires conçus pour coopérer avec les seconds moyens de liaison amovibles.

Préférentiellement, les moyens de liaison sont chacun constitués 3ar une vis auto-taraudeuse. Il doit être bien compris que l'homme du métier

pourra faire appel en variante à tout mode de liaison permettant une fixation amovible des différents éléments entre eux.

Préférentiellement encore, la platine de fixation comporte une zone d'accueil pour la première extrémité de l'entretoise.

Selon un second mode de réalisation de l'invention, le mât est constitué par ladite pièce de serrage qui est directement rattachée de façon amovible à ladite platine de fixation par l'intermédiaire de premiers moyens de liaison amovibles.

Cette configuration sera plus particulièrement rencontrée lorsque l'installation ne comprendra pas de couche isolante, l'utilisation d'une entretoise intercalaire étant de ce fait dénuée d'intérêt.

De façon similaire, la platine de fixation et la pièce de serrage seront avantageusement équipées de moyens de raccordement complémentaires conçus pour coopérer avec les premiers moyens de liaison amovibles. De plus, les premiers moyens de liaison seront de préférence chacun constitués par une vis et un écrou formant boulon, ou par une vis auto- taraudeuse par exemple.

Dans une réalisation préférentielle du sabot, la pièce de serrage est réalisée sous la forme d'un corps comportant une base prolongée par une partie creuse destinée à servir de logement à une extrémité d'un montant de garde-corps.

De façon connue, l'entretoise est constitué par un cylindre intercalé entre la platine de fixation et la pièce de serrage, et cette dernière est réalisée sous la forme d'un corps creux présentant, d'une part, une première extrémité Duverte permettant l'introduction d'une extrémité du montant dans la pièce de serrage, et d'autre part, une seconde extrémité opposée également ouverte Fixée par soudure dans l'entretoise. En outre, dans certains cas, la platine de Fixation peut être recouverte par une couche isolante, du type laine de roche ou Dolystyrène, elle-même coiffée par une membrane d'étanchéité bitumineuse.

Un tel sabot de garde-corps présente de ce fait l'inconvénient Tiajeur selon lequel toute quantité d'eau de pluie ou de liquide de lavage Dénétrant intempestivement dans le corps de la pièce de serrage, par exemple à cause d'une étanchéité défectueuse entre le montant et ledit corps ou encore aarce que le montant est percé, sera amenée à venir au contact de la dalle sur aquelle est fixée la platine de fixation après écoulement le long des parois nternes de l'entretoise et de ladite platine de fixation. Ce phénomène peut à la

ongue être source d'infiltration, ou pour le moins, endommager la surface extérieure de la dalle sur laquelle est rapportée la platine de fixation.

Pour résoudre ces problèmes d'infiltration interne, dans une éalisation avantageuse de l'invention, la base de la pièce de serrage est )bturée, et la partie creuse présente une surface latérale équipée d'au moins jn orifice de drainage apte à drainer tout fluide intempestivement introduit dans adite partie creuse ; cette réalisation de la pièce de serrage et du sabot associé pouvant faire l'objet d'une protection stricto sensu.

Par conséquent, la base obturée de la pièce de serrage interdira out écoulement de fluide le long des parois internes de l'entretoise et de la jlatine de fixation, et chaque orifice de drainage permettra d'évacuer cette luantité de fluide résiduel afin d'éviter un écoulement interne dans le sabot de jarde-corps cause d'infiltration et d'endommagement de la surface extérieure ie la dalle sur laquelle est rapportée la platine de fixation.

Préférentiellement, au moins un orifice de drainage est situé à )roximité de la base.

Préférentiellement encore, la base est obturée par une paroi de ond. Cette paroi de fond fait de préférence partie intégrante de la base, et ;ette dernière peut alors être entièrement réalisée par moulage.

Avantageusement, le corps de la pièce de serrage est réalisé en nétal.

L'invention se rapport également à un dispositif de garde-corps :omprenant au moins un sabot de garde-corps selon l'invention.

L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description détaillée lui est exposée ci-dessous en regard des figures annexées dans lesquelles :

- la figure 1 est une vue en perspective d'un sabot de garde-corps selon un premier mode de réalisation de l'invention ;

- la figure 2 est une vue en perspective éclatée du sabot illustré en figure 1 ;

- la figure 3 est une vue en perspective d'une pièce de serrage conforme à l'invention ;

- la figure 4 est une vue de dessus de la pièce de serrage représentée à la figure 3 ;

- la figure 5 est une vue de côté du sabot illustré aux figures 1 et 2 une fois fixé dans une dalle ;

- la figure 6 est une vue en coupe longitudinale partielle du sabot représenté aux figures 1 et 2 une fois fixé dans une dalle ;

- la figure 7 est une vue partielle en coupe longitudinale du sabot représenté aux figures 1 et 2 une fois fixé dans la dalle, ledit sabot comprenant des organes d'étanchéité conformes à l'invention ;

- la figure 8 est une vue de détail d'une collerette d'étanchéité du sabot représenté à la figure 7 ;

- la figure 9 est une vue en perspective d'un premier organe d'étanchéité selon l'invention ;

- la figure 10 est une vue en perspective d'un deuxième organe d'étanchéité selon l'invention ;

- la figure 11 est une vue partielle en perspective du sabot représenté à la figure 7 une fois fixé dans une dalle ;

- la figure 12 est une vue en perspective éclatée d'un sabot selon un second mode de réalisation de l'invention ;

- la figure 13 est une vue de côté du sabot représenté à la figure 12 une fois fixé dans une dalle.

Un sabot 1 de garde-corps selon un premier mode de réalisation de l'invention, tel que représenté aux figures 1 et 2, comprend principalement une platine de fixation 2 et un mât, tous deux réalisés en métal. Ce mât se décompose en une entretoise 3 et en une pièce de serrage 4.

Plus précisément, la platine de fixation 2 comprend une base 20 qui possède une zone d'accueil 21 sensiblement circulaire présentant un passage central 22 rendu solidaire de la base 20 par quatre bras radiaux ou nervures radiales internes 23 uniformément répartis. Deux orifices 25 sont prévus dans la base 20, disposés de part et d'autre du passage central 22, afin de permettre le passage de vis de fixation destinés à fixer la platine de fixation 2 dans une dalle.

L'entretoise 3 est réalisée sous la forme d'un corps cylindrique présentant une surface latérale 30 reliée à un canal central 31 interne par l'intermédiaire de quatre ailettes 32 formant des nervures radiales internes à ladite entretoise 3.

La première extrémité 33, ou extrémité inférieure, de l'entretoise 3 est prévue pour venir au contact de la zone d'accueil 21 de la platine de Fixation 2, de sorte que le passage central 22 et le canal central 31 soient alignés et constituent des moyens de raccordement complémentaires. Il suffit

alors de visser une vis 24 auto-taraudeuse dans ces moyens de raccordement jour rattacher l'entretoise 3 à la platine de fixation 2 de façon amovible.

La platine de fixation 2 peut ensuite être fixée par vissage dans la JaIIe 5 en béton, comme représenté aux figures 5 et 6, au moyen de vis de ixation (non illustrés) traversant les orifices 25 ménagés dans la base 20.

La platine de fixation 2 est ensuite recouverte par une couche solante classique, réalisée en laine de roche ou polystyrène, et non eprésentée par souci de clarté aux figures 5 et 6. Cette couche isolante jossède une épaisseur supérieure ou égale à l'épaisseur minimale prévue par es normes applicables, et est elle-même coiffée par une membrane J'étanchéité 50 traditionnelle.

La pièce de serrage 4 selon l'invention, telle que représentée à la igure 3, est réalisée sous la forme d'un corps en alliage métallique présentant jne base 40 circulaire surmontée d'une partie creuse 41 à section sensiblement rectangulaire.

Le corps de la pièce de serrage 4 se termine, d'une part, par une >remière extrémité 42 ouverte au niveau de la partie creuse 41 , et d'autre part, >ar une seconde extrémité 43 obturée au niveau de la base 40.

Une extrémité d'un montant 6 de garde-corps peut ainsi être jlissée dans la partie creuse 41 par la première extrémité 42 ouverte, puis ïxée rigidement dans cette position à l'aide de deux vis 44 (illustrées en figure I) vissées dans deux alésages 45 transversaux ménagés dans la surface atérale de ladite partie creuse 41.

Comme illustré aux figures 4 et 6, la seconde extrémité 43 est )bturée par une paroi de fond 46 qui fait partie intégrante de la base 40. Cette .ernière peut ainsi être réalisée sous la forme d'une pièce moulée monolithique ;n alliage métallique.

Un orifice de drainage 47, visible aux figures 3 et 6, est ménagé ians la surface latérale de la partie creuse 41 , juste au-dessus de la paroi de ond 46.

La base 40 peut ensuite être fixée par vissage sur la seconde îxtrémité 34, ou extrémité supérieure, de l'entretoise 3 elle-même vissée à sa )remière extrémité 33 opposée à la platine de fixation 2 vissée dans la dalle 5 în béton. La base 40 comporte ainsi un moyen de raccordement similaire à :elui équipant la zone d'accueil 21 de la platine de fixation 2 ; ce moyen de accordement se présentant sous la forme d'un orifice central 48 ménagé dans

la paroi de fond 46, illustré en figure 4, pour permettre le passage d'une vis 49 de fixation, illustrée aux figures 2 et 5, destinée à la fixation de la pièce de serrage 4 sur l'entretoise 3.

La base 40 de la pièce de serrage 4 est conçue pour venir se oositionner sur la seconde extrémité 34 de l'entretoise 3, de sorte que le canal central 31 et l'orifice central 48 de la pièce de serrage 4 soient alignés. Il suffit alors de visser la vis 49 du type auto-taraudeuse dans ces deux moyens de raccordement pour rattacher la pièce de serrage 4 à l'entretoise 3 de façon amovible.

Par conséquent, la paroi de fond 46 et la tête de la vis 49 assurant la fixation de la base 40 sur l'entretoise 3, permettent d'interdire tout écoulement de fluide le long des parois internes de l'entretoise 3 et de la Dlatine de fixation 2 en direction de la dalle 5. En revanche, l'orifice de drainage 47 permet d'évacuer cette quantité de liquide intempestivement introduite dans a partie creuse 41. Le sabot 1 de garde-corps ainsi constitué présentera de ce fait une étanchéité renforcée aux agressions de liquides extérieures, et Dréservera par conséquent l'installation complète (dalle et sabot) de toute dégradation découlant d'une infiltration interne.

En outre, il sera possible, par exemple à la suite d'une publication d'une nouvelle norme visant à augmenter l'épaisseur minimale de la couche solante, de dissocier les différents éléments constitutifs du sabot 1 afin de substituer une nouvelle entretoise 3 de plus grande longueur à l'entretoise déjà nstallée, la platine de fixation 2 et la pièce de serrage 4 initiales demeurant nchangées. Par exemple, l'entretoise 3 illustrée en figure 6 est de plus grande ongueur que l'entretoise 3 illustrée en figure 5.

Comme représenté aux figures 7 et 11 , le sabot 1 comprend en autre un premier organe d'étanchéité 7, une collerette d'étanchéité 8, et un second organe d'étanchéité 9. La platine de fixation 2, le mât (entretoise 3 et Dièce de serrage 4) ainsi que les premier 7 et second 9 organes d'étanchéité sont réalisés en aluminium, tandis que la collerette d'étanchéité 8 est réalisée dans un matériau thermoplastique.

Comme illustré en figure 9, le premier organe d'étanchéité 7 est éalisé sous la forme d'un manchon platine monobloc comprenant une embase 70 évasée creuse prolongée par un manchon 71 creux se terminant par une Bxtrémité 72 libre. Le manchon 71 est sensiblement conique en direction de

son extrémité 72, et cette dernière présente un diamètre très légèrement supérieur à celui de l'entretoise 3.

De façon similaire, le deuxième organe d'étanchéité 9 est réalisé sous la forme d'un manchon platine monobloc comprenant une embase 90 évasée creuse et un manchon 91 creux. Le manchon 91 est sensiblement Donique en direction de son extrémité 92 libre, et cette dernière présente un diamètre très légèrement supérieur à celui de l'entretoise 3.

Comme représenté à la figure 8, la collerette d'étanchéité 8 possède une lèvre interne circulaire 80 dont le diamètre est sensiblement égal à celui de l'entretoise 3.

Comme représenté plus particulièrement à la figure 7, l'installation du sabot 1 peut être effectuée de la façon suivante.

Tout d'abord, une couche de pare-vapeur 51 comportant une découpe circulaire 52 est déposée et fixée sur la dalle 5 en béton.

La platine de fixation 2 est fixée par vissage dans la dalle 5 au niveau de la découpe circulaire 52.

Le deuxième organe d'étanchéité 9 est ensuite positionné de manière à ce que, d'une part, l'embase 90 évasée creuse recouvre la platine de fixation 2 et la découpe circulaire 52 de la couche de pare-vapeur 51 , et d'autre part, le manchon 91 creux enserre la partie basse de l'entretoise 3.

La face de l'embase 90 au contact de la couche de pare-vapeur 51 , dite face inférieure, est enduite de bitume qu'il suffit de chauffer pour permettre une fixation par collage du deuxième organe d'étanchéité 9 sur ladite couche de pare-vapeur 51.

Une couche isolante traditionnelle, réalisée en laine de roche ou polystyrène, et non représentée par souci de clarté, est ensuite déposée sur la souche de pare-vapeur 51. Cette couche isolante est elle-même coiffée par une membrane d'étanchéité 50 traditionnelle présentant une découpe circulaire 53 pour le passage du mât.

Le premier organe d'étanchéité 7 est alors rapporté sur cette membrane d'étanchéité 50. Pour cela, le premier organe d'étanchéité 7 est glissé sur la pièce de serrage 4 par son embase 70, puis glissé le long de la pièce de serrage 4 et de l'entretoise 3 jusqu'à ce que l'embase 70 vienne en butée contre la membrane d'étanchéité 50. La face de l'embase 70 venant au contact de la membrane d'étanchéité 50, dite face inférieure, est pré imprégnée de bitume afin d'assurer une fixation par collage à l'issue d'une étape de

chauffage. L'embase 70 recouvre ainsi la découpe circulaire 53 présentée par a membrane d'étanchéité 50.

Les respectivement premier 7 et deuxième 9 organes d'étanchéité Deuvent être stockés en les empilant les uns sur les autres ; la forme ronconique des manchons 71 , 92 respectifs évite que les embases 70, 90 ne /iennent en contact et que ces dernières ne se collent l'une à l'autre du fait de a face pré imprégnée de bitume.

La collerette d'étanchéité 8 peut alors être glissée le long du mât usqu'à venir en butée contre l'extrémité 72 du manchon 71 du premier organe j'étanchéité 7. Ce faisant, la lèvre interne circulaire 80 interdit à tout liquide de î'infiltrer intempestivement entre le manchon 71 et l'entretoise 3. Par conséquent, tout risque de détérioration de la couche isolante et/ou de la couche de pare-vapeur 51 ainsi que de la dalle 5 est ainsi évité. Il doit être noté ^ue Ie fait d'incorporer une lèvre interne circulaire 80 et de choisir un matériau slastiquement déformable permet à la collerette d'étanchéité 8 de demeurer jarfaitement équilibrée lors de son glissement le long du mât. La lèvre interne circulaire 80 de la collerette d'étanchéité 8 vient de ce fait se placer iaturellement sur toute la périphérie de l'extrémité 72 du manchon 71 du jremier organe d'étanchéité 7.

Une plinthe de sécurité 54 est enfin rapportée sur le sabot 1. A cet sffet, cette plinthe de sécurité 54 présentera une extrémité supérieure attachée à un étrier de fixation 55 lui-même boulonné dans la surface latérale ie la partie creuse 41 de la pièce de serrage 4.

Une extrémité d'un montant 6 de garde-corps peut alors être glissée dans la partie creuse 41 de la pièce de serrage 4, puis être fixée igidement dans cette position comme déjà décrit ci-dessus.

Il doit être bien compris qu'un avantage particulièrement ntéressant découle du fait que le premier organe d'étanchéité 7 peut être ôté à 'issue d'une simple étape de réchauffage du bitume. Il est alors possible de emplacer la membrane d'étanchéité 50 et/ou la couche isolante tout en conservant les autres éléments du sabot 1 en place. De plus, il est également Dossible de changer la couche de pare-vapeur 51 en procédant de la même manière au niveau de l'embase 90 du deuxième organe d'étanchéité 9. La naintenance de l'installation en sera ainsi grandement facilitée.

Par ailleurs, il doit être bien compris que, dans les cas de figure où I ne sera par exemple pas nécessaire de recouvrir la platine de fixation 2 par

une couche isolante, le sabot pourra comprendre une entretoise 3 de plus Faible longueur, voire ne pas comprendre d'entretoise 3. Ce dernier cas de figure correspond à un sabot 10 selon un second mode de réalisation de l'invention, tel que représenté aux figures 12 et 13.

Ce sabot 10 se différencie donc principalement du sabot 1 selon le premier mode de réalisation par le fait que la pièce de serrage 4 est directement fixée de façon amovible dans la zone d'accueil 21 de la platine de Fixation 2, et ceci à l'aide d'un boulon comprenant une vis 26 et un écrou 27 ; ladite vis 26 traversant à la fois l'orifice central 48 ménagé dans la paroi de Fond 46 de la pièce de serrage 4 et le passage central 22 prévu dans la zone d'accueil 21 de la platine de fixation 2, afin de pouvoir coopérer avec ledit écrou 27.

Bien que l'invention ait été décrite en liaison avec des exemples particuliers de réalisation, il est bien évident qu'elle n'y est nullement limitée et qu'elle comprend tous les équivalents techniques des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons si celles-ci entrent dans le cadre de l'invention.