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Patent Searching and Data


Title:
GYROPLANE WING
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2021/144669
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to the field of leisure, and more particularly to the field of objects to be thrown into the air and optionally caught as part of a game. A gyroplane wing (1) is provided which comprises a substantially flat wing body (2), a reinforcement (4) extending along a first edge (2c) of the wing body (2), a mass (5) and hooking means (6) arranged near a proximal end (2a) of the wing body (2). A first fin (7) extends from a second edge (2d) of the wing body (2). A second fin (8) extends from the second edge (2d), adjacent to the first fin (7) and offset along the second edge (2d) towards the proximal end (2a). The second fin (8) has a rigidity lower than that of the first fin (7).

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Inventors:
CAZIER GRÉGOIRE (FR)
Application Number:
PCT/IB2021/050102
Publication Date:
July 22, 2021
Filing Date:
January 07, 2021
Export Citation:
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Assignee:
CAZIER GREGOIRE (FR)
International Classes:
A63H33/18; A63B65/00; A63H27/00; A63H27/14; B60D1/14; B60D1/50
Foreign References:
US20160317937A12016-11-03
US5863250A1999-01-26
US6443792B12002-09-03
US20060183398A12006-08-17
US5863250A1999-01-26
US6443792B12002-09-03
US20060183398A12006-08-17
US20160317937A12016-11-03
Attorney, Agent or Firm:
CABINET PONCET (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

[Revendication 1] 1 - Aile autogire (1) comprenant :

- un corps d’aile (2) sensiblement plan, s’étendant selon un axe longitudinal (I-I) sensiblement médian entre une extrémité proximale (2a) et une extrémité distale (2b), ledit corps d’aile (2) comprenant : o un premier bord (2c) et un deuxième bord (2d) sensiblement longitudinaux, o un tronçon proximal (2e) qui s’élargit progressivement jusqu’à une zone intermédiaire (3) de largeur maximale (L3), o un tronçon distal (2f) qui prolonge le tronçon proximal (2e) et qui diminue de largeur depuis et à l’écart de la zone intermédiaire (3), ledit tronçon distal

(2f) étant 2 à 7 fois plus court que le tronçon proximal (2e) selon l’axe longitudinal (I-I),

- un renfort (4) s’étendant le long du premier bord (2c) depuis l’extrémité proximale (2a) et en direction de l’extrémité distale (2b), - une masse (5) disposée à proximité de l’extrémité proximale (2a),

- des moyens d’accrochage (6) disposés à proximité de l’extrémité proximale

(2a),

- un premier aileron (7) sensiblement plan, s’étendant sensiblement selon un premier axe d’allongement (II-II) dans le plan (P1) du corps d'aile (2) depuis le deuxième bord (2d) et à l’écart de l’axe longitudinal (I-I), sensiblement depuis la zone intermédiaire (3), en étant incliné en direction de l’extrémité distale (2b),

- un deuxième aileron (8) sensiblement plan, s’étendant selon un deuxième axe d’allongement (III-III) sensiblement parallèle au premier axe d’allongement (II- II) et dans le plan (P1) du corps d’aile (2) depuis le deuxième bord (2d) et à l’écart de l'axe longitudinal (I-I), le deuxième aileron (8) étant adjacent au premier aileron (7) en étant décalé le long du deuxième bord (2d) en direction de l’extrémité proximale (2a), le deuxième aileron (8) ayant une rigidité moindre que le premier aileron (7).

[Revendication 2] 2 - Aile autogire (1) selon la revendication 1, caractérisée en ce que le tronçon distal (2f) présente une longueur (L2f) selon l’axe longitudinal (I-

I) qui est comprise entre 0,4 et 0,6 fois la largeur maximale (L3) de la zone intermédiaire (3).

[Revendication 3] 3 - Aile autogire (1) selon l’une des revendications 1 ou 2, caractérisée en ce que le premier axe d’allongement (II-II) forme avec l’axe longitudinal (I-I) un angle (A1 ) compris entre 60 et 80 degrés, et de préférence compris entre 70 et 75 degrés. [Revendication 4] 4 - Aile autogire (1 ) selon l’une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que :

- les premier (7) et deuxième (8) ailerons s’étendent depuis le deuxième bord (2d) vers une extrémité libre respective (7a, 8a), - les extrémités libres (7a, 8a) se situent sensiblement sur une même droite (D) perpendiculaire au premier axe d’allongement (II-II).

[Revendication 5] 5 - Aile autogire (1 ) selon l’une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que le premier aileron (7) s’étend, depuis le deuxième bord (2d) et à l’écart de l’axe longitudinal (I-I), selon une longueur (L7) comprise entre 0,6 et 0,85 fois la largeur maximale (L3) de la zone intermédiaire (3).

[Revendication 6] 6 - Aile autogire (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que :

- le premier aileron (7) s’étend depuis le deuxième bord (2d) vers une extrémité libre (7a), - un troisième aileron (9) s’étend depuis et à l’écart de l'extrémité libre (7a) du premier aileron (7), ainsi qu’à l’écart du deuxième aileron (8), selon un troisième axe d’allongement (IY-IV) sensiblement perpendiculaire au premier axe d’allongement (II-II),

- le troisième aileron (9) a une rigidité moindre que le premier aileron (7). [Revendication 7] 7 - Aile autogire (1 ) selon la revendication 6, caractérisée en ce que :

- le premier aileron (7) s'étend selon une largeur (L70) perpendiculairement au premier axe d’allongement (II-II),

- la longueur (L9) du troisième aileron (9) selon le troisième axe d’allongement (rV-IV) est comprise entre 0,7 et 1 ,2 fois la largeur (L70) du premier aileron (7).

[Revendication 8] 8 - Aile autogire (1 ) selon l’une des revendications 6 ou 7, caractérisée en ce que :

- un quatrième aileron (10) s’étend depuis et à l’écart du premier bord (2c), selon un quatrième axe d’allongement (V-V) sensiblement confondu avec le deuxième axe d’allongement (III-III),

- le quatrième aileron (10) a une rigidité moindre que le premier aileron (7). [Revendication 9] 9 - Aile autogire (1 ) selon la revendication 8, caractérisée en ce que :

- le premier aileron (7) s’étend selon une largeur (L70) perpendiculairement au premier axe d’allongement (II-II),

- la longueur (L10) du quatrième aileron (10) selon le quatrième axe d’allongement (V-V) est comprise entre 0,7 et 1 ,2 fois la largeur (L70) du premier aileron (7).

[Revendication 10] 10 - Aile autogire (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisée en ce que : - le premier aileron (7) s’étend selon une largeur (L70) perpendiculairement au premier axe d’allongement (II-II),

- le deuxième aileron (8) et/ou le troisième aileron (9) et/ou le quatrième aileron (10) présente(nt) une largeur (L80, L90, L100) comprise entre 0,7 et 1,2 fois la largeur (L70) du premier aileron (7). [Revendication 11] 11 - Aile autogire (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisée en ce que :

- la masse (5) se présente sous la forme d’un crochet (11a, 11b) constituant les moyens d’accrochage (6),

- le crochet (11a, 11b) est recourbé en direction de l’extrémité distale (2b) et fait saillie à l’écart du plan (P1 ) du corps d’aile (2) en se développant dans un plan

(P2) transversal perpendiculaire au plan (P1) du corps d’aile (2).

[Revendication 12] 12 - Aile autogire (1 ) selon la revendication 11 , caractérisée en ce que :

- la masse (5) se présente sous la forme de deux crochets (11a, 11b) constituant les moyens d’accrochage (6),

- les crochets (11a, 11b) sont recourbés en direction de l’extrémité distale (2b) et font saillie de part et d’autre du plan (P1) du corps d’aile (2) en se développant dans un plan (P2) transversal perpendiculaire au plan (P1) du corps d’aile (2). [Revendication 13] 13 - Aile autogire (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 12, caractérisée en ce que le renfort (4) s’étend le long du premier bord (2c) jusqu’à la zone intermédiaire (3).

[Revendication 14] 14 - Aile autogire (1 ) selon la revendication 13, caractérisée en ce que le renfort (4) comporte une extrémité distale (4a) de préhension manuelle par un utilisateur.

[Revendication 15] 15 - Aile autogire (1 ) selon l’une quelconque des revendications 1 à 14, caractérisée en ce que le renfort (4) se présente sous la forme d’une nervure (41 , 42) rapportée et fixée sur le corps d’aile (2), et de préférence sous la forme de deux nervures (41 , 42) rapportées et fixées de part et d’autre du corps d’aile (2). [Revendication 16] 16 - Aile autogire (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 15, caractérisée en ce que l’extrémité proximale (2a) est pourvue d'un matériau élastique (14).

[Revendication 17] 17 - Aile autogire (1 ) selon l’une quelconque des revendications 1 à 16, caractérisée en ce que le corps d’aile (2) est en polystyrène.

[Revendication 18] 18 - Ensemble comportant :

- une aile autogire (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 17,

- un lanceur (16) comprenant un manche (17) à l’extrémité duquel est disposé un élastique (18) apte à coopérer avec les moyens d’accrochage (6).

Description:
DESCRIPTION

TITRE DE L’INVENTION : AILE AUTOGIRE OMAtNË TECHNIQUE DE L ' INVENTION

[0001] La présente invention concerne le domaine des loisirs, et concerne plus particulièrement le domaine des objets à lancer en l’air et à éventuellement rattraper en guise de jeu.

[0002] On connaît divers objets à lancer en l’air et à éventuellement rattraper en guise de jeu, tels qu’un boomerang par exemple. Ces objets nécessitent généralement une certaine expertise dans leur maniement. De plus, le temps entre le lancer et le rattrapage (ou l’atterrissage) est généralement court, ce qui rend l’amusement relativement bref tout en exigeant une rapidité et une dextérité que des enfants n’ont en général pas. [0003] On connaît la samare, qui est un fruit sec contenant une graine munie d’un corps d’aile. La samare forme une aile autogire qui se met spontanément en rotation lors de sa chute (selon une hélice) d’un arbre et provoque généralement l’émerveillement des enfants qui tentent le plus souvent de la rattraper au vol par jeu. [0004] On peut tenter de lancer une samare en l'air pour produire une nouvelle chute de celle-ci selon un vol en hélice. On se rend toutefois vite à l’évidence qu'il est impossible d’envoyer la samare très haut : la chute est par conséquent très courte et donc frustrante pour un enfant cherchant à la rattraper.

[0005] Des objets volants imitant une samare ont été conçus, et sont par exemple illustrés dans les documents US 5,863,250 A, US 6,443,792 B1 et US 2006/0183398 A1 et US 2016/0317937 A1.

EXPOSE DE L’INVENTION

[0006] Un problème proposé par la présente invention est de fournir un objet à lancer et à éventuellement rattraper dont le temps de chute est augmenté pour permettre à des enfants d’en contempler le vol et leur permettant éventuellement, en dépit de leur relative maladresse, d’avoir le temps de se positionner pour le rattraper.

[0007] Simultanément, la présente invention a pour but de fournir un objet à lancer et à éventuellement rattraper qui est apte à être projeté en l’air selon une hauteur importante, tout en ayant un vol relativement long et relativement prévisible pour qu’un enfant, souvent quelque peu malhabile, ait la possibilité de comprendre comment se positionner pour réussir à rattraper ledit objet avant qu’il touche le sol. [0008] Pour atteindre ces objets ainsi que d'autres, l'invention propose une aile autogire comprenant :

- un corps d’aile sensiblement plan, s’étendant selon un axe longitudinal sensiblement médian entre une extrémité proximale et une extrémité distale, ledit corps d’aile comprenant : o un premier bord et un deuxième bord sensiblement longitudinaux, o un tronçon proximal qui s’élargit progressivement jusqu’à une zone intermédiaire de largeur maximale, o un tronçon distal qui prolonge le tronçon proximal et qui diminue de largeur depuis et à l’écart de la zone intermédiaire, ledit tronçon distal étant 2 à 7 fois plus court que le tronçon proximal selon l’axe longitudinal, un renfort s’étendant le long du premier bord depuis l’extrémité proximale et en direction de l’extrémité distale, une masse disposée à proximité de l’extrémité proximale, - des moyens d’accrochage disposés à proximité de l’extrémité proximale,

- un premier aileron sensiblement plan, s’étendant sensiblement selon un premier axe d’allongement dans le plan du corps d’aile depuis le deuxième bord et à l’écart de l’axe longitudinal, sensiblement depuis la zone intermédiaire, en étant incliné en direction de l’extrémité distale, - un deuxième aileron sensiblement plan, s’étendant selon un deuxième axe d’allongement sensiblement parallèle au premier axe d’allongement et dans le plan du corps d’aile depuis le deuxième bord et à l’écart de l’axe longitudinal, le deuxième aileron étant adjacent au premier aileron en étant décalé le long du deuxième bord en direction de l'extrémité proximale, le deuxième aileron ayant une rigidité moindre que le premier aileron.

[0009] Une telle aile autogire est destinée à être lancée jusqu'à une hauteur importante (jusqu'à environ 20 à 30 mètres) par l’utilisation d’un lanceur comprenant un manche à l'extrémité duquel est disposé un élastique apte à coopérer avec les moyens d’accrochage, et à retomber au sol sous l’effet de la gravité selon un vol en hélice circulaire. De bons résultats pourront être obtenus dans diverses conditions aérologiques au cours d’utilisations en plein air.

[0010] Le premier aileron et le renfort favorisent, au moment où la vitesse de projection en l’air de l'aile autogire s'annule, une orientation rapide et spontanée de l’aile autogire pour déclencher ensuite une chute sous la forme d’un vol en hélice circulaire relativement long (jusqu’à environ 10 à 15 secondes selon les conditions aérologiques). [0011] La chute sous forme d’un vol en hélice sensiblement circulaire procure une direction générale de chute assez intuitivement prédictible par un enfant (à un décalage latéral éventuel près que peut induire un léger vent de côté), qui peut alors éprouver joie et satisfaction à rattraper au vol l’aile autogire par un placement adéquat.

[0012] Le fait d’inclure le deuxième aileron à l’endroit spécifié et avec une rigidité moindre que le premier aileron permet, de façon très surprenante et inattendue, de lancer l’aile autogire à des hauteurs jamais atteintes (jusqu’à environ 20 à 30 mètres), ce qui allonge le temps de chute (jusqu’à environ 10 à 15 secondes) et donne du temps à l’enfant pour à la fois se placer correctement en vue de la réception et apprécier le caractère esthétique de la chute.

[0013] De préférence, le tronçon distal peut présenter une longueur selon l’axe longitudinal qui est comprise entre 0,4 et 0,6 fois la largeur de la zone intermédiaire. [0014] Avantageusement, le premier axe d’allongement peut former avec l’axe longitudinal un angle compris entre 60 et 80 degrés, et de préférence compris entre 70 et 75 degrés.

[0015] De préférence, on peut prévoir que :

- les premier et deuxième ailerons s'étendent depuis le deuxième bord vers une extrémité libre respective, - les extrémités libres se situent sensiblement sur une môme droite perpendiculaire au premier axe d’allongement.

[0016] En pratique, le deuxième aileron peut présenter une extrémité libre dépassant au-delà ou en retrait en-deçà de l’extrémité libre du premier aileron selon une longueur d’environ 10% de la longueur totale du premier aileron. [0017] Avantageusement, le premier aileron peut s’étendre, depuis le deuxième bord et à l’écart de l’axe longitudinal, selon une longueur comprise entre 0,6 et 0,85 fois la largeur de la zone intermédiaire.

[0018] De préférence, on peut prévoir que :

- le premier aileron s'étend depuis le deuxième bord vers une extrémité libre, - un troisième aileron s’étend depuis et à l’écart de l’extrémité libre du premier aileron, ainsi qu’à l’écart du deuxième aileron, selon un troisième axe d’allongement sensiblement perpendiculaire au premier axe d’allongement,

- le troisième aileron a une rigidité moindre que le premier aileron.

[0019] Le troisième aileron permet de fiabiliser le fait que la chute s’opère selon une hélice circulaire.

[0020] Avantageusement, on peut prévoir que :

- le premier aileron s’étend selon une largeur perpendiculairement au premier axe d’allongement,

- la longueur du troisième aileron selon le troisième axe d’allongement est comprise entre 0,7 et 1 ,2 fois la largeur du premier aileron.

[0021] De préférence, on peut prévoir que : - un quatrième aileron s’étend depuis et à l’écart du premier bord, selon un quatrième axe d'allongement sensiblement confondu avec le deuxième axe d’allongement,

- le quatrième aileron a une rigidité moindre que ie premier aileron.

[0022] Plus le quatrième aileron est long, plus la hauteur de projection de l’aile autogire est importante. Toutefois, plus le quatrième aileron est long, plus lente est la rotation de l’aile autogire lors de son vol en hélice circulaire.

[0023] Avantageusement, on peut prévoir que :

- le premier aileron s’étend selon une largeur perpendiculairement au premier axe d’allongement, - la longueur du quatrième aileron selon le quatrième axe d’allongement est comprise entre 0,7 et 1 ,2 fois la largeur du premier aileron.

[0024] De préférence, on peut prévoir que :

- le premier aileron s’étend selon une largeur perpendiculairement au premier axe d’allongement, - le deuxième aileron et/ou le troisième aileron et/ou le quatrième aileron présente une largeur comprise entre 0,7 et 1,2 fois la largeur du premier aileron.

[0025] Avantageusement, on peut prévoir que :

- la masse se présente sous la forme d’un crochet constituant les moyens d’accrochage, - le crochet est recourbé en direction de l’extrémité distale et fait saillie à l’écart du plan du corps d’aile en se développant dans un plan transversal perpendiculaire au plan du corps d’aile.

[0026] Le fait de prévoir un crochet constituant simultanément la masse à proximité de l’extrémité proximale permet d’orienter la progression ascendante et rectiligne de l’objet, tout en évitant d’alourdir excessivement l’extrémité proximale, ce qui aurait pour effet d’orienter l’aile autogire de façon trop verticale lors de sa chute. Cela raccourcirait le temps de chute et dégraderait son esthétisme.

[0027] De préférence, on peut prévoir que :

- la masse se présente sous la forme de deux crochets constituant les moyens d’accrochage,

- les crochets sont recourbés en direction de l’extrémité distale et font saillie de part et d’autre du plan du corps d’aile en se développant dans un plan transversal perpendiculaire au plan du corps d’aile.

[0028] Les deux crochets permettent une répartition équilibrée des masses de part et d’autre du corps d’aile, et permettent un lancer tant par les personnes droitières que les gauchères.

[0029] Avantageusement, le renfort peut s'étendre le long du premier bord jusqu’à la zone intermédiaire. Une telle étendue du renfort permet de limiter efficacement les risques de dégradation accidentelle du corps d’aile.

[0030] De préférence, le renfort peut comporter une extrémité distale de préhension manuelle par un utilisateur. Le renfort étant généralement dans une matière résistante, il est judicieux de s’en servir pour que l’utilisateur effectue la préhension de l’aile autogire et lui applique une traction destinée à tendre l’élastique du lanceur.

[0031] Avantageusement, le renfort peut se présenter sous la forme d’une nervure rapportée et fixée sur le corps d’aile. De préférence le renfort peut se présenter sous la forme de deux nervures rapportées et fixées de part et d’autre du corps d’aile, pour une répartition équilibrée des masses de part et d’autre du corps d’aile.

[0032] De préférence, l’extrémité proximale peut être pourvue d’un matériau élastique. La matière élastique amortit les chocs dans les cas où l’aile autogire chute jusqu’au soi. [0033] Avantageusement, le corps d'aile peut être en polystyrène. Un tel matériau est léger tout en présentant une certaine rigidité permettant la formation d’une aile à forme et vol relativement stables.

[0034] Selon un autre aspect de la présente invention, il est également proposé un ensemble comportant : - une aile autogire telle que décrite précédemment,

- un lanceur comprenant un manche à l'extrémité duquel est disposé un élastique apte à coopérer avec les moyens d’accrochage.

DESCRIPTION SOMMAIRE DES DESSINS [0035] D'autres objets, caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description suivante de modes de réalisation particuliers, faite en relation avec les figures jointes, parmi lesquelles :

[0036] [Fig.1 ] La figure 1 est une vue de côté d’un mode de réalisation d’aile autogire selon la présente invention ; [0037] [Fig.2] La figure 2 est une vue en coupe longitudinale de l’aile autogire de la figure 1 ; [0038] [Fig.3] La figure 3 est une vue en perspective d’un ensemble comprenant une aile autogire de la figure 1 et un lanceur ;

[0039] [Fig.4] La figure 4 est une vue en perspective éclatée de l’aile autogire de la figure 1 ; et [0040] [Fig.5] La figure 5 est une vue de face de l’aile autogire de la figure 1.

DESCRIPTION DES MODES DE REALISATION PREFERES [0041] Sur les figures 1 à 5 est illustré un mode de réalisation particulier d’aile autogire 1 selon la présente invention. [0042] Cette aile autogire 1 comprend :

- un corps d'aile 2 sensiblement plan (s’étendant dans le plan P1 indiqué sur la figure 1), s’étendant selon un axe longitudinal I-I sensiblement médian entre une extrémité proximale 2a et une extrémité distale 2b, ledit corps d’aile 2 comprenant : o un premier bord 2c et un deuxième bord 2d sensiblement longitudinaux, o un tronçon proximal 2e qui s’élargit progressivement jusqu’à une zone intermédiaire 3 de largeur maximale L3, o un tronçon distal 2f qui prolonge le tronçon proximal 2e et qui diminue de largeur depuis et à l’écart de la zone intermédiaire 3, ledit tronçon distal 2f étant 2 à 7 fois plus court que le tronçon proximal 2e selon l’axe longitudinal

I-I, un renfort 4 s’étendant le long du premier bord 2c depuis l’extrémité proximale

2a et en direction de l’extrémité distale 2b, une masse 5 disposée à proximité de l’extrémité proximale 2a, - des moyens d’accrochage 6 disposés à proximité de l’extrémité proximale 2a,

~ un premier aileron 7 sensiblement plan (s’étendant dans le plan P1 illustré sur la figure 1), s'étendant sensiblement selon un premier axe d’allongement II-II dans le plan P1 du corps d’aile 2 depuis le deuxième bord 2d et à l’écart de l’axe longitudinal I-I, sensiblement depuis la zone intermédiaire 3 , en étant incliné en direction de l’extrémité distale 2b, un deuxième aileron 8 sensiblement plan (s’étendant dans le plan P1 illustré sur la figure 1), s’étendant selon un deuxième axe d’allongement III-III sensiblement parallèle au premier axe d’allongement II-II et dans le plan P1 du corps d'aile 2 depuis le deuxième bord 2d et à l’écart de l’axe longitudinal I-I, le deuxième aileron 8 étant adjacent au premier aileron 7 en étant décalé le long du deuxième bord 2d en direction de l’extrémité proximale 2a, le deuxième aileron 8 ayant une rigidité moindre que le premier aileron 7. [0043] Le tronçon distal 2f présente une longueur L2f selon S’axe longitudinal I-I qui est comprise entre 0,4 et 0,6 fois la largeur maximale L3 de la zone intermédiaire 3.

[0044] Le premier axe d’allongement II-II forme avec l’axe longitudinal I-I un angle A1 compris entre 60 et 80 degrés, et de préférence compris entre 70 et 75 degrés. [0045] Les premier 7 et deuxième 8 ailerons s’étendent depuis le deuxième bord 2d vers une extrémité libre respective 7a et 8a. Les extrémités libres 7a et 8a se situent sensiblement sur une même droite D perpendiculaire au premier axe d’allongement II-II.

[0046] Le premier aileron 7 s’étend, depuis le deuxième bord 2d et à l’écart de l’axe longitudinal I-I, selon une longueur L7 comprise entre 0,6 et 0,85 fois la largeur maximale L3 de la zone intermédiaire 3.

[0047] Le premier aileron 7 s’étend depuis le deuxième bord 2d vers l’extrémité libre 7a. Un troisième aileron 9 s’étend depuis et à l’écart de l’extrémité libre 7a du premier aileron 7, ainsi qu’à l’écart du deuxième aileron 8, selon un troisième axe d’allongement IV -IV sensiblement perpendiculaire au premier axe d’allongement II-

II. Le troisième aileron 9 a une rigidité moindre que le premier aileron 7.

[0048] Le premier aileron 7 s’étend selon une largeur L70 perpendiculairement au premier axe d’allongement II-II. La longueur L9 du troisième aileron 9 selon le troisième axe d’allongement IV-IV est comprise entre 0,7 et 1,2 fois la largeur L70 du premier aileron 7.

[0049] Un quatrième aileron 10 s’étend depuis et à l’écart du premier bord 2c, selon un quatrième axe d’allongement V-V sensiblement confondu avec le deuxième axe d’allongement III-III. Le quatrième aileron 10 a une rigidité moindre que le premier aileron 7. [0050] La longueur L10 du quatrième aileron 10 selon le quatrième axe d’allongement

V-V est comprise entre 0,7 et 1,2 fois la largeur L70 du premier aileron 7.

[0051] Le deuxième aileron 8 et/ou le troisième aileron 9 et/ou le quatrième aileron 10 présente(nt) une largeur respective L80, L90 et/ou L100 comprise entre 0,7 et 1,2 fois la largeur L70 du premier aileron 7. [0052] On voit plus particulièrement sur la figure 3 que :

- la masse 5 se présente sous la forme de deux crochets 11 a et 11 b constituant les moyens d’accrochage 6,

- les crochets 11 a et 11 b sont recourbés en direction de l’extrémité distale 2b et font saillie de part et d’autre du plan P1 du corps d’aile 2 en se développant dans un plan P2 transversal perpendiculaire au plan P1 du corps d’aile 2.

[0053] Le renfort 4 s’étend le long du premier bord 2c jusqu’à la zone intermédiaire 3. [0054] De façon plus spécifique, le renfort 4 comporte une extrémité distale 4a de préhension manuelle par un utilisateur.

[0055] Comme on le voit mieux sur les figures 2 et 4, le renfort 4 se présente sous la forme de deux nervures 41 et 42 rapportées et fixées de part et d’autre du corps d’aile 2.

[0056] De façon pratique, les nervures 41 et 42 se fixent l’une à l’autre par des ergots de clipsage 12 qui traversent le corps d’aile 2 selon son épaisseur. Les nervures 41 et 42 prennent ainsi le corps d’aile 2 en sandwich entre elles.

[0057] Les nervures 41 et 42 sont fixées l’une à l’autre, au niveau de l’extrémité proximale 2a, par un nez 13 qui coopère par encastrement avec les nervures 41 et 42.

[0058] Pour amortir les éventuels chocs, l’extrémité proximale 2a (ici plus particulièrement le nez 13) est pourvue d’un matériau élastique 14.

[0059] De bons résultats ont été obtenus avec un corps d’aile 2 en polystyrène. [0060] Les deuxième 8, troisième 9 et quatrième 10 ailerons ont été réalisés avec succès en polypropylène ou en acétate de cellulose. En pratique, on peut réaliser les deuxième 8, troisième 9 et quatrième 10 ailerons au moyen de deux morceaux de ruban adhésif rapportés de part et d’autre du corps d’aile 2 et se faisant face pour se coller l’un à l’autre selon leur partie adhésive non en contact avec le corps d’aile 2.

[0061] Sur la figure 3 est illustré un ensemble 15 comportant :

- une aile autogire 1 telle qu’illustrée sur la figure 1,

- un lanceur 16 comprenant un manche 17 à l’extrémité duquel est disposé un élastique 18 apte à coopérer avec les moyens d’accrochage 6. [0062] Lors de l’utilisation de l’aile autogire 1, l’utilisateur tient le manche 17 du lanceur

16 dans une première main tandis qu’il tient l’aile autogire avec sa deuxième main, de préférence au niveau de l’extrémité distale 4a de préhension.

[0063] L’utilisateur engage ensuite l’élastique 18 formant une boucle autour de l’un des crochets 11a ou 11b et déplace l'aile autogire 1 et le lanceur 16 l’un à l’écart de l’autre sensiblement selon l’axe longitudinal I-I de façon à tendre l’élastique 18. De préférence, l’axe longitudinal I-I coïncide alors avec la direction verticale définie par la gravité terrestre. L’axe longitudinal I-I peut toutefois être légèrement oblique par rapport à la direction verticale définie par la gravité terrestre dans le cas d'un faible vent que l’utilisateur souhaite exploiter pour voir l’aile autogire 1 revenir à lui sans avoir à trop se déplacer, voire pas du tout.

[0064] Une fois l’élastique 18 tendu, l’utilisateur lâche l’extrémité distale 4a de préhension : l’élastique 18 propulse alors verticalement l’aile autogire 1 qui s’élève dans les airs à plusieurs mètres, voire plusieurs dizaines de mètres. Des projections jusqu’à environ 20 à 30 mètres peuvent être obtenues.

[0065] Parvenue à sa hauteur maximale de projection (fonction de la tension appliquée à l’élastique et des conditions aérologiques notamment), l’aile autogire 1 s’oriente rapidement et spontanément pour entreprendre une chute en direction du sol selon un vol en hélice circulaire.

[0066] La chute a une durée relativement longue (de 10 à 15 secondes environ) et une direction sensiblement stable qui permettent à l’utilisateur (ou à un tiers tel qu’un enfant accompagnant l'utilisateur) d'anticiper de façon relativement fiable le point de chute de l’aile autogire 1 afin de la rattraper au vol.

[0067] L’aile autogire 1 peut être munie sur les faces opposées 19 et 20 du corps d’aile 2 de graphismes (éventuellement colorés) procurant, par la rotation subie lors du vol en hélice circulaire), un effet des plus esthétiques.

[0068] L’aile autogire 1 peut, en alternative ou en complément, être munie de moyens d’illumination (avec des LEDs clignotantes ou fixes par exemple) permettant à l’utilisateur une utilisation nocturne et procurant un vol en hélice circulaire très esthétique.

[0069] La présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation qui ont été explicitement décrits, mais elle en inclut les diverses variantes et généralisations contenues dans le domaine des revendications ci-après.




 
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