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Patent Searching and Data


Title:
HAIR CLIP WITH A HIDDEN SPRING
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2007/099441
Kind Code:
A1
Abstract:
The hair clip comprises a first jaw (1) and a second jaw (3), joined one to the other around a common longitudinal axis of articulation (2) defining a longitudinal direction (I-I) in order to pivot between an open position and a closed position. Each jaw comprises a manoeuvring lever. The second jaw (3) includes a transverse development (3a) including an internal cylindrical housing (3g) arranged coaxially to the longitudinal axis of articulation (2) and receiving the helical spring (4) and the longitudinal axis of articulation (2).

Inventors:
POTUT CHRISTIAN (FR)
Application Number:
PCT/IB2007/000487
Publication Date:
September 07, 2007
Filing Date:
March 01, 2007
Export Citation:
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Assignee:
C S P DIFFUSION SA (FR)
POTUT CHRISTIAN (FR)
International Classes:
A45D8/20
Foreign References:
EP0847710A11998-06-17
FR2850544A12004-08-06
EP1103201A12001-05-30
EP1046354A12000-10-25
Attorney, Agent or Firm:
PONCET, Jean-François (7 chemin de Tillie, B.P. 317 Annecy Cedex, FR)
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Claims:

REVENDICATIONS

1 - Pince à cheveux comprenant un premier mors (1) et un second mors (3) articulés l'un par rapport à l'autre autour d'un axe d'articulation longitudinal (2) commun définissant une direction longitudinale (l-l) pour pivoter entre une position ouverte et une position fermée, chaque mors comprenant, de part et d'autre de l'axe d'articulation longitudinal (2), d'une part un levier de manœuvre (1 e, 3e) et d'autre part une série de dents (1f, 3f), dans laquelle :

- le premier mors (1) comporte un premier ergot transversal (1 a) et un second ergot transversal (1b) se développant à l'écart du premier mors (1) en direction de l'axe d'articulation longitudinal (2) et comportant chacun un trou (10a, 10b) pour le passage de l'axe d'articulation longitudinal (2),

- le premier mors (1) comporte une première zone d'appui (1 c),

- le second mors (3) comporte une seconde zone d'appui (3k), - un ressort hélicoïdal (4) à deux pattes radiales d'extrémité (4a, 4b) est disposé coaxialement autour de l'axe d'articulation longitudinal (2), avec sa première patte radiale d'extrémité (4a) en appui sur la première zone d'appui (1c) du premier mors (1), et avec sa deuxième patte radiale d'extrémité (4b) en appui sur la seconde zone d'appui (3k) du second mors (3), - le second mors (3) comporte une excroissance transversale (3a), limitée par une première (30a) et une seconde (30b) faces transversales d'extrémité et engagée entre les deux ergots transversaux (1a, 1b) du premier mors (1 ),

- l'excroissance transversale (3a) comporte une paroi d'occultation, qui occulte le ressort hélicoïdal (4) vers l'extérieur de la pince, caractérisée en ce que :

- l'excroissance transversale (3a) comprend une succession de trois tronçons longitudinaux le long de la direction longitudinale (l-l), à savoir un premier tronçon longitudinal (3m) allongé à logement cylindrique interne (3g), un second tronçon longitudinal court constituant un troisième ergot transversal (3b), un troisième tronçon longitudinal intermédiaire court constituant une fente transversale (3c),

- la fente transversale (3c) est conformée pour permettre le passage de la première patte radiale d'extrémité (4a) du ressort hélicoïdal (4) lors de la rotation des mors,

- le troisième ergot transversal (3b) comporte un trou (3h) pour l'engagement à faible jeu radial fonctionnel de l'axe d'articulation longitudinal (2), - le logement cylindrique interne (3g) traverse le premier tronçon longitudinal (3m) selon toute sa longueur entre la fente transversale (3c) et la seconde face

transversale d'extrémité (30b), et est conformé pour recevoir et contenir le ressort hélicoïdal (4) dans toutes les directions radiales,

- le premier tronçon longitudinal (3m) comporte une fente longitudinale (3d) sur toute sa longueur, conformée pour permettre le passage de la première patte radiale d'extrémité (4a) du ressort hélicoïdal (4) lors de son insertion axiale dans le logement cylindrique interne (3g), tout en s'opposant à la sortie radiale du ressort hélicoïdal (4).

2 - Pince à cheveux selon la revendication 1 , caractérisée en ce que la fente longitudinale (3d) est orientée vers l'intérieur de la pince, en direction des dents (3f) du second mors (3).

3 - Pince à cheveux selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisée en ce que l'excroissance transversale (3a) est en appui axial, selon sa première face transversale d'extrémité (30a), contre le premier ergot transversal (1a) du premier mors (1 ). 4 - Pince à cheveux selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que la seconde zone d'appui (3k) du second mors (3) est réalisée par une cavité (30k) ménagée dans la seconde face transversale d'extrémité (30b) de l'excroissance transversale (3a) et dans laquelle vient se loger la seconde patte radiale d'extrémité (4b) du ressort hélicoïdal (4). 5 - Pince à cheveux selon la revendication 4, caractérisée en ce que l'excroissance transversale (3a) est en appui axial, selon sa seconde face transversale d'extrémité (30b), contre le second ergot transversal (1 b) du premier mors (1 ).

6 - Pince à cheveux selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que :

- l'axe d'articulation longitudinal (2) a un diamètre (D1 ) peu inférieur au diamètre intérieur (D2) du ressort hélicoïdal (4) lorsque la pince est en position fermée,

- le ressort hélicoïdal (4) a un diamètre extérieur (D3) peu inférieur au diamètre intérieur (D4) du logement cylindrique interne (3g). 7 - Pince à cheveux selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisée en ce que la première zone d'appui (1 c) du premier mors (1) est déportée vers l'intérieur de la pince, en direction des dents (1f) du premier mors

(1)-

8 - Pince à cheveux selon la revendication 7, caractérisée en ce que la première zone d'appui (1 c) du premier mors (1) comprend une excroissance intérieure (10c) du premier mors (1), derrière laquelle vient buter la première patte radiale d'extrémité (4a) du ressort hélicoïdal (4).

9 - Pince à cheveux selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisée en ce qu'elle comporte au moins une butée ( " Id) de limitation de rotation des mors (1 , 3), limitant la rotation relative des mors (1 , 3) dans le sens d'un rapprochement des séries de dents (1f, 3f) l'une vers l'autre. 10 - Dispositif de moulage pour la fabrication d'une pince à cheveux selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce qu'il comprend :

- un moule (1 1) à forme intérieure conformée pour la réalisation de la forme extérieure de l'excroissance transversale (3a) du second mors (3),

- un noyau mobile (7) à déplacement le long de la direction longitudinale (l-l), comportant un tronçon cylindrique principal (7a), deux nervures radiales (7b, 7c) disposées sensiblement à 90° l'une de l'autre sur le tronçon cylindrique principal (7a), et un tronçon coaxial d'extrémité (7d) de plus petit diamètre disposé en extrémité du tronçon cylindrique principal (7a).

Description:

PINCE A CHEVEUX A RESSORT CACHE

DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION La présente invention concerne les articles de chevelure dans lesquels un premier mors est articulé à un second mors par des moyens d'articulation comportant un ressort hélicoïdal de rappel.

On connaît notamment des articles de chevelure en forme de pince utilisés pour la coiffure féminine. De telles pinces sont connues depuis longtemps, et sont notamment décrites dans les documents FR-A-770 805 ; FR-A- 755 662 ou US-A-2,201 ,719. Elles servent à la fois de moyen de maintien de la chevelure et d'objet de parure et d'ornement.

Les pinces à cheveux connues comprennent généralement un premier mors et un second mors articulés l'un par rapport à l'autre autour d'un axe d'articulation commun pour pivoter entre une position ouverte et une position fermée. Chaque mors comprend pour cela deux ergots perforés transversaux se développant à l'écart du mors en direction de l'axe d'articulation. L'axe traverse les perforations des quatre ergots pour réaliser l'articulation. Chaque mors comprend, se développant radialement de part et d'autre de l'axe d'articulation, d'une part un levier de manœuvre et d'autre part une série de dents. Des moyens élastiques sollicitent en pivotement le premier et le second mors l'un par rapport à l'autre vers leur position fermée.

Dans la description et les revendications qui suivent, on considérera que l'axe d'articulation définit une direction longitudinale, que les séries de dents sont orientées vers l'intérieur et constituent la partie inférieure de l'article de chevelure, ou partie destinée à pénétrer dans la chevelure, et que les leviers de manœuvre sont orientés vers l'extérieur et constituent la partie extérieure apparente de l'article de chevelure.

Dans la réalisation la plus courante, les moyens élastiques comprennent un ressort en fil métallique, élastiquement flexible, enroulé en hélice autour de l'axe d'articulation. Une première patte d'extrémité de ressort dépasse radialement à l'écart de l'axe d'articulation et vient en appui sur une première zone d'appui prévue sur le premier levier de manœuvre, en général sur la face interne du premier levier de manœuvre. Une seconde patte d'extrémité du ressort dépasse radialement à l'écart de l'axe longitudinal d'articulation et vient en appui sur une seconde zone d'appui prévue sur le second levier de manœuvre, généralement sur la face interne du second levier de manœuvre. Le ressort est précontraint en rotation autour de

l'axe longitudinal d'articulation, de façon que ses deux pattes d'extrémité dépassantes sollicitent les mors vers leur position fermée.

Un premier inconvénient de cette structure connue résulte de l'utilisation particulière des articles de chevelure qui, lorsqu'ils sont positionnés dans une coiffure, laissent généralement apparente leur partie extérieure entre les leviers de manoeuvre, qui est précisément la partie constituée par la zone d'articulation et par le fil métallique élastiquement flexible enroulé en hélice. Il en résulte un effet particulièrement inesthétique, car la structure de ressort en fil métallique élastiquement flexible est clairement apparente et donne un aspect d'organe mécanique à un article de chevelure qui devrait en principe constituer aussi un objet de parure et d'ornement.

Un autre inconvénient très important de cette structure connue résulte de la difficulté de montage du ressort précontraint. Il faut en effet assembler en une seule fois les quatre pièces formées par les deux mors, par le ressort et par l'axe d'articulation longitudinal, en appliquant simultanément sur le ressort et sur les mors une force appropriée pour vaincre la précontrainte exercée par ses pattes d'extrémité radialement dépassantes.

Afin de faciliter le montage tout en supprimant le caractère apparent du ressort hélicoïdal de rappel des mors d'un article de chevelure, le document EP 0 847 710 prévoit notamment, dans un premier mode de réalisation, de loger le ressort dans un boîtier opaque rapporté entre les ergots perforés du premier mors, et muni d'une fente radiale laissant le passage à la seconde patte d'extrémité du ressort pour venir porter contre le second mors. La première patte d'extrémité du ressort est quant à elle solidaire du boîtier ou en appui fixe sur le boîtier et exerce, par l'intermédiaire du boîtier, un appui sur le premier mors.

Une première difficulté de ces systèmes est qu'ils nécessitent la fabrication et le stockage d'une pièce supplémentaire qu'est le boîtier. On augmente ainsi le nombre des pièces nécessaires.

Une autre difficulté est que les ressorts utilisés présentent des pattes d'extrémité de longueurs différentes, éventuellement coudées, ce qui interdit l'usage de ressorts standard symétriques à faible coût de fabrication. Le fait de couder une patte d'extrémité de ce ressort entraîne aussi un affaiblissement de celle-ci et un risque accru de rupture mettant hors d'usage la pince à cheveux concernée. En outre, le ressort exerce sa force de rappel des deux mors par l'intermédiaire du boîtier, qui est alors soumis à une contrainte importante. Cette contrainte peut mener à un affaiblissement et une casse du boîtier. On est alors

conduit à utiliser des matières plastiques de haute qualité, comme des matières plastiques chargées par exemple, pour résister aux contraintes induites par le ressort de rappel. Cela augmente le coût de fabrication d'un tel boîtier.

En alternative, le document EP 0 847 710 prévoit de loger le ressort derrière une paroi solidaire de l'un des mors et qui relie les ergots perforés dudit mors. Les deux ergots perforés et la paroi constituent une excroissance du mors, dont la face intérieure concave forme un logement entièrement ouvert vers l'intérieur et dans lequel le ressort est engagé radialement. L'ouverture intérieure de l'excroissance a une dimension supérieure à celle de la partie hélicoïdale du ressort, pour permettre son engagement. La paroi décrite occulte le ressort vers l'extérieur à l'exception de l'une au moins de ses pattes d'extrémité. La paroi assure un appui partiel du ressort pendant le montage, sans toutefois être capable de le maintenir en toutes directions. Il reste un besoin de faciliter encore le montage de l'article de chevelure, et d'occulter si possible les deux pattes d'extrémité du ressort.

On connaît par ailleurs, du document FR 2 850 544, un dispositif de cache-ressort constitué d'une pièce tubulaire rapportée sur le ressort de la pince et laissant dépasser ses deux pattes radiales d'extrémité. La pièce tubulaire est munie d'une fente longitudinale permettant le passage de l'une des pattes radiales d'extrémité lors de l'insertion axiale du ressort dans la pièce tubulaire. Ce système nécessite encore la fabrication et le stockage d'une pièce supplémentaire.

EXPOSE DE L'INVENTION

Le problème proposé par la présente invention est à la fois de supprimer le caractère apparent du ressort hélicoïdal de rappel des mors d'un article de chevelure, et de faciliter le montage de l'article de chevelure tel qu'une pince à cheveux en réduisant notamment le nombre de pièces à assembler et en rendant possible la constitution de sous-ensembles de montage faciles à assembler, sans nuire à la stabilité et à la rigidité de l'articulation des mors.

Simultanément, l'invention vise à utiliser un ressort hélicoïdal de type classique, sans extrémité coudée, qui est donc moins cher, plus simple et plus robuste. De préférence, on cherche à utiliser un ressort hélicoïdal symétrique, c'est-à-dire dont les pattes d'extrémité sont d'égales longueurs, qui est plus classique et plus facile à monter car son orientation est indifférente.

Et la pince à cheveux selon l'invention doit pouvoir être fabriquée par moulage de matière plastique, en étant aisément démoulée.

Selon un autre aspect, l'invention cherche en outre à résoudre ces problèmes de manière simple et économique, en facilitant notamment la réalisation des moules d'injection des mors de pince en matière plastique.

Pour atteindre ces objets, ainsi que d'autres, l'invention propose une pince à cheveux comprenant un premier mors et un second mors articulés l'un par rapport à l'autre autour d'un axe d'articulation longitudinal commun définissant une direction longitudinale pour pivoter entre une position ouverte et une position fermée, chaque mors comprenant, de part et d'autre de l'axe d'articulation longitudinal, d'une part un levier de manœuvre et d'autre part une série de dents, dans laquelle :

- le premier mors comporte un premier ergot transversal et un second ergot transversal se développant à l'écart du premier mors en direction de l'axe d'articulation longitudinal et comportant chacun un trou pour le passage de l'axe d'articulation longitudinal, - le premier mors comporte une première zone d'appui,

- le second mors comporte une seconde zone d'appui,

- un ressort hélicoïdal à deux pattes radiales d'extrémité est disposé coaxialement autour de l'axe d'articulation longitudinal, avec sa première patte radiale d'extrémité en appui sur la première zone d'appui du premier mors, et avec sa deuxième patte radiale d'extrémité en appui sur la seconde zone d'appui du second mors,

- le second mors comporte une excroissance transversale, limitée par une première et une seconde faces transversales d'extrémité et engagée entre les deux ergots transversaux du premier mors, - l'excroissance transversale comporte une paroi d'occultation, qui occulte le ressort hélicoïdal vers l'extérieur de la pince,

- l'excroissance transversale comprend une succession de trois tronçons longitudinaux le long de la direction longitudinale, à savoir un premier tronçon longitudinal allongé à logement cylindrique interne, un second tronçon longitudinal court constituant un troisième ergot transversal, un troisième tronçon longitudinal intermédiaire court constituant une fente transversale,

- la fente transversale est conformée pour permettre le passage de la première patte radiale d'extrémité du ressort hélicoïdal lors de la rotation des mors,

- le troisième ergot transversal comporte un trou pour l'engagement à faible jeu radial fonctionnel de l'axe d'articulation longitudinal,

- le logement cylindrique interne traverse le premier tronçon longitudinal selon toute sa longueur entre la fente transversale et la seconde face transversale

d'extrémité, et est conformé pour recevoir et contenir le ressort hélicoïdal dans toutes les directions radiales,

- le premier tronçon longitudinal comporte une fente longitudinale sur toute sa longueur, conformée pour permettre le passage de la première patte radiale d'extrémité du ressort hélicoïdal lors de son insertion axiale dans le logement cylindrique interne, tout en s'opposant à la sortie radiale du ressort hélicoïdal.

Par le terme "transversale" on entend désigner une direction comprise dans un plan généralement perpendiculaire à la direction longitudinale de la pince à cheveux selon l'invention, ou direction de l'axe d'articulation. Un tel système permet de dissimuler efficacement le ressort hélicoïdal d'une pince à cheveux à l'intérieur de l'excroissance transversale, tout en facilitant le montage et en assurant un bon guidage en rotation des mors l'un par rapport à l'autre.

En effet, l'excroissance transversale et le second mors étant d'un seul tenant, le nombre de pièces à assembler s'en trouve réduit.

En outre, il est possible de constituer des sous-ensembles de montage , faciles à assembler. En effet, au cours d'une étape préalable, on peut insérer le ressort hélicoïdal dans le logement cylindrique interne de l'excroissance transversale du second mors, et le ressort hélicoïdal est alors tenu de façon fiable puisque reçu dans le logement cylindrique et retenu par le troisième ergot transversal d'extrémité. L'opérateur peut alors présenter le premier mors et l'appliquer contre le second mors, puis engager l'axe d'articulation longitudinal, sans avoir à se préoccuper du ressort hélicoïdal qui est déjà tenu de façon fiable et sûre dans le logement cylindrique interne de l'excroissance transversale du second mors.

Le ressort hélicoïdal utilisé est de type classique, sans extrémité coudée ni pattes d'extrémité de longueurs différentes, et s'avère donc robuste et peu onéreux.

Le second mors peut être réalisé par moulage de matière plastique dans un moule approprié, conformé pour constituer simultanément et d'une seule pièce le second mors et l'excroissance transversale. Du fait de la forme particulière de l'excroissance transversale, ce moule peut être réalisé par une simple reprise d'un moule existant de mors à deux ergots transversaux d'articulation. Il n'est ainsi pas nécessaire de réaliser entièrement de nouveaux jeux de moules. De préférence, la fente longitudinale peut être orientée dans l'excroissance vers l'intérieur de la pince, en direction des dents du second mors.

"L'intérieur de la pince" désigne ici le volume contenu entre les dents des premier et second mors, volume dans lequel sera prise une mèche de cheveux une fois la pince en position sur la tête d'un utilisateur.

La fente longitudinale ainsi orientée vers l'intérieur de la pince, en direction des dents du second mors, se révèle être invisible pour un observateur lorsque la pince à cheveux est en position dans la chevelure d'un utilisateur.

Avantageusement, l'excroissance peut être en appui axial, selon sa première face transversale d'extrémité, contre le premier ergot transversal du premier mors. Cet appui axial de l'excroissance contre le premier ergot transversal du premier mors permet de guider les mors l'un par rapport à l'autre pendant leur rotation relative, ce qui stabilise et rigidifie l'articulation de la pince à cheveux selon l'invention. On dispose ainsi d'une pince à cheveux plus robuste et plus fiable.

De préférence, la seconde zone d'appui du second mors peut être réalisée par une cavité ménagée dans la seconde face transversale d'extrémité de l'excroissance et dans laquelle vient se loger la seconde patte radiale d'extrémité du ressort hélicoïdal.

La seconde patte d'extrémité du ressort est ainsi cachée de façon simple, économique et facile à réaliser. Simultanément, et de manière avantageuse, on peut prévoir que l'excroissance vienne en appui axial, selon sa seconde face transversale d'extrémité, contre le second ergot transversal du premier mors.

Cet appui axial de l'excroissance contre le second ergot transversal du premier mors permet à nouveau de guider les mors l'un par rapport à l'autre lors de leur rotation relative, et permet donc de stabiliser et de rigidifier l'articulation de la pince à cheveux selon l'invention en réalisant un guidage bilatéral des deux mors lors de leur mouvement relatif en pivotement.

De préférence, l'axe d'articulation longitudinal peut avoir un diamètre peu inférieur au diamètre intérieur du ressort hélicoïdal lorsque la pince est en position fermée, et le ressort hélicoïdal est reçu dans le logement cylindrique interne à faible jeu radial.

De la sorte, le ressort participe au guidage radial du second mors en rotation sur le premier mors, pour stabiliser et rigidifier encore mieux l'articulation de la pince à cheveux. Avantageusement, la première zone d'appui du premier mors peut être déportée vers l'intérieur de la pince, en direction des dents du premier mors.

Cette première zone d'appui de la première patte radiale d'extrémité du ressort est ainsi très peu visible, voire invisible, pour tout observateur lorsque la pince à cheveux est en position sur la chevelure d'un utilisateur.

La première zone d'appui du premier mors peut comprendre une excroissance intérieure du premier mors, derrière laquelle vient buter la première patte radiale d'extrémité du ressort hélicoïdal.

La première zone d'appui de la première patte radiale d'extrémité du ressort est ainsi réalisée de façon simple et économique.

De préférence, la pince à cheveux selon l'invention peut comporter au moins une butée de limitation de rotation des mors, limitant la rotation relative des mors dans le sens d'un rapprochement des séries de dents l'une vers l'autre.

Une telle limitation de la fermeture de la pince permet de limiter efficacement la compression des cheveux qui seront pris dans la pince, compression qui pourrait s'avérer dommageable pour les cheveux si elle était trop forte.

Selon un autre aspect, l'invention propose un dispositif de moulage pour la fabrication d'une pince à cheveux telle que définie ci-dessus. Ce dispositif de moulage peut comprendre :

- un moule à forme intérieure conformée pour la réalisation de la forme extérieure de l'excroissance transversale du second mors,

- un noyau mobile à déplacement le long de la direction longitudinale, comportant un tronçon cylindrique principal, deux nervures radiales disposées sensiblement à 90° l'une de l'autre sur le tronçon cylindrique principal, et un tronçon coaxial d'extrémité de plus petit diamètre disposé en extrémité du tronçon cylindrique principal.

L'excroissance transversale du second mors est ainsi réalisée par moulage et est intégrée au second mors.

Le noyau mobile permet de réaliser en une seule fois, lors du moulage, le trou pour le passage de l'axe d'articulation longitudinal dans le troisième ergot transversal, la fente longitudinale, le logement cylindrique interne de l'excroissance ainsi que la cavité ménagée dans la seconde face transversale d'extrémité de l'excroissance.

La réalisation simultanée de ces différents éléments à l'aide d'un moyen aussi simple qu'un noyau mobile à déplacement d'axe longitudinal permet de réaliser une économie non négligeable, de diminuer les temps de fabrication et d'éviter des reprises sur le second mors.

DESCRIPTION SOMMAIRE DES DESSINS

D'autres objets, caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description suivante de modes de réalisation particuliers, faite en relation avec les figures jointes, parmi lesquelles : - la figure 1 est une vue partielle en perspective d'un premier mors d'une pince à cheveux selon l'invention ;

- la figure 2 est une vue partielle en perspective d'un second mors d'une pince à cheveux selon l'invention ;

- la figure 3 est une vue partielle en perspective éclatée illustrant le ressort et l'excroissance transversale du second mors d'une pince à cheveux selon l'invention ;

- la figure 4 est une vue partielle de la face extérieure d'une pince à cheveux selon l'invention, montrant la structure complète de l'articulation assemblée ;

- la figure 5 est une vue en perspective illustrant le procédé de fabrication d'une pince à cheveux selon l'invention ; et

- les figures 6 et 7 illustrent la simple reprise qu'il est nécessaire d'effectuer sur un ancien moule de second mors pour réaliser un moule de fabrication d'une pince à cheveux selon l'invention.

DESCRIPTION DES MODES DE REALISATION PREFERES Dans l'ensemble des figures utilisées pour la description, les séries de dents des premier et second mors ont été partiellement ou totalement omises du dessin, dans un souci de clarté pour le lecteur. On considérera que les séries de dents comprennent plusieurs dents parallèles à la dent 1 Of représentée, comme cela est connu des documents antérieurs précités. Sur la figure 1 , on a représenté un premier mors 1 allongé selon une direction longitudinale l-l et comportant un premier ergot transversal 1 a et un second ergot transversal 1 b parallèles l'un à l'autre, se développant de façon connue à l'écart du premier mors 1 depuis sa face interne 100 orientée vers l'autre mors, et écartés l'un de l'autre selon la direction longitudinale l-l. Ces ergots transversaux 1 a et 1 b comportent des trous respectifs 10a et 10b, alignés selon la direction longitudinale l-l pour l'engagement en force d'un axe d'articulation longitudinal 2.

Le premier mors 1 comporte une première zone d'appui 1 c de patte de ressort et une butée 1 d de limitation de rotation du premier mors 1 par rapport au second mors 3 (figure 2).

Le premier mors 1 comporte, se développant radialement de part et d'autre de l'axe d'articulation longitudinal 2, d'une part un levier de manœuvre 1e

extérieur et d'autre part une série de dents 1f intérieures dont une seule dent 1 Of a été représentée.

Sur la figure 2, on a représenté un second mors 3 allongé selon la direction longitudinale M, comprenant, se développant radialement de part et d'autre de l'axe d'articulation longitudinal 2, d'une part un levier de manœuvre 3e extérieur et d'autre part une série de dents 3f intérieures dont une seule dent 3Of a été représentée. Le second mors 3 comporte une excroissance transversale 3a, se développant à l'écart du second mors 3 depuis sa face interne 300 orientée vers l'autre mors, et conformée pour être engagée et guidée à faible jeu axial entre les deux ergots transversaux 1a et 1b du premier mors 1. L'excroissance transversale 3a est limitée par une première face transversale d'extrémité 30a et par une seconde face transversale d'extrémité 30b.

Comme illustré plus particulièrement sur la figure 3 l'excroissance transversale 3a comporte une fente transversale 3c, parallèle à la première face transversale d'extrémité 30a et conformée pour permettre le passage d'une première patte d'extrémité 4a d'un ressort hélicoïdal 4 lors des mouvements de rotation relative des mors 1 et 3 pour la fermeture et l'ouverture de la pince.

L'excroissance transversale 3a comprend un premier tronçon longitudinal 3m allant depuis sa seconde face transversale d'extrémité 30b jusqu'à la fente transversale 3c. Ce premier tronçon longitudinal 3m est traversé de part en part par un logement cylindrique interne 3g disposé coaxialement à l'axe d'articulation longitudinal 2. Le logement cylindrique interne 3g a une section transversale constante tout le long du premier tronçon longitudinal 3m.

Le logement cylindrique interne 3g reçoit avec un faible jeu radial le ressort hélicoïdal 4 par translation le long de la direction longitudinale l-l selon le mouvement décrit par la flèche 5.

Le premier tronçon longitudinal 3m de l'excroissance transversale 3a comporte, sur toute sa longueur, une fente longitudinale 3d conformée pour permettre le passage de la première patte d'extrémité 4a du ressort hélicoïdal 4 lors de son insertion axiale dans le logement cylindrique interne 3g. La fente longitudinale 3d est toutefois suffisamment étroite, de largeur nettement inférieure au diamètre extérieur D3 (figures 3 et 4) du ressort hélicoïdal 4, pour s'opposer à la sortie radiale du ressort hélicoïdal 4.

L'excroissance transversale 3a comprend un second tronçon longitudinal court, allant depuis la fente transversale 3c jusqu'à sa première face d'extrémité 30a, et constituant un troisième ergot transversal 3b.

Comme on le voit sur la figure 2, le troisième ergot transversal 3b comporte un trou 3h pour l'engagement de l'axe d'articulation longitudinal 2 avec un faible jeu radial fonctionnel, une fois les mors 1 et 3 assemblés. Le trou 3h traverse le troisième ergot 3b depuis la première face transversale d'extrémité 30a jusqu'à la fente transversale 3c et est disposé coaxialement au logement cylindrique interne 3g.

Sur la figure 3, on observe que la fente longitudinale 3d est pratiquée dans l'excroissance 3a vers l'intérieur de la pince, c'est-à-dire en direction des dents 3f du second mors 3. La fente longitudinale 3d est ainsi invisible à tout observateur regardant la pince une fois en place sur la tête d'un utilisateur, celui-ci regardant généralement la pince de côté ou selon une vue de l'extérieur c'est-à- dire entre les leviers de manœuvre (1e et 3e) dans le sens et dans la direction définis par la flèche 6.

L'aspect de la zone d'articulation de la pince vue dans la direction et selon le sens de la flèche 6 est représenté partiellement sur la figure 4. Il s'agit alors d'une vue partielle de la face extérieure de la pince à cheveux selon l'invention.

Sur cette figure 4, on constate que le ressort hélicoïdal 4 est dissimulé (représenté en pointillés) par une paroi pleine pouvant être opaque de l'excroissance transversale 3a, et que seule sa première patte d'extrémité 4a est très légèrement visible.

Le ressort hélicoïdal 4 est engagé et précontraint en rotation autour de l'axe d'articulation 2. Sa première patte d'extrémité 4a est en appui sur le premier mors 1 , tandis que sa second patte d'appui 4b est en appui sur le second mors 3, par exemple pour solliciter les deux mors 1 et 3 en rotation autour de l'axe d'articulation 2 dans le sens de la fermeture de la pince (sens du rapprochement des séries de dents 1f et 3f l'une de l'autre).

Dans la réalisation illustrée sur la figure 4, l'excroissance transversale 3a est en appui axial, selon sa première face transversale d'extrémité 30a, contre le premier ergot transversal 1a du premier mors 1.

Dans le mode de réalisation illustré sur les figures 3 à 5, l'excroissance transversale 3a comporte une seconde zone d'appui 3k de patte d'extrémité de ressort qui est réalisée par une cavité 30k ménagée dans la seconde face transversale d'extrémité 30b de l'excroissance 3a et dans laquelle vient se loger la seconde patte d'extrémité 4b du ressort hélicoïdal 4 (figure 4).

Une telle cavité 30k permet de dissimuler complètement et efficacement la seconde patte d'extrémité 4b du ressort hélicoïdal 4.

En outre une telle cavité 30k permet l'appui axial de l'excroissance 3a, selon sa seconde face transversale d'extrémité 30b, contre le second ergot transversal 1 b du premier mors 1.

Le premier mors 1 et le second mors 3 sont ainsi guidés, lors de leurs mouvements relatifs de pivotement autour l'axe d'articulation longitudinal 2, par deux appuis axiaux sur les faces d'extrémités 30a et 30b de l'excroissance 3a. Ces faces d'extrémité 30a et 30b ayant une certaine surface, on réalise un guidage sûr et rigide permettant l'obtention d'une liaison pivot parfaite. La pince à cheveux selon l'invention est ainsi munie d'une articulation robuste et fiable. On observe sur la figure 4 que l'axe d'articulation longitudinal 2 comporte un diamètre D1 peu inférieur au diamètre intérieur D2 du ressort hélicoïdal 4 lorsque la pince est en position fermée. Le logement cylindrique interne 3g reçoit avec un faible jeu radial le ressort hélicoïdal 4, le diamètre extérieur D3 du ressort hélicoïdal 4 étant peu inférieur au diamètre intérieur D4 du logement cylindrique interne 3g.

On réalise ainsi, au voisinage de la seconde face transversale d'extrémité 30b, une liaison à faible jeu radial n'autorisant qu'une rotation du second mors 3 autour de l'axe d'articulation longitudinal 2 lui-même solidaire du premier mors 1 , en vue d'obtenir une liaison pivot parfaite et de grande rigidité. Dans la réalisation illustrée sur la figure 1 , la première zone d'appui 1 c de la première patte d'extrémité 4a du ressort hélicoïdal 4 comprend une excroissance intérieure transversale 10c du premier mors 1 , derrière laquelle vient buter la première patte d'extrémité 4a du ressort hélicoïdal 4 (figure 4).

En disposant la première zone d'appui 1 c à l'intérieur de la pince, on rend moins visible la première patte d'extrémité 4a du ressort hélicoïdal 4.

Dans ce mode de réalisation avantageux, les deux pattes d'extrémité 4a et 4b du ressort hélicoïdal 4 sont en appui contre des zones des mors respectifs situées dans la partie intérieure de la pince. Par ce positionnement, l'élasticité du ressort hélicoïdal 4 tend à plaquer en permanence la portion hélicoïdale du ressort 4 radialement dans le fond du logement cylindrique interne 3g, à l'écart de la fente longitudinale 3d. Cela favorise encore la stabilité et la rigidité de l'articulation de la pince, en réduisant l'effet du jeu radial entre le ressort hélicoïdal 4 et la paroi du logement cylindrique interne 3g.

La butée 1 d du premier mors 1 (figure 1 ) permet de limiter la rotation des mors 1 et 3 dans le sens d'un rapprochement des séries de dents 1f et 3f l'une vers l'autre, en venant en appui contre une butée 31 du second mors 3 (figure 3).

Sur la figure 5, destinée à illustrer le procédé et le dispositif pour fabriquer la pince selon l'invention par moulage de matière plastique, on distingue un noyau mobile 7 à déplacement le long de la direction longitudinale l-l. Ce noyau mobile 7 comporte un tronçon cylindrique principal 7a dont la forme extérieure correspond à celle du logement cylindrique interne 3g de l'excroissance transversale 3a, avec deux nervures radiales 7b et 7c disposées sensiblement à 90° l'une de l'autre sur le tronçon cylindrique principal 7a, et avec un tronçon coaxial d'extrémité 7d de plus petit diamètre que le tronçon cylindrique principal 7a et disposé en extrémité du tronçon cylindrique principal 7a. Lors du moulage, la disposition relative des nervures radiales 7b et 7c permet au noyau mobile 7 de réaliser simultanément le trou 3h, la fente longitudinale 3d, le logement cylindrique interne 3g et la cavité 30k ménagée dans la seconde face transversale 30b de l'excroissance 3a.

L'utilisation du noyau mobile 7 sera expliquée sur la figure 7. Considérons tout d'abord la figure 6, qui est une vue partielle en coupe d'un moule 8 de second mors de l'art antérieur, c'est-à-dire d'un moule pour réalisation d'un second mors ne comportant que deux ergots transversaux se développant en direction d'un axe d'articulation longitudinal, les ergots comportant chacun un trou pour le passage d'un axe d'articulation longitudinal. Avant la coulée de matière, un noyau mobile 8a est inséré axialement selon la direction longitudinale H-Il par un mouvement représenté par la flèche 9 dans un logement cylindrique 8b. La matière est ensuite coulée dans le moule et celle-ci remplit en particulier le volume des fentes 8c et 8d pour la réalisation des deux ergots transversaux du mors. Après solidification de la matière coulée, le noyau mobile 8a est retiré selon un mouvement inverse de celui de la flèche 9 et le mors est alors démoulé selon un mouvement représenté par la flèche 9a.

On comprend que l'on peut réaliser le moule 1 1 de la figure 7 à partir du moule 8 de la figure 6, par un simple enlèvement de matière. Le moule 8 de la figure 6 est ainsi modifié de façon simple par usinage pour permettre ensuite la réalisation du second mors 3 selon l'invention. Pour cela, on agrandit le logement cylindrique 8b jusqu'à la taille et la forme désirées d'un logement central 11b correspondant à la forme extérieure de l'excroissance transversale 3a du second mors 3. On agrandit les passages 11c et 1 1d jusqu'à un diamètre un peu supérieur au diamètre extérieur du ressort 4. En opérant de la même façon qu'il a été expliqué précédemment pour la figure 6, on réalise l'insertion du noyau mobile 7 dans le moule 1 1 de la figure 7,

une coulée de matière, un refroidissement, un retrait du noyau mobile 7 puis un démoulage du second mors 3.

Le procédé de fabrication est donc en tous points semblable à celui qui était utilisé précédemment pour la réalisation d'un second mors d'une pince de l'art antérieur. Seules sont nécessaires une légère modification de la forme intérieure du moule et l'utilisation d'un noyau mobile 7 de forme différente. Il n'y a donc pas d'investissement très lourd à réaliser en outillage pour fabriquer la pince à cheveux selon l'invention.

La présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation qui ont été explicitement décrits, mais elle en inclut les diverses variantes et généralisations contenues dans le domaine des revendications ci-après.