La présente invention a pour objet un bigoudi constitué d'un corps cylindrique, de section circulaire ou non, dont les extrémités sont reliées par un lien dont l'une au moins des extrémités est conformée pour être fixée amoviblement à l'extrémité correspondante du corps cy¬ lindrique, le lien étant muni, en sa partie médiane, de moyens destinés à s'opposer au couple réactif exercé par les cheveux enroulés sur le bigoudi.

Les bigoudis conventionnels sont consitutés d'un corps cylindrique et d'un élastique tendus entre les extrémi¬ tés du corps cylindrique pour maintenir les cheveux enroulés sur le bigoudi. Lors de la mise en place d'un tel bigoudi, l'élastique est généralement tendu sur le côté du bigoudi opposé au cuir chevelu. Les cheveux enroulés sur le bigoudi exercent sur celui-ci un couple réactif qui a tendance à faire tourner le bigoudi jus¬ qu'à ce que l'élastique bute contre la mèche de che¬ veux, à proximité de la racine des cheveux. Ceci a d'une part pour effet de relâcher l'enroulement des cheveux et d'autre part d'exercer, par l'élastique, une pression permanente sur la base de cheveux. Des cheveux cassants risque ainsi de casser. Dans cette position de l'élastique le bigoudi exerce en outre une traction désagréable sur les cheveux.

Il est connu de remédier à ce défaut en introduisant une baguette semi-rigide sous les élastiques de plu¬ sieurs bigoudis. L'introduction d'une telle barrette sous les élastiques est une opération fastidieuse. Elle peut en outre difficilement se faire sans tirer sur des cheveux.

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Pour se passer d'une telle barrette, on a déjà proposé d'utiliser des bigoudis dont l'élastique est muni d'une patelette latérale dans sa partie médiane, patelette munie à son extrémité d'un crochet destiné à venir s'accrocher à l'élastique d'un bigoudi voisin (DE-38 28 532). Dans ce cas, il est encore nécessaire de faire passer la patelette sous l'élastique du bigou¬ di voisin et par conséquent de soulever l'élastique de ce bigoudi voisin.

La présente invention a pou but de réaliser un bigoudi obviant également les inconvénients des bigoudis usuels mais ne nécessitant pas de manipulation additionnelle particulière.

Le bigoudi selon l'invention est caractérisé par le fait que les moyens destinés à s'opposer au couple réactif exercé par les cheveux enroulés sur le bigoudi sont constitués d'au moins une projection latérale.

Le bigoudi présente de préférence au moins deux projections latérales opposées de telle sorte que le bigoudi peut être posé indifféremment dans un sens ou dans un autre.

Ces projections latérales peuvent être formées par une barrette transversale formant une croix avec le lien. Cette barrette transversale peut être fabriquée d'une seule pièce avec le lien. La longueur de cette barrette est telle que, sous l'effet de la réaction des cheveux, la barrette vient se placer approximativement perpendi¬ culairement au crâne en s'appuyant sur celui-ci par l'une de ses extrémités. La barrette est de préférence en matériau élastique pour ne pas créer une pression désagréable sur le crâne. Le lien peut être élastique ou non.

Le déroulement du bigoudi après fixation du lien est négligeable surtout si le lien est placé d'emblée laté¬ ralement sur le bigoudi.

Le dessin annexé représente, à ^* titre d'exemple, une forme d'exécution de l'invention.

La figure 1 est une vue en perspective d'un bigoudi.

La figure 2 illustre l'utilisation du bigoudi selon la figure 1.

Le bigoudi représenté à la figure 1 est constitué d'une part d'un corps cylindrique tubulaire 1 et d'autre part d'un lien élastique 2. Le corps 1 est muni de rainures extérieures circulaires 3 sur la plus grande partie de sa longueur. Dans ces rainures sont découpées un cer¬ tain nombre de trous 4. Intérieurement, le bigoudi tu¬ bulaire est renforcé par des nervures longitudinales 5. L'extrémité 6 du bigoudi est munie d'une gorge dans laquelle est fixée l'une des extrémités du lien élasti¬ que 2 par un oeillet 7 l'autre extrémité du lien élas¬ tique 2 est constituée d'un flasque 8 muni d'une pro¬ jection cylindrique tubulaire 9 destinée à venir s'in¬ sérer axialement dans l'extrémité 10 du corps 1, entre les nervures 5. Le lien élastique 2 est en outre muni, dans sa partie médiane, d'une barrette transversale il en matériau élastique, par exemple en caoutchouc. Cette barrette constitue une projection d'environ 1 cm de chaque côté du lien élastique 2.

La figure 2 illustre l'effet de la barrette transversa¬ le il. Les bigoudis sont utilisés de manière tradition¬ nelle : Les cheveux son enroulés sur le bigoudi, puis

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le lien élastique 2 est tendu entre les deux extrémités du bigoudi. La barrette transversale 11 vient automati¬ quement se placer dans une position approximativement perpendiculaire au crâne 12 en s'appuyant par l'une de ses extrémités sur le crâne, empêchant ainsi le bigoudi de se dérouler et le lien élastique 2 de venir sappuyer sur la racine des cheveux.

Etant donné la symétrie de la barrette transversale 11, le bigoudi peut être enroulé aussi bien d'un côté que de l'autre.

Au lieu d'une barrette 11 de forme rectangulaire, on pourrait bien entendu utiliser une pièce de forme dif¬ férente, l'essentiel étant d'avoir une projection de chaque côté du lien élastique 2.

De manière à répartir la pression, il serait possible d'avoir deux ou trois barrettes transversales ou pièces analogues.

Le lien 2 pourrait être non élastique et le corps 1 élastique.

La ou les projections 11 pourraient être non élastiques.