[01] La présente invention concerne le domaine technique des appareils de coiffure tels que les fers à boucler ou encore les lisseurs.

[02] De tels appareils comprennent généralement deux mâchoires dont l'une au moins est chauffante et qui sont articulées entre elles de manière à pouvoir pincer une mèche de cheveux devant être mise en forme. L'une des mâchoires ou les deux mâchoires sont alors chauffées directement ou indirectement par un organe de chauffage électrique dont la température est régulée par un système thermostatique pour atteindre une température déterminée en fonction d'une valeur de température éventuellement sélectionnée par un utilisateur de l'appareil.

[03] Un tel type d'appareil de coiffure permet avec une certaine pratique d'obtenir un bon résultat de lissage. Ce bon résultat de lissage est obtenu en appliquant un effort de pression important pour maintenir les mâchoires fermées et appliquer une pression suffisante sur la mèche de cheveux à traiter. Eventuellement, l'utilisatrice peut avoir recours à ses deux mains pour augmenter cet effort en vue d'un meilleur résultat. Dans tous les cas, le maintien de cet effort de pression important pendant tout le cycle de traitement de la chevelure est pénible et contraignant pour l'utilisatrice. Des tests en laboratoire ont mis en évidence que la combinaison de la tension des cheveux et de la chaleur appliquée par le fer avec une pression de serrage raisonnable permet d'obtenir un résultat équivalent voire meilleur que celui obtenu avec le fer seul en appliquant une pression plus importante.

[04] Afin de remédier à l'inconvénient précité de pénibilité et d'éventuelle monopolisation des deux mains, il est apparu le besoin d'un nouveau type de lisseur qui permette de recréer ces conditions de mises en tension et de chauffage des cheveux, sans que les deux mains soient mobilisées, de manière à faciliter la tâche de l'utilisateur.

[05] Afin d'atteindre cet objectif, l'invention concerne un appareil de coiffure comprenant au moins : - deux mâchoires, première et deuxième, allongées et articulées entre elles pour être mobiles entre une position ouverte et une position fermée dans laquelle elles définissent par des surfaces de travail en regard une zone de traitement de cheveux, - des moyens électriques de chauffage associés à l'une au moins des surfaces de travail,

Selon l'invention, la première mâchoire au moins comprend :

- au moins une barre de friction présentant une surface de friction qui définit un plan parallèle à la surface de travail adjacente, qui s'étend en saillie par rapport à la surface de travail adjacente et qui est adaptée pour coopérer avec un élément de la deuxième mâchoire de manière à définir, en position fermée des mâchoires sur une mèche de cheveux, une zone de traction générant lors du déplacement de l'appareil sur la mèche de cheveux une force de traction additionnelle à la force de traction générée par la zone de traitement, - des moyens de réglage de la distance dite de retrait entre le plan de la surface de friction et la surface de travail et mesurée perpendiculairement à la surface de travail.

[06] Afin d'obtenir un tel différentiel de force de traction, la barre de friction peut par exemple être conçue pour qu'en position fermée des mâchoires, la zone de traction présente un coefficient de friction supérieur au coefficient de friction de la zone de traitement.

[07] La différence de traction ou de friction permet à un utilisateur, qui aura veillé à disposer l'appareil de coiffure de manière que la zone de traitement soit située entre la zone de traction et le cuir chevelu, de tendre la partie des cheveux situés entre le cuir chevelu et la zone de traction et donc notamment celle située dans la zone de traitement, de sorte que le chauffage des cheveux en traction dans la zone de traitement permet d'obtenir un lissage optimal et très nettement supérieur à celui qui résulterait d'un simple chauffage des cheveux.

[08] De plus, la possibilité de réglage de la valeur du retrait permet à l'utilisateur d'ajuster l'intensité de la friction et donc de la tension exercée par la zone de traction en fonction du résultat recherché, de son confort ou encore de la qualité des cheveux à traiter. Il est à noter que les moyens de réglage sont de préférence adaptés pour empêcher le recul de la barre de friction par rapport à la surface de travail adjacente sous l'effet de l'effort exercé lors de la fermeture de l'appareil de coiffure sur une mèche de cheveux à traiter.

[09] Selon une caractéristique de l'invention, les moyens de réglage de la distance de retrait sont adaptés pour permettre une variation de la valeur de la distance de retrait entre 0,1 mm et 5 mm.

[10] Selon une autre caractéristique de l'invention, les moyens de réglage de la distance de retrait sont adaptés pour présenter au moins trois réglages prédéfinis :

- un premier réglage pour lequel la valeur de la distance de retrait est comprise entre 0,1 mm et 0,3mm

- un deuxième réglage pour lequel la valeur de la distance de retrait est comprise entre 0,4 mm et 0,6mm, - un troisième réglage pour lequel la valeur de la distance de retrait est comprise entre 0,7 mm et 0,9 mm.

[11] Selon l'invention, la barre de friction est de préférence située entre la surface de travail adjacente et un bord de la première mâchoire et se trouve ainsi décalée latéralement par rapport à un plan médian longitudinal de la mâchoire.

[12] Le mouvement relatif entre la barre de friction et la surface de travail adjacente permettant le réglage de la distance de retrait peut être réalisé de toutes manières appropriées.

[13] Selon une première forme de réalisation de l'invention, les moyens de réglage de la distance de retrait sont :

- interposés entre la première mâchoire et la barre de friction qui est mobile en translation selon une direction perpendiculaire à la surface de travail ,

- et adaptés pour permettre une modification de la distance entre la barre de friction et la première mâchoire. [14] Selon une deuxième forme de réalisation de l'invention, la surface de travail adjacente à la barre de friction est formée par une plaque de lissage et les moyens de réglage de la distance de retrait sont :

- interposés entre la première mâchoire et la plaque de lissage qui est mobile en translation selon une direction perpendiculaire à la surface de travail

- et adaptés pour permettre une modification de la distance entre la plaque de lissage et la première mâchoire.

[15] Selon cette deuxième forme de réalisation, la barre de friction est liée de manière rigide à la première mâchoire de manière à posséder une position fixe par rapport à cette dernière.

[16] L'élément de la deuxième mâchoire destinée à coopérer avec la barre de friction peut être réalisé de toutes manières appropriées et par exemple être formé par une partie de la surface de travail de la deuxième mâchoire. La deuxième mâchoire peut également comprendre au moins une contre-barre de friction située en regard de la barre de friction de la première mâchoire et destinée à coopérer avec ladite barre de friction. La contre barre de friction définira alors de préférence une surface de friction sensiblement plane parallèle à la surface de travail adjacente de la deuxième mâchoire. La surface de friction de la contre barre pourra alors affleurer la surface de travail adjacente ou au contraire être en légère saillie par rapport à cette dernière comme cela est le cas pour la barre de friction vis-à-vis de la surface de travail adjacente. Il pourra également être envisagé de mettre en oeuvre sur la deuxième mâchoire des moyens de réglage de la valeur du retrait entre la surface de friction de la contre barre et la surface de travail adjacente. Ces moyens de réglage pourront alors être réalisés comme ceux mis en œuvre sur la première mâchoire.

[17] Selon l'invention, la barre de friction peut être chauffée par des moyens complémentaires de chauffage électriques. La barre de friction peut aussi être chauffée par les moyens de chauffage électrique de la surface de travail adjacente. Toutefois, le chauffage de la barre de friction n'est pas strictement nécessaire à la réalisation d'un appareil de coiffure conforme à l'invention.

[18] Par ailleurs, selon l'invention, la barre de friction peut être réalisée de toutes manières appropriées. Ainsi, la barre de friction ou la surface de la barre de friction destinée à être en contact avec la mèche de cheveux peut être composée ou revêtue au moins partiellement d'un matériau tenseur qui peut résister à la chaleur comme par exemple un silicone. Dans le cas d'un revêtement en silicone, la couche de silicone peut avoir une épaisseur comprise entre 0,1 et 10mm, elle peut avoir une dureté entre 5 et 90 shores, préférentiellement dans une gamme entre 40 et 50 shores, préférentiellement égale à 46 shores A. Le silicone est résistant à température élevée au moins au dessus de 100°C, voire 150°C et jusqu'à environ 270°C, voire même 300°C.

[19] Le silicone constitutif de la surface de friction peut être surmoulé, serti ou engagé dans une glissière de barre de friction. Le silicone mis en œuvre vise à tendre, freiner, plaquer de manière homogène la mèche de cheveux à traiter sur le contre-appui au regard de la barre de friction. Tout matériau alternatif au silicone et permettant d'atteindre au moins un des trois résultats mentionnés peut aussi être envisagé. Ces dernières remarques s'appliquent également à la contre-barre de friction qui pourra être réalisée comme la barre de friction.

[20] Bien entendu les différentes caractéristiques, variantes et formes de réalisation de l'invention peuvent être associées les unes avec les autres selon diverses combinaisons dans la mesure où elles ne sont pas incompatibles ou exclusives les unes des autres.

[21] Par ailleurs, diverses autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortent de la description ci-dessous effectuée en référence aux dessins annexés qui illustrent des formes non limitatives de réalisation d'un appareil de coiffure selon l'invention.

- La figure 1 est une vue de côté d'un appareil de coiffure selon l'invention dont les mâchoires sont en position ouvertes.

- La figure 2 est une section droite transversale selon la ligne ll-ll des mâchoires de l'appareil de coiffure illustré à la figure 1 les mâchoires étant en position ouverte.

- La figure 3 est une section droite transversale analogue à la figure 2 montrant les mâchoires en position fermées en train de pincer une mèche de cheveux.

- La figure 4 est une section longitudinale schématique partielle de la première mâchoire montrant une forme de réalisation des moyens de réglage du retrait interposés entre la barre de friction et ladite première mâchoire.

- La figure 5 est une section droite transversale analogue à la figure 2, montrant une autre forme de réalisation de l'appareil de coiffure selon l'invention mettant en œuvre une plaque de lissage pivotante sur chaque mâchoire.

Sur ces figures, les références communes désignent des éléments communs aux différentes formes et/ou variantes de réalisation.

[22] Un appareil de coiffure conforme à l'invention, tel qu'illustré à la figure 1 et désigné dans son ensemble par la référence A, comprend deux mâchoires allongées 1 et 2 de forme générale parallélépipédique et s'étendant chacune selon un axe longitudinal λ, λ'. Les mâchoires 1 et 2 sont liées à proximité de l'une de leur extrémité par une charnière ou liaison pivot 4 d'axe Ω. Ainsi, les mâchoires 1 et 2 sont articulées entre elles et mobiles entre une position ouverte O telle qu'illustrée aux figures 1 et 2, et une position fermée F représentée à la figure 3. Chaque mâchoire 1 et 2 comprend, à proximité d'une extrémité opposée à la liaison 4, une surface de travail respectivement Si, S2. Ces surfaces de travail Si, S ₂ sont situées en regard l'une de l'autre et s'étendent sur une partie seulement de la longueur des mâchoires 1 et 2, de manière à définir en position fermée F une zone T de traitement des cheveux. Chaque surface de travail Si et S ₂ présente, selon l'exemple illustré, une forme générale rectangulaire et se trouve réalisée en un matériau thermiquement conducteur ayant un état de surface adapté pour être placé au contact de cheveux sans risque de les détériorer. Ainsi, chaque surface de travail Si, S ₂ pourrait par exemple être lisse en étant polie ou éventuellement recouverte d'un émail, d'un matériau céramique, d'un matériau polymère à faible coefficient de friction ou d'un émail à faible coefficient de friction ou encore d'une couche de verre.

[23] Selon une première forme de réalisation et comme le montrent plus particulièrement les figures 2 et 3, les surfaces de travail Si et S ₂ sont formées par des plaques de lissage fixes respectivement première 5 et deuxième 6. La première plaque de lissage 5 s'étend sur une partie seulement de la largeur de la première mâchoire tandis que la deuxième plaque de lissage 6 s'étend sur toute la largeur de la deuxième mâchoire 2. Les deux plaques de lissage 5, 6 sont toutes deux fixées de manière rigide sur la mâchoire correspondante 1 , 2. Les plaques de lissage 5 et 6 sont chacune associées à des moyens électriques de chauffage 7 et 8 en contact avec la surface arrière de la plaque correspondante, située à l'opposé de la surface de travail S-i , S ₂ . Les moyens électriques de chauffage 7 ,8 peuvent être réalisés de toute manière appropriée telle que par exemple sous la forme d'un élément chauffant résistif à CTP ou à émission infrarouge. Les moyens électriques de chauffage 7, 8 sont donc situés à l'intérieur des première 1 et deuxième 2 mâchoires. Les moyens de chauffage 7, 8 sont par exemple conçus pour maintenir une température cible prédéterminée de manière automatique. Les moyens de chauffage 7, 8 pourraient également être reliés à des moyens de commande non représentés permettant une sélection, par un utilisateur, d'une température de consigne. Les moyens de chauffage et/ou leur unité de commande sont alimentés en énergie électrique par un cordon de branchement qui s'étend à partir d'une extrémité de la deuxième mâchoire 2 opposée à la surface de travail S2. Bien entendu, l'alimentation électrique de l'appareil de coiffure A pourrait également être assurée par des batteries ou des piles disposées à l'intérieur de l'une et/ou l'autre des mâchoires 1 et 2. Les modes de réalisation des moyens de chauffage et de l'éventuelle unité de commande sont bien connus de l'homme du métier et ne nécessitent donc pas une plus ample description dans le cadre de la présente invention.

[24] Selon l'invention, la première mâchoire 1 comprend une barre de friction 10 qui s'étend le long du bord gauche de la première plaque de lissage 5 et plus particulièrement entre le bord de la plaque lissage 5 et le bord correspondant de la mâchoire 1 . Selon l'exemple illustré, la barre de friction 10 est formée par un chariot 1 1 mobile en translation parallèlement à un plan normal N à la surface de travail S-i . Le chariot 1 1 comprend à l'opposé de la première mâchoire 1 une tête en silicone 12 qui est surmoulée sur le chariot 1 1 et qui définit une surface sensiblement plane de friction 13. Ainsi la tête 12 de la barre de friction 10 occupe toute la largeur de l'espace entre le bord gauche de la première plaque de lissage 5 et le bord correspondant de la première mâchoire 1 . La barre de friction 10 est, en outre, réalisée de manière que la surface de friction 13 s'étende en saillie par rapport à la surface de travail Si de la première plaque 5. La surface de travail Si se trouve donc en retrait par rapport à la surface de friction 13. La valeur du retrait R, mesurée entre le plan de la surface de travail Si et un plan parallèle passant par la surface de friction 13, est par exemple comprise entre 0,1 mm et 5 mm.

[25] La première mâchoire 1 comprend en outre des moyens 20 de réglage de la distance de retrait R interposés entre la barre de friction 10 et plus particulièrement le chariot 1 1 et la première mâchoire 1. Selon l'exemple illustré, les moyens de réglage 20 comprennent un système à vis qui permet de régler continûment la valeur du retrait R entre une valeur minimum par exemple de l'ordre de 0,1 mm et une valeur maximum par exemple de l'ordre de 1 mm. Bien entendu, le maximum et le minimum pourraient avoir d'autres valeurs choisies dans l'intervalle compris entre 0,1 mm et 5 mm.

[26] La barre de friction 10 est adaptée pour coopérer avec un élément en regard qui est constitué, dans le cas présent, par la deuxième plaque de lissage 6.

[27] L'appareil de coiffure A ainsi constitué est mis en œuvre de la manière suivante. Lorsqu'un utilisateur souhaite procéder au lissage d'une mèche de cheveux M, il vient refermer l'appareil A sur ladite mèche, comme le montre la figure 3. L'utilisateur aura alors veillé à placer la barre de friction 10 à l'opposé du cuir chevelu C par rapport à la première plaque de lissage 5. Dans cette position refermée F, les première 5 et deuxième 6 plaques de lissage définissent une zone de traitement T qui présente en section transversale une forme générale rectangulaire. Par ailleurs, la barre de friction 10 et la partie en regard de la deuxième plaque de lissage 6 définissent une zone de traction 16 qui est plus étroite que la zone de traitement en raison du retrait R de la surface de travail Si par rapport à la surface de friction 13. La pression exercée sur la mèche de cheveux M est donc supérieure dans la région de traction 16 à celle exercée dans la zone de traitement T de sorte que la friction au niveau de la région 16 est supérieure à celle de la zone de traitement T. Cette différence de friction est d'autant plus accentuée que le silicone constitutif de la surface de friction 13 présente un coefficient de friction avec les cheveux supérieurs à celui des plaques de lissage 5 et 6 dont la surface de travail sera de préférence réalisée dans un matériau présentant un plus faible coefficient de frottement que le silicone.

[28] La différence de friction entre la région 16 et la zone de traitement T combinée à un déplacement de l'appareil de lissage A, à l'opposé du cuir chevelu C, dans le sens de la flèche F1 , induit une mise en tension de la partie de la mèche de cheveux M se trouvant entre le cuir chevelu C et la région 16 et notamment dans la zone de traitement T. Il est à noter que lors du déplacement de l'appareil, la région de traction 16 exerce sur les cheveux une traction additionnelle T ₆ à celle T _T exercée par la zone de traitement T. Cette traction Ti6 contribue à favoriser l'effet lissant de la chaleur appliquée par les plaques de lissage 5, 6 des mâchoires 1 , 2. Ainsi, cette mise en tension permet d'obtenir un meilleur résultat de lissage que celui qui serait obtenu avec un appareil selon l'art antérieur sans barre de friction.

[29] Il doit être remarqué que les moyens de réglage 20 sont de préférence conçus de manière à ce que la barre de friction ne se déplace pas vers la mâchoire 1 sous l'effet de la pression résultant de la fermeture de l'appareil de coiffure sur la mèche M de cheveux à traiter. Cet effet anti-recul est obtenu, dans le cas de l'exemple illustré, grâce au caractère irréversible du système à vis formant les moyens de réglage 20. Selon l'invention, la distance de retrait, une fois réglée hors usage, est constante ou invariable pendant la coiffure et l'usage de l'appareil. Il n'est pas prévu que la barre se déplace par rapport à la zone de travail pendant le coiffage.

[30] Le réglage du retrait R permet d'agir sur la distance entre les deux surfaces de travail de manière à privilégier soit un chauffage plutôt par conduction dans le cadre d'une faible valeur du retrait R, soit un chauffage plutôt par rayonnement dans le cas d'une forte valeur du retrait R. Il est à noter que le réglage du retrait R n'a que très peu, voire pas, d'influence sur la traction exercée sur les cheveux dans la mesure où cette dernière résulte principalement de la friction contre la barre de friction 10 et du coefficient de frottement avec les cheveux du matériau constitutif de la surface de friction 13.

[31] Selon l'invention, les moyens de réglage 20 ne sont pas nécessairement réalisés sous la forme d'un système à vis. Ainsi, la figure 4 illustre une variante de réalisation selon laquelle les moyens de réglage 20 comprennent un chariot 25 mobile en translation parallèlement à la surface de friction 13. Le chariot 25 comprend trois rampes inclinées 26 sur lesquelles viennent appuyer trois pieds 27, du tiroir 1 1 , situés à l'opposé de la surface de friction 13. Les moyens de réglage 20 comprennent en outre deux lames élastiques 28 interposées entre la mâchoire 1 et le tiroir 1 1 de manière à maintenir les pieds 27 plaqués contre les rampes inclinées 26. Lorsque l'utilisateur souhaite régler la valeur du retrait R, il déplace en translation dans le sens de la flèche F2 le chariot 25 de sorte que les rampes repoussent plus ou moins les pieds 27 et donc la barre de friction 10 permettant ainsi d'ajuster la valeur du retrait R. Afin de faciliter cette manœuvre, le chariot 25 présente un curseur qui s'étend à l'extérieur de la première mâchoire 1 . De plus, selon cet exemple, le curseur du chariot 25 présente un doigt 30 qui vient s'engager dans l'un ou l'autre de trois logements complémentaires 31 de la première mâchoire 1 . Les logements 31 définissent ainsi trois positions de réglages prédéfinis. Un premier réglage pourra par exemple correspondre à une valeur du retrait R de 0,2 mm adaptée pour des cheveux sains, un deuxième réglage pourra correspondre à une valeur de retrait R de 0,5 mm adaptée pour les cheveux fragiles tandis que le troisième réglage pourra correspondre à une valeur de retrait R de 0,8 mm adaptée pour des cheveux abîmés.

[32] Selon l'invention, le réglage du retrait R n'est pas nécessairement réalisé en déplaçant la barre de friction par rapport à la mâchoire qui la porte. Ainsi, la figure 5 illustre une autre forme de réalisation selon laquelle la première plaque de lissage 5 est déplacée, par des moyens 40 de réglage à vis, selon une direction parallèle à un plan normal N à la surface de travail Si. Ce déplacement de la plaque de lissage 5 permet d'ajuster la valeur du retrait R. De plus, selon cet exemple la barre de friction 10 est liée de manière rigide à la première mâchoire 1 et la deuxième mâchoire 2 comprend une contre barre de friction 41 située en regard de la barre de friction 10. La contre-barre de friction 41 est également liée de manière rigide à la deuxième mâchoire 2.

[33] Bien entendu, diverses autres modifications peuvent être apportées à l'appareil de coiffure selon l'invention dans le cadre des revendications annexées.