ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIOUE Des pinces à coiffer constituées de deux patins chauffants pouvant être munies d'un réservoir d'eau pour émission simultanée de vapeur ont déjà été proposées sur le marché. Les patins, fixés à ltextrémité de deux branches de poignée reliées par un pivot et un ressort, maintiennent les deux branches écartées en position de repos.

En agissant avec la main sur la poignée, on peut au départ d'une position d'ouverture maximale, rapprocher les deux branches et donc les patins qui en sont solidaires selon un angle aigu variable pour arriver en fin de course à mettre les patins en contact et en principe en position parallèle.

On pince entre les patins chauffants des mèches de cheveux et on peut lisser ainsi les cheveux en les faisant glisser entre les patins chauds, éventuellement avec émission de vapeur obtenue au départ d'eau provenant d'un réservoir incorporé dans le support d'un patin chauffant, au contact duquel l'eau s'évapore.

Ce type de pince à ouverture angulaire présente essentiellement l'inconvénient de n'être pas adaptable aisément aux différentes natures de cheveux et surtout, pour une épaisseur constante d'une mèche, d'agir plus sur

les cheveux pincés d'un côté que de l'autre. En effet, dans le cas de branches articulées autour d'un axe commun, l'angle entre les patins varie constamment en fonction de l'écartement. Les patins n'épousent donc qu'imparfaitement les mèches de cheveux. Ce dispositif ne permet pas non plus à l'utilisateur de réaliser tous les effets de mise en forme souhaités.

BUT VISE PAR L'INVENTION La présente invention vise à éviter les inconvénients précités et cherche tout particulièrement à permettre que les deux branches constituant la poignée puissent s'ouvrir autrement que seulement angulairement.

On vise tout particulièrement à fournir une pince à coiffer permettant à l'utilisateur de modifier l'effet de pincement selon les effets coiffants qu'il souhaite exercer.

ELEMENTS CARACTERISTIOUES DE L'INVENTION La pince coiffante selon l'invention comporte de manière classique des patins chauffants fixés à l'extrémité de deux branches d'une poignée. Les deux branches sont cependant montées flottantes en ce sens qu'un élément central de la poignée sert de guide à ces branches et qui peuvent ainsi se déplacer transversalement depuis une position totalement contractée en refermant la main et en amenant les deux patins chauffants en contact complet, jusqu'à une position d'écartement maximal amenant les branches en position de contact avec des butées de l'élément central, des éléments de ressort assurant cet écartement maximal en l'absence d'action sur les branches de la poignée, c'est-à-dire en position de repos.

En maintenant avec la main la face arrière des

branches en position complètement enfoncée et en enfonçant la face avant de ces branches progressivement, on ferme la pince de la façon classique, c'est-à-dire angulaire. On peut cependant appuyer de façon identique sur les faces avant et arrière des branches de la poignée en fermant dans ce cas les patins parallèlement et ceci parfaitement en contact avec toute la mèche de cheveux. En accentuant la pression vers l'avant, les patins s'approchent par la pointe, ce qui permet par exemple de traiter avec précision des cheveux très courts ou encore d'effectuer des retouches.

Ce mode d'articulation permet de transmettre toute la dextérité de l'utilisateur aux patins.

Suivant que l'on équilibre la pression sur l'avant ou l'arrière de la poignée, ou que l'on accentue la pression vers l'avant ou vers l'arrière, les patins s'approchent parallèlement ou en privilégiant le contact vers l'avant ou l'arrière. Ils peuvent ainsi épouser parfaitement la mèche de cheveux quelles qu'en soient l'épaisseur et la régularité.

Avantageusement, les branches de la poignée affectent la forme de demi-coquilles enveloppant l'élément central de poignée.

L'élément central de poignée est percé de deux ouvertures, l'une à l'avant l'autre à l'arrière, qui permettent le passage d'un ressort travaillant en compression. Chaque ressort repousse les deux branches l'une de l'autre, jusqu'à contact avec une butée sur l'élément central. De préférence un téton ou un autre élément de fixation retient en place l'extrémité du ressort.

Divers accessoires facilitant l'opération de coiffure peuvent être incorporés à la pince qui vient d'être décrite, ainsi qu'il apparaîtra de la description qui suit d'une forme d'exécution préférée de l'invention.

BREVE DESCRIPTION DES DESSINS La Fig. 1 représente une vue en coupe d'une pince à coiffer selon l'invention (limitée aux constituants essentiels); Les Fig. 2A, 2B et 2C représentent une pince à coiffer selon l'invention dans trois positions d'utilisation et; Les Fig. 3A, 3B et 3C illustrent différentes possibilités de monter des patins sur la pince à coiffer La Fig. 4 illustre la possibilité de monter des accessoires sur la pince à coiffer.

Des repères de référence identiques sont utilisés dans les différentes figures pour des éléments identiques ou similaires.

DESCRIPTION D'UNE FORME D'EXECUTION DE L'INVENTION La pince à coiffer représentée par le repère général 1 comporte 2 patins chauffants 3 et 5 reliés à une poignée 7. Ces patins sont pourvus de résistances électriques (non représentées) alimentées par un fil électrique passant par la poignée 7. Cette poignée 7 est constituée par un élément central 9 et deux branches 11 et 13.

La branche 11 se prolonge par un nez 15 dans lequel est monté le patin chauffant 3, tandis que la branche 13 se prolonge par un nez 17 dans lequel est monté le patin chauffant 5.

L'élément central 9 comporte des butées 19 à ses extrémités pour des redans 21 réalisés sur les branches 11 et 13.

Les ressorts 23 et 25, respectivement à l'extrémité avant et arrière de la poignée 7, sont maintenus par des tétons et écartent les branches 11 et 13 l'une de l'autre et par conséquent également, les patins chauffants 3 et 5.

On conçoit aisément qu'en appuyant (voir Fig. 2A) sur l'arrière de la pince de manière égale, sur l'avant et l'arrière (Fig. 2B) ou sur l'avant (Fig. 2C), la pince et plus précisément les patins chauffants, peuvent affecter une position à écartement angulaire, un parallélisme ou un pinçage par l'avant des patins chauffants. D'autres positions intermédiaires sont possibles offrant ainsi à l'utilisateur la possibilité d'effectuer tous les styles de mise en forme.

Les deux branches 11 et 13 affectent de préférence la forme de demi-coquilles recouvrant deux parois latérales solidaires de l'élément central 9, la poignée étant aussi obturée à son extrémité avant et à son extrémité arrière.

Le nez supérieur 15 de la pince peut être pourvu d'un réservoir 31 qui est amovible pour permettre de le remplir et qui communique avec le patin 3 pour provoquer sous l'effet d'une commande placée par exemple sur la poignée 7, l'émission de vapeur sur ou entre les patins.

La figure 3A représente des nez 15 et 17 qui prolongent les branches 11 et 13, dans lesquels sont montés les patins 3 et 5 formant ainsi des coquilles de protection des patins.

Dans le cas de la figure 3B, les patins chauffants 3 et 5 sont montés en porte-à-faux sur l'extrémité des branches 11 et 13.

Selon une autre variante d'exécution représentée à la figure 3C, les patins chauffants 3 et 5 sont enfilés sur

des broches 33 et 35, solidaires des branches 11 et 13.

Les patins chauffants peuvent être fixes ou interchangeables et prendre toute forme appropriée : à savoir plane, bombée, concave, ondulée etc.

Les patins peuvent être également orientables axialement ou réversibles suivant les exigences des utilisateurs.

Comme l'indique la figure 4, le nez 15 peut être conformé de manière à pouvoir être pourvu d'un ou de plusieurs éléments adaptables 37 équipés par exemple d'une double rangée de dents de peigne.

De nombreuses variantes d'exécution sont bien entendu possibles selon l'invention tout en restant dans son cadre, tel que défini par les revendications qui suivent.