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Title:
HAIR TREATMENT APPARATUS WITH IMPROVED SEALING
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2019/122401
Kind Code:
A1
Abstract:
Hair treatment apparatus (1) having: - first and second arms (4, 5) which are movable with respect to each other and which can adopt a spaced-apart configuration, for introduction of a lock of hair between them, and a closed configuration for treatment of the lock of hair, first and second contact surfaces (12, 3) carried respectively by the first and second arms (4, 5) and arranged opposite each other, at least one of said contact surfaces (12, 3) providing heat, - at least one steam outlet (20) carried by one of the arms (4) at a distance from the contact surface (13) situated on the same arm, in order to expose the hairs engaged between the arms (4, 5) to the steam, - at least the first arm (4) having at least one first part (40) supporting the first contact surface (12) and at least one second part (41) distinct from the first part and separated from the latter, - an elastically deformable sealing element (50) having a proximal portion (51) extending at least partially around the first contact surface (12) between the latter and the first support part (40), and a distal portion (52) extending in contact with the second part (41), the proximal portion (51) and the distal potion (52) being connected by an intermediate portion (53) which extends between the first (40) and second (41) parts and is configured to form a screen to the steam.

Inventors:
BONNEMAIRE BAPTISTE (FR)
MAISONNEUVE MARTIAL (FR)
NGO EDDY (FR)
TOUGOUCHI JÉRÔME (FR)
Application Number:
PCT/EP2018/086741
Publication Date:
June 27, 2019
Filing Date:
December 21, 2018
Export Citation:
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Assignee:
SEB SA (FR)
International Classes:
A45D1/00
Domestic Patent References:
WO2016001583A12016-01-07
WO2015091043A22015-06-25
WO2004002262A12004-01-08
WO2005011434A12005-02-10
Foreign References:
FR3004080A12014-10-10
EP0659395A11995-06-28
EP0659393A11995-06-28
EP0659396A11995-06-28
EP0659397A11995-06-28
US20040000319A12004-01-01
US20040045570A12004-03-11
JP2000157322A2000-06-13
EP1396207A12004-03-10
EP1515628A12005-03-23
EP1515629A12005-03-23
EP1516554A12005-03-23
FR2967017A12012-05-11
JPS609064B21985-03-07
JP2005087629A2005-04-07
FR3015195A12015-06-26
US20160360846A12016-12-15
CN205884964U2017-01-18
CN205866296U2017-01-11
FR3011449A12015-04-10
Attorney, Agent or Firm:
BOURRIERES, Patrice (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Appareil (1) de traitement de la chevelure, comportant :

des premier et deuxième bras (4, 5) mobiles l’un par rapport à l’autre, pouvant prendre une configuration écartée d’introduction d’une mèche de cheveux entre eux et une configuration rapprochée de traitement de la mèche de cheveux, des première et deuxième surfaces de contact (12, 13) portées respectivement par les premier et deuxième bras (4, 5), disposées en vis-à-vis, l’une au moins desdites surfaces de contact (12, 13) étant chauffante,

au moins une sortie de vapeur (20) portée par l’un des bras (4) à distance de la surface de contact (13) située sur le même bras, pour exposer à la vapeur les cheveux engagés entre les bras (4, 5), au moins le premier bras (4) comportant au moins une première pièce (40) de support de la première surface de contact (l2)et au moins une deuxième pièce (41) distincte de la première et séparée de celle-ci, un élément d’étanchéité (50), élastiquement déformable, comportant une portion proximale (51) s’étendant au moins partiellement autour de la première surface de contact (12) entre cette dernière et la première pièce (40) de support et une portion distale (52) s’étendant au contact de la deuxième pièce (41), les portions proximale (51) et distale (52) étant reliées par une portion intermédiaire (53) s’étendant entre les première (40) et deuxième (41) pièces et configurée pour former écran à la vapeur.

2. Appareil ( 1 ) selon la revendication 1 , la portion proximale (51) s’ étendant sur tout le pourtour de la première surface de contact (12)

3. Appareil (1) selon l’une des revendications 1 et 2, la portion proximale (51) étant pincée entre la première surface de contact (12) et une nervure (55) de la première pièce (40), notamment présentant une section transversale généralement en forme de H, avec une gorge (56) engagée dans un retour (57) de la première surface de contact (12) et une gorge (58) opposée engagée dans ladite nervure (55) de la première pièce (40).

4. Appareil (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, la portion distale (52) étant pincée entre la deuxième pièce (41) et une troisième pièce (42) interne du premier bras (4).

5. Appareil (1) selon la revendication 4, la deuxième pièce (41) présentant une gorge (60) dans laquelle la portion distale (52) est reçue au moins partiellement, la troisième pièce (42) présentant une nervure (61) s’appliquant sur la portion distale (52) à l’aplomb de ladite gorge (60).

6. Appareil (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, ladite portion intermédiaire (53) présentant au moins un coude en section transversale.

7. Appareil (1) selon la revendication 6, la portion intermédiaire (53) étant incurvée concave vers le bras opposé, notamment avec un fond en forme de U en section transversale.

8. Appareil (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 7, la première surface de contact (12) ayant un contour de forme générale rectangulaire et la portion intermédiaire (53) et la portion distale (52) s’étendant autour de trois des quatre côtés de la première surface de contact (12) seulement.

9. Appareil (1) selon la revendication précédente, dans lequel la portion intermédiaire (53) et la portion distale (52) sont absentes du côté (16) de la première surface de contact (12) le plus éloigné de ladite au moins une sortie de vapeur (20).

10. Appareil (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 9, dans lequel la première surface de contact (12) est montée pivotante sur le premier bras (4), notamment par l’intermédiaire d’une liaison rotule ou analogue.

11. Appareil (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 10, dans lequel la portion intermédiaire (53) présente une hauteur {h) qui varie le long d’un côté au moins de la première surface de contact (12), et mieux le long de chaque côté de la première surface de contact (12).

12. Appareil (1) selon la revendication précédente, dans lequel la hauteur {h) de la portion intermédiaire (53) est minimale sensiblement à mi-longueur d’au moins un côté de la première surface de contact (12) et croît vers les extrémités dudit côté.

13. Appareil (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l’élément d’étanchéité (50) a une forme non symétrique par rapport à un plan médian (M) traversant la première surface de contact (12) parallèlement à un axe longitudinal (Y) de l’appareil (1) et perpendiculairement à une surface chauffante (12) de la première surface de contact (12) faisant face à la deuxième surface de contact (13).

14. Appareil (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l’élément d’étanchéité (50) est présent sur un seul bras (4), ladite au moins une sortie de vapeur étant portée par l’autre bras (5).

15. Appareil (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, comportant une cartouche (80) contenant une composition cosmétique (C), la deuxième pièce (41) servant de support à ladite cartouche (80), notamment présentant une glissière (81) dans laquelle la cartouche (80) est engagée.

16. Appareil (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, la deuxième pièce (41) faisant face à ladite au moins une sortie de vapeur (20).

17. Appareil (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, comportant au moins un peigne (30) comportant au moins une rangée de dents (31), le peigne (30) étant de préférence porté par le deuxième bras (5).

18. Appareil (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, comportant une zone confinée (90) autour de ladite au moins une sortie de vapeur (20).

19. Appareil (1) selon la revendication 18, la zone confinée (90) étant délimitée par au moins l’un des éléments suivants : une cartouche (80) de composition (C) à appliquer sur la mèche de cheveux, un peigne (30) et une structure de confinement (21) disposée sensiblement en regard de ladite au moins une sortie de vapeur (20), une telle structure de confinement (21) comportant notamment au moins une gorge (25) en regard de ladite au moins une sortie de vapeur (20) et éventuellement, lorsque l’appareil (1) comporte un peigne (30), un capotage (91) dudit peigne (30), la deuxième pièce (41), un côté de la première et de la deuxième surfaces de contact (12, 13) ou tout autre élément de l’appareil créant partiellement un confinement autour de ladite au moins une sortie de vapeur (20).

20. Appareil (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, comportant un joint d’étanchéité (120) positionné derrière ladite au moins une sortie de vapeur (20), notamment derrière la dernière buse (27a), du côté de la zone de préhension de l’appareil (1), ledit joint d’étanchéité (120) étant fixé sur le deuxième bras (5), et étant configuré pour venir en contact avec le premier bras (4) en position rapprochée des bras, le joint d’étanchéité (120) étant de préférence disposé entre l’extrémité de ladite au moins une sortie de vapeur (20) et une liaison pivot (6) permettant aux bras (4, 5) de former une pince.

21. Appareil (1) selon la revendication 4, la troisième pièce (42) présentant une paroi allongée (112) en direction de la zone de préhension de l’appareil (1), vers l’arrière de celui-ci.

Description:
APPAREIL DE TRAITEMENT DE LA CHEVELURE A L’ETANCHEITE

AMELIOREE

Domaine technique de l’invention

La présente invention concerne un appareil de traitement des cheveux, et plus particulièrement un appareil comportant un dispositif de projection de vapeur.

Etat de la technique antérieure

Il est connu de lisser les cheveux avec une pince de lissage, un tel appareil étant encore appelé lisseur. Cette pince permet de réaliser un lissage des fibres capillaires à température élevée sans tirer sur les cheveux contrairement aux brushings. Cependant, pour obtenir un bon aspect lissé, il est nécessaire d’effectuer plusieurs passages de la pince, ce qui allonge notablement le temps de traitement. Par ailleurs, l’application répétée de la pince de lissage peut parfois engendrer une dégradation des fibres capillaires, due à la température à laquelle les cheveux sont exposés.

Il est connu d’utiliser de la vapeur pour le traitement des cheveux, par exemple associé à un traitement par plaques chauffantes, la vapeur étant projetée ou diffusée sur les cheveux. Un tel procédé peut être mis en œuvre par un appareil de traitement des cheveux et/ou être associé à différents traitements cosmétiques capillaires. On peut citer à titre d’exemple les documents EP 659 395, EP 659 393, EP 659 396, EP 659 397, US 2004/0000319, US 2004/0045570, JP 2000157322, EP1396207, EP1515628, EP1515629, EP1516554, FR 2967017 et WO 2004/002262.11 est par ailleurs connu de positionner un joint autour des plaques chauffantes d’un appareil de lissage.

JP 3609064 décrit un lisseur dont chaque plaque de lissage est équipée d’un joint assurant l’étanchéité en cas d’humidité mais aussi de fuites électriques au niveau du boîtier.

WO 2005/011434 divulgue un lisseur dont chaque plaque de lissage est équipée d’un joint assurant l’étanchéité des plaques avec le boîtier en cas de dégagement de vapeur.

JP 2005087629 décrit un lisseur dont chaque plaque de lissage est équipée d’un joint entre la plaque et le boîtier.

FR 3 015 195 concerne un dispositif de traitement de la chevelure comportant deux bras mobiles l’un relativement à l’autre entre une configuration rapprochée de traitement de la chevelure et une configuration écartée d’engagement entre eux des cheveux à traiter. Au moins l’un des bras comporte un joint d’étanchéité.

US 2016/360846 concerne un dispositif de traitement de la chevelure comportant deux bras mobiles, chaque bras comportant un joint d’étanchéité isolant la partie chauffante de la poignée. CN205884964 et CN 205866296 sont également relatifs à des lisseurs.

Les appareils de traitement de la chevelure comportant un dispositif de vaporisation d’eau tel que celui décrit par FR 2 967 017 sous forme de vapeur avec des débits de vaporisation élevés comportent généralement des buses de sortie de vapeur placées sur l’extérieur de l’appareil. Dans ce cas, la vapeur est dispensée vers l’extérieur, dans un volume d’air infini, si bien que les différentes pièces de l’appareil ne sont pas ou peu exposées à la vapeur.

Par contre, dès lors que les buses de sortie de vapeur sont placées vers l’intérieur de l’appareil, la vapeur est alors dispensée dans un volume d’air restreint. Cela conduit à différentes problématiques. En effet, la vapeur cherchant à s’échapper de ce volume restreint va en partie entrer dans l’appareil, et condenser soit au contact de zones froides, soit lors du refroidissement de l’appareil risquant ainsi d’endommager l’appareil et provoquer des dysfonctionnements. Enfin, la vapeur qui n’est pas entrée dans l’appareil s’échappe en longeant l’extérieur des coques de l’appareil. Ces coques étant froides, particulièrement en début de traitement, la vapeur qui se condense sur ces surfaces extérieures crée des coulures ou chutes de condensais qui peuvent gêner l’utilisateur.

Il existe ainsi un besoin pour bénéficier d’un appareil de traitement de la chevelure mettant en œuvre une diffusion de vapeur, qui remédie à tout ou partie des problèmes rencontrés.

Exposé de l’invention

L’invention vise à répondre à ce besoin et elle y parvient grâce à un appareil de traitement de la chevelure comportant :

- des premier et deuxième bras mobiles l’un par rapport à l’autre, pouvant prendre une configuration écartée d’introduction d’une mèche de cheveux entre eux et une configuration rapprochée de traitement de la mèche de cheveux, des première et deuxième surfaces de contact portées respectivement par les premier et deuxième bras, disposées en vis-à-vis, l’une au moins desdites surfaces de contact étant chauffante, - au moins une sortie de vapeur portée par l’un des bras à distance de la surface de contact située sur le même bras, pour exposer à la vapeur les cheveux engagés entre les bras,

- au moins le premier bras comportant au moins une première pièce de support de la première surface de contact et au moins une deuxième pièce distincte de la première et séparée de celle-ci,

- un élément d’étanchéité, élastiquement déformable, comportant une portion proximale s’étendant au moins partiellement autour de la première surface de contact entre cette dernière et la première pièce de support et une portion distale s’étendant au contact de la deuxième pièce, les portions proximale et distale étant reliées par une portion intermédiaire s’étendant entre les première et deuxième pièces et formant écran à la vapeur.

Grâce à l’invention, on bénéficie d’un appareil limitant la quantité de vapeur qui peut pénétrer dans un espace intérieur des bras par la présence de l’élément d’étanchéité. En d’autres termes, le boîtier (c'est-à-dire la coque) qui forme la paroi des bras est rendue étanche vis-à-vis de la vapeur projetée par l’appareil.

Le terme « cheveux » englobe les fibres kératiniques humaines ou animales correspondantes ainsi que des fibres synthétiques appelées « extensions » qui sont parfois rapportées sur la chevelure naturelle d’une personne par différents moyens, notamment par collage, afin par exemple de modifier l’aspect de la chevelure naturelle d’une personne.

De préférence, au moins la première surface de contact, et de préférence chacune des surfaces de contact, est montée pivotante sur le bras correspondant, par exemple par l’intermédiaire d’une liaison rotule ou analogue. La présence de la portion intermédiaire sur l’élément d’étanchéité permet à ce dernier de se déformer pour accompagner le pivotement de la surface de contact, de telle sorte que le mouvement de cette dernière n’est pas entravé outre mesure par la présence de l’élément d’étanchéité. La surface de contact peut alors pivoter pour épouser au mieux l’épaisseur de la mèche de cheveux à son contact, et l’efficacité du traitement thermique s’en trouve améliorée, tout en conservant une parfaite étanchéité grâce à la présence des trois zones du joint (portion proximale, portion distale, et portion intermédiaire qui peut se déformer). La longueur développée de la portion intermédiaire, mesurée en section transversale, peut être supérieure à 6 mm, notamment à 7,5 mm, en particulier être comprise entre 7 mm et 13 mm, notamment entre 7,5 mm et 12 mm.

La portion intermédiaire relie les parties proximale et distale de telle sorte qu’on puisse avoir, si cela est recherché, un dénivelé en hauteur et/ou en largeur, c'est-à- dire selon un plan horizontal et/ou vertical, entre la portion proximale et la partie distale, supérieur de préférence à 2mm et avantageusement sensiblement égal à 3,5mm. La portion proximale s’étend avantageusement sur tout le pourtour de la première surface de contact. Une étanchéité est donc créée sur tout le pourtour de cette surface de contact empêchant ainsi l’eau ou tout autre élément de pénétrer à l’intérieur de l’appareil. De plus, cela permet de renforcer la fixation mécanique de l’élément d’étanchéité.

Dans un mode de réalisation, la portion proximale est pincée entre la première surface de contact et une nervure de la première pièce, notamment présentant une section transversale généralement en forme de H, avec une gorge engagée dans un retour de la première surface de contact et une gorge opposée engagée dans ladite nervure de la première pièce. Cela permet de maintenir en place, de façon étanche, la portion proximale de l’élément d’étanchéité autour de la surface de contact.

La portion distale de l’élément d’étanchéité peut être pincée entre la deuxième pièce et une troisième pièce interne du premier bras. Cela permet de maintenir en place, de façon étanche, à distance de la première surface de contact, l’élément d’étanchéité. Dans ce cas, la deuxième pièce peut présenter une gorge dans laquelle la portion distale est reçue au moins partiellement, la troisième pièce présentant une nervure s’appliquant sur la portion distale à l’aplomb de ladite gorge.

Ladite portion intermédiaire présente avantageusement au moins un coude en section transversale. Dans ce dernier cas, la portion intermédiaire est par exemple incurvée concave vers le bras opposé, préférentiellement le bras portant ladite au moins une sortie de vapeur, notamment avec un fond en forme de U en section transversale. La portion intermédiaire peut comporter plusieurs coudes, à la manière d’un soufflet, comme par exemple un soufflet d’accordéon.

La largeur de la portion intermédiaire du joint, mesurée dans un plan perpendiculaire à un axe longitudinal de l’appareil, est de préférence supérieure ou égale à 1 mm. La présence et la forme de l’élément d’étanchéité, avec les portions proximale, intermédiaire et distale permet de créer une barrière efficace contre la vapeur afin qu’elle ne pénètre pas à l’intérieur de l’appareil, le long de la première surface de contact. De plus, la portion intermédiaire présente une flexibilité qui lui permet d’accepter une plus grande tolérance de positionnement des première et deuxième pièces l’une par rapport à l’autre. Cette variation de positionnement entre les premières et deuxièmes pièces peut en effet être involontaire en résultant par exemple de variation de fabrications, ou au contraire et de manière avantageuse, être volontaire en résultant d’une mobilité contrôlée de la première surface de contact. Selon cette réalisation avantageuse, la première pièce est préférentiellement en liaison rotule avec le boîtier de l’appareil si bien qu’elle permet de donner différents degrés de libertés à la surface de contact de lissage pour cette dernière puisse s’adapter au mieux à la l’épaisseur et au positionnement de la mèche de cheveux. Un tel montage est connu de l’homme du métier ou par exemple du document FR3011449 si bien qu’il n’est pas détaillé ici.

La première surface de contact peut avoir un contour de forme générale rectangulaire et la portion intermédiaire et la portion distale peuvent s’étendre autour de trois des quatre côtés de la première surface de contact seulement. Cela permet de limiter l’encombrement lié à l’élément d’étanchéité et donc la largeur de l’appareil tout en formant écran à la vapeur. Dans ce cas, la portion intermédiaire et la portion distale sont avantageusement absentes du côté de la première surface de contact le plus éloigné de ladite au moins une sortie de vapeur. En d’autres termes, l’élément d’étanchéité ne comprend alors un soufflet que sur trois de ces quatre côtés, offrant ainsi un compromis remarquable entre étanchéité, flexibilité et encombrement.

La portion intermédiaire peut présenter une hauteur qui varie le long d’un côté au moins de la première surface de contact, et mieux le long de chaque côté de la première surface de contact. Dans ce cas, la hauteur de la portion intermédiaire est de préférence minimale sensiblement à mi-longueur d’au moins un côté de la première surface de contact et croît vers les extrémités dudit côté pour être maximale aux angles. Cette différence de hauteur est avantageusement prévue pour permettre les mouvements de la surface de contact en cas de pivotement de celle-ci, mouvements dont l’amplitude augmente avec l’éloignement au centre de la rotation. La longueur développée de la portion intermédiaire, mesurée en section transversale, est ainsi maximale aux angles, étant à cet endroit par exemple comprise entre 10 et 13 mm environ, étant de préférence égale à 11 ,7 mm. La longueur développée de la portion intermédiaire, mesurée en section transversale, est minimale au milieu des côtés, étant à cet endroit par exemple comprise entre 6 mm et 10 mm environ, étant de préférence égale à 7,9 mm.

L’élément d’étanchéité présente, dans un mode de réalisation, une forme non symétrique par rapport à un plan médian traversant la première surface de contact parallèlement à un axe longitudinal de l’appareil et perpendiculairement à une surface chauffante de la première surface de contact faisant face à la deuxième surface de contact. Cette absence de symétrie est liée à l’absence de portion intermédiaire et de portion distale sur un des côtés de la première surface de contact et permet de réduire, comme expliqué plus haut, la largeur de l’appareil, sans nuire toutefois à l’étanchéité.

L’élément d’étanchéité est de préférence présent sur un seul bras, ladite au moins une sortie de vapeur étant alors portée par l’autre bras. Avantageusement la portion incurvée concave de l’élément d’étanchéité est légèrement décalée par rapport à la sortie de vapeur, par exemple en étant décalée de 7 mm.

L’appareil peut comporter une cartouche contenant une composition cosmétique. Dans ce cas, la deuxième pièce peut servir de support à ladite cartouche, notamment présenter une glissière dans laquelle la cartouche est engagée.

Toujours dans ce cas, la cartouche peut comporter un matériau poreux imprégné par ladite composition, notamment un feutre, et la deuxième pièce comporter une nervure s’appliquant contre ledit matériau poreux, du côté opposé à l’élément d’étanchéité, la nervure pénétrant de préférence partiellement dans ledit matériau poreux. Ainsi, la deuxième pièce avec sa nervure forme étanchéité avec le matériau poreux vis-à- vis de la vapeur émise par ladite au moins une sortie de vapeur, qui plus est sans générer de surcoût.

En variante, l’appareil peut ne pas comporter de réservoir pour une composition cosmétique, ni d’applicateur de composition cosmétique.

La deuxième pièce fait avantageusement face à ladite au moins une sortie de vapeur.

L’appareil peut encore comporter au moins un peigne comportant au moins une rangée de dents, le peigne étant de préférence porté par le deuxième bras. L’appareil comporte avantageusement une zone confinée autour de ladite au moins une sortie de vapeur. Par « zone confinée », on entend au moins une pièce ou ensemble de pièces qui permet un confinement au moins partiel de la vapeur générée par ladite au moins une sortie de vapeur. Cette zone confinée peut être délimitée par au moins l’un des éléments suivants : une cartouche de composition à appliquer sur la mèche de cheveux, un peigne, une structure de confinement disposée sensiblement en regard de ladite au moins une sortie de vapeur, une telle structure de confinement comportant par exemple au moins une gorge en regard de ladite au moins une sortie de vapeur et éventuellement, lorsque l’appareil comporte un peigne, un capotage dudit peigne, la deuxième pièce, un côté de la première et de la deuxième surface de contact et tout autre élément de l’appareil créant partiellement un confinement autour de ladite au moins une sortie de vapeur.

La présence de cette zone confinée rend d’autant plus utile la présence de l’élément d’étanchéité.

Le confinement, au moins partiel, permet d’accumuler localement davantage de vapeur dans le volume entre ladite au moins une sortie de vapeur et la structure de confinement, ce qui peut conduire à une réduction du débit de vapeur nécessaire au traitement des cheveux. On peut diminuer la quantité de vapeur nécessaire au traitement, donc prolonger l’autonomie de l’appareil et diminuer la quantité d’humidité résiduelle des cheveux au sortir de l’appareil. De plus, la zone confinée peut contribuer à une meilleure répartition de la vapeur longitudinalement, entre les sorties de vapeur. La mèche de cheveux peut ainsi être traitée de façon plus homogène dans le sens transversal. Par ailleurs, le cloisonnement relatif créé par la zone confinée permet de n’appliquer l’essentiel de la vapeur que localement, lors du passage de la mèche de cheveux dans la zone située au niveau de ladite au moins une sortie de vapeur.

L’appareil selon l’invention peut être autonome, avec réservoir d’eau intégré, ou comporter une pièce à main qui est formée par les bras et un poste de base auquel est reliée la pièce à main, qui comporte un réservoir contenant l’eau destinée à la production de vapeur.

Le débit de vapeur cumulé pour la ou toutes les sorties de vapeur est de préférence compris entre 0,5 et 1,1 g/min, étant de préférence inférieur ou égal à 3,5 g/min, mieux inférieur ou égal à 1 g/min, par exemple compris entre 0,7 g/min et 0,9 g/min.

Ladite au moins une sortie de vapeur comporte avantageusement au moins un canal d’éjection de vapeur et au moins une buse d’éjection de vapeur. Ce canal peut être orienté perpendiculairement à l’axe longitudinal du bras correspondant. La buse peut avoir la même orientation ; ainsi, la vapeur est émise dans une direction perpendiculaire aux surfaces de contact, c’est-à-dire dans une direction perpendiculaire à la direction de défilement de la mèche de cheveux dans l’appareil. De préférence, la ou les buses sont de forme conique à section circulaire, la section des buses s’élargissant en direction de la sortie des buses. La ou chaque buse d’éjection de vapeur est de préférence montée à une extrémité du ou de chaque canal d’éjection de vapeur. Les buses peuvent être identiques entre elles. Les canaux peuvent être identiques entre eux.

La ou les sorties de vapeur sont préférentiellement alimentées en vapeur par une chambre de vaporisation elle-même alimentée en eau par une pompe. La vapeur est de préférence de la vapeur d’eau, notamment sans additif.

L’appareil peut comporter un dispositif de chauffe de la première surface de contact constitué d’une thermistance à coefficient de température positif, dite CTP, et un dispositif de mesure de la température du dispositif de chauffe constitué d’une thermistance à coefficient de température négatif, dite CTN.

Lorsque l’appareil comporte une thermistance à coefficient de température positif et une thermistance à coefficient négatif, celles-ci peuvent être avantageusement disposées derrière la première surface de contact, et l’appareil peut comporter deux bouchons, notamment en silicone, disposés aux extrémités longitudinales du logement qui les reçoit. Cela permet de protéger les thermistances CTP et CTN de toute éventuelle présence de condensât qui pourrait raccourcir des lignes de fuites et générer un risque pour l’utilisateur.

Chaque bouchon est avantageusement perforé de deux trous afin de laisser passer les fils de la thermistance CTN à l’avant de la première surface de contact et les fils de la thermistance CTP à l’arrière de la première surface de contact.

L’appareil peut comporter un commutateur de détection de la cartouche, ce commutateur étant dans un boîtier comportant deux parties, lesquelles peuvent être soudées par ultrasons. Le passage de fils du commutateur et d’un doigt mobile de détection de la cartouche peut être réalisé par des joints d’étanchéité, notamment en silicone, coincés entre les deux parties du boîtier avant soudure.

Lorsque la vapeur est émise dans une zone confinée, elle ne peut pas s’échapper verticalement, ni latéralement perpendiculairement à l’axe longitudinal de l’appareil. Ainsi, la vapeur peut s’échapper longitudinalement, par l’avant de l’appareil ou par l’arrière, du côté d’une zone de préhension de l’appareil. La zone de préhension est une zone plus froide. Il n’est pas souhaitable que la vapeur s’échappe vers la zone de préhension, prise en main par l’utilisateur lors du fonctionnement de l’appareil, à cause du risque d’inconfort associé, voire de brûlure. L’appareil peut ainsi comporter un joint d’étanchéité positionné derrière ladite au moins une sortie de vapeur, notamment derrière la dernière buse, du côté de la zone de préhension de l’appareil. Ce joint d’étanchéité est fixé par exemple sur le deuxième bras, et est configuré pour venir en contact avec le premier bras en position rapprochée des bras. Le joint d’étanchéité est de préférence disposé entre l’extrémité de ladite au moins une sortie de vapeur et une liaison pivot permettant aux bras de former une pince. Il est prévu pour s’étendre, dans une direction perpendiculaire à l’axe longitudinal de l’appareil, derrière les surfaces de contact et derrière ladite au moins une sortie de vapeur, de manière à réaliser une cloison arrière forçant la vapeur à s’échapper par l’avant de l’appareil.

La troisième pièce précitée peut avantageusement présenter une paroi allongée en direction de la zone de préhension de l’appareil, vers l’arrière de celui-ci.. La troisième pièce est en contact au moins indirect avec la première surface de contact. Ainsi, dès la mise en marche de l’appareil, la troisième pièce est chauffée et peut, par sa paroi allongée en direction de la zone de préhension, accélérer le réchauffement de la coque du premier bras, de manière à limiter le risque de condensation de vapeur sur les surfaces interne et externe de cette coque.

La chambre de vaporisation est avantageusement supportée par un élément de support dans le deuxième bras. L’élément de support de la chambre de vaporisation peut comporter une paroi allongée vers la zone de préhension de l’appareil. Cela permet d’apporter des calories vers les surfaces interne et externe de la coque du deuxième bras afin de limiter la condensation sur ces surfaces. L’invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, en combinaison ou indépendamment de tout ou partie de ce qui précède, un appareil de traitement de la chevelure comportant :

- des premier et deuxième bras mobiles l’un par rapport à l’autre, pouvant prendre une configuration écartée d’introduction d’une mèche de cheveux entre eux et une configuration rapprochée de traitement de la mèche de cheveux, des première et deuxième surfaces de contact portées respectivement par les premier et deuxième bras, disposées en vis-à-vis, l’une au moins desdites surfaces de contact étant chauffante,

- au moins une sortie de vapeur portée par l’un des bras à distance de la surface de contact située sur le même bras, pour exposer à la vapeur les cheveux engagés entre les bras,

- un dispositif de chauffe de la première surface de contact constitué d’une thermistance à coefficient de température positif, dite CTP, et un dispositif de mesure de la température du dispositif de chauffe constitué d’une thermistance à coefficient de température négatif, dite CTN, la thermistance CTP et la thermistance CTN étant disposées derrière la première surface de contact, l’appareil comportant deux bouchons, notamment en silicone, disposés aux extrémités longitudinales du logement recevant la thermistance et le dispositif de mesure de la température.

Cela permet de protéger les thermistances CTP et CTN de toute éventuelle présence de condensât qui pourrait comme mentionné plus haut raccourcir des lignes de fuites et générer un risque pour l’utilisateur.

Chaque bouchon est avantageusement perforé de deux trous afin de laisser passer les fils de la thermistance CTN à l’avant de la première surface de contact et les fils de la thermistance CTP à l’arrière de la première surface de contact.

L’invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, en combinaison ou indépendamment de tout ou partie de ce qui précède, un appareil de traitement de la chevelure comportant :

- des premier et deuxième bras mobiles l’un par rapport à l’autre, pouvant prendre une configuration écartée d’introduction d’une mèche de cheveux entre eux et une configuration rapprochée de traitement de la mèche de cheveux, des première et deuxième surfaces de contact portées respectivement par les premier et deuxième bras, disposées en vis-à-vis, Tune au moins desdites surfaces de contact étant chauffante, - au moins une sortie de vapeur, comportant notamment au moins une buse, portée par l’un des bras à distance de la surface de contact située sur le même bras, pour exposer à la vapeur les cheveux engagés entre les bras,

- un joint d’étanchéité positionné derrière ladite au moins une sortie de vapeur, notamment derrière la dernière buse, du côté de la zone de préhension de l’appareil, ledit joint d’étanchéité étant fixé sur le deuxième bras, et étant configuré pour venir en contact avec le premier bras en position rapprochée des bras, le joint d’étanchéité étant de préférence disposé entre l’extrémité de ladite au moins une sortie de vapeur et une liaison pivot permettant aux bras de former une pince.

Un tel joint d’étanchéité peut être prévu pour s’étendre, dans une direction perpendiculaire à l’axe longitudinal de l’appareil, derrière les surfaces de contact et derrière ladite au moins une sortie de vapeur, de manière à réaliser une cloison arrière pour forcer la vapeur à s’échapper par l’avant de l’appareil.

Brève description des figures

L’invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d’exemples de mise en œuvre non limitatifs de celle-ci, et à l’examen du dessin annexé, sur lequel :

- la figure 1 représente schématiquement, en perspective de côté, un exemple d’appareil de traitement de la chevelure conforme à l’invention,

- la figure 2 représente schématiquement, en perspective vue de l’autre côté, l’appareil de la figure 1, l’appareil ayant été retourné,

- la figure 3 représente de manière schématique, en perspective frontale, l’appareil de la figure 1,

- la figure 4 est une vue de côté schématique et partielle d’un exemple d’appareil selon l’invention,

- la figure 5 est une vue schématique, en coupe transversale, de l’appareil de la figure 1 ,

- la figure 6 est une vue schématique, en coupe transversale, d’un autre exemple d’appareil selon l’invention,

- la figure 7 est une vue schématique et partielle, en coupe transversale et en perspective, d’un détail de l’appareil de la figure 6, - la figure 8 est une vue schématique et partielle, en coupe longitudinale et en perspective, d’un autre détail de l’appareil de la figure 6,

- la figure 9 est une vue schématique et partielle, en coupe transversale et en perspective, d’un autre détail de l’appareil de la figure 6

- la figure 10 est une vue schématique et en perspective, isolément, du boîtier switch de l’appareil de la figure 6,

- la figure 11 est une vue schématique et partielle, en coupe longitudinale et en perspective, d’un détail de l’appareil de la figure 6,

- la figure 12 est une vue schématique et partielle, en coupe transversale et en perspective, d’un autre détail de l’appareil de la figure 6,

- la figure 13 est une vue schématique et partielle, en coupe longitudinale et en perspective, d’un autre détail de l’appareil de la figure 6,

- la figure 14 est une vue schématique et partielle, en coupe longitudinale et en perspective, d’un détail de l’appareil de la figure 6, et

- la figure 15 est une vue isolée, schématique et en perspective, de l’élément d’étanchéité de l’appareil de la figure 5.

Description détaillée de modes de réalisation

Dans la suite de la description, les éléments identiques ou de fonctions identiques portent le même signe de référence. Leur description détaillée n’est pas reprise en regard de chacune des figures, seules les principales différences entre les modes de réalisation étant mentionnées.

On a représenté sur la figure 1 un appareil 1 de traitement de la chevelure, conforme à un exemple de réalisation selon l’invention.

Dans l’exemple illustré, l’appareil 1 est autonome, avec réservoir d’eau 2 intégré. Seule une partie du cordon d’alimentation électrique 3 est visible sur les figures 1 et 2.

L’appareil 1 comporte un premier bras 4 et un deuxième bras 5 s’étendant selon un axe longitudinal Y de l’appareil 1, mobiles l’un par rapport à l’autre, pouvant prendre une configuration écartée d’introduction d’une mèche de cheveux entre eux et une configuration rapprochée de traitement de la mèche de cheveux. Les figures 1, 2 et 3 notamment illustrent cette dernière configuration. La figure 4 représente, au sein d’un appareil 1, la configuration écartée des premier et deuxième bras 4 et 5 d’introduction d’une mèche de cheveux entre eux.

Les premier et deuxième bras 4 et 5 sont articulés entre eux au moyen d’une liaison pivot 6 de manière à former une pince. Le boîtier de chacun des premier et deuxième bras 4 et 5 comporte une coque, respectivement référencée 17 et 18, qui loge différents éléments constitutifs. Les premier et deuxième bras 4 et 5 sont déplaçables dans la configuration rapprochée le long de la mèche de cheveux à traiter et comprennent des parties proximales respectives 4a et 5a qui peuvent être concomitamment saisies d’une main pour manipuler l’appareil 1.

Les premier et deuxième bras 4 et 5 comportent également des parties distales respectives 4b et 5b équipées de première et deuxième plaques 10 et 11 correspondantes en vis-à-vis qui permettent de pincer les cheveux entre elles.

Les première et deuxième plaques 10 et 11 définissent des première et deuxième surfaces de contact respectives 12 et 13, chauffantes. Par « contact »,on entend contact avec la mèche de cheveux ou de tout autre fibre capillaire telle que mentionnée précédemment.

Dans l’exemple illustré, les première et deuxième surfaces de contact 12 et 13 sont sensiblement planes.

La première plaque 10 est chauffée par au moins un élément chauffant résistif 15, en l’espèce une thermistance CTP, reçu dans un logement 22 du premier bras 4, non loin de la surface 12 de contact. En variante, les première et deuxième plaques 10 et 11 sont chauffées chacune par un dispositif de chauffe propre, auquel cas un autre élément chauffant résistif est monté dans le logement 23, par exemple.

Il est à noter que des variantes de formes sont envisageables pour les première et deuxième surfaces de contact 12 et 13. On peut par exemple mettre en œuvre des surfaces incurvées, comme sur certains appareils de coiffure permettant le bouclage des cheveux, voire ondulées, comme celles utilisées pour le gaufrage des cheveux, voire même équipées d’une pluralité de protubérances, comme des dents par exemple. Préférentiellement, les surfaces de contact sont alors complémentaires de manière à bien pincer la mèche de cheveux.

L’appareil 1 comprend également au moins une sortie de vapeur 20, en l’espèce plusieurs sorties, portées par le deuxième bras 5, dans cet exemple à distance de la deuxième plaque 11 , pour exposer à la vapeur les cheveux engagés entre les premier et deuxième bras 4 et 5 lorsqu’ils se trouvent dans cette zone d’application de la vapeur.

L’appareil 1 comporte au moins un peigne 30 comportant au moins une rangée de dents 31, le peigne 30 étant dans cet exemple porté par le deuxième bras 5. Le peigne peut comporter des dents rigides et/ou des poils souples comme par exemple des touffes de poils de soie ou une combinaison de dents rigides et de poils souples.

Dans cet exemple, le premier bras 4 comporte au moins une première pièce 40 de support de la première plaque 10 et au moins une deuxième pièce 41 distincte de la première et séparée de celle-ci.

L’appareil 1 comporte en outre, conformément à l’invention, un élément d’étanchéité 50, élastiquement déformable, comportant une portion proximale 51 s’étendant au moins partiellement autour de la première plaque 10 entre cette dernière et la première pièce 40 et une portion distale 52 s’étendant au contact de la deuxième pièce 41 , les portions proximale 51 et distale 52 étant reliées par une portion intermédiaire 53 s’étendant entre les première et deuxième pièces 40 et 4L

La largeur l \ de la portion intermédiaire 53, mesurée dans un plan transversal à l’axe longitudinal Y de l’appareil 1, peut être supérieure à 1 mm, étant notamment inférieure à 4 mm.

La longueur développée de la portion intermédiaire 53 mesurée dans un plan transversal peut être supérieure à 5 mm, notamment à 7 mm.

La portion intermédiaire 53 relie les parties proximale 51 et distale 52 de telle sorte qu’on puisse avoir un dénivelé Ah, entre un point bas P de la portion proximale 51 et un point bas Q de la partie distale 52 par exemple visibles sur la figure 5, supérieur de préférence à 2 mm..., étant par exemple inférieure à 6 mm en étant par exemple sensiblement égal à 3,6 mm.

La hauteur totale de l’élément d’étanchéité 50, qui correspond à la distance mesurée entre le point P et le sommet de la partie concave de la portion intermédiaire 53 est préférentiellement comprise entre 5 et 15 mm, sachant que cette hauteur évolue selon la section transversale de l’élément d’étanchéité 50. En particulier, comme visible sur la figure 15, cete hauteur est minimale au milieu de la longueur tandis qu’elle est maximale dans les angles. De manière avantageuse, la hauteur minimale est sensiblement égale à 8 mm et la hauteur maximale est sensiblement égale à 10 mm. La portion proximale 51 s’étend sur tout le pourtour de la première plaque 10.

Comme on peut le voir sur la figure 5, la portion proximale 51 de l’élément d’étanchéité 50 est pincée entre la première plaque 10 et une nervure 55 de la première pièce 40. Dans cet exemple, la portion proximale 51 présente une section transversale généralement en forme de H. La portion proximale 51 présente une gorge 56 engagée dans un retour 57 de la première plaque 10 et une gorge 58 opposée engagée dans la nervure 55 de la première pièce 40.

La portion distale 52 est, quant à elle, pincée entre la deuxième pièce 41 et une troisième pièce 42 interne du premier bras 4, formée dans cet exemple par une partie interne de la coque 17.

La portion intermédiaire 53 présente au moins un coude en section transversale. Dans l’exemple illustré, la portion intermédiaire 53 est incurvée concave vers le bras 5 opposé, avec un fond en forme de U en section transversale.

La première plaque 10 a un contour de forme générale rectangulaire avec quatre côtés. La portion intermédiaire 53 et la portion distale 52 s’étendent autour de trois des quatre côtés de la première plaque 10 seulement. La portion intermédiaire 53 et la portion distale 52 sont absentes du côté 16 de la première plaque 10 le plus éloigné de ladite au moins une sortie de vapeur 20. Ainsi, on visualise sur la figure 5 l’élément d’étanchéité 50 du côté de la première plaque 10 qui est opposé à la sortie de vapeur 20 qui ne comporte que la partie proximale 51. Les trois autres côtés de la première plaque 10, comme visible sur la figure 15, sont entourés de l’ensemble de la partie proximale 51, de la partie distale 52 et de la partie intermédiaire 53 de l’élément d’étanchéité 50. Cela permet de réduire la largeur de l’appareil 1 sans sensiblement nuire à l’étanchéité.

Notamment de ce fait, l’élément d’étanchéité 50 a une forme non symétrique, comme visible notamment sur la figure 15, par rapport à un plan médian traversant la première plaque 10 parallèlement à l’axe longitudinal Y de l’appareil 1 et perpendiculairement à une surface de contact 12 de la première plaque 10 faisant face à la deuxième plaque 11.

Toujours dans cet exemple, l’élément d’étanchéité 50 est présent sur un seul bras, à savoir le premier bras 4, ladite au moins une sortie de vapeur 20 étant portée par l’autre bras, à savoir le deuxième bras 5. Préférentiellement l’élément d’étanchéité 50 et en particulier la portion intermédiaire 53 est situé dans la zone d’éjection de la vapeur, éventuellement légèrement décalé de ladite au moins une sortie de vapeur 20 de manière à former écran à la vapeur. Par « légèrement décalé », on entend un décalage compris entre 2 et 15 mm et avantageusement sensiblement égal à 7 mm par rapport à l’axe d’éjection de la vapeur. Préférentiellement, le décalage est vers l’intérieur de l’appareil.

Dans cet exemple, l’appareil 1 ne comporte pas de réservoir pour une composition cosmétique, ni d’applicateur de composition cosmétique.

La deuxième pièce 41 fait face à ladite au moins une sortie de vapeur 20.

Dans l’exemple illustré, l’appareil 1 comporte une zone confinée 90 autour de ladite au moins une sortie de vapeur 20. La zone confinée 90 est délimitée dans cet exemple par la structure de confinement 21 formée par la deuxième pièce 41 qui permet au moins un confinement partiel de la vapeur émise par l’appareil. Cette structure de confinement 21 comporte dans cet exemple une gorge 25 en regard des sorties de vapeur 20. La zone confinée 90 est également délimitée par le peigne 30. La structure de confinement 21 comporte également un capotage 91 dudit peigne 30.

La première plaque 10 est, dans l’exemple illustré sur la figure 5 ou 6, montée pivotante sur le premier bras 4 correspondant via l’engagement d’une tête 110 en forme de portion de sphère, formée dans la première pièce 40, dans un logement défini par une paroi cylindrique 111 formée avec la coque 17 du premier bras 4.

L’appui de la surface sphérique de la tête 110 sur le bord circulaire de la paroi 111 crée une liaison rotule qui permet à la première plaque 10 de pivoter lorsque l’épaisseur de la mèche de cheveux qui est pincée entre les plaques n’est pas homogène ou n’est pas placée au centre de la première plaque 10, et ainsi d’avoir une plus grande surface de contact avec la mèche. On peut voir sur la figure 5 un ressort hélicoïdal 62 qui prend appui à une extrémité dans le fond du logement défini par la paroi cylindrique 111 et à l’autre extrémité contre la tête 110. La déformabilité de l’élément d’étanchéité 50 grâce à la portion intermédiaire 53 lui permet d’accompagner ce pivotement de la première plaque 10 tout en jouant un rôle de barrière vis-à-vis de la vapeur. En effet, la forme en soufflet de ladite portion intermédiaire 53 confère à l’élément d’étanchéité une remarquable souplesse, alors que ses portion proximale 51 et distale 53 sont fixes, respectivement avec la première plaque 10 et la deuxième pièce 4L La partie inférieure du deuxième bras 5 loge la chambre de vaporisation qui permet la création de la vapeur qui est ensuite projetée au travers des sorties 20 en passant par les canaux 26 et buses 27.

Une telle chambre de vaporisation peut comporter un dispositif de chauffe constitué d’une thermistance à coefficient de température positif, dite CTP, et un dispositif de mesure de la température du dispositif de chauffe constitué d’une thermistance à coefficient de température négatif, dite CTN.

Le débit total de vapeur délivré par toutes les sorties de vapeur peut être compris entre 0,5 g/min et 0,8 g/min ou entre 2 et 2,5 g/min.

La chambre de vaporisation est elle-même alimentée au moyen d’une pompe électrique et en particulier d’une pompe péristaltique, elle-même connectée au réservoir 2, ces éléments se trouvant préférentiellement dans le deuxième bras 5.

L’appareil 1 peut en outre comporter une carte électronique, non illustrée, configurée pour gérer l’alimentation électrique des éléments résistifs chauffants afin de contrôler la température de fonctionnement. Cette carte électronique peut être agencée à l’intérieur de l’un des deux bras 4 ou 5, par exemple dans la partie proximale 5a du bras 5, et disposer d’une interface utilisateur.

L’appareil 1 peut en outre comprendre un capteur magnétique, non illustré, du type interrupteur à lame souple ILS, qui permet de détecter la configuration rapprochée des bras 4 et 5, dans laquelle les surfaces 12 et 13 sont sensiblement l’une contre l’autre pour pincer la mèche de cheveux à traiter. Dans une autre variante, l’interrupteur à lame souple pourrait être remplacé par un capteur magnéto -résistif MRS, ou par tout autre moyen de détection.

Dans le mode de réalisation illustré sur les figures 6 à 14, la deuxième pièce 41 est différente. Dans cet exemple, comme visible notamment sur la figure 6, la deuxième pièce 41 présente une gorge 60 dans laquelle la portion distale 52 est reçue au moins partiellement, la troisième pièce 42 présentant une nervure 61 s’appliquant sur la portion distale 52 à l’aplomb de ladite gorge 60.

Toujours dans cet exemple, comme dans l’exemple précédent visible sur la figure 15 et comme visible dans cet exemple sur les figures 7 et 8 notamment, la portion intermédiaire 53 présente une hauteur h qui varie le long d’un côté au moins de la première plaque 10, et le long de chaque côté de la première plaque 10 dans laquelle la portion intermédiaire 53 est présente.

Comme visible sur les figures 7 et 8, la hauteur h de la portion intermédiaire 53 est minimale sensiblement à mi-longueur d’au moins un côté de la première plaque 10 et croît vers les extrémités dudit côté.

La différence de hauteur h de la portion intermédiaire 53, maximale aux coins des côtés de la première plaque 10 et minimale aux centres des côtés de la première plaque 10 est notamment choisie de manière à permettre le pivotement de la première plaque 10. En effet, plus on s’éloigne de la tête 110, plus les mouvements de la première plaque 10 lors d’un pivotement d’un angle donné sont d’amplitude élevée. Ces mouvements d’amplitude élevée sont alors remarquablement facilités par la différence de hauteur h maximale aux coins, puisque la longueur du soufflet est alors maximisée.

Dans cet exemple, le réservoir d’eau n’est pas intégré dans l’appareil 1 mais dans une station à part.

Comme illustré, l’appareil 1 peut comporter une cartouche 80 contenant une composition cosmétique C à appliquer sur les cheveux, la deuxième pièce 41 servant de support à ladite cartouche 80. La deuxième pièce 41 peut alors présenter une glissière 81 dans laquelle la cartouche 80 est engagée. La cartouche 80 comporte un matériau poreux 82 imprégné par ladite composition C. Dans l’exemple illustré, le matériau poreux 82 est un feutre. Comme visible sur les figures 6 et 9, la deuxième pièce 41 comporte une nervure 85 s’appliquant contre ledit matériau poreux 82, du côté opposé à l’élément d’étanchéité 50. Dans cet exemple, la nervure 85 pénètre partiellement dans le matériau poreux 82, comme visible.

La cartouche 80 est également maintenue en place, dans cet exemple en étant engagée dans une glissière 86 de l’appareil 1.

Sur le deuxième bras 5, un ressort 107 permet de presser les cheveux, lors de leur passage, en plaquant une surface 108 contre le bord inférieur 109 du matériau poreux 82, comme visible notamment sur la figure 12.

Dans cet exemple, la zone confinée 90 est délimitée par la cartouche 80, le peigne 30 et un côté des première et deuxième plaques 10 et 11.

Dans cet exemple encore, l’appareil 1 comporte un dispositif de chauffe de la première plaque 10 constitué d’une thermistance à coefficient de température positif CTP 15 et un dispositif de mesure de la température du dispositif de chauffe constitué d’une thermistance à coefficient négatif CTN 101. Les thermistances CTP 15 et CTN 101 sont, comme visible sur la figure 8, disposées derrière la première plaque 10. L’appareil 1 comporte deux bouchons 102, par exemple en silicone, disposés à leurs extrémités longitudinales. Cela permet de protéger les thermistances 15 et 101 de toute éventuelle présence de condensât qui pourrait raccourcir les lignes de fuites et générer un risque pour l’utilisateur.

Chaque bouchon 102 est avantageusement perforé de deux trous, non visibles sur la figure dans un souci de clarté du dessin, afin de laisser passer les fils de la thermistance 101 à l’avant de la première plaque 10 et les fils de la thermistance 15 à l’arrière de la première plaque 10.

L’appareil 1 comporte également, comme visible sur la figure 10, un commutateur 105 de détection de présence de la cartouche, présent dans un boîtier 106 comportant deux parties soudées ensemble par ultrasons. Le passage des fils du commutateur et d’un doigt de détection mobile est réalisé à travers des joints d’étanchéité, notamment en silicone, coincés entre les deux parties du boîtier 106 avant soudure.

L’appareil 1 comporte encore, dans cet exemple, comme visible sur les figures 11 et 12, un joint d’étanchéité 120 positionné derrière la dernière buse 27a, du côté de la zone de préhension de l’appareil. Ce joint d’étanchéité 120 est fixé sur le deuxième bras 5, et est configuré pour venir en contact avec le premier bras 4 en position rapprochée des bras 4 et 5. Le joint d’étanchéité 120 est disposé entre la dernière buse de vapeur 27a et la liaison pivot 6 permettant aux bras de former une pince. Le joint d’étanchéité 120 s’étend, dans une direction perpendiculaire à l’axe longitudinal de l’appareil, derrière les plaques 10 et 11 et derrière la dernière buse 27a, de manière à forcer la vapeur à s’échapper par l’avant de l’appareil 1 et ainsi préserver la zone de préhension de la vapeur. La main de l’utilisateur ne risque donc pas d’être brûlée et la condensation de la vapeur sur la zone de préhension est évitée. Cela permet également d’éviter la formation de condensais sur des zones non identifiées.

La troisième pièce 42 présente, comme visible sur la figure 13, une paroi 112 s’étendant en direction de la zone de préhension de l’appareil 1, vers l’arrière de celui-ci. Cette troisième pièce 42 est en contact au moins indirect avec la première plaque 10. Ainsi, dès la mise en marche de l’appareil 1, la troisième pièce 42 est chauffée et peut, par sa paroi 112, accélérer le réchauffement de la coque 17 du premier bras 4, de manière à limiter la condensation sur les surfaces interne et externe de cette coque 17.

De même, comme illustré sur la figure 14, dans le deuxième bras 5, l’élément de support 114 de la chambre de vaporisation peut comporter une paroi 115 allongée vers la zone de préhension de l’appareil 1. Cela permet d’apporter des calories vers les surfaces interne et externe de la coque 18 du deuxième bras 5 afin de limiter la condensation sur celles-ci.