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Title:
HAIR TREATMENT APPARATUS WITH STEAM CONTAINMENT
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2019/122399
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns a hair treatment apparatus (1), comprising: - two arms (4, 5) that are movable relative to each other and capable of assuming a spaced-apart configuration in which a lock of hair can be inserted between them, and a closed configuration for treating the lock of hair, the arms (4, 5) being capable of being moved along the lock in this closed configuration, - two contact surfaces (12, 13) carried respectively by the two arms (4, 5), arranged opposite each other, at least one of the contact surfaces (12, 13) being heated, - at least one steam outlet (20) carried by one of the arms (4) at a distance from the corresponding contact surface (13), in order to expose the hair engaged between the arms (4, 5) to steam, - a containment structure (21) for at least partially containing the steam, carried at least partially by the other of said arms (5), - a comb (30) having teeth (31), carried by said one of the arms (4) that carries said at least one steam outlet (20), said at least one steam outlet (20) being interposed between the comb (30) and the contact surfaces (12, 13).

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Inventors:
FEREYRE RÉGIS (FR)
SABATTIER JOHAN (FR)
GANEM MATHIAS (FR)
Application Number:
PCT/EP2018/086738
Publication Date:
June 27, 2019
Filing Date:
December 21, 2018
Export Citation:
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Assignee:
SEB SA (FR)
International Classes:
A45D1/00
Domestic Patent References:
WO2016001583A12016-01-07
WO2004002262A12004-01-08
WO2014064660A12014-05-01
WO2017017158A12017-02-02
WO2015173507A12015-11-19
Foreign References:
EP2944218A12015-11-18
FR3004080A12014-10-10
EP0659395A11995-06-28
EP0659393A11995-06-28
EP0659396A11995-06-28
EP0659397A11995-06-28
US20040000319A12004-01-01
US20040045570A12004-03-11
JP2000157322A2000-06-13
EP1396207A12004-03-10
EP1515628A12005-03-23
EP1515629A12005-03-23
EP1516554A12005-03-23
FR2967017A12012-05-11
FR3020930A12015-11-20
Attorney, Agent or Firm:
BOURRIERES, Patrice (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Appareil (1) de traitement de la chevelure, comportant :

deux bras (4, 5) mobiles l’un par rapport à l’autre, pouvant prendre une configuration écartée d’introduction d’une mèche de cheveux entre eux et une configuration rapprochée de traitement de la mèche de cheveux, les bras (4, 5) étant déplaçables dans cette configuration rapprochée le long de la mèche,

deux surfaces de contact (12, 13) portées respectivement par les deux bras (4, 5), disposées en vis-à-vis, l’une au moins des surfaces de contact (12, 13) étant chauffante,

au moins une sortie de vapeur (20) portée par l’un des bras (4) à distance de la surface de contact (13) correspondante, pour exposer à la vapeur les cheveux engagés entre les bras (4, 5), une structure de confinement (21), permettant un confinement au moins partiel de la vapeur, portée au moins en partie par l’autre desdits bras (5),

un peigne (30) ayant des dents (31), porté par ledit un des bras (4) qui porte ladite au moins une sortie de vapeur (20), ladite au moins une sortie de vapeur (20) étant intercalée entre le peigne (30) et les surfaces de contact (12, 13).

2. Appareil selon la revendication 1, la structure de confinement (21) présentant au moins un renfoncement (25) situé en regard de ladite au moins une sortie de vapeur (20).

3. Appareil selon la revendication 2, le renfoncement formant une gorge

(25).

4. Appareil selon la revendication 3, dans lequel l’axe de la gorge (25) est parallèle à un axe (X) de la sortie de vapeur.

5. Appareil selon la revendication 3, dans lequel l’axe (G) de la gorge forme un angle (a) non nul avec un axe (X) de la sortie de vapeur.

6. Appareil selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel ladite au moins une sortie de vapeur (20) est disposée en retrait par rapport à un plan (T) défini par le bord de la zone de contact entre les surfaces de contact (12, 13) du côté de ladite au moins une sortie de vapeur (20) et la base des dents du peigne (30).

7. Appareil selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la structure de confinement (21) comporte un capotage (40) pour le peigne (30).

8. Appareil selon la revendication 7, dans lequel la structure de confinement (21) est située au moins partiellement en retrait par rapport à un plan (W) reliant le bord de la zone de contact entre les surfaces de contact (12, 13) et le sommet du peigne (30) lorsque les bras (4, 5) sont en configuration rapprochée.

9. Appareil selon la revendication 7 ou 8, dans lequel le capotage (40) recouvre uniquement un côté (32) des dents (31) du peigne (30).

10. Appareil selon la revendication 7 ou 8, dans lequel le capotage (40) recouvre les deux côtés (32, 33) des dents (31) du peigne (30).

11. Appareil selon la revendication 3 et l’une des deux revendications immédiatement précédentes, dans lequel la gorge (25) et le capotage (40) du peigne (30) sont séparés, sur la structure de confinement (21), par une nervure (41) disposée parallèlement à la gorge (25).

12. Appareil selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la structure de confinement (21) est située à proximité de la surface de contact portée par le même bras (5).

13. Appareil selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la structure de confinement (21) comporte une seule pièce ou plusieurs pièces assemblées ensemble et réalisée(s) par moulage en matière thermoplastique.

14. Appareil selon la revendication 3 et l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la gorge (25) présente une largeur (/) comprise entre 1 mm et 20 mm, préférentiellement entre 2 et 12 mm et avantageusement sensiblement égale à 4 mm, et une profondeur (p) comprise entre 1 mm et 15 mm préférentiellement entre 2 et 5 mm et avantageusement sensiblement égale à 2,5 mm.

15. Appareil selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le débit de vapeur cumulé pour la ou toutes les sorties de vapeur est compris entre 0,5 et 1,1 g/min, étant de préférence inférieur ou égal à 3,5 g/min, mieux inférieur ou égal à 1 g/min, par exemple compris entre 0,7 g/min et 0,9 g/min.

16. Appareil selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel ladite au moins une sortie de vapeur (20) comporte au moins un canal (26) d’éjection de vapeur et au moins une buse (27) d’éjection de vapeur.

17. Appareil selon la revendication précédente, dans lequel ladite au moins une sortie de vapeur comporte entre 3 et 10 buses (27) d’éjection de vapeur, de préférence 7 buses, la largeur (/) maximale d’une buse (27) étant comprise de préférence entre 2 mm et 8 mm, et la hauteur h) d’une buse (27) étant comprise de préférence entre 2 et 10 mm, de préférence entre 3 et 6 mm.

18. Appareil selon l’une des revendications 16 et 17, dans lequel la ou chaque buse (27) d’éjection de vapeur est montée à une extrémité du ou de chaque canal (26) d’éjection de vapeur correspondant, ledit canal (26) présentant une largeur ( ) comprise de préférence entre 0,2 mm et 5 mm et une hauteur h ) comprise de préférence entre 1 mm et 15 mm.

Description:
APPAREIL DE TRAITEMENT DE LA CHEVELURE A

CONFINEMENT DE VAPEUR

Domaine technique de l’invention

La présente invention concerne un appareil de traitement des fibres capillaires.

Etat de la technique antérieure

Il est connu de lisser les cheveux avec des pinces de lissage. Ces pinces permettent de réaliser un lissage des fibres capillaires à température élevée sans tirer sur les cheveux contrairement aux brushings. Cependant, pour obtenir un bon aspect lissé, il est nécessaire d’effectuer plusieurs passages de la pince ce qui allonge notablement le temps de traitement. Par ailleurs, l’application répétée des pinces de lissage peut parfois engendrer une dégradation des fibres capillaires, due à la température à laquelle les cheveux sont exposés.

Il est connu d’utiliser de la vapeur pour le traitement des cheveux, par exemple associée à un traitement par plaques chauffantes, la vapeur étant projetée ou diffusée sur les cheveux. Un tel procédé peut être mis en œuvre par un appareil de traitement des cheveux et/ou être associé à différents traitements cosmétiques capillaires. On peut citer à titre d’exemple les documents EP 659 395, EP 659 393, EP 659 396, EP 659 397, US 2004/0000319, US 2004/0045570, JP 2000157322, EP1396207, EP1515628, EP1515629, EP1516554, FR 2967017 et WO 2004/002262.

La demande internationale WO 2014/064660 décrit un dispositif permettant d’appliquer un produit cosmétique sur les cheveux, d'exposer ceux-ci à la vapeur, de les soumettre à un traitement thermique et de les peigner.

Il est par ailleurs connu de la demande internationale W02017017158 un procédé de traitement des fibres capillaires comportant un peignage des fibres capillaires, l’application d’une composition sur les fibres capillaires, l’application de vapeur et un traitement thermique des fibres capillaires par conduction et/ou rayonnement à l’aide de plaques chauffantes.

Enfin, il est connu des publications FR3020930 et WO 2015/173507 un appareil de coiffure comprenant une unité de traitement portable ayant deux bras configurés pour former une pince munie de deux surfaces de contact chauffantes, définies par des plaques disposées en vis-à-vis, qui permettent concomitamment le pincement d’une mèche de cheveux. Cette unité de traitement comprend des moyens de diffusion de vapeur configurés pour diffuser de la vapeur depuis une première des deux surfaces vers la seconde. L’un des bras comprend un peigne agencé en aval ou en amont de l’une des surfaces de contact.

Les appareils de l’art antérieur ne donnent pas totalement satisfaction notamment du point de vue des résultats obtenus sur les fibres capillaires, par exemple en termes de volume et de discipline. L’usage de ces appareils a également montré que les orifices de sortie de vapeur pouvaient se boucher, notamment à cause des différents éléments qui peuvent être présents sur les cheveux de l’utilisateur, diminuant alors la performance de ces appareils.

Il existe donc un besoin pour développer un nouvel appareil de traitement des cheveux qui soit facile à utiliser et performant, notamment qui produise un résultat satisfaisant dès le premier passage sur les cheveux.

Exposé de l’invention

L’invention vise à répondre à ce besoin et elle y parvient grâce à un appareil de traitement de la chevelure, comportant :

- deux bras mobiles l’un par rapport à l’autre, pouvant prendre une configuration écartée d’introduction d’une mèche de cheveux entre eux et une configuration rapprochée de traitement de la mèche de cheveux, les bras étant déplaçables dans cette configuration rapprochée le long de la mèche,

- deux surfaces de contact portées respectivement par les deux bras, disposées en vis-à-vis, l’une au moins des surfaces de contact étant chauffante,

- au moins une sortie de vapeur portée par l’un des bras à distance de la surface de contact correspondante, pour exposer à la vapeur les cheveux engagés entre les bras,

- une structure de confinement, permettant un confinement au moins partiel de la vapeur, portée au moins en partie ou totalement par l’autre desdits bras, la structure de confinement présentant de préférence au moins un renfoncement situé en regard de ladite au moins une sortie de vapeur.

Avantageusement, la structure de confinement permet un confinement, au moins partiel, de la vapeur, en dehors des surfaces de contact, c'est-à-dire à l’extérieur des surfaces de contact. Le terme « cheveux » englobe les fibres kératiniques humaines ou animales correspondantes, ainsi également que des fibres synthétiques appelées « extensions » qui sont parfois rapportées sur la chevelure naturelle d’une personne par différents moyens, notamment par collage, afin par exemple de modifier l’aspect de la chevelure naturelle d’une personne.

Par « surface de contact » on entend une surface de traitement des cheveux, préférentiellement une surface de lissage, par exemple constituée par une plaque de lissage avantageusement chauffante comme cela sera détaillé par la suite. Chaque surface de traitement est destinée à être en contact avec au moins une mèche de cheveux lors du traitement de la chevelure.

Par « structure de confinement », on entend, comme indiqué ci-dessus, au moins une pièce ou ensemble de pièces qui permet un confinement au moins partiel de la vapeur générée par ladite au moins une sortie de vapeur.

Par « renfoncement », on désigne avantageusement une zone creuse qui s’étend en regard de la sortie de vapeur et qui est destinée à accumuler, contenir ou encore confiner au moins partiellement la vapeur. Il peut s’étendre longitudinalement. Préférentiellement, le renfoncement présente une forme concave définissant un volume à l’intérieur duquel peut s’accumuler la vapeur. Il peut avantageusement former une gorge. Dans ce cas, l’axe de la gorge appartenant au plan médian de la gorge, peut être parallèle voire se confondre avec un axe de la sortie de vapeur ou faire un angle non nul, par exemple égal à 45° ou moins, avec l’axe de la sortie de vapeur. Le renfoncement peut être délimité par une même pièce ou par plusieurs pièces, notamment être un creux en forme de U en section transversale.

Le confinement, au moins partiel, obtenu selon l’invention permet d’accumuler localement de la vapeur, avantageusement à l’extérieur des surfaces de contact, dans le volume situé entre ladite au moins une sortie de vapeur et la structure de confinement, ce qui peut conduire à une réduction du débit de vapeur nécessaire au traitement des cheveux. On peut, du fait de la diminution de la quantité de vapeur nécessaire au traitement, prolonger l’autonomie de l’appareil et diminuer la quantité d’humidité résiduelle des cheveux au sortir de l’appareil. De plus, la structure de confinement peut contribuer à une meilleure répartition de la vapeur longitudinalement, entre les sorties de vapeur. La mèche de cheveux peut ainsi être traitée de façon plus homogène dans le sens transversal. Par ailleurs, le cloisonnement créé par la structure de confinement permet de n’appliquer l’essentiel de la vapeur que localement, lors du passage de la mèche de cheveux dans la zone située entre ladite au moins une sortie de vapeur et la gorge, zone pouvant ainsi être qualifiée de zone d’application de la vapeur.

Le fait que ladite au moins une sortie de vapeur soit située à distance, c'est-à- dire séparée, de la surface de contact adjacente et non au sein de celle-ci comme dans l’art antérieur, conduit à ne pas appliquer de vapeur sur la zone des cheveux située entre les surfaces de contact. Le traitement thermique généré par les surfaces de contact est ainsi dissocié de l’application de vapeur provenant de ladite au moins une sortie de vapeur.

L’appareil selon l’invention peut être autonome, avec réservoir d’eau intégré, ou comporter une pièce à main qui est formée par les bras et un poste de base auquel est reliée la pièce à main, qui comporte un réservoir contenant l’eau destinée à la production de vapeur.

L’appareil comporte de préférence un peigne ayant des dents, porté par l’un desdits bras. Dans ce cas, ladite au moins une sortie de vapeur peut être intercalée entre le peigne et les surfaces de contact. Le peigne peut participer ainsi au confinement de la vapeur. Toujours dans ce cas, la structure de confinement comporte avantageusement un capotage pour le peigne. Un tel capotage peut recouvrir uniquement un côté des dents du peigne. En variante, le capotage recouvre les deux côtés des dents du peigne dans le sens de passage des cheveux. Alternativement, le capotage ne recouvre que le sommet des dents. Un avantage du capotage est qu’il peut contribuer au confinement de la vapeur. Un autre de ses avantages est qu’il force la mèche de cheveux à pénétrer, lors de son passage, entre les dents du peigne, ce qui améliore l’efficacité de peignage des cheveux. La mèche de cheveux est alors démêlée en premier lors du procédé de lissage et les fibres capillaires sont bien ordonnées avant de subir le traitement par la vapeur, ce qui permet d’améliorer l’efficacité de ce dernier. Ensuite, la mèche de cheveux passe entre les surfaces de contact qui sont maintenues fermées afin d’appliquer une pression sur cette dernière et de compléter le procédé de lissage. Selon cet agencement préférentiel, l’appareil est parfaitement ambidextre.

La gorge précitée et le capotage du peigne peuvent être séparés, sur la structure de confinement, par une nervure disposée parallèlement à la gorge. Cette nervure peut être formée par une portion d’une pièce qui définit par ailleurs le capotage et la gorge, cette pièce étant réalisée d’un seul tenant par moulage de matière par exemple. Une telle nervure permet notamment de limiter le risque de contact entre le fond de la gorge et la mèche de cheveux

La structure de confinement est par exemple située à proximité de la surface de contact, préférentiellement de la plaque, portée par le même bras. La structure de confinement peut être fixée sur la plaque c'est-à-dire sur la surface de contact, ou au contraire être indépendante de la plaque, par exemple avec un léger jeu fonctionnel, ce qui permet à la plaque de garder certains degrés de mobilité, par exemple de pouvoir pivoter sur elle-même.

De préférence, l’un des bras porte l’une des surfaces de contact, ladite au moins une sortie de vapeur et éventuellement le peigne, tandis que l’autre desdits bras porte l’autre des surfaces de contact, la structure de confinement et éventuellement le capotage du peigne.

De préférence, la ou les sorties de vapeur sont disposées en retrait par rapport à un plan défini par le bord de la zone de contact entre les surfaces de contact (en l’absence de cheveux) du côté de la ou des sorties de vapeur et la base des dents du peigne. Ceci permet d’éviter que les cheveux ne soient en contact avec les buses de vapeur et donc de limiter le risque d’encrassement ou d’obstruction de ces dernières. En outre, le plan de fermeture des surfaces de contact est situé au dessus du fond du peigne en position fermée de l’appareil ce qui permet d’éviter le décollement des cheveux de la tête en début de traitement des cheveux, dit « effet coussin ». Ainsi, grâce à cet agencement particulier, les cheveux peuvent être correctement mis en tension rectiligne entre le peigne et les surfaces de contact.

La structure de confinement est préférentiellement située au moins partiellement, voire totalement, en retrait par rapport à un plan reliant le bord de la zone de contact entre les surfaces de contact du côté de la structure de confinement et le sommet du peigne lorsque les bras sont en configuration rapprochée, ce qui permet de limiter le risque de contact entre la structure de confinement et la mèche de cheveux.

La structure de confinement peut comporter une seule pièce ou plusieurs pièces assemblées ensemble et réalisée(s) par exemple par moulage en matière thermoplastique, par exemple du PBT, ou en matière élastomère thermoplastique comme par exemple du TPE. La gorge peut présenter une largeur, mesurée perpendiculairement à l’axe longitudinal des surfaces de contact, préférentiellement des plaques, et parallèlement aux surfaces chauffantes en configuration rapprochée des bras, comprise entre 1 et 20 mm, préférentiellement entre 2 et 12 mm et avantageusement sensiblement égale à 4 mm. La gorge peut présenter une profondeur comprise entre 1 mm et 15 mm, préférentiellement entre 2 et 5 mm, et avantageusement sensiblement égale à 2,5 mm. La gorge ne comporte pas de moyens de chauffage qui lui sont propres, tels qu’une résistance électrique. La température de la surface dans le fond de la gorge provient de préférence quasi- exclusivement du chauffage de cette surface causé par la projection de vapeur. Les bords de la gorge ne viennent pas, de préférence, en contact avec une surface du bras opposé portant ladite au moins une sortie de vapeur.

Le débit de vapeur cumulé pour la ou toutes les sorties de vapeur est de préférence compris entre 0,5 et 1,1 g/min, étant de préférence inférieur ou égal à 3,5 g/min, mieux inférieur ou égal à 1 g/min, par exemple compris entre 0,7 g/min et 0,9 g/min.

La ou les sorties de vapeur sont préférentiellement alimentées en vapeur par une chambre de vaporisation elle-même alimentée en eau par une pompe.

Ladite au moins une sortie de vapeur comporte avantageusement au moins un canal d’éjection de vapeur et au moins une buse d’éjection de vapeur. Ce canal peut être orienté perpendiculairement à l’axe longitudinal du bras correspondant. La buse peut avoir la même orientation ; ainsi, la vapeur est émise dans une direction perpendiculaire aux surfaces de contact, et préférentiellement aux plaques, c’est-à-dire dans une direction perpendiculaire à la direction de défilement de la mèche de cheveux dans l’appareil.

De préférence, la ou les buses sont de forme conique à section circulaire, et la section des buses s’élargit en direction de la sortie des buses.

Ladite au moins une sortie de vapeur peut comporter entre 3 et 10 buses d’éjection de vapeur, de préférence 7 buses. La largeur maximale d’une buse est par exemple comprise entre 2 mm et 8 mm et avantageusement sensiblement égale à 5,3 mm. La hauteur d’une buse est par exemple comprise entre 2 et 10 mm, de préférence entre 3 et 6 mm, avantageusement sensiblement égale à 3,5 mm. La distance entre deux buses adjacentes, mesurée entre les axes de celles-ci, peut être comprise entre 5 et 20 mm et avantageusement sensiblement égale à 11 mm. La gorge se trouve à distance de l’extrémité supérieure de la ou des buses d’éjection de vapeur, cette distance étant par exemple comprise entre 3 et 20 mm, préférentiellement entre 5 et 10 mm, lorsque mesurée selon l’axe longitudinal du bras en position fermée.

La vapeur est de préférence de la vapeur d’eau, notamment sans additif

La ou chaque buse d’éjection de vapeur est de préférence montée à une extrémité du ou de chaque canal d’éjection de vapeur. Chaque canal présente par exemple une largeur comprise entre 0,2 mm et 5 mm, avantageusement sensiblement égale à 1,6 mm. Chaque canal présente par exemple une hauteur comprise entre 1 mm et 15 mm, avantageusement sensiblement égale à 5 mm.

Les buses peuvent être identiques entre elles. Les canaux peuvent être identiques entre eux.

L’appareil peut ne pas comporter de réservoir pour une composition cosmétique, ni d’applicateur de composition cosmétique.

Toutefois, l’invention n’exclut pas une telle application de composition par l’appareil, à l’aide par exemple d’un applicateur porté par l’un des bras, ni une application préalable au traitement par l’appareil ou postérieure à celui-ci.

Brève description des figures

L’invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d’exemples de mise en œuvre non limitatifs de celle-ci, et à l’examen du dessin annexé, sur lequel :

- la figure 1 représente schématiquement, en perspective latérale, un exemple d’appareil de traitement de la chevelure conforme à l’invention,

- la figure 2 représente schématiquement, vu en perspective de l’autre côté, l’appareil de la figure 1, l’appareil ayant été retourné,

- la figure 3 représente de manière schématique, en perspective frontale, l’appareil de la figure 1,

- la figure 4A est une vue schématique, en coupe transversale, de l’appareil de la figure 1 ,

- les figures 4B et 4C sont des vues agrandies selon IVB et IVC de la figure 4A, - la figure 5 est une vue schématique et partielle de dessus de la partie intérieure d’un des bras de l’appareil de la figure 1,

- la figure 6 est une coupe longitudinale, partielle et schématique, de l’appareil de la figure 1 ,

- la figure 7 est une coupe transversale schématique et en perspective de l’appareil de la figure 1,

- la figure 8 est une coupe transversale, schématique et partielle, d’un autre exemple d’appareil conforme à l’invention,

- la figure 9 est une coupe transversale schématique et partielle d’un autre exemple d’appareil conforme à l’invention,

- la figure 10 est une vue de côté schématique et partielle d’un autre exemple d’appareil selon l’invention,

- la figure 11 illustre de manière schématique, en coupe transversale, une variante d’appareil conforme à l’invention, et

- la figure 12 est une vue isolée, schématique et en perspective, de l’élément d’étanchéité de l’appareil de la figure 1.

Description détaillée de modes de réalisation

Dans la suite de la description, les éléments identiques ou de fonctions identiques portent le même signe de référence. Leur description n’est pas reprise en regard de chacune des figures, seules les principales différences entre les modes de réalisation étant mentionnées.

On a représenté sur la figure 1 un appareil 1 de traitement de la chevelure, conforme à un premier exemple de réalisation selon l’invention.

Dans l’exemple illustré, l’appareil 1 est autonome, avec réservoir d’eau 2 intégré. Seule une partie du cordon d’alimentation électrique 3 est visible sur les figures 1 et 2.

L’appareil 1 comporte deux bras 4 et 5 s’étendant selon un axe longitudinal Y, mobiles l’un par rapport à l’autre, pouvant prendre une configuration écartée d’introduction d’une mèche de cheveux entre eux et une configuration rapprochée de traitement de la mèche de cheveux. Les figures 1, 2 et 3 notamment illustrent cette dernière configuration. La figure 10 représente la configuration écartée des bras 4 et 5, d’introduction d’une mèche de cheveux entre eux.

Les bras 4 et 5 sont articulés entre eux au moyen d’une liaison pivot 6 de manière à former une pince. Les boîtiers des bras 4 et 5 comportent des coques respectives 17 et 18, qui logent différents éléments constitutifs de l’appareil. Les bras 4 et 5 sont déplaçables dans la configuration rapprochée le long de la mèche de cheveux à traiter et comprennent des parties proximales respectives 4a et 5 a qui peuvent être concomitamment saisies d’une main pour manipuler l’appareil 1.

Les bras 4 et 5 comportent également des parties distales respectives 4b et 5b équipées de plaques 10 et 11 correspondantes, situées en vis-à-vis et qui permettent de pincer les cheveux entre elles.

Les plaques 10 et 11 définissent des surfaces respectives 13 et 12 de contact.

Dans l’exemple illustré, les surfaces 12 et 13 de contact sont sensiblement planes.

La plaque 11 est chauffée par au moins un élément chauffant résistif 15 reçu dans un logement 22 du bras 5, non loin de la surface 12 de contact. En variante, les plaques 10 et 11 sont chauffées chacune par un dispositif de chauffe propre, auquel cas un autre élément chauffant résistif est monté dans le logement 23, par exemple.

Il est à noter que des variantes sont envisageables pour la forme des surfaces de contact 12 et 13. On peut par exemple mettre en œuvre des surfaces incurvées, comme sur certains appareils de coiffure permettant le bouclage des cheveux, voire ondulées, comme celles utilisées pour le gaufrage des cheveux, voire même équipées d’une pluralité de protubérances, telles que des dents par exemple.

L’appareil 1 comprend au moins une sortie de vapeur 20, en l’espèce plusieurs sorties, portées par le bras 4 à distance de la plaque 10, pour exposer à la vapeur les cheveux engagés entre les bras 4 et 5 lorsqu’ils se trouvent dans cette zone d’application de la vapeur.

Conformément à l’invention, une structure de confinement 21 permet un confinement au moins partiel de la vapeur émise par l’appareil. Cette structure de confinement 21 est portée par le bras 5. Elle comporte dans cet exemple un renfoncement formé par une gorge 25 en regard des sorties de vapeur 20. Dans l’exemple illustré, les sorties de vapeur 20 sont au nombre de 7 mais l’invention n’est pas limitée à un nombre particulier de sorties. Ces dernières sont situées à distance de la plaque 10 et non au sein de celle-ci. Cela permet de ne pas appliquer de vapeur sur la portion des cheveux positionnée entre les plaques 10 et 11 à un instant donné, et de préserver également les sorties de vapeur de tout risque d’encrassement ou de bouchage par des éléments qui pourraient se trouver sur les cheveux, tels que des restes de produits cosmétiques ou des pellicules. Le traitement thermique généré par les plaques 10 et 11 est ainsi dissocié de l’application de vapeur par les sorties 20.

Le bras 4 comporte en outre un peigne 30 qui présente dans l’exemple illustré une seule rangée de dents 31 , visible sur les figures 2 et 7 notamment. Le peigne peut comporter des dents rigides et/ou des poils souples comme par exemple des touffes de poils en soie.

Chaque sortie de vapeur 20 comporte un canal 26 s’étendant selon un axe X visible sur les figures 4A et 4C, surmonté d’une buse 27, l’axe X étant celui de la sortie de vapeur. Chaque buse 27 présente une forme évasée vers l’extérieur. Ceci permet de diffuser la vapeur de manière homogène dans toute la zone de confinement et de renouveler en continu la vapeur qui s’échappe de la zone de confinement, notamment par l’avant et/ou l’arrière de l’appareil.

La gorge 25 est centrée sur l’axe X, c’est-à-dire qu’en section transversale, l’axe de la gorge est confondu avec l’axe X de la sortie de vapeur. Le fond de la gorge se trouve à une distance d de l’extrémité supérieure 28 des buses 27 égale à environ 8,5 mm dans cet exemple, lorsque les bras 4 et 5 sont en position rapprochée. La gorge 25 ne comporte pas de système de chauffage qui lui est propre.

Comme visible sur la figure 6, chaque buse 27 présente par exemple une hauteur h de 2,8 mm et une largeur / maximale, à son extrémité supérieure, de 3,4 mm Chaque canal 26 présente par exemple une hauteur h’ de 4,8 mm et une largeur G, correspondant à un diamètre intérieur, de 1 ,6 mm.

La partie inférieure du bras 4 loge la chambre de vaporisation qui permet la création de la vapeur qui est ensuite projetée au travers des sorties 20 en passant par les canaux 26 et buses 27.

Une telle chambre de vaporisation peut comporter un dispositif de chauffe constitué par exemple d’une thermistance à coefficient de température positif, dite CTP, et un dispositif de mesure de la température du dispositif de chauffe constitué par exemple d’une thermistance à coefficient de température négatif, dite CTN. Ces dispositifs de chauffe et de mesure sont disposés dans le logement 24 visible sur les figures 4 et 7, sous le logement 23.

Le débit total de vapeur délivré par toutes les sorties de vapeur peut être compris entre 0,5 g/min et 0,8 g/min.

Les sorties de vapeur 20 sont alimentées en vapeur par une chambre de vaporisation qui peut être alimentée au moyen d’une pompe et en particulier d’une pompe péristaltique, elle-même connectée au réservoir 2, ces éléments se trouvant préférentiellement dans le même bras 4.

Dans cet exemple, comme visible sur les figures 4A à 4C, le bras 5 comporte au moins une première pièce 140 de support de la plaque 11 et au moins une deuxième pièce 141 distincte de la première et séparée de celle-ci. L’appareil 1 comporte en outre un élément d’étanchéité 150, élastiquement déformable, comportant une portion proximale 151 s’étendant au moins partiellement autour de la plaque 11 entre cette dernière et la première pièce 140 et une portion distale 152 s’étendant au contact de la deuxième pièce 141, les portions proximale 151 et distale 152 étant reliées par une portion intermédiaire 153, flexible, s’étendant entre les première et deuxième pièces 140 et 141. La portion proximale 151 s’étend sur tout le pourtour de la plaque 11. Comme on peut le voir plus précisément sur la figure 4B, la portion proximale 151 de l’élément d’étanchéité 150 est pincée entre la plaque 11 et une nervure 155 de la première pièce 140. Dans cet exemple, la portion proximale 151 présente une section transversale généralement en forme de H. La portion proximale 151 présente une gorge 156 engagée dans un retour 157 de la plaque 11 et une gorge 158 opposée, engagée dans la nervure 155 de la première pièce 140.

La portion distale 152 est, quant à elle, pincée entre la deuxième pièce 141 et une troisième pièce 142 du bras 5, formée dans cet exemple par la coque 18.

La portion intermédiaire 153 présente au moins un coude en section transversale. Dans l’exemple illustré, la portion intermédiaire 153 est incurvée concave vers le bras 4 opposé, avec un fond en forme de U en section transversale. La portion intermédiaire 153 présente alors une forme similaire à un soufflet, tel qu’un soufflet d’accordéon qui confère à la portion intermédiaire 153 de l’élément d’étanchéité 150 une grande flexibilité, avantageusement pour pouvoir suivre le mouvement de la plaque 11 tel que décrit ci-après tout en garantissant l’étanchéité autour de la plaque 11.

La plaque 11 a un contour de forme générale rectangulaire avec quatre côtés. La portion intermédiaire 153 et la portion distale 152 s’étendent autour de trois des quatre côtés de la plaque 11 seulement. La portion intermédiaire 153 et la portion distale 152 sont absentes du côté 16 de la plaque 11 le plus éloigné de ladite au moins une sortie de vapeur 20. Ainsi, on peut voir sur la figure 4A ou 4B que l’élément d’étanchéité 150 ne comporte que la partie proximale 151 du côté 16 de la plaque 11 qui est opposé à la sortie de vapeur 20. Sur les trois autres côtés de la plaque 11 la partie proximale 151 est prolongée par la partie intermédiaire 153 de l’élément d’étanchéité 150, comme visible notamment sur la figure 4A ou 4C. Le fait de limiter l’élément d’étanchéité 150 formant joint à la seule partie proximale 151 du côté 16 de la plaque permet de réduire la largeur de l’appareil 1 sans sensiblement nuire à l’étanchéité.

L’élément d’étanchéité 150, comme notamment visible de manière isolée sur la figure 12, a une forme non symétrique par rapport à un plan médian traversant la plaque 11 parallèlement à l’axe longitudinal Y de l’appareil 1 et perpendiculairement à une surface chauffante 12 de la plaque 11 faisant face à la plaque 10.

Selon cet exemple, la portion proximale 151 de l’élément d’étanchéité 150 est montée sur toute la périphérie de la plaque 11 en étant intercalée entre la plaque 11 et la première pièce 140 de support de plaque. En d’autres termes, la bordure périphérique de la plaque 11 est isolée de la première pièce 140 de support de plaque par l’élément d’étanchéité 150, ce qui permet de rendre étanche l’assemblage.

Toujours dans cet exemple, l’élément d’étanchéité 150 est présent sur un seul bras, à savoir le bras 5, ladite au moins une sortie de vapeur 20 étant portée par l’autre bras, à savoir le bras 4. La plaque 11 est, dans l’exemple illustré sur la figure 4A, montée pivotante sur le bras correspondant via l’engagement d’une tête 160 en forme de portion de sphère, ladite tête 160 étant solidaire de la première pièce 140 de support de la plaque 11. La portion de sphère est alors montée dans un logement défini par une paroi cylindrique 161 formée avec la coque 18 du bras 5.

L’appui de la surface sphérique de la tête 160 sur le bord circulaire de la paroi 161 crée une liaison rotule qui permet à la plaque 11 de pivoter lorsque l’épaisseur de la mèche de cheveux qui est pincée entre les plaques n’est pas homogène, et ainsi d’avoir une plus grande surface de contact avec la mèche. La déformabilité de l’élément d’étanchéité 150 grâce à la portion intermédiaire 153 lui permet d’accompagner ce pivotement de la plaque 11 tout en jouant un rôle de barrière vis-à-vis de la vapeur.

L’appareil 1 peut en outre comporter une carte électronique, non illustrée, configurée pour gérer l’alimentation électrique des éléments résistifs chauffants afin de contrôler la température de fonctionnement. Cette carte électronique peut être agencée à l’intérieur de l’un des deux bras 4 ou 5, par exemple dans la partie proximale 4a du bras 4, et disposer d’une interface utilisateur.

L’appareil 1 peut en outre comprendre un capteur magnétique, non illustré, du type interrupteur à lame souple ILS, qui permet de détecter la configuration rapprochée des bras 4 et 5, dans laquelle les surfaces 12 et 13 sont sensiblement l’une contre l’autre pour pincer la mèche de cheveux à traiter. Dans une autre variante, l’interrupteur à lame souple est remplacé par un capteur magnéto -résistif MRS, ou par tout autre moyen de détection.

Les sorties de vapeur 20 sont organisées dans l’exemple considéré en une rangée, cette dernière étant parallèle à l’axe longitudinal Y ainsi qu’à un bord latéral 37 de la plaque chauffante 10 et à la rangée de dents 31 du peigne 30, comme visible sur la figure 7. La rangée de sorties de vapeur est disposée entre le peigne 30 et le bord latéral 37 de la plaque 10. La distance / entre deux buses 27 adjacentes, mesurée entre les axes de celles-ci comme visible sur la figure 5, est par exemple égale à 9,7 mm.

Comme on peut le voir sur les figures 4A et 4C notamment, l’extrémité supérieure 28 de chaque sortie de vapeur 20 est en retrait par rapport au plan (Y, Z) défini par la surface 13, la distance e entre celle-ci et le plan (Y, Z) étant égale par exemple à 4,6 mm. L’extrémité supérieure 28 de chaque sortie de vapeur 20 est également en retrait par rapport au plan T reliant l’extrémité M de la surface 13 et la base N des dents du peigne, comme visible sur la figure 9.

La structure de confinement 21 comporte, outre la gorge 25, un capotage 40 pour le peigne, séparé de la gorge 25 par une nervure 4L Cette dernière s’étend parallèlement à l’axe longitudinal Y. La structure de confinement 21 est constituée par une seule pièce moulée en matière thermoplastique, dans l’exemple illustré. On ne sort pas du cadre de l’invention lorsque la structure de confinement 21 est réalisée à partir de plusieurs pièces assemblées ensemble. La structure de confinement 21 est située en majeure partie en retrait par rapport à un plan W illustré en pointillés sur la figure 7, reliant le bord O de la zone de contact entre les plaques 10 et 11 en configuration rapprochée des bras 4 et 5, et le sommet du peigne 31 correspondant à la droite F joignant les extrémités des dents de peigne. La nervure 41, dans cet exemple, dépasse légèrement sous le plan W.

La fixation de la structure de confinement 21 sur le bras associé peut s’effectuer de diverses façons. Dans l’exemple illustré, la pièce qui définit la structure de confinement 21 est accolée et fixée à la coque 18 par n’importe quel moyen d’assemblage connu en tant que tel, tel que vissage, collage, soudure ou encliquetage.

La gorge 25 présente une section transversale de forme concave, notamment sensiblement semi-circulaire, de largeur i, mesurée perpendiculairement à l’axe longitudinal Y des plaques 10 et 11 et parallèlement aux surfaces 12 et 13 en configuration rapprochée des bras 4 et 5, par exemple égale à 3,5 mm et de profondeur p par exemple égale à 1,8 mm, mais l’invention n’est pas limitée à une forme de section particulière, et des sections en U, en V ou semi-elliptiques sont possibles. Dans l’exemple illustré, la gorge 25 ne présente pas de bords symétriques par rapport à un plan parallèle à l’axe X.

Le capotage 40 ne recouvre dans cet exemple, en configuration rapprochée des bras, qu’une partie du côté intérieur 32 des dents 31 du peigne 30, c’est-à-dire celui tourné vers la plaque 11.

Dans la variante illustrée sur la figure 8, le capotage 40 du peigne 30 recouvre une partie des côtés intérieur 32 et extérieur 33 des dents 31. Le capotage 40 peut comporter pour ce faire des parois 44 et 45 sensiblement parallèles respectivement aux côtés 32 et 33 des dents 31, à distance de ceux-ci et décalées vers le haut selon l’axe X. Dans ce cas, comme visible sur cette figure, seule la partie supérieure des dents 31 est recouverte par le capotage 40.

Le confinement apporté par le capotage 40 n’empêche pas la vapeur de s’échapper en passant entre les dents 31 du peigne 30 et par l’espace au-dessus de l’extrémité supérieure des dents 31 sous le capotage 40. Ce dernier peut néanmoins se comporter vis-à-vis de l’échappement de la vapeur comme un obstacle additionnel qui participe au confinement de celle-ci en amont des plaques 10 et 11.

On a matérialisé sur la figure 4A par des pointillés le volume V dans lequel la vapeur est principalement confinée, ce volume étant délimité du côté intérieur par les bords latéraux 37 et 38 des plaques 10 et 11, du côté extérieur par les dents 31 du peigne, et supérieurement par la gorge 25, la nervure 41 et le capotage 40. L’élément d’étanchéité 150 participe également à délimiter ce volume et à confiner la vapeur. Ce volume V peut être compris entre 2000 et 10000 mm 3 étant par exemple proche de 5500 mm 3 . En d’autres termes, un volume V de vapeur est donc confiné entre le peigne 30, la structure de confinement 21, les plaques 10, 11, et les sorties de vapeur 20.

Comme on peut le voir sur la figure 6 notamment, au moins un pare-vapeur 43 peut être disposé sur le bras 4 à l’extrémité de la rangée de sorties de vapeur 20, côté partie proximale 4a, de manière à confiner la vapeur de ce côté-là.

Il est à noter que les plaques 10 et 11 ne sont pas centrées sur l’appareil 1 mais décalées vers un bord latéral 6 de l’appareil 1, tandis que le peigne 30 jouxte parallèlement à celui-ci l’autre bord latéral 7 de l’appareil 1. La rangée de sorties de vapeur 20 s’étend entre le peigne et les plaques 10 et 11, parallèlement à ceux-ci et à l’axe longitudinal Y.

Lors de l’utilisation de l’appareil 1, la mèche de cheveux traitée suit relativement à l’appareil 1 la direction illustrée sur la figure 4 A, compte-tenu du déplacement de l’appareil le long de la mèche. Tout d’abord, une zone donnée des cheveux contacte les dents 31. Compte-tenu de la forme du capotage, les cheveux sont forcés par celui-ci de passer entre les dents 31 du peigne 30. La zone précitée de la mèche arrive ensuite dans le volume V où la vapeur peut s’accumuler, et elle y est exposée à la vapeur émise par les sorties de vapeur 20. Enfin, la zone en question est pincée entre les surfaces 12 et 13 chauffantes, où elle subit un traitement thermique sans vapeur. Avec une telle configuration, on obtient un lissage des cheveux satisfaisant dès le premier passage. La réduction du débit de vapeur permise par le confinement, de préférence à une valeur inférieure à 3,5 g/min, permet d’avoir une moindre humidité résiduelle à l’arrivée entre les plaques et d’obtenir de bons résultats.

L’invention n’est pas limitée aux exemples qui viennent d’être décrits.

Par exemple, l’appareil peut comporter un applicateur de produit capillaire, disposé par exemple au bord de la zone de contact entre les plaques ou avant le peigne, ou intercalé entre le peigne et la zone de confinement de la vapeur, ou entre cette dernière et les plaques. On peut modifier la structure de confinement. Par exemple on peut donner à la gorge 25 une forme ou une orientation autre.

Le cas échéant, la nervure qui sépare la gorge du capotage dans l’exemple de la figure 8 est supprimée.

Dans le mode de réalisation illustré sur la figure 11, il n’y a pas de nervure entre la gorge et le capotage mais une zone convexe 50 séparant les parties concaves que forment la gorge 25 et le capotage 40. La gorge 25 ne constitue alors pas une cavité sensiblement fermée latéralement vers le capotage 40. Par ailleurs, la gorge 25 présente, dans cet exemple, un axe G transversal et passant par le fond de la gorge, ledit axe G formant un angle a non nul, égal dans cet exemple à 45° avec l’axe X de la sortie de vapeur. L’axe G est orienté de telle sorte que la gorge 25 est généralement tournée vers le peigne, comme visible sur la figure. Un tel agencement permet avantageusement d’orienter le confinement de la vapeur en direction du peigne 30 et à l’opposé des plaques 10, 11.

Par ailleurs, sur cete figure 11, on peut voir un ressort hélicoïdal 162 qui prend appui à une extrémité dans le fond du logement défini par la paroi cylindrique 161 et à l’autre extrémité contre la tête 160. Sur cette figure, la structure de confinement 21 est située en retrait par rapport au plan W reliant le bord de la zone de contact entre les plaques 10 et 11 en configuration rapprochée des bras 4 et 5, et le sommet du peigne 31 pour éviter le contact de la mèche de cheveux avec la structure de confinement 21 tout en ménageant un certain volume de vapeur entre ladite structure 21 et ladite mèche.