Login| Sign Up| Help| Contact|

Patent Searching and Data


Title:
HAIRDRESSING APPARATUS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2008/129172
Kind Code:
A2
Abstract:
A hairdressing apparatus having two jaws (2,3) movably mounted between an open position and a closed position, wherein the hair can be inserted between the jaws, the casings (7,8) of the jaws defining a handle (1) and each having at the front end thereof a processing cylinder (10,11) rotatably inserted about the longitudinal axis of the jaw, at least one of the cylinders including a heating member (18). According to the invention, the apparatus includes a means (30) for detecting the closed position of the jaws (2,3) arranged in the vicinity of the processing cylinders (10,11).

Inventors:
LEGRAIN MARC (FR)
Application Number:
PCT/FR2008/000339
Publication Date:
October 30, 2008
Filing Date:
March 14, 2008
Export Citation:
Click for automatic bibliography generation   Help
Assignee:
SEB SA (FR)
LEGRAIN MARC (FR)
International Classes:
A45D1/00
Domestic Patent References:
WO2002058503A12002-08-01
Foreign References:
US2910988A1959-11-03
US1472561A1923-10-30
US6070596A2000-06-06
Attorney, Agent or Firm:
KIEHL, Hubert (Chemin du Petit BoisB.P. 172, Ecully Cedex, FR)
Download PDF:
Claims:

B.0845 rR H 1 1 REVENDICATIONS

1. Appareil de coiffure comportant deux mâchoires (2,3) montées mobiles entre une position d'ouverture et une position de fermeture, les cheveux pouvant être insérés entre les deux mâchoires, les boîtiers (7,8) des mâchoires formant une poignée (1) et supportant chacun en son extrémité avant un rouleau de traitement (10,11) agencé avec possibilité de rotation autour de l'axe longitudinal de la mâchoire, au moins l'un des rouleaux comportant un élément chauffant (18), caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de détection (30) de la position fermée des mâchoires (2,3) disposés au voisinage des rouleaux de traitement (10,11).

2. Appareil selon la revendication 1 , caractérisé en ce que lesdits moyens de détection (30) comprennent un interrupteur électrique (31) relié à des moyens de commande du fonctionnement de l'appareil.

3. Appareil selon la revendication 2, caractérisé en ce que l'interrupteur électrique (31) a une course de déclenchement fixe préétablie comprise entre 0 et 4mm ou réglable en fonction de l'épaisseur des cheveux.

4. Appareil selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un moteur électrique d'entraînement d'un des rouleaux.

5. Appareil selon la revendication 4, caractérisé en ce que lesdits moyens de commande assurent la mise en marche du moteur dès réception du signal du capteur.

6. Appareil selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les mâchoires (2,3) sont montées pivotantes autour d'une articulation d'extrémité.

7. Appareil selon la revendication 6, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de verrouillage agencés entre l'articulation d'extrémité et lesdits moyens de détection.

8. Appareil selon la revendication 7, caractérisé en ce que lesdits moyens de verrouillage comprennent un électroaimant.

9. Appareil selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens d'actionnement d'au moins un rouleau pour lui imprimer une vitesse de rotation comprise entre 12rot/min et 30rot/min, le rouleau ayant un diamètre compris entre 22mm et 38mm et où la température du rouleau (10,11 ) au niveau de la surface de contact avec les cheveux est comprise entre 140 0 C et 230 0 C, de préférence 200 0 C.

10. Appareil selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'une des mâchoires comprend un rouleau (10) denté à dents (27) s'engageant avec les dents (28) du rouleau (11) de l'autre mâchoire.

11. Appareil selon la revendication 10, caractérisé en ce que les rouleaux (10,11) ont un diamètre compris entre 22 mm et 38 mm, ils ont entre 7 et

25 dents et sont entraînés à une vitesse comprise entre 12 rot/min et 30 rot/min.

12. Appareil selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que lesdits rouleaux (10,11) sont montés de manière démontable par rapport à la poignée.

13. Appareil selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que chaque rouleau (10,11) comporte un élément chauffant relié à un moyen de contrôle de sa température.

14. Procédé de traitement des cheveux humains comportant une étape d'introduction de cheveux entre deux mâchoires montées déplaçables

l'une par rapport à l'autre, supportant chacune un rouleau de traitement monté avec possibilité de rotation autour de son axe longitudinal, caractérisé en ce qu'il consiste :

- à détecter la position fermée des mâchoires avant de commander l'entraînement des rouleaux ;

- à entraîner au moins l'un des rouleaux de traitement de diamètre extérieur compris entre 22mm et 38mm à une vitesse comprise entre 12 rot/min et 30 rot/min;

- à leur appliquer, pendant le déplacement, une température comprise entre 140 0 C et 230 0 C, de préférence 200°C.

Description:

B.0845 1

APPAREIL DE COIFFURE

La présente invention concerne un appareil de coiffure ou de mise en forme des cheveux, plus particulièrement du type à friser ou à lisser les cheveux comportant un boîtier relié à au moins un corps chauffant rotatif pour effectuer la mise en forme des cheveux par la chaleur.

La plupart des appareils de mise en forme des cheveux, tels par exemple les lisseurs, les fers à friser, à gaufrer, comportent une poignée supportant deux éléments mécaniques dont au moins l'un est chauffé, l'autre étant prévu pour amener les cheveux en contact avec le premier, notamment en passant d'une position d'ouverture permettant l'insertion des cheveux à une position de fermeture pour leur mise en contact avec la partie chauffante. Le passage de la position d'ouverture à celle de fermeture se fait manuellement en pressant un levier d'ouverture d'une languette de pression des cheveux ou en pressant deux bras articulés de l'appareil l'un vers l'autre pour amener la partie chauffante au contact des cheveux. Le corps chauffant de l'appareil peut être monté fixe par rapport à la poignée ou mobile.

Parmi les appareils comportant des parties de mise en forme chauffantes et mobiles, on connaît celui décrit dans le document WO 2005/082198 qui est une pince comportant deux mâchoires pivotantes autour d'une articulation d'extrémité. Chaque mâchoire comporte un rouleau chauffant, lisse ou denté, monté libre en rotation autour de son axe longitudinal qui correspond à celui de la mâchoire. En fonctionnement, l'utilisatrice insère une mèche de cheveux entre les deux rouleaux, puis elle ferme la pince et descend le long de la mèche jusqu'à la pointe de celle-ci. L'inconvénient de cet appareil est que le temps de traitement des cheveux est variable, il est en relation directe avec la vitesse des rouleaux qui, elle, dépend de la rapidité de déplacement de l'appareil le long de la mèche. Or, il a été constaté qu'avec des déplacements trop rapides de l'appareil le long d'une mèche, le temps de traitement était trop court et, par conséquent, les cheveux n'étaient pas correctement mis en forme, alors que les

déplacement trop lents provoquaient des surchauffes, voire des brûlures des cheveux, ceci d'autant plus que la pression de serrage des cheveux entre les plaques n'est nullement prise en compte avec cet appareil.

Une solution à ce problème a été proposée dans le document WO 02/058503 qui décrit un appareil pour le lissage ou le frisage des cheveux comportant une poignée munie de deux mâchoires pivotantes et supportant chacune un rouleau de traitement, l'un des rouleaux étant entraîné en rotation par un moteur électrique de la poignée, l'autre étant monté libre en rotation, ce dernier renfermant un élément chauffant. Lors de l'utilisation, les mâchoires sont ouvertes pour insérer une mèche de cheveux entre les rouleaux de traitement, puis l'appareil est fermé et le moteur mis en marche pour l'entraînement des rouleaux. Le problème qui se pose avec cet appareil est que l'utilisateur ne sait garantir ni un temps de contact, ni une pression de contact nécessaires entre le rouleau et les cheveux. En effet, malgré la présence d'un bouton de réglage de la vitesse du moteur, il est difficile pour l'utilisateur de choisir la vitesse optimale associée au type de rouleau, à sa température, et, de surcroît, à une pression de contact qui peut également varier. De surcroît, de par la forme en ciseaux de l'appareil, le traitement d'une mèche n'est pas uniforme dans sa masse, le parallélisme des rouleaux dépendant fortement de l'épaisseur de la mèche avec une conséquence directe sur la variabilité de la pression appliquée en fonction de son étalement entre les rouleaux.

Or, la qualité d'une mise en forme des cheveux par la chaleur est définie par les lois de transfert thermique et prend en compte de multiples paramètres tels : le temps de contact, la température de l'échange thermique, la surface par laquelle s'effectue l'échange thermique, la diffusivité des matériaux des éléments en contact thermique, la masse des éléments et la pression de contact.

Le but de la présente invention est de proposer un appareil de coiffure apte à garantir une bonne pression de contact entre les moyens de mise en forme et les cheveux lors du traitement.

Un autre but de l'invention est de proposer un appareil de coiffure apte à réaliser une mise en forme des cheveux qui soit de bonne qualité, durable, d'aspect uniforme dans toute la chevelure, tout en pouvant être obtenue de manière facile et pratique.

Un autre but de l'invention est de proposer un appareil de coiffure apte à garantir un bon transfert thermique entre la partie chauffante de l'appareil et les cheveux, tout en assurant la protection de ceux-ci et en présentant une fiabilité accrue en fonctionnement.

Un autre but de l'invention est un appareil de coiffure de structure simplifiée, compact et pouvant être industrialisé pour un faible coût.

Un autre but de l'invention est de développer un nouveau procédé de traitement des cheveux humains permettant d'obtenir une amélioration des propriétés visuelles des cheveux traités avec des étapes rapides et faciles à mettre en œuvre et qui sont constantes et persistantes au moins avant le lavage des cheveux.

Ces buts sont atteints avec un appareil de coiffure comportant deux mâchoires montées mobiles entre une position d'ouverture et une position de fermeture, les cheveux pouvant être insérés entre les deux mâchoires, les boîtiers des mâchoires formant une poignée et supportant chacun en son extrémité avant un rouleau de traitement agencé avec possibilité de rotation autour de l'axe longitudinal de la mâchoire, au moins l'un des rouleaux comportant un élément chauffant, du fait qu'il comporte des moyens de détection de la position fermée des mâchoires disposés au voisinage des rouleaux de traitement.

Cet appareil est du type comportant deux mâchoires, chaque mâchoire comprenant un rouleau de traitement dont au moins l'un est chauffant ou, dans une variante, les deux rouleaux de traitement sont chauffants. Les rouleaux sont amenés à tourner autour de leur axe longitudinal qui est agencé selon

celui de chaque mâchoire ou parallèlement à celui-ci. Les cheveux peuvent être insérés entre les deux mâchoires, soit en montant les deux mâchoires pivotantes autour d'une articulation d'axe perpendiculaire à l'axe longitudinal de l'appareil, soit parallèles et mobiles en translation, où, dans chaque cas, un ressort est prévu pour pousser les mâchoires dans une position écartée l'une de l'autre, les mâchoires étant rapprochées par l'utilisatrice. Dans un autre mode de réalisation, on peut envisager un montage flottant d'au moins un des rouleaux, par exemple à l'aide de ressorts de suspension par rapport au boîtier de sa mâchoire. Les cheveux sont introduits entre les rouleaux et, lorsque l'on rapproche les mâchoires, les cheveux sont mis en forme par calandrage, en les faisant passer entre des rouleaux de traitement tournants.

Selon l'invention, l'appareil comporte des moyens de détection de la position fermée des mâchoires disposés au voisinage des rouleaux de traitement. Par des moyens de détection disposés au voisinage des rouleaux de traitement on comprend que les moyens de détection sont placés au voisinage de l'extrémité avant ou de l'extrémité arrière des rouleaux. Par l'extrémité avant des rouleaux on comprend l'extrémité la plus éloignée de la partie de poignée du même boîtier, située près de l'extrémité avant de la mâchoire, et par l'extrémité arrière, l'extrémité opposée des rouleaux, située plus vers l'intérieur de l'appareil. Les moyens de détection ainsi agencés se trouvent au plus près de la zone d'insertion des cheveux entre les rouleaux de traitement et sont alors aptes à détecter la position fermée des mâchoires.

Ainsi, les moyens de détection se trouvent soit en la partie avant de la mâchoire, soit entre la poignée et les rouleaux de traitement, en étant proches de ces derniers, ce qui fait qu'ils sont aptes à détecter une position correcte de fermeture des rouleaux sur les cheveux et donc de fermeture des mâchoires. Cette position correcte de fermeture des rouleaux correspond au moment où les rouleaux sont quasiment parallèles et où la chaîne de côtes des composants de l'appareil est respectée entre la poignée et l'extrémité avant des boîtiers, de manière à établir à ce moment de fermeture des mâchoires une pression de contact optimale sur les cheveux insérés entre les rouleaux de

traitement.

Ces moyens de détection permettent alors de vérifier que les rouleaux sont bien en contact avec les cheveux afin de pouvoir informer l'utilisatrice qu'elle peut commencer le traitement. Ceci permet donc de démarrer le traitement si les conditions d'un bon fonctionnement sont remplies, notamment pression de contact au niveau souhaité, tout en permettant de vérifier qu'il n'y a pas de mèche trop épaisse entre les rouleaux ou qu'il n'y a pas de barrette ou autre objet étranger inséré entre les rouleaux. Bien entendu, l'épaisseur d'une mèche de cheveux (par exemple comprise entre 0.5 et 3mm) est prise en compte dans le dimensionnement des moyens de détection.

Ceci permet alors de réaliser un bon transfert thermique entre les rouleaux de traitement et les cheveux, ayant comme résultat une mise en forme rapide, uniforme et persistante dans l'ensemble de la chevelure traitée.

Avantageusement, lesdits moyens de détection comprennent un interrupteur électrique relié à des moyens de commande du fonctionnement de l'appareil.

On aurait pu, certes, imaginer l'utilisation d'un capteur de pression pour envoyer un signal au circuit électrique des moyens de détection à partir d'une valeur prédéterminée de la pression détectée entre les deux mâchoires fermées. On préfère toutefois l'utilisation d'un interrupteur électrique, car cette solution est plus économique, tout en étant très fiable en fonctionnement. Un tel interrupteur électrique est relié au circuit électrique des moyens de commande du fonctionnement de l'appareil de manière à assurer un déclenchement dès la fermeture des contacts de l'interrupteur, par exemple l'alimentation d'un voyant informant de l'état de fermeture de l'appareil, ou l'alimentation d'un dispositif d'émission d'ions ou d'un dispositif de verrouillage de l'appareil, etc.

De préférence, l'interrupteur électrique a une course de déclenchement fixe préétablie comprise entre 0 et 4mm ou réglable en fonction de l'épaisseur des cheveux.

Par course de déclenchement on comprend la distance parcourue par un élément mobile de l'interrupteur qui assure son déclenchement ou qui ferme les contacts électriques de celui-ci lors de la mise en contact des deux mâchoires, et ceci sur toute la longueur de cette course. La course de déclenchement de l'interrupteur est ainsi préétablie de manière à pouvoir adapter le fonctionnement de l'interrupteur à l'épaisseur de la mèche introduite entre les rouleaux. Dans une variante, l'interrupteur peut avoir une course de déclenchement plus faible, mais il est alors monté sur un élément élastique, par exemple un ressort, afin de pouvoir s'adapter automatiquement à l'épaisseur de la mèche de cheveux introduite entre les rouleaux.

Dans encore une autre variante, l'interrupteur est monté déplaçable et réglable en hauteur moyennant une vis de réglage, ce qui permet de choisir son positionnement en fonction du type de cheveux à traiter et effectuer ainsi un réglage encore plus fin de son déclenchement.

Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, l'appareil comprend un moteur électrique d'entraînement d'un des rouleaux.

L'appareil selon ce mode de réalisation comprend un rouleau motorisé, l'autre pouvant être monté libre en rotation dans ses paliers au sein de la mâchoire.

L'avantage de cette solution est que le moteur électrique permet de garantir une vitesse constante de passage des cheveux entre les rouleaux de calandrage assurant un bon transfert thermique avec les cheveux, et sans effort de déplacement, les cheveux étant entraînés par les rouleaux.

Avantageusement, lesdits moyens de commande assurent la mise en marche du moteur dès réception du signal du capteur.

Les moyens de détection sont alors reliés fonctionnellement aux moyens de commande qui sont amenés à démarrer automatiquement le moteur d'entraînement du rouleau. Ainsi, ces moyens de détection reliés à des moyens

de commande permettent non seulement à l'utilisatrice de s'assurer que le début du traitement s'effectue lors de la bonne mise en contact des cheveux avec les moyens de mise en forme mais, lui permettent également de s'affranchir d'une commande manuelle du démarrage du moteur, conférant plus d'aisance lors de l'utilisation de l'appareil.

De préférence, les mâchoires sont montées pivotantes autour d'une articulation d'extrémité.

Cet appareil de type pince à coiffer à articulation d'extrémité permet alors aux mâchoires lors de la fermeture de venir pratiquement parallèlement au contact des cheveux, ce qui permet de bien étaler une mèche de cheveux à plat et d'améliorer ainsi son traitement.

Avantageusement, l'appareil comporte des moyens de verrouillage agencés entre l'articulation d'extrémité et lesdits moyens de détection.

Ces moyens permettent de maintenir l'appareil en position fermée, les mâchoires étant rapprochées et les rouleaux en contact avec les cheveux, sans que l'utilisatrice ait à exercer un effort sur les mâchoires. Ceci permet de travailler à une pression constante sur les cheveux avec plus de confort en utilisation. De surcroît, l'agencement des moyens de verrouillage entre l'articulation d'extrémité des mâchoires et les moyens de détection situés à l'autre extrémité permet d'allonger les bras de telle sorte que les rouleaux viennent se fermer encore plus parallèlement (par rapport à un appareil de type ciseaux), ce qui permet de bien étaler une mèche de cheveux à plat et d'améliorer ainsi son traitement.

De préférence, lesdits moyens de verrouillage comprennent un électroaimant.

On aurait pu, certes, utiliser un verrou mécanique à crochet et bouton de déverrouillage. On préfère toutefois l'utilisation d'un électroaimant pour des raisons de confort en utilisation, l'électroaimant pouvant être alimenté pendant

le traitement des cheveux en étant mis en marche automatiquement lors de la fermeture des mâchoires, l'appui sur un bouton pouvant rapidement le désactiver et les mâchoires s'ouvrir sous la poussée d'un ressort.

Selon un aspect avantageux de l'invention, l'appareil comporte des moyens d'actionnement d'au moins un rouleau pour lui imprimer une vitesse de rotation comprise entre 12rot/min et 30rot/min, le rouleau ayant un diamètre compris entre 22mm et 38mm et où la température du rouleau au niveau de la surface de contact avec les cheveux est comprise entre 140 0 C et 230 0 C, de préférence 200 0 C.

En effet, suite à de nombreux tests effectués en laboratoire, il a été constaté que, pour des rouleaux chauffés à une température comprise entre 140 0 C et 230 0 C, ayant des diamètres externes compris entre 22mm et 38mm, seulement un entraînement à des valeurs de la vitesse comprises entre 12rot/min et 30rot/min, les cheveux traités par calandrage arrivaient à être correctement mis en forme, de manière uniforme et sans être brûlés, ni abîmés par la chaleur. Ainsi, il a été constaté que, en mettant correctement en contact les mâchoires avec les cheveux, à des valeurs de la vitesse de passage sur les cheveux correspondant à une vitesse de rotation du rouleau supérieure à 30 rot/min, la forme de la surface du rouleau n'arrivait pas à s'imprimer de manière durable sur la mèche traitée, alors qu'à des valeurs inférieures à 12rot/min, les cheveux avaient un aspect terne et avaient tendance à se fragiliser.

Les moyens d'actionnement peuvent être réalisés, dans une variante de l'invention, sous forme d'un frein coopérant avec l'un des rouleaux permettant alors de limiter la vitesse de passage des cheveux entre les rouleaux. Un tel frein peut être, par exemple un frein à inertie basé sur le principe de l'enroulement d'un ressort sur un axe de rotation ce qui fait que l'effort de freinage est proportionnel à la vitesse de déplacement de l'appareil le long de la mèche. Dans une variante, on peut envisager un réglage de la force de freinage pour l'adapter à différents types de mises en forme des cheveux. D'autres freins à freinage proportionnel au mouvement peuvent être envisagés,

tels par exemple : un frein à graisse, un frein à masselottes frottant contre une paroi cylindrique. On pourrait également envisager l'utilisation d'un frein électrique ou électromagnétique mis en fonctionnement dès la fermeture des mâchoires.

Dans une autre variante de réalisation de l'invention, au moins l'un des rouleaux est entraîné en rotation à vitesse constante par un moto-réducteur.

De préférence, l'une des mâchoires comprend un rouleau denté à dents s'engageant avec les dents du rouleau de l'autre mâchoire.

On aurait pu, certes, réaliser un tel appareil avec des rouleaux sans relief pour réaliser un lissage des cheveux. On préfère toutefois l'utilisation de tels rouleaux crénelés, les reliefs de ces rouleaux dentés formant des vaguelettes qui sont alors imprimées de manière durable dans les cheveux. Un tel appareil est utilisé pour réaliser avantageusement des gaufres dans les cheveux.

Avantageusement, les rouleaux ont un diamètre compris entre 22 mm et 38 mm, ils ont entre 7 et 25 dents et sont entraînés à une vitesse comprise entre 12 rot/min et 30 rot/min.

Par ailleurs, la température du rouleau chauffant au niveau de la surface de contact avec les cheveux est comprise entre 140 0 C et 230 0 C, de préférence 200 0 C. Ces paramètres sont issus de nombreux tests effectués en laboratoire qui ont permis d'obtenir une chevelure à vagues uniformes, avec des reliefs et des creux, espacées d'une même distance pour un aspect esthétique recherché, tout en favorisant un entraînement efficace des cheveux entre les rouleaux.

Dans une variante de réalisation de l'invention, lesdits rouleaux sont montés de manière démontable par rapport à la poignée.

Ceci permet d'utiliser plusieurs types de rouleaux : lisses ou striés avec un même appareil, des connecteurs électriques et/ou mécaniques étant alors prévus entre

les rouleaux et le boîtier de l'appareil. Dans cette réalisation, pour des raisons de simplification constructive, il convient alors d'agencer l'interrupteur à l'extrémité arrière de l'un des rouleaux de traitement afin que ses connexions électriques soient reliées à celles des composants montés fixes de l'appareil.

Avantageusement, chaque rouleau comporte un élément chauffant relié à un moyen de contrôle de sa température.

Le fait d'associer chaque rouleau à un élément chauffant ayant ses propres moyens de réglage de sa température permet, d'une part, d'avoir une mise en température plus rapide de l'appareil et, d'autre part, de pouvoir varier les températures de chaque rouleau et d'obtenir, par la suite, différents effets dans la mise en forme des cheveux. Ainsi, sachant que le rouleau qui est moins chauffé marque moins les cheveux que celui qui est à une température plus élevée, on peut les utiliser en les appliquant de différentes manières aux cheveux (le rouleau plus chaud pouvant être à l'intérieur ou à l'extérieur de la mèche), afin d'obtenir l'effet souhaité.

L'invention a également pour objet un procédé de traitement des cheveux humains comportant une étape d'introduction de cheveux entre deux mâchoires montées déplaçables l'une par rapport à l'autre, supportant chacune un rouleau de traitement monté avec possibilité de rotation autour de son axe longitudinal, caractérisé en ce qu'il consiste :

- à détecter la position fermée des mâchoires avant de commander l'entraînement des rouleaux ;

- à entraîner au moins l'un des rouleaux de traitement de diamètre extérieur compris entre 22mm et 38mm à une vitesse comprise entre 12 rot/min et 30 rot/min;

- à leur appliquer, pendant le déplacement, une température comprise entre 140 0 C et 230 0 C, de préférence 200 0 C.

Un tel procédé permet donc d'appliquer, seulement lorsque les mâchoires sont bien fermées, une vitesse constante aux cheveux traités, vitesse qui est choisie

en fonction des dimensions du rouleau et de la température de chauffe de celui- ci, pour ainsi obtenir un traitement des cheveux uniforme et en continu.

L'invention sera mieux comprise à l'étude des modes de réalisation pris à titre nullement limitatif et illustrés dans les figures annexées dans lesquelles :

- la figure 1 est une vue latérale d'un appareil selon un mode préféré de réalisation de l'invention, l'appareil étant en position de repos ;

- la figure 2a est une vue en coupe longitudinale de l'appareil de la figure 1 en position de travail et la figure 2b une vue en coupe transversale réalisée avec le plan A-A de la figure 2a ;

- la figure 3a est une vue en coupe longitudinale d'un appareil selon un autre mode de réalisation de l'invention illustré en position de travail, et la figure 3b est une vue en coupe transversale réalisée avec le plan B-B de la figure 3a.

L'appareil de la figure 1 est un fer à friser ou à gaufrer selon un mode préféré de réalisation de l'invention, l'appareil étant illustré en position ouverte ou de repos. L'appareil comprend deux mâchoires 2,3 montées pivotantes autour d'une articulation 5, formant une poignée 1 de type pince et munie à l'arrière d'un embout 6 apte à recevoir un connecteur rotatif pour un câble d'alimentation en énergie électrique principal (non représentés sur les dessins). Chaque mâchoire 2, 3 comprend un boîtier 7, 8 creux apte à recevoir un rouleau 10,11 en son extrémité avant 4. Les boîtiers 7,8 sont avantageusement réalisés en une matière plastique par une technique d'injection. Un bouton 12 est prévu sur un côté du boîtier pour sélectionner le sens de rotation dans l'entraînement du rouleau, tel qu'il sera expliqué par la suite. En position ouverte, l'appareil peut recevoir une mèche de cheveux à traiter introduite entre les rouleaux 10, 11 , l'appareil étant ensuite fermé en exerçant une pression sur les mâchoires 2, 3 qui sont maintenues en position fermée par des moyens de verrouillage 14 actionnés par un bouton de verrouillage/déverrouillage 15.

La figure 2a illustre une vue en coupe longitudinale de l'appareil de la figure 1 , représenté en position fermée ou de travail. Le rouleau 10 est monté libre en

rotation autour de l'axe longitudinal 20 de la mâchoire 2 en étant maintenu dans des paliers 21 au sein du boîtier 7. Le rouleau 10 renferme un élément chauffant 18 qui peut être un élément chauffant électrique du type résistif, à CTP, à infrarouges, etc. alimenté en énergie par un connecteur rotatif 19 recevant l'alimentation du câble principal de l'appareil. L'élément chauffant 18 est placé au centre du rouleau 10 en étant en contact thermique avec le corps du rouleau pour lui transférer intégralement ses calories. Le rouleau est réalisé en un matériau métallique bon conducteur de la chaleur du type aluminium ou ses alliages, cuivre ou ses alliages ou en acier. La température du rouleau 10 en fonctionnement est comprise entre 14O 0 C et 230 0 C et elle est établie de préférence à 200°C.

Le rouleau 11 est monté rotatif autour de l'axe longitudinal 23 de la mâchoire 3 en étant supporté dans des paliers 24 au sein du boîtier 8 de celle-ci, en étant, lui, entraîné en rotation par un moto-réducteur 25 recevant l'alimentation du câble principal de l'appareil. Pour assurer un bon entraînement des cheveux, le moto-réducteur 25 développe un couple d'entraînement du rouleau 11 compris entre 2000 g * cm et 12000 g * cm, de préférence 5500 g * cm. Le rouleau 11 est réalisé en un matériau métallique bon conducteur de la chaleur du type aluminium ou ses alliages, cuivre ou ses alliages ou en acier. Dans une variante, le rouleau 11 pourrait contenir un élément chauffant électrique du même type que celui du rouleau 10.

Selon l'invention, l'appareil est muni de moyens de détection 30 (fig.1 ) qui détectent la position fermée des mâchoires 2, 3. Dans le mode de réalisation représenté à la figure 2a, les moyens de détection comprennent un interrupteur 31 monté dans le boîtier 8 de la mâchoire 3 actionné par une protubérance 32 en vis-à-vis appartenant au boîtier 7 de la mâchoire 2. Lorsque les deux mâchoires 2 et 3 sont fermées, la protubérance 32 prend appui sur la partie supérieure de l'interrupteur 31 et ferme les contacts de ce dernier 31 , ce qui a pour effet de mettre en marche automatiquement le moto-réducteur 25. Le moto-réducteur 25 entraîne en rotation le rouleau 11 , le sens de rotation étant choisi par l'utilisatrice à l'aide du bouton de sélection 12 (fig.1 ). La course de

déclenchement de l'interrupteur 31 est établie de sorte à tenir compte de l'épaisseur d'une mèche de cheveux introduite entre les rouleaux 10,11. Ainsi, cette course de déclenchement est comprise entre 0 et 4mm. L'interrupteur 31 est agencé au voisinage de l'une des extrémités des rouleaux de traitement, afin de détecter la bonne condition de fermeture des mâchoires à ce niveau.

Dans l'exemple représenté aux figures 1 et 2a, l'interrupteur 31 est situé à l'extrémité avant de la mâchoire 3 ou du rouleau 11. Dans un autre exemple de réalisation de l'invention (non représenté aux figures), les rouleaux 10,11 sont montés amovibles et, de ce fait, l'interrupteur 31 est avantageusement agencé au niveau de l'extrémité arrière du rouleau 11 , vers le centre de la mâchoire 3, de manière à ce que le câblage soit conservé seulement sur la partie fixe de la mâchoire 3, le rouleau 11 venant, lui, se connecter à son extrémité arrière dans des fiches d'alimentation prévues à cet effet dans la même partie non amovible de la mâchoire 3.

L'extrémité avant de chaque boîtier 7, 8 de mâchoire peut avantageusement comporter des empreintes (non représentées sur les dessins) réalisées de préférence en une matière à toucher doux permettant aux doigts de l'utilisatrice de prendre appui pour bien amener en contact les extrémités des mâchoires l'une contre l'autre et faciliter ainsi la fermeture des mâchoires.

Selon un aspect avantageux de l'invention, les rouleaux 10, 11 ont des dimensions préétablies choisies en relation avec la vitesse de l'arbre de sortie 26 du moto-réducteur 25 de manière à imprimer au rouleau 11 une vitesse de rotation, qui est, dans cet exemple, la vitesse de l'arbre de sortie 26 du moto- réducteur 25 et est comprise entre 12 et 30 rot/min. Ce rouleau 10 moteur entraîne directement en rotation le rouleau 11 libre, les deux rouleaux ayant un diamètre extérieur compris entre 22mm et 38mm.

Les rouleaux 10, 11 peuvent avoir une surface lisse plus adaptée au lissage des cheveux. Dans un exemple de réalisation de l'invention, les rouleaux ont un diamètre extérieur égal à 26,5mm et une épaisseur de la paroi comprise entre

3mm et 7mm, de préférence égale à 5mm. Dans une variante, la surface externe des rouleaux peut être recouverte d'un matériau élastomère lui permettant de mieux s'adapter à l'épaisseur de la mèche de cheveux à traiter.

La longueur d'un rouleau est comprise entre 60mm et 70mm. Le rouleau 10 monté libre en rotation a une même forme et des mêmes dimensions que le rouleau 11 et tourne à une même vitesse que celui-ci, mais dans un sens contraire.

Les rouleaux illustrés aux figures sont crénelés, leur périphérie étant munie de dents 27, respectivement 28 s'engageant mutuellement (fig.2b) et sont destinés à réaliser des gaufres dans les cheveux. Chaque rouleau 10, 11 comprend entre 7 et 25 dents, le rouleau 10 ayant un même nombre de dents que le rouleau 11.

Les moyens de verrouillage 14 maintiennent les mâchoires 2 et 3 en position fermée lorsque l'utilisatrice active un bouton 15. Dans l'exemple représenté à la figure 2a, en appuyant sur le bouton 15 on déclenche l'alimentation d'un électroaimant 16 pour la durée du traitement. En appuyant à nouveau sur le bouton 15 on désactive l'alimentation de l'électroaimant 16 et les mâchoires s'ouvrent automatiquement en étant poussées par un ressort de compression agencé autour de l'articulation 5.

L'appareil a une forme générale de pince comportant deux mâchoires pivotant autour d'une articulation d'extrémité. En partant de l'articulation pivotante en direction de l'extrémité libre des mâchoires, on retrouve, dans l'ordre, les moyens de verrouillage 14, puis le moto-réducteur 25, la partie active comportant les rouleaux de traitement 10, et 11 et finalement les moyens de détection 30 de la position fermée des mâchoires 2, 3 (ou, en variante, les moyens de détection sont agencés avant les rouleaux de traitement 10,11 , en partant de la poignée). Cette addition de fonctions en série permet d'allonger les bras de telle sorte que les rouleaux viennent se fermer encore plus parallèlement (par rapport à un appareil de type ciseaux), ce qui permet de bien

étaler une mèche de cheveux à plat et d'améliorer ainsi son traitement.

En fonctionnement, l'utilisatrice commence par choisir le sens de rotation du moteur qui détermine le sens de déplacement de l'appareil par rapport aux cheveux à traiter. Elle insère ensuite une mèche de cheveux à l'intérieur de l'appareil, entre les rouleaux 10 et 11 et ferme l'appareil en rapprochant les mâchoires 2 et 3. Lorsque le bon contact entre les rouleaux 10 et 11 est établi par les moyens de détection 30, le moto-réducteur 25 entraîne le rouleau 11 qui entraîne à son tour le rouleau 10 à la bonne vitesse permettant aux dents 27 et 28 d'imprimer une forme de vagues dans les cheveux traités. Pour éviter la fatigue de serrage, l'utilisatrice active les moyens de verrouillage en actionnant le bouton 15.

Il est à remarquer que, lorsque seulement l'un des rouleaux comporte un élément chauffant, l'autre rouleau se trouve à une température inférieure au premier, car il est chauffé seulement par contact et par l'interposition de la mèche de cheveux à traiter avec celui-ci. De ce fait, le rouleau moins chauffé imprime très faiblement un relief dans les cheveux. Dans une telle construction d'appareil, en orientant, lors du traitement, le rouleau plus chaud vers l'intérieur de la mèche de cheveux, on arrive à conférer plus de relief à la partie interne de la mèche et moins à la partie externe, ce qui a pour effet de gonfler plus la partie interne et de donner ainsi du volume à la coiffure.

Différents effets peuvent être obtenus au niveau de l'empreinte imprimée aux cheveux par l'appareil lorsque l'on associe un élément chauffant et des moyens de réglage de sa température à chaque rouleau 10,11. Ainsi, plusieurs structures de gaufrage peuvent être obtenues en plaçant l'appareil par rapport à la mèche de cheveux et en ajustant par la suite la température des rouleaux.

Les figures 3a et 3b illustrent un autre mode de réalisation de l'invention où les composants ayant une même fonction ont gardé les mêmes numéros de référence que ceux des figures précédentes. L'appareil est représenté en position fermée ou de travail et comporte deux mâchoires 2 et 3 montées pivotantes autour d'une articulation 5, chaque mâchoire supportant des

rouleaux 10, 11. Dans ce mode de réalisation, chaque rouleau 10, 11 est monté libre en rotation dans des paliers 21 , respectivement 24, de son boîtier 7, respectivement 8. Chaque rouleau 10, 11 renferme un élément chauffant 18 électrique recevant l'alimentation par un connecteur tournant 19. L'appareil comporte des moyens de détection 30 illustrés ici de manière simplifiée, mais pouvant être réalisés de la même manière que ceux des figures précédentes.

Les rouleaux 10 et 11 tournent librement lorsque l'appareil est déplacé manuellement par l'utilisatrice le long d'une mèche. Selon ce mode de réalisation de l'invention, le rouleau 10 comprend un frein 35 à l'extrémité de son arbre de rotation qui limite sa vitesse de rotation. Le frein 35 est un frein à inertie comportant un ressort 36 en spirale dont les spires s'enroulent sur un axe 37, faisant que l'effort de freinage est proportionnel à la vitesse de rotation du rouleau et donc de déplacement de l'appareil le long de la mèche. Les rouleaux 10, 11 ont les mêmes paramètres constructifs et fonctionnels que ceux de l'appareil précédemment décrit. Le frein 35 est alors prévu pour limiter la vitesse de rotation des rouleaux à maximum 30 rot/min. Afin d'éviter que l'utilisatrice maintienne l'appareil immobile dans les cheveux, un déplacement continu de l'appareil serait imposé et signalé par un signal auditif ou lumineux.

En fonctionnement, l'utilisatrice insère une mèche de cheveux à l'intérieur de l'appareil, entre les rouleaux 10 et 11 et le ferme en rapprochant les mâchoires 2 et 3. Lorsque le bon contact entre les rouleaux 10 et 11 est établi par les moyens de détection 30, un dispositif de fermeture automatique, par exemple utilisant un électroaimant maintient l'appareil fermé. Le frein limite la vitesse des rouleaux 10 et 11 qui tournent alors à la bonne vitesse, préétablie en calibrant le frein, et permettent aux dents 27 et 28 d'imprimer une forme de vagues dans les cheveux traités. A la fin du traitement, l'utilisatrice appuie sur un bouton de déverrouillage et les mâchoires s'ouvrent automatiquement en étant poussées par un ressort de compression enroulé autour de l'articulation 5.

D'autres variantes et modes de réalisation de l'invention peuvent être envisagés sans sortir du cadre de ses revendications.

Ainsi, les moyens de détection peuvent être montés mobiles en hauteur et l'appareil peut comprendre des moyens de réglage de leur écartement par rapport au bâti de l'appareil afin d'adapter leur fonctionnement au type de cheveux à traiter ou à l'épaisseur de la mèche.

Ainsi, l'appareil peut être muni d'un dispositif de protection en cas de surcharge du moteur électrique d'entraînement de l'un des rouleaux. En effet, un tel dispositif est prévu pour arrêter le moteur et/ou pour ouvrir les mâchoires lorsqu'un dispositif de mesure de l'intensité du moteur détecte le dépassement d'un seuil limite dû, par exemple, à l'arrivée de l'appareil en butée contre le cuir chevelu lorsque ce dernier est déplacé sur la mèche de la pointe vers la racine des cheveux.