L’invention concerne un appui-tête de siège de véhicule automobile.

Il est connu de réaliser un appui-tête de siège de véhicule automobile, ledit appui- tête comprenant :

• une armature de montage sur un dossier dudit siège,

• un bloc de rembourrage associé en haut de ladite armature, ledit bloc s’inscrivant sensiblement dans une enveloppe en forme générale de parallélépipède plié selon un axe transversal médian de manière à présenter :

o deux faces latérales en forme générale de V aplati renversé d’un quart de tour dont la pointe est tournée vers l’avant, lesdites faces définissant une sous-face supérieure correspondant à la branche supérieure du V et une sous-face inférieure correspondant à la branche inférieure du V,

o une face avant s’inscrivant sensiblement dans un plan avant supérieur et un plan avant inférieur se coupant selon un axe avant parallèle audit axe médian,

o une face arrière s’inscrivant sensiblement dans un plan arrière supérieur et un plan arrière inférieur se coupant selon un axe arrière parallèle audit axe médian,

o une face supérieure,

o une face inférieure,

lesdites faces se reliant les unes aux autres par des zones de jonction,

• une coiffe de revêtement dudit bloc, ladite coiffe étant formée par une pluralité de formats de matériau de revêtement associés entre eux bord à bord de manière à définir une poche de logement dudit bloc.

Avec une telle géométrie de bloc de rembourrage, la réalisation de la coiffe requiert d’associer entre eux un grand nombre de formats de revêtement - notamment au moins cinq formats - une telle pluralité de formats ayant été considérée jusqu’à présent comme nécessaire pour obtenir une coiffe permettant de s’adapter à un tel bloc.

Il en résulte une grande complexité de la réalisation de la coiffe, et donc un coût de fabrication élevé.

L’invention a pour but de pallier ces inconvénients.

A cet effet, l’invention propose un appui-tête de siège de véhicule automobile, ledit appui-tête comprenant :

• une armature de montage sur un dossier dudit siège,

• un bloc de rembourrage associé en haut de ladite armature, ledit bloc s’inscrivant sensiblement dans une enveloppe pliée selon un axe transversal médian de manière à présenter :

o deux faces latérales en forme générale de V aplati renversé d’un quart de tour dont la pointe est tournée vers l’avant, lesdites faces définissant une sous-face supérieure correspondant à la branche supérieure du V et une sous-face inférieure correspondant à la branche inférieure du V,

o une face avant s’inscrivant sensiblement dans un plan avant supérieur et un plan avant inférieur se coupant selon un axe avant parallèle audit axe médian,

o une face arrière s’inscrivant sensiblement dans un plan arrière supérieur et un plan arrière inférieur se coupant selon un axe arrière parallèle audit axe médian,

o une face supérieure,

o une face inférieure,

lesdites faces se reliant les unes aux autres par des zones de jonction,

• une coiffe de revêtement dudit bloc, ladite coiffe étant formée par une pluralité de formats de matériau de revêtement associés entre eux bord à bord de manière à définir une poche de logement dudit bloc,

ladite coiffe comprenant :

• un format avant d’un seul tenant recouvrant : o ladite face avant,

o ladite face supérieure,

o et une partie desdites sous-faces inférieures,

• un format arrière d’un seul tenant recouvrant :

o ladite face arrière,

o lesdites sous-faces supérieures,

o et une partie desdites sous-faces inférieures,

la liaison entre lesdits formats avant et arrière sur chacune desdites sous-faces inférieures se faisant selon une ligne de jonction traversant chacune desdites sous-faces inférieures en s’étendant sensiblement dudit axe avant au coin bas correspondant de ladite face arrière.

Quand il est dit qu’un format est d’un seul tenant, cela signifie qu’il n’est pas formé de différents formats élémentaires associés entre eux.

L’agencement proposé par la demanderesse résulte de nombreux essais ayant abouti à une telle réduction du nombre de formats par rapport à ce qui était connu de l’art antérieur.

Dans cette description, les termes de positionnement dans l’espace (supérieur, inférieur, transversal, latéral, avant, arrière, dessous,...) sont pris en référence à l’appui-tête disposé en position d’utilisation dans le véhicule.

Avec l’agencement proposé, on peut réaliser une coiffe comprenant uniquement deux formats de matériau de revêtement associés l’un à l’autre, ou éventuellement trois comme décrit plus loin.

Une telle réduction du nombre de formats pour réaliser la coiffe par rapport à ce qui était connu de l’art antérieur permet de simplifier notoirement la réalisation de l’appui-tête, et par voie de conséquence d’en baisser le coût de fabrication.

D’autres particularités et avantages de l’invention apparaîtront dans la description qui suit, faite en référence aux figures jointes, dans lesquelles : • la figure 1 est une vue schématique en perspective partielle d’un appui- tête selon une réalisation, ledit appui-tête étant dépourvu de coiffe,

• la figure 2 est une vue schématique en perspective de l’appui-tête de la figure 1 avec une coiffe selon une réalisation,

• la figure 3 est une vue schématique en perspective de l’appui-tête de la figure 1 avec une coiffe selon une variante par rapport à la réalisation de la figure 2,

• la figure 4 est analogue à la figure 2 en vue en perspective par le dessous,

• la figure 5 est analogue à la figure 2, l’appui-tête étant représenté pour visualiser un appui-tête avec des zones de jonction incurvées entre les faces.

En référence aux figures, on décrit un appui-tête 1 de siège de véhicule automobile, ledit appui-tête comprenant :

• une armature 2 de montage - par exemple sous forme de tube métallique replié de manière à présenter une forme générale de U renversé - sur un dossier dudit siège,

• un bloc 3 de rembourrage - par exemple en mousse élastiquement compressible, notamment de polyuréthanne, ou encore en matériau fibreux tel qu’un feutre - associé en haut de ladite armature, ledit bloc s’inscrivant sensiblement dans une enveloppe, notamment en forme générale de parallélépipède, pliée selon un axe transversal médian 4 de manière à présenter :

o deux faces latérales 5 en forme générale de V aplati renversé d’un quart de tour dont la pointe est tournée vers l’avant, lesdites faces définissant une sous-face supérieure 5a correspondant à la branche supérieure du V et une sous-face inférieure 5b correspondant à la branche inférieure du V,

o une face avant 6 s’inscrivant sensiblement dans un plan avant supérieur et un plan avant inférieur se coupant selon un axe avant 7 parallèle audit axe médian, o une face arrière 8 s’inscrivant sensiblement dans un plan arrière supérieur et un plan arrière inférieur se coupant selon un axe arrière 9 parallèle audit axe médian,

o une face supérieure 10,

o une face inférieure 11 ,

lesdites faces se reliant les unes aux autres par des zones de jonction 12, ledit zones étant notamment incurvées (voir figure 5),

• une coiffe 13 de revêtement dudit bloc, ladite coiffe étant formée par une pluralité de formats de matériau de revêtement associés entre eux bord à bord de manière à définir une poche de logement dudit bloc,

ladite coiffe comprenant :

• un format avant 14a d’un seul tenant recouvrant :

o ladite face avant,

o ladite face supérieure,

o et une partie desdites sous-faces inférieures,

• un format arrière 14b d’un seul tenant recouvrant :

o ladite face arrière,

o lesdites sous-faces supérieures,

o et une partie desdites sous-faces inférieures,

la liaison entre lesdits formats avant et arrière sur chacune desdites sous-faces inférieures se faisant selon une ligne de jonction 15 traversant chacune desdites sous-faces inférieures en s’étendant sensiblement dudit axe avant au coin bas 16 correspondant de ladite face arrière.

Selon la réalisation représentée en figure 2, les lignes de jonction 15 ne s’étendent pas en périphérie des sous-faces inférieures 5b, lesdites lignes étant confinées à l’intérieur desdites sous faces, étant notamment sensiblement rectilignes.

Selon la variante représentée en figure 3, les lignes de jonction 15 présentent une partie inférieure 15a s’étendant en partie selon le bord arrière 17 des sous- faces inférieures 5b. Selon la réalisation représentée en figure 4 :

• le bord inférieur 18 du format avant 14a s’étend le long du bord inférieur 19 de la face avant 6,

• le format arrière 14b présente une bordure inférieure 20 recouvrant partiellement la face inférieure 1 1 ,

• un format inférieur 14c de matériau de revêtement d’un seul tenant est associé entre ledit bord inférieur du format avant et le bord externe 21 de ladite bordure, de manière à permettre un masquage intégral de ladite face inférieure.

En variante non représentée, on pourrait prévoir de remplacer le format inférieur 14c par un cache en matière plastique, par exemple moulée.

Selon une réalisation, le bloc 3 de rembourrage est à base de mousse élastiquement compressible - notamment de polyuréthanne - surmoulant l’envers de la coiffe 13.

Selon une autre réalisation, la coiffe 13 est chaussée sur le bloc 3 de rembourrage.

Selon une réalisation, l’association entre les formats 14a, 14b, 14c est réalisée par couture.

En variante, on pourrait prévoir une association par soudure.

Selon une réalisation non représentée, les formats 14a, 14b, 14c de matériau de revêtement comprennent une couche externe d’aspect - par exemple en textile ou en cuir - et une sous-couche à base de mousse flexible.

En figure 5 est représenté un appui-tête 1 selon une réalisation qui permet de visualiser des zones de jonction incurvées 12 et qui montre que le volume du bloc 3 peut ne pas s’inscrire rigoureusement dans une enveloppe en forme générale de parallélépipède plié, ceci dans la mesure où l’épaisseur dudit bloc s’amenuise quand on se dirige depuis l’axe 4 vers le haut ou vers le bas.