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Title:
HEAT EXCHANGER COMPRISING A MAIN SEALING JOINT AND A SECONDARY SEALING JOINT
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2019/215416
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a device (1) for cooling intake air (FA) of an internal combustion engine of a vehicle, comprising an assembly for heat exchange (2) between a heat exchange fluid (FC) and the intake air (FA), the heat exchange assembly (2) comprising at least one pair (4) of plates (5) and at least one heat dissipation device (6) having a longitudinal extent, a casing (3) which surrounds the heat exchange assembly (2), at least one of the plates (5) of the heat exchange assembly (2) comprising a meltable piece (12) which is configured to press the plate (5) against the casing (3) during the assembly of the cooling device (1), characterised in that at least one of the plates (5) comprises a device (14) for longitudinally holding the heat dissipation device (6). Application in motor vehicles.

Inventors:
WASCAT FRÉDÉRIC (FR)
NAUDIN YOANN (FR)
Application Number:
PCT/FR2019/051053
Publication Date:
November 14, 2019
Filing Date:
May 09, 2019
Export Citation:
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Assignee:
VALEO SYSTEMES THERMIQUES (FR)
International Classes:
F28F9/00; F28D7/16; F28D9/00
Domestic Patent References:
WO2013001017A12013-01-03
Foreign References:
US20150283875A12015-10-08
FR3026834A12016-04-08
Attorney, Agent or Firm:
TRAN, Chi-Hai (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Dispositif de refroidissement (1) d’un air d’admission (FA) d’un moteur à combustion interne d’un véhicule, comprenant un faisceau d’échange thermique (2) entre un fluide caloporteur (FC) et l’air d’admission (FA), le faisceau d’échange thermique (2) comprenant au moins un couple (4) de plaques (5) et au moins un dispositif de dissipation thermique (6) d’extension longitudinale, un boîtier (3) qui entoure le faisceau d’échange thermique (2), au moins une des plaques (5) du faisceau d’échange thermique (2) comprend une pièce fusible (12) configurée pour plaquer la plaque (5) du faisceau d’échange thermique (2) contre le boîtier (3) lors de l’assemblage du dispositif de refroidissement (1) et autoriser une séparation de la plaque (5) du faisceau d’échange thermique (2) et du boîtier (3) lors de l’utilisation du dispositif de refroidissement (1), caractérisé en ce qu’au moins une des plaques (5) du faisceau d’échange thermique (2) comprend un dispositif de maintien longitudinal (14) du dispositif de dissipation thermique (6).

2. Dispositif de refroidissement (1) selon la revendication 1, dans lequel la pièce fusible (12) s’étend dans un plan (37) et le dispositif de maintien longitudinal (14) s’étend dans un autre plan (38) distinct du plan (37) de la pièce fusible (12).

3. Dispositif de refroidissement (1) selon la revendication précédente, dans lequel le plan (37) de la pièce fusible (12) est interposé entre le plan (38) du dispositif de maintien longitudinal (14) et un flanc latéral (18) du boîtier (3).

4. Dispositif de refroidissement (1) selon les revendications 2 et 3, dans lequel le plan (37) de la pièce fusible (12) et le plan (38) du dispositif de maintien longitudinal (14) sont parallèles.

5. Dispositif de refroidissement (1) selon la revendication 3, dans lequel une distance

(B) non nulle est présente entre le dispositif de maintien longitudinal (14) et le flanc latéral (18) du boîtier (3).

6. Dispositif de refroidissement (1) selon l’une quelconque des revendications 2 à 5, dans lequel la pièce fusible (12) comprend une première zone d’affaiblissement (40) tandis que le dispositif de maintien longitudinal (14) comprend une deuxième zone d’affaiblissement (50).

7. Dispositif de refroidissement (1) selon la revendication 6, dans lequel la première zone d’affaiblissement (40) est séparée d’une distance (F) du plan (37) de la pièce fusible (12), cette distance (F) séparant la première zone d’affaiblissement (40) du plan (37) de la pièce fusible (12) étant inférieure à une distance (C) séparant le dispositif de dissipation thermique (6) du plan (37) de la pièce fusible (12).

8. Dispositif de refroidissement (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel chacune des plaques (5) du faisceau d’échange thermique (2) comporte son propre dispositif de maintien longitudinal (14) du dispositif de dissipation thermique (6).

9. Dispositif de refroidissement (1) selon les revendications 1 à 6, dans lequel une des plaques (5) du couple (4) de plaques (5) comprend le dispositif de maintien longitudinal (14) tandis que l’autre plaque (5) du couple (4) en est dépourvue.

10. Dispositif de refroidissement (1) selon les revendications 1 à 8, dans lequel la pièce fusible (12) et le dispositif de maintien longitudinal (14) sont séparés d’un écart longitudinal (15).

Description:
Le domaine de la présente invention est celui des échangeurs de chaleur pour véhicule à moteur thermique, et plus particulièrement celui des dispositifs de refroidissement à plaques brasées utilisés pour traiter thermiquement un air d’admission d’un moteur à combustion interne.

L’industrie automobile utilise des échangeurs de chaleur pour assurer aux moteurs à combustion interne de véhicules des conditions de fonctionnement en température optimales. Plus particulièrement, dans le cas des moteurs thermiques et afin d’augmenter les performances de ces derniers en optimisant une densité air/carburant au sein des chambres de combustion, un échangeur de chaleur est utilisé. Cet échangeur de chaleur est placé en aval d’un turbocompresseur et en amont des chambres de combustion afin de refroidir un air d’admission destiné à alimenter le moteur thermique. L’air d’admission, après son passage dans le turbocompresseur, est ainsi refroidi par l’échangeur de chaleur : il occupe un volume moindre, et pourra être injecté en plus grande quantité dans la chambre de combustion, ce qui augmente les performances du moteur à combustion interne.

Il est ainsi connu d’équiper le circuit d’admission d’un moteur thermique d’un échangeur de chaleur intégrant des couples de plaques s’alternant avec des dispositifs de dissipation thermique. Plaques et dispositifs de dissipation thermique forment un faisceau d’échange thermique pour un échange thermique entre l’air d’admission et un autre fluide caloporteur, notamment un liquide tel une eau glycolée, ce faisceau d’échange étant logé dans un boîtier. Le faisceau d’échange et le boîtier sont faits d’un matériau métallique conducteur de chaleur. Un échangeur de chaleur est typiquement assemblé par fusion d’une couche destinée à opérer une solidarisation des pièces métalliques à assembler.

Les échangeurs de chaleur sont soumis à des sollicitations en service à la fois fortes et de natures diverses. Notamment, on observe l’existence de chocs thermiques qui sont provoqués par une variation soudaine et importante de la température et qui conduisent à des cycles thermiques de dilation/contraction. Afin d’autoriser les cycles thermiques des plaques de l’échangeur thermique, un espace entre le faisceau d’échange et le boîtier est permis grâce à la présence de pièces fusibles. Ces pièces fusibles sont portées par les plaques et permettent au montage la mise sous tension des plaques. Une fois l’opération de brasage réalisée, les éléments constitutifs de l’échangeur thermique sont solidaires les uns des autres et ne peuvent plus se mouvoir les uns par rapport aux autres. Après quelques cycles thermiques, la pièce fusible, qui comporte une zone d’affaiblissement destinée à se rompre suites aux contraintes de dilation/contraction, se désolidarise de la plaque. La plaque est alors libre de se dilater et de se contracter, défaite de son lien avec le boîtier.

Le fonctionnement de ces pièces fusible impose ainsi la présence d’un espace entre les couples de plaques et le boîtier. Cet espace présente deux inconvénients majeurs : d’une part l’air d’admission qui y passe ne bénéficie pas du même échange thermique que s’il traversait le faisceau d’échange thermique au niveau des dispositifs de dissipation thermique. D’autre part, lors du montage, les dispositifs de dissipation thermique ont tendance à s’intercaler entre les couples de plaques et le flanc du boîtier opposé à la plaque collectrice, générant un mauvais appariement desdits couples de plaques le boîtier, ce qui induit à terme un défaut d’étanchéité.

La présente invention vise donc à pallier les inconvénients de l’art antérieur et à répondre aux contraintes ci-dessus énoncées en proposant pour un échangeur thermique, une solution simple dans sa conception et dans son mode opératoire, fiable et économique, laquelle permet d’éviter le mauvais positionnement des dispositifs de dissipation par rapport au couple de plaques, et ce dès le pré- assemblage du faisceau d’échange thermique avant l’opération de brasage. Un tel échangeur thermique devant être adapté aux contraintes thermiques fortes subies lors de la mise en œuvre, la solution proposée permet également d’améliorer les échanges thermiques au sein de l’échangeur thermique.

L’invention a donc pour objet un dispositif de refroidissement d’un air d’admission d’un moteur à combustion interne d’un véhicule, comprenant un faisceau d’échange thermique entre un fluide caloporteur et l’air d’admission, le faisceau d’échange thermique comprenant au moins un couple de plaques et au moins un dispositif de dissipation thermique d’extension longitudinale, un boîtier qui entoure le faisceau d’échange thermique, au moins une des plaques du faisceau d’échange thermique comprend une pièce fusible configurée pour plaquer la plaque du faisceau d’échange thermique contre le boîtier lors de l’assemblage du dispositif de refroidissement et autoriser une séparation de la plaque du faisceau d’échange thermique et du boîtier lors de l’utilisation du dispositif de refroidissement, caractérisé en ce qu’au moins une des plaques du faisceau d’échange thermique comprend un dispositif de maintien longitudinal du dispositif de dissipation thermique.

Le faisceau d’échange thermique, tout comme les plaques et les dispositifs de dissipation thermique qui le composent, s’étend dans un axe d’extension longitudinale. L’extension longitudinale du dispositif de dissipation correspond à la plus grande dimension de ce dispositif de dissipation, mesurée le long d’une direction perpendiculaire à l’un de ses côtés. Le faisceau d’échange thermique est destiné à être traversé par l’air d’admission de sorte à ce que l’air d’admission prenne une direction perpendiculaire à cet axe d’extension longitudinal du faisceau d’échange thermique.

On entend par « assemblage » du dispositif de refroidissement, l’ensemble des étapes de montage des éléments constitutifs dudit dispositif de refroidissement selon l’invention. Cet assemblage a lieu préalablement à l’opération de brasage, destinée à solidariser entre eux les éléments constitutifs du dispositif de refroidissement. L’assemblage du dispositif de refroidissement est préalable à son utilisation.

On entend par « utilisation » du dispositif de refroidissement, le fonctionnement opérationnel du dispositif de refroidissement selon l’invention une fois brasé. Le dispositif de refroidissement est alors installé dans le véhicule, traversé d’une part par le fluide caloporteur circulant au sein des plaques et d’autre part par l’air d’admission léchant la surface des couples de plaques et des dispositifs de dissipation thermique du faisceau d’échange thermique. Lors de son utilisation ont lieux les échanges thermiques entre l’air d’admission et le fluide caloporteur.

La pièce fusible, qui comporte une zone d’affaiblissement, est destinée à se rompre suites aux contraintes de dilation/contraction de la plaque par rapport au boîtier. La pièce fusible est ainsi configurée pour opérer une rupture qui libère la plaque des contraintes mécaniques générées par le boîtier. La plaque est alors libre de se dilater et de se contracter, séparée de son lien avec le boîtier.

Le boîtier qui entoure le faisceau d’échange thermique est configuré pour canaliser l’air d’admission. Ce boîtier comprend quatre faces. Deux faces longitudinales, parallèles entre elles, s’étendent selon l’axe d’extension longitudinal du faisceau d’échange thermique. Les deux faces longitudinales sont chacune associées à deux faces latérales parallèles entre elles et perpendiculaires à l’axe d’extension longitudinal du faisceau d’échange thermique. Un flanc latéral, correspondant à une plaque collectrice, délimite deux chambres collectrices. Un autre flanc latéral est opposé à la plaque collectrice. Ce flanc latéral est celui sur lequel prend appui la pièce fusible du couple de plaques du faisceau d’échange thermique.

Chaque plaque du faisceau d’échange thermique comprend ainsi une première extrémité longitudinale orientée vers les chambres collectrices, et une deuxième extrémité longitudinale portant la pièce fusible et le dispositif de maintien longitudinal.

La pièce fusible dispose d’une zone d’affaiblissement qui l’autorise à se dissocier de la plaque du faisceau d’échange thermique qui la porte. La pièce fusible permet de positionner correctement la plaque du faisceau d’échange thermique lors du montage dudit faisceau d’échange thermique dans le boîtier grâce à un effort généré par l’appui de la plaque du faisceau d’échange thermique d’un côté sur la pièce fusible et de l’autre sur la plaque collectrice, qui tend à mettre en appui la plaque du faisceau d’échange thermique contre la plaque collectrice. Le caractère fixe de la plaque du faisceau d’échange thermique par rapport aux deux flancs latéraux du boîtier n’a d’intérêt que lors du montage : une fois le brasage effectué, la zone d’affaiblissement de la pièce fusible permet à la plaque du faisceau d’échange thermique de se dissocier du boîtier suite à quelques cycles thermique. Les mouvements de dilatation/rétractation de la plaque du faisceau d’échange thermique lors des cycles thermiques sont ainsi autorisés, ce qui évite toute détérioration de cette plaque.

Le dispositif de dissipation thermique est destiné à augmenter la surface d’échange thermique du faisceau d’échange thermique. Pour ce faire, il prend une forme augmentant la surface d’échange thermique avec l’air d’admission. Cette forme, correspondant généralement à un feuillet conformé pour présenter de nombreux replis, fait qu’il est structurellement souple avant brasage.

Le dispositif de dissipation thermique, malgré sa souplesse, est contenu au moins longitudinalement par le dispositif de maintien longitudinal. Avant brasage, le dispositif de dissipation thermique ainsi contenu ne peut se déplacer au-delà de la première extrémité longitudinale et la deuxième extrémité longitudinale de la plaque du faisceau d’échange thermique. Le dispositif de dissipation thermique reste positionné entre la plaque collectrice et le dispositif de maintien longitudinal, empêchant ainsi qu’il vienne s’interposer entre une des plaques du faisceau d’échange thermique et le flanc latéral du boîtier. Le dispositif de dissipation thermique reste ainsi à distance du flanc latéral du boîtier, jusqu’au brasage qui assure ensuite sa fixation.

Selon un aspect de l’invention, la pièce fusible s’étend dans un plan et le dispositif de maintien longitudinal s’étend dans un autre plan distinct du plan de la pièce fusible. La pièce fusible prend appui contre le flanc latéral du boîtier de sorte à s’étendre dans un plan parallèle à un plan du flanc latéral. Le dispositif de maintien longitudinal n’ayant pas vocation à être en appui contre le flanc latéral, peut se placer dans un plan différent. La distance qui existe entre le plan de la pièce fusible et le plan du dispositif de maintien longitudinal est donc non-nulle.

Selon un aspect de l’invention, le plan de la pièce fusible et le plan du dispositif de maintien longitudinal sont parallèles. De ce fait, le plan de la pièce fusible et le plan du dispositif de maintien longitudinal sont également parallèles au plan du flanc latéral du boîtier. Ainsi, le dispositif de maintien longitudinal n’est ni incliné vers le flanc latéral du boîtier, ni vers le dispositif de dissipation thermique. Cette configuration a pour avantage de permettre au dispositif de dissipation thermique d’être en position optimale : maintenu pour le montage à distance du flanc du boîtier, il occupe par ailleurs l’espace du faisceau d’échange thermique dédié à la circulation de l’air d’admission jusqu’au dispositif de dissipation thermique, maximisant ainsi l’échange thermique.

Selon un aspect de l’invention, le plan de la pièce fusible est interposé entre le plan du dispositif de maintien longitudinal et un flanc latéral du boîtier. Le plan du dispositif de maintien longitudinal est disposé en retrait du flanc latéral du boîtier par rapport au plan de la pièce fusible.

La pièce fusible et le dispositif de maintien longitudinal correspondent à un bord plié au niveau de la deuxième extrémité longitudinale de la plaque du faisceau d’échange thermique les comportant. Le bord plié peut comporter des lignes de pliure distinctes pour la pièce fusible et le dispositif de maintien longitudinal.

Selon un aspect de l’invention, une distance non nulle est présente entre le dispositif de maintien longitudinal et le flanc latéral du boîtier. Cette distance est mesurée entre le dispositif de maintien longitudinal considéré et le flanc latéral du boîtier. Seule la pièce fusible se trouve en contact avec le flanc latéral du boîtier. Ainsi, la deuxième extrémité longitudinale de la plaque du faisceau d’échange thermique est plaquée contre la plaque collectrice du boîtier par la pièce fusible, la maintenant ainsi positionnée avant le brasage.

Le dispositif de dissipation thermique vient en butée contre le dispositif de maintien longitudinal. En considérant que le dispositif de maintien longitudinal et la pièce fusible ont une même épaisseur, le dispositif de dissipation thermique n’est pas au contact de la pièce fusible. Ceci a pour avantage, lors du brasage, d’éviter que le dispositif de dissipation thermique soit fixé par brasage au flanc latéral du boîtier ou à la pièce fusible. Cette disposition à distance du flanc latéral du boîtier et de la pièce fusible est conservée après brasage. Elle permet donc également la dilatation/rétractation de la plaque du faisceau d’échange thermique lorsque celle-ci est dissociée du flanc latéral du boîtier par rupture de la zone d’affaiblissement de la pièce fusible.

Selon un aspect de l’invention, le dispositif de maintien longitudinal présente un profil en L. Par ailleurs, la pièce fusible présente également un profil en L. Ces profils en L sont orientés de façon similaire pour le dispositif de maintien longitudinal et la pièce fusible. La deuxième extrémité longitudinale de la plaque du faisceau d’échange thermique est pliée pour former le L de la pièce fusible et le L du dispositif de maintien longitudinal. Par définition, chaque L comprend une portion minoritaire et une portion majoritaire, la portion minoritaire et la portion majoritaire étant dans des plans différent et se rejoignant au niveau d’une ligne de pliure.

Le L de la pièce fusible et le L du dispositif de maintien longitudinal ont leur portion minoritaire inclues dans un même plan, correspondant à un plan de la deuxième extrémité longitudinale de la plaque du faisceau d’échange thermique les comprenant. Le L de la pièce fusible et le L du dispositif de maintien longitudinal ont leur propre ligne de pliure, pouvant ou non être dans le même plan comme précédemment décrit. Le L de la pièce fusible a sa portion majoritaire inclue dans le plan de la pièce fusible. Le L du dispositif de maintien longitudinal a sa portion majoritaire inclue dans le plan du dispositif de maintien longitudinal.

Par « orienté de façon similaire », on entend que la deuxième extrémité de la plaque du faisceau d’échange thermique est pliée dans un même sens pour générer la pièce fusible et le dispositif de maintien longitudinal.

On considère un plan longitudinal médian à un dispositif de dissipation thermique. Ce plan longitudinal médian est parallèle aux plans de la deuxième extrémité des deux plaques du faisceau d’échange thermique au contact du dispositif de dissipation thermique. Ce plan longitudinal médian est équidistant avec l’un et l’autre desdits plans des deuxièmes extrémités de ces plaques, et s’étend longitudinalement dans le dispositif de dissipation thermique considéré. Alors, selon un exemple de réalisation, la deuxième extrémité de chacune des plaques du faisceau d’échange thermique au contact du dispositif de dissipation thermique est pliée dans un sens allant vers le plan longitudinal médian au dispositif de dissipation thermique.

Selon un aspect de l’invention, chacune des plaques du faisceau d’échange thermique comporte son propre dispositif de maintien longitudinal du dispositif de dissipation thermique. Avantageusement, pour un premier couple de plaques du faisceau d’échange thermique et un deuxième couple de plaques du faisceau d’échange thermique séparés d’un dispositif de dissipation thermique, le dispositif de maintien longitudinal d’une plaque du premier couple de plaques et le dispositif de maintien longitudinal d’une plaque du deuxième couple de plaques sont disposés en vis-à-vis, chacun participant au maintien longitudinal du dispositif de dissipation thermique. Plus particulièrement, lesdits dispositifs de maintien longitudinal sont disposés de façon symétrique par rapport au plan longitudinal médian du dispositif de dissipation thermique. Dès lors, dans le faisceau d’échange thermique, le dispositif de maintien longitudinal d’une plaque du premier couple de plaques et le dispositif de maintien longitudinal de l’autre plaque du premier couple de plaques sont disposés dos à dos, en s’étendant selon des sens opposés.

Ainsi, les plaques d’un couple de plaques du faisceau d’échange thermique, avantageusement d’un même faisceau d’échange thermique, sont pliées de façon identique. De ce fait, les plaques du faisceau d’échange thermique sont interchangeables en tout endroit du faisceau. Parmi les avantages de ce mode de réalisation, on peut citer le gain de temps, un outillage réduit pour obtenir les plaques du faisceau d’échange thermique, et une facilité de conception.

Selon un aspect alternatif de l’invention, une des plaques du couple de plaques comprend le dispositif de maintien longitudinal tandis que l’autre plaque du couple en est dépourvue. On considère ici deux plaques du faisceau d’échange thermique d’un même couple de plaques. Dans cette configuration, le dispositif de maintien longitudinal peut s’étendre vers le plan longitudinal médian du dispositif de dissipation de chaleur au contact du couple de plaques considérée. Le dispositif de maintien longitudinal peut être sécant au plan longitudinal médian du dispositif de dissipation de chaleur considéré. Alternativement, le dispositif de maintien longitudinal n’est pas sécant au plan longitudinal médian de l’un ou l’autre des dispositifs de dissipation de chaleur.

Selon un aspect de l’invention, une distance non nulle sépare un premier dispositif de maintien longitudinal d’un deuxième dispositif de maintien longitudinal, le premier dispositif de maintien longitudinal étant partie à une plaque d’un premier couple de plaques et le deuxième dispositif de maintien longitudinal étant partie à une plaque d’un deuxième couple de plaques, le premier couple de plaques étant immédiatement adjacent au deuxième couple de plaques. Cette distance est mesurée dans le plan des deux dispositifs et correspond à la distance la plus courte entre les deux dispositifs de maintien longitudinal dans ce plan. Les deux dispositifs de maintien longitudinal considérés appartiennent à des plaques de deux couples distincts de plaques du faisceau d’échange thermique. Par « immédiatement adjacent » on entend que le premier couple de plaque et le deuxième couple de plaques sont directement consécutifs, séparées l’un l’autre d’un dispositif de dissipation thermique avec lequel ils sont tous deux en contact. Cette distance non nulle évite les interférences mécaniques entre les plaques du faisceau d’échange thermique lors de leur assemblage. Ainsi, la distance doit être suffisante pour que les deux dispositifs de maintien longitudinal considérés n’appuient pas l’un sur l’autre.

De façon particulière, la distance est non nulle et inférieure à une hauteur du dispositif de dissipation thermique. En étant inférieure à une hauteur du dispositif de dissipation thermique, le dispositif de maintien longitudinal considéré contient le dispositif de dissipation thermique pour qu’il soit en retrait de la plaque collectrice, avec lequel il n’entre ainsi pas en contact. Selon un aspect de l’invention, la pièce fusible comprend une première zone d’affaiblissement tandis que le dispositif de maintien longitudinal comprend une deuxième zone d’affaiblissement. On entend par « zone d’affaiblissement » une zone de moindre résistance mécanique, comme celle qui relie la pièce fusible à la plaque du faisceau d’échange thermique. Cette zone d’affaiblissement est une zone configurée pour être de nature relativement fragile par rapport au reste de la plaque du faisceau d’échange thermique. Elle a vocation à se rompre après le brasage, et plus particulièrement lors de la mise en œuvre du dispositif de refroidissement, du fait des contraintes subies par ce dernier lors des premiers cycles thermiques.

La première zone d’affaiblissement est séparée d’une distance du plan de la pièce fusible, cette distance séparant la première zone d’affaiblissement du plan de la pièce fusible étant inférieure à une distance séparant le dispositif de dissipation thermique du même plan de la pièce fusible. La distance séparant le dispositif de dissipation thermique du plan de la pièce fusible et la distance séparant la première zone d’affaiblissement du plan de la pièce fusible sont mesurées dans un même plan perpendiculaire au plan de la pièce fusible. Ainsi, le dispositif de dissipation thermique est à distance de la première zone d’affaiblissement, ils ne sont donc pas joint solidairement l’un à l’autre lors de l’opération de brasage.

Avantageusement, la deuxième zone d’affaiblissement est destinée à provoquer la séparation, de préférence par une cassure franche, de la pièce fusible et du dispositif de maintien longitudinal. Comme une première zone d’affaiblissement similaire est présente entre la pièce fusible et la deuxième extrémité longitudinale de la plaque du faisceau d’échange thermique, ladite plaque se voit dissociée de pièce fusible lors de la rupture de ces deux zones d’affaiblissement. Ainsi, une fois la pièce fusible découplée du dispositif de maintien longitudinal et du reste de la plaque du faisceau d’échange thermique, la plaque portant le dispositif de maintien longitudinal est libre de se déformer lors des cycles thermiques suivants, n’étant plus liée au flan latéral du boîtier.

Pour présenter une résistance à la rupture inférieure à celle du matériau l’entourant, la première zone d’affaiblissement et la deuxième zone d’affaiblissement peuvent prendre différentes formes.

A titre purement illustratif, la première zone d’affaiblissement et/ou la deuxième zone d’affaiblissement peuvent correspondre à une liaison métallique parcourue d’orifices disposés linéairement, ou encore de manière rectiligne. Alternativement, ou en supplément, la première zone d’affaiblissement et/ou la deuxième zone d’affaiblissement peuvent comporter au moins une encoche. A titre d’exemple, la première zone d’affaiblissement et/ou la deuxième zone d’affaiblissement peuvent comportent une première ligne de moindre résistance, deux encoches étant situées de part et d’autre de cette ligne de moindre résistance. Encore de manière alternative, cette ligne de moindre résistance est obtenue par un amincissement local.

La deuxième zone d’affaiblissement reliant la pièce fusible au dispositif de maintien longitudinal résulte d’une découpe de la plaque du faisceau d’échange thermique ensuite pliée, et est ainsi comprise dans la matière de cette plaque. La deuxième zone d’affaiblissement est par ailleurs contenue entre le plan du dispositif de maintien longitudinal et le plan de la pièce fusible, ou dans l’un ou l’autre de ces plans, tout en étant intermédiaire au dispositif de maintien longitudinal et à la pièce fusible.

Selon un aspect alternatif de l’invention, la pièce fusible et le dispositif de maintien longitudinal sont séparés d’un écart longitudinal. Ainsi, le dispositif de maintien longitudinal est lié à la pièce fusible via la deuxième extrémité terminale de la plaque du faisceau d’échange thermique. L’écart longitudinal est mesuré entre le dispositif de maintien longitudinal et la pièce fusible au niveau d’une bordure latérale de la deuxième extrémité de la plaque du faisceau d’échange thermique les portant.

Selon un aspect de l’invention, le dispositif de maintien longitudinal et la pièce fusible sont continus d’un premier bord longitudinal à un second bord longitudinal de la plaque du faisceau d’échange thermique porteuse du dispositif de maintien longitudinal et de la pièce fusible. On comprend ici que le dispositif de maintien longitudinal et la pièce fusible occupent l’intégralité d’une largeur de la plaque du faisceau d’échange thermique, la largeur étant mesuré transversalement dans un plan perpendiculaire à un plan d’extension longitudinal du faisceau d’échange thermique.

Selon un aspect de l’invention, le dispositif de maintien longitudinal se divise en au moins un premier segment et un deuxième segment séparés d’un écart inter-segment. Cet écart inter segment est mesuré dans le plan du dispositif de maintien longitudinal dans une direction parallèle au plan de la deuxième extrémité longitudinale de la plaque du faisceau d’échange thermique et entre le premier segment et le deuxième segment au niveau de la bordure latérale de la deuxième extrémité de la plaque du faisceau d’échange thermique. Le premier segment et le deuxième segment d’un même dispositif de maintien longitudinal sont reliés à la même deuxième extrémité de la plaque du faisceau d’échange thermique considérée. Avantageusement, le premier segment et le deuxième segment d’un même dispositif de maintien longitudinal sont pliés dans le même sens. L’écart inter-segment présent entre le premier segment et le deuxième segment permet de réduire la quantité de matière utilisée pour fabriquer la plaque du faisceau d’échange thermique, tout en remplissant la fonction de l’invention. Avantageusement, les écarts inter- segments du dispositif de dissipation de maintien longitudinal cumulés représentent moins de 50% d’une longueur totale du dispositif de maintien longitudinal. La longueur totale du dispositif de maintien est mesurée entre le premier bord longitudinal et le second bord longitudinal de la plaque du faisceau d’échange thermique porteuse du dispositif de maintien longitudinal, perpendiculairement à l’axe d’extension longitudinal du faisceau d’échange thermique. Malgré la présence de cet écart inter- segment, le maintien du dispositif de dissipation thermique est assuré.

D'autres caractéristiques, détails et avantages de l'invention ressortiront plus clairement à la lecture de la description donnée ci-après à titre indicatif en relation avec des dessins dans lesquels :

- la figure 1 est une vue générale, en perspective, d'un dispositif de refroidissement selon l’invention dans un premier mode de réalisation,

- les figures 2 à 3 sont des vues schématiques d’un faisceau d’échange thermique, parti au dispositif de refroidissement selon l’invention, dans un deuxième mode et un troisième mode de réalisation,

- les figures 4 à 6 sont des vues en perspective d’une plaque du faisceau d’échange thermique, partie au dispositif de refroidissement selon l’invention, dans différents modes de réalisation.

Il faut tout d’abord noter que les figures exposent l’invention de manière détaillée pour mettre en œuvre l’invention, lesdites figures pouvant bien entendu servir à mieux définir l’invention le cas échéant.

Dans la suite de la description, les dénominations longitudinales ou latérales se réfèrent à l'orientation du dispositif de refroidissement selon l’invention. La direction longitudinale correspond à un axe d’extension longitudinal d’un faisceau d’échange thermique du dispositif de refroidissement dans lequel le dispositif de refroidissement et faisceau d’échange thermique s’étendent dans leur plus grande dimension, alors que les orientations latérales correspondent à des droites concourantes, c’est-à-dire qui croisent la direction longitudinale, notamment perpendiculaires à l'axe longitudinal du dispositif de refroidissement. Les fluides sont représentés par des flèches, pleines lorsque le fluide est hors du dispositif de refroidissement et en pointillés lorsque le fluide est à l’intérieur du dispositif de refroidissement.

Il est par ailleurs à noter que les modes de réalisations des différents dispositifs de refroidissement illustrés diffèrent de par la forme des plaques du faisceau d’échange thermique. Ainsi, les composants décrits dans la figure 1 et leur agencement peuvent s’appliquer aux autres modes de réalisation. Par ailleurs, la figure 1 est non limitative et à considérer à titre d’exemple.

En se référant tout d’abord à la figure 1, on voit un dispositif de refroidissement 1 d’un air d’admission FA d’un moteur à combustion interne d’un véhicule. Ce dispositif de refroidissement 1 est montré dans son ensemble, associant un faisceau d’échange thermique 2 et un boîtier 3.

Pour faciliter la lecture de la figure 1, le faisceau d’échange thermique 2 est représenté partiellement. Le faisceau d’échange thermique 2 s’étend selon un axe d’extension longitudinal X. Il comprend au moins un couple 4 de plaques 5 et au moins un dispositif de dissipation thermique 6 d’extension longitudinale. Un empilement successif de couples 4 de plaques 5 et de dispositifs de dissipation thermique 6 forme le faisceau d’échange thermique 2.

Un seul dispositif de dissipation thermique 6 est représenté sur la figure 1. Il correspond à un feuillet conformé pour présenter de nombreux replis. En l’espèce, le dispositif de dissipation thermique 6 est plié en accordéon, présentant une section longitudinale de forme sinusoïdale. Cette forme sinusoïdale est régulière et a une amplitude constante qui correspond à une hauteur H du dispositif de dissipation thermique 6, cette hauteur H étant mesurée entre un plan 61 et un plan 62 délimitant de part et d’autre la forme sinusoïdale du dispositif de dissipation thermique 6, ces plans passant ainsi par des crêtes du dispositif de dissipation thermique 6.

Le dispositif de dissipation thermique 6 est destiné à être traversé par l’air d’admission FA. Canalisé par le boîtier 3, l’air d’admission FA se déplace perpendiculairement à l’axe d’extension longitudinal X et à la section sinusoïdale du dispositif de dissipation thermique 6. Ainsi, lors du fonctionnement du dispositif de refroidissement 1, l’air d’admission FA traverse de part en part le dispositif de dissipation thermique 6 et lèche les parois de ce dispositif de dissipation thermique 6.

Le couple 4 de plaques 5 est formé de deux plaques 5 du faisceau d’échange thermique 2 qui comportent une première extrémité longitudinale 7 et une deuxième extrémité longitudinale 8. La deuxième extrémité longitudinale 8 est opposée à la première extrémité longitudinale 7. Dans un couple 4 de plaques 5, les deux plaques 5 du faisceau d’échange thermique 2 sont juxtaposées de sorte à ce qu’elles délimitent ensemble un espace de circulation de fluide caloporteur FC interne au couple 4 de plaques 5. L’espace de circulation 9 de fluide caloporteur FC interne au couple 4 de plaques 5 prend la forme d’un U, délimité par des zones de contact 11 des plaques 5 du couple 4 de plaques 5.

Le couple 4 de plaques 5 est plaqué sur le boîtier 3 par des pièces fusibles 12 ménagées du côté de la deuxième extrémité longitudinale 8. Les pièces fusibles 12, au nombre par exemple de deux, sont situées à chacun des deux bouts d’une bordure latérale 13 de la deuxième extrémité longitudinale 8 de chaque plaque 5 du faisceau d’échange thermique 2. Elles prennent la forme d’une languette au profil en L.

La plaque 5 du couple 4 de plaques 5 comprend au moins un dispositif de maintien longitudinal 14 du dispositif de dissipation thermique 6. Ce dispositif de maintien longitudinal 14 permet de contenir le dispositif de dissipation thermique 6 de manière à limiter son extension à une dimension qui ne dépasse pas de la plaque, du côté de la ou des pièces fusibles 12. En l’espèce, le dispositif de maintien longitudinal 14 visible sur la figure 1 est représenté sans le dispositif de dissipation thermique 6 qu’il doit maintenir, afin de pouvoir l’observer. A l’inverse, le dispositif de maintien longitudinal 14 sur lequel s’appuie le dispositif de dissipation thermique 6 représenté sur la figure 1, n’est pas visible du fait de l’angle de vue.

Le dispositif de maintien longitudinal 14 prend, dans le premier mode de réalisation illustré figure 1, la forme d’une bande ininterrompue au profil en L centrée sur la deuxième extrémité longitudinale 8 de chaque plaque 5 du faisceau d’échange thermique 2. Le profil en L du dispositif de maintien longitudinal 14 et celui des deux pièces fusibles 12 l’entourant sont orientés de façon similaire, c’est-à-dire en s’éloignant du couple 4 de plaques 5. Il résulte du pliage sensiblement à angle droit de la plaque 5 du faisceau d’échange thermique 2 au niveau de la deuxième extrémité longitudinale 8. Le dispositif de maintien longitudinal 14 et les pièces fusibles 12 sont séparés les uns des autres d’un écart longitudinal 15. Le dispositif de maintien longitudinal 14 et les pièces fusibles 12 occupent une majorité d’une largeur 16 de la plaque 5 du faisceau d’échange thermique 2 au niveau de sa deuxième extrémité longitudinale 8. Le dispositif de maintien longitudinal 14 et les pièces fusibles 12 résultent par ailleurs du pliage de cette deuxième extrémité longitudinale 8.

Le dispositif de dissipation thermique 6 est apposé contre une des plaques du couple 4 de plaques 5, de sorte à ce qu’ils se superposent l’un l’autre. Ils sont en contact physique favorisant le transfert thermique entre ces deux composants. Lors de la mise en œuvre du dispositif de refroidissement 1, le faisceau d’échange thermique 2 est traversé par l’air d’admission FA. Le fluide caloporteur FC du faisceau d’échange thermique 2 capte des calories de l’air d’admission FA. Cet échange thermique est permis par le dispositif de dissipation thermique 6 et les couples 4 de plaques 5 placés sur le flux rectiligne de l’air d’admission FA.

Le dispositif de dissipation thermique 6 et les couples 4 de plaques 5 sont faits d’un métal thermiquement conducteur, avantageusement en aluminium ou en alliage d’aluminium, qui favorise le transfert des calories. Ces calories sont ensuite transférées au fluide caloporteur FC circulant au travers des couples 4 de plaques 5.

Le faisceau d’échange thermique 2 est entouré d’un boîtier 3 qui comporte quatre flancs référencés 17, 18, 19 et 20. Pris par rapport à l’axe d’extension longitudinal X, le boîtier 3 a deux flancs latéraux 17, 18, opposés l’un à l’autre et deux flanc longitudinaux 19, 20 reliant les flancs latéraux 17, 18. Les flancs longitudinaux 19, 20 sont disposés dans des plans parallèles au flux de l’air d’admission FA. Ainsi, le boîtier 3 dispose de deux ouvertures 21, 22 pour permettre au flux de l’air d’admission FA de le traverser de part en part.

Deux chambres collectrices 23, 24 du fluide caloporteur FC, correspondant à une première chambre collectrice 23 et une deuxième chambre collectrice 24, sont partie à un flanc latéral correspondant à une plaque collectrice 17 du boîtier 3. Un flanc latéral 18 est opposé à la plaque collectrice 17. Le flanc latéral 18 est celui contre lequel les pièces fusibles 12 prennent appui. Chaque chambre collectrice 23, 24 est reliée à un circuit de circulation du fluide caloporteur FC qui comprend le dispositif de refroidissement 1 selon l’invention. La première chambre collectrice 23 et la deuxième chambre collectrice 24 sont en communication entre elles par l’intermédiaire des espaces de circulation à chaque couple 4 de plaques 5. Ainsi, lors du fonctionnement du dispositif de refroidissement 1, le fluide caloporteur FC entrant par la première chambre collectrice 23 est réparti dans les différents couples 4 de plaques 5 du faisceau d’échange thermique 2 où il a lieu l’échange thermique entre fluide caloporteur FC et l’air d’admission FA, puis en collecté par la deuxième chambre collectrice 24 avant d’être transmis au reste du circuit de circulation du fluide caloporteur FC, externe au dispositif de refroidissement 1.

Le boîtier 3 a ses quatre flancs 17, 18, 19, 20 enserrés en périphérie des ouvertures 21, 22 du boîtier 3 par une bride d’assemblage 25 et une bride d’accostage 26, fixées au boîtier 3. La bride d’accostage 26 s’étend aux abords du boîtier 3 de sorte à permettre la fixation du dispositif de refroidissement 1 au moteur du véhicule. La bride d’accostage 26 dispose d’orifices 28, destinés à cette fixation. Les orifices 28 peuvent ainsi accueillir des moyens de fixations tels des vis ou des écrous.

Le dispositif de refroidissement 1 présenté en figure 1 est assemblé par exemple comme suit. Dans un premier temps, une étape d’assemblage du faisceau d’échange thermique 2 permet d’obtenir une alternance de dispositifs de dissipation thermique 6 et de couples 4 de plaques 5. Puis, le boîtier 3 est monté en périphérie du faisceau d’échange thermique 2 de sorte à ce que les pièces fusibles 12 prennent appui sur le flanc latéral 18 du boîtier 3 correspondant au flanc latéral dépourvu des chambres collectrices 23, 24.

Les dispositifs de dissipation thermique 6 sont contenus entre la plaque collectrice 17 du boîtier 3, et les dispositifs de maintien longitudinal 14. Le dispositif de maintien longitudinal 14 permet au dispositif de dissipation thermique 6 de ne pas s’intercaler entre les plaques 5 du faisceau d’échange thermique 2 et le boîtier 3. Les dispositifs de dissipation thermique 6 sont donc maintenus à distance du boîtier 3, en particulier à distance du flanc latéral 18 opposé à la plaque collectrice 17. En contenant le dispositif de dissipation thermique 6, on évite l’apparition d’un décalage de plaque au sein d’un couple 4 de plaques 5. Les plaques 5 du faisceau d’échange thermique 2 restent ainsi correctement ajustées pour la circulation du fluide caloporteur FC.

Après son assemblage, une opération de brasage est réalisée sur le dispositif de refroidissement 1. Cette étape permet de solidariser simultanément toutes les pièces métalliques du dispositif de refroidissement 1. Il est ainsi important que tous les composants du dispositif de refroidissement 1 soient correctement placés les uns par rapport aux autres au préalable à cette opération de brasage.

La figure 2 montre le dispositif de refroidissement 1 selon un deuxième mode de réalisation. Ce dernier est dépourvu de son boîtier 3 afin d’illustrer le faisceau d’échange thermique 2 et montre en perspective un agrandissement d’extrémités 8 de plaques 5 du faisceau d’échange thermique 2.

Le faisceau d’échange thermique 2 illustré ici comporte quatre plaques 5, dont deux forment un couple 4 de plaques 5. De part et d’autre du couple 4 de plaques 5 est disposé un dispositif de dissipation thermique 6 de section longitudinale de forme sinusoïdale tel que précédemment décrit.

Le dispositif de dissipation thermique 6 s’inscrit dans un plan longitudinal médian 29. Le plan longitudinal médian 29 est disposé à la moitié de la hauteur H du dispositif de dissipation thermique 6. Le plan longitudinal médian 29 est par ailleurs parallèle à un plan de plaque 30 de l’une ou l’autre des plaques 5 du faisceau d’échange thermique 2, les plaques 5 du faisceau d’échange thermique 2 étant disposées dans des plans de plaque 30 parallèles les uns aux autres.

Dans l’exemple de la figure 2, toutes les plaques 5 du faisceau d’échange thermique 2 ont la même forme au niveau de leur deuxième extrémité longitudinale 8. Elles sont en revanche orientées selon deux sens 31, 32 différents par rapport au plan longitudinal médian 29, comme cela sera explicité ci-dessous.

Chaque plaque 5 du faisceau d’échange thermique 2 dispose à sa deuxième extrémité longitudinale 8, et plus précisément au niveau de la bordure latérale 13 de cette deuxième extrémité longitudinale 8, d’une pièce fusible 12 et d’un dispositif de maintien longitudinal 14 de même épaisseur E. La pièce fusible 12 et le dispositif de maintien longitudinal 14 ont un profil en L. Le profil en L de la pièce fusible 12 peut être décomposé en une portion minoritaire 33 et une portion majoritaire 34. Le profil en L du dispositif de maintien longitudinal 14 peut être décomposé en une portion minoritaire 35 et une portion majoritaire 36.

La pièce fusible 12 et le dispositif de maintien longitudinal 14 ont leur portion minoritaire

33, 35 inclues dans un même plan, correspondant au plan de plaque 30 de la plaque 5 du faisceau d’échange thermique 2 les comprenant.

La pièce fusible 12 et le dispositif de maintien longitudinal 14 ont leur portion majoritaire

34, 36 inclues dans des plans parallèles et distincts. La pièce fusible 12 est incluse dans un plan 37 de la pièce fusible 12. Le dispositif de maintien longitudinal 14 est inclus dans un plan 38 du dispositif de maintien longitudinal 14. Le plan 38 du dispositif de maintien longitudinal 14 est interposé entre le plan 37 de la pièce fusible 12 et le dispositif de dissipation thermique 6. De ce fait, et considérant que la pièce fusible 12 et le dispositif de maintien longitudinal 14 partagent la même épaisseur E, le dispositif de dissipation thermique 6 est écarté de la pièce fusible 12 : ils n’entrent pas en contact l’un et l’autre, de sorte à ce qu’une distance C subsiste entre eux. En revanche, le dispositif de dissipation thermique 6 entre en contact avec le dispositif de maintien longitudinal 14, avec lequel il est en butée afin de s’étendre à son contact sur la majeure partie de la largeur de la plaque 5 du faisceau d’échange thermique 2. Par ailleurs, cette configuration fait que seule la pièce fusible 12 entre en contact avec le boîtier 3, le dispositif de dissipation thermique 6 étant suffisamment éloigné de la pièce fusible 12, au moyen du dispositif de maintien longitudinal 14, pour garantir qu’il ne s’interpose pas entre la pièce fusible 12 et le flanc latéral 18 contre lequel cette pièce fusible 12 prend appui.

Dans l’exemple de la figure 2 où pièce fusible 12 et dispositif de maintien longitudinal 14 partagent la même épaisseur E, une distance B sépare le plan 37 de la pièce fusible 12 et le plan du dispositif de maintien longitudinal 14 d’une même plaque 5 du faisceau d’échange thermique 2. Lorsque la pièce fusible 12 est au contact du boîtier 3, cette distance B correspond aussi à la distance entre le dispositif de maintien longitudinal 14 et le flanc latéral du boîtier 3.

La pièce fusible 12 et le dispositif de maintien longitudinal 14 sont séparés d’un écart longitudinal 15. Cet écart longitudinal 15 est non nul et forme une encoche ménagée entre la pièce fusible 12 et le dispositif de maintien longitudinal 14.

En considérant à présent deux dispositifs de maintien longitudinal 14, situés sur des plaques 5 du faisceau d’échange thermique 2 disposées immédiatement de part et d’autre d’un même dispositif de dissipation thermique 6. Les deux dispositifs de maintien longitudinal 14 sont séparés d’une distance A non nulle et inférieure à la hauteur H. Ces deux dispositifs de maintien longitudinal 14 sont orientés dans des sens 31, 32 opposés de sorte à ce que leur profil en L soit dirigé de la plaque 5 du faisceau d’échange thermique 2 les portant vers le plan longitudinal médian 29 du dispositif de dissipation thermique 6 considéré. Dès lors, un bord libre 39 de chaque dispositif de maintien longitudinal 14 fait face à l’autre.

Selon l’exemple de réalisation illustré à la figure 2, chaque plaque 5 du faisceau d’échange thermique 2 porte un dispositif de maintien longitudinal 14. Dès lors, deux dispositifs de maintien longitudinal 14 de deux plaques 5 du faisceau d’échange thermique 2 d’un même couple 4 de plaques 5 adoptent également une orientation en sens opposé, s’éloignant de la zone de contact 11 propre au couple 4 de plaques 5 considérée, délimitant l’espace de circulation 9 du fluide caloporteur LC interne au couple 4 de plaques 5. Autrement dit, dans un faisceau d’échange thermique 2 tel que décrit dans la figure 2, des plaques 5 du faisceau d’échange thermique 2 prises successivement les unes à la suite des autres ont des dispositifs de maintien longitudinal 14 orientés alternativement dans un premier sens 31 puis dans un second sens 32 opposé au premier sens 31.

Les pièces fusibles 12 adoptent la même configuration que celle décrite ci-dessus pour les dispositifs de maintien longitudinal 14.

La pièce fusible 12 comporte une première zone d’affaiblissement 40 qui lui est propre. Cette première zone d’affaiblissement 40 est située entre la pièce fusible 12 et la deuxième extrémité longitudinale 8 de la plaque 5 du faisceau d’échange thermique 2. Elle prend ici la forme d’une ligne de moindre résistance. Préférentiellement, la première zone d’affaiblissement 40 de la pièce fusible 12 est située dans la portion minoritaire de la pièce fusible 12. Avantageusement, elle est située à une distance F de la pièce fusible 12 plus faible que la distance C correspondant à la distance entre le dispositif de dissipation thermique 6 et la pièce fusible 12. Ainsi, le dispositif de dissipation thermique 6 ne surplombe pas cette première zone d’affaiblissement 40. L’opération de brasage ne solidarise ainsi la pièce fusible 12 qu’avec le boîtier.

En se référant maintenant à la figure 3, on voit le dispositif de refroidissement 1 selon un troisième mode de réalisation. Par rapport à ce qui a été présenté pour la figure 2, seuls les dispositifs de maintien longitudinal 14 diffèrent et vont être décrits ci-après. A l’exception de ces différences, la description ci-dessus s’applique mutatis-mutandis et on pourra s’y reporter pour mettre en œuvre l’invention.

Dans ce mode de réalisation, seule une des plaques 5 du faisceau d’échange thermique 2 du couple 4 de plaques 5 est porteuse d’un dispositif de maintien longitudinal 14. En l’occurrence, le dispositif de maintien longitudinal 14 s’étend de sorte à être au moins sécant au plan longitudinal médian 29 du dispositif de dissipation thermique 6 au contact de la plaque 5 du faisceau d’échange thermique 2 qui porte ledit dispositif de maintien longitudinal 14.

Les dispositifs de maintien longitudinal 14 sont orientés dans le même second sens 32. Ils sont séparés entre eux de la distance A. Cette distance A est non nulle entre un bord libre 59 du dispositif de maintien longitudinal 14 d’une plaque 5 et une tranche libre 60 de l’autre plaque 5 qui s’étend entre deux pièces fusible 12.

Chaque dispositif de maintien longitudinal 14 est dédié à un dispositif de dissipation thermique 6, qui est à son contact. L’épaisseur E du dispositif de maintien longitudinal 14 est configurée pour maintenir le dispositif de dissipation thermique 6 longitudinalement.

La figure 4 montre une plaque 5 du faisceau d’échange thermique 2 partie au dispositif de refroidissement 1 selon l’invention, dans le mode de réalisation de la figure 2. La plaque 5 du faisceau d’échange thermique 2 est représentée associée au boîtier 3, en particulier associée à la plaque collectrice 17. En revanche, les autres composants sont omis pour faciliter la lecture de cette figure 4. La plaque 5 du faisceau d’échange thermique 2 est observée du côté de son espace de circulation 9 de fluide caloporteur LC interne. Plus particulièrement, la figure 4 illustre la disposition de la première extrémité longitudinale 7 de la plaque 5 du faisceau d’échange thermique 2 par rapport à une plaque collectrice 17 partie au boîtier 3.

La plaque 5 du faisceau d’échange thermique 2 comprend, du côté de sa deuxième extrémité longitudinale 8, et entre un premier bord longitudinal 57 et un second bord longitudinal 57 de cette plaque 5, deux pièces fusible 12 et le dispositif de maintien longitudinal 14. Le dispositif de maintien longitudinal 14 est entre les deux pièces fusible 12. Les deux pièces fusible 12 sont situées à chacun des deux bouts de la bordure latérale 13 de la deuxième extrémité longitudinale 8 de la plaque 5 du faisceau d’échange thermique 2. Chaque pièce fusible 12 est disposée à distance du dispositif de maintien longitudinal 14, de sorte à générer l’écart longitudinal 15. En incluant les deux écarts longitudinaux 15, le dispositif de maintien longitudinal 14 et les pièces fusible 12 occupent la largeur 16 de la plaque 5 du faisceau d’échange thermique 2 mesurée au niveau de la deuxième extrémité longitudinale 8.

Le dispositif de maintien longitudinal 14 prend la forme d’une bande divisée en un premier segment 42, un deuxième segment 43 et un troisième segment 44, séparés d’un écart inter segment 55. Ces segments sont pliés dans le même premier sens 31 que les pièces fusible 12. Le premier segment 42 et le troisième segment 44 sont de même longueur. Le deuxième segment 43, situé entre le premier segment 42 et le troisième segment 44, est de longueur supérieure au premier segment 42 et au troisième segment 44.

L’espace de circulation 9 du fluide caloporteur FC interne au couple 4 de plaques 5 de la plaque 5 du faisceau d’échange thermique 2 représentée en figure 4 s’étend entre la première extrémité longitudinale 7 et la deuxième extrémité longitudinale 8 de la plaque 5 du faisceau d’échange thermique 2. Cet espace de circulation 9 du fluide caloporteur FC interne est en forme de U, délimité par les zones de contact 11 de la plaque 5 du faisceau d’échange thermique 2, destiné à venir se superposer à une plaque 5 du faisceau d’échange thermique 2 identique mais orientée en sens opposé de sorte à former le couple 4 de plaques 5. Plus particulièrement, l’espace de circulation 9 du fluide caloporteur FC interne s’ouvre au niveau de sommets du U en des bouches 46. Fes bouches 46 sont en communication avec la première chambre collectrice 23 et avec la deuxième chambre collectrice 24 du boîtier 3. Chaque chambre collectrice 23, 24 comprend un espace unique, destiné à être en communication avec les espaces de circulation 9 du fluide caloporteur FC interne à chaque couple 4 de plaques 5 d’un même faisceau d’échange thermique 2. Pour permettre la mise en communication, la première extrémité longitudinale 7 de la plaque 5 du faisceau d’échange thermique 2 est plaquée contre la plaque collectrice 17, cette dernière étant pourvue d’ouvertures 48 oblongues. Chaque ouverture 48 est disposée face à une bouche 46. F’ étanchéité d’une ouverture 48 et de la bouche 46 associée est assurée tout autour de l’ouverture 48 par un bord plié 47 de première extrémité longitudinale 7 de la plaque concernée. Ce bord plié 47 vient en appui contre la plaque collectrice 17. Lors du montage, les couples 4 de plaques 5 du faisceau d’échange thermique 2 sont en appui contre la plaque collectrice 17, et, via les pièces fusible 12, contre le flanc latéral 18 du boîtier 3 opposé à la plaque collectrice 17. Plaqués, les éléments du dispositif de refroidissement 1 sont positionnés les uns par rapport aux autres et sont maintenus ensemble avant d’être solidarisés par l’opération de brasage.

La figure 5 illustre de façon particulière une deuxième extrémité longitudinale 8 de plaque 5 du faisceau d’échange thermique 2 selon un cinquième mode de réalisation. Le dispositif de maintien longitudinal 14 prend la forme d’une bande continue qui s’étend sur la largeur 16 de la plaque 5 du faisceau d’échange thermique 2 mesurée au niveau de la deuxième extrémité longitudinale 8. Le dispositif de maintien longitudinal 14 est entouré de deux pièces fusible 12. Les deux pièces fusible 12 sont situées à chacun des deux bouts de la bordure latérale 13 de la deuxième extrémité longitudinale 8 de la plaque 5 du faisceau d’échange thermique 2.

Le dispositif de maintien longitudinal 14 et les pièces fusible 12 ont un profil en L tel que précédemment décrit dans la figure 4.

La plaque 5 du faisceau d’échange thermique 2, décrite en figure 5, comporte des zones d’affaiblissement 40, 50 distinctes.

La première zone d’affaiblissement 40 des pièces fusible 12, qui prend la forme de deux encoches 45, est située dans la portion minoritaire du profil en L des pièces fusible 12. Cette première zone d’affaiblissement 40 est autorisée à se rompre au niveau de ces deux encoches 45 sous l’effet de cycles thermiques répétés par exemple, dissociant ainsi la pièce fusible 12 considérée du reste de la plaque 5 du faisceau d’échange thermique 2.

La plaque 5 du faisceau d’échange thermique 2 comporte un autre type de zone d’affaiblissement : une deuxième zone d’affaiblissement 50 liant chaque pièce fusible 12 au dispositif de maintien longitudinal 14.

Le dispositif de maintien longitudinal 14 comporte une première partie 51 située dans le plan 38 du dispositif de maintien longitudinal 14, et une deuxième partie 52 disposée dans le plan 37 de la pièce fusible 12 qu’elle relie. Une troisième partie 53 en forme de S joint la première partie 51 et la deuxième partie 52.

La première partie 51, la deuxième partie 52, la troisième partie 53 se différentient, a sein du dispositif de maintien longitudinal 14, en ce qu’elles sont séparées de la plaque 5 du faisceau d’échange thermique 2 par une fente 27. Cette fente 27 s’étend le long de la deuxième zone d’affaiblissement 50 et sur une extrémité du dispositif de maintien longitudinal 14. Une fois la première zone d’affaiblissement 40 et la deuxième zone d’affaiblissement 50 rompues, la plaque 5 et son dispositif de maintien longitudinal 14 sont libre par rapport au boîtier.

La deuxième partie 52 inclus la deuxième zone d’affaiblissement 50 qui comporte deux encoches 54. Cette deuxième zone d’affaiblissement 50 est autorisée à se rompre entre de ces deux encoches 54, sous l’effet de cycles thermiques répétés par exemple, dissociant ainsi la pièce fusible 12 considérée du dispositif de maintien longitudinal 14. Lorsque les deux zones d’affaiblissement 40, 50 entourant une même pièce fusible 12 se rompent, successivement ou simultanément, la pièce fusible 12 est dissociée de la plaque 5 du faisceau d’échange thermique 2.

En incluant les deux zones d’affaiblissement 50, le dispositif de maintien longitudinal 14 et les pièces fusible 12 occupent la largeur 16 de la plaque 5 du faisceau d’échange thermique 2 mesurée au niveau de la deuxième extrémité longitudinale 8.

La figure 6 présente enfin une deuxième extrémité longitudinale 8 de plaque 5 du faisceau d’échange thermique 2 selon un sixième mode de réalisation. Ce mode de réalisation est tel que décrit en figure 5, à la différence du dispositif de maintien longitudinal 14 qui est composé du premier segment 42, du deuxième segment 43 et du troisième segment 44 séparés les uns les autres par l’écart inter-segment 55 comme décrit en figure 4. Les pièces fusible 12 sont liées au dispositif de maintien longitudinal 14 via son premier segment 42 et son deuxième segment 43. Cette deuxième zone d’affaiblissement 50 liant le dispositif de maintien longitudinal 14 et la pièce fusible 12 est identique à celle décrite en rapport à la figure 5 et on se reportera à la description de cette figure pour mettre en œuvre cette deuxième zone d’affaiblissement 50 dans le cadre de la figure 6.

On comprend à la lecture de ce qui précède que la présente invention propose un dispositif de refroidissement d’un air d’admission d’un moteur à combustion interne configuré pour fiabiliser son étanchéité. Ce dispositif de refroidissement, destiné à être intégré dans un circuit d’air d’admission et un circuit de fluide caloporteur d’un véhicule thermique, offre une solution facile à mettre en œuvre et à moindre coût pour éviter toute interposition du dispositif de dissipation thermique entre une plaque du faisceau d’échange. L’invention est également conçue pour supporter les fortes contraintes thermiques subies par de tels dispositifs, autorisant également une certaine liberté de mouvement et permettant de pérenniser G utilisation du dispositif de refroidissement. De plus, l’efficacité des échanges thermiques entre l’air d’admission et les fluides caloporteurs se voit augmenter lors de la mise en œuvre de l’invention et ce dans les différents modes de réalisation de l’invention.

L’invention ne saurait toutefois se limiter aux moyens et configurations décrits et illustrés ici, et elle s’étend également à tout moyen ou configuration équivalents et à toute combinaison technique opérant de tels moyens. En particulier, la forme du dispositif de maintien longitudinal peut être modifiée sans nuire à l’invention, dans la mesure où le dispositif de refroidissement, in fine , remplit les mêmes fonctionnalités que celles décrites dans ce document.