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Title:
HEAT MANAGEMENT DEVICE FOR SMOKING APPARATUS OF THE WATER PIPE TYPE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2021/111073
Kind Code:
A1
Abstract:
The present invention relates to a heat management device (100) for smoking apparatus of the water pipe type, said device (100) comprising: a support plate (10) having, in its upper face, a reception zone (10a) configured to receive a combustible heat source (SC) of the charcoal type, a lateral wall (20) that is erected along the peripheral perimeter (10b) of said support plate (10), and a removable cover (30) that is able to cap said lateral wall (20), said support plate (10), said lateral wall (20) and said cover (30) together forming a combustion chamber for said heat source (SC), said device (100) further comprising at least one hollow column (40) forming a chimney, having a first opening (41) that opens into said combustion chamber and a second opening (42) that opens onto the exterior of said combustion chamber.

Inventors:
SENOUCI AMIN (FR)
Application Number:
PCT/FR2020/052240
Publication Date:
June 10, 2021
Filing Date:
December 02, 2020
Export Citation:
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Assignee:
ROYAL DISTRIB T D N (FR)
International Classes:
A24F1/30
Foreign References:
FR3060261A12018-06-22
DE202018102820U12018-06-12
US20100212679A12010-08-26
Attorney, Agent or Firm:
CABINET RIFFLART VANDENBOSSCHE (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Dispositif (100) de gestion de la chaleur pour appareil à fumer de type pipe à eau, ledit dispositif (100) comportant :

- une plaque support (10) présentant en face supérieure une zone de réception (10a) configurée pour recevoir une source de chaleur (SC) combustible de type charbon,

- une paroi latérale (20) s’érigeant le long du pourtour périphérique (10b) de ladite plaque support (10), et

- un couvercle (30) amovible apte à coiffer ladite paroi latérale (20), ladite plaque support (10), ladite paroi latérale (20) et ledit couvercle (30) formant ensemble une chambre de combustion de ladite source de chaleur (SC), ledit dispositif (100) étant caractérisé en ce qu’il comporte au moins une colonne (40) creuse formant une cheminée présentant une première ouverture (41) débouchant dans ladite chambre de combustion et une deuxième ouverture (42) débouchant sur l’extérieur de ladite chambre de combustion.

2. Dispositif (100) selon la revendication 1, dans lequel ladite au moins une colonne (40) est intégrée à la face interne (20b) de ladite paroi latérale (20).

3. Dispositif (100) selon la revendication 1 ou 2, dans lequel la deuxième ouverture (42) est ménagée sur la paroi latérale (20).

4. Dispositif (100) selon la revendication 1 ou 2, dans lequel la deuxième ouverture (42) est ménagée sur l’extrémité supérieure (40a) de ladite colonne (40).

5. Dispositif (100) selon la revendication 4, dans lequel ledit couvercle (30) comprend au moins un orifice de passage (32) positionné en regard de ladite deuxième ouverture (42) lorsqu’on positionne ledit couvercle (30) sur ladite paroi latérale (20).

6. Dispositif (100) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle chaque colonne (40) comprend en partie médiane une ou plusieurs ouvertures supplémentaires.

7. Dispositif (100) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le couvercle (30) comprend en face inférieure (30c) au moins une nervure (31) s’étendant le long du pourtour périphérique (30d) de ladite face inférieure (30c), ladite au moins une nervure (31) étant configurée pour venir en butée contre la bordure périphérique (21) de la face interne (20b) de ladite paroi latérale (20).

8. Dispositif (100) selon la revendication 7 ratachée à la revendication 6, dans lequel des cales (43 a, 43b) sont prévues en partie supérieure (40b) de ladite au moins une colonne (40) de part et d’autre de la deuxième ouverture (42), et dans lequel les extrémités (31a, 31b) de ladite au moins une nervure (31) sont configurées pour venir en butée contre lesdites cales (43 a, 43b) de manière à guider le positionnement dudit couvercle (30) sur ladite paroi latérale (20) afin de garantir un alignement de la deuxième ouverture (42) avec ledit orifice (32).

9. Dispositif (100) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la première ouverture (41) est ménagée en partie inférieure (40c) de ladite colonne (40).

10. Dispositif (100) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le couvercle (30) comprend un premier capot (30a) dit inférieur présentant des premiers trous d’aération (34) et un deuxième capot (30b) dit supérieur présentant des deuxièmes trous d’aération (35), le capot supérieur (30b) étant monté en liaison pivot sur ledit capot inférieur (30a) pour tourner sur lui-même de manière à régler la position relative des premiers (34) et deuxièmes (35) trous d’aération entre eux afin de réguler l’alimentation de la chambre de combustion en air.

11. Dispositif (100) selon la revendication 10, dans lequel le capot supérieur (30b) comprend une poignée de préhension (36) dont l’actionnement permet la mise en rotation du capot supérieur (30b) par rapport au capot inférieur (30a).

12. Dispositif (100) selon la revendication 10 ou 11, dans lequel le capot inférieur (30a) et le capot supérieur (30b) se présentent chacun sous la forme d’une plaque sensiblement plane.

13. Dispositif (100) selon la revendication 12, dans lequel la liaison pivot entre le capot supérieur (30b) et le capot inférieur (30a) est mise en œuvre par un plot (37) ménagé en face inférieure (39b) dudit capot supérieur (30b), ledit plot (37) étant apte à s’engager dans un logement de réception (38) ménagé en face supérieure (39a) dudit capot inférieur (30a).

14. Dispositif (100) selon l’une quelconque des revendications 10 ou 13, dans lequel le capot supérieur (30b) présente des dimensions sensiblement inférieures à celles du capot inférieur (30a).

15. Dispositif (100) selon la revendication 14, dans lequel les capots supérieur (30b) et inférieur (30a) sont de forme sensiblement circulaire.

16. Dispositif (100) selon la revendication 15, dans lequel le capot supérieur (30b) comprend des bras (33) dont les extrémités distales (33a) sont sensiblement recourbées, lesdits bras (33) étant dimensionnés pour que lesdites portions (33b) recourbées desdites extrémités distales (33 a) viennent en appui contre le bord périphérique (30e) du capot inférieur (30a) et suivent la courbure dudit bord périphérique (30e) lors de la rotation dudit capot supérieur (30b) par rapport audit capot inférieur (30a).

17. Dispositif (100) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la plaque support (10) comprend au moins un ergot (11) apte à venir s’engager dans au moins un trou (22) ménagé sur la face inférieure (20c) de la paroi latérale (20), l’engagement dudit au moins un ergot (11) dans ledit au moins un trou (22) assurant après sertissage un assemblage solidaire de ladite plaque support (10) avec ladite paroi latérale (20).

18. Dispositif (100) selon la revendication 17, dans lequel ledit au moins un trou (22) est positionné à l’intérieur (40d) de ladite au moins une colonne (40).

19. Dispositif (100) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel ladite plaque support (10) est pourvue d’évents d’aération (12) s’étendant le long du bord périphérique (10b) de ladite plaque (10).

20. Dispositif (100) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la zone de réception (10a) comprend un jeu de nervures (13) servant de convecteurs de chaleur configurés pour repartir la diffusion de la chaleur émise par la source de chaleur (SC) en combustion sur toute la surface de ladite plaque (10).

21. Dispositif (100) selon la revendication 20, dans lequel chacun des nervures (13) se dirige du centre de la zone de réception (10a) vers ladite première ouverture (41) de ladite au moins une colonne (40) afin d’acheminer les éléments nocifs associés à la combustion de la source de chaleur, tels que par exemple les gaz volatils, des particules ultrafînes et/ou des cendres, vers ladite au moins une colonne (40) pour une évacuation desdites éléments nocifs de la chambre de combustion par la deuxième ouverture (42).

22. Dispositif (100) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la paroi latérale (20) comprend en partie médiane (20d) une pluralité d’indentations (23) reliant la chambre de combustion à l’extérieur.

23. Dispositif (100) selon la revendication 22, dans lequel chaque indentation (23) présente une forme ob longue s’étirant latéralement le long de la paroi (20).

24. Dispositif (100) selon la revendication 22 ou 23, dans lequel chaque indentation (23) est inclinée sensiblement en direction du centre de la plaque support (10).

25. Kit pour appareil à fumer de type pipe à eau comprenant un dispositif de gestion (100) de la chaleur selon l’une quelconque des revendications précédentes.

26. Appareil à fumer de type pipe à eau comprenant un dispositif de gestion (100) de la chaleur selon l’une quelconque des revendications 1 à 24.

Description:
DESCRIPTION

Titre : Dispositif de gestion de la chaleur pour appareil à fumer de type pipe à eau Domaine technique

La présente invention concerne le domaine des appareils de type pipe à eau pour fumer un matériau combustible tel que par exemple du tabac, un mélange à base de tabac ou de pâte à fumer

De tels appareils sont également connus notamment sous les noms de hookah, narguilé, shisha, etc.

L’objet de la présente invention est de proposer un dispositif de gestion de chaleur pour appareil à fumer de type pipe à eau dont la conception permet une gestion optimale des flux d’air pour alimenter convenablement en air la source de chaleur (charbon ou autre) afin de cuire correctement le matériau combustible (tabac ou autre) et de réduire, voire supprimer, l’introduction de gaz volatils, de particules ultra fines et/ou de cendres dans le réceptacle d’eau de l’appareil.

Etat de l ’art

La pratique visant à fumer du tabac à l’aide d’un appareil de type narguilé est ancestrale : les premiers narguilés sont apparus au quatorzième siècle et sont particulièrement appréciés dans les pays du Moyen-Orient.

On peut définir le narguilé ou tout autre type d’appareil équivalent comme une pipe orientale composée d'un flacon rempli d'eau parfumée, que la fumée traverse avant d'arriver à la bouche. Un narguilé est illustré en figure 1.

Le principe de fonctionnement d’un tel narguilé est le suivant : lorsque le consommateur aspire l’air au moyen du bec situé à l’extrémité du tuyau, la fumée issue du chauffage du tabac par la source de chaleur situé dans l’accessoire de gestion de la chaleur passe dans la tige du narguilé, puis dans le réceptacle d’eau où la fumée est refroidie, avant de pénétrer dans le tuyau pour atteindre la bouche du consommateur.

L’accessoire de gestion de chaleur est un élément essentiel dans le fonctionnement du narguilé ; celui-ci se présente généralement sous la forme d’un contenant de préférence métallique dans lequel est placée la source de chaleur (par exemple du charbon de bois). Cet accessoire se place sur le fourneau, encore appelé foyer, dans lequel est déposé le matériau combustible (ici par exemple du tabac), et a pour principale fonction de réguler le chauffage de la source de chaleur afin d’assurer une bonne combustion du tabac. Si la pratique du narguilé reste ancestrale, rutilisation du narguilé ces dernières décennies a connu un vrai succès en dehors des pays du Moyen-Orient. On retrouve désormais de nombreux bars à shisha notamment en Amérique du Nord, en Amérique du Sud ou encore en Europe.

Ce succès en Occident a vu naître le développement de nouveaux appareils de type pipe à eau. Les innovations apportées par ces nouveaux appareils restent cependant mineures.

On retrouve toutefois quelques perfectionnements apportés au principe de base du narguilé. Ces perfectionnements portent essentiellement sur l’accessoire de gestion de la chaleur qui est au cœur du fonctionnement du narguilé.

On connaît ainsi dans l’état de la technique le document US 2010/212679 Al.

Ce document se concentre principalement sur les problématiques liés à la réduction de l’introduction de gaz volatils, de particules ultra fines et/ou de cendres dans l’appareil et à la cuisson (ou combustion) correcte du tabac ou d’autres combustibles.

Le document US 2010/212679 Al propose à cet effet la mise en œuvre d’un accessoire de chauffe électrique permettant de résoudre simultanément ces deux problématiques.

En supprimant l’utilisation du charbon par un système électrique, le document US 2010/212679 Al évite l’introduction de gaz volatils, des particules ultra fines et/ou de cendres dans l’appareil et permet une bonne maîtrise de la température de chauffe.

Ce document, bien qu’intéressant, n’offre pas la même expérience à l’utilisateur final qui souhaite respecter la tradition en utilisant le charbon comme combustible : on sait que la combustion du charbon procure une odeur appréciée des utilisateurs.

Le recours à l’électricité est par ailleurs contraignant car il implique une alimentation électrique (soit sur secteur soit par batterie) : les utilisateurs aiment pouvoir fumer le narguilé dehors, dans un jardin, sur une terrasse ou sur la plage par exemple.

L’alimentation électrique sur secteur n’est donc pas envisageable et l’utilisation de baterie rend l’accessoire très encombrant.

Le Demandeur soumet par ailleurs que la source de chaleur créée par le foyer électrique s’avère souvent insuffisante pour une bonne combustion du charbon de bois.

L’accessoire proposé dans le document US 2010/212679 Al ne retient donc pas l’intérêt des utilisateurs.

Le Demandeur considère donc que les solutions proposées jusqu’à présent ne sont pas pleinement satisfaisantes et n’assurent pas une bonne évacuation des éléments nocifs associés à la combustion du charbon tout en cuisant convenablement le charbon. Objet et résumé de la présente invention

La présente invention vise à améliorer la situation décrite ci-dessus.

La présente invention vise notamment à remédier à au moins un des différents problèmes techniques mentionnés ci-dessus en proposant un dispositif de gestion de la chaleur pour appareil à fumer de type pipe à eau dont la conception permet d’améliorer les performances des solutions existantes pour favoriser la régulation de la cuisson de la source de chaleur tout en réduisant au maximum les éléments nocifs liés à la combustion tels que par exemple les gaz volatils, les particules ultrafînes et/ou des cendres.

A cet effet, l’objet de la présente invention concerne selon un premier aspect un dispositif de gestion de la chaleur pour appareil à fumer de type pipe à eau qui comporte une plaque support, une paroi latérale et un couvercle amovible.

De préférence, cette plaque support, cette paroi latérale et ce couvercle sont réalisée au moins partiellement dans un matériau métallique qui présente de bonnes propriétés de résistance à la chaleur et qui offre une bonne conductivité thermique.

Avantageusement, la plaque support présente une zone de réception configurée pour recevoir une source de chaleur combustible de type charbon.

Avantageusement, la paroi latérale s’érige le long du pourtour périphérique de la plaque support.

Avantageusement, le couvercle est amovible et vient coiffer la paroi latérale,

On comprend ainsi que la plaque support, la paroi latérale et le couvercle forment ensemble une chambre de combustion de la source de chaleur.

Selon la présente invention, le dispositif de gestion de la chaleur comporte en outre au moins une colonne creuse formant une cheminée.

De préférence, ledit dispositif selon la présente invention comporte trois colonnes. Avantageusement, chaque colonne (ou cheminée) présente une première ouverture débouchant dans la chambre de combustion et une deuxième ouverture débouchant sur l’extérieur de la chambre de combustion.

La présence de ces colonnes jouant la fonction de cheminée est d’assurer une évacuation des éléments nocifs liés à la combustion de la source de chaleur tout en facilitant la circulation de l’air en direction des cubes de charbon afin d’en améliorer l’incandescence.

Comme expliqué en préambule, les sous-produits de la combustion, tels que les gaz volatils, les particules fines et les cendres ont tendance dans les dispositifs classiques de l’art antérieur à être menés jusqu’au réceptacle d'eau avec la fumée générée en chauffant le tabac ou un autre matériau combustible.

Pour pouvoir évacuer correctement ces sous-produits lourds qui sont toxiques et altèrent G expérience de rutilisateur, le Demandeur après de nombreux tests a prévu l’aménagement d’une voire plusieurs cheminées en accès direct avec la chambre de combustion, de telles cheminées permettant une évacuation de ces éléments nocifs : la présence de ces cheminées permet une évacuation efficace des éléments nocifs pour donner une fumée beaucoup plus propre, plus pure et plus fraîche sans goût de charbon de bois.

La présence de ces cheminées permet également d’optimiser l’arrivée d’air, ce qui améliore la combustion.

Avantageusement, l’au moins une colonne est adossée à la face interne de la paroi latérale. Dans un mode de réalisation, la deuxième ouverture est ménagée sur la paroi latérale. On comprend ici que cette configuration permet une évacuation des éléments nocifs par le côté. Dans un autre mode de réalisation, la deuxième ouverture est ménagée sur l’extrémité supérieure de l’au moins une colonne. On comprend ici que cette configuration permet une évacuation des éléments nocifs par le haut.

Dans ce mode, il est préférable de prévoir en outre que le couvercle comprend au moins un orifice de passage positionné en regard de la deuxième ouverture lorsqu’on positionne ledit couvercle sur la paroi latérale. Ainsi, grâce cet orifice aligné avec la deuxième ouverture, les éléments nocifs sont évacués lorsque le couvercle est en position sur la paroi latérale.

En faisant tourner le couvercle, il est également possible de régler l’ouverture en obturant tout ou partie de la deuxième ouverture, ce qui permet de gérer l’arrivée d’air dans la chambre de combustion.

Avantageusement, le couvercle comprend en face inférieure au moins une nervure ; cette nervure s’étend le long du pourtour périphérique de la face inférieure et vient en butée contre la bordure périphérique interne de la paroi latérale. La présence de cette nervure maintient en position le couvercle sur la paroi latérale en évitant un glissement du couvercle. Avantageusement, des cales sont prévues en partie supérieure de l’au moins une colonne de part et d’autre de la deuxième ouverture.

Avantageusement, les extrémités de l’au moins une nervure sont en outre configurées pour venir en butée contre les cales de manière à guider le positionnement du couvercle sur la paroi latérale afin de garantir un alignement de la deuxième ouverture avec l’orifice. Les cales de part et d’autre de la deuxième ouverture jouent ainsi la fonction de détrompeur en contraignant l’utilisateur à positionner le couvercle sur la paroi latérale selon une orientation déterminée assurant un alignement de la ou des deuxièmes ouvertures avec le ou les orifices. De préférence, la première ouverture est ménagée en partie inférieure de l’au moins une colonne. Ceci permet d’avoir la première ouverture au plus près de la source de chaleur en combustion, ce qui améliore l’évacuation des éléments nocifs liés à cette combustion. Avantageusement, on peut également prévoit en partie médiane des cheminées une ou plusieurs ouvertures supplémentaires, de préférence en regard du centre de la chambre de combustion. Ces ouvertures supplémentaires ont pour fonction d’orienter une partie de l’arrivée d’air en direction de la partie supérieure de la source de chaleur (par exemple le charbon), ce qui permet d’avoir une combustion de la source de chaleur à la fois en partie inférieure grâce au positionnement de la première ouverture et en partie supérieure grâce au positionnement de ce ou ces ouvertures supplémentaires. Cet agencement permet donc une combustion uniforme de la source de chaleur, ce qui optimise la chauffe de la source de chaleur, et donc améliore la cuisson du tabac.

Avantageusement, le couvercle comprend un premier capot dit inférieur présentant des premiers trous d’aération et un deuxième capot dit supérieur présentant des deuxièmes trous d’aération.

De préférence, le capot supérieur est monté en liaison pivot sur le capot inférieur pour tourner sur lui-même de manière à régler la position relative des premiers et deuxièmes trous d’aération entre eux. En réglant l’alignement des premiers et deuxièmes trous d’aération, il est possible de réguler l’alimentation de la chambre de combustion en air. On comprend en effet que l’alignement des trous entre eux permet l’introduction d’un flux d’air optimal dans la chambre de combustion, un tel flux étant nécessaire pour la combustion. En tournant très légèrement le capot supérieur, les trous d’aération du capot inférieur vont être partiellement obstrués, ce qui va limiter l’apport en air. Il est également possible d’obstruer totalement les trous du capot inférieur, ce qui arrêtera l’apport en oxygène dans la chambre de combustion et entraînera la fin de la combustion.

Pour favoriser les manipulations du capot supérieur, on prévoit avantageusement que le capot supérieur comprend une poignée de préhension dont l’actionnement permet la mise en rotation du capot supérieur par rapport au capot inférieur.

De préférence, une telle poignée est recouverte d’un manchon réalisé au moins partiellement dans un matériau ayant une faible conductivité thermique (par exemple en plastique) pour éviter que l’utilisateur ne se brûle en actionnant ladite poignée. Avantageusement, le capot inférieur et le capot supérieur se présentent chacun sous la forme d’une plaque sensiblement plane.

On peut prévoir de préférence que la liaison pivot entre le capot supérieur et le capot inférieur est mise en œuvre par un plot ménagé en face inférieure du capot supérieur, le plot étant apte à s’engager dans un logement de réception ménagé en face supérieure du capot inférieur.

Ainsi, une fois que le plot est engagé dans le logement, ce dernier est apte à tourner sur lui- même à l’intérieur dudit logement. On comprend donc ici que le plot est de forme circulaire et que ledit logement est de forme complémentaire audit plot. On pourra prévoir de façon optionnelle la mise en œuvre d’un élément lubrifiant entre ledit plot et le logement pour favoriser la mise en rotation du plot dans le logement.

Avantageusement, le capot supérieur présente des dimensions sensiblement inférieures à celles du capot inférieur.

Avantageusement, les capots supérieur et inférieur sont de forme sensiblement circulaire.

Dans un mode de réalisation avantageux, on prévoit que le capot supérieur comprend des bras dont les extrémités distales sont sensiblement recourbées, lesdits bras étant dimensionnés pour que les portions recourbées des extrémités distales viennent en appui contre le bord périphérique du capot inférieur et suivent la courbure dudit bord périphérique lors de la rotation du capot supérieur par rapport au capot inférieur.

La présence de ces bras recourbés permet un maintien en position du capot supérieur sur le capot inférieur.

Dans un mode de réalisation avantageux, on prévoit également que la plaque support comprend au moins un ergot apte à venir s’engager dans au moins un trou ménagé sur la face inférieure de la paroi latérale, l’engagement de l’au moins un ergot dans l’au moins un trou assurant après sertissage un assemblage solidaire de la plaque support avec la paroi latérale.

De préférence, l’au moins un trou est positionné à l’intérieur de ladite au moins une colonne. L’assemblage par sertissage prévu dans le cadre de la présente invention facilite ainsi les opérations de fabrication et d’assemblage du dispositif.

Dans un mode de réalisation de la présente invention, la plaque support est pourvue d’évents d’aération s’étendant le long du bord périphérique de la plaque. Ces évents réalisés le long du bord extérieur de la plaque traversent donc la plaque pour permettre une remontée des fumées. Dans une mode de réalisation avantageux pouvant être combiné avec chacun des précédents modes décrits, on peut prévoir que la zone de réception comprend un jeu de nervures servant de convecteurs de chaleur configurés pour repartir la diffusion de la chaleur émise par la source de chaleur en combustion sur toute la surface de ladite plaque. De préférence, ces nervures créent un interstice entre la source de chaleur et la plaque, lequel évite un contact direct de la source de chaleur avec ladite plaque et permet une circulation d’air dans l’interstice favorisant la combustion.

On comprend ainsi que la face supérieure de la plaque présente une forme adaptée pour retenir et supporter la source de chaleur et que, dans un mode avantageux, on prévoit un jeu de nervures (ou d’arêtes sculptées par exemple).

Ce jeu de nervures peut également prendre une forme permettant par exemple de former des compartiments spécifiques pour retenir le ou les charbons de bois ou tout autre source de chaleur combustible.

De préférence, chacun des nervures du jeu de nervures se dirige du centre de la zone de réception vers la première ouverture de l’au moins une colonne. Cette configuration permet avantageusement d’acheminer les éléments nocifs associés à la combustion de la source de chaleur, tels que par exemple les gaz volatils, des particules ultrafïnes et/ou des cendres, vers l’au moins une colonne pour une évacuation des éléments nocifs de la chambre de combustion par la deuxième ouverture.

Avantageusement, la paroi latérale comprend en partie médiane une pluralité d’indentations reliant la chambre de combustion à l’extérieur pour permettre une ventilation d'air et de chaleur sur le côté latéral.

Dans un mode de réalisation particulier, ces indentations présentent une forme oblongue pour maximiser l’arrivée d’air dans la chambre de combustion et assurer une bonne combustion de la source de chaleur. Cette forme oblongue s’étire latéralement le long de la paroi (une partie de la longueur de la paroi).

Dans un autre de réalisation pouvant être combiné avec le précédent mode, les indentations sont inclinées, de préférence inclinées sensiblement en direction du centre de la plaque support. On comprend ici que les indentations dites inclinées présentent un axe dirigé sensiblement vers le centre de la plaque de manière à orienter l’arrivée d’air vers la source de chaleur. Avantageusement, il peut également envisager la mise en œuvre d’un diffuseur se présentant sous la forme d’une paroi intermédiaire (de préférence amovible) venant se loger entre la paroi latérale et la chambre de combustion. Une telle paroi intermédiaire comprendrait alors des ouvertures de diffusion étagées de manière à pouvoir orienter et diffuser l’arrivée d’air provenant des indentations latérales vers les zones souhaitées de la source de chaleur. On pourrait ainsi prévoir sur cette paroi intermédiaire des premières ouvertures basses pour orienter l’arrivée d’air en partie basse de la source de combustion, des deuxièmes ouvertures médianes pour orienter l’arrivée d’air en partie médiane de la source de chaleur et des troisièmes ouvertures pour orienter l’arrivée d’air en partie supérieure de la source de chaleur. Une telle paroi intermédiaire joue donc un rôle de diffuseur et de répartiteur de l’arrivée d’air pour une combustion optimale et homogène de la source de chaleur.

Dans certains modes de réalisation, l’accessoire de gestion de la chaleur est fixé de manière permanente à l’appareil à fumer de type pipe à eau. Dans d’autres modes, l’accessoire de gestion de la chaleur peut être déplacé facilement et peut être remplacé par un autre accessoire similaire ou par un autre accessoire traditionnel.

On prévoit donc selon un deuxième aspect de la présente invention un kit pour appareil à fumer de type pipe à eau comprenant un dispositif de gestion de la chaleur tel que décrit ci-dessus.

Corrélativement, on prévoit selon un troisième aspect un appareil à fumer de type pipe à eau comprenant un dispositif de gestion de la chaleur tel que décrit ci-dessus.

Ainsi, par ses différentes caractéristiques techniques fonctionnelles et structurelles décrites ci- dessus, on dispose d’un dispositif de gestion de la chaleur pour appareil à fumer de type pipe à eau dont la conception permet de réguler efficacement la chaleur pour une bonne cuisson du tabac tout en assurant une bonne évacuation des éléments nocifs liés à la combustion du charbon. La mise en œuvre de cheminées dans la chambre de combustion permet de réduire de façon significative ces éléments toxiques et de réguler la température de chauffe à la fois en empêchant de chauffer excessivement le tabac (et par conséquence de brûler celui-ci) et en évacuant ces éléments toxiques.

Brève description des figures annexées

D’autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description ci- dessous, en référence aux figures annexées qui en illustrent deux exemples de réalisation dépourvus de tout caractère limitatif et sur lesquelles : la figure 2 représente de façon schématique une vue éclatée en perspective d’un dispositif de gestion de la chaleur pour appareil à fumer de type narguilé selon un premier exemple de réalisation de la présente invention ; la figure 3 représente de façon schématique une vue en perspective de la paroi latérale d’une chambre à combustion d’un dispositif de gestion de la chaleur pour appareil à fumer de type narguilé conforme à l’exemple de réalisation de la figure 2 ; la figure 4 représente de façon schématique une vue de dessous de la paroi latérale de la chambre à combustion d’un dispositif de gestion de la chaleur pour appareil à fumer de type narguilé conforme à l’exemple de réalisation de la figure 2 ; la figure 5 représente de façon schématique une vue de dessus de la paroi latérale de la chambre à combustion d’un dispositif de gestion de la chaleur pour appareil à fumer de type narguilé conforme à l’exemple de réalisation de la figure 2 ; la figure 6 représente de façon schématique une vue en perspective de dessus de la plaque support d’une chambre à combustion d’un dispositif de gestion de la chaleur pour appareil à fumer de type narguilé conforme à l’exemple de réalisation de la figure 2 ; la figure 7 représente de façon schématique une vue en perspective de dessous de la plaque support d’une chambre à combustion d’un dispositif de gestion de la chaleur pour appareil à fumer de type narguilé conforme à l’exemple de réalisation de la figure 2 ; la figure 8 représente de façon schématique une vue éclatée en perspective du dessous du couvercle d’une chambre à combustion d’un dispositif de gestion de la chaleur pour appareil à fumer de type narguilé conforme à l’exemple de réalisation de la figure 2 ; et la figure 9 représente de façon schématique une vue éclatée en perspective du dessus du couvercle d’une chambre à combustion d’un dispositif de gestion de la chaleur pour appareil à fumer de type narguilé conforme à l’exemple de réalisation de la figure 2 ; et la figure 10 représente de façon schématique une vue en perspective de la paroi latérale d’une chambre à combustion d’un dispositif de gestion de la chaleur pour appareil à fumer de type narguilé selon un deuxième exemple de réalisation de la présente invention.

Description détaillée selon deux exemples de réalisation avantageux

Un dispositif de gestion de la chaleur pour appareil à fumer de type narguilé selon deux exemples de réalisation de la présente invention va maintenant être décrit dans ce qui va suivre en référence conjointement aux figures 2 à 10.

Pour rappel, un des objectifs de la présente invention consiste à proposer aux amateurs de narguilé et autres appareils à fumer de type pipe à eau un dispositif de gestion de la chaleur 100 dont la conception permet une régulation de la température de chauffe pour éviter que le tabac ne brûle et pour réduire, voire supprimer, les éléments nocifs (gaz volatils, particules ultrafines, cendres, etc.) liés à la combustion du charbon ou de toute autre source de chaleur combustible. Ceci est rendu possible dans l’exemple décrit ici par une conception innovante dont le principe repose sur l’intégration d’un système de cheminées relié à la chambre de combustion du charbon pour favoriser la circulation de l’air tout en assurant une extraction des éléments nocifs liés à la combustion du charbon en dehors de la chambre de combustion.

Dans le premier exemple décrit ici et comme illustré notamment en figure 1, on dispose de façon classique d’un dispositif de gestion de la chaleur 100 qui, comme expliqué en préambule et comme le prévoit l’état de l’art, est placé au-dessus du fourneau (ou foyer) d’un narguilé. C’est dans ce fourneau que le tabac à fumer (ou équivalent) est logé.

Le dispositif de gestion de la chaleur 100 est configuré pour faire monter en température ce tabac et cuire celui-ci. Cette cuisson est délicate : il est souhaitable de réguler la température pour éviter que le tabac ne brûle ; il est également souhaitable d’évacuer les éléments nocifs liés à la combustion du charbon pour éviter que ces éléments s’introduisent dans le réceptacle d’eau et altèrent l’expérience de l’utilisateur.

Le dispositif de gestion de la chaleur 100 décrit ici atteint ces différents objectifs.

Il comporte à cet effet une plaque support 10, une paroi latérale 20 et un couvercle 30 dont la conception est innovante.

Dans cet exemple et de façon classique, le couvercle 30 est amovible et est destiné à venir coiffer la paroi latérale 20 ; la plaque support 10 est quant à elle destinée à recevoir le ou les cubes de charbon SC (ici trois).

On prévoit dans cet exemple l’utilisation du charbon comme source de chaleur. L’homme du métier comprendra ici qu’il s’agit d’un exemple illustratif ne présentant aucun caractère limitatif, d’autres sources de chaleur combustibles pouvant être envisagées dans le cadre de la présente invention.

On remarquera que cette plaque support 10 assure la fonction de transfert thermique de la chaleur issue de la combustion du charbon SC vers le fourneau. Cette plaque 10 est de préférence dans un matériau métallique.

On notera également que cette plaque support 10 est fixée solidairement sur le dessous de la paroi latérale 20 ; un mode d’assemblage sera décrit à titre illustratif dans la suite de la description.

Ainsi, la plaque support 10, la paroi latérale 20 et le couvercle 30 sont agencés les uns par rapport aux autres pour former ensemble un contenant fermé par ledit couvercle 30, un tel contenant ayant une fonction de chambre de combustion permettant la combustion du charbon. C’est en effet dans cette enceinte définie par le volume formée par la plaque support 10, la paroi latérale 20 et le couvercle 30 que la source de chaleur SC entre en combustion. Dans cet exemple, la plaque support 10 est une plaque circulaire ; la paroi latérale 20 est une pièce cylindrique qui est ouverte aux extrémités ; le couvercle 30 présente une conception plus complexe en deux parties qui sera décrite dans la suite de la description. En tout état de cause, le couvercle 30 présente une forme générale circulaire pour venir couvrir l’extrémité supérieure de la paroi latérale 20.

Bien évidemment, on comprendra ici qu’il s’agit d’un exemple de géométrie possible parmi d’autres et que d’autres formes géométriques pourront être envisagées dans le cadre de la présente invention.

Dans l’exemple décrit ici, l’utilisateur positionne donc un voire plusieurs cubes de charbon SC (ici trois) dans la zone de réception 10a de la plaque support 10.

Cette zone de réception 10a est centrée sur la plaque 10.

Une fois les cubes SC en place, ce dernier vient repositionner le couvercle 30 sur le dessus de la paroi latérale 20 pour fermer la chambre de combustion.

La combustion du charbon SC dans la chambre nécessite une alimentation en oxygène ; on parlera ici d’alimentation en air pour simplifier la rédaction.

A cet effet, on prévoit un couvercle 30 comprenant des moyens permettant de réguler l’entrée d’air dans la chambre.

Ainsi, dans cet exemple, le couvercle 10 comprend deux capots 10a et 10b, ici appelés respectivement capot inférieur 10a et capot supérieur 10b.

Un couvercle 10 selon un exemple de réalisation est illustré en figures 2, 8 et 9.

Dans cet exemple et comme on peut le voir sur ces figures, le capot supérieur 30b est monté en liaison pivot sur le capot inférieur 30a de manière à pouvoir tourner sur lui-même selon un axe de rotation A confondu avec l’axe du capot inférieur 30a et celui du capot supérieur 30b.

Ici, le capot inférieur 30a comprend dans une zone centrale des premiers trous d’aération 34 et le capot supérieur 30b comprend lui aussi dans une zone centrale des deuxièmes trous d’aération 35.

Ces trous 34 et 35 sont des trous traversants qui sont aptes à venir s’aligner entre eux en fonction de la position du capot supérieur 30b par rapport au capot inférieur 30a.

Lorsque ces trous 34 et 35 sont alignés entre eux, ils forment un passage débouchant dans la chambre de combustion et permettant l’alimentation de la chambre en air.

Dans cet exemple, on comprend donc que l’utilisateur en saisissant la poignée de préhension 36 solidaire du capot supérieur 30b peut mettre en rotation le capot supérieur 30b par rapport au capot inférieur 30a afin de régler l’ouverture du passage formé par cet alignement des premiers 34 et deuxièmes 35 trous d’aération entre eux. Il peut ainsi réguler l’alimentation de la chambre de combustion en air en fonction de cet alignement ; il peut aussi décider d’obturer le passage pour arrêter cette alimentation en air afin de stopper la combustion.

Dans l’exemple décrit ici, la liaison pivot entre les deux capots 30a et 30b est mise en œuvre par un plot 37 qui est ménagé en face inférieure 39b du capot supérieur 30b ; un tel plot vient s’engager dans un logement de réception 38 ménagé en face supérieure 39a du capot inférieur 30a.

Ce plot 37 est donc monté libre en rotation dans le logement 38 et peut ainsi tourner sur lui- même dans ledit logement 38. On peut prévoir que le logement 38 est formé par un trou traversant le capot inférieur 30a. Dans cet exemple, on prévoit un système d’écrou venant sous le capot inférieur 30a pour coopérer avec l’extrémité du plot 37 dépassant dudit capot afin d’assembler les deux capots l’un par rapport à l’autre.

Dans cet exemple, les capots inférieur 30a et supérieur 30b forment chacun un disque dont les diamètres sont différents : le capot inférieur 30a présente un diamètre supérieur à celui du capot supérieur 30b.

Pour renforcer l’assemblage des capots 30a et 30b entre eux, on prévoit également l’agencement sur le capot supérieur 30b de bras 33, ici cinq, dont les extrémités distales 33a sont recourbées et dimensionnés pour que les faces internes 33b des portions recourbées viennent en appui contre le bord périphérique 30e du capot inférieur 30a.

Ces bras 33 suivent donc la courbure du bord périphérique 30e du capot inférieur 30a et contribuent au maintien en position des capots entre eux, notamment lors de la rotation du capot supérieur 30b par rapport audit capot inférieur 30a.

Comme illustré en figure 9, du fait de la différence de diamètres entre les deux capots, le capot inférieur 30a présente une bande périphérique 30f non recouverte par le capot supérieur 30b lorsque les deux capots sont assemblés l’un contre l’autre.

Dans cet exemple, on prévoit ainsi sur cette bande des orifices de passage 32, ici trois orifices 32, qui sont destinés à être alignés avec des ouvertures 42 dites deuxièmes ouvertures (voir figures 2 et 3).

Ces deuxièmes ouvertures 42 qui sont au nombre de trois également appartiennent chacune à une colonne creuse 40 faisant office de cheminée.

Ces trois colonnes 40 assurant la fonction d’évacuation des éléments nocifs liés à la combustion du charbon sont caractéristiques de la présente invention.

Ces colonnes 40 sont caractéristiques de la présente invention. Dans l’exemple décrit ici et comme illustré notamment en figure 2, les colonnes 40 s’étendent verticalement le long de la face interne 20b de la paroi latéral 20.

Comme indiqué plus haut, chaque colonne 40 présente donc au niveau de son extrémité supérieure 40a une deuxième ouverture 42 alignée chacune avec l’un des orifices de passage 32 ménagés sur le capot inférieur 30a.

Cet alignement est facilité dans l’exemple décrit ici par la présence de trois nervures 31 périphériques qui s’étendent le long du bord périphérique 30d de la face inférieure 30c du capot inférieur 30a.

Ces nervures 31 encerclent de façon discontinue le bord périphérique 30d, les orifices de passage 32 étant intercalées entre chacune des nervures 31.

Ainsi, lorsque l’utilisateur positionne le couvercle 30 sur le dessus de la paroi latérale 20, les extrémités 31a et 31b de chacune des nervures 31 jouent le rôle de détrompeur et contraignent l’utilisateur à orienter le couvercle 30 de manière à ce que les extrémités 31a et 31b prennent appui contre des cales 43a et 43b ménagées de part et d’autre de chacune des ouvertures 42 en partie supérieure 40b des colonnes 40.

La coopération des extrémités 31a et 31b des nervures avec les cales 43a et 43b permet l’alignement des orifices 32 avec les deuxièmes ouvertures 42 lors du positionnement du couvercle 30 sur le dessus de la paroi latérale 20.

Ces nervures 31 présentent également une fonction anti-glissement en venant en butée contre la bordure périphérique 21 de la face interne 20b de la paroi latérale 20.

Chaque colonne 40 comporte également en partie inférieur 40c une première ouverture 41. Dans cet exemple, chaque première ouverture 41 débouche sur la zone de réception 10a de la plaque 10 pour être au plus près des cubes de charbon SC.

On comprend donc ici que chaque colonne 40 s’étend longitudinalement le long de la face interne 20b de la paroi latérale 20 et présente une première ouverture 41 débouchant sur la chambre de combustion et une deuxième ouverture 42 débouchant à l’extérieur.

Chacune de ces colonnes 40 constitue donc une cheminée qui permet d’aspirer par la première ouverture 41 les éléments nocifs liés à la combustion du charbon (gaz volatils, particule ultrafïnes et/ou des cendres, etc.) et de les évacuer vers l’extérieur par la deuxième ouverture 42. Cette colonne 40 forme donc un conduit d’évacuation acheminant ces éléments de la première ouverture 41 vers la deuxième ouverture 42 pour une évacuation à l’extérieur.

Dans l’exemple décrit ici et comme illustré en figure 3 notamment, on peut également prévoir en partie médiane 20d de la paroi latérale 20 une pluralité d’indentations 23 reliant la chambre de combustion à l’extérieur ; ces indentations assurent la fonction de ventilation d’air dans la chambre.

La plaque support 10 est également caractéristique de la présente invention.

Elle fait l’interface entre la chambre de combustion et le fourneau dans lequel est logé de tabac. Cette plaque 10 doit donc assurer le transfert thermique.

Dans cet exemple, on prévoit donc dans la zone de réception 10a l’aménagement d’un jeu de nervures 13 servant de convecteurs de chaleur. Ces nervures 13 sont en contact direct avec les cubes de charbon SC en combustion : ils se répartissent sur la surface de la zone de réception 10a de manière à assurer une diffusion homogène de la chaleur sur toute la surface afin de cuire uniformément le tabac positionné sous la plaque 10.

On notera également que les nervures 13 créent un léger interstice entre les cubes de charbon SC et la plaque 10 ; cet interstice permettant une circulation d’air sous les cubes laquelle attise la combustion du charbon.

Dans cet exemple et comme illustré notamment en figure 6, chacune des nervures 13 se dirige du centre de la zone de réception 10a vers l’une des premières ouvertures 41 des colonnes 40. Ceci permet d’acheminer les éléments nocifs associés à la combustion de la source de chaleur vers l’une des colonnes 40 pour une évacuation de ces éléments nocifs de la chambre de combustion.

Dans cet exemple et comme illustré notamment en figures 7 et 10, des évents d’aération 12 qui s’étendent le long du bord périphérique 10b de la plaque 10 sont également prévus pour faire communiquer la chambre de combustion avec le fourneau contenant le tabac ; ceci permet de faire remonter certaines fumées toxiques pouvant émaner de la cuisson du tabac en cas de températures trop élevées dans le fourneau, ces fumées étant ensuite acheminées dans les cheminées pour une évacuation vers l’extérieur de la chambre de combustion.

Dans l’exemple décrit ici et comme illustré notamment en figures 2 et 6, l’assemblage de la plaque support 10 avec la paroi latérale 20 est réalisé par un sertissage.

On prévoit ainsi d’intégrer dans la plaque 10 des ergots 11, ici trois, qui sont positionnés sur le bord périphérique 10b de la plaque a un emplacement spécifique entre les évents 12.

La paroi latérale 20 comprend quant à elle des trous 22 d’engagement positionnés au niveau de la base de chacune des colonnes 40 et dans lesquels les ergots 11 viennent s’engager de manière à ce que chacun des ergots 11 vient se loger dans le volume défini par chacune des colonnes 40.

Une fois les plots 11 engagés dans les trous 22, on vient sertir les deux pièces pour assujettir la plaque 10 avec la paroi latérale afin de former un ensemble solidaire. Le deuxième exemple de réalisation illustré en figure 10 reprend l’ensemble des caractéristiques techniques du premier exemple décrit ci-dessus.

Ce deuxième exemple propose en outre deux variantes qui sont les suivantes :

Comme illustré en figure 10, il est prévu dans ce deuxième exemple de concevoir des indentations latérales 23 dans la paroi latéral 20 qui sont de forme ob longue. Il a en effet été constaté suite à des tests réalisés que cette forme oblongue des indentations permettait de maximiser l’arrivée d’air dans la chambre de combustion, ce qui assurer une bonne combustion du charbon.

Il est également prévu dans ce deuxième exemple de réalisation l’ajout d’ouvertures supplémentaires 44 au niveau de la partie médiane de la colonne 40 servant de cheminée. Ces ouvertures 44 en partie médiane assurent une orientation d’une partie de l’arrivée d’air en direction de la partie supérieure de la source de combustion, ici le charbon. Ces ouvertures supplémentaires 44 couplées à l’ouverture 41 en partie basse de la colonne garantissent ensemble une combustion homogène du charbon.

La présente invention met donc à disposition des amateurs de narguilé un accessoire à la fois technique et esthétique qui assure de façon efficace et performante l’ensemble des fonctions recherchées aujourd’hui dans l’industrie de la pipe à eau, à savoir un accessoire de gestion de la chaleur mettant en œuvre une source de chaleur de type charbon capable de réguler la température de chauffe pour éviter que le tabac ne brûle tout en évacuant les éléments toxiques liés à la combustion du charbon.

Un tel accessoire de gestion de la chaleur 100 peut être amovible pour venir se poser sur le fourneau. Dans ce cas, un tel accessoire 100 peut être vendu séparément ou sous forme de kit pour narguilé comprenant un tel accessoire.

Un tel accessoire 100 peut également monté solidairement sur un narguilé complet.

Il devra être observé que cette description détaillée porte sur plusieurs exemples de réalisation particuliers de la présente invention, mais qu’en aucun cas cette description ne revêt un quelconque caractère limitatif à l’objet de l’invention ; bien au contraire, elle a pour objectif d’ôter toute éventuelle imprécision ou toute mauvaise interprétation des revendications qui suivent.