L'intérieur d'une voiture constitue un espace clos. En été et en hiver, lorsque les fentres de la voiture sont fermées et que le système de conditionnement d'air est utilisé pour refroidir ou chauffer l'intérieur de l'habitacle, la transpi- ration corporelle du conducteur et des passagers, ainsi que la fumée de cigarette qui s'accumule dans l'habitacle et dans les conduits du boitier de chauffage et du système de climatisation d'air donnent naissance à des odeurs désagréa- bles. Ces odeurs peuvent aussi provenir de l'extérieur du système de climatisation, par exemple de gaz d'échappement, ou encore des matières plastiques et colles de l'habitacle.

En conséquence, il est connu d'équiper les véhicules d'appa- reils qui ont pour fonctions principales d'éliminer ou de masquer les odeurs, mais aussi de procurer d'autres effets, par exemple physiologiques, etc. L'invention concerne un dispositif de ce type.

Plus précisément, l'invention concerne un dispositif de chauffage et/ou de climatisation de l'habitacle d'un véhicule comprenant un boîtier ayant une extrémité amont, et une extrémité aval débouchant dans l'habitacle, un ventilateur pour aspirer un flux d'air dans le boîtier par l'extrémité amont et pour le souffler dans l'habitacle par l'extrémité aval du boitier, des moyens d'odorisation comprenant une enveloppe contenant une quantité d'un ou de plusieurs agents aromatiques fixés sur un support logé dans l'enveloppe, et aptes à dégager une fragrance, l'enveloppe comportant une zone de diffusion de l'agent aromatique percée d'au moins un orifice de passage pour permettre le passage du flux d'air à travers l'enveloppe. Le terme vapeur aromatique entend désigner ici une substance parfumée apte à dégager une vapeur aromatique communément appelée fragrance.

On connaît déjà des dispositifs d'odorisation de ce type. Le document japonais KOKAI N° 58-81817 décrit un dispositif d'odorisation comprenant une cassette contenant un agent aromatique volatil situé en dérivation du boîtier du disposi- tif de chauffage et de climatisation.

Les brevets US 5 429 180 et 5 297 988 décrivent chacun un dispositif d'odorisation de l'habitacle d'un véhicule comportant des circuits logiques de commande du débit d'agent aromatique dans le boîtier.

Ces dispositifs connus présentent l'inconvénient d'tre complexes tant à fabriquer qu'à utiliser.

La présente invention remédie à ces inconvénients. Elle propose un dispositif de chauffage et de climatisation de l'habitacle comportant des moyens d'odorisation simples à fabriquer et à utiliser.

A cet effet, le support de l'agent aromatique ou des agents aromatiques est mobile entre au moins une position de diffusion dans laquelle 1'agent aromatique ou l'un des agents aromatiques est en regard de la zone de diffusion, et une position de stockage dans laquelle l'agent aromatique est isolé de la zone de diffusion par une barrière étanche à la fragrance, le dispositif comportant une commande qui permet à un opérateur situé dans 1'habitacle du véhicule de comman- der le déplacement du support mobile'entre la position de diffusion et la position de stockage.

Ainsi, le dispositif d'odorisation de l'invention est simple à fabriquer. Il ne comporte que des pièces mécaniques à 1'exception de tout circuit de commande logique. D'autre part, il est simple à utiliser, la mise en marche et l'arrt du dispositif pouvant tre obtenus manuellement, à partir du tableau de bord, au moyen d'un bouton rotatif, d'un curseur ou d'un bouton poussoir. De la mme manière, si le dispositif comporte plusieurs agents aromatiques, le choix de l'agent

aromatique peut tre effectué par l'intermédiaire du mme bouton rotatif, curseur ou bouton poussoir.

Selon une variante de réalisation, le support est mobile en translation. Dans une réalisation particulière, l'enveloppe est constituée par un tube et le support mobile par une tige montée coulissante dans le tube, au moins un agent aromatique étant monté sur la tige coulissante, et au moins un disque de séparation formant une barrière étanche à la vapeur de l'agent aromatique étant prévue sur la tige coulissante pour isoler l'agent aromatique ou les agents aromatiques de la zone de diffusion.

Dans une autre variante de réalisation, le support est mobile en rotation. Dans une réalisation particulière, le support tournant est un disque comportant une pluralité de logements espacés angulairement, chaque logement étant apte à contenir un agent aromatique.

Dans une autre variante de réalisation, le support tournant est un cylindre comportant des perforations selon deux zones opposées et monté tournant autour d'un axe longitudinal, ce cylindre contenant une quantité d'au moins un agent aromati- que, et l'enveloppe comportant au moins deux orifices diamétralement opposés constituant une zone de diffusion de l'agent aromatique, le support tournant pouvant tre déplacé angulairement entre une position de diffusion, dans laquelle les perforations du cylindre sont en. regard de la zone de diffusion de l'enveloppe et une position de stockage dans laquelle les perforations du cylindre sont décalées angulai- rement de la zone de diffusion.

Fréquemment, le boîtier de chauffage et/ou de climatisation comporte un filtre à air qui permet de filtrer l'air atmos- phérique aspiré à l'extérieur du véhicule. Dans un tel cas, l'enveloppe est avantageusement intégrée dans le filtre à air.

De préférence, chaque agent aromatique se présente sous la forme d'une cartouche solide. De telles cartouches sont en effet plus faciles à manipuler.

Dans une réalisation particulière, le dispositif comporte un module situé au tableau de bord du véhicule et intégrant l'enveloppe, cette dernière étant reliée au boîtier par une canalisation d'entrée d'air raccordée en aval du ventilateur, et par une canalisation de sortie raccordée en aval de la canalisation d'entrée d'air. De préférence, la canalisation de sortie d'air est raccordée a une zone de mixage du boîtier du dispositif de chauffage et/ou de climatisation.

Avantageusement encore, le module comporte un trou d'accès en façade accessible au conducteur ou à un passager du véhicule, ce trou d'accès permettant le remplacement de la cartouche ou des cartouches d'agent aromatique.

Selon une autre caractéristique de l'invention, le dispositif comprend des moyens d'affichage de l'agent aromatique sélectionné.

D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront encore à la lecture de la description qui suit d'exemples de réalisation donnés à titre illustratif en référence aux figures annexées. Sur ces figures : -la figure 1 est une vue schématique générale d'un disposi- tif de chauffage et/ou de climatisation conforme à l'inven- tion ; -la figure 2 est une vue de détail des moyens d'odorisation du dispositif représenté sur la figure 1 ; -la figure 3 est une vue schématique générale, similaire à la figure 1, d'une variante de réalisation de l'invention ; -les figures 4a et 4b sont respectivement une vue de face et une vue en élévation d'un support mobile en forme de disque

pouvant tre utilisé dans la variante de réalisation du dispositif représenté sur la figure 3 ; -la figure 5 est une vue d'un filtre à air intégrant un cylindre mobile contenant un agent aromatique ; -la figure 6 est une vue en section, à échelle agrandie, du cylindre représenté sur la figure 5 ; et -les figures 7 à 10 représentent différents moyens d'affi- chage et/ou de reconnaissance de l'agent aromatique sélec- tionné.

Sur la figure 1, le boîtier 4 du dispositif de chauffage comporte une extrémité amont 6 comportant une ouverture d'entrée d'air 8 et une extrémité aval 10 comportant trois sorties d'air débouchant dans 1'habitacle du véhicule, à savoir respectivement une sortie d'air 12 de dégivrage de pare-brise, une sortie d'air 14 de ventilation et/ou de chauffage de l'habitacle et une sortie 16 pour le chauffage des pieds du conducteur et des passagers. Un ventilateur 18 entraîné par un moteur électrique (non représenté) aspire l'air par l'entrée 8 et crée un flux d'air dans le boîtier 4.

Des volets 22,24 et 26 permettent de régler la quantité d'air qui passe par chacune des sorties d'air 12,14 et 16 respectivement.

Un évaporateur 30 faisant partie d'un circuit de climatisa- tion, est monté dans le boîtier de chauffage 4 immédiatement en aval du ventilateur 18. Le flux d'air est refroidi lorsqu'il passe au travers de l'évaporateur 30.

Un radiateur de chauffage 32 intégré dans le circuit de refroidissement du moteur du véhicule (non représenté) est également monté dans le boîtier de chauffage 4. Le flux d'air qui traverse le boîtier est réchauffé lorsqu'il traverse le radiateur de chauffage 32. Le radiateur 32 est monté dans le boîtier 4 de telle manière qu'un passage de contournement 34 qui évite le radiateur de chauffage 32 est prévu.

Un volet de mixage d'air 36 est prévu du côté amont du radiateur de chauffage 32. Ce volet peut tre déplacé entre une position représentée en trait plein ouvrant le passage de contournement 34 et empchant le flux d'air de traverser le radiateur de chauffage 32, et une position représentée en trait mixte interdisant le passage du flux d'air par le passage de contournement 34 et le contraignant à traverser ce radiateur, de sorte que l'air s'échauffe.

Dans une position intermédiaire, le rapport entre le flux d'air qui traverse le radiateur 32 et le flux d'air qui traverse le passage de contournement 34 est réglé par le degré d'ouverture du volet 36 afin de régler la température de l'air lorsque le flux d'air chaud et le flux d'air froid se mélangent dans une zone de mixage 38. En variante, il est possible d'utiliser un appareil dit"à mixage sur 1'eau", dans lequel le débit de liquide de refroidissement qui travers le radiateur de chauffage est réglable, ce qui permet de régler la température du flux d'air issu du radiateur.

Une enveloppe 40 présentant la forme générale d'un cylindre allongé traverse une paroi 41 du bottier de chauffage 4.

L'enveloppe 40 comporte une partie située à l'intérieur de la zone de mixage 38 et une partie située à l'extérieur du boîtier 4. La partie de l'enveloppe 40 située dans la zone de mixage est percée d'orifices 42 formant une zone de diffu- sion. A l'extérieur du bottier, on trouve une tige 44 constituant un moyen de commande. Dans une variante, l'enve- loppe 40 pourrait tre logée complètement à l'intérieur de la paroi 41 et montée sur une tige extérieure 44.

On a représenté sur la figure 2 une vue à échelle agrandie de l'enveloppe 40 montée sur la paroi 41. L'enveloppe 40 est traversée de part en part par une tige 44 montée coulissante sur deux paliers 46 situés à chacune des extrémités de l'enveloppe. Plusieurs cartouches d'agent aromatique ou parfum, trois dans l'exemple de réalisation représenté, sont montées sur la tige 44. Un emplacement sans cartouche est prévu pour constituer une position de stockage ou d'arrt. Il

est toutefois possible de supprimer cette position d'arrt en ajoutant une quatrième cartouche de parfum dans l'emplacement vide précité. Chaque cartouche 50 est placé entre deux disques 52, également montés sur la tige 44 et formant une liaison glissante étanche avec la paroi cylindrique inté- rieure de l'enveloppe 40.

Les cartouches d'agent aromatique 50 sont de préférence solides ; on peut avoir autant de parfums que de cartouches, ou bien on peut prévoir deux cartouches de chaque parfum, afin de permettre le remplacement d'une cartouche lorsque la précédente est épuisée. Il est envisageable aussi de prévoir plusieurs cartouches du mme parfum. La tige 44 peut tre déplacée alternativement en translation comme symbolisé par la flèche 54 par des moyens de commande (non représentés). Le déplacement de la tige 44 a pour effet de placer lune des cartouches d'agent aromatique en regard des perforations 42 pratiquées dans une zone de diffusion de l'enveloppe. En dehors de cette zone de diffusion, 1'enveloppe 40 ne comporte aucune ouverture.

Lorsqu'une cartouche 50 d'agent aromatique est placée dans la zone de diffusion, comme représenté sur la figure 2, les deux disques 52 situés de part et d'autre de la cartouche d'agent aromatique forment une chambre étanche à l'air et à la fragrance de 1'agent aromatique. Etant donné que l'enveloppe est placée sur le trajet du flux d'air mis en mouvement par le ventilateur 18 du boîtier de chauffage 4, l'air pénètre par les perforations 42, comme schématisé par les flèches 56, traverse la chambre définie entre les deux disques 52 en entrainant avec lui la vapeur de l'agent aromatique. L'air sort alors par le côté opposé de 1'enveloppe comme représenté par les flèches 58, puis il pénètre dans l'habitacle par l'une des sorties d'air 12,14 et 16 (voir figure 1). On odorise ainsi l'habitacle du véhicule. Le changement de parfum se fait aisément par un simple déplacement de la tige 44 qui permet d'amener un autre agent aromatique en regard des perforations 42 de la zone de diffusion de 1'enveloppe.

Il est également possible de ne diffuser aucun parfum en ne

mettant aucune cartouche d'agent aromatique dans la zone de diffusion.

On a représenté sur la figure 3 une variante de réalisation d'un dispositif conforme à l'invention semblable à celui qui a été décrit en référence aux figures 1 et 2. Les éléments identiques ont été désignés par des numéros de référence identiques. Cette variante se distingue par le fait qu'elle comporte un module 60 monté au tableau de bord du véhicule et accessible au conducteur et aux passagers. L'enveloppe (non représentée) qui contient les cartouches de parfum est disposée à l'intérieur du module 60, juste derrière la façade du tableau de bord. Une canalisation d'entrée d'air 64 relie une partie du boitier de chauffage 4 à l'enveloppe, tandis qu'une canalisation de sortie d'air 66 relie cette enveloppe à une partie du boîtier située en aval de la première. Le module 60 peut tre placé en un autre endroit accessible pour la rechange, par exemple sous la planche de bord.

Dans l'exemple de réalisation décrit, la canalisation d'entrée d'air 64 est raccordée au boîtier 4 juste après le ventilateur 18, en amont de l'évaporateur 30. La canalisation de sortie d'air 66 débouche au niveau de la zone de mixage 38. Les canalisations 64 et 66 forment ainsi une dérivation au circuit de chauffage et de climatisation principal. Une partie du flux d'air mis en mouvement par le ventilateur 18 traverse cette dérivation en entraînant avec lui la fragrance de l'agent aromatique qui est disposé dans la zone de diffusion de l'enveloppe. Cet air est amené jusqu'à la zone de mixage 38 avant de pénétrer dans l'habitacle par l'une des trois sorties d'air 12,14 et 16, comme décrit précédemment.

Dans une variante de réalisation, la canalisation de sortie d'air 66 peut tre raccordée directement à la sortie d'air de ventilation 14.

Cette réalisation est avantageuse parce que l'air chargé de la fragrance d'agent aromatique ne traverse pas l'évapora- teur. En effet, lorsque le flux d'air traverse 1'evaporateur, une partie de la vapeur qu'il contient se condense par suite

de son refroidissement. Le liquide qui résulte de cette condensation est évacué à l'extérieur du véhicule. Si l'air chargé d'agent aromatique traversait l'évaporateur, une partie de ce dernier serait évacué vers l'extérieur en pure perte. La fragrance piégée en surface de l'évaporateur peut créer une rémanence qui reste perceptible mme lorsque l'odorisation est en position d'arrt.

Dans l'exemple de réalisation représenté sur la figure 3, le support des cartouches d'agent aromatique est monté mobile en rotation. Un bouton 62, accessible au tableau de bord, est monté directement sur l'axe de rotation du support mobile des parfums. Par une simple rotation, le conducteur du véhicule ou un passager peut sélectionner l'une des cartouches de parfum disponibles, une rechange de cartouche lorsque la cartouche précédente est épuisée, ou encore arrter le dispositif d'odorisation en ne sélectionnant aucune cartou- che. Le module 60 comporte encore un trou d'accès 70 qui permet un remplacement aisé des cartouches de parfum depuis l'habitacle du véhicule. Il suffit de tourner le bouton rotatif 62 pour amener la cartouche à remplacer en face du trou d'accès 70, de la retirer et de placer une cartouche neuve.

On a représenté sur les figures 4a et 4b une vue de face et une vue en élévation du support des cartouches d'agent aromatique 50. Ce support 72 présente la forme d'un disque épais dans lequel sont prévus des logements circulaires espacés angulairement pour recevoir plusieurs cartouches de parfum. L'un des emplacements ne comporte aucune cartouche pour permettre l'arrt du dispositif d'odorisation. Le support 72 est mobile en rotation, comme schématisé par la flèche 76, autour d'un axe 74 représenté en traits mixtes. Le flux d'air pénètre par la canalisation d'amenée d'air 64, traverse le disque en entraînant les fragrances de l'agent aromatique et ressort par la canalisation de sortie d'air 66, comme décrit précédemment en référence à la figure 3.

On a représenté sur les figures 5 et 6 une troisième variante de réalisation de l'invention. En général, l'air aspiré dans le bottier de chauffage est filtré parce qu'il provient de l'atmosphère extérieure et qu'il est par conséquent chargé de poussières et de particules. Cet air traverse donc un filtre anti-poussières constitué d'un média non-tissé 82 en fibres synthétiques ou cellulosiques, et disposé dans un support en matière plastique ou métallique 84.

Conformément à l'invention, on a intégré un dispositif d'odorisation dans ce filtre. Il comporte deux cylindres co- axiaux, à savoir un premier cylindre fixe 86 et un second cylindre 88 monté tournant à l'intérieur du cylindre 86 autour d'un axe 90 (voir figure 6). Le cylindre 86 est percé d'une ou de plusieurs lumières 92 situées du côté de l'entrée du flux d'air, schématisée par les flèches 94. Il comporte d'autre part une ou plusieurs lumières 96 diamétralement opposées à la ou aux lumières 92 pour permettre la sortie du flux d'air, comme schématisé par les flèches 98. Le cylindre mobile 88 comporte une première zone pourvue de perforations 100 et une seconde zone diamétralement opposée à la première pourvue de perforations 102. A l'intérieur du cylindre 88 est logé un agent aromatique qui se présente par exemple sous la forme de billes ou microcapsules 104. Lorsque le cylindre 88 se trouve dans la position angulaire représentée sur la figure 6, l'air pénètre par les perforations 100, traverse le cylindre 88 en circulant à travers les billes ou microcapsu- les 104 et ressort par les perforations diamétralement opposées 102 en traversant la lumière 96 du cylindre fixe 86.

De la mme manière que précédemment, le flux d'air entraîne les fragrances d'agent aromatique dégagées par les billes ou microcapsules 104.

Le cylindre 88 peut tre tourné angulairement de 90° de telle manière que les perforations 100 et 102 se trouvent en face d'une zone du cylindre fixe 86 qui ne comporte pas d'ouver- tures et que les deux zones du cylindre mobile 88 situées entre les zones perforées 100 et 102 se trouvent en regard des lumières 92 et 96. La rotation du cylindre peut également

tre de 60'ou 45'pour permettre de faire varier l'intensité dans le cas d'une seule fragrance, ou pour offrir le choix entre 2 ou 3 fragrances. Ainsi, l'agent aromatique contenu dans le cylindre 88 est isolé de manière étanche du flux d'air et le dispositif d'odorisation est arrté. Un motoré- ducteur 106 monté sur le support 84 du filtre permet 1'en- traînement en rotation du cylindre mobile 88 entre ces deux positions.

On constate que dans cette variante de réalisation, une seule fragrance est disponible et que le seul réglage possible est la mise en marche ou l'arrt du dispositif. Le motoréducteur 106 est commandé électriquement depuis la planche de bord du véhicule.

Selon l'invention, il est avantageux que le support 44,72 ou 88 de l'agent aromatique soit situé après l'évaporateur 30, après le radiateur de chauffage 32, et avant les sorties d'air 12,14 et 16 débouchant dans l'habitacle du véhicule.

Dans la forme de réalisation de la figure 7, le support 72 s'apparente à celui des figures 4a et 4b. Il se présente sous la forme d'un disque dans lequel sont prévus des logements circulaires pour recevoir des cartouches de parfums.

Ce support est propre à tre entraîné en rotation par un bouton 106 accessible depuis la planche de bord (non repré- senté) du véhicule. Cette planche de bord comporte une fentre transparente 108 qui permet de visualiser un symbole 110 (par exemple une pastille de couleur) identifiant l'agent aromatique utilisé. Par ailleurs, la planche de bord comporte une trappe d'accès 112 qui permet de remplacer une cartouche utilisée.

On peut ainsi afficher directement un symbole représentatif de l'agent aromatique utilisé.

La figure 8 constitue une variante de la forme de réalisation précédente à la différence près que la fentre 108 sert aussi

de trappe d'accès pour le remplacement d'une cartouche. Il en résulte que la fentre 112 de la figure 7 est purement et simplement supprimée.

Dans certains cas, la cartouche n'est pas directement placée derrière la planche de bord, et on prévoit des moyens d'affi- chage et de reconnaissance à distance.

On peut prévoir par exemple un logement correspondant à un agent aromatique déterminé, la reconnaissance de la cartouche s'effectuant par exemple par des moyens de détrompage.

Dans la forme de réalisation de la figure 9, la reconnais- sance d'une cartouche parfumée s'effectue par des moyens électroniques comprenant un détecteur 114 avec des lignes de contact 116 pour reconnaître des contacts 118 de la cartouche par continuité électrique.

Dans le cas de la figure 10, le détecteur 114 comporte deux contacts 120 susceptibles de coopérer avec deux contacts 122 d'une cartouche parfumée.

Bien entendu, il est possible d'envisager d'autres types de moyens pour reconnaître et afficher le type de l'agent aromatique sélectionné.

L'agent aromatique de l'invention peut tre un parfum liquide imprégné sur un support approprié qui est avantageusement choisi parmi les craies, les argiles, les papiers, les buvards, les média tissés ou non-tissés, les sachets de pot- pourri, les billes en matière plastique (par exemple formées d'un mélange de polyéthylène et de polypropylène), les billes de bois ou de verre, etc.

En variante, l'agent aromatique peut tre mélangé en tant que constituant avec des supports tels que des gels, des micro- capsules, des poudres, des éléments en matière plastique, etc.

La nature chimique de l'agent aromatique dépend de l'objectif recherché dans l'odorisation du véhicule. On peut en particu- lier procurer l'un au moins des effets suivants.

Effet physiologique : apaisant, relaxant, tonifiant, etc.

Exemple : odeur zestée (limonène, citral) ou terpénique (camphre, menthol).

Effet d'image : signature olfactive d'une marque de véhicule ou d'un style de véhicule (luxe, sport, familiale, etc.).

Exemples : odeur boisée masculine (acétate de vétyvéryle, ambroxan) ou odeur ludique douce (benzoate de benzyle, vanilline, coumarine, trans-anéthol) ou fruitée (undécalone, citral).

Effet de mode : en rapport avec les fragrances utilisées en parfumerie fine ou technique du moment.

Effet personnalisé : offrir un large éventail à l'utilisateur selon son goût.

On a ainsi réalisé un dispositif de chauffage et de climati- sation comportant des moyens d'odorisation simples à fabri- quer, à intégrer et à utiliser, et comportant, dans certaines variantes, plusieurs parfums ou fragrances qui peuvent tre sélectionnés aisément.