Titre de l’invention ■ Organe chauffant d’un corps de chauffe pour radiateur électrique comprenant deux éléments chauffants.

La présente invention s’inscrit dans le domaine des installations de ventilation, de chauffage et/ou de climatisation de véhicule automobile comprenant un radiateur électrique, et elle concerne plus particulièrement un organe chauffant d’un corps de chauffe d’un tel radiateur électrique.

Les véhicules automobiles sont généralement équipés d’un système de ventilation, de chauffage et/ou de climatisation permettant de mettre en circulation un flux d’air vers l’habitacle du véhicule automobile, et, selon la température de l’habitacle souhaitée par le conducteur et/ ou les passagers du véhicule automobile, chauffer et/ ou refroidir le flux d’air envoyé dans l’habitacle. De telles installations de ventilation, de chauffage et/ou de climatisation comprennent ainsi au moins un organe de mise en circulation du flux d’air et un radiateur électrique apte à chauffer le flux d’air mis en circulation vers l’habitacle.

Il est connu que les radiateurs électriques de ces installations de ventilation, de chauffage et/ou de climatisation comprennent un corps de chauffe dans lequel des organes chauffants, par exemple sous forme de tubes dans lesquels est logé au moins un élément chauffant, sont disposés les uns à côté des autres en travers d’un flux d’air à chauffer. De tels radiateurs électriques comprennent généralement au moins un dispositif de contrôle électronique des organes chauffants comportant une carte de circuits imprimés sur laquelle sont installés différents composants électroniques. Les composants électroniques participent à générer une instruction de commande à transmettre aux organes chauffants pour qu’ils chauffent et que le flux d’air circulant entre les organes chauffants du radiateur électrique puisse monter en température.

Un élément chauffant destiné à être logé dans un tube pour former l’organe chauffant précédemment évoque comporte des éléments résistifs enserrés entre des électrodes configurées pour alimenter en courant électrique ces éléments résistifs, qui peuvent notamment prendre la forme de pierres ou de céramiques à effet PCT, c'est-à-dire à coefficient de température positif, et l’élément chauffant peut comporter en outre un isolant électrique apte à être inséré entre les électrodes et le tube. Le tube peut ensuite être déformé par sertissage pour s’assurer que les composants de l’élément chauffant soient bien plaqués les uns contre les autres à l’intérieur du tube pour permettre la propagation du courant électrique et des calories.

Il est classique de prévoir un élément chauffant par tube et d’avoir un organe de raccordement électrique lié à chaque électrode qui s’étend en saillie d’une extrémité longitudinale du tube pour être raccordé à un réseau d’alimentation électrique via un boîtier électronique de commande.

Afin de pouvoir scinder le corps de chauffe en plusieurs zones activables sélectivement, il a été proposé de réaliser des radiateurs électriques dans lesquels des organes de raccordement électrique s’étendent en saillie des tubes correspondants à chaque extrémité longitudinale du corps de chauffe. Dans ce contexte, il peut être intéressant de loger deux éléments chauffants dans un même tube, chaque élément chauffant présentant un organe de raccordement électrique qui s’étend en saillie d’une des extrémités longitudinales distincte du corps de chauffe. Les deux éléments chauffants présents au sein d’un même tube présentent alors une disposition en miroir, avec les organes de raccordement électrique disposés à l’opposé l’un de l’autre et avec une extrémité d’un élément chauffant logé au sein du tube qui est en regard d’une extrémité de l’autre élément chauffant.

Une des problématiques d’une telle configuration est que, lors de l’insertion des éléments chauffants dans le tube, il est possible que ces éléments chauffants ne soient pas alignés correctement l’un par rapport à l’autre dans le tube. Un tel alignement approximatif est problématique en qu’il peut, par exemple, gêner la connexion d’un élément chauffant à un boîtier d’interface électronique alimentant l’élément chauffant en énergie électrique ou endommager les éléments chauffants lors du sertissage du tube.

Un ajustement de l’alignement des éléments chauffants dans le tube après l’insertion de ceux-ci nécessite d’ajouter une étape dans le procédé d’assemblage de l’organe chauffant et de surcroît, cette étape est réalisée avec une visibilité restreinte des éléments chauffants au sein du tube qui ne permettent pas de s’assurer de l’alignement correct.

La présente invention se propose de pallier les inconvénients de l’art antérieur, et de s’assurer que l’alignement d’un élément chauffant par rapport à un autre au sein d’un même tube d’un organe chauffant est réalisé facilement lors de l’insertion des éléments chauffants dans le tube.

Dans ce contexte, la présente invention a pour principal objet un organe chauffant pour corps de chauffe d’un radiateur électrique destiné à chauffer un flux d’air circulant à travers le corps de chauffe, l’organe chauffant comprenant au moins un premier élément chauffant, un deuxième élément chauffant et un tube logeant le premier élément chauffant et le deuxième élément chauffant, caractérisé en ce que l’organe chauffant comprend au moins un moyen de positionnement d’un desdits éléments chauffants par rapport à l’autre dans le tube.

L’organe chauffant selon l’invention est particulier en ce qu’il compote, au sein du tube, et à demeure dans ce tube, un moyen de positionnement qui permet de positionner les deux éléments chauffants l’un par rapport à l’autre. Le premier élément chauffant et le deuxième élément chauffant sont disposés longitudinalement en série, l’un à côté de l’autre selon cette direction longitudinale et le moyen de positionnement est interposé entre ces deux éléments chauffants. Il convient de comprendre que le moyen de positionnement est interposé entre les deux éléments chauffants dans la mesure où il s’étend au moins partiellement entre les extrémités longitudinales en regard des deux éléments chauffants au sein du tube. Le positionnement des tubes l’un par rapport à l’autre est réalisé au moyen dudit moyen de positionnement directement lors de l’étape d’insertion des éléments chauffants dans le tube, et plus particulièrement lors de l’insertion d’un élément chauffant dans le tube alors qu’un élément chauffant est déjà présent dans le tube. Le rapprochement l’une de l’autre des extrémités longitudinales des éléments chauffants met en œuvre le moyen de positionnement qui agit au fur et à mesure de la fin du mouvement d’insertion. On comprend que le moyen de positionnement permet de positionner un élément chauffant par rapport à l’autre, et ainsi d’aligner les éléments chauffants au sein du tube. Cet alignement est particulièrement utile pour assurer par la suite un raccordement électrique de l’organe chauffant à chacun des bords d’extrémité longitudinale du tube, sans que l’un des raccordements électriques ne soit sollicité mécaniquement par une position décalée de l’un des éléments chauffants au sein du tube.

Selon une caractéristique de l’invention, le premier élément chauffant et le deuxième élément chauffant comprennent chacun une pluralité d’éléments résistifs.

Selon une caractéristique de l’invention, le premier élément chauffant et le deuxième élément chauffant comprennent chacun au moins une électrode apte à être alimentée en courant indépendamment l’une de l’autre.

Selon une caractéristique de l’invention, le premier élément chauffant et le deuxième élément chauffant comprennent chacun une première électrode, une deuxième électrode, les éléments résistifs étant en prise entre la première électrode et la deuxième électrode.

Autrement dit, les éléments résistifs du premier et deuxième élément chauffant sont au contact de la première et de la deuxième électrode, respectivement du premier et deuxième élément chauffant.

Selon une caractéristique de l’invention, les éléments résistifs sont enserrés entre la première électrode et la deuxième électrode.

Selon une caractéristique de l’invention, le premier élément chauffant et le deuxième élément chauffant comprennent chacun des organes de raccordement électrique reliés aux électrodes et formant saillie du tube, les organes de raccordement électrique reliés aux électrodes du premier élément chauffant s’étendant en saillie d’un premier bord d’extrémité longitudinale du tube et les organes de raccordement électrique reliés aux électrodes du deuxième élément chauffant s’étendant en saillie d’un deuxième bord d’extrémité longitudinale du tube.On comprend que le premier bord d’extrémité longitudinale est à l’opposé du deuxième bord d’extrémité longitudinale du tube. Selon une caractéristique de l’invention, le premier élément chauffant et le deuxième élément chauffant forment deux sous-ensembles structurels distincts l’un de l’autre avant leur positionnement relatif à l’intérieur du tube.

Selon une caractéristique de l’invention, le premier élément chauffant et le deuxième élément chauffant sont identiques. Autrement dit, l’agencement proposé permet de standardiser de façon simple, deux éléments chauffants aptes à être alimentés en courant indépendamment l’un de l’autre au sein d’un même organe chauffant.

Selon une caractéristique de l’invention, le premier élément chauffant et le deuxième élément chauffant comprennent chacun au moins un élément intercalaire intercalé entre deux de ses éléments résistifs, le moyen de positionnement étant distinct de cet élément intercalaire.

Selon un mode de réalisation, chaque organe chauffant comporte exactement deux éléments chauffant, à savoir le premier et le deuxième élément chauffant.

Selon une caractéristique de l’invention, le moyen de positionnement est configuré pour bloquer le mouvement d’un desdits éléments chauffants par rapport à l'autre. Le moyen de positionnement permet tel qu’évoqué de guider un des éléments chauffants par rapport à l’autre mais également de maintenir les éléments chauffants au sein du tube dans une certaine configuration. Plus particulièrement, l’organe chauffant s’étend selon une direction d’allongement principal longitudinale et le moyen de positionnement est configuré pour bloquer un mouvement d’un desdits éléments chauffant par rapport à l’autre au sein du tube selon une direction parallèle à ladite direction d’allongement principal longitudinale de l’organe chauffant. Le moyen de positionnement est également configuré pour bloquer un mouvement d’un desdits éléments chauffant par rapport à l’autre au sein du tube selon au moins une direction perpendiculaire à ladite direction d’allongement principal longitudinale de l’organe chauffant.

Selon une caractéristique de l’invention, la première électrode, la deuxième électrode et les éléments résistifs sont assemblés selon un axe d’empilement perpendiculaire à la direction d’allongement principal longitudinale de l’organe chauffant et le moyen de positionnement permet de bloquer un mouvement d’un desdits éléments chauffant par rapport à l’autre au sein du tube selon une direction parallèle à l’axe d’empilement.

Selon une autre caractéristique, la première électrode, la deuxième électrode et les éléments résistifs sont assemblés selon un axe d’empilement perpendiculaire à la direction d’allongement principal longitudinale de l’organe chauffant et le moyen de positionnement permet de bloquer un mouvement de l’un desdits élément chauffant par rapport à l’autre au sein du tube selon une direction latérale, cette direction latérale étant perpendiculaire à l’axe d’empilement et à la direction d’allongement principal longitudinale de l’organe chauffant.

Selon une caractéristique de l’invention, le premier élément chauffant comprend un premier élément de positionnement et le deuxième élément chauffant comprend un deuxième élément de positionnement, le premier élément de positionnement et le deuxième élément de positionnement formant conjointement le moyen de positionnement. Un tel moyen de positionnement formé d’un élément de positionnement associé à chacun des éléments chauffants permet de pouvoir insérer les éléments chauffants dans le tube et de les maintenir en position l’un par rapport à l’autre sans insérer un élément supplémentaire indépendant entre les deux éléments chauffants.

Selon une caractéristique de l’invention, les éléments intercalaires des premiers éléments chauffants sont formés sur des pièces distinctes des premiers et deuxièmes éléments de positionnement.

Selon une caractéristique de l’invention, chacun du premier élément de positionnement et du deuxième élément de positionnement présente une base qui est disposée au moins partiellement entre un premier isolant et un deuxième isolant de l’élément chauffant associé. Le premier isolant et le deuxième isolant se distinguent en ce que le premier isolant est empilé selon l’axe d’empilement entre la première électrode et le tube et en ce que le deuxième isolant est empilé selon l’axe d’empilement entre la deuxième électrode et le tube. Au sein d’un élément chauffant, les premier et deuxième isolants s’étendent de manière à se trouver longitudinalement en porte à faux de l’élément résistif le plus proche de l’élément de positionnement, ce prolongement longitudinal recouvrant une partie dudit élément de positionnement et permettant une meilleure intégration de l’élément de positionnement dans l’élément chauffant.

Selon une caractéristique de l’invention, le premier élément de positionnement et le deuxième élément de positionnement sont formés dans des pièces distinctes.

Selon une caractéristique de l’invention, l’un des éléments de positionnement comprend au moins un élément faisant saillie et l’autre élément de positionnement comprend au moins un logement destiné à accueillir ledit élément faisant saillie.

En d’autre termes, l’un parmi le premier et le deuxième éléments de positionnement comprend au moins un élément faisant saillie et l’autre parmi le premier et le deuxième éléments de positionnement comprend au moins un logement destiné à accueillir ledit élément faisant saillie. Selon une caractéristique de l’invention, le premier élément de positionnement comprend au moins un premier élément faisant saillie depuis le premier élément de positionnement dans une direction parallèle à la direction d’allongement principal longitudinale de l’organe chauffant, et le deuxième élément de positionnement comprend au moins un deuxième élément faisant saillie depuis le deuxième élément de positionnement dans une direction parallèle à la direction d’allongement principal longitudinale de l’organe chauffant, le premier élément de positionnement comprenant au moins un premier logement destiné à recevoir le deuxième élément faisant saillie du deuxième élément de positionnement et le deuxième élément de positionnement comprenant un deuxième logement destiné à recevoir le premier élément faisant saillie du premier élément de positionnement.

Selon une caractéristique de l’invention, l’au moins un élément faisant saillie comprend à une extrémité libre un premier chanfrein. Le premier chanfrein forme une rampe qui est apte à coopérer lors de l’insertion de l’élément chauffant correspondant avec un isolant électrique de l’autre élément chauffant de manière à guider cet élément faisant saillie dans le logement en partie délimité au sein de l’autre élément chauffant par ledit isolant électrique. Selon une caractéristique de l’invention, au moins une paroi d’un des éléments de positionnement participant à délimiter le logement comprend un deuxième chanfrein. Le deuxième chanfrein est destiné à coopérer avec le premier élément faisant saillie ou le deuxième élément faisant saillie de sorte à guider l’un ou l’autre dans un logement associé.

Selon une caractéristique de l’invention, le premier chanfrein de l’un parmi le premier élément chauffant et le deuxième élément chauffant est susceptible de coopérer avec l’extrémité du premier isolant ou du deuxième isolant de l’autre parmi le premier élément chauffant et le deuxième élément chauffant, en cas d’interférence lors de l’assemblage du premier élément chauffant et du deuxième élément chauffant dans le tube.

Selon une caractéristique de l’invention, le deuxième chanfrein de l’un parmi le premier élément chauffant et le deuxième élément chauffant est susceptible de coopérer avec l’extrémité de l’élément en saillie de l’autre parmi le premier élément chauffant et le deuxième élément chauffant, en cas d’interférence lors de l’assemblage du premier élément chauffant et du deuxième élément chauffant dans le tube.

Selon une caractéristique de l’invention, l’organe chauffant s’étendant selon une direction d’allongement principal longitudinale, le premier élément de positionnement et le deuxième élément de positionnement comprennent une base dans laquelle les logements sont formés par dégagement de matière et à partir de laquelle s’étendent les éléments faisant saillie, ladite base présentant une surface centrale de butée disposée entre les deux éléments faisant saillie au sein d’un même élément de positionnement, la surface centrale de butée du premier élément de positionnement étant destinée à être en contact contre la surface centrale de butée du deuxième élément de positionnement de sorte à bloquer le mouvement de l’un desdits éléments chauffants par rapport à l’autre élément chauffant selon une direction parallèle à ladite direction d’allongement principal longitudinale de l’organe chauffant. Ainsi, le blocage du mouvement longitudinal, c’est-à-dire selon la direction du mouvement d’insertion de l’élément chauffant au sein du tube, se fait par un contact entre deux surfaces planes et non pas par l’extrémité libre d’un élément faisant saillie, ce qui évite de générer des dégâts à l’impact.

Selon une caractéristique de l’invention, le premier élément de positionnement est au contact d’un élément résistif du premier élément chauffant et le deuxième élément de positionnement est au contact d’un élément résistif du deuxième élément chauffant.

Selon une caractéristique de l’invention, le premier élément de positionnement et/ou le deuxième élément de positionnement sont solidaires d’un élément résistif. On comprend que le premier élément de positionnement et/ ou le deuxième élément de positionnement sont liés contre un élément résistif au moyen, par exemple, d’une couche polymérique telle que de la colle.

Selon une caractéristique de l’invention, le moyen de positionnement est formé d’un matériau thermoplastique élastomère.

Selon une caractéristique de l’invention, le premier élément chauffant présente un premier élément de positionnement qui est de même forme que le deuxième élément de positionnement du deuxième élément chauffant, le premier élément de positionnement et le deuxième élément de positionnement étant orientés dans des sens longitudinaux opposés pour que l’au moins un élément en saillie de l’un des éléments de positionnement soit logé dans l’au moins un logement de l’autre élément de positionnement.

Selon une caractéristique de l’invention, l’organe chauffant s’étendant selon une direction d’allongement principal longitudinale, chaque élément de positionnement présente des éléments faisant saillie et des logements disposés selon une double symétrie par rapport d’une part à un plan médian longitudinal et vertical et d’autre part à un plan médian longitudinal et transversal. Il en résulte une disposition alternée au sein d’un même élément de positionnement, et notamment un élément de positionnement peut présenter deux côtés de part et d’autre d’un plan médian longitudinal et transversal et comportant chacun un élément faisant saillie et un logement, avec un premier côté dans lequel l’élément faisant saillie s’étend d’un côté du logement si l’on considère la direction transversale et un deuxième côté dans lequel l’élément faisant saillie s’étend de l’autre côté du logement s l’on considère cette même direction transversale. Une telle configuration des éléments mâles et femelles au sein d’un même élément de positionnement permet de standardiser la conception des éléments de positionnement et de pouvoir disposer indifféremment tel ou tel élément de positionnement, et dans tel ou tel sens, sur l’un ou l’autre des éléments chauffants.

Selon une caractéristique de l’invention, le premier élément de positionnement et le deuxième élément de positionnement présentent chacun un axe de symétrie. Cet axe de symétrie est disposé parallèlement à l’axe longitudinal du tube. Ainsi, chaque élément de positionnement peut être orienté dans deux positions pour être monté sur l’élément chauffant correspondant. Cela permet d’utiliser des éléments de positionnement identiques (autrement dit similaires, ou standard) sur le premier élément chauffant et le deuxième élément chauffant tout en limitant les risques d’erreur à l’assemblage de l’élément de positionnement sur l’élément chauffant correspondant.

Chaque élément de positionnement présente un élément faisant saillie et un logement de part et d”autre de l’axe de symétrie.

Selon une caractéristique de l’invention, l’organe chauffant est configuré de sorte que le premier élément chauffant et le deuxième élément chauffant peuvent être alimentés en courant indépendamment l’un de l’autre. Ainsi il est possible de diviser le corps de chauffe en différentes zones de chauffage fonctionnant indépendamment les unes des autres.

Selon une caractéristique de l’invention, la première électrode du premier élément chauffant peut-être alimentée en courant indépendamment de la première électrode du deuxième élément chauffant.

Selon une caractéristique de l’invention, le moyen de positionnement est formé dans un matériau isolant électriquement, notamment intégralement.

Par exemple, le moyen de positionnement est formé dans un matériau thermoplastique élastomère, par exemple du sulfure de polyphénylène chargé à 30% en fibres de verre. Ainsi, le moyen de positionnement ne contribue pas à relier électriquement le premier élément chauffant et le deuxième élément chauffant. Autrement dit, le moyen de positionnement n’est pas un élément de connexion électrique.

Selon une caractéristique de l’invention, une portion du premier élément de positionnement est en appui contre la tranche d’extrémité du premier isolant du premier élément chauffant et une autre portion du premier élément de positionnement est en appui contre la tranche d’extrémité du deuxième isolant du premier élément chauffant. De même, une portion du deuxième élément de positionnement est en appui contre la tranche d’extrémité du premier isolant du deuxième élément chauffant et une autre portion du deuxième élément de positionnement est en appui contre la tranche d’extrémité du deuxième isolant du deuxième élément chauffant.

Selon une caractéristique de l’invention, le premier élément de positionnement et le deuxième élément de positionnement sont encliquetés l’un avec l’autre. On entend par encliquetage une liaison faisant intervenir un verrouillage de forme. Les deux éléments chauffants peuvent être ainsi bloqués l’un par rapport à l’autre. Le cas échéant, chaque élément faisant saillie peut comprendre un crochet élastique. Ce crochet élastique est apte à s’engager, après déformation élastique, dans une gorge du logement correspondant.

L’invention porte également sur un radiateur électrique comprenant un corps de chauffe dans lequel au moins un organe chauffant est conforme à ce qui vient d’être décrit précédemment.

D’autres caractéristiques, détails et avantages de l’invention ressortiront plus clairement à la lecture de la description qui suit d’une part, et de plusieurs exemples de réalisation donnés à titre indicatif et non limitatif en référence aux dessins schématiques annexés d’autre part, sur lesquels :

[Fig.i] représente un radiateur électrique destiné à équiper une installation de ventilation, de chauffage et/ou de climatisation ;

[Fig.2] représente un corps de chauffe du radiateur électrique représenté par la figure 1 ; [Fig.3] représente un organe chauffant du corps de chauffe représenté par la figure 2, comportant un tube au sein duquel sont logés des éléments chauffants ;

[Fig.q] représente l’organe chauffant de la figure 3, avec le tube de l’organe chauffant qui a été ici retiré pour rendre visible l’intérieur de l’organe chauffant et deux éléments chauffant alignés l’un par rapport à l’autre par un moyen de positionnement ;

[Fig.5] représente un élément de positionnement du moyen de positionnement visible sur la figure 4 ;

[Fig.6] représente une vue de deux éléments de positionnement formant un moyen de positionnement interposé entre deux éléments chauffant au sein d’un tube ;

[Fig.7] représente une vue de côté du moyen de positionnement de la figure 6.

[Fig.8] représente une variante de la figure 7 avec liaison par encliquetage.

Les caractéristiques, les variantes et les différentes formes de réalisation de l’invention peuvent être associées les unes avec les autres, selon diverses combinaisons, dans la mesure où elles ne sont pas incompatibles ou exclusives les unes des autres. On pourra notamment imaginer des variantes de l’invention ne comprenant qu’une sélection de caractéristiques décrites par la suite de manière isolées des autres caractéristiques décrites, si cette sélection de caractéristiques est suffisante pour conférer un avantage technique ou pour différencier l’invention par rapport à l’état de la technique.

Sur les figures, les éléments communs à plusieurs figures conservent la même référence.

Dans la description qui va suivre, on se référera à une orientation fonction des axes Longitudinaux, Verticaux et Transversaux tels qu’ils sont définis arbitrairement par le trièdre L, V, T représenté sur les figures 1 à 7. Le choix des appellations de ces axes n’est pas limitatif de l’orientation que peut prendre le dispositif dans son application à un véhicule automobile. La figure 1 représente un radiateur électrique 1 selon l’invention configuré pour être installé dans une installation de chauffage, de ventilation et/ou de climatisation d’un véhicule automobile. Le radiateur électrique i est utilisé dans ce type d’installation, par exemple, pour chauffer un flux d’air circulant dans l’installation de chauffage, de ventilation et/ ou de climatisation à travers le radiateur électrique i.

La radiateur électrique i comprend au moins un corps de chauffe 2, s’étendant dans une direction d’allongement principal longitudinale sensiblement parallèle à l’axe L, et un boîtier d’interface électronique 3, disposé sur un côté du corps de chauffe, qui contient l’ensemble des composants électroniques qui permettent à la fois de contrôler le fonctionnement et d’alimenter électriquement le radiateur électrique 1.

Le corps de chauffe 2 du radiateur électrique 1 comprend une pluralité d’organes chauffants 5 agencés les uns à distance des autres, tel que cela est particulièrement visible sur la figure 2, de sorte à délimiter entre eux un espace de circulation d’un flux d’air à chauffer. Dans l’exemple illustré, le radiateur électrique 1 comporte un cadre 4 formant un support au corps de chauffe 2 et aux organes chauffants 5, le cadre 4 présentant des ouvertures 41 à travers lesquelles le flux d’air est apte à circuler pour passer entre les organes chauffants 5 du corps de chauffe 2. Sans sortir du contexte de l’invention, le radiateur électrique 1 pourrait être dépourvu de ce cadre 4, le corps de chauffe 2 étant alors maintenu sur le boîtier d’interface électronique 3 par un dispositif de fixation mécanique approprié.

La figure 2 représente le corps de chauffe 2 seul. Les organes chauffants 5 s’étendent, à l’instar du radiateur 1, selon une direction d’allongement principal longitudinale sensiblement parallèle à l’axe L et parallèlement les uns par rapport aux autres. Un espace de circulation 21 du flux d’air est formé entre chaque organe chauffant 5, chaque espace de circulation étant dans le mode de réalisation représenté rempli par des éléments radiants 22.

Les éléments radiants 22 sont formés par une tôle ondulée s’étendant principalement selon la direction longitudinale L, c'est-à-dire selon l’axe L, sensiblement parallèlement aux organes chauffants 5. Lors du fonctionnement du radiateur électrique i, les organes chauffants 5 génèrent des calories qui sont transmises par conduction et/ou convection aux éléments radiants 22. Lorsque le flux d’air traverse l’espace de circulation 21, un échange de calories s’opère entre la paroi métallique, formant les éléments radiants 22 et chauffée par le dégagement des chaleurs des organes chauffants, et le flux d’air de telle sorte que les calories de la paroi métallique sont cédées au flux d’air. Il convient de noter que la forme des éléments radiants 22 permet d’augmenter la surface d’échange entre la paroi métallique et le flux d’air. Bien entendu, les éléments radiants 22 peuvent prendre d’autres formes dès lors que ces formes permettent d’augmenter la surface d’échange entre la paroi métallique et le flux d’air et donc d’augmenter la nombre de calories aptes à être transmises au flux d’air.

Tel qu’il sera décrit plus en détail dans la description qui suivra, chaque organe chauffant 5 comprend un premier élément chauffant et un deuxième élément chauffant logés au sein d’un même tube de cet organe chauffant. Le premier élément chauffant est alimenté électriquement par un premier élément de connectique 31 prévu à un premier bord d’extrémité longitudinale 51 du tube de l’organe chauffant 5. Le deuxième élément chauffant est alimenté électriquement par un deuxième élément de connectique 32 agencé au deuxième bord d’extrémité longitudinale 52, opposée au premier bord d’extrémité longitudinale 51 du tube de l’organe chauffant 5. Les premiers éléments de connectique 31 sont directement reliés au boîtier d’interface électronique 3 tandis que les deuxièmes éléments de connectique 32 sont reliés au boîtier d’interface électronique 3 via un retour de connectique qui peut notamment s’étendre le long d’un des côtés du corps de chauffe, ici du cadre 4. Chacun des premier et deuxième éléments de connectique 31 et 32 est relié à des électrodes, décrites plus en détail dans la suite de la présente description et formant l’un des composants logés dans un tube 6 de l’organe chauffant 5. Via ces différents raccordements électriques, le boîtier d’interface électronique 3 permet de moduler le fonctionnement du radiateur électrique 1 pour activer les premiers éléments chauffants et/ou les deuxièmes éléments chauffants.

Il résulte d’un tel organe chauffant 5, comprenant deux éléments chauffants aptes à être alimentés en énergie électrique indépendamment l’un de l’autre, que l’on peut activer indépendamment le premier élément chauffant et le deuxième élément chauffant d’un même organe chauffant 5 et qu’il est ainsi possible de scinder le corps de chauffe 2 en deux zones de chauffe, l’une comprenant les premiers éléments chauffants et l’autre les deuxièmes éléments chauffants.

Les figures 3 et 4 rendent plus particulièrement visible la structure d’un organe chauffant 5. Plus précisément la figure 3 rend visible le tube 6 de l’organe chauffant 5, à une extrémité duquel sont visibles un premier isolant 71, un deuxième isolant 72, et des éléments de connectique 31 qui dépassent en saillie du tube pour permettre le raccordement électrique des électrodes logés au sein du tube et non visibles sur la figure 3. La figure 4 illustre quant à elle l’organe chauffant 5 tel qu’illustré sur la figure 3, dépourvu ici du tube 6 et du deuxième isolant 72, pour rendre plus particulièrement visible les deux éléments chauffants et un moyen de positionnement conforme à l’invention et positionné à la jonction des deux éléments chauffants.

Chaque organe chauffant 5 comprend, selon l’invention, le tube 6, un premier élément chauffant 7 et un deuxième élément chauffant 8 logés dans le tube 6. L’élément chauffant 7 et l’élément chauffant 8 comprennent, chacun, des éléments résistifs 73 à coefficient de température positif (CTP), à savoir dans le cas présent des pierres céramiques CTP, une première électrode 74, une deuxième électrode 75, le premier isolant 71 et le deuxième isolant 72.

La première électrode 74 et la deuxième électrode 75 comprennent, chacune, une languette s’étendant à une première extrémité longitudinale 76 des premier et deuxième éléments chauffants 7 et 8 et formant un organe de raccordement 720 permettant de relier la première électrode 74 et la deuxième électrode 75 du premier élément chauffant 7 et du deuxième élément chauffant 8, respectivement, au premier élément de connectique 31 et au deuxième élément de connectique 32. On comprend que d’une part, la première électrode 74 est alimentée électriquement au moyen de l’organe de raccordement 720 et du premier élément de connectique 31 et que d’autre part, la deuxième électrode 75 est alimentée électriquement au moyen du deuxième élément de connectique 32 connecté au boîtier d’interface électronique 3. Il convient de noter que le premier élément chauffant 7 et le deuxième élément chauffant 8 sont, dans le mode de réalisation représenté, similaires.

Ils sont insérés dans le tube 6 selon deux sens d’insertion différents et chacun par un bord d’extrémité longitudinale différent du tube. En position dans le tube, la première extrémité longitudinale 76 du premier élément chauffant 7 est disposée à un premier bord d’extrémité longitudinale du tube de l’organe, le premier élément chauffant 7 ayant été inséré dans le tube par ce premier bord d’extrémité selon un premier sens longitudinal, et la première extrémité longitudinale 76 du deuxième élément chauffant 8 est disposée à un deuxième bord d’extrémité longitudinale du tube de l’organe, le deuxième élément chauffant 8 ayant été inséré dans le tube par ce deuxième bord d’extrémité selon un deuxième sens longitudinal opposé au premier sens. Tel que visible sur les figures 3 et 4 notamment, la première extrémité longitudinale 76 du premier élément chauffant 7 est opposée à la première extrémité longitudinale 76 du deuxième élément chauffant 8 dans le tube 6, et les deuxièmes extrémités longitudinales de chacun des éléments chauffants sont disposées en regard l’une de l’autre au sein du tube.

Au sein d’un élément chauffant 7, 8, la première électrode 74 et la deuxième électrode 75 forment une paire d’électrodes enserrant les éléments résistifs 73, le premier isolant 71 étant disposé entre une première face interne 64 du tube 6 et la première électrode 74 et le deuxième isolant 72 étant disposé entre une deuxième face interne 65 du tube 6. En d’autres termes, la première électrode 74 et la deuxième électrode 75 sont respectivement séparées du tube 6 par le premier isolant électrique 71 et le deuxième isolant électrique 72. Ces premier et deuxième isolants électriques 71, 72 empêchent le courant électrique alimentant la première électrode 74 et la deuxième électrode 75 d’atteindre le tube 6. Par ailleurs, on comprend que les composants de chacun des premier et deuxième éléments chauffants 7, 8 sont assemblés selon un axe d’empilement A sensiblement parallèle à la direction verticale V. En d’autres termes, au sein d’un élément chauffant, le premier isolant 71, la première électrode 74, les éléments résistifs 73, la deuxième électrode 75 et le deuxième isolant 72 sont empilés les uns sur les autres et dans cet ordre selon l’axe d’empilement A.. Les éléments résistifs 73 présentent une dimension selon la direction longitudinale L permettant d’insérer une pluralité d’éléments résistifs 73 entre la première électrode 74 et la deuxième électrode 75 à égale distance les uns des autres. Il convient de noter que tous les éléments résistif 73 d’un même élément chauffant 7 et/ ou 8 génèrent de la chaleur dès lors qu’un courant électrique est envoyé dans la première électrode 74 et/ou dans la deuxième électrode 75 que comporte cet organe chauffant 5, le courant électrique étant transmis aux élément résistifs 73 au contact desdites électrodes 74 et 75.

Le tube 6 comprend deux parois latérales 66 reliant deux parois principales 67 en opposition, chacune des parois latérales 66 s’étend selon la direction longitudinale L et la direction transversale T. Plus particulièrement, les parois latérales 66 joignent les parois principales 67 entre elles de telle sorte que les parois principales 67 et les parois latérales 66 délimitent un espace interne dans lequel sont insérés les éléments chauffants 7 et 8.

Plus particulièrement, le tube 6 est déformé par un procédé de sertissage courbant les parois latérales 66 de manière à rapprocher l’une de l’autre les parois principales 67 et améliorer le contact entre eux des composants formant un élément chauffant au sein du tube.

Selon l’invention, et tel qu’évoqué précédemment, l’organe chauffant 5 comprend, selon l’invention, un moyen de positionnement 9 de l’un des éléments chauffants 7 et 8 par rapport à l’autre dans le tube 6. Ce moyen de positionnement 9 est formé, dans les modes de réalisation représentés, par un matériau thermoplastique élastomère et est disposé entre le premier élément chauffant 7 et le deuxième élément chauffant 8. Plus précisément, le moyen de positionnement 9 est formé au niveau d’une deuxième extrémité longitudinale 77 des éléments chauffants en regard l’une de l’autre, cette deuxième extrémité longitudinale 77 étant opposée à la première extrémité longitudinale 76. Le moyen de positionnement peut être considéré comme interposé longitudinalement entre les premier et deuxième éléments chauffants 7 et 8, et ce même s’il est formé par des éléments rendus solidaires de chacun des éléments chauffants. Tel qu’il sera plus particulièrement décrit en lien avec les figures 6 et 7, le premier élément chauffant 7 comprend un premier élément de positionnement

91 et le deuxième élément chauffant 8 comprend un deuxième élément de positionnement 92, le premier élément de positionnement 91 et le deuxième élément de positionnement 92 formant conjointement le moyen de positionnement 9.

L’un des éléments de positionnement 91, 92 comprend au moins une saillie et l’autre élément de positionnement 91, 92 comprend au moins un logement destiné à accueillir l’élément faisant saillie.

A l’insertion d’un élément chauffant dans le tube, alors que l’autre élément chauffant est déjà présent au sein du tube, la coopération du premier élément de positionnement 91 et du deuxième élément de positionnement 92 via cet ensemble mâle-femelle permet d’assurer le positionnement de l’élément chauffant entrant par rapport à l’élément chauffant présent dans le tube 6 et permet de la sorte un alignement au moins selon une direction des éléments chauffants 7,8 au sein du tube 6.

Chaque élément de positionnement est ici plaqué contre l’élément résistif le plus proche de la deuxième extrémité longitudinale de l’élément chauffant correspondant. L’élément de positionnement 91, 92 est, avantageusement, formé d’un matériau résistant à la température tel que du sulfure de polyphénylène chargé à 30% en fibres de verre, communément désigné par l’appellation « PPS GF30 ». Un tel matériau présente une forte propriété de résistance à la chaleur permettant de protéger l’élément de positionnement 91,

92 de la chaleur générée par l’élément résistif 73 voisin de l’élément de positionnement 91, 92. Dans un mode de réalisation alternatif, cette fonction de protection de l’élément de positionnement 91, 92 peut consister en une fine couche d’un matériau résistant à la chaleur tel que le PPS GF30 interposée entre l’élément de positionnement 91, 92 et l’élément résistif 73 contre lequel il est plaqué. On comprend que le matériau plastique forme un fin revêtement plaqué contre l’élément résistif 73 et que l’élément de positionnement 91, 92 est plaqué contre le matériau plastique. La figure 5 illustre la deuxième extrémité longitudinale 77 du premier élément chauffant 7 en rendant ainsi visible le premier élément de positionnement 91 du premier élément chauffant 7. Dans ce mode de réalisation représenté par la figure 5, le premier élément de positionnement 91 comprend une base 911, un premier élément faisant saillie 10 et un deuxième élément faisant saillie 11 s’étendant longitudinalement depuis la base 911, ainsi qu’un premier logement 12 et un deuxième logement 13 formés dans l’épaisseur de la base 911, par exemple par un dégagement de matière.

Le premier élément de positionnement 91 présente un premier côté 151 et un deuxième côté 152 répartis de part et d’autre d’un plan médian longitudinal et transversal 15, parallèle notamment à l’axe d’empilement précédemment évoquée. Chaque côté 151, 152 comporte un élément faisant saillie et un logement, et ces éléments faisant saillie et ces logements sont disposés au sein du premier élément de positionnement selon une double symétrie par rapport d’une part au plan médian longitudinal et transversal 15 qui vient d’être évoqué et par rapport d’autre part à un plan médian longitudinal et vertical, perpendiculaire au plan médian longitudinal et transversal 15.

Cette configuration spécifique permet de disposer le premier élément de positionnement 91 dans n’importe quel sens contre le premier élément chauffant, dès lors que les éléments faisant saillie sont orientés à l’opposé des éléments résistifs de ce premier élément chauffant. Et un même élément de positionnement 91, 92 peut être assemblé avec l’un quelconque du premier élément chauffant 7 ou du deuxième élément chauffant 8.

Le premier élément de positionnement 91 et le deuxième élément de positionnement 92 formant le moyen de positionnement 9 sont identiques, avec le premier élément de positionnement et le deuxième élément de positionnement qui sont orientés dans des sens longitudinaux opposés. De la sorte, le premier côté 151 du premier élément de positionnement, disposé au voisinage d’une extrémité verticale de l’élément chauffant, est disposé en regard d’un deuxième côté 152 du deuxième élément de positionnement. Ainsi, l’au moins un élément en saillie de l’un des éléments de positionnement peut être logé dans l’au moins un logement de l’autre élément de positionnement. Il résulte de ce qui précède que la description du premier élément de positionnement 91 en lien avec la figure 5 s’applique mutatis mutandis au deuxième élément de positionnement 92.

Le premier côté 151 comprend notamment le premier élément faisant saillie 10 et le premier logement 12. Le premier élément faisant saillie 10 présente la forme d’un doigt qui s’étend depuis la base 911 du premier élément de positionnement 91, dans une direction parallèle à la direction longitudinale L à l’opposé du premier élément chauffant 7. Une première extrémité libre 101 du premier élément faisant saillie 10 forme ainsi la partie du premier élément chauffant destinée à être la plus proche du deuxième élément chauffant 8 au cours de l’insertion des éléments chauffants dans le tube. Par ailleurs, le premier élément faisant saillie 10 comprend au niveau de la première extrémité libre 101 un premier chanfrein 102, qui sera décrit plus en détail en lien avec la figure 7.

Le premier logement 12 est destiné à accueillir un élément faisant saillie du deuxième élément de positionnement 92. Ce premier logement 12 est formé par un dégagement de matière au sein de la base et il est délimité par le premier isolant 71, une paroi de fond, formé par l’élément résistif 73 le plus proche de la deuxième extrémité longitudinale 77, une première paroi transversale 121 et une première paroi verticale 122.

La première paroi transversale 121 et la première paroi verticale 122 s’étendent chacune, depuis l’élément résistif 73, et la première paroi verticale 122, qui s’étend sensiblement parallèlement au premier élément faisant saillie, présente à son bord opposé à l’élément résistif 73 un deuxième chanfrein 123, qui sera décrit plus en détail en lien avec la figure 7.

Le deuxième côté 152 comprend notamment le deuxième élément faisant saillie 11 et le deuxième logement 13. Le deuxième élément faisant saillie 11 présente la forme d’un doigt qui s’étend depuis la base 911 du premier élément de positionnement 91, dans une direction parallèle à la direction longitudinale L à l’opposé du premier élément chauffant 7. Une deuxième extrémité libre 111 du deuxième élément faisant saillie 11 forme ainsi également la partie du premier élément chauffant destinée à être la plus proche du deuxième élément chauffant 8 au cours de l’insertion des éléments chauffants dans le tube. Par ailleurs, le deuxième élément faisant saillie n comprend au niveau de la deuxième extrémité libre ni un troisième chanfrein 112, qui sera décrit plus en détail en lien avec la figure 7.

A l’instar du premier logement 12, le deuxième logement 13 est destiné à accueillir un élément faisant saillie du deuxième élément de positionnement 92. Le deuxième logement 13 est formé par un dégagement de matière au sein de la base et il est délimité par le deuxième isolant 72, une paroi de fond, formée par ledit élément résistif 73 le plus proche de la deuxième extrémité longitudinale 77, une deuxième paroi transversale 131 et une deuxième paroi verticale 132.

La deuxième paroi transversale 131 et la deuxième paroi verticale 132 s’étendent chacune depuis l’élément résistif 73, et la deuxième paroi verticale 122, qui s’étend sensiblement parallèlement au premier élément faisant saillie, présente à son bord opposé à l’élément résistif 73 un quatrième chanfrein 133, qui sera décrit plus en détail en lien avec la figure 7.

En outre, le premier élément de positionnement 91 comprend des éléments d’arrêts 912, 913 disposées à chacune des extrémités transversales et prolongeant transversalement la base 911 pour venir en butée contre l’un des isolants 71, 72. Plus particulièrement, un premier élément d’arrêt 912 est disposé à une première extrémité transversale de l’élément de positionnement 91. Ce premier élément d’arrêt 912 s’étend selon une direction parallèle à l’axe V sur une partie du premier élément de positionnement 91, c’est-à-dire sur toute la dimension transversale de la base 911 jusqu’au premier logement 12, ce premier élément d’arrêt 912 étant destiné à venir en butée contre le premier isolant 71. Opposé au premier élément d’arrêt 912, un deuxième élément d’arrêt 913 s’étend à une deuxième extrémité transversale du premier élément de positionnement 91, selon ladite direction parallèle à l’axe V et jusqu’au deuxième logement 13, ce deuxième élément d’arrêt 913 étant destiné à venir en contact du deuxième isolant 72.

Au centre du premier élément de positionnement 91, dans une bande verticale et transversale qui est notamment délimitée verticalement par la première paroi latérale 121 et la deuxième paroi latérale 131 et s’étend transversalement depuis le premier élément d’arrêt 912 jusqu’au deuxième élément d’arrêt 913, la base 911 forme une surface de butée, sensiblement plane et destinée à venir en contact avec une surface de butée correspondante formée par la base du deuxième élément de positionnement 92. De la sorte, lorsque les surfaces de butée des bases du premier élément de positionnement 91 et du deuxième élément de positionnement 92 sont en contact, il est possible de bloquer l’insertion longitudinale d’un élément chauffant 7, 8 par rapport à l’autre.

La figure 6 illustre une vue en perspective du premier élément chauffant 7 et du deuxième élément chauffant 8 et la coopération du premier élément de positionnement 91 et du deuxième élément de positionnement 92 pour former le moyen de positionnement 9 permettant d’aligner un des éléments chauffants 7, 8 par rapport à l’autre au sein du tube 6.

Il convient de noter que, sur cette figure 6, le deuxième isolant 72 a été retiré, permettant de voir une première surface d’appui 914 sur laquelle repose une partie du deuxième isolant 72 et l’épaulement formé par l’élément d’arrêt 913 pour la mise en position de l’élément de positionnement contre ce deuxième isolant 72. On comprend que le premier isolant 71 repose également en partie sur une deuxième surface d’appui, ici non visible sur la figure 6, et que les premier et deuxième éléments de positionnement 91 et 92 sont encadrés transversalement entre les premier et deuxième isolants 71 et 72 de l’élément chauffant 7, 8 associé, ce qui permet de s’assurer que la base des éléments de positionnement est correctement plaquée contre l’élément résistif le plus proche de la deuxième extrémité longitudinale 77 de l’élément chauffant.

Le premier élément de positionnement 91 et le deuxième élément de positionnement 92 coopèrent l’un avec l’autre pour former le moyen de positionnement 9. A cette fin, lors de l’insertion d’un élément chauffant au sein du tube dans lequel est déjà présent l’autre élément chauffant, le premier éléments faisant saillie 10 de chaque élément chauffant va se loger dans le deuxième logement 13 de l’autre élément chauffant, et le deuxième élément faisant saillie 11 de chaque élément chauffant va se loger dans le premier logement 12 de l’autre élément chauffant.

Tel que visible sur la figure 6 notamment, les première et deuxième parois transversales 121,131 s’étendent selon un plan incliné par rapport à un plan s’étendant selon l’axe L et l’axe T. Ce plan incliné des première et deuxième parois transversales 121, 131 est respectivement complémentaire d’une paroi latérale inclinée du deuxième élément faisant saillie 11 et du premier élément faisant saillie 10 destiné à être en regard des première et deuxième parois transversales 121, 131 lorsque les éléments faisant saillie pénètrent dans leur logement respectif. La paroi latérale inclinée des éléments faisant saillie 10, 11 est la paroi latérale disposée à l’extrémité verticale tournée vers la surface de butée de la base 911.

La rampe formée par le plan incliné d’une paroi transversale 121, 131 permet de guider les premier et deuxième éléments faisant saillie 10, 11 jusque dans le logement 12 ou 13 associé et donc d’ajuster la position d’un élément chauffant par rapport à l’autre dans le tube 6 selon une direction verticale parallèle à l’axe V représenté sur les figures. Par ailleurs, lorsque les surfaces de butée de chaque base 911 sont en contact l’une contre l’autre et que les éléments faisant saillie 10, 11 sont dans leur logement 12, 13 associé, un mouvement vertical de l’un des éléments chauffants 7, 8 par rapport à l’autre est bloqué par le contact entre d’une part, la première paroi transversale 121 et le deuxième élément faisant saillie 11, et d’autre part, la deuxième paroi transversale 131 et le premier élément faisant saillie 10.

Le positionnement et le blocage selon une direction transversale est notamment visible sur la figure 7 qui illustre, schématiquement, une vue de côté de l’organe chauffant 5 dépourvu du tube 6, et dans lequel les surfaces de butée de la base 911 des premier et deuxième éléments de positionnement 91, 92 sont en contact l’une contre l’autre. Tel qu’évoqué, ce contact entre lesdites surfaces de butée permet de bloquer un mouvement selon une direction parallèle à la direction d’allongement principal longitudinale, c'est-à-dire parallèle à l’axe L, de l’organe chauffant 5, dans un sens conduisant à rapprocher les premier et deuxième éléments chauffants 7, 8 l’un de l’autre.

La figure 7 rend particulièrement visible que conformément à ce qui a été évoqué, les premier et deuxième éléments de positionnement 91 et 92 sont respectivement en contact des éléments résistifs 73 du premier élément chauffant 7 et du deuxième élément chauffant 8 les plus proches de la deuxième extrémité longitudinale 77 desdits éléments chauffants 7, 8.

Notamment, les premier et deuxième éléments de positionnement 91 et 92 peuvent être rendus solidaires desdits éléments résistifs, par exemple, au moyen d’une couche adhésive. Il convient de noter que les éléments de positionnement 91, 92 peuvent également être solidarisés au premier isolant 71 et/ou au deuxième isolant 72 en liant lesdits isolants 71, 72 aux surfaces d’appuis 914 associés.

Tel que décrit précédemment le premier élément faisant saillie 10 comprend un premier chanfrein 102 et le deuxième élément faisant saillie 11 comprend un troisième chanfrein 112. Le premier chanfrein 102 est destiné à faciliter le glissement du premier élément faisant saillie 10 au sein du deuxième logement 13, entre le deuxième isolant 72 et la deuxième paroi verticale 132 de telle sorte que, lors de l’insertion des premier et deuxième éléments chauffant 7,8 dans le tube 6, en cas de contact entre le premier élément faisant saillie 10 et le deuxième isolant 72, le premier chanfrein 102 permet de guider transversalement le premier élément faisant saillie 10 dans le deuxième logement 13. De façon similaire, le troisième chanfrein 112 est destiné à coopérer avec le premier isolant 71 de telle sorte qu’en cas de contact entre le deuxième élément faisant saillie 11 et le premier isolant 71, le troisième chanfrein 112 permet de guider transversalement le deuxième élément faisant saillie 11 dans le premier logement 12.

Tel qu’il a également été décrit précédemment, la première paroi verticale 122 comprend un deuxième chanfrein 123 et la deuxième paroi verticale 132 comprend un quatrième chanfrein 133. Le deuxième chanfrein 123 est destiné à coopérer avec la deuxième extrémité libre 111 du deuxième élément faisant saillie 11 de telle sorte que, lors de l’insertion des premier et deuxième éléments chauffant 7,8 dans le tube 6, en cas de contact entre la deuxième extrémité libre 111 et le deuxième chanfrein 123, le deuxième chanfrein 123 permet de guider transversalement le deuxième élément faisant saillie 11 dans le premier logement 12. Le quatrième chanfrein 133 est destiné à coopérer avec la première extrémité libre 101 du premier élément faisant saillie 10 de telle sorte qu’en cas de contact entre première extrémité libre 102 et le quatrième chanfrein 133, le quatrième chanfrein 133 permet de guider transversalement le premier élément faisant saillie 10 dans le deuxième logement 13.

On comprend qu’en fonction du décalage transversal éventuel d’un élément chauffant par rapport à l’autre lors de l’insertion d’un des éléments chauffants dans le tube, les premiers éléments faisant saillie d’un élément de positionnement sont aptes à coopérer avec un isolant pour guider transversalement dans un premier sens les éléments de positionnement tandis que les autres éléments faisant saillie sont aptes à coopérer avec une paroi verticale pour guider transversalement dans un deuxième sens ces éléments de positionnement.

On comprend que le moyen de positionnement 9 permet de positionner l’un des éléments chauffant 7, 8 par rapport à l’autre au sein du tube dans les deux sens selon chacune des directions verticale et transversale, et dans le sens du rapprochement l’un de l’autre selon la direction longitudinale, étant entendu que le positionnement relatif selon l’autre sens longitudinal est figé lorsque les éléments chauffants sont raccordés électriquement au niveau de leur première extrémité longitudinale. Le moyen de positionnement 9 permet également de bloquer le mouvement de l’un des éléments chauffant 7, 8 par rapport à l’autre une fois que ces derniers ont été introduits dans le tube 6, au moins selon les directions transversale et verticale.

La figure 8 représente une variante de réalisation dans laquelle le premier élément de positionnement 91 et le deuxième élément de positionnement 92 sont encliquetés l’un avec l’autre. On entend par encliquetage une liaison faisant intervenir un verrouillage de forme. Les deux éléments chauffants 7 et 8 peuvent être ainsi bloqués l’un par rapport à l’autre. Le cas échéant, chaque élément faisant saillie 10, 11 peut comprendre un crochet élastique. Ce crochet est apte à s’engager, par déformation élastique, dans une gorge 141, 151 du logement correspondant lors de l’introduction de l’élément faisant saillie dans le logement correspondant. Cette gorge peut être délimitée par exemple par l’élément de positionnement et l’extrémité de l’un des éléments résistifs. Ainsi, l’invention telle qu’elle vient d’être décrite atteint bien les buts qu’elle s’était fixés et permet de proposer un organe chauffant pour corps de chauffe d’un radiateur électrique au sein duquel la position des éléments chauffants l’un par rapport à l’autre est assurée lors de l’étape d’insertion des éléments chauffants dans le tube sans qu’il soit nécessaire d’opérations ultérieurs de réalignement avant de procéder à la connexion électrique des éléments chauffants. Des variantes non décrites ici pourraient être mise en œuvre sans sortir du contexte de l’invention, dès lors que, conformément à l’invention, elles comprennent un organe chauffant dans lequel les éléments chauffants sont positionnés l’un par rapport à l’autre au sein du tube lors de l’étape d’insertion des éléments chauffants dans le tube au moyen d’un moyen de positionnement.