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Title:
HEATING AND STEAM DIFFUSION HAIRSTYLING APPLIANCE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2023/126601
Kind Code:
A1
Abstract:
- The invention relates to a steam hairstyling appliance (1) comprising at least one heating element (4) intended to come into contact with the hair, and also comprising means for emitting steam that are designed to subject said hair, in contact with said heating element, to a flow of steam, said heating element comprising at least one steam ejection opening, the means for emitting steam comprising: - a device (5) for vaporising liquid in order to generate the flow of steam, comprising a vaporisation chamber (50) provided with at least one steam outlet (502); and - a steam channelling device (52) that is separate from the vaporisation chamber and from the heating element and that is connected on one side to the steam outlet and on the other side to said one steam ejection opening. - Hairstyling appliances

Inventors:
PLANTEROSE THIERRY (FR)
SABATTIER JOHAN (FR)
Application Number:
PCT/FR2022/052488
Publication Date:
July 06, 2023
Filing Date:
December 22, 2022
Export Citation:
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Assignee:
SEB SA (FR)
International Classes:
A45D1/04; A45D2/00; A46B9/02; A46B11/00; A46B15/00
Foreign References:
FR3022743A12016-01-01
FR2981252A12013-04-19
FR2921803A12009-04-10
Attorney, Agent or Firm:
WEBER, Jean-François et al. (FR)
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Claims:
24

REVENDICATIONS Appareil de coiffure (1 ) à vapeur comprenant au moins un élément chauffant (4) destiné à venir au contact des cheveux ainsi que des moyens d’émission de vapeur configurés pour soumettre à un flux de vapeur lesdits cheveux en contact avec ledit élément chauffant (4), ledit élément chauffant (4) comprenant au moins un orifice (710) d’éjection de vapeur, lesdits moyens d’émission de vapeur comprenant

- un dispositif de vaporisation (5) de liquide pour générer ledit flux de vapeur, ledit dispositif de vaporisation (5) comprenant une chambre de vaporisation (50) pourvue d’au moins une sortie (502) de vapeur, et

- un dispositif de canalisation (52) de vapeur, qui est distinct de la chambre de vaporisation (50) et de l’élément chauffant (4), et qui est connecté d’un côté à la sortie (502) de vapeur et de l’autre côté audit au moins un orifice (710) d’éjection de vapeur. Appareil de coiffure (1 ) selon la revendication précédente, dans lequel le dispositif de canalisation (52) de vapeur est assemblé à ladite au moins une sortie (502) de vapeur par emmanchement en force. Appareil de coiffure (1 ) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le dispositif de canalisation (52) de vapeur est en un matériau élastiquement déformable. Appareil de coiffure (1 ) selon la revendication précédente, dans lequel le dispositif de canalisation (52) de vapeur est en un matériau polymère résistant à la chaleur et à la vapeur, et de préférence en polyuréthane thermoplastique, en silicone ou en fluoropolymère. Appareil de coiffure (1 ) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l’élément chauffant (4) et la chambre de vaporisation (50) sont disposés l’un en regard de l’autre, le dispositif de canalisation (52) de vapeur étant agencé au moins en partie entre ledit élément chauffant (4) et ladite chambre de vaporisation (50). Appareil de coiffure (1 ) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel ledit élément chauffant (4) est formé par une pièce monobloc (700), de préférence en métal, et par exemple en aluminium ou fonte d’aluminium. Appareil de coiffure (1 ) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l’élément chauffant (4) est pourvu d’au moins un logement (42) débouchant d’une face interne (4A) de l’élément chauffant (4) et communiquant avec ledit au moins un orifice (710) d’éjection de vapeur, ledit logement (42) étant conçu et configuré pour recevoir au moins partiellement le dispositif de canalisation (52) de vapeur à emboîtement. Appareil de coiffure (1 ) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l’élément chauffant (4) comprend une pluralité d’orifices (710) d’éjection de vapeur. Appareil de coiffure (1 ) selon la revendication précédente, dans lequel le dispositif de canalisation (52) de vapeur forme une pièce monolithique définissant une pluralité de conduits internes (521 ) pour assurer un guidage de la vapeur de ladite au moins une sortie (502) de vapeur vers chacun desdits orifices (710) d’éjection de vapeur. Appareil de coiffure (1 ) selon la revendication 7 et l’une quelconque des revendications 8 et 9, dans lequel ledit au moins un logement (42) de l’élément chauffant (4) communique simultanément avec plusieurs desdits orifices (710) d’éjection de vapeur, le dispositif de canalisation (52) de vapeur comprenant des portions de cloisons (522) pour cloisonner lesdits orifices (710) d’éjection de vapeur. Appareil de coiffure (1 ) selon l’une quelconque des revendications 8 à 10 dans lequel l’élément chauffant (4) comprend des picots à vapeur (71 ) intégrant chacun un orifice (710) d’éjection de vapeur. Appareil de coiffure (1 ) selon la revendication précédente, lequel comprend un manche (2) de préhension manuelle ainsi qu’une tête (3) pour engager les cheveux qui est portée par ledit manche (2), ladite tête (3) présentant une face avant (3A) pourvue de picots de brossage (7) entre et contre lesquels les cheveux sont destinés à se trouver, lesdits picots de brossage (7) incluant au moins :

- lesdits picots à vapeur (71 ), et

- des picots chauffants (70) qui contribuent à former ledit élément chauffant (4). Appareil de coiffure (1) selon la revendication précédente caractérisé en ce que lesdits picots à vapeur (71 ) viennent de matière avec lesdits picots chauffants (70). Appareil de coiffure (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l’élément chauffant (4) et le dispositif de canalisation (52) de vapeur définissent entre eux un logement recevant au moins partiellement une sonde de température (43), de préférence de manière étroite de sorte que la sonde de température (43) est maintenue plaquée en contact contre l’élément chauffant (4).

Description:
APPAREIL DE COIFFURE A CHAUFFAGE ET DIFFUSION DE VAPEUR

DOMAINE TECHNIQUE

[0001] La présente invention se rapporte au domaine technique général des appareils de coiffure, par exemple à usage domestique, destinés à assurer une mise en forme, un embellissement et / ou une amélioration de la santé des cheveux, et plus précisément au domaine des appareils de coiffure électroportatifs du genre brosses de coiffure, brosses démêlantes, brosses lissantes ou lisseurs.

[0002] L’invention concerne plus précisément un appareil de coiffure à vapeur comprenant au moins un élément chauffant destiné à venir au contact des cheveux ainsi que des moyens d’émission de vapeur configurés pour soumettre à un flux de vapeur lesdits cheveux.

TECHNIQUE ANTERIEURE

[0003] On connaît des appareils de coiffure permettant de soumettre les cheveux à un flux de vapeur d’eau, et à un traitement mécanique et / ou thermique. Ce traitement est par exemple réalisé au moyen d'un appareil de type lisseur comprenant une paire de plaques chauffantes entre lesquelles les cheveux peuvent être pincés, un peigne pour démêler les cheveux préalablement à leur traitement thermique entre les plaques chauffantes et des orifices diffusant de la vapeur qui sont disposés adjacents au peigne. L’émission de vapeur, préalablement aux actions mécanique et thermique exercées à l’encontre des cheveux, vise à faciliter l'opération de coiffure et à permettre d'en améliorer l'efficacité, tout en préservant, au moins dans une certaine mesure, l'aspect des cheveux. Néanmoins, il s’avère que les résultats qui peuvent être obtenus à l’aide d’un tel appareil à vapeur connu restent perfectibles, en particulier en matière de diffusion de la vapeur sur et contre les cheveux. En effet, les orifices de diffusion vapeur restent relativement froids, ce qui entraîne une condensation immédiate de la vapeur à leur contact ou au voisinage immédiat de ces derniers, limitant ainsi sa bonne propagation au travers des cheveux de l’utilisateur. [0004] De manière plus générale, la construction des appareils de coiffure à vapeur connus est particulièrement complexe, en particulier à cause de la vapeur qu’il faut créer, transporter et diffuser. Ces appareils comportent généralement notamment un générateur de vapeur chauffé à une température suffisante pour vaporiser un fluide (généralement de l’eau) qui est ensuite acheminé vers un ou des orifices de diffusion de la vapeur. Les concepteurs de ces appareils doivent alors veiller à ce que la vapeur ne soit diffusée qu’aux endroits souhaités. Par exemple la vapeur ne doit pas se répandre à l’intérieur l’appareil de coiffure sous peine de provoquer un grave disfonctionnement de ce dernier, voire un risque d’électrocution pour l’utilisateur.

EXPOSE DE L’INVENTION

[0005] Les objets assignés à l'invention visent par conséquent à apporter une réponse aux besoins et problématiques susvisés, et à proposer en particulier un nouvel appareil de coiffure à vapeur qui permet de soumettre les cheveux d’un utilisateur à un flux de vapeur en association avec un traitement thermique de manière particulièrement efficace, fiable et sûre.

[0006] Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouvel appareil de coiffure de construction simple et de fabrication relativement facile et peu onéreuse.

[0010] Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouvel appareil de coiffure de construction particulièrement robuste et compacte.

[0007] Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouvel appareil de coiffure qui, tout en permettant d'obtenir, facilement et rapidement, des effets de coiffage et de mise en forme des cheveux particulièrement satisfaisants.

[0008] Les objets assignés à l’invention sont atteints à l’aide d’un appareil de coiffure à vapeur comprenant au moins un élément chauffant destiné à venir au contact des cheveux ainsi que des moyens d’émission de vapeur d’eau configurés pour soumettre à un flux de vapeur lesdits cheveux en contact avec ledit élément chauffant, ledit élément chauffant comprenant au moins un orifice d’éjection de vapeur, lesdits moyens d’émission de vapeur comprenant - un dispositif de vaporisation de liquide pour générer ledit flux de vapeur, ledit dispositif de vaporisation comprenant une chambre de vaporisation pourvue d’au moins une sortie de vapeur, et

- un dispositif de canalisation de vapeur, qui est distinct de la chambre de vaporisation et de l’élément chauffant, et qui est connecté d’un côté à la sortie de vapeur et de l’autre côté audit au moins un orifice d’éjection de vapeur.

DESCRIPTIF SOMMAIRE DES DESSINS

[0009] D’autres particularités et avantages de l’invention apparaîtront et ressortiront plus en détails à la lecture de la description faite ci-après, en référence aux dessins annexés, donnés uniquement à titre d’exemples illustratifs et non limitatifs, parmi lesquels :

- la figure 1 est une vue schématique en perspective d'un appareil de coiffure selon l'invention, constitué en l'espèce par une brosse de coiffure ;

- la figure 2 est une vue schématique en perspective de l’appareil de coiffure de la figure 1 , dont des éléments de capotage et des éléments de la tête ont été omis de manière à faire apparaître des détails de conception interne de l’appareil. Par ailleurs, un élément de tuyauterie reliant un dispositif d’alimentation en liquide au dispositif de vaporisation dudit liquide a été omis ;

- la figure 3 est une autre vue schématique en perspective de l’appareil de coiffure de la figure 1 , dont des éléments de capotage et des éléments de la tête ont été omis de manière à faire apparaitre des détails de conception interne de l’appareil. Par ailleurs, un élément de tuyauterie reliant un dispositif d’alimentation en liquide au dispositif de vaporisation dudit liquide a été omis ;

- la figure 4 est une vue en éclaté d'un appareil de coiffure selon l'invention. Certains éléments de tuyauterie et de câblages électriques notamment ont été omis ;

- la figure 5 est une vue schématique en perspective de la tête des appareils de coiffure des figures précédentes ; - la figure 6 illustre isolément, selon une vue schématique en perspective, une pièce monobloc en fonte d’aluminium que forme avantageusement l’élément chauffant de l’appareil de coiffure, et qui contribue à former la tête de la figure 4 ou celle de la figure 5, et dont font partie des picots chauffants et des picots à vapeur ;

- la figure 7 illustre isolément, selon une vue schématique en perspective, la chambre de vaporisation et le dispositif de canalisation de vapeur des appareils de coiffure des figures 1 à 4, le dispositif de canalisation de vapeur étant illustré connecté aux sorties de vapeur de la chambre de vaporisation ;

- la figure 8 est une vue en éclaté et en perspective du dispositif de vaporisation et du dispositif de canalisation de vapeur de la figure 7 ;

- la figure 9 illustre isolément, selon une vue de détail en perspective, le dispositif de canalisation de vapeur des figures 7 et 8 notamment ;

- la figure 10 est une vue en éclaté et en perspective montrant l’interaction entre le dispositif de canalisation de vapeur de la figure 9 et la pièce monobloc de la figure 6, ces éléments ayant été retournés par rapport aux figures précédentes ;

- la figure 11 illustre schématiquement selon une vue tronquée en coupe sagittale la tête des appareils de coiffure des figures 1 à 4.

MEILLEURE MANIERE DE REALISER L’INVENTION

[0010] L'appareil de coiffure 1 conforme à l'invention est de préférence portatif, c’est-à- dire qu’au moins une partie, et de préférence la totalité, de l’appareil 1 est conçue pour être saisie et manipulée à la main. L'appareil de coiffure 1 est de préférence un appareil électroportatif, destiné à être branché sur le réseau de distribution d’électricité pour être alimenté électriquement. Il est cependant alternativement envisageable, sans pour autant que l'on sorte du cadre de l'invention, que l'appareil 1 embarque des batteries d’alimentation électriques, éventuellement rechargeables. L'appareil de coiffure 1 est préférentiellement conçu pour une utilisation dans un cadre domestique, et est destiné à assurer une mise en forme des cheveux et / ou un embellissement des cheveux et / ou une amélioration de la santé des cheveux. Préférentiellement, l'appareil de coiffure 1 est conçu pour que l’utilisateur utilise l’appareil de coiffure 1 sur lui-même, c’est-à-dire sur ses propres cheveux. Toutefois, il est parfaitement envisageable que l’appareil de coiffure 1 soit conçu pour une utilisation par l'utilisateur sur les cheveux d’une tierce personne (ou autre utilisateur). De préférence, l’appareil de coiffure 1 est destiné à une utilisation dans un cadre domestique par un utilisateur (femme ou homme) dépourvu de compétences professionnelles particulières en matière de coiffure. Dans le mode de réalisation illustré aux figures, l'appareil de coiffure 1 constitue une brosse de coiffure. L'invention n'est toutefois pas limitée à un appareil de coiffure 1 formant une brosse de coiffure, et l'appareil de coiffure 1 peut par exemple constituer une brosse lissante, une brosse démêlante ou un lisseur, sans pour autant que l'on sorte du cadre de l’invention.

[0011] Comme illustré aux figures, l'appareil de coiffure 1 comprend avantageusement un manche 2 de préhension manuelle, qui est destiné à être saisi à la main, et par exemple empoigné, par l'utilisateur, pour manipuler l'appareil de coiffure 1. Le manche 2 s'étend par exemple longitudinalement, selon un axe longitudinal central X-X', entre une première extrémité d'où émerge par exemple un câble d'alimentation électrique, et une deuxième extrémité opposée. L'appareil de coiffure 1 comprend avantageusement une tête 3 pour engager les cheveux, c'est-à-dire pour venir de préférence au contact des cheveux afin de les soumettre à une action mécanique, thermique et / ou fluidique. La tête 3 est avantageusement portée par ledit manche 2, et s'étend par exemple longitudinalement, selon ledit axe central X-X', entre une extrémité arrière solidaire de la deuxième extrémité du manche 2, et une extrémité avant libre. De préférence, comme illustré aux figures, le manche 2 présente sensiblement une forme longiligne qui se prolonge par la tête 3, laquelle est avantageusement plus large que le manche 2 et présente par exemple une forme générale sensiblement oblongue. De préférence et comme illustré, le manche 2 et la tête 3 sont formés, au moins en partie, par un corps principal d’un seul tenant, du genre boîtier, par exemple en matière plastique. La tête 3 présente avantageusement une face avant 3A qui, comme dans le mode de réalisation illustré aux figures, est préférentiellement pourvue de picots de brossage 7 entre et contre lesquels les cheveux sont destinés à se trouver et à se déplacer, lors de l'utilisation de l'appareil de coiffure 1 .

[0012] L'appareil de coiffure 1 comprend au moins un élément chauffant 4 destiné à venir au contact des cheveux, pour leur transmettre de la chaleur, ainsi que des moyens d'émission de vapeur configurés pour soumettre à un flux de vapeur lesdits cheveux en contact avec ledit élément chauffant 4. En d'autres termes, l'appareil de coiffure 1 est conçu pour que des cheveux soient simultanément :

- en contact, au moins localement, avec ledit élément chauffant 4,

- et soumis, au moins localement, à un flux de vapeur, avantageusement pendant une opération de coiffage au cours de laquelle la tête 3 engage lesdits cheveux, par exemple pour les brosser, de préférence au moyen des picots de brossage 7 précités.

[0013] Comme illustré en exemple aux figures, ledit élément chauffant 4 est avantageusement embarqué par la tête 3 de l’appareil de coiffure 1 , une face externe de l’élément chauffant 4 contribuant à former une portion au moins de la face avant 3A de ladite tête 3, tandis qu’une face interne 4A de l’élément chauffant 4 est orientée en regard de l’intérieur de la tête 3.

[0014] Les moyens d'émission de vapeur comprennent en particulier un dispositif de vaporisation 5 de liquide pour générer, à partir d’un liquide, ledit flux de vapeur, qui est avantageusement destiné à être dirigé vers et sur les cheveux de l’utilisateur. Lesdits moyens d'émission de vapeur comprennent en outre de préférence un dispositif d’alimentation 6 pour alimenter en liquide le dispositif de vaporisation 5.

[0015] De préférence, le liquide concerné est de l’eau. Le terme « eau » peut désigner n’importe quel liquide contenant principalement de l’eau (c’est-à-dire au moins 50 % en poids d’eau, et de préférence au moins 80 % en poids d’eau, de façon encore plus préférentielle au moins 95 % en poids d’eau) et apte à se transformer en vapeur, et englobe ainsi de l’eau distillée, de l’eau courante du robinet, mais aussi différentes solutions aqueuses contenant des éléments cosmétiques, olfactifs, etc.

[0016] Le terme « vapeur » doit ici être pris dans une acception extensive et désigne ainsi indifféremment :

- une substance (de préférence de l’eau) à l’état gazeux, ou

- ladite substance (de préférence de l’eau) à l’état liquide sous la forme d’un brouillard de gouttelettes et / ou de microgouttelettes, ou - un mélange de ladite substance (de préférence de l’eau) à l’état gazeux et de ladite substance (de préférence de l’eau) à l’état liquide sous la forme d’un brouillard de gouttelettes et / ou de microgouttelettes.

[0017] En d'autres termes, l'expression « vapeur d'eau » ne doit pas être limitée à sa définition strictement scientifique et recouvre ici l’eau à l’état gazeux, les particules d'eau liquide en suspension dans l'air, ou un mélange d’eau à l’état gazeux et de particules d'eau liquide (gouttelettes / microgouttelettes) en suspension dans l'air.

[0018] Comme illustré aux figures, ledit dispositif de vaporisation s comprend une chambre de vaporisation 50 pourvue d’au moins une sortie 502 de vapeur, ainsi qu’avantageusement d’au moins une entrée 501 d’alimentation en liquide. Typiquement, comme illustré en exemple aux figures 2, 4, 8 et 11 , ladite au moins une sortie 502 de vapeur présente une forme tubulaire, et forme ainsi avantageusement une cheminée, qui s’étend en saillie d’une face (face supérieure) de la chambre de vaporisation 50. Avantageusement, la chambre de vaporisation 50 est agencée à l’intérieur de la tête 3 de l’appareil de coiffure 1 , au plus près donc de l’élément chauffant 4.

[0019] De préférence et comme illustré, le dispositif de vaporisation s comprend également un premier dispositif de chauffage 51 conçu pour chauffer la chambre de vaporisation 50 et ainsi transformer, au sein de la chambre de vaporisation 50, le liquide en vapeur. Le premier dispositif de chauffage 51 est donc conçu et configuré pour porter, et avantageusement maintenir, la chambre de vaporisation 50 à une température de fonctionnement suffisante pour permettre la vaporisation du liquide au sein de ladite chambre de vaporisation 50. En particulier, le premier dispositif de chauffage 51 est préférentiellement conçu et configuré pour porter la chambre de vaporisation 50 à une température de fonctionnement comprise entre comprise entre 100 °C et 180 °C, de préférence encore comprise entre 105 °C et 150 °C, et par exemple sensiblement égale à 130 °C. Le premier dispositif de chauffage 51 est formé, par exemple, par un ou plusieurs éléments résistifs capables de chauffer par effet Joule (par exemple un ou plusieurs éléments chauffants, ou thermistance(s), à « Coefficient de Température Positif » (CTP)), ledit ou lesdits élément(s) résistif(s) étant agencé(s) avantageusement en contact avec la chambre de vaporisation 50. Plus préférentiellement, le premier dispositif de chauffage 51 est agencé en regard d’une face (face inférieure) de la chambre de vaporisation 50, opposée à la face (face supérieure) de cette dernière qui porte ladite au moins une sortie 502 de vapeur.

[0020] De préférence et comme illustré, l’appareil de coiffure 1 comprend un deuxième dispositif de chauffage 40, conçu et agencé pour chauffer ledit élément chauffant 4. Le deuxième dispositif de chauffage 40 peut être formé, par exemple, par un ou plusieurs éléments résistifs capables de chauffer par effet Joule (par exemple un ou plusieurs éléments chauffants, ou thermistance(s), à « Coefficient de Température Positif » (CTP)), ledit ou lesdits élément(s) résistif(s) étant agencé(s) avantageusement en contact avec l’élément chauffant 4. De préférence, comme dans le mode de réalisation illustré aux figures, le deuxième dispositif de chauffage 40 de l’élément chauffant 4 est distinct dudit premier dispositif de chauffage 51 de la chambre de vaporisation 50. Cela permet en particulier de chauffer de manière aisée et facile la chambre de vaporisation 50 et l’élément chauffant 4 afin de les porter respectivement à des températures de fonctionnement qui peuvent être avantageusement différentes. En particulier, le deuxième dispositif de chauffage 40 est préférentiellement conçu et configuré pour chauffer l’élément chauffant 4 de manière que ce dernier présente (en fonctionnement de l’appareil 1 ) une première température superficielle (c’est-à-dire une température de surface) dont la valeur est au moins égale à 110 °C, de préférence au moins égale à 120 °C et avantageusement comprise entre 120 °C et 200 °C, de préférence encore comprise entre 130 °C et 170 °C, de préférence encore comprise entre 140 °C et 160 °C, et par exemple sensiblement égale à 150 °C.

[0021] Afin de soumettre les cheveux au flux de vapeur généré par le dispositif de vaporisation s de liquide, l’appareil de coiffure 1 comprend au moins un orifice 710 d’éjection de vapeur, lequel est disposé du côté de la face avant 3A de la tête 3. Ladite sortie 502 de vapeur est quant à elle avantageusement en communication fluidique avec l’air extérieur environnant, de préférence de façon permanente, par l’intermédiaire dudit au moins un orifice 710 d’éjection de vapeur. Dans le mode de réalisation préférentiel illustré aux figures, la chambre de vaporisation 50 est avantageusement maintenue en permanence à pression atmosphérique, comme envisagé ci-dessus, ce qui évite notamment de recourir à une soupape en sortie, du fait de l’absence de montée en pression de la vapeur au sein de la chambre de vaporisation 50 et de l’appareil 1 . Parmi les avantages d’une telle conception, on peut noter notamment l’absence de risque de surpression (et donc l’absence de nécessité de disposer de moyens pour prévenir ou gérer de telles surpressions), ainsi qu’un risque moindre d’éjection d’un flux de vapeur à une température trop élevée susceptible d’endommager les cheveux ou le cuir chevelu.

[0022] Ledit dispositif d’alimentation 6 en liquide comprend quant à lui de préférence un réservoir 60 pour stocker une quantité de liquide, et de préférence d’eau liquide, et une pompe 61 reliée audit réservoir 60 et audit dispositif de vaporisation 5, par exemple par l’intermédiaire d’un tuyau connecté à l’entrée 501 d’alimentation de la chambre de vaporisation 50. Avantageusement embarqué, le réservoir 60 est par exemple amovible, c’est-à-dire qu’il est détachable du corps principal de l’appareil 1 en vue de son remplissage, ce qui permet notamment de se passer d’une prise de terre pour l’alimentation électrique de l’appareil 1. A cette fin, le réservoir 60 est de préférence sensiblement à pression atmosphérique. Le recours à une pompe 61 associée à un réservoir 60 à pression atmosphérique, plutôt qu’à un réservoir pressurisé associé à une vanne, permet en outre une sécurité d’utilisation optimale et une fiabilité accrue en matière de maîtrise du débit. De préférence, ladite pompe 61 est une pompe péristaltique, qui permet une maîtrise très fine de débits faibles. Alternativement, une pompe à membrane ou de tout autre type convenable pourrait être envisagée, bien qu’une pompe péristaltique reste préférée. De préférence, comme dans le mode de réalisation illustré aux figures, l’appareil 1 est dépourvu de dispositif de chauffage du réservoir 60, de sorte que le liquide contenu dans ce dernier reste sensiblement à température ambiante en usage de l’appareil.

[0023] L’appareil de coiffure 1 est donc avantageusement conçu pour soumettre les cheveux engagés par la tête 3 à un traitement thermo-mécanique à vapeur, selon lequel les cheveux sont avantageusement simultanément soumis à :

- une action mécanique, du fait du brossage opéré par le déplacement de la face avant 3A, dont font préférentiellement saillie des picots de brossage 7, sur et contre les cheveux ;

- une action thermique, par contact et / ou proximité avec l’élément chauffant 4, lequel est avantageusement porté par la tête 3 comme évoqué ci-avant ;

- et une action fluidique, qui est en l'espèce un traitement à la vapeur, consistant à soumettre à de la vapeur les cheveux engagés par la tête 3 et en contact avec et / ou à proximité de l'élément chauffant 4, avantageusement via ledit au moins orifice 710 d’éjection de vapeur.

[0024] La mise en œuvre simultanée, et avantageusement combinée, de ces trois traitements (mécanique, thermique et à vapeur) permet avantageusement d’embellir, et / ou de soigner, et / ou de réparer les cheveux, et permet avantageusement également la mise en forme des cheveux, notamment en les disciplinant.

[0025] De manière plus spécifique, l’élément chauffant 4 comprend ledit au moins un orifice 710 d’éjection de vapeur, de sorte que le flux de vapeur est donc éjecté hors de l’appareil de coiffure 1 par l’intermédiaire de l’élément chauffant 4, au plus près des cheveux qui sont en contact avec, et / ou à proximité de, ledit élément chauffant 4. Ainsi, le traitement thermique des cheveux (apport de chaleur par l’élément chauffant 4) est combiné avec le traitement fluidique (apport de vapeur via ledit au moins un orifice 710 d’éjection de vapeur de l’élément chauffant 4). Le terme « combiné » s’entend ici au sens d’une réalisation simultanée desdits traitements thermique et fluidique sur une même zone de cheveux. Ainsi une même portion de mèche de cheveux va subir simultanément, c’est-à-dire de manière concomitante, à la fois un traitement thermique et un traitement fluidique. Cela permet d’obtenir, une « double » action combinée et concentrée sur une même zone de cheveux. Cela permet d’accroître l’efficacité du traitement, et d’obtenir d’excellents résultats en matière de coiffure, d’embellissement et de soins des cheveux, tout en minimisant le nombre de passages nécessaires de l’appareil de coiffure 1 contre les cheveux. Le fait que l’élément chauffant 4 comprend ledit au moins un orifice 710 d’éjection de vapeur permet en outre de limiter fortement, voire même de supprimer totalement, le risque de condensation prématurée de la vapeur en sortie de l’orifice 710 d’éjection de vapeur, compte tenu de la température à laquelle est porté l’élément chauffant 4 en fonctionnement de l’appareil 1 . La température de l’élément chauffant 4 va ainsi contribuer à maintenir le flux de vapeur sous forme de vapeur le plus longtemps possible. L’action fluidique précitée, couplée à l’action thermique, est ainsi particulièrement efficace et sûre. En effet, on évite ainsi avantageusement qu’en se condensant, la vapeur du flux de vapeur se retransforme en liquide (ou condensât), lequel reste toutefois relativement chaud. Ce liquide issu de la condensation du flux de vapeur peut présenter plusieurs désagréments ou risques, que ce soit pour l’utilisateur ou pour l’appareil de coiffure 1 lui-même. En particulier, le liquide chaud risque de couler sur les cheveux de l’utilisateur, ce qui va les détremper, compromettant alors le résultat de l’opération de coiffure recherché. Le liquide risque également de s’écouler sur le cuir chevelu de l’utilisateur, risquant ainsi de le brûler, ou à tout le moins de lui causer une sensation désagréable. Le liquide risque par ailleurs de ruisseler le long et / ou à l’intérieur de l’appareil de coiffure compromettant alors sa maniabilité et sa fiabilité.

[0026] Afin de guider efficacement la vapeur générée par le dispositif de vaporisation 5 de liquide jusqu’aud it au moins un orifice 710 d’éjection de vapeur, les moyens d’émission de vapeur comprennent en outre un dispositif de canalisation 52 de vapeur, qui est distinct de la chambre de vaporisation 50 et de l’élément chauffant 4, et qui est connecté (c’est-à-dire relié en connexion fluidique) d’un côté à ladite au moins une sortie 502 de vapeur de la chambre de vaporisation 50, et de l’autre côté audit au moins un orifice 710 d’éjection de vapeur. Le dispositif de canalisation 52 de vapeur est donc conçu et configuré pour assurer une liaison fluidique, étanche à la vapeur, entre la chambre de vaporisation 50 et ledit au moins un orifice 710 d’éjection de vapeur porté ou défini par l’élément chauffant 4 de sorte à conduire le flux de vapeur généré par la chambre de vaporisation 50 de la sortie 502 de vapeur vers l’orifice 710 d’éjection de vapeur. Ainsi, le dispositif de canalisation 52 de vapeur est interposé entre et connecté à deux composants chauffants - ou à tout le moins chauffés - différents de l’appareil 1 , à savoir la chambre de vaporisation 50 d’une part et l’élément chauffant 4 d’autre part, qui sont préférentiellement à des températures différentes, et avantageusement tous deux à des températures supérieures à 100 °C, lors du fonctionnement de l’appareil de coiffure 1 .

[0027] Le recours à un tel dispositif de canalisation 52 de vapeur distinct de la chambre de vaporisation 50 et de l’élément chauffant 4 apporte un certain nombre d’avantages techniques intéressants. Tout d’abord, cela autorise un fonctionnement de la chambre de vaporisation 50 et l’élément chauffant 4 à des températures différentes qui peuvent être pilotées, régulées, indépendamment de manière précise et fine. Cela permet par ailleurs de limiter un risque de caléfaction dans la chambre de vaporisation 50 dans le cas où l’élément chauffant 4 est à une température de fonctionnement très élevée par rapport à la température de vaporisation du liquide. En effet, le dispositif de canalisation 52 de vapeur étant distinct de la chambre de vaporisation 50 et de l’élément chauffant 4, il devient possible de concevoir le dispositif de canalisation 52 de vapeur en un matériau permettant de limiter la conduction thermique entre l’élément chauffant 4 et la chambre de vaporisation 50, c’est-à-dire d’isoler thermiquement l’élément chauffant 4 de la chambre de vaporisation 50, de sorte que la température de fonctionnement de l’élément chauffant 4 ne gêne pas le bon fonctionnement de la chambre de vaporisation 50 et réciproquement. Il en résulte que l’appareil de coiffure 1 conforme à l’invention est d’un fonctionnement particulièrement efficace et fiable.

[0028] Par ailleurs, la mise en œuvre d’un tel dispositif de canalisation 52 permet une bonne gestion des phénomènes de dilation thermique de la chambre de vaporisation 50 et l’élément chauffant 4, lors de leur mise en température comme lors de leur refroidissement, étant observé que, du fait que l’élément chauffant 4 présente avantageusement une face externe orientée vers l’extérieur de l’appareil de coiffure 1 (laquelle face externe définit avantageusement une portion au moins de la face avant 3A de la tête 3 de l’appareil de coiffure 1 , comme évoqué ci-avant), l’élément chauffant 4 est donc susceptible de mettre plus de temps à atteindre sa température de fonctionnement et, symétriquement de se refroidir plus rapidement, que la chambre de vaporisation 5 qui est quant à elle avantageusement agencée au sein de la tête 3 de l’appareil de coiffure 1 , et n’est donc pas en contact direct avec l’environnement externe. Une telle gestion optimale des phénomènes de dilatation thermique, et des contraintes mécaniques associées, limite avantageusement le risque de perte d’étanchéité des moyens d’émission de vapeur, et contribue donc à rendre le fonctionnement de l’appareil 1 particulièrement fiable et sûr. En outre, le recours à un tel dispositif de canalisation 52 distinct de la chambre de vaporisation 50 et de l’élément chauffant 4 permet de faciliter la conception, la fabrication et l’assemblage de l’appareil de coiffure 1 , dans la mesure où le dispositif de canalisation 52 peut être alors avantageusement conçu et configuré pour compenser d’éventuelles tolérances dimensionnelles de fabrication de la chambre de vaporisation 50 et de l’élément chauffant 4. Cela est particulièrement intéressant dans le cas où la chambre de vaporisation 50 et / ou l’élément chauffant 4 sont formés d’une pièce de fonderie, ou à tout le moins comprennent une pièce de fonderie, c’est-à-dire une pièce moulée en métal ou en alliage métallique (et par exemple en aluminium ou en fonte d’aluminium, comme cela sera évoqué plus loin).

[0029] De préférence, le dispositif de canalisation 52 de vapeur est en un matériau élastiquement déformable, ce qui en facilite l’assemblage, contribue avantageusement à isoler thermiquement la chambre de vaporisation 50 de l’élément chauffant 4, et permet de prendre en compte de manière particulièrement simple et efficace d’éventuels phénomènes de dilation thermique et / ou d’éventuelles tolérances dimensionnelles de la chambre de vaporisation 50 et de l’élément chauffant 4, et ce sans remise en cause de l’étanchéité de la liaison de vapeur entre la sortie 502 de vapeur et ledit au moins un orifice 710 d’éjection de vapeur. De manière plus préférentielle encore, le dispositif de canalisation 52 de vapeur est en un matériau polymère (matériau plastique) résistant à la chaleur et à la vapeur, et de préférence en polyuréthane thermoplastique, en silicone ou en fluoropolymère (par exemple, en PTFE).

[0030] Comme dans le mode de réalisation illustré aux figures, le dispositif de canalisation 52 de vapeur est avantageusement assemblé à ladite au moins une sortie 502 de vapeur par emmanchement en force. Cela permet notamment d’assurer de manière simple et robuste, sans moyen de serrage supplémentaire, une excellente étanchéité à la vapeur au niveau de l’interface entre la sortie 502 de vapeur de la chambre de vaporisation 50 et le dispositif de canalisation 52 de vapeur. Avantageusement, dans le cas où ladite au moins une sortie 502 de vapeur présente une forme tubulaire qui s’étend avantageusement en saillie d’une face (face supérieure) de la chambre de vaporisation 50, le dispositif de canalisation 52 est donc avantageusement assemblé à recouvrement étroit de ladite forme tubulaire. Un tel assemblage par emmanchement en force est particulièrement aisé lorsque le dispositif de canalisation 52 de vapeur est en un matériau élastiquement déformable comme envisagé ci-dessus.

[0031] De manière préférentielle, en matière notamment de compacité de l’appareil de coiffure 1 , l’élément chauffant 4 et la chambre de vaporisation 50 sont disposés l’un en regard de l’autre, de préférence à distance l’un de l’autre, le dispositif de canalisation 52 de vapeur étant agencé au moins en partie entre ledit élément chauffant 4 et ladite chambre de vaporisation 50. En d’autres termes, l’élément chauffant 4 et la chambre de vaporisation 50 sont avantageusement agencés superposés l’un par rapport à l’autre, avec le dispositif de canalisation 52 de vapeur intercalé entre eux. Comme illustré aux figures, l’appareil de coiffure 1 peut avantageusement comprendre une plaque de support 41 pour le deuxième dispositif de chauffage 40 de l’élément chauffant 4, qui est conçue et configurée pour maintenir fermement ledit deuxième dispositif de chauffage 40 en contact permanent contre une portion au moins de l’élément chauffant 4 afin assurer un transfert thermique efficace par conduction, et qui est intercalé entre la chambre de vaporisation 50 et l’élément chauffant 4, le deuxième dispositif de chauffage 40 étant intercalé entre la plaque de support 41 et l’élément chauffant 4. Dans ce cas, ladite plaque de support 41 peut être avantageusement pourvue d’un ou plusieurs orifices 411 traversants au travers duquel ou desquels peut ainsi s’étendre le dispositif de canalisation 52 de vapeur pour relier la chambre de vaporisation 50 à l’élément chauffant 4.

[0032] De manière préférentielle, afin d’assurer un traitement particulièrement efficace des cheveux à la vapeur, l’élément chauffant 4 comprend une pluralité d’orifices 710 d’éjection de vapeur. Par exemple, comme illustré aux figures, lesdits orifices 710 d’éjection de vapeur sont répartis selon une ligne centrée suivant l’axe central X-X' d’extension de la tête 3 et du manche 2 de l’appareil de coiffure 1 , ce qui permet avantageusement une diffusion du flux de vapeur sur une majeure partie de la longueur de la tête 3, et au centre de la face avant 3A de la tête 3, c’est-à-dire avantageusement au centre de la zone de coiffage de la tête 3. Il est alors avantageux, comme illustré aux figures, que le dispositif de canalisation 52 de vapeur forme préférentiellement une pièce monolithique, d’un seul tenant (unique donc), définissant une pluralité de conduits internes 521 , pour assurer un guidage de la vapeur de ladite au moins une sortie 502 de vapeur vers chacun desdits orifices 710 d’éjection de vapeur, et permettre ainsi avantageusement une distribution sensiblement homogène du flux de vapeur.

[0033] Comme dans le mode de réalisation illustré aux figures, la chambre de vaporisation 50 peut être avantageusement pourvue d’une pluralité de sorties 502 de vapeur, par exemple au nombre de six, distinctes l’une de l’autre. Dans ce cas, comme illustré aux figures, le dispositif de canalisation 52 de vapeur peut donc avantageusement former une pièce monolithique, d’un seul tenant, définissant une pluralité de conduits internes 521 , par exemple au nombre de six, pour assurer un guidage de la vapeur de chacune desdites sorties 502 de vapeur vers chacun desdits orifices 710 d’éjection de vapeur. Chacun desdits conduits internes 521 relie (ou à tout le moins contribue à relier) donc l’une des sorties 502 de vapeur à l’un au moins des orifices 710 d’éjection de vapeur. Alternativement, mais de manière moins préférentielle en matière de facilité et de coût de conception, de fabrication et d’assemblage notamment, le dispositif de canalisation 52 de vapeur pourrait comprendre une pluralité de pièces de canalisation distinctes, chacune définissant typiquement un ou plusieurs conduits internes 521 (distinctes) pour assurer un guidage de la vapeur de ladite au moins une sortie 502 de vapeur vers un ou plusieurs desdits orifices 710 d’éjection de vapeur.

[0034] Afin notamment d’en faciliter la fabrication et l’assemblage, tout en limitant le nombre de pièces distinctes que comprend l’appareil 1 , l’élément chauffant 4 est préférentiellement formé par une seule et unique (première) pièce monobloc 700, de préférence en métal, et par exemple en aluminium ou fonte d’aluminium. Ladite pièce monobloc 700 peut être avantageusement obtenue par moulage et / ou usinage d'un bloc primaire en métal. Comme illustré en exemple aux figures 6 et 10 notamment, ladite pièce monobloc 700 peut alors avantageusement présenter :

- une face définissant ladite face externe de l’élément chauffant 4 contribuant à former une portion au moins de la face avant 3A de ladite tête 3, et de laquelle débouche(nt) le ou les orifice(s) 701 d’éjection de vapeur, et

- une face opposée, définissant la face interne 4A de l’élément chauffant 4, orientée vers l’intérieur de l’appareil de coiffure 1 , et contre laquelle est avantageusement plaquée en contact le deuxième dispositif de chauffage 40 pour chauffer ladite pièce monobloc 700 moins par conduction thermique.

[0035] Comme illustré en exemple à la figure 10 notamment, l’élément chauffant 4 est préférentiellement pourvu d’au moins un logement 42 (ou renfoncement ou décroché) qui débouche de la face interne 4A de l’élément chauffant 4, orientée vers l’intérieur de l’appareil de coiffure 1 , et qui communique avec ledit au moins un orifice 710 d’éjection de vapeur, ledit au moins un logement 42 étant conçu et configuré pour recevoir, en son sein, au moins partiellement le dispositif de canalisation 52 de vapeur à emboîtement. En d’autres termes, le dispositif de canalisation 52 est donc avantageusement emboîté (c’est-à-dire enfiché, encastré) dans l’élément chauffant 4, de manière à amener la vapeur vers ledit au moins un orifice 710 d’éjection de vapeur. Cela permet ainsi un assemblage relatif simple, efficace et peu encombrant du dispositif de canalisation 52 de vapeur à l’élément chauffant 4. Comme dans l’exemple illustré aux figures (figure 10 notamment), l’élément chauffant 4 peut avantageusement comprendre deux logement 42, distincts et distants, qui reçoivent chacun en leur sein une partie du dispositif de canalisation 52 de vapeur à emboîtement, ledit dispositif de canalisation 52 formant avantageusement une pièce monolithique, comme envisagé précédemment.

[0036] De manière avantageuse, lorsque l’élément chauffant 4 comporte une pluralité d’orifices 710 d’éjection de vapeur comme envisagé ci-dessus, et notamment lorsque l’élément chauffant 4 est préférentiellement formé par une pièce monobloc 700, ledit au moins un logement 42 de l’élément chauffant 4 est conçu et configuré de sorte qu’il communique simultanément avec plusieurs desdits orifices 710 d’éjection de vapeur, et de préférence avec chacun des desdits orifices 710 d’éjection de vapeur. Comme illustré en particulier à la figure 6, le logement 42 peut donc ainsi déboucher sur la face externe (opposée à la face interne 4A) de l’élément chauffant 4, entre les orifices 710 d’éjection de vapeur, et relier ainsi entre eux lesdits orifices 710 d’éjection de vapeur. Cela permet de faciliter la fabrication de l’élément chauffant 4. En particulier, ladite pièce monobloc 700 peut ainsi être fabriquée de manière particulièrement simple et peu onéreuse, par exemple par moulage (ou injection-moulage) et / ou usinage, sans nécessité de moyens techniques complexes (tel que par exemple un moule à tiroirs). Avantageusement, le dispositif de canalisation 52 de vapeur comprend alors en retour des portions de cloison 522 pour cloisonner, isoler (de manière étanche à la vapeur) tout ou partie desdits orifices 710 d’éjection de vapeur lorsque le dispositif de canalisation 52 est emboîté, encastré, dans le ou les logements 42 de l’élément chauffant 4, et assurer ainsi une distribution homogène et sans fuite du flux de vapeur vers chacun desdits orifices 710 d’éjection de vapeur. En effet, lorsque le dispositif de canalisation 52 est emboîté dans le ou les logements 42, les portions de cloison 522 comblent avantageusement des portions de logement(s) 42 situées entre des orifices 710 d’éjection de vapeur adjacents (figure 11 ), de sorte que la vapeur ne peut s’échapper que par les orifices 710 d’éjection de vapeur.

[0037] L’appareil de coiffure 1 comprend avantageusement une sonde de température 43 (omise à la figure 4 mais visible à la figure 11 , par exemple une thermistance à « Coefficient de Température Négatif » (CTN) pour mesurer la température de l’élément chauffant 4. Comme dans le mode de réalisation illustré aux figures, l’élément chauffant 4 et le dispositif de canalisation 52 de vapeur définissent préférentiellement entre eux un logement recevant au moins partiellement ladite sonde de température 43. Le logement en question est avantageusement distinct du logement 42 évoqué précédemment, qui débouche de la face interne 4A de l’élément chauffant 4 et qui communique avec ledit au moins un orifice 710 d’éjection de vapeur. Ainsi, ladite sonde de température 43 peut être maintenue en position dans l’appareil 1 , avec un encombrement particulièrement limité, le dispositif de canalisation 52 de vapeur isolant avantageusement au moins partiellement la sonde de température 43 du deuxième dispositif de chauffage 40 de l’élément chauffant 4, ce qui contribue à fiabiliser la mesure de la température l’élément chauffant 4. De préférence encore, ladite sonde de température 43 est reçue de manière étroite dans le logement ainsi défini, de sorte que la sonde de température 43 est ainsi maintenue plaquée en contact contre l’élément chauffant 4, ce qui est favorable tant en matière de robustesse du maintien de la sonde de température 43 en position qu’en matière de fiabilité de la mesure de la température de l’élément chauffant 4. Par exemple, comme illustré aux figures, le dispositif de canalisation 52 de vapeur comprend un demi- logement 523, qui coopère avec un demi-logement 44 correspondant que comprend respectivement l’élément de chauffage 4, typiquement sur ou dans sa face interne 4A, pour former ensemble ledit logement recevant la sonde de température 43 (figure 11 ).

[0038] De manière avantageuse en matière d’efficacité du traitement des cheveux notamment, l’élément chauffant 4 comprend préférentiellement des picots à vapeur 71 qui intègrent chacun un orifice 710 d’éjection de vapeur, parmi la pluralité d’orifices 710 d’éjection de vapeur envisagée précédemment. En tant que tels, lesdits picots à vapeur 71 contribuent ainsi avantageusement à former lesdits moyens d’émission de vapeur. A cette fin, lesdits picots à vapeur 71 sont donc au moins partiellement creux et chaque orifice 710 d’éjection de vapeur est en communication fluidique avec l’intérieur de la chambre de vaporisation 50 par l’intermédiaire du dispositif de canalisation 52 de vapeur. Les picots à vapeur 71 assument ainsi, en plus d’une fonction mécanique de brossage, une fonction de pulvérisateur de vapeur, c’est-à-dire que chaque picot à vapeur 71 , avec son orifice 710 d’éjection de vapeur, forme avantageusement une buse de projection de vapeur (de préférence de vapeur d’eau). Dans la mesure où les picots à vapeur 71 contribuent ainsi à former ledit élément chauffant 4, les picots à vapeur 71 jouent donc également un rôle de picots chauffants, en plus de leur fonction de diffusion de vapeur. En d'autres termes, les picots à vapeur 71 contribuent alors avantageusement à former à la fois l'élément chauffant 4 et les moyens d'émission de vapeur. Ainsi, grâce en particulier auxdits picots à vapeur 71 , le traitement thermique des cheveux (apport de chaleur par les picots à vapeur 71 contribuant à former l’élément chauffant 4) est, plus avantageusement encore, combiné non seulement avec le traitement fluidique (apport de vapeur via l’orifice 710 d’éjection de vapeur des picots à vapeur 71 contribuant à former les moyens d'émission de vapeur) comme évoqué précédemment, mais également avec un traitement mécanique des cheveux, sous l’effet un effort résistif généré par les cheveux à l’encontre des picots à vapeur 71 . Ainsi une même portion de mèche de cheveux va subir simultanément, c’est-à-dire de manière concomitante, à la fois un traitement thermique, un traitement fluidique et un traitement mécanique. Cela permet d’obtenir, une « triple » action combinée et concentrée sur une même zone de cheveux. Cela permet d’accroître encore l’efficacité du traitement des cheveux par l’appareil de coiffure 1 , et d’obtenir ainsi des résultats encore meilleurs en matière de coiffure, d’embellissement et de soin des cheveux, tout en minimisant encore le nombre de passages nécessaires de l’appareil de coiffure 1 contre les cheveux.

[0039] En particulier, l'apport de chaleur les picots à vapeur 71 de l’élément chauffant 4, associé à une action mécanique de brossage exercée par les picots à vapeur 71 , facilite la mise en forme des cheveux, et permet également de les embellir et de les soigner, en remédiant aux défauts surfaciques dont peuvent être affligés les cheveux. Ceci concerne en particulier les défauts classés selon les quatre catégories suivantes :

- classe A : tâches sombres en milieu d'écailles ;

- classe B : zones blanches semi-circulaires, se situant généralement surtout aux extrémités des écailles, et correspondant à des décollements ou soulèvements d'écailles ;

- classe C : apparition de l’endocuticule suite à un arrachement des parties supérieures des écailles ;

- classe D : entailles de type III, parallèles à l'axe du cheveu et dues au craquèlement de la cuticule.

[0040] Avantageusement, les picots de brossage 7 précités, qui font saillie de la face avant 3A de la tête 3, incluent au moins lesdits picots à vapeur 71 , et des picots chauffants 70, qui sont quant à eux avantageusement dépourvus d’orifice 710 d’éjection de vapeur, et qui contribuent eux-aussi à former ledit élément chauffant 4. Cela permet d’optimiser encore le traitement des cheveux, avec un nombre limité de picots à vapeur 71 (par exemple six, comme illustré aux figures). De préférence, les picots à vapeur 71 viennent de matière avec les picots chauffants 70, c'est-à-dire que dans ce cas les picots à vapeur 71 et les picots chauffants 70 sont avantageusement formés par une seule et même pièce d'un seul tenant. Outre un avantage en matière de simplicité et de coûts de fabrication et d’assemblage de l’appareil de coiffure 1 , cela permet notamment que, lors du fonctionnement de l’appareil de coiffure 1 , le deuxième dispositif de chauffage 40 chauffe ainsi simultanément, et de manière relativement homogène les picots à vapeur 71 et les picots chauffants 70. Dans le cas préférentiel illustré aux figures et évoqué précédemment, où ledit l’élément chauffant 4 est formé par une (première) pièce monobloc 700, de préférence en métal, et par exemple en aluminium ou en fonte d’aluminium, les picots à vapeur 71 et les picots chauffants 70 sont donc tous formés d’un seul tenant par ladite pièce monobloc 700.

[0041] Avantageusement, les picots chauffants 70, ainsi que les picots à vapeur 71 , sont anodisés, pour leur permettre de conserver une surface lisse même lorsque leur température est élevée. Avantageusement, chacun desdits picots chauffants 70 et / ou desdits picots à vapeur 71 présente, en section transversale, une forme sensiblement oblongue. Grâce à cette forme oblongue, qui confère aux picots chauffants 70 une forme sensiblement aplatie, en forme de patte, l'échange thermique avec les cheveux est optimisé puisque la forme plus large que longue des picots chauffants 70 confère une surface d'échange maximale lors du passage des cheveux contre les picots chauffants 70. Comme exposé précédemment, les picots à vapeur 71 jouent eux-aussi un rôle de picots chauffants, de sorte qu’il est avantageusement qu'ils présentent eux aussi en section transversale une forme sensiblement oblongue, de préférence sensiblement similaire à celle des picots chauffants 70.

[0042] En tout état de cause, chaque picot à vapeur 71 présente de manière préférentielle, comme illustré notamment aux figures 5 et 6, une forme sensiblement aplatie avec deux faces opposées, séparées par l'épaisseur du picot à vapeur 71 , ledit orifice 710 d’éjection de vapeur débouchant sur au moins l’une des deux faces opposées, et de préférence sur lesdites deux faces (« double orifice 710 d’éjection de vapeur »), auquel cas la vapeur est ainsi avantageusement projetée de chaque côté du picot à vapeur 71 , ce qui permet d'améliorer encore la diffusion de la vapeur au sein des mèches de cheveux. Grâce à cette disposition spécifique de l'orifice 710 d’éjection de vapeur, qui débouche sur au moins l'une des faces du picot à vapeur 71 , c'est-à-dire sensiblement perpendiculairement à l'axe d'extension longitudinale du picot à vapeur 71 en question, la vapeur sort du picot 71 avec une incidence qui est sensiblement parallèle au plan moyen de la face avant 3A, ce qui permet non seulement de réduire le risque de brûlure du cuir chevelu lors de l'utilisation, mais assure également une projection de vapeur particulièrement efficace puisqu'elle permet de traiter les mèches de cheveux sur leur hauteur. Afin là encore d'améliorer la diffusion de la vapeur au sein des cheveux, en vue notamment de soumettre au flux de vapeur des mèches de cheveux sur toute leur hauteur, chaque orifice 710 d’éjection de vapeur est préférentiellement ménagé sur au moins la moitié, et de préférence sur au moins les deux tiers, de la hauteur du picot à vapeur 71 qui l’intègre.

[0043] Lorsque, comme illustré aux figures, lesdits orifices 710 d’éjection de vapeur débouchent chacun avantageusement sur les deux faces opposées des picots à vapeur 71 (« double orifice 710 d’éjection de vapeur »), et que l’élément chauffant 4 comprend en outre un logement 42 qui communique simultanément avec plusieurs desdits (doubles) orifices 710 d’éjection de vapeur, lesdites portions de cloisons 522 que peut avantageusement comprendre le dispositif de canalisation 52 de vapeur, conformément à ce qui précède, sont alors avantageusement conformées et configurées pour :

- assurer un guidage de la vapeur provenant de la, ou de l’une des, sortie(s) 502 de vapeur de la chambre de vaporisation 50 vers le double orifice 710 d’éjection de vapeur portés par chacun des picots à vapeur 71 , et

- cloisonner, de manière étanche à la vapeur, deux à deux lesdits doubles orifices 710 d’éjection de vapeur portés par des picots à vapeur 71 adjacents.

[0044] De préférence et comme illustré aux figures, la tête 3 de l’appareil de coiffure 1 , et en particulier la face avant 3A de ladite tête 3, présente un plan de symétrie, qui est avantageusement parallèle à ou confondu avec, à l'axe longitudinal central X-X'. Une telle construction avantageusement symétrique permet d’obtenir un appareil de coiffure 1 qui soit utilisable dans n’importe quel sens sur les cheveux, formant ainsi un appareil 1 avantageusement ambidextre, utilisable aussi bien par un utilisateur de la main droite ou de la main gauche, mais aussi sur le côté gauche ou sur le côté droit de la tête de l’utilisateur tout en conservant avantageusement une gestuelle de déplacement relatif / de traitement identique : typiquement de la racine vers la pointe des cheveux. Un tel agencement symétrique contribue également à simplifier la fabrication industrielle de l'appareil de coiffure 1. Avantageusement, les picots de brossage 7, dont font donc avantageusement partie les picots à vapeur 71 ainsi que de préférence les picots chauffants 70, peut être répartis sur la face avant 3A selon un motif de distribution qui présente un plan P de symétrie central. Plus avantageusement encore, ledit plan P de symétrie central passe par lesdits orifices 710 d’éjection de vapeur / picots à vapeur 71 . Par exemple, comme illustré aux figures, l’appareil de coiffure 1 peut ainsi comprendre au moins, en saillie de la face avant 3A de la tête 3 :

- une rangée centrale de picots à vapeur 71 , c’est-à-dire de picots permettant un brossage mécanique des cheveux (action mécanique), et jouant en outre à la fois un rôle de picots chauffants (action thermique) et un rôle de picots diffuseurs d’un flux de vapeur sur et contre les cheveux (action fluidique), et

- au moins une, et de préférence deux, rangée(s) de picots chauffants 70, dépourvus d’orifice 710 d’éjection de vapeur, agencées de part et d’autre de ladite rangée centrale de picots à vapeur 71 , pour accentuer encore l’action thermique et l’action mécanique exercé à l’encontre des cheveux.

[0045] Selon cette caractéristique, les orifices 710 d’éjection de vapeur / picots à vapeur 71 sont disposés sensiblement au centre de la face avant 3A, ce qui présente différents avantages additionnels. Un premier avantage réside dans la sécurité d'utilisation : une émission de vapeur localisée au centre de la face avant 3A permet en effet de limiter les risques de brûlures. Un autre avantage réside dans le fait que la vapeur peut agir plus efficacement sur les cheveux car elle peut moins facilement s'échapper que si elle était émise en périphérie de la tête 3.

[0046] Avantageusement, les picots de brossage 7 incluent également des picots tenseur 72 et qui permettent, en coopération avec les autres picots de brossage (incluant les picots à vapeur 71 , ainsi que de préférence les picots chauffants 70), de tendre les cheveux engagés par la tête 3 afin de les plaquer latéralement sur et contre les picots chauffants 70 et / ou les picots à vapeur 71 , permettant ainsi un meilleur échange thermique ainsi qu'un meilleur apport de vapeur aux mèches de cheveux concernés. Avantageusement, chacun des picots tenseurs 72 présente sensiblement une forme de révolution, avec par exemple un corps principal sensiblement tronconique qui s'élève entre une base et un sommet, ce dernier étant éventuellement avantageusement pourvu d'une tête élargie et arrondie, sensiblement sphéroïdale. Une telle géométrie permet de protéger le cuir chevelu et d'obtenir un effet de démêlage optimal. De préférence, lesdits picots tenseurs 72 sont formés par une même (deuxième) pièce monobloc 701 , par exemple en matière plastique, et de façon encore plus préférentielle en plastique dur, de type polyuréthane ou PPS (polysulfure de phénylène), avantageusement poli, qui présente une surface particulièrement lisse tout en étant résistant à haute température. Le choix d'une matière plastique permet en outre de bénéficier de propriétés de conduction thermique moindres que celle d'un métal comme l'aluminium ou la fonte d’aluminium, qui forme avantageusement la pièce monobloc 700 dont sont issus les picots à vapeur 71 , ainsi que préférence également les picots chauffants 70. Ceci permet aux picots tenseurs 72 de jouer également le rôle d'isolant thermique. À cette fin, lesdits picots tenseurs 72 sont préférentiellement plus hauts que lesdits picots à vapeur 71 et / ou sont plus hauts que lesdits picots chauffants 70, de sorte qu'ils permettent de tenir à distance les picots chauffants 70 et les picots à vapeur 71 du cuir chevelu, limitant ainsi les risques de brûlure. En effet, du fait notamment du caractère thermiquement isolant du matériau des picots tenseurs 72, ces derniers présentent, en fonctionnement normal de l’appareil de coiffure 1 , une deuxième température superficielle (c’est-à-dire une température de surface) dont la valeur est avantageusement inférieure à celle de ladite première température superficielle. Avantageusement, la valeur de ladite deuxième température superficielle est compatible avec un contact avec le cuir chevelu, c'est-à-dire qu'elle est suffisamment basse pour ne pas occasionner de brûlure et / ou un quelconque inconfort.

[0047] De préférence, la (deuxième) pièce monobloc 701 dont sont issus les picots tenseurs 72 et la (première) pièce monobloc 700 dont sont issus les picots à vapeur 71 (ainsi que de préférence les picots chauffants 70) sont superposées, avec la pièce monobloc 701 formant les picots tenseurs 72 disposée sur et contre la pièce monobloc 700 formant les picots à vapeur 71 , ces derniers faisant saillie à travers des ouvertures ménagées à travers la pièce monobloc 701 . POSSIBILITE D’APPLICATION INDUSTRIELLE

[0048] L’invention trouve son application industrielle dans la conception et la fabrication d’appareils de coiffure, par exemple à usage domestique, destinés à assurer une mise en forme, un embellissement et / ou une amélioration de la santé des cheveux, et plus précisément d’appareils de coiffure électroportatifs du genre brosses de coiffure, brosses démêlantes, brosses lissantes ou lisseurs.