Elle concerne aussi un dispositif permettant d'assurer une projection efficace d'un fluide ou d'un liquide sur de tels objets, en vue de leur destruction ou en vue de les rendre inutilisables.

Elle concerne aussi un dispositif de transport sécurisé de tels objets.

L'invention concerne également une structure ou un dispositif pour contenir des objets de valeur, tels que des billets ou des documents confidentiels, et permettant une destruction ou un marquage ou un maculage efficace de ces objets en cas de nécessité, par exemple en cas de vol ou de tentative d'ouverture non autorisée.

On connaît des systèmes permettant d'obtenir une telle destruction ou maculage.

Cependant, ces systèmes connus ne permettent en général pas un fonctionnement en toute position du boîtier, ce qui réduit leur efficacité.

En outre ils sont souvent associés à des mécanismes extérieurs pouvant entraver le processus de maculage ou de destruction.

Un autre problème réside dans la structure du réceptacle qui contient les objets, et plus particulièrement dans les moyens qui sont disposés dans ce réceptacle et qui permettent de projeter un liquide en vue de détruire ou de maculer les objets en question. Ces moyens sont en général peu efficaces, et ne permettent souvent pas de détruire ou de maculer tous les objets contenus dans le réceptacle. C'est notamment le cas lorsqu'il s'agit d'une liasse de documents ou de billets. II faut alors que les billets soient disposés bien en face du dispositif de projection pour pouvoir tre maculés avec une relative efficacité.

Les performances des dispositifs connus de maculage ou de destruction des valeurs placées à l'intérieur du boîtier sont donc limitées.

Il se pose le problème de trouver un nouveau dispositif de marquage ou de maculage ou de destruction d'objets placés à l'intérieur d'un boîtier ou d'un contenant.

II se pose aussi le problème de trouver un dispositif permettant un marquage ou un maculage ou une destruction d'objets en toute position, sans mécanisme extérieur.

II se pose également le problème de trouver un nouveau dispositif de projection de fluide ou de liquide, permettant le marquage ou le maculage ou la destruction efficace d'objets.

Exposé de l'invention L'invention concerne tout d'abord un dispositif de maculage ou de marquage ou de destruction d'objets, comportant : - un compartiment, ou un premier compartiment, pour contenir un fluide ou un liquide, et des moyens d'éjection pour éjecter ce fluide ou ce liquide en dehors de son compartiment, - des moyens, ou un deuxième compartiment, pour recevoir une première cartouche de gaz comprimé, des moyens de perçage ou d'ouverture de cette cartouche, et des moyens pour effectuer un déplacement relatif de la première cartouche vers lesdits moyens de perçage ou d'ouverture afin de les rapprocher l'un de l'autre, - des moyens reliant lesdits moyens d'éjection et lesdits moyens de perçage ou d'ouverture, ou reliant ledit premier compartiment et ledit deuxième compartiment, et pour introduire ledit gaz comprimé issu de la première cartouche dans ledit premier compartiment.

Un tel dispositif permet une éjection efficace du fluide ou du liquide, et en particulier dans toute position de ce dispositif.

Selon un mode de réalisation, lesdits moyens d'éjection comportent un piston pouvant se déplacer dans le compartiment ou le premier compartiment pour contenir le fluide ou le liquide.

Les moyens pour effectuer un déplacement relatif de la première cartouche de gaz comprimé et desdits moyens de perçage ou

d'ouverture comportent par exemple un piston qui pousse la première cartouche.

Une deuxième cartouche de gaz comprimé peut en outre tre prévue, ainsi que des moyens, par exemple un électrovanne, de commande de l'ouverture de cette deuxième cartouche, et des moyens pour diriger un gaz de cette deuxième cartouche vers le piston permettant de déplacer la première cartouche.

La deuxième cartouche contient un gaz dont la pression initiale peut tre comprise entre 5 et 20 bars, tandis que la première cartouche contient un gaz comprimé à pression initiale comprise entre 50 et 300 bars.

On déclenche alors, de manière efficace, l'ouverture de la première cartouche, dont la pression est suffisante pour assurer une éjection rapide du liquide ou du fluide contenu dans le premier compartiment.

Selon un autre aspect, le dispositif comporte en outre un compartiment de réception d'un objet et des moyens pour diriger le fluide ou le liquide vers ledit compartiment.

Des moyens de pulvérisation du fluide ou du liquide, tels qu'une ou plusieurs rampes, permettent de distribuer ce dernier en direction des objets.

L'invention concerne en outre un procédé de marquage ou de maculage ou de destruction d'objets à maculer ou à détruire ou à marquer, comportant les étapes suivantes : - percer ou ouvrir une première cartouche de gaz comprimé, et diriger au moins une partie de flux de gaz comprimé sortant de la cartouche vers des moyens d'éjection d'un fluide ou d'un liquide, - diriger le fluide ou le liquide éjecté vers lesdits objets à maculer ou à détruire.

Ce procédé peut tre mis en oeuvre à l'aide d'un dispositif de maculage comportant un premier et un deuxième compartiment. Un déplacement relatif peut tre effectué entre une première cartouche de gaz comprimé et des moyens pour percer ou ouvrir ladite cartouche, de manière à les rapprocher l'un de l'autre. Le gaz sortant de la cartouche peut alors tre dirigé vers le premier compartiment, et les moyens

d'éjection de fluide ou de liquide peuvent alors tre déplacés sous l'action de ce gaz comprimé.

L'invention a également pour objet un dispositif de réception ou de transport d'objets comportant : - un compartiment pour recevoir des objets, - un canal d'alimentation pour diriger un fluide ou un liquide vers l'intérieur de ce compartiment, - des moyens de projection ou de pulvérisation du liquide dans l'intérieur du compartiment, comportant au moins un panneau muni de trous de projection ou de pulvérisation reliés au canal d'alimentation.

Un tel dispositif permet de diriger très efficacement un fluide ou un liquide, notamment un fluide ou un liquide de destruction ou de marquage ou de maculage, en direction d'objets à détruire ou à maculer.

Elle concerne également un dispositif de transport sécurisé d'objets comportant un dispositif de réception d'objets, tel que par exemple décrits ci-dessus, et des moyens de marquage ou de maculage ou de destruction desdits objets, tels que déjà décrits ci-dessus selon l'invention.

Brève description des figures - les figures 1 à 4 représentent un mode de réalisation d'un dispositif selon l'invention, ainsi que diverses étapes du fonctionnement d'un tel dispositif ; - la figure 5 représente une valise de transport d'objets de valeur ; -les figures 6 à 7 concement divers aspects d'un dispositif de projection de liquide ; - la figure 8 représente une autre valise de transport d'objets de valeur.

Description détaillée de modes de réalisation de l'invention La figure 1 représente un ensemble permettant de projeter un liquide 34 en vue, par exemple, d'une destruction, par ce mme liquide,

d'objets contenus dans un réceptacle, qui peut par exemple tre lui-mme contenu dans un dispositif ou une valise de transport ou dans un coffre.

Cet ensemble comprend une chambre ou un compartiment 30 destiné à contenir un liquide 34 de maculage ou de marquage ou de destruction.

Des moyens tels qu'un piston 32 permettent d'éjecter ce liquide de ce compartiment.

Ces moyens sont mobiles, sous l'action de la détente d'un gaz comprimé provenant d'une cartouche 28 maintenue dans une chambre 24 de décompression. Lorsque ce gaz est libéré de la cartouche, il se propage dans un conduit 42 reliant cette chambre au compartiment 30.

La chambre 30 (dite de décompression) est donc prévue en communication avec la chambre 24.

Le gaz comprimé permet de mettre en mouvement les moyens 32 (un piston ou un piston racleur), ce qui va pousser ou éjecter le liquide de destruction ou de maculage 34 contenu dans la chambre 30.

Le liquide 34 peut ensuite tre éjecté, par exemple par une valve 46 de sortie, vers un boîtier de réception ou un boîtier contenant des valeurs telles que des billets de banque.

Des moyens 26 de maintien d'une cartouche 28 de gaz comprimé sont montés dans la chambre de décompression 24.

Le gaz de la cartouche 28 est comprimé à"haute pression" (pression comprise par exemple entre quelques dizaines et quelques centaines de bars, par exemple entre 50 et 300 bars, par exemple 200 bars). Ce gaz est, par exemple, de l'air.

Selon un mode de réalisation, les moyens 26 de maintien comportent un piston, muni d'une ouverture 29 pour positionner une cartouche telle que la cartouche 28.

Des moyens 27 (par exemple : une aiguille creuse) pour ouvrir ou percer la cartouche 28 sont également prévus dans la chambre de décompression 24.

Un déplacement relatif des deux éléments que constituent la cartouche 28 et les moyens de perçage 27, rapprochant ces deux éléments l'un de l'autre, entraîne l'ouverture de la cartouche 28, et la libération du gaz qui y est contenu.

Selon un exemple de réalisation, l'aiguille 27 est montée fixe dans la chambre 24 tandis que les moyens 26 peuvent se déplacer en translation dans cette mme chambre 24.

Un exemple de réalisation de moyens pour déplacer les moyens 26 va tre décrit.

II s'agit d'une cartouche 20 de gaz (par exemple de l'air), comprimé à"basse pression" (de l'ordre de quelques bars ou dizaines de bars, par exemple entre 5 et 30 bars ou entre 5 et 15 bars, par exemple 8 bars).

Cette cartouche est fermée par des moyens qui en commandent l'ouverture, par exemple une électrovalve 22. Ces moyens sont activés par un signal extérieur 23, provenant par exemple d'une tentative d'ouverture d'un boîtier contenant des valeurs (par exemple des billets de banque).

Lors de l'ouverture des moyens 22, le gaz de la cartouche 20 se propage, à travers un conduit 40, vers le compartiment 24, et pousse le piston 26. La cartouche 28 est alors avancée en direction de l'aiguille 27.

Des flasques 36,38 bloquent les deux chambres 24,30 et peuvent aussi intégrer les conduits 40,42 de circulation.

Un procédé de projection d'un liquide contenu dans la chambre 30 comporte par exemple les phases suivantes, représentées sur les figures 1-4.

Dans une première phase (figure 1), les différents organes du système sont au repos. Les cartouches 20,28 sont en position comme illustrée sur la figure 1, et chacune est remplie d'un gaz à la pression indiquée ci-dessus.

Dans une deuxième phase (figure 2), les moyens 22 sont déclenchés (il s'agit par exemple d'une électrovanne qui est excitée par un signal électrique), et le gaz comprimé (par exemple à 10 bars) contenu dans la cartouche 20 se détend et vient pousser le piston 26. Ce gaz vient occuper le volume désigné par la référence 21 sur la figure 2. L'aiguille creuse 27, fixée dans la flasque 36, à l'extrémité du cylindre 24, perfore alors la cartouche 28 maintenue par le piston 26.

Dans un troisième phase (figure 3), le gaz comprimé 29 (par exemple à 200 bars) contenu dans la cartouche 28 se détend, et vient

pousser le piston 32, muni par exemple d'un joint racleur, qui expulse le liquide 34 contenu dans le cylindre 30 vers la tubulure ou la vanne de sortie 46.

Le liquide 34, expulsé par la valve 46, est diffusé dans le compartiment qui contient les valeurs.

L'air sous pression, restant dans la cartouche 28, peut éventuellement glisser le long de rainures à l'intérieur du cylindre 30, permettant ainsi d'expulser du liquide résiduel situé dans la chambre 30.

La pression initiale du gaz contenu dans la cartouche 29 est de préférence telle que le gaz comprimé, lors de sa détente, repousse en arrière le piston 26 vers sa position de repos (figure 4).

Ceci permet de remplir à nouveau la réserve de gaz comprimé 20 avec le gaz contenu dans le volume 21. Le gaz, réintroduit dans la cartouche 20, y reste bloqué grâce, par exemple, à un clapet anti-retour de l'électrovanne.

Après projection du liquide, le réservoir 30 est rechargé et la cartouche d'air comprimé 28 est remplacée. On a ainsi de nouveau un dispositif opérationnel.

Les dimensions et la capacité du dispositif sont fonctions de la quantité de liquide requise pour maculer le volume des valeurs placées à l'intérieur du boîtier étanche ainsi que du pourcentage de maculage recherché. A titre d'exemple 25 cl d'encre sont suffisants pour maculer vingt liasses cerclées de 100 billets.

Le fluide ou le liquide utilisé dans le compartiment 30 peut tre un fluide ou un liquide pour maculer ou marquer ou détruire les objets de valeur protégés. C'est par exemple de l'encre, ou encore tout type de liquide susceptible de rendre inutilisable ou de détruire les objets de valeur ainsi protégés, par exemple un liquide acide. Ce peut tre aussi de l'eau. Des pastilles d'un produit, soluble dans l'eau et agressif vis-à-vis des objets, peuvent en outre tre disposées au voisinage de ces objets.

On peut aussi utiliser des paillettes d'encre réparties sur les objets en question et destinées à tre mises en solution dans de l'eau projetée par le dispositif 10 lors du déclenchement du mécanisme.

Le dispositif décrit ci-dessus présente un faible encombrement et est compact. En outre, il fonctionne quelle que soit sa position.

Ce dispositif de projection de liquide peut tre utilisé dans un dispositif de transport, du type illustré sur la figure 5 (une valise montrée en position ouverte, en vue de dessus), qui comporte d'une part un ensemble 10 tel que décrit ci-dessus en liaison avec les figures 1 à 4, et d'autre part un compartiment 50, dans lequel peuvent tre disposés ou enfermés des billets de banque ou des documents ou des objets de valeur. Dans ce compartiment est, ou sont, disposée (s) une, ou des, rampes de projection de liquide de maculation 52,54 alimentée (s) à partir du conduit ou de la valve 46.

Un couvercle 56, situé dans la partie supérieure du dispositif de transport, permet de fermer le compartiment 50 de manière étanche.

Ce système de rampes 52,54 présente toutefois l'inconvénient de nécessiter un positionnement précis des billets (ou des documents ou des objets) en face des rampes, afin d'atteindre un degré de maculage satisfaisant. Si, au cours d'un transport, les billets ou les objets se sont éparpillés ou répartis différemment par rapport à leur position initiale, le processus de maculage peut tre inefficace ou limité.

La figure 6 illustre un autre exemple de réalisation de boîtier ou de compartiment étanche 60 apte à recevoir des objets, et notamment des valeurs telles que des billets de banque 62,64, et permettant de surmonter les inconvénients ci-dessus.

Un tel boîtier comporte un canal d'alimentation 66 pour introduire un fluide ou un liquide de l'extérieur vers l'intérieur du compartiment, et des moyens pour projeter ou pulvériser ce fluide ou ce liquide à l'intérieur de ce mme compartiment.

Ces moyens de projection ou de pulvérisation comportent un ou plusieurs panneaux 72,74 munis de moyens 75 de projection ou de pulvérisation d'un fluide, tels que des trous de projection ou de pulvérisation percés dans ces panneaux. Des moyens 78 d'amenée d'un fluide à projeter ou pulvériser permettent de diriger ce fluide vers les moyens 75.

Sur la figure 6, deux panneaux sont représentés. II peut aussi y en avoir un seul, ou plus de deux, par exemple trois ou quatre. Chaque panneau, ou les panneaux, est/sont configuré (s) ou dimensionné (s), de sorte que les jets issus des moyens de pulvérisation recouvrent tout l'espace ou tout le volume pouvant tre occupé par les billets ou les

documents ou les objets à maculer ou à détruire. Par exemple, les panneaux sont disposés de manière à ce que les jets recouvrent toute la section de l'intérieur du compartiment 60, comme illustré sur la figure 6.

Selon un mode de réalisation, représenté sur la figure 6A, chaque panneau 72,74 est réalisé par deux plaques 80,82, façonnées et assemblées entre elles, par exemple soudées entre elles, de manière à former un réseau de canalisations ou un canal d'alimentation 78.

Un conteneur 84, par exemple en plastique, aux dimensions désirées pour recevoir les valeurs 62,64, contient le, ou les, panneau (x) 72,74 permettant la diffusion du fluide de maculage ou de destruction.

Un couvercle 86, de préférence transparent, assure l'étanchéité du réceptacle.

L'ensemble du dispositif 60 peut aussi tre incorporé dans une valise comme sur la figure 8, auquel cas le couvercle 86 peut tre incorporé dans la partie supérieure de la valise.

II peut aussi tre incorporé dans un coffre-fort.

Une tuyauterie de liaison relie le compartiment à un réservoir de liquide de maculage ou de destruction, par exemple un réservoir ayant la structure décrite ci-dessus en liaison avec les figures 1 à 4.

Selon un exemple de réalisation, deux panneaux 72,74 sont prévus, se faisant face à l'intérieur du boîtier étanche, ces panneaux étant chacun muni de 40 trous, et pouvant donc envoyer 80 jets d'encre sous pression sur les valeurs (des liasses de billets de banque) qui y sont placées.

II est également possible d'utiliser le dispositif des figures 6 et 7 en combinaison avec un dispositif d'alimentation en fluide ou en liquide quelconque, du type mettant en oeuvre un gaz comprimé, qui permet l'expulsion du fluide ou du liquide.

Dans tous les cas, le déclenchement des moyens de destruction ou de maculation peut avoir lieu dès la détection d'une tentative d'ouverture non autorisée du contenant qui contient les valeurs protégées.

Des moyens permettent de détecter une telle tentative d'ouverture non autorisée ou d'effraction sur le contenant. Ces moyens peuvent tre des moyens tels que des capteurs qui transmettent un signal

traduisant une variation, normale ou anormale, d'une certaine grandeur physique.

Par exemple, les parois internes du contenant peuvent tre munies de moyens électriques formant un circuit lorsque le contenant est dans un état fermé, ce circuit étant interrompu lorsqu'une tentative d'effraction a lieu. Les parois internes du contenant peuvent par exemple tre revtues d'un maillage électrique ou de conducteurs électriques.

Dans un état normal, fermé, du contenant, le courant circule normalement dans ce maillage ou ces conducteurs, et une valeur prescrite de courant est détectée par des moyens de détection de courant. Lorsque le circuit est ouvert, le courant ne circule plus, et une variation du courant est enregistrée, qui déclenche le mécanisme de destruction ou de maculation, par exemple par action sur les moyens 22 de la figure 1.

L'invention s'applique au domaine du transport sécurisé d'objets, tel que par exemple des valeurs numéraires (notamment des billets de banque) et/ou des chèques et/ou de documents précieux ou confidentiels.

Elle s'applique d'une manière générale au transport de toutes matières ou documents ou informations nécessitant, pour une raison ou pour une autre, d'tre transportés d'un point à un autre, ou d'une personne à une autre, avec un certain degré de sécurité.

Elle s'applique aussi à la surveillance de dispositifs statiques tels que des coffres contenant des objets ou des documents de valeur ou des billets, ou bien encore à des distributeurs automatiques de billets.