Etui articulé pour une série d'outils, notamment de clés à manche de forme aplatie.

La présente invention concerne un étui pour une série d'outils, en particulier pour clés à fourche ou clés à œil, chaque outil comprenant au moins une tête de travail et un manche de forme aplatie, l'étui étant du type décrit dans le préambule de la revendication 1.

Les outils à main sont généralement commercialisés en série d'outils disposés sur un râtelier, lequel râtelier sert ultérieurement, dans les ateliers de maintenance, à ranger la série d'outils et à contrôler la présence de tous les outils de la série sur le râtelier.

Il est connu du brevet US-B2-6 896 136, de fabriquer un tel râtelier de clés à partir de deux éléments de râtelier séparés, chaque élément comprenant une base à partir de laquelle s'étendent des logements pour maintenir à plat les manches d'outil. Les éléments de râtelier sont articulés entre eux de façon que les éléments se superposent en position de rangement et de transport.

Cependant, une telle conception ne permet pas un rangement compact de la série d'outils dans la poche d'un utilisateur, ne donne pas un accès facile aux outils, et ne bénéficie pas d'un coût de fabrication faible.

L'invention a pour but d'optimiser la compacité d'un étui pour une série d'outils tout en améliorant l'accessibilité à la série d'outils et bénéficiant d'un coût faible.

A cet effet, l'invention a pour objet un étui pour une série d'outils du type précité, caractérisé par la partie caractérisante de la revendication 1.

Ainsi, l'invention garantit un encombrement minimal de la série d'outils et permet d'accéder facilement aux outils.

D'autres modes de réalisation sont décrits dans les revendications 2 à 12.

L'invention concerne également une composition d'outillage comprenant une série d'outils agencée dans un étui tel que défini ci-dessus.

L'invention et ses avantages seront mieux compris à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés, sur lesquels :

- la Figure 1 est une vue en perspective d'un étui pour une série d'outils selon l'invention montrant l'étui en position de rangement et de transport ;

- la Figure 2 est une vue en perspective de l'étui pour une série d'outils représenté à la Figure 1 montrant l'étui en position d'accès à la série d'outils ;

- la Figure 3 est une vue de face de l'étui pour une série d'outils représenté à la Figure 2, les outils étant en place sur le support ;

- la Figure 4 est une vue en coupe selon la ligne IV-IV de la Figure 3 ;

- la Figure 5 est une vue en coupe à échelle agrandie selon la ligne V-V de la Figure 3 ;

- la Figure 6 est une vue en bout de l'étui pour une série d'outils selon l'invention en position de rangement et de transport ;

- la Figure 7 est une vue en bout de l'étui pour une série d'outils selon l'invention en position d'accès à la série d'outils ;

- la Figure 8 est une vue de côté de l'étui pour une série d'outils selon l'invention ; et

- la Figure 9 est une vue en bout d'un deuxième mode de réalisation de l'étui pour une série d'outils selon l'invention.

Les Figures 1 à 8 illustrent un support 10 pour une série d'outils 12 (Figure 3), en particulier pour des clés à fourche, chaque outil comprenant au moins une tête de travail 13 et 14 et un manche 16, la tête 13 comprenant une empreinte intérieure femelle 15 de type à profil ouvert en fourche et la tête 14 étant du type à profil fermé en œil dans l'exemple représenté à la Figure 3.

Le support 10 comprend un premier support 17 et un deuxième support 18. Le premier support 17 est un grand support adapté pour recevoir une série de grands outils. Le deuxième support 18 est un petit support adapté pour recevoir une série de petits outils. Une charnière 19 articule les supports 17 et 18 l'un à l'autre entre une première position de rangement et de transport et une deuxième position d'accès aux outils (Figures 2, 3, et 6 à 8).

Chacun des deux supports 17 et 18 est une pièce séparée, moulée d'une seule pièce par injection thermoplastique d'un matériau élastomère thermoplastique, qui est par exemple un élastomère thermoplastique d'une dureté comprise entre 50 shore D et 90 shore D.

Le premier support 17 comporte une base 20 de forme générale sensiblement plane et en forme de trapèze.

Une pluralité de logements 22, dans l'exemple représenté au nombre de quatre, s'étendent parallèlement entre eux à partir de la base 20, chaque logement étant destiné à recevoir et retenir le manche 16 d'un outil correspondant de la série en position déterminée dans le support 10.

Une pluralité de moyens de réception et de rétention 32 de tête d'outil 13 s'étend sensiblement perpendiculairement aux logements 22, chaque moyen de réception et de rétention 32 étant associé à un logement 22 et destiné à recevoir et retenir la tête de travail 13 de l'outil 12 correspondant dans une position déterminée dans le support 10.

Les logements 22 et les moyens de réception et de rétention 32 sont solidaires de la base 20.

Les logements intermédiaires 22 comprennent des cloisons pleines 24 sensiblement parallèles entre elles, délimitant un canal 22. Les cloisons extérieures des deux logements extrêmes forment respectivement une paroi latérale 26, 28 extérieure.

Les parois latérales 26 et 28 relient la base 20 aux moyens de réception et de rétention 32 et sont disposées au niveau des bases de la forme en trapèze. La paroi 28 est ainsi de dimension longitudinale inférieure à celle de la paroi 26.

Les cloisons 24 et les deux parois latérales 26 et 28, sont venues de matière avec la base 20, sont en saillie sensiblement perpendiculairement à cette base, sur la même face de celle-ci, et comportent chacune un moyen de positionnement 30 du manche 16. Ce moyen 30 est formé par un bossage 30, venu de matière avec la cloison 24 et/ou la paroi latérale 26 ou 28 qui le porte, et disposé en saillie transversale dans le canal 22.

Les moyens de réception et de rétention 32 de têtes d'outil sont également venus de matière avec la base 20 et comprennent un barreau étage 32, creux, de forme générale sensiblement conique, s'étendant sensiblement perpendiculairement à la direction longitudinale des canaux 22. Un tronçon 34, de dimension complémentaire à celles de l'empreinte intérieure femelle 15 d'une tête d'outil 13 de la série d'outils, définit un étage du barreau 32. Chaque tronçon 34 est espacé de la base 20 et retient transversalement la fourche 13 par rapport au barreau 32.

Un étage du barreau 32 est disposé respectivement sensiblement dans le même plan que le logement 22 associé du manche 16 d'outil 12 correspondant, et

le barreau 32 présente des sections progressivement croissantes d'un tronçon 34 au suivant.

Une languette 36 en saillie prolonge le barreau étage 32 dans la direction longitudinale des canaux 22. Un marquage 37, venu de matière avec la languette 36, est disposé en vis-à-vis de chaque tronçon 34 du barreau étage 32. Chaque marquage 37 indique la dimension d'ouverture du profil intérieur femelle 15 de la tête 13 de l'outil 12.

La base 20 comporte en outre une extrémité effilée 38 (Figure 2) tournée vers le barreau 32 et espacée de celui-ci par un espace de réception 39 de la tête d'outil 13, comme cela sera décrit ultérieurement.

Le barreau creux 32 débouche respectivement dans chacune des parois latérales 26 et 28 au niveau d'orifices respectifs 40 et 42 (Figures 4 et 8).

Une agrafe métallique 44 (Figure 4), positionnée sur la face arrière de la base 20, est rapportée et fixée par un élément de fixation (non représenté), lui- même vissé dans un trou borgne (non représenté). L'agrafe 44 permet d'accrocher l'étui à la ceinture d'un utilisateur.

Une lumière 48 est prévue dans le prolongement d'une des cloisons 24, et est dimensionnée de telle manière qu'une broche d'un présentoir de vente puisse traverser de part en part la base 20. Ainsi, l'étui 10 participe au conditionnement de vente de la série d'outils.

Comme représenté plus particulièrement sur les Figures 2, 4 et 5, des lumières 50 réalisées dans la base 20 en vis-à-vis des bossages de positionnement 30 en saillie transversale dans les canaux 22, permettent, lors de l'injection thermoplastique, le passage de broches permettant le moulage d'une partie de chaque bossage 30.

La Figure 5 illustre une coupe à échelle agrandie relative à la zone des bossages 30. Elle représente un canal extrême 22 dans lequel est inséré un manche d'outil 16. Un premier bossage 30 fait saillie transversalement dans le canal 22 à partir de la paroi latérale 26. Un deuxième bossage 30 fait saillie dans le canal 22 à partir de la cloison 24. Deux surfaces 52 et 54 délimitent latéralement le canal 22, la base 20 délimitant la surface de fond 56 du canal 22. Les surfaces 52 et 54 sont en légère dépouille pour permettre le démoulage lors de l'injection thermoplastique.

Dans le prolongement de la lumière 50, deux surfaces 58 et 60 sensiblement planes et en dépouille inversée par rapport aux surfaces 52 et 54, s'étendent respectivement au-delà de la moitié de la hauteur de la paroi latérale 26 et de la cloison 24 en direction de l'extrémité libre de ces mêmes paroi latérale et cloison. Une surface inclinée 62 prolonge respectivement chacune des surfaces 58 et 60, les surfaces 62 convergeant vers le centre du canal. Deux surfaces planes et parallèles 64 prolongent dans l'axe longitudinal du canal 22 respectivement chacune des surfaces inclinées 62 en direction de l'extrémité libre de la paroi 26 et de la cloison 24. Toujours en direction de l'extrémité libre de la paroi latérale 26 et de la cloison 24, une surface inclinée 66 prolonge respectivement chacune des surfaces planes 64, les surfaces 66 divergeant par rapport au centre du canal dans la direction de l'extrémité libre de la paroi latérale 26 et de la cloison 24.

Les surfaces 62, 64 et 66 forment respectivement des surfaces de retenue, de raccordement et d'entrée des bossages 30. La distance entre les surfaces de raccordement 64 est inférieure à la plus petite dimension de la section du manche 16, si bien que les surfaces de retenue 62 sont adaptées pour retenir le manche de l'outil.

En référence à la Figure 4, le positionnement d'une clé à fourche 12 va maintenant être décrit. Sur cette Figure est représentée, en traits mixtes, une première étape du positionnement d'une clé à fourche 12 sur le support d'outils 10. La fourche 13 de l'outil 12 est présentée sur le tronçon 34 correspondant à la dimension d'ouverture du profil intérieur femelle 15 de l'outil 12, de telle manière que la fourche 13 chevauche le tronçon 34 associé.

Un des mors de la fourche 13 est introduit dans l'espace de réception 39 séparant la base 20 du barreau 32, le profil intérieur 15 s'adaptant sur le tronçon 34 de dimension complémentaire du barreau 32.

Le manche 16 forme alors un angle avec la direction longitudinale du canal 22 du support 10. La section du tronçon 34 étant sensiblement circulaire, la clé 12 est alors apte à tourner autour d'un centre de rotation défini par le centre de la section du tronçon 34 chevauché par la fourche 13. Dans un mouvement de rotation tendant à rapprocher le manche 16 du canal 22 (flèche F de la Figure 4), l'opérateur engage le manche 16 dans celui-ci et vient mettre en contact le manche 16 avec les surfaces inclinées d'entrée 66 du bossage 30. Sous l'effet de

l'avance du manche 16 et par effet d'élasticité de la cloison 24 et/ou de la paroi 26, les surfaces d'entrée 66 s'écartent l'une de l'autre, entraînant avec elles les surfaces de raccordement 64, sur lesquelles le manche 16 glisse. En effet, les cloisons 24 et les parois latérales 26 et 28 sont adaptées pour fléchir élastiquement et transversalement afin de permettre au manche 16 de franchir les bossages de positionnement 30 de ce manche.

Après franchissement des surfaces de raccordement 64 des bossages 30, le manche 16 vient en butée sur le fond 56 du canal 22 et les surfaces de retenue 62 retiennent avec un jeu le manche 16 dans le logement 22 associé.

Chaque canal 22 présente une largeur légèrement supérieure à la plus petite dimension du manche 16 de l'outil 12 associé. De ce fait, la cloison 24 et la paroi latérale 26 fléchissent élastiquement, depuis leur position initiale non contrainte, et reviennent, une fois les bossages de positionnement 30 franchis par le manche 16, dans leur position initiale, même si les logements adjacents sont occupés par d'autres outils. Ainsi, la cloison 24 et la paroi latérale 26 ne sont soumises à des contraintes de fléchissement que lors du franchissement du bossage de positionnement 30 par le manche 16, ce qui améliore la tenue dans le temps du matériau plastique. Par suite, le manche 16 est retenu dans son logement avec un léger jeu dans les deux directions de sa section

Dans la position de retenue du manche 16, l'extrémité 38 de la base 20 forme une butée de rétention du profil extérieur de la tête d'outil 13. Ainsi, la tête 13 est retenue transversalement par le barreau 32 et longitudinalement par la butée 38, cette dernière s'opposant effectivement au mouvement en translation longitudinale de l'outil 12 par rapport au canal 22.

La paroi latérale extérieure 28 du premier support 17, située du côté du plus petit des grands outils, est prolongée, perpendiculairement à la base 20 et latéralement vers l'extérieur, par un charnon supérieur 70 et un charnon inférieur 71 traversés par des alésages verticaux coaxiaux 72 (Figure 8).

Le deuxième support 18 est structuré de manière similaire au premier support 17. Dans la suite de la description, les éléments de la structure du deuxième support 18 qui ont la même fonction que ceux décrits précédemment pour la structure du premier support 17 conservent les références numériques augmentées de 100.

Le deuxième support 18 diffère néanmoins du premier support 17 en ce que le nombre de logements est, dans l'exemple représenté, égal à cinq. Il diffère également en ce que la paroi latérale extérieure 128 du deuxième support 18, située du côté du plus grand des petits outils, est prolongée, perpendiculairement à la base 120 et latéralement vers l'extérieur, par un charnon supérieur 170 et un charnon inférieur 171 , le charnon supérieur 170 du deuxième support 18 présentant un alésage borgne (non représenté) ouvert vers le bas.

Pour assembler l'étui, comme on le voit sur les Figures 2 et 8, on présente les deux supports 17 et 18 à peu près dans l'alignement l'un de l'autre, on les rapproche pour emboîter les charnons 70, 71 , 170 et 171 , et on introduit un tourillon 74 rapporté métallique à travers les alésages et, à force, dans l'alésage borgne du charnon supérieur 170 du deuxième support 18.

Les supports de l'étui 10 peuvent alors s'ouvrir et se fermer à la manière d'un portefeuille, pour prendre deux positions principales :

(1 ) une première position, dite de rangement et de transport (Figures 1 , 6, 8 et 9), dans laquelle l'étui est replié autour du tourillon 74, les bases 20 et 120 étant disposées extérieurement et en opposition l'une de l'autre, et les canaux respectifs 24 et 124 des logements 22 et 122 des premier et deuxième supports 17 et 18 étant superposés en regard les uns des autres ;

(2) une deuxième position, dite d'accès aux outils (Figures 2, 3 et 7), dans laquelle les premier et deuxième supports sont ouverts à plat en portefeuille, les bases 20 et 120 étant disposées sensiblement dans un même plan et les canaux respectifs 24 et 124 des logements 22 et 122 des premier et deuxième supports 17 et 18 étant côte à côte tous parallèles entre eux.

Dans la première position, les outils de la série sont agencés, les manches étant disposés sensiblement verticalement dans leurs canaux respectifs, en deux demies séries d'outils de quatre et cinq outils, superposées selon deux plans sensiblement parallèles, ce qui augmente la compacité de l'étui selon l'invention par rapport à un râtelier classique.

Dans la deuxième position, les outils de la série sont agencés, les manches étant toujours disposés sensiblement verticalement dans leurs canaux respectifs, en une série unique d'outils de neuf outils, alignés selon sensiblement un plan unique, notamment dans un ordre décroissant de dimension d'outil pour chaque

support, ce qui améliore l'accès à tous les outils de l'étui par rapport à un râtelier classique.

Comme on le voit sur la Figure 3, les extrémités libres 14 des deux séries d'outils définissent sensiblement, pour chaque support, une ligne inclinée L1 , L2. Ces deux lignes sont décalées l'une par rapport à l'autre suivant la direction longitudinale des outils. Compte tenu du rangement dans l'ordre décroissant de dimension d'outil dans la deuxième position d'accès aux outils, le plus grand outil de l'un des supports se trouve, dans la position fermée de l'étui correspondant à la première position dite de rangement et de transport (Figure 6), en regard du plus petit outil de l'autre des supports, leurs extrémités libres 14 étant décalées suivant la direction longitudinale des outils. Ceci permet d'augmenter la compacité de l'ensemble en position fermée de l'étui.

Comme représenté à la Figure 6, l'étui 10 comporte, en outre, un dispositif de verrouillage 80 des supports 17 et 18 l'un sur l'autre dans leur première position de rangement et de transport. Le verrouillage est réalisé par clippage.

Un bossage 82, venu de matière avec la paroi latérale extérieure 26 du premier support 17 opposée à l'articulation 19, est agencé en saillie intérieure sur la paroi latérale 26, c'est à dire du côté des canaux 24 des logements 22.

Un évidement local 84, venu de matière avec la paroi latérale extérieure 126 du deuxième support 18 opposée à l'articulation 19, est agencé sur la surface extérieure de la paroi latérale 126.

Le bossage 82 et l'évidement 84 coopèrent du fait de l'élasticité du matériau d'injection des supports 17 et 18.

En effet, lorsque le deuxième support 18 passe de la deuxième position à plat à la première position repliée (Figure 7), la paroi latérale 126 du deuxième support 18 se positionne en décalage par rapport à la paroi latérale 26 du premier support 17 de telle manière que la face externe de la paroi latérale 126 soit positionnée du côté intérieur de la paroi latérale 26 du premier support 17.

L'extrémité libre 190 de la paroi latérale 126 vient au contact du bossage 82, et, par élasticité du matériau, la paroi latérale 26 du premier support 17 fléchit légèrement pour permettre à l'extrémité libre 190 de surmonter le bossage 82 et permettre à celui-ci de s'engager dans l'évidement local 84. L'étui est ainsi verrouillé en position de rangement et de transport, les supports 17 et 18 étant en

butée l'un sur l'autre par l'intermédiaire de deux parties planes 86 et 88 agencées respectivement sur les cloisons 24 et 124 des supports respectifs 17 et 18, les cloisons 24 et 124 étant celles qui sont les plus éloignées de l'articulation 19.

Pour ouvrir l'étui 10, l'utilisateur dispose d'une protubérance 90 locale sous forme de languette, agencée en saillie latérale extérieure à partir de la paroi latérale extérieure 126 du deuxième support 18 et sensiblement dans le prolongement de la base 120 du deuxième support 18.

Il est à noter que, dans la première position de rangement comme représenté sur les Figures 6 et 8, les parois latérales extérieures 28 et 128 respectives des premier et deuxième supports 17 et 18, agencées du côté de l'articulation 19 se superposent (Figure 6) et s'imbriquent (Figure 7) avantageusement. Seule, la charnière 19 de forme arrondie se trouve en saillie latérale dans la partie médiane de la paroi extérieure reconstituée de l'articulation 19, ce qui ne gène pas à l'ergonomie de préhension de l'étui.

L'utilisateur, souhaitant ouvrir l'étui replié, saisit le premier support 17 dans la paume de sa première main. Ceci est facilité par la largeur du premier support adaptée à la paume de l'utilisateur. Ce dernier saisit le deuxième support 18 entre le pouce et les autres doigts de sa deuxième main. Il agit ensuite sur la protubérance 90 en forme de languette de manière à appliquer un effort tendant à séparer le deuxième support 18 du premier support 17 par rotation autour du tourillon 74. La manipulation de l'étui est aisée tant à l'ouverture qu'à la fermeture.

Un second mode de réalisation, représenté à la Figure 9, diffère de celui représenté aux Figures 1 à 8 en ce que l'étui 210 comporte un premier et un deuxième supports 217 et 218 venus de matière par injection thermoplastique, et raccordés par une charnière 219 également venue de matière. L'étui 210 ne requiert pas d'assemblage de la charnière comme dans le mode de réalisation décrit précédemment, et bénéficie ainsi d'un coût de montage plus faible.

Réalisé en matériau thermoplastique, l'étui selon l'invention présente des formes arrondies et donc non agressives pour un opérateur. Ainsi, l'étui selon l'invention revêt une caractéristique d'ergonomie améliorée.

De plus, la conception de l'étui dans des dimensions faibles pouvant s'ouvrir et se refermer à la manière d'un portefeuille, améliore la compacité, tout en garantissant un faible coût de fabrication.