SYSTEME DE SECHAGE CORPOREL A AIR CHAUD.

Description

Domaine technique de l'invention :

La présente invention a pour objet un système de séchage corporel à air chaud pour salle de bain ou piscine.

Elle concerne le domaine technique de l'électroménager et plus particulièrement les systèmes permettant le séchage corporel après une douche, un bain ou après une séance de natation.

état de la technique :

Les utilisateurs disposent, à l'heure actuelle, principalement de serviettes éponges pour se sécher en sortant d'une douche, d'un bain ou d'une piscine. Les serviettes éponges sont à usage limité et nécessitent un entretien régulier. Elles doivent, de plus, être entreposées dans un endroit ventilé pour éviter leur moisissure. Cependant, bon nombre de salles de bain ne sont pas assez ventilées pour assurer un séchage normal de la serviette.

Dans le but de résoudre les problèmes résultant de l'utilisation de serviettes éponges, le document DE 3 941 220 (Mertens) présente un système

de séchage corporel à air chaud comprenant un dispositif capable de souffler de l'air chaud coopérant avec deux cadres rectangulaires horizontaux mobiles en translation verticale et disposés l'un au-dessus de l'autre. En fonctionnement normal, l'utilisateur vient se placer au milieu des cadres. Ceux- ci comprennent plusieurs embouts disposés sur leurs contours et orientés vers l'utilisateur. Les cadres effectuent ensuite des translations verticales pour que le flux d'air balaye l'ensemble du corps de l'utilisateur. Ce dispositif complexe est intégré dans un panneau vertical volumineux venant se fixer contre un mur.

Afin de pallier les inconvénients engendrés par l'utilisation de serviettes éponges, le document US 4 871 900 (O'Neal) présente un autre système de séchage corporel à air chaud comprenant un dispositif capable de souffler de l'air chaud coopérant avec une jupe rétractable. Au cours de son utilisation, le dispositif capable de souffler de l'air chaud est mis sous tension et la jupe vient se placer autour de l'utilisateur. Celle-ci dispense alors des jets d'air chaud au moyen d'embouts réglables disposés suivant plusieurs colonnes de diffusion agencées sur le pourtour intérieur de la jupe.

Cependant, un système, comme celui décrit dans le document US 4 871 900 (O'Neal), bien que moins complexe que celui décrit dans le document DE 3

941 220 (Mertens), requiert une grande surface au sol. En effet, pour assurer un séchage optimal, l'utilisateur, entouré par la jupe, doit disposer de suffisamment d'espace pour pouvoir exécuter des gestes similaires à ceux qu'il effectue en prenant une douche. La jupe doit donc avoir un diamètre conséquent ne permettant pas son intégration à l'intérieur d'une douche ou d'une baignoire standard. Le système de séchage selon US 4 871 900 (O'Neal) doit donc être agencé dans la salle de bain, mais à l'extérieur de la douche et

par conséquent, ne convient pas non plus aux salles de bain de petite taille.

En outre, la mise en place d'un système de séchage, comme celui décrit dans le document US 4 871 900 (O'Neal), est longue et complexe. Elle comprend dans un premier temps l'assemblage de nombreux éléments (J ^u P ^e _> tube, élément chauffant, turbine, unité de tension réversible, transformateur, pâtes de fixations magnétiques, thermostat, tringlerie de secours...), puis la fixation de nombreux autres éléments (crochet de fixation de la jupe, poulies du système de secours, plaques magnétiques...) permettant le support au plafond. L'assemblage et le montage d'un tel dispositif de séchage requièrent en outre l'utilisation de plusieurs outils spécifiques.

Durant le fonctionnement du système de séchage corporel à jupe décrit dans le document US 4 871 900 (O'Neal), on peut également constater d'importantes pertes de charge dues notamment aux diaphragmes ou aux changements brusques de sections entre les différents tubes d'amenée d'air. L'ensemble de ces pertes de charge constitue une surconsommation énergétique qui se répercute sur la facture électrique de l'utilisateur.

De plus, même si l'orientation des jets est possible, le système de séchage décrit dans le document US 4 871 900 (O'Neal) ne permet pas réellement d'adapter de manière optimale la diffusion de l'air à la taille de l'utilisateur.

Enfin, pour un système de séchage du type de celui décrit dans le document US 4 871 900 (O'Neal), un problème de fixation se pose lorsque le plafond de la salle de bain n'est pas horizontal comme, par exemple, dans le cas d'une salle de bain localisée sous les toits, ou dans un environnement

- A -

extérieur, à proximité d'une piscine où, dans ce cas, il n'y a pas de plafond. En effet, ce système de séchage ne peut être fixé que sur un plafond horizontal.

Une solution permettant de réduire l'encombrement du système de séchage corporel, est fournie par les documents US 5 103 577 (MICHAELS ET AL) et GB 2 249 263 (GODWIN) décrivant un système de séchage corporel comprenant un dispositif apte à souffler de l'air chaud dans une colonne de diffusion, cette dernière étant modulaire et formée par un assemblage d'éléments de diffusion communiquant entre eux. Les éléments de diffusion décrits dans ces documents se présentent sous la forme de tubes sur lesquels sont effectuées des perforations de faibles dimensions. Or, la diffusion de l'air chaud par des perforations de faibles dimensions engendre des pertes de charge importantes. En outre, dans de tels systèmes de séchage, il est également impossible d'orienter le flux d'air diffusé ni même d'adapter de manière optimale la diffusion de l'air à la taille de l'utilisateur.

Face aux inconvénients de l'art antérieur et notamment ceux induits par les systèmes de séchage, décrit dans les documents US 5 103 577

(MICHAELS ET AL) et GB 2 249 263 (GODWIN), la présente invention a pour but de fournir un système de séchage corporel d'encombrement réduit et générant un flux d'air orientable.

Un autre objectif de l'invention est de permettre une installation du système de séchage corporel dans un environnement extérieur ne disposant ni de mur, ni de plafond comme, par exemple à proximité d'une piscine.

Encore un autre objectif de l'invention est de proposer un système de

séchage corporel facile à assembler, dont l'installation est rapide et requérant un minimum d'outillage.

L'invention a également pour objectif de permettre d'adapter la diffusion d'air à la taille de l'utilisateur.

L'invention a encore pour objectif de proposer un système de séchage corporel ayant une faible consommation énergétique.

Divulgation de l'invention :

La solution proposée par l'invention est un système de séchage corporel comprenant un dispositif apte à souffler de l'air chaud dans une colonne de diffusion modulaire formée par un assemblage d'éléments de diffusion communiquant entre eux, ladite colonne de diffusion modulaire comprenant à l'une de ses extrémités, un élément d'arrivée d'air coudé, communiquant avec le dispositif apte à souffler de l'air chaud, un élément de fermeture à son autre extrémité, et un ou plusieurs éléments intermédiaires de diffusion d'air. Ce système de séchage est remarquable en ce que le ou les éléments intermédiaires sont des profilés ayant une section en forme de U, munis d'ailettes inclinables, agencées au niveau de la partie ouverte. L'utilisation d'ailettes inclinables permet à la fois d'orienter le flux d'air diffusé par la colonne mais également d'obstruer les tranches non utilisées de la colonne en fonction de la taille de l'utilisateur ou de la position de la partie du corps à sécher, et ainsi de concentrer le débit d'air chaud sur la seule partie désirée. La forme en U du profilé permet d'optimiser l'écoulement du fluide arrivant sur les ailettes.

Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, le dispositif apte à souffler de l'air chaud se compose d'une turbine, d'un venturi et d'une

résistance électrique, ladite turbine aspirant l'air ambiant et le propulsant dans ledit venturi, ce dernier accélérant le flux d'air et l'envoyant vers ladite résistance électrique, cette dernière chauffant l'air. Un tel système permet de créer un flux d'air chaud accéléré en entrée de la colonne de diffusion.

Selon un premier mode de réalisation de l'invention, le dispositif apte à souffler de l'air chaud est agencé au niveau de la partie inférieure de la colonne de diffusion et est intégré dans un socle supportant la colonne de diffusion. Le socle permet la fixation du dispositif sur le sol et est particulièrement adapté à une fixation dans un environnement extérieur dépourvu de mur et de plafond comme, par exemple, à proximité d'une piscine.

Dans une variante de réalisation de l'invention, le dispositif apte à souffler de l'air chaud est agencé au niveau de la partie supérieure de la colonne de diffusion. Cette installation est particulièrement adaptée à la fixation contre un mur. La position haute du dispositif apte à souffler de l'air permet, de plus, d'éviter tout contact direct avec l'utilisateur et ainsi de prévenir les risques d'accidents.

Selon encore une autre caractéristique avantageuse de l'invention, l'élément d'arrivée d'air coudé comporte un coude se présentant sous la forme d'un soufflet. Ce soufflet permet au coude de s'adapter aux angles formés par les murs de la salle de bain, et de contourner des obstacles comme les tringleries de douche, etc.

Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, les éléments de diffusion sont reliés entre eux par des dispositifs de fixation temporaire constitués de parties mâles s'engageant dans des parties femelles. Les parties

mâles sont configurées pour coïncider avec les parties femelles. L'assemblage comprend donc un nombre réduit d'éléments qui s'emboitent tous de la même manière, et rendant ainsi le montage du système très facile.

Avantageusement, la partie mâle des éléments de diffusion est réalisée par un décrochement périphérique externe à la section des éléments et la partie femelle par un décrochement périphérique interne à la section de ces mêmes éléments. Ce type d'emmanchement permet de conserver un aspect lisse à l'intérieur de la colonne en réduisant au maximum les interstices, et par là même, les pertes de charge qui leurs sont liées.

Selon encore une autre caractéristique avantageuse de l'invention, la fixation de la partie mâle sur la partie femelle se fait par l'intermédiaire d'une bille à ressort. La fixation des modules par l'intermédiaire d'une bille à ressort simplifie encore l'assemblage, rendant la fixation des éléments entre eux très rapide sans requérir d'outil spécial.

Selon encore une autre caractéristique avantageuse de l'invention, l'élément d'arrivée d'air coudé est un profilé de section rectangulaire. La conservation d'une section de forme identique tout le long du trajet de l'air permet de minimiser les pertes de charge et donc d'améliorer le rendement du système.

Selon encore une autre caractéristique avantageuse de l'invention, l'élément de fermeture est un profilé de section rectangulaire fermé à l'une de ses extrémités. Cet élément de fermeture permet de boucher simplement l'extrémité de la colonne afin de confiner le flux d'air entre les deux extrémités

de la colonne, maximisant le flux restitué à l'utilisateur.

Selon un autre mode de réalisation de l'invention permettant d'arriver au même résultat, l'élément de fermeture est un profilé de section en forme de U fermée à l'une de ses extrémités.

Selon encore une autre caractéristique avantageuse de l'invention, permettant d'optimiser l'écoulement de l'air sur l'extrémité fermée de l'élément de fermeture, ladite extrémité se présente sous la forme d'une plaque incurvée de manière à guider l'air chaud de l'intérieur de la colonne de diffusion vers l'extérieur.

Dans le cas où le dispositif apte à souffler de l'air chaud est disposé au niveau de la partie supérieur de la colonne de diffusion, les éléments modulaires de la colonne sont équipés de ventouses aptes à se fixer contre un mur. Cette fixation par ventouse permet d'éviter tout perçage sur le mur de la douche potentiellement revêtue de carrelage et ne nécessite aucun outil particulier.

Description des figures :

D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront mieux à la lecture de la description d'un mode de réalisation préféré qui va suivre, en référence aux dessins annexés, réalisés à titre d'exemples indicatifs et non limitatifs et sur lesquels :

- La figure 1) représente le système de séchage corporel objet de l'invention, agencé dans une salle de bain équipée d'une douche

- La figure 2) représente le système de séchage corporel objet de l'invention, agencé dans une salle de bain équipée d'une baignoire. Un deuxième agencement possible du système de séchage corporel est représenté en pointillé. - La figure 3) représente les divers éléments du système de séchage corporel, objet de l'invention, avant assemblage.

- La figure 4) représente les divers éléments constitutifs de la colonne de diffusion.

- La figure 5) représente un exemple d'assemblage par emmanchement des divers éléments de diffusion formant la colonne conforme à l'invention.

- La figure 6) représente un premier exemple d'élément de fermeture se présentant sous la forme d'un profilé de section en forme de U fermé à l'une de ses extrémités.

- La figure 7) représente un deuxième exemple d'élément de fermeture se présentant sous la forme d'un profilé de section en forme de U fermé à l'une de ses extrémités.

- La figure 8) représente un troisième exemple d'élément de fermeture se présentant sous la forme d'un profilé de section en forme de U fermé à l'une de ses extrémités. - La figure 9) représente le système de séchage corporel objet de l'invention, dans une variante de réalisation, la colonne de diffusion étant montée sur un socle fixé au sol.

Modes de réalisation de l'invention :

La présente invention concerne un système de séchage corporel (1) à air

chaud pour salle de bain ou piscine. En se rapportant aux figures 1 ,2 et 9, le système de séchage corporel (1) comprend un dispositif apte à souffler de l'air chaud (2) dans une colonne de diffusion (3). Ce dispositif apte à souffler de l'air chaud (2) est préférablement composé d'une turbine (4), d'un venturi (5) et d'une résistance électrique (6).

En se rapportant plus particulièrement à la figure 3, la turbine (4) aspire l'air ambiant et le propulse dans le venturi (5). La turbine (4) est constituée d'un rotor comprenant un arbre sur lequel sont fixées des aubes. L'arbre est monté en rotation sur le carter par l'intermédiaire de roulements à bille, à rouleau, de paliers lisses ou tout autre élément roulant convenant à l'homme du métier. Le rotor est entraîné en rotation au moyen d'un moteur électrique alimenté par un transformateur. Le transformateur est relié au réseau électrique par un câble muni d'une prise électrique mâle conforme aux normes en vigueur. Conformément au mode de réalisation représenté figure 3, l'ensemble de ces éléments est disposé dans un carter métallique (7) de forme parallélépipédique comprenant un orifice circulaire d'arrivée d'air (8) face à la turbine et recouvert d'une grille de protection (9), et un orifice rectangulaire de sortie d'air (10) communiquant avec le venturi (5). Dans le mode de réalisation dédié à la salle de bain et représenté sur les figures 1 et 2, la turbine (4) est fixée sur un mur par vissage des pattes de fixation (11), un perçage et un chevillage du mur étant préalablement nécessaires. Le mode de réalisation dédié à l'extérieur et représenté sur la figure 9 sera décrit plus loin dans la présente description.

Le venturi (5) reçoit ensuite l'air propulsé par la turbine (4). Comme représenté figure 3, le venturi (5) a une forme tubulaire de section rectangulaire, la section de sortie de l'air (12) étant plus petite que la section d'entrée (13).

Cette réduction de section accélère le flux d'air et l'envoie vers la résistance électrique (6). Le venturi (5) dispose sur sa partie arrière de pattes de fixation murale (11) identiques à celle de la turbine (4). Le venturi (5) peut être réalisé en tôle pliée, en matière plastique ou en polymère, ou tout autre matériau adapté, et obtenu par moulage, ou formage, etc.

L'air est alors chauffé au contact de la résistance électrique (6). Selon le mode de réalisation représenté figure 3, cette résistance électrique (6) est fixée dans un carter tubulaire (14) de section rectangulaire identique à la section de sortie (12) du venturi (5). Cette résistance électrique (6) est alimentée en énergie par un câble électrique relié au transformateur. Le carter tubulaire (14) de la résistance électrique (6) dispose sur sa partie arrière de pattes de fixation murale (11) identiques à celles de la turbine (4). Le carter tubulaire (14) de la résistance électrique (6) est réalisé en tôle pliée, en matière plastique, ou toute autre matière résistante à des températures élevées. La forme du carter tubulaire (14) peut être obtenue par moulage, extrusion, thermoformage, etc. Un revêtement thermiquement isolant, en matière plastique, ou laine de roche ou autre, peut être rajouté sur la partie extérieure du carter tubulaire (14) afin d'éviter tout risque de brûlure en cas de contact avec l'utilisateur.

Pour des raisons de sécurité et afin d'éviter tout risque d'électrocution due notamment à des projections d'eau, et comme représenté figure 1 et 2, le dispositif apte à souffler de l'air chaud (2) comprenant la turbine (4), le venturi (5) et la résistance électrique (6) sont préférentiellement déportés à l'extérieur de la douche (15) ou de la baignoire (16). Ce dispositif apte à souffler de l'air chaud (2) est agencé au niveau de la partie supérieure de la colonne de diffusion (3) et est préférablement fixé le plus haut possible pour éviter des

projections d'eau pouvant provenir de l'utilisation d'un lavabo ou tout contact direct avec l'utilisateur hors de sa douche. Pour ces mêmes raisons, mais aussi dans le but de réduire l'encombrement du système dans la salle de bain, la turbine (4), le venturi (5) et la résistance électrique (6) peuvent être déportés à l'extérieur de la salle de bain, fixés sur un mur extérieur. L'ensemble de ces éléments communiquent avec la colonne de diffusion via un trou débouchant réalisé dans le mur et dont la taille est suffisante pour permettre à la fois le passage d'un câble électrique d'alimentation et celui d'une gaine d'amenée d'air de section identique à celle du carter tubulaire (14) de la résistance électrique (6).

Dans le but de simplifier le montage du système objet de l'invention, le venturi (5) et la résistance électrique (6) peuvent être directement intégrés dans le carter (7) de la turbine (4).

La turbine (4) et la résistance électrique (6) sont mises sous tension au moyen d'un interrupteur étanche actionnable par l'utilisateur. L'interrupteur pourra être fixé à l'intérieur la douche par l'intermédiaire d'une ventouse. L'arrêt du système se fera par simple action sur l'interrupteur, au moyen d'une temporisation, ou tout autre moyen convenant à l'homme du métier.

A la sortie de la résistance électrique (6), l'air chaud accéléré entre alors dans la colonne de diffusion (3). Conformément à l'invention, la colonne de diffusion (3) est modulaire et formée par un assemblage d'éléments (17, 18, 19) de diffusion communiquant entre eux. La modularité permet d'adapter la hauteur de la colonne de diffusion (3) aux dimensions réelles de la salle de bain. En effet, comme illustré aux figures 1 et 2, la hauteur de colonne est

généralement plus faible dans une salle de bain avec baignoire que dans une salle de bain avec douche.

En se rapportant aux figures 1 à 4, la colonne de diffusion (3) comprend, à l'une de ses extrémités, un élément d'arrivée d'air coudé (17) communiquant avec le dispositif apte à souffler de l'air chaud (2) et un élément de fermeture (18) à son autre extrémité. Un ou plusieurs éléments intermédiaires (19) de diffusion d'air reliant l'élément d'arrivée d'air coudé (17) à l'élément de fermeture (18).

L'élément d'arrivée d'air coudé (17) reçoit l'air chaud et le dirige vers les éléments intermédiaires (19) de la colonne de diffusion (3). Selon le mode de réalisation de l'invention représenté figure 1 et 2, l'élément d'arrivée d'air coudé (17) se positionne au-dessus de la tringle (20) ou du montant de douche, de manière à établir la jonction entre le dispositif apte à souffler de l'air chaud (2) placé à l'extérieur de la douche (15) ou de la baignoire (16) et les éléments intermédiaires (19) de diffusion d'air placés à l'intérieur de la douche (15) ou de la baignoire (16). L'élément d'arrivée d'air coudé (17) est préférentiellement un profilé de section rectangulaire. Il comporte une première partie sensiblement horizontale (21) réalisant la jonction avec le carter tubulaire (14) de la résistance électrique (6), une deuxième partie sensiblement verticale (22) réalisant la jonction avec les éléments intermédiaires (19) et entre ces deux parties, une partie en arc de cercle ou coude (23). L'élément d'arrivée d'air coudé (17) peut être réalisé en tôle pliée comportant un revêtement résistant à l'eau comme de la peinture, ou en acier inoxydable, en matière plastique rigide ou semi-rigide, moulée ou extrudée, etc. Le coude (23) peut aussi être réalisé en matière plastique souple, voire même, se présenter sous la forme d'un

soufflet de manière à s'adapter facilement à l'architecture de la salle de bain, sans exiger un positionnement rigoureux de la colonne de diffusion (3) par rapport au reste de l'installation.

A la sortie de l'élément d'arrivé d'air coudé, l'air chaud passe par un ou plusieurs éléments intermédiaires (19) de diffusion d'air disposés verticalement sous forme de colonne, Selon le mode de réalisation illustré figure 4, le ou les éléments intermédiaires (19) sont des profilés ayant une section en forme de U munis d'ailettes (24) inclinables agencées au niveau de la partie ouverte.

Les éléments intermédiaires (19) de diffusion d'air peuvent avoir des longueurs différentes afin d'ajuster au mieux la hauteur globale de la colonne de diffusion à la hauteur disponible dans la douche (15) ou la baignoire (16). Cependant, leurs sections sont toutes constantes et dimensions identiques à la section de l'élément d'arrivée d'air coudé (17). Les éléments intermédiaires (19) peuvent être réalisés en tôle pliée comportant un revêtement résistant à l'eau comme de la peinture, ou en acier inoxydable, en matière plastique, ou autre, et peuvent être obtenus par moulage, extrusion, thermoformage, etc.

Les ailettes (24) équipant les éléments intermédiaires (19) ont, quant à elles, une forme parallélépipédique de faible épaisseur (inférieure à quelques millimètres) et sont chacune mobiles autour d'un axe (25) disposé transversalement aux éléments intermédiaires (19). Les ailettes (24) peuvent également être mobiles autour d'un axe disposé longitudinalement aux éléments intermédiaires (19) par l'intermédiaire d'un cadre support de forme rectangulaire. Dans ce cas, les ailettes (24) sont agencées sur le cadre support de manière à être mobiles autour d'un axe disposé transversalement au cadre support. Ce dernier est agencé sur les éléments intermédiaires. Le cadre

support est mobile autour d'un axe disposé longitudinalement aux éléments intermédiaires (19). La mobilité peut être obtenue par des liaisons arbre- alésage ajustées glissantes, par des roulements, des paliers lisses, des butées à billes, ou toute autre articulation convenant à l'homme du métier.

Les ailettes (24) peuvent également avoir une forme concave sur la partie supérieure mieux adaptée qu'une forme plane à la circulation du flux d'air en surface. L'air chaud en provenance de l'élément d'arrivée d'air coudé (17) sort sur la partie ouverte des éléments intermédiaires (19) et glisse sur la partie supérieure des ailettes (24). L'inclinaison manuelle des différentes ailettes (24) oriente le flux d'air selon la volonté de l'utilisateur.

Selon le besoin, certaines parties des éléments intermédiaires (19) peuvent être obstruées en positionnant les ailettes (24) de manière verticale. Ainsi, le flux d'air chaud est localisé sur les tranches désirées, par exemple uniquement sur la partie basse de la colonne de diffusion (3) pour sécher un enfant ou par exemple uniquement sur une partie intermédiaire pour se sécher les mains ou encore sur la partie supérieure pour se sécher les cheveux. Les ailettes (24) peuvent être orientées individuellement ou être orientées par groupe par l'intermédiaire d'une courroie, d'un câble, d'une liaison pignon crémaillère ou tout autre moyen d'orientation convenant à l'homme du métier.

Les ailettes (24) peuvent être réalisées en tôle comportant un revêtement résistant à l'eau comme un revêtement à base de peinture, ou être directement réalisées en acier inoxydable, en matière plastique, ou tout autre matériau résistant à l'eau.

Afin de boucher l'extrémité de la colonne de diffusion (3), et ainsi conserver une diffusion intégrale du flux d'air sur l'utilisateur, un élément de fermeture (18) est monté sur l'extrémité libre de la colonne de diffusion (3). En pratique, l'élément de fermeture (18) est un profilé de section rectangulaire fermé à l'une de ses extrémités, et de même dimension que la section des éléments intermédiaires (19). Il peut être réalisé en tôle pliée comportant un revêtement résistant à l'eau comme de la peinture, ou en acier inoxydable, en matière plastique, être moulé ou extrudé, etc.

Dans une variante de réalisation représentée sur les figures 6 à 8, l'élément de fermeture (18) peut également se présenter sous la forme d'un profilé ayant une section en forme de U de manière similaire aux éléments intermédiaires (19) à la différence près que l'une de ses extrémités (18') est fermée. De façon identique aux éléments intermédiaires (19), l'élément de fermeture (18) peut comprendre des ailettes (24) inclinables. L'extrémité (18') fermée peut se présenter sous la forme d'une plaque recouvrant totalement ou partiellement l'extrémité (18') à fermer. La plaque peut être disposée perpendiculairement à l'axe longitudinal de la colonne de diffusion (3) comme représenté sur la figure 6. Astucieusement, afin d'obtenir un écoulement naturel de l'air chaud sur la plaque, cette dernière peut être inclinée comme schématisé sur la figure 7, ou encore avoir une forme incurvée, comme représenté sur la figure 8, de manière à guider l'air chaud de l'intérieur de ladite colonne vers l'extérieur. Avantageusement, les dimensions de la section en U du profilé formant l'élément de fermeture (18) peuvent diminuer de son extrémité ouverte vers son extrémité (18') fermée de manière à accélérer l'air chaud arrivant au bout de la colonne de diffusion (3).

L'assemblage des divers éléments (17,18,19) de diffusion est préférentiellement réalisé par emboîtement. Cependant, certains éléments (17,18,19) de diffusion peuvent être combinés, c'est-à-dire obtenus assemblés dès la fabrication par moulage, usinage, ou autre, mais aussi assemblés au cours de la fabrication par soudage, collage, ou autre. En particulier, il est par exemple possible de réaliser un élément combinant l'arrivée d'air coudée (17) et un élément intermédiaire (19), ou encore un élément combinant un élément intermédiaire (19) et l'élément de fermeture (18).

Dans le cas d'un assemblage par emboitement, conformément à l'invention et en particulier comme représenté figure 5, les éléments (17,18,19) de diffusion sont reliés entre eux par des dispositifs de fixation temporaire constitués de parties mâles (26) s'engageant dans des parties femelles (27). L'élément d'arrivée d'air coudé (17) et les éléments intermédiaires (19) comprennent chacun une partie mâle (16) à l'une de leurs extrémités et une partie femelle (27) à leur autre extrémité. L'élément de fermeture (18) comprend, quant à lui, une seule partie femelle ou mâle à son extrémité ouverte, l'autre extrémité étant obstruée. Dans le but d'opposer la forme femelle au flux d'air tout au long de la colonne de diffusion et ainsi limiter les fuites d'air à chaque jonction, l'élément de fermeture (18) comprend préférentiellement une partie femelle (27) induisant une contagion de cette configuration à l'ensemble de la colonne de diffusion (3). Les parties mâles (26) sont configurées pour coïncider avec les parties femelles (27).

Selon le mode de réalisation représenté sur la figure 5, la partie mâle

(26) des divers éléments (17,18,19) de diffusion est réalisée par un décrochement périphérique externe à la section de l'élément et la partie femelle

(27) par un décrochement périphérique interne à la section de ce même élément. Ces décrochements sont tous de la même épaisseur et ont la même longueur de manière à ce que les différents éléments coïncident parfaitement entre eux. Ainsi, après assemblage, l'interstice résultant de la jonction de deux éléments contigus à une faible dimension, rendant négligeable les pertes de charge à chaque jonction.

Le maintien en position des divers éléments (17,18,19) de diffusion entre eux, c'est-à-dire, la fixation de la partie mâle (26) sur la partie femelle (27) se fait préférablement par l'intermédiaire d'une bille à ressort (28) comme indiqué figure 5. Cette fixation peut, cependant, se faire au moyen de vis, de grenouillères ou tout autre moyen de fixation convenant à l'homme du métier.

Les éléments (17,18,19) de diffusion, peuvent comprendre des pattes de fixations murales du type de celles équipant le carter métallique (7) de la turbine

(4), être clipsés ou emboités sur des sabots préalablement fixés sur les murs par vissage, collage, ou tout autre moyen de fixation convenant à l'homme du métier. Cependant, étant donné que pour une grande majorité des douches et baignoires, les murs sont recouverts d'un revêtement en carrelage, un ou plusieurs éléments intermédiaires (19) sont préférablement équipés de ventouses (29) aptes à se fixer contre le mur, comme représenté figure 4, et ce, afin d'éviter tout désagrément lié aux opérations de perçage du carrelage pouvant déboucher sur la fêlure de plusieurs carreaux. Toutefois, l'élément d'arrivée d'air (17) et l'élément de fermeture (18) peuvent également être équipés de ventouses.

En résumé, le montage du système de séchage corporel (1) à air chaud pour salle de bain s'effectue comme suit. Dans un premier temps, le perçage et

Ie chevillage de la partie haute du mur destiné à recevoir le dispositif apte à souffler de l'air chaud (2). Celui-ci est tout d'abord assemblé au sol puis fixé au mur par vissage des pattes de fixation (11). L'élément d'arrivée d'air coudé (17) est ensuite disposé au-dessus de la tringle (20) ou du montant de douche puis emboité sur la sortie du dispositif apte à souffler de l'air chaud (2), en pratique à la sortie du bloc comprenant la résistance électrique (6). Les éléments intermédiaires (19) sont alors emboîtés les uns dans les autres selon la hauteur disponible. L'élément de fermeture (18) vient ensuite s'emboîter à l'extrémité de l'élément intermédiaire (19) inférieur. L'ensemble est enfin disposé dans la douche (15) ou la baignoire (16), l'élément intermédiaire (19) supérieur étant emboîté dans l'élément d'arrivée d'air coudé (17) et pressé contre le mur afin de faire le vide d'air entre les ventouses (29) de fixation et le mur.

Dans le mode de réalisation représenté figure 9, le système de séchage corporel (1) à air chaud est adapté à un environnement extérieur. Dans ce cas, le dispositif apte à souffler de l'air chaud (2) est agencé au niveau de la partie inférieure de la colonne de diffusion (3) et est intégré dans un socle (30) supportant la colonne de diffusion (3). Le socle (30) de forme parallélépipédique comprend un orifice circulaire d'arrivée d'air (31) face à la turbine et recouvert d'une grille de protection (32), et un orifice rectangulaire de sortie d'air chaud coopérant avec la partie sensiblement horizontale (21) de l'élément d'arrivée d'air coudé (17). L'élément d'arrivée d'air coudé (17) est agencé de manière à ce que la partie sensiblement verticale (22) réalisant la jonction avec les éléments intermédiaires (19) soit orientée vers le haut. Les éléments intermédiaires (19) sont ensuite assemblés puis emboîtés sur l'extrémité de la partie sensiblement verticale (22) de l'élément d'arrivée d'air coudé (17). Pour finir, l'élément de fermeture (18) est placé au sommet de l'élément intermédiaire

(19) supérieur. Le socle (30) comprend sur ses côtés des pattes de fixation (33) destinées à être vissées au sol. Le socle (30) est réalisé en tôle pliée comportant un revêtement résistant à l'eau comme de la peinture, ou être directement en acier inoxydable, en matière plastique rigide ou semi-rigide, ou tout autre matériau résistant à l'eau. Sa forme peut être obtenue par pliage, par moulage, par formage, etc. Le socle (30) comprend en outre des joints d'étanchéités protégeant les divers éléments électriques.