ELEMENT D'ECLAIRAGE SURFACIQUE

La présente invention a trait à un boîtier pour l'intégration d'un élément d'éclairage surfacique dans une paroi, notamment un mur, une cloison, un plafond, un plancher. L'invention a également trait à une paroi comprenant un tel boîtier, et à un procédé de montage d'un élément d'éclairage surfacique dans une paroi à l'aide d'un tel boîtier.

Dans le cadre de l'invention, une paroi peut être, notamment, une paroi d'un bâtiment ou une paroi d'un véhicule. Il peut s'agir d'une paroi monolithique formée d'une seule couche de matériau, sans élément de parement, telle qu'un mur en béton ou en brique. En variante, il peut s'agir d'une paroi composite comprenant, d'une part, une structure de support et, d'autre part, des éléments de parement qui sont assemblés avec la structure de support et qui forment la surface de la paroi.

A titre d'exemples non limitatifs de parois composites, on peut citer : un mur intérieur ou extérieur de bâtiment comprenant des plaques de plâtre ou de bois en tant qu'éléments de parement, qui sont rapportées sur un mur en brique ou en béton en tant que structure de support ; une cloison comprenant des plaques de plâtre ou d'autres panneaux en tant qu'éléments de parement, qui sont positionnés dans une ossature de cloison composée de lisses basse et haute et de montants en tant que structure de support ; un plafond comprenant des dalles de plafond en tant qu'éléments de parement, par exemple en laine minérale, qui sont suspendues à une structure de plafond ou positionnées dans une ossature de plafond en tant que structures de support ; un plancher comprenant en tant qu'éléments de parement des dalles de plancher, par exemple en bois naturel ou en stratifié, qui sont rapportées sur une structure de sol sous-jacente en tant que structure de support.

Il est connu de réaliser des luminaires à partir de diodes électroluminescentes organiques (OLED), qui sont aptes à convertir de l'énergie électrique en un rayonnement. Une OLED comprend un empilement de couches organiques électroluminescentes intercalé entre deux contacts électriquement conducteurs formant des électrodes avant et arrière. Une OLED est classiquement encapsulée entre deux substrats de protection, avant et arrière, de manière à former un élément d'éclairage OLED. Au moins l'électrode avant et le substrat de protection avant sont transparents, afin de permettre la sortie du rayonnement émis par l'empilement de couches électroluminescentes à travers la face avant de l'élément OLED. Les substrats de protection avant et arrière peuvent notamment être constitués en verre ou en matériau organique polymère, rigide ou flexible.

Un élément d'éclairage OLED a pour avantages d'être particulièrement mince, notamment avec une épaisseur de l'ordre de 2 mm, et d'émettre un rayonnement diffus, ce qui permet d'obtenir un éclairage surfacique homogène. En comparaison, un élément d'éclairage de type LED inorganique est une source de lumière à faisceau très dirigé, ce qui impose l'emploi d'un diffuseur optique si l'on souhaite obtenir un éclairage surfacique, et présente en général une épaisseur plus importante qu'un élément d'éclairage OLED. Lorsque l'OLED est encapsulée avec des substrats polymères flexibles plutôt que des substrats rigides, l'élément d'éclairage OLED a en outre les avantages d'être flexible, pliable et léger.

DE 10 2009 025 424 A1 décrit l'intégration d'éléments d'éclairage OLED dans une paroi, par encastrement de chaque élément d'éclairage OLED dans un logement ménagé dans la paroi. Dans une réalisation, chaque élément d'éclairage OLED est fixé, notamment par vissage, sur une face avant d'une structure de support de la paroi. Des plaques de parement de la paroi sont ensuite fixées à l'avant de la structure de support, en étant agencées autour de l'élément d'éclairage OLED, de telle sorte que celui-ci est reçu dans un logement délimité entre les plaques de parement. Les éléments pour la connexion électrique de l'élément d'éclairage OLED sont logés entre la face avant de la structure de support et les plaques de parement. Dans cette réalisation, l'élément d'éclairage OLED est en affleurement avec la surface de la paroi formée par les faces avant des plaques de parement, ce qui permet d'obtenir un bon aspect visuel de la paroi intégrant l'élément d'éclairage.

Toutefois, dans cette réalisation, comme chaque élément d'éclairage OLED est fixé, notamment par vissage, sur la structure de support à l'arrière du logement défini par les plaques de parement, il est difficile de démonter l'élément d'éclairage OLED par rapport à la paroi. Or, le démontage de l'élément d'éclairage OLED peut être nécessaire à des fins de maintenance ou pour remplacer l'élément d'éclairage en cas de panne. Le remontage de l'élément d'éclairage dans le logement n'est pas non plus aisé, et les opérations de démontage et remontage sont susceptibles d'endommager des parties fragiles de l'élément d'éclairage, telles que les éléments d'émission de lumière ou le dispositif électrique.

C'est à ces inconvénients qu'entend plus particulièrement remédier l'invention en proposant un boîtier permettant un montage et un démontage aisés d'un élément d'éclairage surfacique, notamment OLED, dans une paroi tout en limitant les risques d'endommagement de l'élément d'éclairage surfacique, de sorte que la maintenance ou le remplacement de l'élément d'éclairage surfacique peuvent être réalisés facilement, ce boîtier garantissant en outre un bon aspect visuel de la surface de la paroi munie de l'élément d'éclairage surfacique.

A cet effet, l'invention a pour objet un boîtier pour l'intégration d'un élément d'éclairage surfacique dans une paroi, comprenant une base destinée à être fixée dans la paroi et un volet de réception de l'élément d'éclairage surfacique, caractérisé en ce que le volet est configuré pour recevoir l'élément d'éclairage surfacique sur sa face dirigée vers l'extérieur du boîtier, le volet étant monté à pivotement sur la base au moyen d'au moins un axe de liaison amovible permettant le démontage et le remontage du volet par rapport à la base.

Selon l'invention, l'axe de liaison est amovible par rapport à au moins l'un parmi la base et le volet. Cet axe amovible permet un démontage et un remontage aisés du volet par rapport à la base.

Pour l'intégration d'un élément d'éclairage surfacique dans une paroi à l'aide d'un boîtier conforme à l'invention, il est possible de séparer le volet vis-à- vis de la base du boîtier de sorte que la base peut être fixée seule dans la paroi, indépendamment du volet et de l'élément d'éclairage surfacique, ce qui évite tout risque de détérioration de l'élément d'éclairage surfacique lors de cette étape de fixation. Une fois que la base a été fixée dans la paroi et que d'éventuelles opérations de finition ont été réalisées pour intégrer au mieux la base en surface de la paroi, le volet muni de l'élément d'éclairage surfacique peut être facilement assemblé avec la base au moyen de l'axe de liaison. L'élément d'éclairage surfacique peut alors être positionné pour être en affleurement avec la surface de la paroi, notamment par pivotement du volet qui le porte par rapport à la base autour de l'axe de liaison, depuis une position ouverte permettant la fixation du volet sur la base au moyen de l'axe de liaison, vers une position fermée où le volet est sensiblement parallèle à un plan moyen de la base et obture l'accès à l'axe de liaison.

Lorsqu'un élément d'éclairage surfacique a été monté dans une paroi à l'aide d'un boîtier selon l'invention, le volet portant l'élément d'éclairage surfacique peut être facilement démonté puis remonté par rapport à la base, et donc par rapport à la paroi, autant de fois que nécessaire, par exemple pour des opérations de maintenance du dispositif d'alimentation électrique ou de remplacement de l'élément d'éclairage surfacique. Grâce au montage avec un axe de liaison amovible, les étapes répétées de démontage et remontage du volet par rapport à la base se font sans détérioration de la liaison entre le volet et la base, ce qui ne serait pas le cas par exemple avec des moyens de liaison déformables tels que des clips en matériau plastique qui ne sont pas conçus pour résister dans le temps à des sollicitations répétées.

De manière avantageuse, le démontage et le remontage du volet portant l'élément d'éclairage surfacique par rapport à la base peuvent être accomplis par un utilisateur final n'ayant pas de qualification spécifique, et ils ne nécessitent pas d'outillage. Pour le démontage, le volet est à nouveau pivoté par rapport à la base autour de l'axe de liaison, mais cette fois-ci depuis la position fermée vers la position ouverte où le volet libère un accès à l'axe de liaison amovible, ce qui permet de désolidariser le volet par rapport à la base en retirant l'axe de liaison. Un utilisateur final peut ainsi avoir facilement accès à l'arrière de l'élément d'éclairage surfacique. Le démontage permet également de mettre de côté ou réserver le volet muni de l'élément d'éclairage surfacique, par exemple pour repeindre la paroi sans risquer de détériorer l'élément d'éclairage surfacique.

Selon un aspect de l'invention, la base et le volet sont reliés par une pièce intermédiaire articulée à une première extrémité sur la base, au moyen d'un premier axe de liaison, et à une deuxième extrémité sur le volet, au moyen d'un deuxième axe de liaison, au moins l'un parmi le premier axe de liaison et le deuxième axe de liaison étant un axe amovible permettant le démontage et le remontage du volet par rapport à la base.

La pièce intermédiaire articulée à la fois par rapport à la base et par rapport au volet, qui joue le rôle d'une bielle, permet à l'élément d'éclairage surfacique monté sur le volet de venir se loger dans la paroi avec un espacement latéral le plus réduit possible par rapport aux éléments environnants, qui peuvent être des éléments de parement de la paroi ou d'autres éléments d'éclairage dans le cas d'un pavage pour obtenir une surface lumineuse de grande dimension. Il est ainsi possible de cacher la structure du boîtier et d'obtenir une intégration esthétique de l'élément d'éclairage surfacique en surface de la paroi, où seule la face émettrice de l'élément d'éclairage surfacique est visible.

Selon un aspect de l'invention, l'axe de liaison entre le volet et la pièce intermédiaire est un axe amovible par rapport à au moins l'un parmi le volet et la pièce intermédiaire.

Dans un mode de réalisation, le boîtier est apte à être logé dans l'épaisseur d'un élément de parement de la paroi. De préférence, dans une position fermée du volet où il est sensiblement parallèle à un plan moyen de la base, le boîtier muni de l'élément d'éclairage surfacique a une épaisseur inférieure ou égale à celle des éléments de parement de la paroi, prise transversalement à la surface de la paroi.

Pour une paroi composite comprenant une structure de support et des éléments de parement qui sont assemblés avec la structure de support, la base du boîtier peut être configurée pour être fixée sur au moins un élément de structure de la paroi et/ou sur au moins un élément de parement de la paroi.

De manière avantageuse, en configuration installée du boîtier dans une paroi, avec la base fixée dans la paroi et le volet monté sur la base, le volet est apte à recevoir l'élément d'éclairage surfacique de sorte que, dans une position fermée du volet où il est sensiblement parallèle à un plan moyen de la base, l'élément d'éclairage surfacique est en affleurement avec la surface de la paroi. Cela permet d'obtenir un aspect visuel uniforme de la surface de la paroi. Selon l'invention, l'élément d'éclairage surfacique peut être, notamment, un élément OLED, rigide ou flexible. En variante, l'élément d'éclairage surfacique peut être formé par au moins une source non surfacique, telle qu'une diode électroluminescente (LED), associée à un diffuseur optique. Il peut s'agir en particulier d'une plaque diffusante éclairée par la tranche à l'aide de diodes électroluminescentes (LED).

Selon un aspect de l'invention, le volet est apte à pivoter par rapport à la base entre une position fermée dans laquelle le volet est sensiblement parallèle à un plan moyen de la base, et une position ouverte dans laquelle le volet libère un accès à l'axe de liaison amovible.

De manière avantageuse, le ou chaque axe de liaison entre le volet et la base est logé dans un volume intérieur du boîtier défini entre la base et le volet dans la position fermée du volet. En particulier, lorsque le volet est monté à pivotement sur la base à l'aide d'une pièce intermédiaire articulée à la fois par rapport à la base et par rapport au volet, les deux axes de liaison sont avantageusement logés dans un volume défini entre la base et le volet dans la position fermée du volet. Ainsi, le boîtier est compact et sécurisé, les axes de liaison n'étant pas accessibles en position fermée du volet. De plus, les axes de liaison ne sont pas visibles, ce qui contribue à un bon aspect visuel d'une paroi intégrant un élément d'éclairage surfacique monté sur le volet.

Lorsque le volet est monté à pivotement sur la base à l'aide d'une pièce intermédiaire articulée à la fois par rapport à la base et par rapport au volet, le volet est apte à se déplacer par rapport à la base entre une position fermée dans laquelle le volet et la pièce intermédiaire sont sensiblement parallèles à un plan moyen de la base, et une position ouverte dans laquelle au moins la pièce intermédiaire est inclinée par rapport au plan moyen de la base et le volet libère un accès à l'axe de liaison amovible.

De manière avantageuse, la base et le volet comprennent des éléments complémentaires de guidage du volet par rapport à la base entre la position ouverte et la position fermée. Ces éléments de guidage permettent d'assurer un positionnement précis du volet par rapport à la base et de compenser d'éventuels jeux ou écarts de positionnement liés à la présence du ou des axes de liaison amovibles du boîtier. De préférence, les éléments de guidage assurent un centrage du volet par rapport à la base.

Selon un aspect de l'invention, le boîtier comprend des éléments de verrouillage du volet par rapport à la base dans une position fermée du volet où il est sensiblement parallèle à un plan moyen de la base. De manière avantageuse, les éléments de verrouillage comprennent un organe de maintien du volet dans la position fermée, notamment un organe élastique de type lame- ressort, qui est apte à être désactivé par l'application d'un effort de poussée depuis l'extérieur du boîtier.

Selon une caractéristique avantageuse, la base du boîtier comporte un fond pourvu d'au moins un orifice destiné au passage d'éléments de connexion électrique de l'élément d'éclairage surfacique. Il est ainsi possible de connecter l'élément d'éclairage surfacique à une source de courant ou un réseau basse tension situés à l'arrière du boîtier. En particulier, dans le cas d'une paroi composite, des éléments de raccordement à une source de courant ou un réseau basse tension peuvent être fournis dans le volume de la structure de support, à l'arrière des éléments de parement.

Selon un aspect de l'invention, la base comporte des rebords périphériques en saillie par rapport à un fond de la base et le boîtier comprend des cavaliers configurés pour surmonter les rebords de la base. Dans un mode de réalisation avantageux, chaque cavalier est apte à surmonter à la fois des rebords d'un premier boîtier et d'un deuxième boîtier juxtaposés, de manière à assurer une liaison inter-boîtier. Une telle liaison inter-boîtier est intéressante notamment dans le cas d'un pavage d'éléments d'éclairage surfacique pour obtenir une surface lumineuse de grande dimension.

L'invention a également pour objet une paroi, telle qu'un mur, une cloison, un plafond, un plancher, comprenant au moins un boîtier tel que décrit ci-dessus.

Selon un aspect de l'invention, la paroi comprend plusieurs boîtiers tels que décrit ci-dessus et des éléments de connexion électrique assurant une connexion électrique entre les boîtiers. Ces éléments de connexion électrique sont avantageusement reliés à une source de courant ou à un réseau basse tension à l'arrière des boîtiers. L'invention a également pour objet un procédé de montage d'un élément d'éclairage surfacique dans une paroi à l'aide d'un boîtier tel que décrit ci- dessus, comprenant des étapes dans lesquelles :

- on fixe la base dans la paroi ;

- on fixe l'élément d'éclairage surfacique sur la face du volet destinée à être dirigée vers l'extérieur du boîtier ;

- on monte le volet sur la base à l'aide de l'axe de liaison amovible.

Les étapes précédentes peuvent être réalisées dans un ordre quelconque. Toutefois, de préférence, on fixe la base dans la paroi alors que le volet est désolidarisé vis-à-vis de la base et, une fois la base fixée dans la paroi, on monte le volet sur la base à l'aide de l'axe de liaison amovible.

Les caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront dans la description qui va suivre de deux modes de réalisation d'un boîtier selon l'invention, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés dans lesquels :

- la figure 1 est une vue en perspective d'un boîtier conforme à un premier mode de réalisation de l'invention dont le volet, muni d'un élément d'éclairage OLED, est en position ouverte ;

- la figure 2 est une vue analogue à la figure 1 avec le volet dans la position fermée ;

- la figure 3 est une vue en perspective éclatée du boîtier de la figure 1 ;

- la figure 4 est une vue de face partielle d'une cloison comprenant quatre boîtiers identiques à celui de la figure 1 pour l'intégration d'éléments d'éclairage OLED dans la cloison ;

- la figure 5 est une vue en perspective à plus grande échelle du détail V de la figure 1 ;

- la figure 6 est une coupe partielle à plus grande échelle selon le plan VI de la figure 2 ;

- la figure 7 est une vue en perspective à plus grande échelle de deux boîtiers adjacents de la figure 4 ;

- la figure 8 est une coupe transversale selon la ligne VIII-VIII de la figure 4 en position fermée du volet muni d'un élément d'éclairage OLED ; et - la figure 9 est une coupe analogue à la figure 8 pour un boîtier conforme à un deuxième mode de réalisation de l'invention.

Dans le premier mode de réalisation représenté sur les figures 1 à 8, le boîtier 1 est destiné à l'intégration d'un élément d'éclairage surfacique 9, notamment un élément OLED, dans une paroi telle qu'un mur, une cloison, un plafond, un plancher. Le boîtier 1 comprend une base 2 et un volet 3 reliés l'un à l'autre par une bielle 4. La base 2 est destinée à être fixée dans la paroi et le volet 3 est apte à recevoir l'élément d'éclairage 9 sur sa face 3A dirigée vers l'extérieur du boîtier. L'élément d'éclairage 9 peut être assemblé avec le volet 3 par tout moyen approprié, par exemple par collage.

La bielle 4 est articulée à une première extrémité 42 sur la base 2 et à une deuxième extrémité opposée 43 sur le volet 3. Ainsi, le volet 3 est monté à pivotement sur la base 2 par l'intermédiaire de la bielle 4. Le volet 3 est apte à se déplacer par rapport à la base 2 entre une position fermée, visible sur la figure 2, dans laquelle le volet 3 et la bielle 4 sont sensiblement parallèles à un plan moyen P de la base 2, et une position ouverte, dont un exemple est visible sur la figure 1 , dans laquelle au moins la bielle 4 est inclinée par rapport au plan moyen P de la base 2 et le volet 3 libère un accès au volume intérieur du boîtier.

Le choix d'un montage à pivotement du volet 3 sur la base 2 par l'intermédiaire d'une bielle 4 avec deux axes de liaison 5 et 6 parallèles entre eux, plutôt qu'un montage à pivotement du volet 3 directement sur la base 2 avec un seul axe de liaison, permet d'obtenir un mouvement combiné de rotation et de translation du volet 3 par rapport à la base 2. Il est ainsi possible de dimensionner l'élément d'éclairage 9 monté sur le volet 3 de sorte qu'il vienne se loger en affleurement en surface d'une paroi avec un espacement latéral le plus réduit possible par rapport aux éléments environnants, ce qui garantit un bon aspect visuel de la surface de la paroi, sans pour autant gêner le passage du volet 3 muni de l'élément d'éclairage 9 entre la position fermée et la position ouverte quand le boîtier 1 est installé dans la paroi.

L'axe de liaison 5 entre la première extrémité 42 de la bielle 4 et la base 2 est un axe fixe, tandis que l'axe de liaison 6 entre la deuxième extrémité 43 de la bielle 4 et le volet 3 est un axe amovible. Dans ce mode de réalisation, l'axe de liaison 6 est amovible à la fois par rapport au volet 3 et à la bielle 4, étant entendu qu'il pourrait n'être amovible que par rapport à l'une de ces deux pièces. En position ouverte, comme montré sur la figure 1 , le volet 3 libère un accès à l'axe de liaison amovible 6, ce qui permet un démontage du volet 3 par rapport à la base 2 par retrait de l'axe de liaison amovible 6 vis-à-vis du volet 3 et/ou de la bielle 4.

La base 2 du boîtier 1 est apte à être fixée dans une paroi par tout moyen connu, notamment par vissage. De préférence, préalablement à la fixation de la base 2 dans une paroi, le volet 3 est désolidarisé vis-à-vis de la base 2, en particulier lorsqu'il est déjà muni de l'élément d'éclairage 9, ce qui permet d'éviter toute détérioration de l'élément d'éclairage 9 lors de cette étape de fixation.

Dans le cas d'une paroi composite, la base 2 peut être fixée sur au moins un élément de structure et/ou sur au moins un élément de parement de la paroi. Dans l'exemple de la figure 4, la base de chacun des quatre boîtiers 1 identiques est fixée par vissage sur un montant 15 de la cloison 10. Dans cet exemple, la cloison 10 comprend des plaques de plâtre 17 en tant qu'éléments de parement, par exemple des plaques de plâtre de type BA13, qui sont positionnées dans une ossature de cloison composée de lisses basse et haute (non représentées) et de montants 15 en tant qu'éléments de structure.

Les quatre boîtiers 1 sont positionnés dans une ouverture 18, qui peut être ménagées entre plusieurs plaques de parement 17 ou découpée dans au moins une plaque de parement 17. L'alimentation électrique des éléments d'éclairage 9 portés par les quatre boîtiers 1 est assurée par tout moyen connu de l'homme du métier. En particulier, la cloison 10 peut comprendre des éléments assurant une connexion électrique entre les quatre boîtiers 1 , qui peuvent être reliés à une source de courant ou à un réseau basse tension prévu à l'arrière des boîtiers dans l'ossature de la cloison. L'alimentation électrique peut être contrôlée indépendamment pour chaque élément d'éclairage 9 ou globalement pour les quatre éléments 9, par l'intermédiaire d'un ou de plusieurs interrupteurs. Ainsi, la cloison 10 joue un double rôle de cloison et de luminaire. De manière avantageuse, le boîtier 1 est apte à être logé dans l'épaisseur des plaques de parement 17 de la cloison 10. En configuration installée de chaque boîtier 1 dans la cloison 10, avec la base 2 qui est fixée sur un montant 15 et le volet 3 muni de l'élément d'éclairage 9 qui est monté à pivotement sur la base 2 par l'intermédiaire de la bielle 4, le volet 3 est apte à passer entre la position fermée illustrée par le boîtier 1 en haut à droite sur la figure 4, et la position ouverte illustrée par le boîtier 1 en bas à droite sur la figure 4.

Dans la position fermée, l'élément d'éclairage 9 est en affleurement avec la surface 10A de la cloison 10, ce qui permet d'obtenir un aspect visuel uniforme de cette surface 10A. Dans la position ouverte, il est possible de démonter le volet 3 muni de l'élément d'éclairage 9 par rapport à la base 2 et d'avoir accès à l'arrière de la cloison 10, par exemple pour des opérations de maintenance.

Dans ce mode de réalisation, la base 2, le volet 3 et la bielle 4 du boîtier 1 sont chacun réalisés par pliage et découpe d'une tôle. De préférence, la base 2, le volet 3 et la bielle 4 du boîtier 1 sont réalisés en acier galvanisé.

En variante, un ou plusieurs éléments parmi la base 2, le volet 3 et la bielle 4 du boîtier 1 peuvent être réalisés en d'autres matériaux adaptés à leur fonction, notamment en un matériau polymère, tel que par exemple l'acrylonitrile butadiène styrène (ABS), le matériau polymère étant éventuellement renforcé par des fibres telles que des fibres de verre ou de carbone. Les différents éléments du boîtier 1 peuvent alors avantageusement être obtenus par moulage par injection.

La base 2 du boîtier 1 comporte un fond 21 de forme quadrilatère et une pluralité de rebords périphériques 23, qui sont tous en saillie du même côté par rapport au fond 21 . Dans la position fermée, le volet 3 et la bielle 4 sont en regard du fond 21 de la base 2 et sont entourés par les rebords 23. Afin d'assurer un aspect visuel homogène de la périphérie de la base 2, le boîtier 1 comprend quatre cavaliers 8 configurés pour s'encliqueter sur les rebords 23 sur chacun des quatre côté de la base. De manière avantageuse, chaque cavalier 8 est apte à surmonter à la fois des rebords 23 d'un côté d'un premier boîtier 1 et des rebords 23 d'un côté adjacent d'un deuxième boîtier 1 , comme montré sur la vue à plus grande échelle de la figure 7. Il est ainsi possible d'obtenir une liaison inter-boîtier dans le cas d'un pavage avec plusieurs boîtiers 1 juxtaposés pour obtenir une surface lumineuse de grande dimension, comme illustré dans l'exemple de la figure 4.

Comme bien visible sur la figure 3, le fond 21 de la base 2 est pourvu de plusieurs découpes. En particulier, le fond 21 comporte un orifice 22 prévu pour le passage de câbles 14 de connexion électrique de l'élément d'éclairage 9, comme montré sur la figure 8, en vue de connecter l'élément 9 à une source de courant ou à un réseau basse tension situés à l'arrière du boîtier 1 . Le fond 21 est également pourvu de deux rainures 28 destinées au guidage du déplacement du volet 3 par rapport à la base 2 entre la position ouverte et la position fermée, qui sont adaptées pour coopérer avec des crochets 38 complémentaires prévus sur le volet 3. Les rainures 28 et crochets 38, dont une paire est bien visible sur la figure 5, permettent d'assurer un positionnement précis et un centrage du volet 3 par rapport à la base 2 lors du passage entre la position ouverte et la position fermée, en compensant d'éventuels jeux de positionnement dus aux axes de liaison, et en particulier à l'axe de liaison amovible 6.

Les rainures 28 et crochets 38 permettent également un verrouillage du volet 3 par rapport à la base 2 dans la position fermée, en combinaison avec un crochet supplémentaire 37 du volet 3 et une lame-ressort 7. La lame-ressort 7, qui a globalement une forme de S, peut être constituée en acier ou en tout autre matériau adapté à sa fonction. Une partie d'extrémité 71 du S est fixée sur le fond 21 de la base 2, en passant entre le fond 21 et l'extrémité 42 de la bielle 4 au niveau de l'axe de liaison 5, tandis que l'autre partie d'extrémité 73 du S est destinée à être reçue dans une encoche 83 du cavalier 8 qui surmonte le côté de la base 2 situé au voisinage de l'axe de liaison 5.

Comme montré sur la figure 6, la lame-ressort 7 comporte dans la partie centrale du S une ouverture 77 prévue pour recevoir le crochet 37 du volet 3 dans la position fermée, et ainsi maintenir élastiquement le volet 3 dans la position fermée à encontre d'un effort d'ouverture. Pour passer de la position fermée à la position ouverte, l'action de la lame-ressort 7 sur le crochet 37 est apte à être désactivée par l'application d'un effort F de poussée, depuis l'extérieur du boîtier 1 , sur la partie d'extrémité 73 de la lame-ressort 7. Cet effort F peut par exemple être exercé à l'aide d'une carte rigide que l'on glisse dans l'interstice 1 1 délimité entre le cavalier 8 coopérant avec la partie d'extrémité 73 de la lame-ressort 7 et le bord en vis-à-vis de l'élément d'éclairage 9. L'effort F de poussée provoque une déformation de la lame- ressort 7, comme montré en pointillés sur la figure 6, de sorte que le crochet 37 du volet n'est plus en prise dans l'ouverture 77 de la lame-ressort 7, ce qui libère le volet et lui permet de passer de la position fermée vers la position ouverte.

Le montage d'un élément d'éclairage 9 dans la cloison 10 à l'aide d'un boîtier 1 conforme à l'invention comprend une étape dans laquelle on fixe rigidement la base 2 du boîtier 1 dans la cloison 10, notamment par vissage du fond 21 sur un montant 15 de la cloison à l'aide d'au moins une vis 16, comme montré sur la figure 8. De préférence, cette étape a lieu alors que le volet 3 est désolidarisé vis-à-vis de la base 2. Par ailleurs, dans une autre étape, on fixe l'élément d'éclairage 9 sur le volet 3, par exemple par collage. Là encore, de préférence, cette étape a lieu alors que le volet 3 est désolidarisé vis-à-vis de la base 2.

On monte ensuite le volet 3 muni de l'élément d'éclairage 9 sur la base 2 fixée dans la cloison 10 à l'aide de l'axe de liaison amovible 6, le volet 3 étant dans la position ouverte. On fait alors passer le volet 3 portant l'élément d'éclairage 9 de la position ouverte à la position fermée par déplacement de la bielle 4 et du volet 3 autour des axes de liaison 5 et 6. Dans la position fermée, l'élément d'éclairage 9 est en affleurement avec la surface 10A de la cloison 10.

Afin d'assurer un aspect esthétique optimal de la cloison 10, la cloison 10 comprend avantageusement des joints de finition 12 à chaque jonction entre un cavalier 8 d'un boîtier 1 et une plaque de parement 17 adjacente. De manière avantageuse, ces joints de finition peuvent être réalisés en utilisant des profilés 13 de type Placolistel® commercialisés par la société Placoplatre, qui sont insérés à chaque jonction entre un cavalier 8 et une plaque de parement 17 adjacente, fixés par vissage dans la plaque de parement 17, puis recouvert d'un enduit de finition. De préférence, le volet 3 muni de l'élément d'éclairage 9 est retiré lors des travaux de finition que sont la pose de joints de finition, ou encore la peinture, ce qui permet d'éviter toute détérioration de l'élément d'éclairage 9.

Dans le deuxième mode de réalisation représenté sur la figure 9, les éléments analogues à ceux du premier mode de réalisation portent des références identiques. Le boîtier 1 de ce deuxième mode de réalisation diffère de celui du premier mode de réalisation uniquement en ce que la base 2 du boîtier est adaptée pour permettre sa fixation sur un élément de parement 17 de la cloison 10. A cet effet, le fond 21 de la base 2 se prolonge, au-delà des rebords en saillie 23, par une bordure 24 apte à venir en appui à l'arrière de la ou des plaques de parement 17 de la cloison 10 qui entourent le boîtier 1 . La base 2 peut alors être fixée sur au moins l'une de ces plaques de parement 17, par exemple par vissage à l'aide d'une vis 19 qui traverse à la fois le profilé de finition 13, la plaque de parement 17 et la bordure 24 de la base 2.

Comme il ressort des modes de réalisation précédents, l'intégration d'un élément d'éclairage surfacique dans une paroi à l'aide d'un boîtier conforme à l'invention s'effectue de manière particulièrement aisée, sans risque d'endommagement de l'élément d'éclairage surfacique puisque, grâce à l'axe de liaison amovible, il est possible de séparer le volet muni de l'élément d'éclairage surfacique vis-à-vis de la base du boîtier pour fixer la base seule dans la paroi. De manière très avantageuse, un boîtier selon l'invention est facilement intégrable dans une structure classique de paroi composite, telle qu'une cloison, un plafond, un plancher, ce qui permet de former une paroi assurant une double fonction de paroi et de luminaire.

En configuration installée dans une paroi, un boîtier selon l'invention permet également un montage et un démontage aisés du volet portant l'élément d'éclairage surfacique par rapport à la base, et donc par rapport à la paroi, sans nécessiter d'outillage et autant de fois que nécessaire. Un utilisateur final peut ainsi facilement accomplir des opérations de maintenance ou de remplacement de l'élément d'éclairage surfacique.

De plus, avec un boîtier d'intégration selon l'invention, il est possible de créer sur une paroi une surface lumineuse avec un bon aspect visuel, y compris à la jonction entre chaque élément d'éclairage surfacique et une plaque de parement adjacente où des joints de finition sont avantageusement réalisés. La surface lumineuse obtenue peut en outre être de grande dimension, par pavage à l'aide de plusieurs boîtiers juxtaposés.

L'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés.

En particulier, dans les exemples précédents, le volet du boîtier d'intégration est monté à pivotement sur la base à l'aide d'une pièce intermédiaire articulée à la fois sur la base et sur le volet avec deux axes de liaison. En variante, le volet peut être monté à pivotement directement sur la base avec un seul axe de liaison, sans pièce intermédiaire.

De plus, lorsque la base et le volet sont reliés par une pièce intermédiaire articulée à une première extrémité sur la base, au moyen d'un premier axe de liaison, et à une deuxième extrémité sur le volet, au moyen d'un deuxième axe de liaison, il est possible de prévoir que chacun des deux axes de liaison soit un axe amovible, et non un seul des deux axes comme dans les exemples précédents, ou encore que ce soit l'axe de liaison entre la pièce intermédiaire et la base qui soit un axe amovible, au lieu de l'axe de liaison entre la pièce intermédiaire et le volet comme dans les exemples précédents.

L'élément d'éclairage surfacique porté par le volet d'un boîtier d'intégration conforme à l'invention peut également être différent d'un élément OLED. A titre d'exemple, l'élément d'éclairage surfacique peut être une plaque diffusante, flexible ou rigide, éclairée par la tranche à l'aide de diodes électroluminescentes (LED).

Enfin, l'invention a été illustrée dans le cas d'une cloison à ossature démontable et parements en plâtre. L'invention est toutefois également applicable pour d'autres types de parois, en particulier à la fois pour des parois monolithiques et des parois composites, notamment pour des cloisons, des plafonds, des planchers.