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Patent Searching and Data


Title:
HYDRAULIC ANTI-VIBRATION SUPPORT
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1986/003813
Kind Code:
A1
Abstract:
The hydraulic anti-vibration support is arranged between a chassis and a vehicle engine, comprising a working chamber (A) and a compensation chamber (B) which are liquid filled and communicating with each other by means of a restricted passage (6) formed by a ''column'' configured like an arc of a circle and which is hollow in the annular seat (52) of a central deformable wall (51). To increase the number of oscillatory phenomena susceptible of being most effectively dampered by ''column'' effect, there is provided at least a small hole (8) connecting one of the chambers (A) to a point in the restricted passage (6).

Inventors:
BODIN FRANCOIS (FR)
Application Number:
PCT/FR1985/000373
Publication Date:
July 03, 1986
Filing Date:
December 24, 1985
Export Citation:
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Assignee:
HUTCHINSON (FR)
International Classes:
F16F13/00; F16F13/10; B60K5/12; (IPC1-7): F16F13/00; B60K5/12
Foreign References:
GB2132311A1984-07-04
EP0068395A21983-01-05
EP0098331A11984-01-18
GB2041485A1980-09-10
Other References:
PATENTS ABSTRACTS OF JAPAN, Vol. 7, No. 1965 (M-230) (1310) 20 July 1983, & JP,A, 5872741 (Toyota) 30 April 1983
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Description:
Support antivibratoire hydraulique.

L'invention concerne les dispositifs antivibra¬ toires destinés à être interposés aux fins de support et d'amortissement entre deux éléments rigides, l'amortis¬ sement faisant intervenir le refoulement d'un liquide à travers un passage étranglé, et les déplacements rela¬ tifs à amortir des deux éléments rigides comprenant d'une part des oscillations de relativement grande am- plitude (c'est-à-dire supérieure au mm) à fréquence relativement basse (c'est-à-dire inférieure à 20 Hz) et d'autre part des vibrations de relativement faible am¬ plitude (c'est-à-dire inférieure à 0.5 mm) à fréquence relativement élevée (c'est-à-dire supérieure à 20 Hz). A titre d'exemple non limitatif, on indique que de tels supports peuvent être montés entre un châssis de véhicule et le moteur de ce véhicule, les oscillations relativement amples à amortir étant celles créées par les irrégularités et variations de déclivité du sol lors de la circulation du véhicule sur ce sol et les vibra¬ tions à amortir étant celles dues au fonctionnement du moteur .

L'invention concerne plus particulièrement, par¬ mi les supports du genre en question, ceux qui sont constitués par un boîtier étanche interposé entre les deux éléments rigides, boîtier comportant deux pièces rigides solidarisables respectivement avec les deux élé¬ ments rigides, une paroi élastique annulaire de support reliant de façon étanche l'une des deux pièces rigides à une armature annulaire rigide faisant partie de la se¬ conde pièce, une membrane flexible portée de manière étanche par l'armature annulaire, une cloison déformable également portée de manière étanche par l'armature annu¬ laire entre la paroi de support et la membrane flexible et divisant l'intérieur de l'enceinte délimitée par cette paroi et par cette membrane en deux chambres,

savoir une chambre de travail du côté de la paroi et une chambre de compensation du côté de la membrane, ces deux chambres communiquant entre elles par le passage étran¬ glé ci-dessus, des moyens pour limiter à une amplitude faible, c'est-à-dire inférieure à 1 mm, les déformations de la cloison selon la direction axiale perpendiculaire à son plan moyen, et une masse liquide remplissant les deux chambres ainsi que le passage étranglé.

Avec un tel support, une vibration de fréquence élevée et de faible amplitude exercée entre les deux éléments rigides engendre des déplacements relatifs cor¬ respondants des deux pièces rigides , lesquels sont transmis à la cloison déformable par le liquide contenu dans la chambre de travail et se traduisent par une succession rapide de déformations alternatives de cette cloison perpendiculairement à elle-même, d'amplitude inférieure à la valeur maximum possible : les dimensions de la cloison sont choisies suffisantes pour que celle- ci puisse ainsi absorber les déplacements signalés sans que le liquide soit refoulé à travers le passage étran¬ glé selon des sens opposés en synchronisme avec la vibration.

Au contraire, pour les oscillations d'amplitude plus élevée et de fréquence plus basse, l'amplitude des déformations correspondantes de la cloison atteint sa valeur maximum possible et le liquide est alors refoulé à travers le passage étranglé, ce qui assure l'amortis¬ sement hydraulique de ce liquide par sa mise en réso¬ nance dans ce passage, tout au moins pour certaines valeurs de ladite fréquence liées aux cotes dudit passa¬ ge.

L'invention concerne plus particulièrement enco¬ re, parmi les supports du genre en question, ceux pour lesquels le passage étranglé est un canal qui délimite une masse liquide assimilable à une colonne de diamètre

et de longueur relativement grandes , ce canal étant évi- dé dans l'armature annulaire du support et s'étendant selon un arc de cercle compris entre 45 et 350 * autour de la cloison déformable. les deux extrémités du canal étant terminées par des raccords qui débouchent respec¬ tivement dans les deux chambres.

Dans les modes de réalisation connus desdits supports, le canal en question est unique de sorte que le rapport entre sa longueur et son diamètre, rapport généralement compris entre 2 et 100, est déterminé une fois pour toutes .

Or l'expérience montre que la fréquence de réso¬ nance F de la colonne de liquide contenue dans un tel canal est liée audit rapport R ainsi que l'amplitude A des oscillations à amortir.

On ne peut donc amortir correctement, avec les supports connus mentionnés, qu'un phénomène oscillatoire bien déterminé, correspondant à une fréquence et à une amplitude bien déterminées . C'est ainsi que, par exemple, si la fréquence F choisie pour définir le rapport R est celle, dite de ha¬ chis, de l'ordre de 10 Hz, qui correspond aux trépida¬ tions les plus désagréables transmises aux sièges des usagers lors du roulement du véhicule concerné, seules les oscillations correspondant à cette fréquence F et à des amplitudes A bien déterminées, par exemple supé¬ rieures à un seuil de l'ordre de 0,3 mm, seront amorties dans les conditions optimales.

En d'autres termes, les supports considérés ne permettent pas d'amortir au mieux les oscillations cor¬ respondant à la fréquence F. mais à des amplitudes autres que A , par exemple de l'ordre de 0,1 mm et/ou aux mêmes amplitudes A , mais à d'autres fréquences que F , par exemple à une fréquence de l'ordre de 25 Hz, comme c'est le cas pour les vibrations émises au ralenti par certains moteurs Diesel.

L'invention a pour but d'élargir la capacité d'amortissement des supports considérés en l'étendant à un nombre plus élevé de fréquences et/ou d'amplitudes ' oscillations . A cet effet, les supports du genre en question sont essentiellement caractérisés selon l'invention en ce qu'ils présentent, pour établir la communication entre les deux chambres, au moins un second passage étranglé constitué par un petit trou reliant l'une des deux chambres à un point du premier passage.

Dans des modes de réalisation pré érés, on a re¬ cours en outre à l'une et/ou à l'autre des dispositions suivantes :

- le point ci-dessus du premier passage se trouve au voisinage de l'extrémité, de celui-ci, raccordée à l'autre chambre,

- le second passage comprend deux trous du genre ci- dessus reliant respectivement les deux chambres à deux points, distincts ou confondus, du premier passage, - chacun des trous constitutifs d'un second passage est orienté parallèlement à l'axe de l'armature annulaire. L'invention comprend, mises à part ces disposi¬ tions principales, certaines autres dispositions qui " s'utilisent de préférence en même temps et dont il sera plus explicitement question ci-après.

Dans ce qui suit, l'on va décrire des modes de réalisation préférés de l'invention en se référant au dessin ci-annexé d'une manière bien entendu non limita¬ tive . La figure 1, de ce dessin, montre en coupe axiale schématique un support hydraulique antivibratoire établi selon l'invention.

Les figures 2 et 3 sont des coupes développées de la première colonne comprise par un tel support, cou- pe faisant apparaître les emplacements des secondes colonnes établies selon respectivement deux variantes

différentes de l'invention.

Le support considéré est destiné à être interpo¬ sé verticalement entre un organe porteur rigide qui sera supposé dans la suite être un châssis de véhicule et un organe supporté rigide qui sera supposé dans la suite être un moteur à combustion interne.

Ce support se présente sous la forme générale d'un boîtier étanche comportant, d'une façon connue en soi : - une armature annulaire 1 raccordée inférieurement à un bac perforé 1 lui-même solidaire d'un boulon central

1 permettant l'assemblage sur le châssis du véhicule,

- un chapeau rigide 2 se présentant ici sous la forme d'un boulon dont la portion filetée s'étend vers le haut, boulon solidarisable avec le carter du moteur,

- une paroi tronconique épaisse et étanche 3 en caout¬ chouc ou matériau élastique analogue adhérée respec¬ tivement sur l'armature 1 et sur le chapeau 2 et propre à résister élastiquement à la compression axiale et à la flexion transversale,

- et une membrane flexible étanche 4 dont le pourtour est fixé de façon étanche sur l'armature annulaire 1.

Une cloison déformable 5 divise l'intérieur du boîtier ainsi défini en deux chambres A et B toutes les deux remplies d'un liquide amortisseur, savoir une cham¬ bre A, de travail, disposée du côté de la paroi 3 et une chambre B, de compensation, disposée du côté de la membrane .

La cloison 5 est constituée par une feuille élastique 5 montée sur un siège annulaire 5 qui est solidarisé avec l'armature annulaire 1.

Les débattements de cette membrane sont limités de toute manière désirable, par exemple par incorpora¬ tion d'une toile métallique. La communication du liquide entre les deux cham¬ bres A et B se fait à travers un passage étranglé 6

constamment ouvert.

Ce passage est constitué par un canal évidé à l'intérieur du siège 5 et s'étendant selon un arc de cercle compris entre 45 et 350 * , canal dont les deux extrémités débouchent respectivement dans les deux cham¬ bres A et B par deux raccords 6 et 6_.

Enfin l'on prévoit avantageusement dans la cham¬ bre A une plaque perforée 7 s ' étendant parallèlement à la membrane 5 , à une petite distance de celle-ci et prenant appui à sa périphérie sur le siège 5 .

Comme indiqué ci-dessus, le support qui vient d ' être décrit permet d ' amortir :

- d'une part, des oscillations à fréquence relativement basse F et à relativement grande amplitude A. , - d'autre part, des vibrations à fréquence relativement haute F et à relativement petite amplitude A_ .

La fréquence F et l'amplitude A sont essen¬ tiellement liées au rapport R entre la longueur et le diamètre de la colonne de liquide C contenue dans le passage 6.

Pour permettre un excellent amortissement, pa . r l'effet "colonne", d'oscillations ayant une fréquence (F', F" ..) et/ou une amplitude (A', A" .. ) distinctes de celles indiquées ci-dessus. selon l'invention, on prévoit au moins une seconde colonne (C', C" .. ) reliant l'une des chambres à un point de la première colonne, le rapport longueur/diamètre de cette seconde colonne étant déterminé en fonction des nouveaux paramètres (fréquence et/ou amplitude) considérés. Dans le mode de réalisation illustré sur la fi¬ gure 1 , cette seconde colonne est unique et est définie par un petit trou 8 reliant la chambre A à la zone 6 , de la première colonne, qui débouche dans la chambre B. Le diamètre de ce trou est généralement compris entre 0,5 et 6 mm et sa longueur est généralement com¬ prise entre 1 et 10 mm.

L'expérience a montré qu'avec une colonne prin-

2 cipale 6 présentant une section de 1 ordre de 35 mm et une longueur de l'ordre de 60 mm, la présence d'un trou circulaire 8 à l'endroit indiqué ci-dessus, trou présen- tant un diamètre de 4 mm et une longueur de 4 mm, avait pour effet :

- d'une part, de réduire considérablement la rigidité du support pour les fréquences supérieures à 30 Hz et en particulier pour celles de l'ordre de 50 Hz, pour lesquelles la réduction observée est de l'ordre de 50 7..

- et d'autre part d'égaliser à une même valeur de fré¬ quence, de l'ordre de 40 Hz, les efficacités maximales d'amortissement du support correspondant respective- ment à de "grandes" amplitudes - savoir supérieures à 0,3 mm - et à de "petites" amplitudes - inférieures à 0,3 mm -, alors qu'en l'absence dudit trou les maxi a correspondants à ces différentes amplitudes étaient dispersés sur une gamme de fréquences comprises entre 32 et 38 Hz.

Des valeurs de 2 mm pour le diamètre du trou 8 et de 2 mm pour sa longueur donnent également des résul¬ tats favorables pour l'application mentionnée ci-dessus du support d'un moteur à combustion interne. Les très petites longueurs signalées ci-dessus pour le trou 8 - longueurs plus de dix fois plus petites que la longueur de la "première colonne" 6 - sont dues au fait que ce trou peut être percé dans la portion axiale. relativement mince, du siège annulaire 5_, qui sépare la première colonne 6, évidée dans ledit siège, de la chambre A ou B dans laquelle débouche ledit trou 8, ainsi que bien visible sur la figure 1.

Au lieu de prévoir un seul petit trou 8 au voisinage d'une extrémité de la colonne principale 6, on peut en prévoir une pluralité, ce qui permet de diversi¬ fier les performances d'amortissement du support.

Dans l'exemple de réalisation schématisé sur la figure 2, ces petits trous sont au nombre de deux, dé¬ signés respectivement par les références 8 et 8_ et présentant respectivement des petites sections identi- ques, mais des longueurs différentes, étant percés res¬ pectivement entre d'une part une face plane P de l'arma¬ ture 5_, perpendiculaire à l'axe de cette armature et située du côté de la chambre A et d'autre part une face étagée et/ou oblique E opposée à ladite face plane P et délimitant en partie le raccord 6 qui débouche dans la chambre 8.

Au lieu de faire déboucher le trou constituant la seconde colonne dans l'une des extrémités de la première colonne, ce qui revient à monter la seconde colonne en parallèle sur la totalité de la première colonne, on peut aussi faire déboucher ledit trou en un point intermédiaire de la première colonne, ce qui monte ce trou en parallèle sur une partie seulement de ladite première colonne. Selon_ une autre variante, on fait comprendre à la seconde colonne deux trous du genre défini au para¬ graphe précédent, reliant les deux chambres A et B à respectivement deux points confondus ou distincts de la première colonne. C'est cette dernière hypothèse qui a été illus¬ trée sur la figure 3, pour laquelle les deux trous 8' et 8" relient respectivement deux points M et N de la pre¬ mière colonne à respectivement la chambre A et la cham¬ bre B. La seconde colonne peut alors être considérée comme la totalité du volume liquide contenu successive¬ ment dans le trou 8' , dans le tronçon MN de la première colonne et dans le trou 8".

Dans chaque cas, les choix de l'emplacement et des cotes des trous délimitant la seconde colonne sont déterminés par la connaissance du rapport entre la

longueur et le diamètre (ou la section) de cette seconde colonne, rapport qui est lié à la fréquence et à l'am¬ plitude du phénomène oscillatoire que l'on désire amor¬ tir au mieux par la mise en résonance du liquide contenu 5 dans ladite seconde colonne.

En suite de quoi, et quel que soit le mode de réalisation adopté, on dispose finalement d'un support hydraulique antivibratoire dont la constitution et le fonctionnement résultent suffisamment de ce qui précède. 10 Ce support présente sur ceux antérieurement con¬ nus un certain nombre d'avantages et en particulier les suivants :

- il assure un amortissement excellent par résonance ou effet "colonne" de plusieurs phénomènes oscillatoires

15 présentant des fréquences et/ou des amplitudes dis¬ tinctes : c'est ainsi qu'un support à plusieurs colon¬ nes conforme à l'invention permet d'amortir d'excel¬ lente façon, et ce par effet "colonne", aussi bien certaines vibrations à fréquence relativement élevée

20. (telles que celles dues au moteur fonctionnant au ra¬ lenti et présentant une fréquence de 25 Hz et une amplitude inférieure à 0,5 mm) que certaines oscil¬ lations de hachis (présentant une fréquence de 10 Hz et une amplitude supérieure à 0,5 mm) ; l'effet

25 "colonne" peut ainsi seconder l'effet antivibratoire assuré précédemment par les vibrations de la cloison déformable ;

- le prix de revient du support considéré n'est pas plus élevé que celui des supports comparables comportant

30 une seule colonne vu que les petits trous constitutifs des secondes colonnes sont évidés dans des pièces obtenues par moulage.

Comme il va de soi, et comme il résulte d'ail¬ leurs déjà de ce qui précède, l'invention ne se limite 5 nullement à ceux de ses modes d'application et de réali¬ sation qui ont été plus spécialement envisagés ; elle en

embrasse, au contraire, toutes les variantes.

Il convient de signaler ici que le dédoublement de la "colonne" de liquide a déjà été proposé avant l'invention, mais uniquement pour des supports dans les- quels la cloison centrale séparant le support en deux chambres est rigide et fixe, l'une au moins des colonnes étant alors évidée dans cette cloison centrale rigide.